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Activités étrangères au Pharois Syndikaali - Page 4

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Renegado est une chaîne d'information en ligne, connue pour ses retranscriptions dans les principales langues paltoterranes

3 avril 2008 - Le général d’armée Caïtano Lossada, une figure notable dans la coordination des moyens de lutte contre la piraterie internationale.


Portrait du Général d'armée Caïtano Lossada.
Fort de son expérience et de réussites en théâtre opérationnel, le Général d’armée Caïtano Lossada se forge une réputation grandissante auprès des communautés de pirates internationaux.

Le général d’armée Caïtano Lossada est, sans prétention, clairement le numéro Un de la force armée fédérale. Connu pour sa réussite dans la conduite des opérations militaires au Varanya, face à l’Empire mais aussi face aux alliés des impériaux, rassemblés sous une coalition militaire comprenant la Fédération d’Albel et la Principauté de Cémétie, il passe pour un figure qui fait fi de l’adversité et porte derrière sa limite, la détermination des soldats engagés sur les théâtres extérieurs. Reconduit sur la supervision des opérations militaires qui ont ébranlé les réseaux pirates embryonnaires en cours d’installation au Yuhanaca, le Général d’armées Caïtano Lossada a su mener de front les opérations militaires et les contre mesures nécessaires à la mise en échec des actes de piraterie le long de la côte orientale paltoterrane tout en pourfendant sur une même lancée, les groupuscules indépendantistes téléguidés par des lobbys étrangers et qui escomptaient par l’intermédiaire de ces soudards pharois, durcir leurs capacités de nuisance au sein de la Confédération Impériale du Yuhanaca.

Mais si le règlement de la situation de crise au Yuhanaca est un franc succès, qui traduit l’échec de la piraterie internationale, le général Caïtano Lossada nous expliquait récemment que la sécurité internationale, notamment en matière de lutte contre la piraterie, ne peut plus souffrir d’une approche unique. “La sécurité internationale, telle qu’envisagée par des états légitimes, souverains et libéraux, doit se traduire par une approche individualisée, qui vient tenir compte des spécificités globales, c’est-à-dire les éléments de contexte mondiaux qui favorisent la piraterie, mais surtout des spécificités locales, c’est-à-dire les éléments de contexte régionaux, qui sont favorables au développement d’un réseau de piraterie sur site…”
Attaquer de front la piraterie, considérant l’immensité des surfaces maritimes et côtières, ainsi qu’en comparaison la limite matérielle des flottes dédiées à la défense côtière et la protection des usagers de la mer, est une démarche qui trouve très rapidement des contraintes voire des limites infranchissables. Pour les autorités alguarenas, inscrire l’action militaire au sein d’opérations de communication et d’accompagnement au développement économique des régions impactés est donc une action plus probante, plus efficiente, s’il fallait tenir compte des moyens opérationnels limités pour ce faire.

Avoir une approche de la lutte contre la piraterie de façon intégrée, c’est-à-dire alignée sur les enjeux locaux et sous une dimension pluridisciplinaire, devient une nécessité que même le chef d’état-major alguareno, ne saurait contredire. “La stabilisation des territoires sous l’emprise d’actions de piraterie ne revêt plus qu’une dimension militaire, sécuritaire, il importe aujourd’hui de stabiliser sur le plan économique, les régions impactées par la présence de la piraterie internationale, de sorte à limiter le remplacement des équipages de navires pirates lorsque ces derniers sont neutralisés par nos forces et plus encore limiter le soutien logistique ainsi qu’opérationnel, susceptible d’être fourni par les populations locales. Un soutien identifiable par la mise à disposition de cachettes le long des côtes, sur terrains privés, l’accès à des réseaux de receleurs, des moyens matériels et humains qui viendraient malheureusement garantir le maintien en conditions opérationnelles des embarcations utilisées par les factions pirates tournées vers le crime à l’international.”

Alimentées par des groupes de travail pluridisciplinaires, mêlant actions militaires et opérations d’aides à l’élévation de l’Indice de Développement Humain, les actions de lutte contre la piraterie prennent une tournure jusqu’ici inédites, portées par des hommes et des femmes de renom qui ont entamé des dynamiques puissantes, pour entretenir un vent contraire puissant face à ce phénomène endémique qui traverse les âges.

Si la réputation du Général d’armée Caïtano Lossada peut légitimement faire naître un début de mal-être auprès des communautés pirates devant se heurter à lui, il convient de rappeler que ce sont surtout les moyens militaires déployables par la Fédération d’Alguarena qui ont de quoi faire pâlir d’effroi ces groupes de pillards des mers. Le plus notable de ces moyens reste encore celui apparu après la sortie des chantiers navals alguarenos, du porte-avions “El Triunfante”, un mastodonte qui porte avec lui, une vingtaine d’aéronefs de combat et une dizaine d'hélicoptères, projetables en tout lieu et tout endroit à travers le monde. Par sa seule intervention, mais bien qu'il demeure sous l'escorte constante de bâtiments de surface et sous-marins, le PA “El Triunfante” est un aéroport mobile, chargé de déployer les aéronefs et hélicoptères nécessaires à la localisation, la neutralisation et la capture des bâtiments de surface pirates. Cette dotation, mêlée à la détermination d’hommes et de femmes du même tempérament de Caïtano Lossada, est susceptible de faire germer un lourd sentiment d’insécurité, pour toutes les parties prenantes de la piraterie internationale qui identifiera la Fédération d’Alguarena comme une faction hostile et opposable…
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Lettre Pharoise


A l'attention de Monsieur Cenoristéphos Sapelid, Directeur de l'Institut des Sciences et de la Recherche d'Elpidia,
Le 18 avril 2008


Monsieur le Directeur,

J’espère que vous vous portez-bien.

De mon côté je vais fabuleusement bien. L’air marin me permet de rayonner de santé, mon apprentissage de la langue locale est quasiment achevé et j’ai enfin terminé mon « Etude du système politique du Syndikaali ».

Je comprends votre impatience dans vos dernières lettres mais vous me connaissez, même si je vous ai dit qu’il n’était pas forcément sorcier mon habitude est de publier un travail fini dans les moindres détails.

J’entame avec sérieux mon étude des idéologies anarchistes et pirate. Je ne pourrai vous dire combien de temps cela me prendra encore mais ce que je peux vous dire c’est que ce nouveau travail est d’ores et déjà fascinant. Je vous avoue je suis même surpris par toute la profondeur des écrits des philosophes locaux... qui ne sont pourtant pour la plupart que des vieux marins grincheux. Comme quoi l’habit ne fait pas le philosophe !

Pax,

Platéo Argumentum, Philosophe et chercheur en Sciences Politiques à Université Fédérale des Sciences Politiques, d'Histoire et de Sociologique de Démolène.

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Etude du système politique du Syndikaali

Cette étude s’est faite dans le cadre du « mandat scientifique en terre étrangère » délivré par l’Institut des Sciences et de la Recherche d'Elpidia avec la double approbation du bureau des affaires étrangère d’Elpidia et du Ministère de la terre, des villes et des propriétés du Pharois Syndikaali.

La recherche qui a été mené est le fruit de plusieurs mois de recherches intensive au sein des archives des nombreuse bibliothèques universitaire de Pharot. Les documents étudiés ont fait l’objet d’une traduction par mes propres soins avec l’appui du citoyen Pekrito qui a été mon traducteur et mon plus proche collaborateur durant l’ensemble des travaux d’étude qui ont été mené.

I. Les partis et factions politiques au Pharois

Notre étude comporte bien sur le système politique du Syndikaali, cependant à contrario de l’ensemble des scientifiques « constitutionnalistes », il serait déraisonnable de délaisser les principales composante de ce système politique que sont les partis politiques et les différentes factions qui la compose. Bien que dans des systèmes politique classiques, les partis politiques n’ont que peux d’influence sur les institutions du fait que les constitutionnalistes font un travail remarquable pour limiter les largesses avec les institutions, le pharois semble s’être organisé sur un fondé sur la liberté à l’image des marins pharois qui traverse les océans.

De ce fait comprendre le système politique pharois dans son entièreté serait impossible sans aborder en premier lieu les différentes forces politiques qui agissent et exercent une influence sur des institutions politiques datant de 1821.

Il faut comprendre dans un premier temps qu’il y a deux face au Syndikaali, l’une est visible en plein jour et ouvert au monde, l’autre est caché dans les plus sombres méandres des ruelles de la cité de Pharot et ouvert à un nombre restreint de connaisseurs... ou d’Etat.

A. Les partis politiques : la face visible du Syndikaali

La face visible du Pharois est la pléthore de partis politique qui compose les institutions pharoises à un point que pour un observateur étranger cela pourrait être rapidement déroutant, sans pour autant être complètement perdu. En effet, les partis politiques du pays restent dans la norme de ce que l’on peut trouver dans une démocratie moderne puisque globalement se font face des partis de gauche et des partis de droite pour la lutte du pouvoir pour rester général. Quelques particularités très importantes sont toutefois à prendre en compte.

