04/08/2013
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Activités étrangères dans l'Empire Listonien - Page 5

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Poursuite du combat



Un mouvement qui commence à s'épuiser... mais pas la motivation




*Dans les faits, ce sont leurs acteurs qui continuent de se battre dans les rues, à se violenter dans les rues pour avoir un peu d'argent et aller chercher de la nourriture chez les rares marchands, dont la League Marchande Trylonienne en a désormais le contrôle sur 50% des parts de marché à propos de la distribution, et surtout de denrées. En vue de la situation, ils font partie des derniers à survivre.


Message secret
Information secrète réservée aux personnes autorisées



Dernièrement, c'est la capitale provinciale qui a fait l'objet des plus grosses violences territoriales et dont les manifestants ne manquent pas de se jeter sur les policiers et les grilles pour essayer de les casser et pénétrer le bâtiment. Ils ne grimpent pas par peur d'être attaqués par les policiers armés, de fait, l'une des seuls bastions policiers à être encore debout ou de ne pas avoir montré le drapeau blanc.

Les citoyens ont par ailleurs, mit la main sur une impressionnante cache d'arme dans les casernes de polices après que les policiers se soient rendus. En nombre insuffisant dans beaucoup de zones de la province, ils ont préféré se rendre plutôt que de se battre à mort. La plupart ont des familles, d'autres espèrent juste que la province s'en remettra et que l'État décidera enfin de frapper du poing sur la table.


Activité économique et commerciale paralysée - la province ne fait plus qu'état d'un gouffre financier ahurissant et tout semble perdu. Pourtant, ces citoyens qui continuent de se battre dans les rues, qui marchent sur les cadavres de leurs voisins morts de soif ou de faim, veulent eux aussi que ça se termine, mais ça ne se terminera pas sans qu'ils arrêtent de se battre. Il faut que ça bouge et tout de suite.



Alors que la League Marchande Trylonienne n'en n'a toujours pas terminé sur le territoire et qu'elle profite du chaos pour continuer à tenir les couilles du marché de la province, son petit réseau fût jadis, maintenant GRAND réseau avec à sa corde, les différents syndicats de pêcheurs et de marins, ainsi que d'ouvriers. C'est comme revenir en 1800, où les ouvriers n'ont limite plus de savon, sauf que là c'est la bouffe dont on parle... qu'importe, c'est quand-même mieux de se balader avec des mouches (si elles sont pas mortes par votre odeur corporelle) que de mourir de faim - et c'est ce sur quoi les marchands tryloniens misent.

Avec une valeur monétaire largement inférieure à laquelle elle fût lancée, la Monnaie Commerciale trylonienne aide énormément de bonnes âmes, mais malheureusement le Commissariat Commercial qui tire les cordes fait monter grandement à la hausse le taux de change de la monnaie à certaines périodes quasi aléatoires, du fait de la rareté des denrées sur le territoire. Il faut donc payer plus cher.
Toutefois, presque aucun problème d'approvisionnement de nourriture par les marchands tryloniens, ne serait-ce tout de même l'acheminement et la sécurité des convois. La League mise sur des petites coupures et des convois disséminés et ultra discrets pour éviter que, bien que pardonnable, les citoyens ayant vraiment faim, ne viennent tout piller. Ce serait pire encore pour ceux qui sont armés.


Les villes pas assez proches des grandes casernes policières ont été dévastées en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, et le peu serait de dire qu'il s'agit d'un véritable carnage. Presque des villes mortes (surtout avec des cadavres inanimés parterre), c'est vraiment ce que personne n'avait prévu pour mourir. Non pas enterrés, juste marchés dessus et roulés dessus sur les pavés.
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Le 25 juin 2006 à 20h00 - Province listonienne de Jadis (province #15398)

La communication hostile à la politique étrangère listonienne finit par toucher le coeur des habitants de Jadis.
Taxé d'impérialisme et de bellicisme, l'Empire listonien est régulièrement ciblé par des actes de propagande qui entachent son emprise sur l'opinion publique de Jadis.

Avec la survenue de menaces militaires étrangères flagrantes sur le petit territoire d'outre-mer, une partie non négligeable de la population locale accuse désormais le coup de la politique extérieure listonienne et de ses conséquences dans le quotidien des territoires reculés, dépendants de l'importation. En s'exposant à la menace militaire et commerciale une fragile région de 4000 habitants, la province de Jadis a perdu toute sa quiétude et les fruits de son succès, maintenant qu'elle se trouve directement exposée au sein d'un bras de fer avec des états qui constituaient jusqu'à présent ses principaux fournisseurs commerciaux (Segren, Lofoten, Saint-Marquise). L'opinion publique listonienne de Jadis bascule et développe une défiance sur la politique étrangère du régime impérial qui malgré son éloignement, entretient une politique étrangère terriblement impactante sur place.

Staff a écrit :
Action clandestine arbitrée en victoire majeure, enregistrée sous le n° 61907 du site ventsombres.

  • La campagne de propagande exercée à Jadis connaissant un franc succès, les points d'influence politique lofotenois pariés par son joueur sont doublés (passage de 30 à 60%).
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departmeentdefense
OPERATION "FIRE AND ICE" - FIN DES OPERATIONS ET DE L'EMBARGO


Flotte du Lofoten - A quelques miles nautiques du Port de Jadis

Comme convenu, les navires de guerre ainsi que les submersibles de l'UP Navy qui avaient été déployés pour la mise en oeuvre de ces gigantesques manœuvres militaires conjointes avec les forces armées jashuriennes prirent fin, et s'éloignèrent en convoi protégés et couvert par l'UP Air Force, longeant les côtes de l'île de Nareszlond, bien en vue des côtes du comptoir commercial de Jadis, ce qui attira de nombreux badauds et curieux venus admirer l'impressionnant cortège maritime, telle une parade militaire sur les eaux improvisées.
Les corvettes et patrouilleurs lofotèns allaient donc rejoindre leur port d'attache, dans l'Archipel du Ponant, près de Nørdvisk, dans la base navale de Fort Gettysheim, où un examen minutieux et des opérations de maintenance allaient être opérés de manière préventive, bien qu'aucun véritable combat n'ait eu lieu, hormis l'interception du convoi francisquien, qui s'est avéré n'être qu'un transport de vivres surarmé.
Le cargo francisquien s'était vu assuré d'un sauf-conduit jusqu'au port de Jadis, mais les navires de guerre francisquien avaient du être contraints de s'éloigner et d'être tenus en respect par les forces fédérales du Lofoten, qui avaient sans conteste la maîtrise des eaux et des airs dans cette partie de l'arctique.


convoi
Le convoi de la flotte Lofotène s'éloignant du port de Jadis, escorté par les hélicoptères de l'UP Air Force, avec à sa tête le navire-amiral, la corvette UPS Heimdall

A terre, et en totale coordination avec les forces navales, les troupes de la Milice Fédérale se désengagèrent également progressivement des territoires segrenais avoisinants la frontière de Jadis, non sans avoir au préalable fortifié cette dernière, et établit une véritable ligne de démarcation, avec quelques bunkers et check-points, et un champ de mines bien délimité dans un périmètre de sécurité, destiné à contenir toute invasion potentielle venue de Jadis. Une station-radar bien camouflée dans le paysage de la toundra et des fossés et obstacles anti-chars vinrent compléter le dispositif.
troupes
La Milice Fédérale s'éloigne de la zone frontalière et va rejoindre les différents points d'extraction afin d'être évacués par voie aérienne ou bien par voie maritime. Les miliciens vont ainsi pouvoir regagner leurs camps de base respectives dans les territoires lofotènes, puisque la base militaire de Tlattuit City en territoire segrenais a été démantelée.

