Le général d’armée Caïtano Lossada est, sans prétention, clairement le numéro Un de la force armée fédérale. Connu pour sa réussite dans la conduite des opérations militaires au Varanya, face à l’Empire mais aussi face aux alliés des impériaux, rassemblés sous une coalition militaire comprenant la Fédération d’Albel et la Principauté de Cémétie, il passe pour un figure qui fait fi de l’adversité et porte derrière sa limite, la détermination des soldats engagés sur les théâtres extérieurs. Reconduit sur la supervision des opérations militaires qui ont ébranlé les réseaux pirates embryonnaires en cours d’installation au Yuhanaca, le Général d’armées Caïtano Lossada a su mener de front les opérations militaires et les contre mesures nécessaires à la mise en échec des actes de piraterie le long de la côte orientale paltoterrane tout en pourfendant sur une même lancée, les groupuscules indépendantistes téléguidés par des lobbys étrangers et qui escomptaient par l’intermédiaire de ces soudards pharois, durcir leurs capacités de nuisance au sein de la Confédération Impériale du Yuhanaca.
Mais si le règlement de la situation de crise au Yuhanaca est un franc succès, qui traduit l’échec de la piraterie internationale, le général Caïtano Lossada nous expliquait récemment que la sécurité internationale, notamment en matière de lutte contre la piraterie, ne peut plus souffrir d’une approche unique. “La sécurité internationale, telle qu’envisagée par des états légitimes, souverains et libéraux, doit se traduire par une approche individualisée, qui vient tenir compte des spécificités globales, c’est-à-dire les éléments de contexte mondiaux qui favorisent la piraterie, mais surtout des spécificités locales, c’est-à-dire les éléments de contexte régionaux, qui sont favorables au développement d’un réseau de piraterie sur site…”
Attaquer de front la piraterie, considérant l’immensité des surfaces maritimes et côtières, ainsi qu’en comparaison la limite matérielle des flottes dédiées à la défense côtière et la protection des usagers de la mer, est une démarche qui trouve très rapidement des contraintes voire des limites infranchissables. Pour les autorités alguarenas, inscrire l’action militaire au sein d’opérations de communication et d’accompagnement au développement économique des régions impactés est donc une action plus probante, plus efficiente, s’il fallait tenir compte des moyens opérationnels limités pour ce faire.
Avoir une approche de la lutte contre la piraterie de façon intégrée, c’est-à-dire alignée sur les enjeux locaux et sous une dimension pluridisciplinaire, devient une nécessité que même le chef d’état-major alguareno, ne saurait contredire. “La stabilisation des territoires sous l’emprise d’actions de piraterie ne revêt plus qu’une dimension militaire, sécuritaire, il importe aujourd’hui de stabiliser sur le plan économique, les régions impactées par la présence de la piraterie internationale, de sorte à limiter le remplacement des équipages de navires pirates lorsque ces derniers sont neutralisés par nos forces et plus encore limiter le soutien logistique ainsi qu’opérationnel, susceptible d’être fourni par les populations locales. Un soutien identifiable par la mise à disposition de cachettes le long des côtes, sur terrains privés, l’accès à des réseaux de receleurs, des moyens matériels et humains qui viendraient malheureusement garantir le maintien en conditions opérationnelles des embarcations utilisées par les factions pirates tournées vers le crime à l’international.”
Alimentées par des groupes de travail pluridisciplinaires, mêlant actions militaires et opérations d’aides à l’élévation de l’Indice de Développement Humain, les actions de lutte contre la piraterie prennent une tournure jusqu’ici inédites, portées par des hommes et des femmes de renom qui ont entamé des dynamiques puissantes, pour entretenir un vent contraire puissant face à ce phénomène endémique qui traverse les âges.
Si la réputation du Général d’armée Caïtano Lossada peut légitimement faire naître un début de mal-être auprès des communautés pirates devant se heurter à lui, il convient de rappeler que ce sont surtout les moyens militaires déployables par la Fédération d’Alguarena qui ont de quoi faire pâlir d’effroi ces groupes de pillards des mers. Le plus notable de ces moyens reste encore celui apparu après la sortie des chantiers navals alguarenos, du porte-avions “El Triunfante”, un mastodonte qui porte avec lui, une vingtaine d’aéronefs de combat et une dizaine d'hélicoptères, projetables en tout lieu et tout endroit à travers le monde. Par sa seule intervention, mais bien qu'il demeure sous l'escorte constante de bâtiments de surface et sous-marins, le PA “El Triunfante” est un aéroport mobile, chargé de déployer les aéronefs et hélicoptères nécessaires à la localisation, la neutralisation et la capture des bâtiments de surface pirates. Cette dotation, mêlée à la détermination d’hommes et de femmes du même tempérament de Caïtano Lossada, est susceptible de faire germer un lourd sentiment d’insécurité, pour toutes les parties prenantes de la piraterie internationale qui identifiera la Fédération d’Alguarena comme une faction hostile et opposable…