Tout d’abord la présence d’un parti anarchiste (Fédération Anarchiste) qui participe au système politique du pays. Dans la plupart des pays démocratique cette « idéologie politique » n’est pas représenté soit parce qu’elle est considérée comme terroriste et donc interdite, soit parce que la faction des anarchistes sur leur thématique de refus de l’autorité de l’Etat et de volonté de destruction de l’Etat dans sa forme actuelle n’est pas considérée comme des candidats sérieux pour diriger les affaires du pays. Cette particularité du Syndikaali, le pays étant fondamentalement libertaire et l’état réduit à son minimum la présence d’un parti politique se reflétant d’une telle idéologie est donc tout à fait logique et pertinente.

Enfin la présence d’un parti véritablement inclassable qu’est le Parti Pirates. Ce parti issu d’une scission avec la Fédération Anarchiste, promeut une idéologie fondée sur un individualisme presque dogmatique et plus globalement sur l’esprit d’aventure et de liberté des marins et des pirates (au sens premier du terme). De sorte que ce parti peut même être amené à soutenir ouvertement des actions qui pourraient être convenue comme illégale, criminelle voire relevant directement de l’acte de guerre. Leur ligne économique reste toutefois floue entre les alliances à répétition avec les différentes composantes de la gauche, tout en soutenant une vision fondée sur des valeurs méritocratique et le pillage des richesses (razzia, rançon...) qui corresponde largement aux attentes de leur électorat.

B. Les factions : la face cachée du Syndikaali

Les factions constituent la face cachée du Pharois, où recèle pourtant nombre d’information et d’élément nécessaire pour comprendre véritablement ce qu’est le Pharois. Malheureusement les informations qui ont été porté à la connaissance de l’auteur de cette étude n’ont été que parcellaire, et insuffisante pour permettre d’approfondir sur le sujet. Nonobstant cette problématique les informations et documents qui ont pu être étudiés permettent déjà de dresser une première esquisse de ce gigantesque tableau qu’est le Pharois.

Ces factions peuvent être définit comme des « groupes de pressions » dans nos démocraties moderne à la différence que ces groupes de pressions sont littéralement armés pour la plupart, et n’hésite pas à agir en terre étrangère au nom de leur objectif propre et non au nom du Syndikaali. Le Syndikaali ne téléguide (en théorie) aucune faction à faire telle ou telle action, ni même ne « police » ces factions de sorte à éviter qu’elle n’agisse contre l’intérêt du gouvernement. Cette complète liberté n’est pas sans risque au sens que certaines factions par leurs actions délibérément criminelles agissant occasionnellement contre les intérêts pharois peuvent être considérées comme criminelles.

Ces groupes sont complètement à l’image des partis politiques de ce pays : très diversifiés. En effet, en dressant l’état de l’alignement idéologique de chaque faction on se retrouve avec l’ensemble de l’échiquier politique du Pharois, avec : des anarchistes, des communistes, des démocrates, des royalistes, des nationalistes etc.

Tous disposent de moyens plus ou moins importants et disposes de financement dont les sources restent plus ou moins opaques. Les seules informations relativement fiables relevant de ces factions sont les équipages nombreux équipages pirates qui sont connus à travers le pharois et à travers le monde, pour leurs actions illégales... voir complètement meurtrière.


II. Le pouvoir législatif

Le système législatif du Syndikaali n’offre rien de particulier à voir, il est logé à la même enseigne que la plupart des pays démocratique avec un système représentatif plutôt classique. La seule particularité est caractérisée par un bicaméralisme égalitaire entre les deux chambres législatives ce qui nécessite en sommes l’accord majoritaire des deux chambres pour qu’un texte de loi puisse être adopté.

A. La Chambre Confédérale

La Chambre Confédérale est la chambre dite « haute » du Syndikaalia. L’élection pour l’obtention d’un siège au sein de cette chambre se déroule sur un suffrage universel direct uninominal à un tour. La durée des mandats est de 3 ans et son renouvellement s’effectue à la fin de chaque mandat. L’ensemble des 61 sièges de l’assemblée Confédérale représente chacun une des 61 régions que compose le Pharois, de sorte que chaque région qu’elle que soit son poids démographique ou sa superficie ne compte que pour 1 voix au chapitre. Ce système peut avoir son utilité pour contrebalancer le poids démographique de certaines zones permettant à certaines minorités d’être mieux représenté qu’au sein d’une assemblée uniquement basé sur la proportionnelle.

Le rôle de la Chambre Confédérale est de surveiller la constitutionnalité des lois et leur respect des intérêts régionaux et privés des citoyens élu. Enfin lorsque les élections ont lieu c’est cette chambre qui élit le Doyen Pêcheur (équivalent d’un Archonte sans pouvoir).

B. La Chambre Concitoyenne

La Chambre Concitoyenne est la chambre « basse » du Syndikaali. L’assemblée est composée de 900 sièges élus au scrutin proportionnel par liste au suffrage universel direct. La durée des mandats est de 4 ans et tous les 2 ans s’effectuent un renouvellement de moitié de la Chambre (appelé aussi « roulement électorale »). La fonction de la Chambre concitoyenne est simple : écrire et effectuer des propositions de loi et élire le Doyen.

La grande originalité de cette chambre réside dans l’implication et l’influence que les citoyens peuvent avoir sur les propositions de lois qui seront débattu au sein de cette assemblée.

En effet, dans le cas où 10% des citoyens inscrits sur les listes électorales signent l’équivalent de nos pétitions populaires demandant une proposition de loi, celle-ci sera obligatoirement soumise au vote de l’Assemblée Concitoyenne.

Enfin dans le cas où 50% des citoyens inscrits sur les listes électorales signent une pétition populaire exigeant la dissolution de la chambre, celle-ci se doit d’être dissoute et de nouvelles élections sont organisées.



III. Le pouvoir exécutif

Dans tout état stable et démocratique, le pouvoir exécutif, où du moins son représentant suprême est élu soit par le biais d’un suffrage directe distinct du pouvoir législatif et par la suite il décide des ministres qui l’accompagneront dans l’exercice du pouvoir, soit (comme en Elpidia) via un « scrutin indirect » selon la composition de l’assemblée législative les partis se mettent d’accord sur la représentation suprême et sur la répartition des postes annexe à occuper.

La grande particularité du Syndikaali c’est qu’aucun des systèmes « classique » et « moderne » n’est repris, mais propose une troisième « voie » qui ressemble à ce qui pouvait se faire sous les cités elpides avant le XIIIe siècle, ce qui est communément appelé en Elpidia le système électif antique.

La désignation du pouvoir exécutifs se fait exactement sur le même principe puisque chaque poste de « magistrat » fait l’objet d’un scrutin uninominal à un tour. Ressemblance encore plus troublante chacune de cette élection fait l’objet d’une journée entière consacrée, rappelant le fonctionnement d’antan où le matin se tenait les discours de propagandes électorale au sein de la cité et l’après-midi se tenait le scrutin électoral ouvert à tous les citoyens. L’avantage de ce système est de véritablement pouvoir sortir des dogmes idéologiques globaux et de mettre à la tête de chaque ministère des personnes que l’on estime compétente en fonction de leur discours électoral. De ce fait il n’est donc pas rare que les postes régaliens soient plus souvent remportés par des partis de droites tandis que les ministères relevant des questions sociales et culturelles sont plus généralement remportés par des partis de gauches.

A l’époque des cités elpides antiques, cette qualité de ce mode de scrutin n’était pas perceptible car les conceptions idéologiques n’étaient pas aussi diversifiées et beaucoup plus manichéenne (oligarchiques, aristocratiques, démocrates, démagogues) et ces élections se faisaient en fonction des « hommes que l’on estimait capables ». Voir à nouveau ce fonctionnement dans une démocratie moderne pleinement opérationnel donne l’impression pour un scientifique d’avoir fait un véritable bon dans le temps. Toutefois deux grandes différences sont à noter par rapport au système elpide antique.

Premièrement, le système du Syndikaali fait l’objet d’une mobilisation différente selon des intérêts que chaque ministère porte. Ainsi, par exemple des citoyen-ouvrier seraient nombreux à voter pour le ministère de l’industrie, mais au contraire se déplacerait très peu pour des ministères qu’ils estiment comme ne relevant pas de leur intérêt à l’image du ministère de la mer. Ce n’était pas le cas en Elpidia antique où tous les citoyens se mobilisaient globalement de la même manière pour les différents postes de la magistrature.

Deuxièmement, le gouvernement ainsi élu bien qu’étant censée faire cause commune pour les intérêts du pays, fait état en général de nombreuse dissensions entre ministère qui n’hésite pas à s’accuser mutuellement. Chaque ministère semble jouer sa propre partition selon des intérêts qui leur sont propres quitte parfois à aller déborder sur les plates-bandes du ministère voisin. Ce système peut être considéré comme dangereux puisqu’un système exécutif multicéphale qui ne suis pas un intérêt commun peut se révéler fortement handicapant. Toutefois en cas de risque majeur pour le Syndikaali chaque ministère n’hésitera pas à faire bloc derrière le Doyen pour préserver les intérêts supérieurs de la nation pharoise.