Le FSD de Markus Finnigan avait très lourdement insisté sur la nécessité de se prémunir de toute velléité de la part de l'empire colonial, dont les ambitions belliqueuses ne faisaient aucun doute, et il s'inquiétait fortement de son haut potentiel de nuisance. A juste titre, d'autant plus que ces derniers pouvaient maintenant bénéficier du soutien explicite du Pharois qui avait monnayé ses valeurs contre un bout de territoire et de l'EDLF dont l'ambition opportuniste naturelle formerait un mariage des plus cyniques avec l’imprévisibilité et l’agressivité listonienne . Ces trois pays associés par des liens contre-nature allaient donc désormais constituer l'axe impérialiste à forte capacité de nuisance offensive. Fort heureusement, pour le moment, c'était surtout les pays eurysiens qui avaient à craindre cet Axe du Mal, comme le qualifiait désormais certains commentateurs et acteurs politiques.
Aussi et titre préventif, un petit bataillon de chasseurs à skis avait été détaché et maintenu à la frontière. Ces derniers étaient des soldats d'élite chevronnés, reconnus pour leur grande mobilité et leur capacité à se fondre dans le paysage, spécialisés dans le domaine des opérations incognito et des missions de reconnaissance en toute discrétion, mieux d'ailleurs que n'importe quel drône pourrait le faire.

chasseursalpins
Le 4ème Régiment des Chasseurs à Skis Lofotèns de Lübeck, que l'on surnomme les Renards Blancs, dont l'effectif total se porte à un demi-millier d'hommes. Leur réputation a fait d'eux de véritables légendes populaires, et sont souvent mis en lumière et plébiscités dans de nombreux films de guerre.

Globalement, l'opération Fire and Ice fut considérée comme un franc succès, tant du point de vue politique que militaire. Le Lofoten avait ainsi prouvé son assise sur les régions qui l'entouraient, et sa volonté manifeste à maintenir le statut quo. Une zone de conflit aussi près de ses terres souveraines était impensable et traumatiserait à bien des égards une population attachée à vivre dans la paix et la sérénité du Nord depuis plus de 200 ans.

Le chef d'Etat-Major des Provinces-Unies, le Sky Marshall Trygve Røyneland se félicita également de l'excellent discipline et coordination dont les troupes avaient fait preuve.
La très fructueuse collaboration avec les troupes Jashuriennes avait également été fortement appréciée, et la Chancellerie se sentit soulagée de savoir qu'elle pouvait compter sur un allié fiable, notamment après la perte soudaine et inattendue de précieux alliés, telles que la République segrenaise qui s'était désagrégée en tant qu'entité politique et le Royaume du Listherburg, qui avait cessé d'exister sur la scène internationale.
Par ailleurs la Chancelière Sigrid Olfgarson ne manquerait pas d'adresser remerciements et félicitations à l'ambassadrice du Jashuria Mme Preecha pour son aide et assistance précieuse.



Et Jadis dans tout ça ? Qu'en était il au sein de la colonie listonienne ? Les habitants avaient appris la nouvelle de la fin des restrictions et de l'embargo avec un profond soulagement. La vie était déjà assez rude et difficile dans cette contrée de l'arctique, bien que les habitants samblaient faire preuve d'une grande capacité de résilience.
Mais ce qui avait changé était la situation de l'opinion publique, clairement remontée contre les autorités de la métropole, accusées d'avoir une grande part de responsabilité dans les évènements qui ont conduits à la crise de Jadis. Une majorité des habitants du port colonial n'hésitait désormais plus à faire savoir sa vive désapprobation vis à vis du pouvoir central, et à plaider en faveur d'un rapprochement politique, social, et économique avec ses voisins des Provinces-Unies et de Saint-Marquise, qui approvisionnaient déjà en énergie, carburant, gaz et électricité le comptoir commercial, sans oublier bien sûr des vivres et autres équipements de première nécessité, dont le coût de transport depuis les territoires métropolitains étaient tout bonnement faramineux.

En outre, une astucieuse campagne de communication digne des meilleurs services de relations publiques d'entreprises avait été organisée par de nombreuses associations humanitaires lofotènes : distribution de tracts, collecte de nourriture et de vêtements pour les nécessiteux...ainsi de nombreux bénévoles ou techniciens travaillant dans le domaine de l'énergie ainsi que leurs familles s'étaient installés à Jadis, formant une petite diaspora et communauté qui cherchait à s'intégrer parmi les Listoniens, et qui reçurent un accueil très favorable de la part de la population.

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Des bénévoles et humanitaires de la Croix-Rouge Lofotène, distribuant des vivres à la population de Jadis

En effet le scandale provoqué par la cession-transaction d'Albigärk au profit du Pharois a émut même les plus fidèles et loyaux sujets de l'Empire et ébranlé leur conviction patriotique. Après tout si la Mère Patrie était capable de vendre une partie de ses habitants en échange de monnaie sonnante et trébuchante, qu'en était il des colonies les plus reculées sans intérêt économique majeur ? Déjà le seul bar-restaurant de la ville où se réunissait à intervalles réguliers les notables et personnes influentes de Jadis débattaient de leur avenir : seront ils demain des Francisquiens ? Des Pharois eux-aussi peut être ? Quelle valeur marchande ont ils au yeux de leur dirigeants ? Certains se risquèrent à dirent à voix basse pour peu qu'on les entende, que quitte à choisir à quel pays ils seront vendus prochainement, autant qu'ils aient leur mots à dire et qu'ils fassent leur propre choix, ce qui ne fut pas le cas de leurs compatriotes d'Albigärk. Alors pourquoi ne pas choisir les Provinces-Unies ? Une démocratie stable, riche, prospère, puissante, et respectée sur la scène internationale ?

Mais pour l'heure, les quelques familles Lofotènes de Jadis s'en tenaient à user de leurs savoirs-faire et compétences pour développer la colonie et améliorer le quotidien des gens, ce qui était chose plutôt aisée au vu du soutien logistique considérable dont ils bénéficiaient, d'un pouvoir d'achat parmi les plus élevés au monde, ainsi qu'à leurs réseaux d'influence à Saint-Marquise et au Lofoten.
Mais la cerise sur le gâteau c'était un taux de change extrêmement favorable entre une livre listonienne dévaluée et un Dråkk dont la valeur n'avait fait que se renforcer pendant la crise. Malgré l'instabilité et l'imprévisibilité diplomatique et politique de cet empire eurysien, il était à prévoir que les capitaux et investissements affluent en masse tant l'attractivité commerciale était forte, sans parler des ressources minières et de la zone économique de pêche.

Un projet d'ouverture d'école Listo-Lofotène vit même le jour, permettant ainsi aux enfants Lofotèns d'apprendre la langue listonienne et vice-versa.
Dans tous les cas, il n'était plus question du mot "guerre" dans les cœurs et les esprits des habitants de Jadis, qu'ils soient Listoniens ou autres.
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Lâché de chiens



La Trylonie perd désormais tout contrôle des émeutes et du bain de saing



Francis Underwood a écrit :
Les chiens sont très prévisibles, vous ne trouvez pas ? Sauf que cette fois, ils n'ont pas rogné leur collier ou leur laisse - on a volontairement lâché prise.
Disait Francis Underwood, le nouveau bras droit de la Présidente du Commissariat Commercial lors de l'épluchage des dernières informations à propos de Beja.


*Alors que les émeutes et le chaos faisaient encore rage et laissaient hors de contrôle la situation à Beja, le secrétaire particulier de Salim Ben Sellah était retrouvé coincé dans les locaux du Maire - ayant manqué sa fenêtre de tir et toute possibilité de fuir à présent. Naturellement il signera le traité au nom de Sa Majesté Impériale - mais il faudra sérieusement penser à l'exfiltrer. C'est un trylonien avant tout, et ça ferait un formidable coup de com'.



Le Réseau Secret des Marchands Tryloniens semblait plutôt bien se porter malgré la situation, et pourtant ils se mordaient les doigts. Des convois de plus en plus pris pour cible, la situation devient de plus en plus catastrophique. Il devient de plus en plus probable que les stocks hébergés par les marchands tryloniens se fassent attaquer, et les marchands tuer dans la volée.

Tout était en place, et par dessus tout, tout explosait comme planifié. Même s'il reste encore dans le sac des autorités tryloniennes quelques cartes déjà pour continuer de faire embraser le braséro (c'est plus l'incendie forestier à ce niveau) ou alors même désamorcer la situation. Plus la situation continuera d'aller mal, moins les cartes de désamorçage seront cependant aptes à fonctionner.
Le filet n'attendait plus que d'être arraché par son sauver, mais lequel des deux acteurs en sera le sauveur ? La Listonie, la Trylonie, quelqu'un d'autre ?