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Action Rp : Installation d'une Ambassade
Détail : Un peu de rp pour l'installation de l'ambassadrice, tu as le dernier mot. Sinon, compte tenu de la distance idéologique entre les deux pays, le corps diplomatique Neofidéssien vient avec un petit cadeau discret dans ses bagages : un service d’espionnage. Alors certes dans l'absolu tu n'as ton mot à dire sur les menées d'autres pays mais il faut qu'on soit d'accord sur les modalités de ces menées et sur l'efficacité du cout en point (il y aura un encadré secret)

Un avion cabossé aux armes du duché de Nouvelle Fidès se pose sur la piste. Quelques temps après une limousine noire, rapidement "diplomatisée" par le changement de plaques et l'imposition de petits drapeaux sur le capot, quitte l'aéroport de Pharot suivie de plusieurs camions de location pour se rendre au centre de la capitale afin d'y prendre ses quartiers d'ambassade.

d
manoir Amsterdamer

Pour son ambassade auprès du Pharois, le duché vient de faire l'acquisition du manoir Amsterdamer, le dernier vestige d'un ancien empire commercial du Tabac, à présent tout à fait déchue. La limousine s'arrête devant l'escalier d'honneur tandis que les camions s’éloignent pour décharger leur lourdes caisses à l'entrée de services, derrières le bâtiment.

De la limousine noire stationnée devant l'escalier d'honneur sort un chauffeur en queue de pie et gants blancs qui se hâte vers la portière arrière pour l'ouvrir. De celle-ci sort rapidement une femme. Cette beauté négligée, mademoiselle Nini, est une célèbre demi-mondaine venant tout droit du monde interlope du duché. Cette affection curieuse venait sans doute de ce que le duc avait estimé que dans ce bordel géant que lui semblait être Pharot, seule une courtisane, c'est à dire, disons les termes : une pute de luxe, pouvait au mieux représenter la Nouvelle Fidés sans compromettre une famille. Par ailleurs, il se dit que le chancelier ducal serait au nombres des "amis intimes" de cette nini.

d
Mademoiselle Nicole dite "Nini"
Courtisane et ambassadrice en Pharois

Une fois installée et tandis que la demoiselle commence à prendre contact auprès de ceux qui comptent dans la capital, le personnel d'ambassade, des individus beaucoup moins haut en couleurs, et arborant des costumes noirs sordides inaugurent, eux aussi, leurs travaux, de beaucoup moins louables que celui de leur patronne officielle ...



Message secretInformation secrète réservée aux personnes autorisées
1649
Action Rp : Arrivée d'une ambassade
Détail : je n'ai aucune idée de la maison que Fortuna réserve à la donzelle, je la pose là comme ça mais bien sur, tu as le dernier mot. Et j'ai un peu filé une histoire mais tu peux toujours filer par dessus, évidemment.


Un avion hors d'age et cabossé* dépose sur le tarmac une femme et deux domestiques. La femme porte une robe conforme aux normes de la cour ducale mais pleine de taches de peinture de couleurs, de taille et d'âge variables. Il faut dire que la demoiselle, bien qu'aristocrate (toute petite puisque fille d'honoré), est une peintresse reconnue au style pompier, très apprécié des autorités officielles à Nouvelle-Fidès.

Bien qu'elle soit à moitié folle, cette excentrique est très populaire et estimée. Elle a cependant eu quelques ennuis avec la justice pour des raisons qui ne nous sont connues que par la rumeur. On parle de détournement de mineure ou de mœurs saphiques avec une fille de la famille ducale qui n'est jamais nommée, et il se dit que cette promotion en ambassade est autant une volonté d'éloigner que d'honorer. Rappelons à toute fin utile que le crime d'inversion est lourdement puni en Nouvelle-Fidès.

Toujours est-il que la jeune femme s'est montrée très enthousiaste à l'idée de découvrir la culture, les mœurs et les arts de la République de Fortuna. Et c'est avec un plaisir non feint qu'elle s'installe dans la petite villa sur la cote que le Doge lui a réservé. Soyons clairs, il est très peu vraisemblable que l'exubérante hurluberlue soit d'une quelconque manière dans les secrets des dieux ou dans un logique d'influence, ce qui est sans doute à la foi une bonne et une mauvaise nouvelle pour Fortuna.


Z
Mademoiselle Anne-Pauline Froissard, fille de l'honoré Froissard,
Ambassadrice de Nouvelle Fidès auprès de la République de Fortuna



* à force de faire le tour du monde il va vraiment finir par se cracher mais les avions de ligne arrivent courant de la semaine alors on fait durer...
2060
TERREUR EN PLEIN CIEL


avion
Le vol 743 partant de Mont-Law à destination de Pharot.

Un vol faisant la liaison Mont-Law-Pharot devait s'effectuer comme une lettre à la poste, ce n'était pas la première fois que le commandant Greg Deanfort effectuait ce genre de ligne long-courrier. Mais le jour du 13 Juin 2008 fut un tout autre registre.

Après des heures qu'il avait décollé de l'aéroport John Mont-Law de la capitale saint-marquoise, dans la cabine, le commandant de bord et son copilote surveillaient les instruments en même temps qu'ils regardaient le ciel devant eux. La seule chose que le commandant ignorait c'était que ce vol allait être différent des autres qu'il avait effectué dans sa vie de pilote.

À la quasi fin du vol, Greg surveillait toujours les instruments qui marquaient aucune anomalie mais quelques secondes plus tard, l'appareil subissait des tremblements qui secouait toute la structure de l'avion. Pour rassurer les voyageurs de ce qu'il était en train de se produire, le commandant prit le micro tout en essayant de garder l'aéronef sur sa trajectoire :

LE COMMANDANT GREG DEANFORT
"Mesdames et Messieurs, nous traversons une zone de turbulences, ne vous inquiétez pas, merci de bien attacher vos ceintures et de garder la tête entre vos genoux. Merci de votre attention."
L'avion tremblait de plus en plus que Greg avait vraiment du mal à garder le cap vers sa destination. Mais tout d'un une alerte se mit à se faire entendre, il vit que le moteur gauche avait arrêté de fonctionner ce qui mettait l'appareil dans une sacrée position dangereuse.

LE COMMANDANT GREG DEANFORT
"Ça, ce n'était pas une turbulence."
Il savait qu'il devait tout faire pour mener les passagers à bon port. Ce qu'il essaya tant bien que mal. Une hôtesse de l'air frappa à la porte de la cabine, le copilote se leva malgré les turbulences pour lui ouvrir :

L'HÔTESSE DE L'AIR
"Le moteur gauche est en feu."

L'info en tête, le copilote repartit à sa place et lui fit par de ce que l'hôtesse de l'air lui avait annoncé, de ce fait, il ferma l'approvisionnement en kérosène afin d'éviter que le moteur en feu n'explose puis tenta de finir ce vol avec un moteur en moins.

Quelques heures plus tard, le commandant amorça la descente de l'avion vers la piste de l'aéroport de Pharot. Une fois atterri et ayant pris toutes les mesures de sécurité requise, les passagers saint-marquois et pharois descendirent de l'avion avec un énorme soulagement.


3039
pharois3

Pharois - 3 l'une des chaînes nationales pharoise :



reportageloutre
Tandis qu'un reportage sur la reproduction des loutres naines d'eau douce venait à peine de se terminer sur une scène de clôture tellement mignonne qu'elle en ferait même pleurer le leader loduarien, dans l'hypothèse bien sûr où ce dernier serait dans la capacité d'éprouver la moindre sentiment humain, se succéda l'annoncement habituel du prochain programme qui allait suivre :

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"Et tout de suite ne manquez pas notre grande émission de débats "Pour ou contre, bien au contraire", animée par Kimi Väsikkönnen et ses invités qui s'intitule aujourd'hui : "Le Grand Kah est t il un monolithe culturel ou un havre de créativité pour artistes toxicomanes ?" mais d'abord, quelques annonces publicitaires avant de passer au programme suivant."


Quelques spots publicitaires sur des lessives, un page de réclame sur une marque apparemment bien connue de sardines en boîtes, et voilà qu'elle arrivait, la publicité phare de la Thylacine Corporation, qui devait traduire la stratégie commerciale agressive de la compagnie lofotène sur les marchés étrangers.

Depuis quelques semaines, le Département des Relations Publiques de la firme multinationale multipliait les messages à des fins commerciales dans une vaste campagne marketing visant le double objectif de redorer son image internationale bien sûr, mais aussi d'affermir sa position sur des marchés qui ne lui étant pas acquis par nature.

Et le marché Pharois était un réservoir significatif de clients potentiels à haut pouvoir d'achat que l'entreprise pharmaceutique et médicale convoitait, en dépit de toute considération politique par ailleurs.


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Enclave pharoise sur la péninsule pontarbelloise - 20 novembre 2008 / DONNÉES FACTUELLES NON JOURNALISTIQUES


Logo du Pontarbello

20 novembre 2008 - Les forces de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre organisent une opération contre la contrebande au sein d’un "squat" occupé par une garnison militaire pharoise, au sein même de la péninsule pontarbelloise.


Convoi pontarbellois
Accusée de faciliter l’entrée de contrebandes sur le territoire pontarbellois, l’enclave pharoise (dont la souveraineté est contestée par les autorités pontarbelloises) est investie par une garnison de l’ANPL chargée de perquisitionner et donc in fine de saisir, toute la contrebande présente.


Par le biais de leur enclave, les quelques ressortissants installés sur un petit lopin de terre toujours revendiqué par les autorités pontarbelloises acheminent les denrées et tous les autres biens jugés utiles et nécessaires à l’occupation du territoire. Insoumises aux douanes pontarbelloises, ces marchandises pourraient pourtant être considérées comme de la contrebande par les autorités pontarbelloises, qui continuent à ce jour ,de revendiquer une souveraineté pleine et entière, sur l’ensemble de la péninsule pontarbelloise.

De ce fait, la détermination du droit constitue une grande inconnue dans cette région, le Pharois Syndikaali est-il souverain sur ce territoire acheté à l’Empire listonien, un empire listonien depuis chassé par les natifs pontarbellois? Doit-on considérer caduque une telle transaction ou en tout cas reconnaître la souveraineté pleine et indivisible, du Pontarbello? Dans ce deuxième cas de figure, c’est le droit pontarbellois et strictement le sien qui s’applique, ce qui aurait pour effet immédiat de reconnaître le caractère illicite de mouvements de marchandises, importées et exonérées de taxes liées à la douane pontarbelloise.

Connus pour leur réputation sulfureuse, les pharois sont des cibles prioritaires de tous les services investis dans la lutte contre la contrebande.

Etat souverain et victorieux de sa guerre d’indépendance contre l’Empire listonien, ou encore sa guerre de libération contre la force invasive des brigades solaires kah-tanaises, le Pontarbello n’est pas de ceux qui acceptent les règles fixées par autrui et peut compter sur la stature d’hommes tels que le Général Leopoldo Sapateiro, commandant-en-chef des forces de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre, pour se faire entendre.

Des éléments de la force Ascara, commandés par l’héroïque Capitaine Jonatán Yepes, ayant fait la différence dans la libération du territoire face à la force d’invasion kah-tanaise, sont dépêchés pour orchestrer l’opération. En l’absence de conflits et considérant le risque d’une réaction militaire pharoise, le positionnement de ce corps d’élite, connu et reconnu pour avoir défait les Brigades Solaires kah-tanaises ainsi que la garnison impériale loyaliste à l’Empire listonien, était tout désigné.

C’est donc dans ces circonstances qu’un convoi terrestre d’une trentaine de véhicules, supporté par le passage de plusieurs hélicoptères, entame sa route vers l’enclave pharoise dans laquelle la recherche de biens et de marchandises non estampillés des contrôles de douanes pontarbellois sera faite. La découverte de telles marchandises semble une configuration inévitable, considérant l’importation récurrente de marchandises par la garnison pharoise, pour leur usage personnel ou non, des marchandises à jamais soustraites aux opérations douanières des autorités pontarbelloises, qui revendiquent pourtant une souveraineté totale sur la péninsule et donc l’application des taxations prévues, pour tout produit entrant.
Pour le contingent dépêché, si la mission revêtait un certain honneur, à pénétrer le dernier espace territorial pontarbellois occupé par une force étrangère, la manoeuvre pouvait possiblement s’ouvrir sur l’éclatement d’un nouveau conflit. Une situation anxiogène, qui incite un sous-officier du détachement à formuler diverses interrogations, alors même que les hommes avaient pris la route pour l’enclave pharoise au Pontarbello.

Sergent-major Severino de Freitas : Mon capitaine, pouvez-vous me confirmer l’adresse?

D’une voix atone, son supérieur, l’officier Yepes qui dirigeait l’opération, lui répondit.

Capitaine Jonatán Yepes : Tu n’étais pas présent au briefing de freitas?

La question semblait manifestement rhétorique, obligeant instinctivement le sous-officier qui l’avait à excuser ou tout du moins nuancer son propos.

de Freitas : Si mon capitaine, je voulais seulement confirmation que nous allions bien dans…

Cpt : Yepes : Nous y allons, nous allons bien dans l’enclave pharoise. Maintenant raccroche le convoi veux-tu?

Le véhicule de transmission radio dans lequel il se trouvait marqua alors une accélération, mangeant la distance qui s’était installé entre un camion de transport et lui. Trouvant que la réponse fournie au sous-officier de Freitas semblait lui laisser à désirer, l’officier renchérit.

Cpt : Alors de Freitas, on a le front qui perle? On est passé au travers d’une marée humaine de sept mille miliciens kah-tanais et on fait de l’huile à l’approche de ce bidonville?
La boutade détendit de suite l'atmosphère et la pique dressée face à l’orgueil du sous-officier, invita à sa surenchère.

de Freitas : Oh non, vous pensez mon Capitaine… au mieux l’odeur de ces nordiques et la crasse ambiante avec laquelle ils s’habillent m’incommodera les dix premières minutes mais soyez sans crainte, j’en suis. Quoiqu’il se passe là-bas.

La réponse fournie par son subalterne lui sembla alors plus digeste puisqu’un rictus se forma sur le visage de l’officier qui stoppa là, la conversation, avant d’en entamer une autre par radio, avec la tête de convoi.

Capitaine Yepes : “Echo 2, ici Lima 1, confirmez l’heure d’approche, à vous.

Sergent-major Hermínio Magalhães : Lima 1, ici Echo 2, durée avant contact : 15 minutes. Heure d’approche prévue pour 11h35, terminé.

Ces points évoqués, l’officier demeura dans ses pensées un bref instant, fixant le véhicule qui les précédait. Le fantassin qui était assis à ses côtés manipule machinalement son arme, s’assurant que celle-ci ait un chargeur solidement fixé et une cartouche engagée.

L’opération n’était pas anodine pour ces soldats, compte tenu des enjeux opérationnels qu’elle pouvait impliquer sur du court ou moyen terme. En haute sphère, le Pharois Syndikaali était dans cette partie du monde qui n'intéressait pas, faisant de sap résence en Paltoterra un non évènement, une monnaie d’échange, sacrifiable à souhait, pour s’attirer les bonnes grâces du puissant voisin hispanique. Cette opération militaire de lutte contre la contrebande allait par exemple rapporter quoiqu’il arrive, près de neuf millions de pesetas alguarenas aux autorités pontarbelloises, indépendamment des marchandises illégales (sous-entendu, non enregistrées lors d’un passage en douane pontarbelloise) que les militaires trouveraient sur place et placeraient sous scellés avant leurs saisies officielles par les autorités judiciaires du pays.

Outre l’aspect financier, largement marqué par le versement d’une enveloppe alguarena afin de rétribuer l’état-major pontarbellois pour s’engager dans l’opération, il y avait également un aspect politique non négligeable. L’enclave pharoise était, après la défaite militaire listonienne et kah-tanaise face aux forces de l’ANPL, la dernière présence non grata de forces militaires étrangères sur le sol pontarbellois. Si les autorités gouvernantes du pays chassaient celles-ci du territoire, il va sans dire que le Général Leopoldo Sapateiro pourrait capitaliser sur cette nouvelle victoire, pour s’imposer définitivement, en libérateur du pays. La figure politique forte, qui aurait uni, sans laissés pour compte, chaque mètre carré pouvant légitimement faire l‘objet d’une revendication territoriale pontarbelloise et d’une application sans concession de sa souveraineté.

Le véhicule de tête vint émettre un appel radio à destination du véhicule de commandement, pour lui signaler l’arrivée imminente du convoi. A l’arrière des véhicules transportant les unités d’assaut, la préparation se poursuivait, laissant apparaître les soldats désignés pour les équipes d’intervention, en train d’enfiler tour à tour un fusil d’assaut en bandoulière. Un véhicule de déminage les doubla pour prendre peu à peu la tête du convoi. Les hélicoptères avaient quant à eux, et plusieurs minutes auparavant, adopté une position plus en retrait du convoi pour ne pas annoncer la venue dudit convoi, par le bruit qui aurait été généré par les pales des hélices.

Le véhicule de déminage ferait son œuvre à l’enfoncement de toute clôture ou barrière chargée d’annoncer la délimitation d’une propriété. Un soldat était apparu sur son toit, tenait fixement une mitrailleuse lourde pour assurer la couverture du véhicule, lors de son approche. A sa suite, plusieurs transports de troupes blindés viendraient débarquer les unités d’assaut sur le secteur réputé hostile, afin de sécuriser un périmètre qui permette la perquisition complète des lieux.

Note HRP a écrit :Je laisse le soin à Menisque de m'indiquer le niveau de coopération affiché par sa garnison, afin de savoir si la suite du RP se déroule ou non en partie conflit.
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Enclave pharoise sur la péninsule pontarbelloise - le 20 novembre 2008 toujours / DONNÉES FACTUELLES NON JOURNALISTIQUES


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20 novembre 2008 - L’Armée Nationale du Pontarbello Libre s’offre une tranche du Pharois Syndikaali.