Quoi qu'il en soit, la situation actuelle n'est pas prête de s'améliorer surtout si les autorités listoniennes ne changent rien à comment se font les affaires sur place. En réalité, c'est même le marché noir qui s'est invité dans la province, tellement en désordre que plus aucune justice ne règne.



F.U.



Joyau prisonnier, Beja est désormais entre les griffes du féroce Francis Underwood - même si l'Empereur a lâché la laisse, il n'en n'est rien du Commissariat Commercial - en partenariat secret avec la coalition financière. Même si le mandat impérial a un droit de regard sur tout, il s'en fiche que le C.C. poursuive les offensives, en réalité, ça lui plaît.
Il veut les faire payer mais sans se salir les mains - quoi de mieux que de charger une institution indépendante pour le faire à sa place ? En plus de ça, les politiques financières soutiennent haut et fort la reprise des adversités avec la province en multipliant les sanctions.

Amanda a elle même donné son feu vert à F.U. de se défouler sur la province et de venir représenter la poigne des financiers du pays. Pas la vieille poigne tremblante du négociateur impérial - la poigne du diable en personne.


Dans les faits énoncés, peu de choses changent, ne serait-ce que la situation reste calamiteuse et que la personne qui se chargera des prochaines opérations a changé. Pour la province, ça aurait mieux que ça reste Halifax pour la veille des ops. Mais on a trouvé encore pire que lui, Francis, un vrai lucifériste.



En plus de ça, Francis ne s'est pas privé de fournir avec du crédit de la Monnaie Commerciale trylonienne de l'argent à certaines organisations extrémistes de Beja pour soutenir leur combat et leur permettre de se nourrir et de fabriquer quelques armes improvisées (battes cloutées, pelles tranchantes, etc.)
2000
F.U.



La coalition financière à l'assaut de la province de Beja



*Alors que le traité de "bon voisinage et d'entente" n'a toujours pas été signé et manque d'être officialisé à la presse et au Sénat, la coalition financière et son fidèle allié, le Commissariat Commercial, dont celui qui vient lier les deux entités n'est autre aujourd'hui que Frank Underwood, ex-secrétaire particulier d'Halifax Gershwin. L'équipe de F.U. comme on le l'appelle en contraction, s'est amusée à faire une brève caricature au personnage.



Les événements n'étaient pas les mêmes dans la rue, et rien ne semblait arrêter la vague de protestations et de morts dans la province. Tout était presque à sec et les rares banques qui subsistaient s'étaient entourées de mercenaires ou de forces spéciales listoniennes. Mais après tout, les manifestants et révolutionnaires ne sont pas là pour leur argent, in fine, ils peuvent avoir presque tout gratuitement aujourd'hui.

Beaucoup se sont trouvé un travail dans le noir (marché noir, contrebande, vente d'armes, vente d'œuvres d'arts, etc). C'était devenu une maison mafieuse à ciel ouvert - et personne ne faisait rien. Enfin si, naturellement, la main invisible trylonienne venait sans cesse triturer dans la plaie qui ne fait que de s'élargir.

Opérations commerciales décalées par le souffle invaincu de la persistance listonienne, le Commissariat Commercial a mit les bouchées doubles et a commencé à faire délibérément zizaguer les cours de la Monnaie Commerciale Trylonienne. Une importante manne monétaire et financière juste dans les mains du C.C. qui vient profiter de la terre brûlée pour chercher les louis d'or dans les cendres.



Sans réserve, les mercenaires de Militech et les services secrets tryloniens ont fait descendre des dizaines d'individus dans le ciel noir cendré et ce sans risque d'être poursuivi - tout le monde crève à perte de vue ici. Ils tentaient de dérober un nouveau convoi de nourriture, chose faite, ils ne poseront plus aucun problème. C'est ce qu'il se passe quand on ne paye pas et qu'on vient voler les gros riches.

Même si la coalition financière se tait actuellement car elle doit façonner la prochaine Constitution, elle ne retire pas son soutien pour autant. Elle continue même de déverser ses donations dans la caisse spéciale d'intervention pour assurer la tenue des opérations.
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El Grafico

15 juillet 2006 - L’application de TVA majorées sur les produits étrangers et d’une surimposition sur les entreprises étrangères installées en Listonie peut-elle mettre les territoires coloniaux de l’Empire à genoux?


Local d'une entreprise vide.
Particulièrement éloignées de la métropole, les provinces d’outre-mer listoniennes essuient les plâtres d’une politique économique impériale isolationniste.


Taxer les industriels étrangers qui investissent sur le territoire listonien pour protéger la production locale? La question ne s’était jamais posée dans les sphères économiques d’influence mondiale mais il semblerait qu’un haut fonctionnaire impérial à la cour listonienne se la soit posée et fait décréter son usage. Conséquence directe d’une mesure aussi cavalière, les investissements étrangers sur les territoires listoniens sont en chute libre et les industriels étrangers déjà présents, particulièrement les grandes firmes transnationales, seront certainement vouées à plier leurs bagages dans les années à venir, assommées par des taxes fondées sur la discrimination. Alors bien entendu dans la métropole listonienne, pas de panique, les dynamiques économiques et le capital présent sur place permettent à des investisseurs de se positionner rapidement sur les locaux qui viendraient à être désertés. Mais pour ce qui est des territoires d’outre-mer, le capital listonien susceptible d’y être investi dans le rachat d’enseignes et de bâtiments est très vite limité.

Les territoires d’outre-mer éloignés de leur métropole seront toujours plus dépendants des investissements étrangers et des importations étrangères, qu’ils ne seront jamais de leur métropole. Taxer les entreprises étrangères sur son sol, quand on a un état composé à 80% de territoires d’outre-mer, c’est un non-sens économique, puisqu’il prive ces territoires d’outre-mer, de l’attractivité nécessaire pour capter les capitaux et les investisseurs nécessaires au développement de territoires coloniaux.

Autrement constat, les autorités administratives des territoires d’outre-mer perdent toute latitude sur la surveillance des prix pratiqués. Prenons l’illustre exemple de la province de Jadis et de ses quatre milles habitants, ce chiffre est, soyons d’accord, trop peu pour inciter à l’installation des complexes industriels d’importance puisque le débouché commercial qu’il représente est insuffisant. Pourtant, ces populations, bien que composées de quatre milles âmes seulement, ont besoin de véhicules, d’électroménagers et d’autres biens qui ne peuvent être issus que d’un procédé de fabrication industriel. Si ces biens ne peuvent être produits sur place, deux options sont possibles:

  • importer ces biens (véhicules, électroménagers…) issus de l’industrialisation depuis le territoire de métropole => les coûts de transport peuvent être conséquents mais leur impact sur le prix peut être compensé par une baisse de la TVA. Ce qui signifie une perte de rentrée d’argent pour l'État listonien.

  • importer ces biens depuis un territoire étranger de la région d’outre-mer => le coût de transport sera quasi inexistant, mais le prix de vente peut être majoré par les entreprises étrangères, avec des pouvoirs limités pour le gouvernorat listonien qui souhaiterait en faire fluctuer le prix. Cependant, ce dernier appliquant des taxes sur l’importation de certaines marchandises étrangères importées (25% de taxes sur les marchandises alguarenas), il peut sans le vouloir provoquer une inflation sans pareil du coût de la vie dans ses territoires d’outre-mer.

La surtaxation des produits étrangers importés et des entreprises étrangères sur place fait-elle le jeu de la famille impériale, et plus encore, celui de ses sujets?
Pour ce qui est des petites et des moyennes entreprises listoniennes implantées sur les territoires d'outre-mer, la fiscalité pratiquée par les autorités impériales peut accroître leurs coûts de production car leurs fournisseurs étrangers verraient les matières premières entrantes sur le territoire listonien, fortement taxées en raison de leur nationalité. Cuivre, pétrole nécessaire à la production des matières plastiques, la taxation de tous les biens importés auprès d’une liste de pays frontaliers peut provoquer des ruptures d’approvisionnement chez les industriels listoniens. De quoi assimiler la scène avec celle d’un pompier qui tenterait d’asphyxier les flammes grâce à un magnum de rhum.
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El Boletin

3 août 2006 - Taxations listoniennes, la Fédération d’Alguarena joue la surenchère.