Bulldozer de l'Armée Nationale du Pontarbello Libre
Un bulldozer de l'Armée Nationale du Pontarbello Libre, chargé d'enfoncer l'entrée de la garnison pharoise et ses miradors branlants.


Une force militaire pontarbelloise est intervenue dans l’enclave pharoise instaurée dans la péninsule du Pontarbello, une présence qui a jusqu’ici toujours été contestée par les autorités du Général Leopoldo Sapateiro.

Le 20 novembre 2008, soit plus d’un an après l’indépendance pontarbelloise, arrachée à l’Empire listonien et au Grand Kah lors d’âpres combats, les forces militaires de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre investissent l’enclave pharoise, un lopin de terre sous souveraineté pharoise, cédé avant l’indépendance pontarbelloise par l’Empire listonien.

Ne reconnaissant aucunement les traités conclus entre l’Empire listonien et ses partenaires, le Pontarbello a toujours considéré comme territoire relevant de sa souveraineté, cette parcelle de territoire côtière, depuis laquelle des marchandises transitent. Invoquant la présence de marchandises de contrebande sur place, ou en tout cas la présence de marchandises non soumises aux taxations pontarbelloises, le Général Leopoldo Sapateiro, grand commandeur des forces de l’ANPL, a signé l’ordre autorisant l’entrée d’une force militaire d’investigation dans l’enclave pharoise. Cependant, persuadés de trouver des marchandises assimilables à de la contrebande, l’opération revêtait davantage la forme d’une expédition punitive, c’est pourquoi des moyens militaires non négligeables accompagnaient les investigations, pour permettre la neutralisation de l’entièreté de la garnison, ainsi que l’occupation pleine et entière de ce nouveau territoire rattaché à la République d'Union Nationale du Pontarbello.

Pour les soldats primo-intervenants, l’opération n’avait jamais aussi bien incarné l’esprit de la jeune République du Sud-Aleucien. L’union nationale, avec le rattachement de ce dernier terrain occupé par une force militaire étrangère, était totale. Une réussite politique majeure, pour cet officier général qui s’était imposé, non sans force et brutalité, comme le libérateur de la péninsule pontarbelloise. Au lendemain d’une opération telle que celle-ci, le général Leopoldo Sapateiro avait de quoi exulter, pour avoir triomphé de l’Empire listonien, des milliers de miliciens appartenant aux brigades solaires, et aujourd’hui de la garnison pharoise…

Pour débarrasser la côte sud des pharois et de la contrebande, il serait en plus payé, grassement, puisque pour cela, une enveloppe noire de près de neuf millions de pesetas alguarenas, avait trouvé le compte en banque de cet officier général. Aimé et enrichi, avait-il clamé avec un grand sourire lorsque l’un de ses rares conseillers lui avait signifié avoir préparé l’équipe d’assaut en charge de libérer l’enclave de ces “persona non grata”.

Considérée à Santialche, la capitale pontarbelloise, comme une province du Pontarbello à part entière, l’enclave s’apprêtait à vivre ses derniers instants sous pavillon pharois. Une situation critique, manifestement ressentie par le commandement pharois installé sur place, qui dépêcha au devant de la force de réaction rapide pontarbelloise, quelques officiers ou à minima, représentants, dont le capitaine Jonatán Yepes n’avait visiblement cure.

A l’approche du campement pharois, la formation militaire pontarbelloise se dédoubla pour établir un périmètre de couverture au bénéfice des soldats qui commençaient à descendre des transports de troupes, des véhicules blindés divers et variés dirigaient leurs armements lourds sur les miradors pharois, prêts à supprimer la menace adverse.

Un bulldozer militaire débarqua de son camion plateau et vint doubler la formation militaire pour prendre place vers l’entrée du campement, dressant sa fourche à hauteur de cabine pour s’en offrir la protection alors qu’il espère enfonce la barrière marquant l’entrée de cette pseudo souveraineté étrangère installée sur la péninsule pontarbelloise. Les soldats pontarbellois pointèrent leurs armes sur ces résidents indésirables, tandis que leur officier sommait la garnison de se rendre et de déposer les armes immédiatement. Après avoir fait les sommations d'usage, toutes les forces en présence demeurant hostiles sont potentiellement suppressibles par l’Armée Nationale du Pontarbello Libre. C’est pourquoi, dans l’intervalle entre l'arrivée du groupe d’assaut pontarbellois sur place et la non coopération de la garnison pharoise, une escadrille de l’aviation légère de l’ANPL, restée en alerte survolera la garnison, neutralisant au moyen de roquettes, les miradors faisant peser la menace sur les forces de l’ANPL.

Note HRP a écrit :Des sommations sont exécutées par les forces de l'ANPL chargées d'investiguer les lieux dans leur lutte contre la contrebande, si la garnison pharoise refuse de déposer les armes, elle est engagée et l'assaut sur l'enclave pharoise se fait via un arbitrage conflit.
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L’appel au boycott du Festival International du Cinéma de Hvari du Pharois : une initiative qui fait flop au regard du succès retentissant de l'édition 2008 !



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L’édition 2008 Festival International du Cinéma sera mémorable à bien plus d’un titre. Cet évènement culturel annuel qui célèbre le 7ème art et qui récompense les plus belles œuvres du monde audiovisuel se tenait cette année dans la République Fédérale de Novigrad, à Hvari.
La ville est une cité médiévale portuaire au patrimoine riche et plein de rusticité, ses rues pittoresques typiques de l’influence hellénique qui avait infusé sur tous le bassin leucytaléen du bas moyen-âge. Mais il semblerait que les charmes indéniables et l’attrait de la douceur de vivre de Hvari n’aient pas réellement opéré sur le Pharois Syndikaali qui dès le début du festival avait marqué la cérémonie d'ouverture en appelant très solennellement à boycotter l’évènement, invoquant plusieurs scandales impliquant le Novigrad. Il est évident de penser que les véritables raisons sont bien plus politiques et essentiellement motivées par le fait que le Novigrad est un membre éminent et fondateur de l’ONC, qui a pris clairement position contre l’Union Albienne et a fait face à ses troupes durant la crise du Prodnov.

Tous les experts en géostratégie s'accordent pour dire que les forces en présence étaient à deux doigts seulement de l’affrontement, et que l'on a jamais été aussi prêt d'un conflit entre les forces de sécurité l’ONC et les troupes débarquées de l’UA. Conflit heureusement évité de justesse au prix de négociations difficiles et d’un accord obtenu à l’arraché.

Pour autant force est de constater que l’appel au boycott du Pharois s’est révélé peu efficace, contre-productif et il faut le dire, peu crédible, compte tenu du nombre ridiculement faible de pays ayant formellement décider de suivre cet appel. Factuellement un seul pour être exact, et un pays qui n’a pas de quoi faire reluire la réputation de son maître à penser. N’est- il de nation plus appropriée pour mettre à l’honneur la légitimité et la crédibilité pharoise, que la Loduarie Communiste, qui s’est agrippé au boycott pharois par opportunité, porté par la vague (une vaguelette dans ce cas précis) comme une moule en perdition sur son rocher.

Un appel au boycott donc qui s’est clairement retourné contre son auteur, infligeant un camouflet politique à la seconde puissance mondiale car le seul pays semble t il à partager ce sentiment d'indignation, ainsi que la campagne en dénigrement promue par le Pharois est un Etat voyou dont la réputation criminelle n’est plus à démontrer.

En conséquence de quoi ce fut tout le contraire des résultats escomptés de cette campagne, l’édition novigradienne de 2008 a été un franc et notable succès : pour preuve il n’y a jamais eu autant de participants et de films pour concourir, avec des productions de grande qualité, et un véritable triomphe pour le monde de la culture et du 7ème art.
L’absence du Syndikaali s’est à peine fait remarquée, et il est bien dommageable pour les artistes et le monde du cinéma pharois, qui pâtît bien malgré lui d’une telle décision semblant avoir été prise sur un coup de tête, alors que ce dernier est souvent considéré à juste titre comme très qualitatif et souvent plébiscité par les critiques internationaux.

De nombreux réalisateurs et acteurs pharois ont marqué leur désapprobation et n’ont pas hésité à faire part de leur profonde déception, tant le Festival du Cinéma est attendu par nombre d’entre eux, car c’est souvent l’opportunité pour eux de faire découvrir des genres particuliers. Le pays est également par ailleurs un contributeur important et un acteur incontournable de ce genre de festivals.
Tous se rappellent de l’édition de 2006 qui s’était déroulé à Achira, et qui avait vu le Pharois nominé à plusieurs reprises, et même remporter le prix spécial du public avec la production ”Les Ailes de Kotios” qui avait été encensé par la critique ainsi que le prix de la meilleure série télévisée ”Paluu”.

Sa réalisatrice primée, la citoyenne Kaija s’est par ailleurs brièvement confiée à l’un de nos journalistes :


”C’est comme ça que voulez-vous, je trouve cela bien triste c’est certain, mais nous devons faire contre mauvaise fortune bon cœur. Personnellement je pense que la culture ne devrait jamais être l’otage de la politique, mais après tout je suis peut-être un peu trop rêveuse et naïve et pas assez pragmatique. Quoiqu’il en soit, cela ne fait rien, vous savez quoi ? Il y a aura bien d’autres éditions, d’autres festivals, et le Pharois sera au rendez-vous soyez en assuré, car j’ose croire que nos dirigeants vont se rendre compte que notre absence dessert la cause et notre rayonnement culturel à l'étranger, et au contraire nourrit la propagande de nos opposants. Mais je suis bien consciente que certains de mes coreligionnaires ne seront pas du même avis.”



Les représentant loduariens en revanche n’ont visiblement manqué à personne et on ignore toujours par ailleurs s’il existe un cinéma loduarien tant la liberté d’expression et de création est aliénée dans ce pays.

Mais ce boycott soulève au une autre question autrement plus intéressante : dans ces conditions est il possible d’imaginer une participation du Pharois Syndikaali à l’autre évènement culturel du moment, à savoir l’Exposition Universelle qui se tient au cœur de l’autre pilier fondateur de l’O.N.C les Provinces-Unies ? Voir les Pharois débarquer dans la capitale du Lofoten serait assurément ....des plus cocasses.

Les Pharois devraient en toute logique et cohérence faire à nouveau appel à cet outil de protestation politique qu’est le boycott, au vu des inimitiés et des tensions très fortes entre les deux pays, que certains jugent beaucoup plus intenses qu’avec le Novigrad. Rappelons que les Provinces-Unies furent l’un des acteurs majeurs de la crise du Prodnov. La Milice Fédérale a fait face aux troupes albiennes après avoir joint leurs forces armées à celles du Novigrad.

Mais cette fois les enjeux sont sensiblement différents, et si on peut s’exonérer d’une manifestation culturelle qui après tout n’est là que pour mettre à l’honneur le monde des arts, et ne rapporte rien, si ce n’est la notoriété et l’image de marque, il en est autrement de l’Exposition Universelle, dont le pavillon le plus populaire se verra récompensé par des financements et des subventions non négligeables et qui devraient susciter un très vif intérêt de la part des candidats potentiels (traduction : gain de 50 000 points de technologie).

Le Pharois transigera t il donc cette fois sur sa conduite politique par pur intérêt pécuniaire, motivé par l’appât d’un gain autrement plus significatif et matérialiste que la mise en lumière de ses productions cinématographiques ? L'avenir nous le dire.
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Missive officielle de la République Hellénique de Portecios


A l'attention de la Capitaine Jaana, directrice déléguée aux affaires internationales pour la Merenelävät,
Le 29 janvier 2009


Madame la Capitaine,

Sachez que votre missive nous intrigue tout autant qu’elle nous ravi. Il est à n’en pas douter que votre expertise nous serait grandement utile dans un domaine que nos voisins elpides n’excelle historiquement que très peu, et que de notre côté nous avons depuis bien longtemps perdu un savoir faire inestimable dans le domaine de la fabrication de navire. Il est en effet grand temps que Portecios retrouve la fierté originelle en produisant des navires dignes des plus grands commerçants et explorateurs d'antan.

Bien qu’en tant que chef d’Etat je me dois de préserver une certaine circonspection vis-à-vis des acteurs privés étranger, je me dois de louer votre esprit commercial qui je ne doute pas ne doit pas être dénué d’intérêt tant au niveau financier que politique pour vous et le Pharois.

Ainsi je pense qu’une rencontre pourrait être organisé afin de discuter plus en détail de votre proposition très prometteuse. Concernant le lieu de la rencontre, je souhaiterais voir votre dernier chantier industriel en date, c’est à dire à Preprolov afin que je puisse observer de mes propres yeux l’étendue de votre savoir-faire. Je vous laisse libre choix de la date pour organiser cette entrevue.

Veuillez agréer, Capitaine Jaana, mes salutations les plus distinguées.

Bien cordialement,

Jonis Selomos, Chef du gouvernement provisoire de la République de Portecios
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24 novembre 2008 - Une opération de lutte contre la contrebande portée dans un territoire revendiqué par le Syndikaali pharois tourne mal, faisant une douzaine de morts dont deux soldats de l'ANPL.


Contingent de l'ANPL, en patrouille le long des côtes pontarbelloises libérées le 20 novembre dernier
Côtes pontarbelloises, l’ANPL donne un coup d’arrêt à la contrebande et au crime organisé.

Dans le cadre d’une opération armée conduite aux abords d’une enclave territoriale revendiquée par le Syndikaali pharois, l’ANPL a détruit un campement hostile à la force gouvernementale pontarbelloise et arrêté de nombreux contrebandiers.

Malgré des sommations d’usage, le refus d’obtempérer persistant des contrebandiers pharois a obligé les autorités pontarbelloises à donner l’assaut. “La présence d’un campement, animé par une communauté armée étrangère sur le sol pontarbellois et engagée dans des actions illicites telles que la contrebande, était une aberration innommable. En l’absence de coopération de ces hors-la-loi, seul un assaut conduit par la force légitime, les autorités gouvernementales pontarbelloises, pouvait succéder à une telle conjoncture…” a déploré la capitaine en charge des communication institutionnelles des forces armées de l’ANPL, Miranda Berjasias, pour résumer les circonstances dans lesquelles les forces de l‘ANPL ont été contraintes à l’intervention armée.

Mais bien que dramatique et déploré par les institutions officielles du Pontarbello, l’assaut donné sur le campement de contrebandiers pharois armés a porté ses fruits. Car la présence sur le territoire du Pontarbello de contrebandiers armés et organisé, en quasi-état de sécession eu égard à la gouvernance pontarbelloise autorisée à régir l'entièreté de la presqu’île d’Aleucie du Sud, relevait de la menace terroriste.

Cet assaut a donc officiellement mis un coup d’arrêt net, aux malversations des contrebandiers et receleurs, qui usaient volontiers de ce pied à terre pour faire entrer sur le sol pontarbellois des marchandises insoumises aux douanes et aux taxations en vigueur, lorsque ces mêmes marchandises n'étaient tout simplement pas interdites par le pouvoir du Général Leopoldo Sapateiro. L’entrée des troupes pontarbelloises dans cette petite enclave de 2km², insoumise à l’ordre et à la législation en place dans tout le reste du pays, vient durablement aseptiser un contexte décadent, un contexte où un état pouvait se former dans l’état, profitant déjà d’une économie déconnectée de celle pontarbelloise, par l’entrée sur le territoire et depuis les côtes, de nombreuses marchandises totalement étrangères et inconnues des services de la douane pontarbelloise. Des conjectures inquiétantes, mais désormais définitivement traitées et appartenant au passé, grâce à la conduite d'opérations de contrôle et de neutralisation des forces anarchistes et sécessionnistes présentes sur notre territoire.

“Forts d’une demi centaine d’hommes, les contrebandiers étaient armés et ne souhaitaient pas se soumettre aux contrôles légitimes sollicités par les forces armées pontarbelloises” insiste l’officier chargée des communications de l’ANPL. Une présence hostile dangereuse qui risquait de plonger le territoire dans une situation presque insurrectionnelle. “Ne pouvant compter que sur leur courage et leur expérience du combat nourri des mois d’affrontements face aux milliers de combattants des brigades solaires qui ont jadis envahi le territoire, nos braves soldats ont conduit une opération de bouclage du périmètre et une action d'arraisonnement, puis de neutralisation, des forces réputées hostiles sur place.”

La situation est revenue sous contrôle des autorités pontarbelloises, après de brefs combats opposant les soldats de l’ANPL aux contrebandiers pharois. Ces affrontements ont fait deux victimes et deux blessés graves parmi les forces de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre, tandis qu’un dizaine d’éléments hostiles seraient décédés avant la reddition complète du campement.
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Écusson de l'armée pontarbelloise

27 février 2009 - RAPPORT INTERNE/COMPTE-RENDU DE SITUATION - CONFIDENTIEL - Une opération militaire pontarbelloise dirigée contre la contrebande, ébranle les points logistiques du crime organisé pharois au Pontarbello.


Le Général Leopoldo Sapateiro, au contact des soldats ayant participé à l'opération de lutte contre la contrebande, et la slibération du territoire jusqu'ici laissé sous l'emprise criminelle.
Le Général Leopoldo Sapateiro passant en revue les éléments du contingent Ascara, l'unité militaire en charge des opérations de la neutralisation de la contrebande pharoise au Pontarbello.


La contrebande et le crime organisé passent de sales quarts d’heures au Pontarbello. Le Pontarbello, ce pays qui a repoussé une invasion de plusieurs milliers de miliciens des brigades solaires kah-tanaises, et a dissuadé un second adversaire d’oeuvrer impunément dans ses eaux territoriales à travers la Cobaricie, est désormais un acteur crédible sur la scène internationale, par sa capacité à prendre des décisions risquées, l’opposant tantôt à l’une des plus puissantes nations au monde, tantôt à une autre puissance, à l’image du Syndikaali Pharois et du Grand Kah.