Imports et exports sur les territoires listoniens.
Les produits listoniens pourront-ils toujours s’exporter et les entreprises listoniennes pourront-elles toujours s’approvisionner auprès des fournisseurs étrangers? Rien n’est moins sûr pour la sphère économique alguarena, qui prédit un retour de flammes sur les territoires ultramarins listoniens.



Voyant ses biens importés et ses entreprises présentes en Listonie surtaxés, la Fédération d’Alguarena a élevé son niveau de TVA à 40% pour exclusivement pénaliser les importations listoniennes, une mesure discriminante assumée en réplique à la politique commerciale impériale.

Située à 350 km à peine de la Fédération d’Alguarena, la province de Listonia avait de quoi rester suspendue aux déclarations des autorités alguarenas, qui ont officialisé l’entrée en vigueur de nouveaux taux de TVA applicables sur toutes les marchandises listoniennes. un coup dur pour plusieurs provinces listoniennes de Paltoterra, qui ont l’Alguarena pour débouché commercial. “Si l’Empire listonien prétend vouloir limiter l’influence étrangère en surtaxant leurs produits entrants sur le territoire, soit. Mais je pense que le pouvoir d’achat de la première puissance économique mondiale est plus important que ne pourra jamais l’être celui des marchés listoniens. Si l’un des deux défavorise les produits importés de l’autre par une taxation excessive, la perte du marché alguareno sera plus douloureuse aux exports listoniens que l’inverse…” confie sans détour l’économiste Maximiliano Tafalla. “L’Alguarena entretient des hubs commerciaux et se situe à un carrefour mondial du commerce maritime, il peut toujours avoir un choix plus facile pour désigner ses partenaires. Les territoires d’outre-mer listoniens sont eux enclavés, isolés sur des territoires coloniaux et ne peuvent pas trouver l’autonomie alimentaire et industrielle compte tenu d’un nombre d’habitants réduit, d’un outil industriel limité. Quand vous êtes sur un territoire ultramarin de quatre milles habitants, vous avez besoin de voitures, d’avions, d’ingénierie. Mais pour si peu d’habitants, quelles chances avez-vous de voir une industrie aéronautique ou même automobile, s’installer? Aucune. Ces micro territoires outre-marin sont condamnés à l’importation et la guerre commerciale débutée par l’Empire listonien finira de les achever…”

Appliquée avec effet immédiat, la hausse de la TVA sur les produits listoniens importés en Alguarena risque de déséquilibrer les balances commerciales des territoires impériaux à proximité. Alors que dans le même temps, l’Empire Listonien surtaxe volontairement des produits alguarenos importés sur ses territoires dont certaines régions d’outre-mer ont la Fédération d’Alguarena pour unique voisin. Résultat des courses caractérisant la politique étrangère listonienne dans la région : les entreprises listoniennes situées sur les territoires ultramarins impériaux importent des fournitures étrangères à un tarif nettement supérieur tandis que leurs produits, également surtaxés en Alguarena, peinent à percer le marché des exportations. Une condamnation à mort pour l’économie d’outre-mer, que les autorités impériales listoniennes ne semblent toujours pas assumer.

Une augmentation de la TVA serait-elle donc en mesure d’inciter les entreprises listoniennes à produire en Listonie? Rien n’est moins sûr car elles n’auront à terme plus les moyens de s’offrir des fournisseurs étrangers. Et pour continuer de s’approvisionner à tarif raisonnable, elles n’auront peut-être pas d’autres choix que de passer la frontière listonienne pour s’installer en Alguarena, afin de se soustraire définitivement sur la TVA concernant les produits listoniens importés sur l’espace fédéral…
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Logo Office Fédéral de Sécurité et d'Investigations.

NOTE CONFIDENTIELLE DU 5 AOUT 2006: Les directions des douaniers et des gardes côtes alguarenos reçoivent pour consignes de pratiquer du zèle sur les transports maritimes en direction du territoire listonien frontalier.

Vedette alguarena en approche pour interception d’un bâtiment de pêche en provenance de l’enclave listonienne.
Vedette alguarena en approche pour interception d’un bâtiment de pêche en provenance de l’enclave listonienne.


Depuis quelques mois et l’annonce officielle du gouvernement impérial listonien marquant la mise en place d’une taxation renforcée sur les entreprises et biens étrangers en transit sur les territoires listoniens, la Fédération d’Alguarena a défendu ses intérêts par la mise en place de mesures similaires, particulièrement impactantes pour le petit territoire souverain de la Listonie sur le pointe sud du continent aleucien, baignant entre deux détroits alguarenos. Dans le port impérial, il n’était pas impossible que le fret maritime subisse du retard et différentes perturbations, après les consignes internes données aux douaniers et gardes côtes alguarenos, par leur hiérarchie. “Les tensions commerciales que l’Empire listonien a voulu amorcer, se paieront chèrement. En Paltoterra, en Aleucie et partout où nous le jugerons nécessaire : un état qui ne souhaite pas favoriser le commerce avec la Fédération d’Alguarena est un état qui commercera plus…” soufflait un haut fonctionnaire aux organes de contrôle ainsi que de gestion des flux des biens et des personnes.

Quotidiennement, il n’y a pas un service relevant de la douane et des gardes côtes alguarenos qui n’effectue pas des patrouilles maritimes à l’embouchure des détroits. Un quadrillage méticuleux, qui permet l’interception de l’ensemble des flux commerciaux maritimes, projetés au sein du territoire ultramarin listonien. Ces services, baptisés les “services du zèle” par les fonctionnaires relevant de l’administration, sont destinés à considérablement ralentir, voire décourager les transports maritimes vers le territoire impérial.

Réparties sous trois zones d’interception, les patrouilles alguarenos sont composées de vedettes rapides qui, à la poursuite de cargos ou de navires commerciaux, ne laissent aucune chance aux fuyards souhaitant se soustraire à ces contrôles en eaux territoriales souveraines alguarenas. Contrôles approfondis de marchandises, contrôles scrupuleux des employés, déroutement vers les ports alguarenos pour des vérifications supplémentaires, rien n’est épargné aux navires commerciaux en route pour l’enclave listonienne, pourvu que cela pénalise et désorganise la coordination des marchandises entrantes dans le port impérial. Et le problème se veut également identique quand aux exportations émises depuis le territoire listonien, un fiasco commercial qui prouve une nouvelle fois que les territoires d’outre-mer listoniens trinquent à la suite d’une politique étrangère désastreuse de la part du gouvernement impérial installé en métropole eurysienne et très loin de ces considérations économiques, ancrées au sein d’un macro environnement et qui doivent composer avec la première puissance économique mondiale.

Si le phénomène devait transpirer dans la presse internationale, les autorités alguarenas tiendront à rappeler qu’il résulte uniquement des procédures internes applicables sur l’espace maritime alguareno, en vertu de son droit à la souveraineté, pour tout ce qui a trait à la sécurité de son espace, terrestre et maritime. La politique de surtaxation listonienne a tout déclenché et la proximité d’une partie d’entre eux avec la Fédération d’Alguarena, vient inéluctablement faciliter le courroux de cette dernière, face à laquelle l’Empire listonien risque vraisemblablement de manquer “d’armes” pour remporter une guerre économique et commercial, pourtant initiée par la partie impériale…

Carte des voies commerciales alternatives
Cartographie des voies commerciales alternatives (clic gauche pour agrandir).

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El Globo

6 août 2006 - Boycott du marché listonien par les industries de l’armement aumérinoises et alguarenas : la souveraienté de l’Empire eurysien est-elle en péril?


Fin des ventes d'armes et autres équipements militaires vers la Listonie.
L’Empire listonien a annoncé suspendre l’achat d’armement alguareno, bien que celui-ci avait déjà été suspendu par les industriels alguarenos eux-mêmes à la suite de nombreuses modifications et annulations de commandes, parfois déjà produites.

Les rivalités commerciales et l’absence de fournisseurs d’armements pour la Listonie peut inquiéter les populations des territoires d’outre-mer, qui n’ont plus les moyens pour se défendre. Connu dans la presse internationale pour ses tensions accumulées autour de différents acteurs internationaux, tels que le Segren, le Pharois, le Lofoten, la Trylonie, le Jashuria et plus récemment l’Alguarena, la Listonie fait craindre le risque d’un affrontement armé partout où ele se trouve. Un climat anxiogène, jumelé à une chape de plomb nourrit par les incertitudes, qui pourrait facilement miner le moral des populations ultramarines.

Seulement voilà, pour entretenir des rivalités aussi nombreuses il faut cumuler un certain nombre d’atouts dissuasifs, notamment d’ordre militaire. Si l’Empire listonien pouvait jusqu’ici se le permettre grâce à l'exécution de différents contrats d’armement vers la Fédération d’Alguarena ou encore l’Aumérine, les annulations et modifications de commandes successives ont entamé la patience des principaux producteurs mondiaux de l’armement.

Par voie de presse, les principaux fabricants d’armements de la Fédération d’Alguarena et du Reinaume d’Aumérine se sont désolidarisés du marché listonien dédié à la vente des équipements militaires, pourtant porteur d’une part importante de leur chiffre d’affaire derrière l’Empire francisquien. Seulement voilà, la succession des modifications, voire des annulations de commandes, parfois déjà produites, a provoqué des dysfonctionnements dans le calendrier de production de l’outil industriel alguareno. Ainsi, l’entreprise Benca avait suspendu plusieurs commandes du gouvernemt fédéral alguareno, pour produire des commandes listoniennes qui ne trouveront finalement jamais preneurs. Considérant le coût de stockage que représentent ces marchandises et la nécessité de les vendre au rabais pour limiter leur poids financier dans les capacités de stockage des industries de l’armement, il a été convenu à l’avenir de ne plus valider les commandes d’armement listoniennes, considérant leur absence totale de fiabilité.

Et ce renoncement à la commercialisation d’armements vers la Listonie, à la fois pratiqué par l’Aumérine et l’Alguarena, pose de réelles questions sur la capacité militaire de l’Empire listonien. Peut-il encore équiper ses armées d’un armement qualitatif? Peut-il encore soutenir un bras de fer avec des États tels que le Jashuria ou le Lofoten? Pour les spécialistes et politologues alguarenos, la réponse est clairement non, soulignant ostensiblement le fait que toujours selon eux, l’Empire listonien n’a plus les moyens économiques et militaires de ses ambitions, considérant l’éclatement de son territoire et la multiplication des phases de tension avec les principaux acteurs mondiaux.

Si ses moyens militaires limités peuvent suffire à occuper des positions défensives dans les territoires métropolitains, il apparaît comme plus qu’évident que la position des territoires ultramarins listoniens s’en retrouve encore plus fragilisée, par l’incapacité de l’Empire à maintenir une force dissuasive conséquente sur chaque province en dehors de la métropole.

Devant cette position relativement fragile et l’incapacité de certains territoires listoniens à pouvoir commercer paisiblement, il apparaît comme possible, la recherche de nouveaux protecteurs par ces enclaves isolées. Des nouveaux protecteurs qui seraient en capacité d’inclure ces provinces dans un environnement économique et politique stable. Pour les territoires ultramarins listoniens d'Aleucie et de Paltoterra, est-il déraisonnable de penser que leur intégration au sein de l'espace fédérale ne serait pas plus prometteur de réussite que leur maintien au sein de l'Empire listonien? Les DOM-TOM de l'Empire listonien peuvent-ils espérer un avenir économique prometteur et une souveraineté pérenne, si la métropole entreprend une succession de décisions politiques néfastes dont ils sont les premières parties lésées?
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Assasination



Assassinat de Mary Joly




Duchesse du ducat de Tajlahal - Mary Joly, épouse de Alistair Joly, propriétaires du même duché, celui ayant chuté de la prestigieuse famille des Al-Sahir qui a gouverné pendant près de 200 ans cet important morceau de territoire fédéré par l'Empire trylonien - territoire le plus à l'Ouest... et donc le plus proche du voisina listonien [...] a été assassinée lorsqu'elle fut de passage en ville dans la province de Beja - mais elle n'était pas la cible prioritaire. Son mari, qui était la cible prioritaire, en est sorti presque indemne et a fuit le territoire avec sa garde rapprochée et quelques agents secrets tryloniens qui sont venus nettoyer le trajet de sortie.


Le gouvernement trylonien et l'ambassadeur trylonien en Listonie n'ont pas encore réagit - mais lors de la séance sénatoriale du jour, l'ambiance était remplie de rage. La coalition financière fait pression sur le gouvernement pour intervenir immédiatement - dont la prestigieuse famille du duché de Tajlahal s'en voit imminemment affaiblie et ciblée par des terroristes listoniens.

Cependant, l'Empereur en personne s'est chargé personnellement de reporter le cas à la Cour de Justice qui lie les deux pays et exige une enquête immédiate et impartiale.



M.M. II




Pour la première fois depuis son couronnement et son accession au pouvoir, l'Empereur en personne s'est présenté à la télévision pour retranscrire son message.

Mansa Musa II a écrit :
Nous avons été plus que déçus de la tenue, de l'informalité et de la négligence de la Listonie sur ses voisins et relations.

Nos relations avaient du potentiel, et nous nous estimons aujourd'hui lésés par les avancées effectuées. Nous allons réfléchir à nous retirer du traité qui nous lie si la situation ne s'améliore pas. Et si cette étape venait à être franchie, de véritables abominations pourraient voir le jour sur le terrain...


Une fois de plus, la Listonie laisse faire ses citoyens, mourir de faim, laisser vagabonder la criminalité dans les rues - et voilà qu'aujourd'hui, bien plus qu'une citoyenne trylonienne, membre des plus hautes sphères de notre aristocratie - a été assassinée sans que justice soit faite par la Listonie. C'est la première et dernière fois que des étrangers s'en prennent à notre communauté, la prochaine fois pourrait voir émerger d'effroyables conséquences.




Etant donné la réaction impériale, celle du gouvernement ne devrait plus tarder et afficher le plan en cours pour ce qui est à venir de la diplomatie entre les deux pays.

Il ne serait toutefois pas impossible que la coalition financière frappe tellement fort que la cadence soit nettement plus forte pour réagir. Les monarchistes faisant partie de cette même coalition, des répercussions imminentes sont à noter.



L'option militaire reste pour le moment exclue - la diplomatie sera toujours l'arme la plus forte de la Trylonie - mais face à des dévergondés repoussants comme les listoniens, il pourrait être très compliqué de se faire comprendre. Et le matelas qui empêche ceux qui appartiennent au territoire de Beja pourrait bien se trouer. Car en effet, la Trylonie a encore plus d'un tour dans son sac... et les citoyens pourraient sévèrement en pâtir.
Tout comme la concurrence actuelle qui a déjà plié genoux et bagages dans la province, encerclés par les marchands tryloniens qui continuent de vendre à prix faibles ou très forts grâce à la monnaie commerciale trylonienne, et qui font partie des seuls à être approvisionnés en temps et en heure.

La majeure partie des marchands et grandes surfaces listoniennes reçoivent souvent des denrées déjà périmées et ne contribuent certainement pas à améliorer la situation...
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Le rouage commercial trylonien à Beja



Journal de bord de la Compagnie Commerciale trylonienne




Ludivine griffonnait des mots et des nombres incompréhensibles sur le grand livre journal comptable de la partie Ouest du réseau de la Compagnie Commerciale trylonienne - nouvelle structure qui est venue remplacer la League Commerciale trylonienne. Le nom étant également jugé trop "réducteur et enfantin" des ambitions générales et spécifiques du grand réseau marchand trylonien.
Sur ce même livret, elle annotait sur des pages spéciales sur lesquelles chevauchait un sceau spécial de l'Empereur - Ludivine est espionne pour le compte de Sa Majesté et n'appartient pas aux services secrets usuels. Elle fait partie de la brigade d'espionnage privée de Sa Majesté - service d'espionnage international de second ordre spécialisé dans la déstabilisation commerciale et la sécurité des marchands tryloniens hors territoire national.

Non, elle ne portait pas de pistolet, l'attaque frontale ou la défense armée ne faisant pas partie de sa brigade - pour autant elle reste tout de même bien surveillée par la brigade armée des services secrets tryloniens de premier ordre. Le rôle spécifique de Ludivine étant de rendre compte directement à Sa Majesté et en personne de tout ce qu'elle voit. Elle a même le devoir de dénoncer les réfractaires, les potentiels infiltrés, et ceux qui font mal leur travail.