Avec un tel palmarès, pouvait-on seulement croire que le crime ferait office d’exception, dans l’un des États les plus militarisés au monde? Le général Leopoldo Sapateiro, commandant-en-chef de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre et pourfendeur des hardes de miliciens des brigades solaires kah-tanais, nous a prouvé que non, en s’imposant désormais comme le libérateur et l’unificateur d’une entité territoriale et politique longtemps jugée abstraite sur la scène internationale. Stoppant nettement la contrebande qui pourrissait l’économie du pays et y entretenait la sédition par l’émergence d’une économie ainsi que d’une autorité parallèle à celle de l’ANPL, le Général Leopoldo Sapateiro et ses héros de la force Ascara, dirigée par le capitaine Jonatán Yepes témoignent aujourd’hui d’une efficacité redoutable et intraitable, dans la sécurisation du pays et l’assainissement de l’espace public.

Formalisant par cette offensive, le rattachement au Pontarbello du dernier espace territorial péninsulaire occupé par une force étrangère, l’état-major pontarbellois démontre toute sa crédibilité, dans la tenue rigoureuse d’un espace territorial régulièrement soumis aux crises politiques. “Le Pontarbello, un état militariste? Une dictature militaire? Et alors?” lançaient différentes personnes âgées, se complaisant à l’idée que l’ordre et la pensée nationale ne manqueraient plus jamais dans leurs vies.

Le Pontarbello a toujours affirmé et lorsque c’était nécessaire, réaffirmé, ses revendications territoriales sur l’ensemble de la péninsule formant l’actuelle Sud de l’Aleucie. Jadis possédée par l’Empire listonien, l'ex-colonisateur qui s’est depuis les années 2000 heurté à la résistance politique puis militaire des pontarbellois, plongeant le pays dans une guerre civile et la proclamation de son indépendance, la péninsule avait récemment fait l’objet d’un échange houleux, entre l’Empire listonien et le Syndikaali pharois, permettant à ce dernier et sous des motivations particulièrement fallacieuses, de récupérer une enclave au sein de chaque espace territorial listonien, en contrepartie de la fourniture d’armements à ce dit Empire. Difficile dans ces circonstances, de défendre l’intérêt et l’amour paternel que l’Empire listonien était susceptible d’offrir à ses provinces ultramarines. Se percevant comme une monnaie d’échange, un choux gras déjà destiné à subvenir aux besoins de métropole, le Pontarbello et ses mouvances indépendantistes ont longtemps dénoncé la commercialisation de leur territorialité, face à des puissances étrangères qui n’ont pour seul mérite que d’avoir fourni un croiseur, un destroyer ou un porte-hélicoptères, en contrepartie.

Cette dépossession, nichée sur le Pontarbello émergent, telle une tâche sur le visage d’un nouveau né, fait le jeu de la junte militaire, qui a de surcroît eu à se mesurer aux brigades solaires kah-tanaises, venues envahir le territoire par le nord, pensant profiter du coup d’état et de l’évincement des forces impériales, pour installer un gouvernement sympathisant et durable.
Se délester de la souveraineté listonienne à plusieurs milliers de kilomètres de la métropole, pour s’infliger la compagnie de pharois qui se jurent d’être affranchis des législations en vigueur dans la péninsule? Un scénario impossible ou en tout cas mal assumé par le gouvernement pontarbellois, qui a profité de la lutte contre la contrebande, afin de justifier une opération armée contre ces positions indésirables. Le refus d’obtempérer des forces pharoises, obligeant à une réponse musclée des forces de l’ANPL, était un risque maîtrisé, voire ouvertement un coup calculé de la part du Général Leopoldo Sapateiro qui par cette résistance militaire, justifiant la neutralisation et la dépossession définitive d’une telle garnison étrangère à l’intérieur de ses frontières.

Dans un communiqué du Général Sapateiro lui-même, les forces de l’ANPL ont insisté sur le caractère imprescriptible des droits pontarbellois sur cette enclave vendue contre des engins de guerre et de mort. La commercialisation d’un territoire contre l’acquisition d’armements pose une question au centre du débat, qui est le plus belliciste et militariste des deux, entre les forces de l’ANPL qui chassent un contingent étranger sur ses terres, là où un ancien colonisateur se paie l’acquisition d’une flotte de guerre sur des possessions territoriales arrachées à des communautés natives?

Cette enclave investie et annexée par le Pontarbello, se pose la question des nombreux prisonniers pharois faits, des personnes qui n’ont pas souhaité poursuivre un combat perdu d’avance, peu désireux de rejoindre le sort d’une dizaine de malheureux, tombés sous les balles et éparpillés sous le feu des roquettes air-sol lancées depuis les hélicoptères de l’ANPL, en support aux troupes terrestres depuis les premiers tirs émanant du campement pharois dans leur direction. Une quarantaine de prisonniers, qui pourrait venir accentuer l’infamie qui guette les armées pharoises à l’international…
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26 mars 2009 - Le Général Leopoldo Sapateiro affirme avoir libéré l‘entièreté du territoire national, deux ans après le début de la guerre d’indépendance au Pontarbello, évinçant successivement le colonisateur listonien puis les envahisseurs kah-tanais ainsi que pharois.


POrtrait du Général Leopoldo Sapateiro, commandant-en-chef de l'Armée Nationale du Pontarbello Libre, lors de son allocution télévisée marquant la fin de l'occupation étrangère.
Opération de lutte pontarbelloise contre un camp de contrebandiers tenu par des soldats pharois : le Général Leopoldo Sapateiro annonce la fin “des illégitimes occupations étrangères” par le rattachement officiel de la dernière zone de non droit jusqu'ici aux mains des contrebandiers pharois.


L’Armée Nationale du Pontarbello Libre (ANPL) déclare avoir œuvré pour la réunification nationale, après la neutralisation d’une zone de non droit où pullulent les contrebandiers pharois qui en avaient revendiqué le territoire.

Après la victoire des forces de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre sur les forces impériales et coloniales listoniennes en 2007, le Général Leopoldo Sapateiro annonce la libération totale du territoire Pontarbello, en dépit de la colonisation listonienne, en dépit de l’invasion des brigades solaires kah-tanaises et en dépit de la cession outrageuse de territoires pontarbellois à des puissances étrangères, y installant une force armée illégitime et opposable au gouvernement local. Mais en plus de cette occupation armée étrangère, le Pontarbello souffrait de la contrebande, largement aidée par cette petite zone de non droit nichée le long des côtes de la mère patrie. La garnison pharoise se refusant d’obtempérer et menaçant de faire appel à la force si les injonctions des autorités pontarbelloises en charge des opérations de lutte contre la contrebande ne cessaient pas, le contingent militaire des forces de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre (ANPL) a été contraint d’engager par la force, la force occupante étrangère. “Au terme d’âpres combats ponctués par l'héroïsme de nos soldats, eux-mêmes vétérans de la guerre d’indépendance face aux précédentes forces invasives des brigades solaires, les combattants de l’ANPL sont parvenus à défaire les positions défensives d’un ennemi résolu à occuper notre territoire” disait sous ces mots le pilier la jeune nation lusophone d’Aleucie du Sud qu’était devenu le Général Leopoldo Sapateiro, commandant-en-chef des forces de l’ANPL.

La libération du dernier camp retranché et occupé par des contrebandiers étrangers, pharois pour les nommer avec une certaine précision, procura un vif sentiment de fierté nationale dans le pays. La population, humiliée d’avoir vu ses possessions territoriales amputées au profit du gouvernement pharois, en contrepartie de l’acquisition d’armement destinés à satisfaire l’orgueil du colonisateur listonien restée en métropole, pouvait aujourd’hui se satisfaire de retrouver le statut quo, par l‘évincement totale et la défaite expéditive de ses derniers envahisseurs.

Une ville rebaptisée pour marquer l’action salutaire des forces de l’ANPL.

Et pour marquer le coup, le Général Leopoldo Sapateiro a signé un décret, rendant exécutoire le changement de nom de la ville directement avoisinante à l’ex-enclave pharoise. Rebaptisée Salvando (Salvateur en portugais), la ville a désormais un ancrage politique et historique des plus forts, en incarnant la dernière étape d’émancipation du territoire péninsulaire. Un territoire que chacun présente aujourd’hui comme libéré, après des années de présence coloniales listonienne et étrangères, à l’instar de celles imposées par les forces invasives kah-tanaises et pharoises.

Un début de gangrène aujourd’hui guérie, promet le guide suprême lors d’une allocution officielle, qui a par ailleurs annoncé des projets d’urbanisme et d’aménagement du territoire récemment libéré, manifestant par la même occasion “la volonté indéfectible des autorités pontarbelloises, à restaurer la présence étatique sur son territoire historique, légitime et souverain”.

La libération des faubourgs de Salvando, était un objectif majeur et clé de l’assise politique du Général Leopoldo Sapateiro, lui qui avait justifié son accession au pouvoir sous le régime de l’état d’urgence, légitime des années de totalitarisme par l’évincement complet des forces militaires étrangères installées à l‘intérieur du territoire pontarbellois.
Les éléments de la force Ascara, une unité militaire pontarbelloise déjà héroïne de la guerre d’indépendance, redresse le couvert, en ajoutant la défaite militaire d’une garnison pharoise, là où elle avait déjà déjoué l’agression militaire des forces impériales listoniennes et des brigades solaires kah-tanaises.