Contrairement à ce qui se dit dans les journaux, les journées sans en réalité plutôt calme depuis un moment. Enfin, depuis qu'une bonne partie des brigands sont morts et que les services publics policiers ont lâché les armes - donc techniquement la criminalité n'existe plus ici. Il faut survivre.
Certes c'est toujours compliqué de faire savoir à ses clients criminels en devenir qu'il faut continuer de payer toujours plus cher pour s'acheter une baguette de pain fraiche - mais l'approvisionnement n'est pas gratuit. Surtout ces temps-ci.

Le consortium Trylon'Foody a récemment dévoilé ses rapports d'investissements secondaires, entre les primaires et les tertiaires classés par ordre de priorité - et ils démontrent très clairement que d'importantes productions sont toujours acheminées vers Beja.
Territoire calciné, concurrence en berne, approvisionnements général éclaté, la province de Beja dirigée par sa célèbre mairie incompétente, le consortium s'en met plein les poches et notamment grâce au Commissariat du Commerce et sa Monnaie Commerciale.




Le mystérieux dépôt de bilan du consortium Trylon'Foody



Comme le consigne Ludivine dans chacun de ses écrits secrets, ainsi que sa brigade qui font également beaucoup de bouche à oreille sur la question, le rapport du dernier bilan de Trylon'Foody fait état de plusieurs centaines de millions de livres tryloniennes.
Pourtant, ce trésor n'a été mentionné à aucun moment lors de la dernière assemblée générale des actionnaires.

De ce fait établi, à quoi joue Trylon'Foody, et pourquoi aucun actionnaire n'a osé lever sa voix contre un argent qui s'est volatilisé à près d'un milliard de livres ?
Tous les actionnaires font en réalité parti de la coalition financière - et c'est également inscrit dans le règlement intérieur, assermenté d'un très gros ticket d'entrée, et dont l'affiliation spéciale dans la coalition est obligatoire. En d'autres termes, c'est la propriété de l'oligarchie trylonienne et comme le consortium bénéficie du voile d'ombre du Commissariat trylonien, personne n'y voit rien. Seul le Commissariat, les comptables corrompus et Sa Majesté peuvent visualiser l'étendu des investissements et le trou béant des réserves imputé depuis peu.

Et pour ne pas éveiller les soupçons des soi-disant journalistes investigateurs dévergondés par l'oligarchie trylonienne, plusieurs comptes offshore et société écran ont été mobilisées pour participer au financement de ce large projet.
In fine, il aura suffit de la bénédiction impériale pour que tout se mette en marche légalement. Dans les faits, tous les actionnaires ont donné leur approbation, donc rien ne fait mauvaise fortune.
Mais les rapports publics ont eux été modifiés - ce qui est illégal naturellement, mais Sa Majesté est la trinité des trois pouvoirs - si Sa Majesté approuve, alors c'est légal. Pas pour tout le monde ceci dit.




H.G.


Halifax Gershwin de nouveau en selle



Figure emblématique de l'oligarchie trylonienne, Halifax Gershwin maintenant aux commandes de la coalition financière pour le compte du Commissariat Commercial se présente comme un homme bon et profondément érudit. Jusque-là, il s'était abstenu de toute opposition frontale avec la Listonie, mais le vent a changé de cap. Appuyé par son parti qui attendait depuis le temps son intervention, l'unanimité conformiste est enfin arrivée.

Ce dernier a bien l'intention de délaisser son parapluie qu'il donnait pour la Listonie et qui prenait des coups de son propre parti en faisant exprès de faire poursuivre la situation pour laisser couler les caisses de la province et alimenter les richesses des marchands tryloniens.
L'heure est désormais venue pour les vraies actions et une série est déjà en cours de réflexion pour frapper en plein cœur la province. Les listoniens ont eu tord de croire sans réserve ce que le négociateur impérial proposait - au lieu de ça la coalition financière s'active pour être le fer de lance du gouvernement sans se salir les mains. L'objectif reste le même - la Listonie a osé mettre au défi la Trylonie d'une guerre commerciale à ses portes, ils pourront agoniser la Trylonie n'arrêtera pas d'attaquer commercialement.


Pour l'occasion d'un dîner avec qui il l'appelle la "sorcière autoritaire" - ou juste son ex-patronne, présidente du Commissariat Commercial, il a pu mettre en commun une série de missions qui ont déjà été envoyées pour l'heure aux services de planification des opérations tactiques de Sa Majesté.
Lesquelles ont été acceptées sans réserve:

Message secret
Information secrète réservée aux personnes autorisées
3631
El Vigilante

18 octobre 2006 - L'Empire listonien rompt avec le souverainsime et brade plusieurs centaines de km² contre un porte-hélicoptères.


Les territoiresu ltramrins listoniens, bientôt bradés?
La listonie a acté la rétrocession d’une partie de chaque territoire d’outre-mer à une puissance étrangère, des nationalistes listoniens s’insurgent contre ce qu’ils considèrent être la marchandisation de l’identité listonienne, largement entamée par le dossier d’Albigark.


Au plus fort de l'histoire impériale sous sa version contemporaine, nombreux étaient les dirigeants et les hommes d'État qui prônaient l'irréductibilité de la souveraineté de l’Empire listonien. Tout aussi nombreux seraient aujourd’hui ces hommes politiques stupéfaits par la succession de retrocessions territoriales faite à des puissances étrangères. Il est loin le temps où l’Empire Listonien voulait rétablir sa sphère d’influence sur des anciennes colonies nazumanes, aujourd’hui entrées sous le giron des intérêts jashuriens et même Limésiens. Alors que des nations d’Eurysie Nord se disputent leur souveraineté autour du détroit “pharois”, vulgairement surnommé ainsi après l’accaparement de ce dernier par les autorités pharoises qui le longe, d’autres nations eurysiennes font maintenant et temporairement l’impasse sur leur souveraineté territoriale, l’Empire listonien en tête.

Depuis le cas d’Albigark où la Listonie avait rétrocédé une de ses possessions (et tout ce qui s’y trouve) à l’état pharois nouvellement acquéreur, de nombreux politologues et économistes s’étaient écharpés autour de la portée politique d’une telle action et à qui celle-ci profiterait davantage. La réponse à cette question n’était pas encore établie que l’Empire listonien persistait, signait et contresignait, avec cette fois-ci la cession à titre temporaire d’un territoire listonien au sein de chaque région d’outre-mer. Des cessions inacceptables jugeaient certains et qui ne répondent à aucune légitimité de la part du nouvel acquéreur.

“On a distribué aveuglément des territoires listoniens, au sein de chaque province d’outre-mer, sans qu’il ne soit fait état d’une volonté populaire allant dans ce sens. Un protectorat qui ne dit pas son nom et qui vient ternir encore un peu plus, le prestige passé d’un ancien Empire qui se targuait de tutoyer les sommets…” explique la politologue encolanaltèque Elisenda Mancebo. “Il ne faut pas oublier que certains territoires d’outre-mer listoniens, c’est quatre milles habitants au bas mot. Si vous autorisez l’implantation des intérêts étrangers sur place, vous pouvez modifier le rapport de force économique entre ce qui apparaîtrait comme de l’artisanat listonien et de l’autre, des sociétés d’imports et exports pharoises. Au-delà de la dimension politique, il y a aussi clairement un pan économique que mes confrères spécialistes sur le sujet tendent à pointer du doigt. On ne peut pas rétrocéder deux km² de ses possessions partout où l’on a un territoire, sans s’interroger sur ce qui y sera implanté.”

De l’avis général des experts présents au sein des sphères économiques alguarenas, le projet de cession d’une partie des possessions ultramarines listoniennes est un nouveau coup de canife aux intérêts et aux conditions de vie des ultramarins, déjà fortement impactés par la politique étrangère listonienne, lorsqu’elle baigne dans les rivalités commerciales précédemment débutées avec le Lofoten, la Trylonie, le Jashuria et l’Alguarena elle-même. Ainsi, il apparaît de façon plus qu’évidente que l’Empire listonien est fréquemment exposé à des difficultés dont il continue d’apporter les mauvaises solutions, si bien que la prospérité des provinces coloniales listoniennes peut légitimement interroger, par la mutation qui leur est imposée, au gré des politiques étrangères hasardeuses où tout le monde au palais impérial, semble naviguer à vue… “La métropole décide, l’outre-mer décède…” laissait-on apparaître sans paillettes ni détours sur les slogans des partisans nationalistes listoniens.
3703
Reporter Daily

19 octobre 2006 - Les rétrocessions listoniennes aux puissances étrangères, une déconstruction de la souveraineté de trop pour les territoires impériaux ultramarins?

"Fournis terrains contre porte-hélicoptères !"
La cession de parcelles de territoires d’outre-mer à des puissances étrangères vient bouleverser les économies des petites communautés listoniennes et affaiblir localement l’autorité des administrations impériales qui subissent ces aménagements pour… la location d’un porte-hélicoptères.

“Marchez dix pas de plus jusque là-bas et il vous faudra un passeport” s’amuse Marquinhos Mendes, un sexagénaire qui n’a jamais connu la métropole listonienne de toute sa vie. “On a jamais été aussi éloignés et proches à la fois du territoire pharois… C’est le cadastre du village qui va en prendre en coup”. Bien que ce fut annoncé avec une certaine légèreté, il faut reconnaître que la cession de parcelles territoriales dans chaque province ultramarine n’est pas sans conséquence dans l’aménagement du territoire. Si le territoire change de souveraineté, il lui faut une administration et une institution qui lui est propre, quid des personnels en charge de l’entretien des espaces publics tels que la voirie? La voirie doit-elle demeurer entretenue par les collectivités listoniennes ou une nouvelle administration pharoise qui devra sous-traiter ou détacher des effectifs spécialisés dans l’aménagement urbain? Un casse-tête pour les maires listoniens des communes impactées, après une nouvelle déclaration faite sur le pouce pour les autorités impériales listoniennes de métropole.

Les territoires ultramarins listoniens ne sont liés à l’Empire listonien que par l’Histoire et la langue, ces points laissés de côté, les territoires ultramarins listoniens sont dépendants des économies développées par les puissances étrangères de leur région. L’essentiel de leurs imports et exports se lie à la présence à ces états, il est donc particulièrement mal venu pour la métropole, de distribuer avec un manque de tact évident, les possessions de ces territoires, d’y introduire de la concurrence par la cession de superficie, etc…

Par ailleurs, bien que la pratique ferait grincer des dents pour tout état étranger identifié comme bénéficiaire d’une telle offrande gouvernementale, prise sans concertation avec les populations locales, plus grande encore est la frustration quand ce bénéficiaire est expressément identifié en la personne du Pharois Syndikaali. “La Listonie a toujours eu des relations ambiguës avec le Pharois Syndikaali, savoir les deux pays aujourd’hui définitivement liés par le partage de tout territoire ultramarin listonien interroge pas mal de monde au sein des populations locales d’outre-mer..” expose le politologue Tiago Dalreira, “ne sommes-nous pas allés trop loin? si nous devions un jour opérer un rétropédalage et nous opposer à ces anarchistes et ces libertariens qui essuieraient volontiers leur cul sale avec le drapeau des armoiries de la dynastie impériale, au nom d’une énième liberté et revendication…”

Avant ça, c’est surtout la concurrence économique engendrée par ces nouveaux arrivants qui inquiéterait les populations locales. “Un territoire ultramarin de dix milles habitants, qui tire profit du transit de nombreux navires internationaux et du flux de passagers, va voir de façon systématique, une implantation pharoise le long de la côte. Sauf que si l’on compare la prospérité économique, le niveau d’industrialisation du Pharois Syndikaali et celui de la Listonie, il y a très fort à parier que ces parcelles de souveraineté pharoises attirent davantage les flux des biens et des personnes que ne sauraient le faire les territoires listoniens d’outre-mer…”

En dépit des bénéfices directs engrangés par la métropole, qui a conclu la transaction et a acté l’implantation pharoise dans tous les territoires listoniens hors de l’Eurysie, de nombreux économistes et politologues demeurent sceptiques quant au bénéfice à moyen et long terme, d’une telle transaction, imposée de façon unilatérale aux riverains, et occultant toute considération pour les dynamiques socio-économiques déjà en place.
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Le chemin noir fait son chemin

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Quelle forme pour les protectorats pharois en Listonie ?

Il s’agit très certainement de la plus grande zone d’ombre du contrat signé entre l’Empire Listonien et le Pharois Syndikaali : sobrement résumé par « à la discrétion de », les infrastructures, installations et investissements dont feront l’objet ces deux petits kilomètres carrés de territoire – à peine la taille d’un pâté de maison – sont encore inconnus.
Un mois s’est écoulé depuis la signature du décret et les territoires ultra-marins de Listonie n’ont pour l’heure reçus la visite que d’une poignée d’administrateurs, architectes et géographes pharo-listoniens venus effectuer des relevés et tracer – virtuellement – les frontières des protectorats. Une présence étrangère très discrète donc, mais amenée à se concrétiser dans les prochains jours puisque le gouvernement pharois vient officiellement d’autoriser la seconde étape du projet « chemin noir ».

Chargé de superviser en personne sa mise en place, le Capitaine Ilmarinen, directeur des services de la C.A.R.P.E. a distribué ses instructions, officielles et officieuses. Les ordres sont clairs : le chemin noir ne doit pas être invasif. Dans l’idéal, il devra même se faire oublier sinon des locaux, au moins des Etats voisins. Dans son dernier rapport, le directeur des services secrets assume :

« Nous n’avons aucune prétention à établir un réseau commercial à travers le monde, réseau que nous ne pourrions de toute façon pas rentabiliser en cinq ans. La manne économique pharoise à l’international repose déjà sur ses diasporas et son contrôle de la région d’Eurysie Septentrionale, il serait absurde de chercher à concurrencer des empires économiques aux implantations locales déjà établies, et ce parfois depuis des siècles. Dans cette course, nous sommes un géant aux pieds d’argile. »

A quoi servira donc ce chemin noir, si ce n’est un réseau de comptoirs commerciaux pour la marine marchande ? Officiellement, le Syndikaali reste vague, le Capitaine Ministre Nooa, chef de la culture et des arts, s’est fendu d’un communiqué « à destination de nos nouveaux voisins » ainsi que « des communautés listoniennes ultra-marines que nous nous faisons une joie de rencontrer ». Celui-ci, marqué par les bons sentiments, n’en reste pas moins rempli d’ambiguïtés :

« La Geste pharoise fut toujours faite d'aventures et d'explorations, d'aller à la rencontre des mers et de leurs habitants. Toute notre énergie, tout notre travail, nous le dédions à repousser les frontières gelées de notre océan lointain, à nous ouvrir sur l’inconnu, l’exotique, sur l’autre et ses richesses. Ces comptoirs qui concrétisent notre présence à travers le monde doivent être vus comme autant d’ambassades, autant de pavillons de la culture du Syndikaali, autant de portes ouvertes, de fenêtres crevant le brouillard, dissipant la brume anthropologique qui par éloignement et par bêtise rend les hommes étrangers à eux-mêmes, car étrangers à leurs frères. »

Un discours aux airs de déclaration d’intentions, en somme et dont les annonces concrètes énoncées à la fin peinent à équilibrer le lyrisme des premiers paragraphes.

« Plutôt que de comptoirs, parlons de havres. Ces enclaves pharoises se veulent un refuge, un lieu de paix pour le travailleur de la mer. Le Syndikaali ne produit guère, son industrie s’est depuis longtemps spécialisée autour de la pêche, de la construction et de la réparation des navires, et des services offerts à ceux qui les conduisent. Ces territoires, modestes par leurs tailles, viennent non pas en concurrence mais en complément de ce qui se trouve déjà sur place. Le Syndikaali a tout à offrir et rien à prendre, s’il se trouve un seul laissé pour compte dans ce partenariat, qu’il m’écrive donc, j’irai personnellement à sa rencontre écouter ses doléances et ne sortirai qu’une fois la solution trouvée ! »

Bravade caractéristique du Capitaine Nooa, élu du Parti Pirate et dont la formation politique a personnellement poussé et voté à l’unanimité le projet Chemin Noir porté à l’origine par le Capitaine Mainio. L’alliance libérale-libertaire qui a réussi à faire passer cette décision aux deux assemblées grâce à l’union de leurs voix.

Dans la pratique, les déclarations du Capitaine Nooa se sont traduite par l’ouverture de marchés publiques dans ces régions afin d’y installer « des structures industriels de chantiers navals adaptés aux besoins des locaux » sous-entendu à la densité de population de chaque colonie, ainsi que la délivrance de permis de construire pour le secteur des services : bars, commerces de bouche, lieux de détente. Les territoires les plus peuplés pourront pour certains bénéficiers d’investissements plus ambitieux tels des casinos ou des maisons de passe.
Une façade qui – si elle peut choquer la morale – a été pensée afin de ne pas capter les forces vives économiques régionales mais d’offrir un hub apolitique et d’une grande permissivité pour les marins et voyageurs en transit dans ces eaux, loin des conflits et des lois restrictives que peuvent imposer les puissances voisines, bien souvent beaucoup plus conservatrices.

Le projet du chemin noir ne s’arrête toutefois pas à cela. Si bien sûr par son existence même il offre désormais à la piraterie pharoise une multitude de lieux de repli et de ravitaillement dans le monde – là où elle devait jusqu’alors compter sur des formes de proto-marchés noirs et sur la discrétion des mafias locales, discrétion parfois monnayée à prix d’or, le Capitaine Ilmarinen et la C.A.R.P.E. vont plus loin.
Dans les chantiers navals d’Helmi, la cité industrielle, les vastes dispositifs d’écoute sont en phase d’être finalisés. Mobilisés pour leur transport, les trois navires cargos militaires du Syndikaali attendent à quai. L’opération Lokero « tentacules » est une manœuvre autant risquée qu’ambitieuse, visant à cribler le monde d’antennes relais. Le Syndikaali depuis des années s’est fait une spécialité dans l’espionnage des communications et entend désormais donner à son réseau d’antennes une ampleur jusque là inégalée. Dissimulées à l’intérieur de bâtiments administratifs, dont les toits pourront s’ouvrir selon les besoins, elles seront la première pierre d’une surveillance mondiale généralisée.

Pour l’heure bien sûr, il ne s’agit là que de prototypes, voués à évoluer. Les antennes radars d’ailleurs ne sont même pas encore terminées mais le Capitaine Ilmarinen a exprimé son désir et son bon espoir de les voir déployées d’ici la fin du mois de décembre 2006.

Encore balbutiant et fébrile, le projet chemin noir est néanmoins appelé à prendre rapidement forme dans les prochains temps. Conscient de l’hostilité avérée de certains Listoniens à cet accord, hostilité ayant pris un tour tragique lors de la destruction et l’assassinat de l’ambassadrice du Syndikaali à Listonia, le ministre de la Défense territoriale, le citoyen Sakari, a consenti à déployer sur place une force armée proportionnée à la population locale de chaque enclave. Pour l’heure, ces effectifs vont d’une simple vingtaine de marins à une grosse centaines de soldats armés.
Le ministère de la Défense territoriale, après concertation avec le Capitaine Ministre Mainio, ont choisi une politique d’invisibilisation des troupes censée favoriser une désescalade. Comptant jouer sur l’absence d’uniformes militaires officiels de l’armée pharoise et la structure hiérarchique des bataillons organisés autour de bâtiments de guerre relativement autonomes les uns des autres, Sakari et Mainio espèrent que les soldats sauront se fondre dans le flux d’entrepreneurs et de marins pharois qui ne manqueront pas d’arriver dans les prochaines semaines. Sans cacher leur présence aux autorités listoniennes, ce sont bien les locaux qu’il s’agit de ne pas effrayer. Les soldats ont d’ailleurs eut des consignes très strictes de la part de leurs officiers, les chargeant de limiter tout débordements ou excentricités.

Un numéro d’équilibriste, en quelque sorte, que s’apprête à jouer le Syndikaali. Manœuvre qui pourrait bien lui coûter cher en cas de faux pas mais également rapporter gros à moyen termes, donnant à l’influence pharoise une portée désormais mondiale.
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La Voz Del Popolo

26 octobre 2006 - Perte de souveraineté sur les territoires ultramarins, les populations locales doivent-elles jouer le jeu à fond et réfléchir à de nouvelles perspectives?


Drapeau impériale listonien, un symbôle en perdition au sein des territoires ultramarins?
La métropole listonienne impose la cession de territoires ultramarins aux autorités pharoises, une commercialisation honteuse qui fait de la décolonisation un objet de monétisation et d’instrumentalisation politique fréquent, après le cas d’Albigark.


Alors que les autorités impériales annoncent une sortie de crise, après l’état quasi-insurrectionnel qui a frappé la métropole et la capitale impériale, des listoniens sont aujourd’hui tentés de peser le pour et le contre d’une cession de territoires dans l’ensemble des provinces listoniennes d’outre-mer et au profit du Pharois Syndikaali. Jusqu’ici très retiré des affaires au Nazum et en Paltoterra, le récent traité de fraternité entre l’Empire listonien et la pieuvre pharoise vient redistribuer les intérêts de ce dernier dans les régions du monde.

Synonyme de liberté ou d’anarchie, généralement porteuse dans son sillage d’une piraterie décomplexée, l’arrivée de ces culs pâles aux moeurs légères dans chaque fuseau horaire du globe n’a pas convaincu tout le monde, à commencer par les zones portuaires et commerciales listoniennes enclavées elles-mêmes, qui se voient court-circuitées par cette présence imposée, indésirable.

En effet, en octroyant une parcelle de territoire aux pharois dans chaque province ultramarine, l’Empire listonien offre aux pharois la possibilité de s’affranchir des règles commerciales en vigueur sur ses territoires, tout en constituant un concurrent notable dans la captation des flux commerciaux et économiques étrangers. “Les navires commerciaux, vont préférer transiter auprès des zones portuaires pharoises que listoniennes, car le fret international peut bénéficier d’une certaine protection, d’une meilleure assistance, de meilleures opportunités économiques auprès de la deuxième puissance économique mondiale…” nous raconte l’économiste listonienne Sabina Leitão. “Vous n’ouvrez pas la porte à un lion pour venir chasser vos souris. Au regard des avantages concédés au gouvernement pharois, du rapport de force économique et d’une location de porte-hélicoptères, on comprend un peu que c’est ce qui a été fait…”

Du côté des régions limitrophes aux territoires ultramarins listoniens, le constat est relativement identique, on y comprend mal comment un gouvernement souverain pourrait, avec une telle légèreté, redessiner la carte politique mondiale au gré de cessions territoriales qui ne répondent à aucun intérêt, culturel, historique ou simplement d’ordre socio économique comme l’avait précédemment démontré l’experte. L’enjeu d’une telle cession territoriale, repose sur la nécessité de fournir des intérêts aux Pharois afin qu’ils participent à la protection des territoires ultramarins, ainsi que le besoin des autorités listoniennes, à louer un porte-hélicoptères. Devons-nous en déduire que l’Empire listonien est aujourd’hui incapable de subvenir à la défense des territoires ultramarins qui l’ont fait vivre et prospérer pendant plusieurs centaines d’années? Les territoires ultramarins de l’Empire listonien doivent-ils prendre acte du repli des institutions impériales et officialiser leur imbrication au sein des intérêts étrangers?

Certains le pensent, à l’image de Raymundo Bandeira, un professeur d’économie listonien vivant dans les DOM-TOM impériaux, convaincu que l’avenir des territoires ultramarins listoniens n’est plus avec l’Empire mais les états régionaux, pour lesquels des dynamiques économiques se sont mises en place depuis plusieurs décennies. “Le lien avec la métropole était déjà effilé, mais avec les guerres commerciales avec le Lofoten, l’Alguarena, le Segren, le Jashuria ainsi que la cession de territoires qu’elle nous impose, la métropole n’a plus de légitimité dans des territoires ultramarins qui survivent grâce à la proximité des nations dont l’Empire listonien a voulu se faire l’ennemi…”
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