Jamais défaite et toujours victorieuse malgré son opposition aux premières armées mondiales (Listonie, Grand Kah, Pharois Syndikaali) l’Armée Nationale du Pontarbello Libre est-elle la plus vaillante au monde?

Les analystes s’étriperaient à la simple évocation du genre, mais l’ANPL est-elle la première armée du monde? Certains diraient que non car elle a moins de soldats sous les drapeaux que de nombreuses nations, d’autres diraient que pas possible, car son budget consacré à la défense est dix fois moindre que les nations inscrites dans la moyenne. Et pourtant… le constat est indéniable, l’ANPL c’est trois affrontements, trois victoires, et face aux plus puissantes armées mondiales, exception faite de l’Alguarena avec qui le Pontarbello a coopéré pour former les actions de rébellion dirigées vers son indépendance. Quelle nation peut se prévaloir d’un tel constat? La Fédération d’Alguarena elle-même n’a pas eu à diriger autant de guerres sur la dernière décennie, ni à se battre dans des ratios aussi disproportionnés qu’a eu à le faire l’ANPL, avec parfois seulement trois cents soldats pour en affronter sept mille

Même les scénaristes hésiteraient à énoncer un tel acte de bravoure au sein de leurs scripts, tant la fin heureuse semblait impossible à trouver. Pourtant le Pontarbello l’a fait, en infériorité numérique et opposé à des nations pesant 15 à 20 fois son poids à l’international.Un exploit militaire qui nourrira à n’en pas douter, la prochaine décennie du cinéma de guerre et d’action, sur des fonds historiques.

Car le régime Sapateiro a bien l'intention de capitaliser sur cet exploit pour renforcer sa légitimité et sa réussite au pouvoir. Une politique militariste, dont la longévité est désormais acquise après ces victoires militaires d’importance, sur les principales puissances internationales. Une claque, un uppercut, qu’en sais-je? Et pourquoi pas une biffle? Afin d’imager les proportions des déroutes enregistrées par les brigades solaires kah-tanaises et désormais aujourd’hui les soldats-contrebandiers pharois dont aucun n’a pu à ce jour, quitter la péninsule pontarbelloise, morts ou vifs.

Défaire le Syndikaali Pharois partout où il se trouve à l’international, un acte d’anti impérialisme salvateur?

La présence indésirable de soldats du Pharois Syndikaali au Pontarbello, et son existence officielle partout à travers le monde, notamment au sein des espaces territoriaux ultramarins de l’Empire listonien, interroge sur la définition de l‘impérialisme. La politique étrangère pharoise, une blanche colombe tournée vers le parcours du monde dans la paix et la bienfaisance? Dans ce cas, pourquoi le Pharois Syndikaali justifie-t-il de garnisons armées à l’international? Dans chacune de ses positions territoriales? Le Pharois Syndikaali est-il finalement l’enfant du monde ou l'impérialisme type sur lequel il s’était juré de crier haro.

Attaquer le Pharois Syndikaali dans ses enclaves à l’international, serait-il alors devenu un acte salvateur pour tenter la réparation de tout le mal qu’il a causé? Aussi sûrement qu’on fasse les griffes d’un chat, les installations militaires pharoises à l’international constituent une menace mondiale largement sous-estimée ce jour encore.

Des parades de la honte, où ont été exhibés les criminels pharois faits prisonniers.

Des visages d’inconnus pourtant bien reconnus des locaux pontarbellois qui ont pu les découvrir dans la presse et sur les chaînes télévisées, ils sont une quarantaine de criminels pharois et ont été blessés et/ou capturés lors de l’assaut sur le campement de contrebandiers.

Humiliés et insultés pour s’être installés illégitimement sur ces terres pontarbelloises, les soldats du Pharois Syndikaali sont après les arrestations massives des miliciens des brigades solaires et la saisie des trente aéronefs kah-tanaises, la plus belle prise de guerre enregistrée au Pontarbello.

A Salvando, ville allégorique de cette réussite militaire, de cette victoire décisive sur la coalition occupante, le bonheur y est palpable. Des prisonniers de guerre ou de droit commun, difficile à dire pour l’heure, sont contraints de défiler devant un public acquis à la cause nationaliste du Général Leopoldo Sapateiro. Les tuniques des criminels ennemis trahissent les conditions de leur capture, et s’avèrent particulièrement visibles des foules réunies pour cette occasion. Les insultes et les projectiles alimentaires fusent facilement. Les terminologies d’envahisseurs, d'assassins, ne tardèrent pas à sonoriser l’évènement.

Les mines défaites s’élançent à travers un quartier de la ville, puis un autre, sous l’oeil vigilant des snetinelles et des héros de la force Ascara, qui réussissent le test de l’applaudimètre, eux qui s’étaient déjà particulièrement exposés lors de la guerre d’indépendance, présentant une cinquantaine d’hommes et une dizaine de chars de reconnaissance, face aux centaines de véhicules blindés déployés par les brigades solaires. Une victoire éclatante malgré une infériorité numérique flagrante, qui contribue à ce jour à vanter les mérites de l’armée pontarbelloise à l’internationale. “Certains pays ont exhibé ce qu’ils savaient faire de mieux : aligner des milliers d’hommes à la motivation douteuse, des centaines de véhicules de combat. D’autres pays, à l’instar du Pontarbello, ont prouvé ce qu’ils savaient en faire…” annonce avec sarcasme le Général Leopoldo Sapateiro, lors d’une allocution destinée à féliciter le courage et la bravoure des unités combattantes.

Et pour donner du poids à ses affirmations, le commandant-en-chef de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre (ANPL) peut désormais compter sur la neutralisation d’une cinquantaine de soldats-contrebandiers étrangers, installés illégitimement sur le territoire pontarbellois et présentant une force armée, insoumise aux règles de taxation en vigueur sur le territoire, et même au simple respect de la force publique locale, sur laquelle ils ont ouvert le feu, refusant d’obtempérer avec violences aggravées et intentions de donner la mort… Mal rasés et les joues creuses, les éléments de cette colonne de la honte ont poursuivi leur procession dans les faubourgs de Salvando durant 2 heures et demi.

“Que les amis des bêtes se rassurent” élance alors le Général Leopoldo Sapateiro, “nous n’aurons pas le réflexe francisquien de tous les pendre ou même de les renvoyer manu militari chez eux comme il en est question au Vogimska,” promettant de ce fait “une hospitalité pontarbelloise mémorable”. Il est vrai que dans leurs manoeuvres d’ingérence à l’étranger, les citoyens du Pharois Syndikaali ont malheureusement eu à trinquer chèrement pour l’arrogant jusqu’au boutisme affiché par sa gouvernance. Pendre des enfants pharois sur une plage francisquienne, les virer du Vogimska, les arrêter et si besoin les abattre au Pontarbello, le Pharois Syndikaali est-il une victime à l’international, payant en caisse des mois d’impertinence?

Installés sur différentes enclaves étrangères, pour grande partie d’entre elles, lusophone, le Pharois Syndikaali peut-il se voir contester dans sa simple présence sur place, par des unités de combattants aguerris, allégories vivantes de l’indépendance pontarbelloise et soucieuses du devenir d’autres enclaves lusophones, telles que le Porto Mundo ou la République Hafenoise, pour ne citer qu’elles.

Deux sections de combattants armées de fusils et de poissons en conserves, le gouvernement Pharois Syndikaali a-t-elle échoué dans ses interventions en territoires étrangers?

La relative nullité militaire qui accable aujourd'hui les forces armées pharoises désireuses de tutoyer les sommets, peut en laisser pantois plus d'un, tant le retour à la réalité opérationnelle a été brutal pour ce corps expéditionnaire, stationnaire dans un territoire réputé hostile. Une dureté qui peut légitimement interroger l'opinion publique pharoise, quant à la réelle qualité de chef de guerre de sa gouvernance. La dernière fois que la gouvernance pharoise avait eu à rougir d'une telle déconvenue, c'était lors de l'assaut raté d'un commando sur les plages de Kotios, entrainant la mort ou la capture de chacun de ses membres.

Un échec cuisant qui n'avait pas à l'époque, heurté la sensibilité de l'opinion publique, cette opération s'inscrivant directement en représailles de la capture d'ambassadeurs nhorrois et l’exécution de jeunes enfants pharois par les autorités impériales francisquiennes.

Une victoire militaire qui renforce le pouvoir du Général Leopoldo Sapateiro sur place.

Suite à cette défaite militaire pharoise, cette victoire tactique pontarbelloise en somme, dont certains spécialistes internationaux taisent encore le nom par pudeur, le Général Leopoldo Sapateiro finit de nous prouver qu'il était l'homme de la situation, lorsque le Pontarbello souffrait sous l'occupation coloniale intéressée de l'Empire listonien, lorsqu'il s'abimait sous le piétinement des bottes de plusieurs milliers de miliciens appartenant aux Brigades solaires kah-tanaises ou encore jusqu'à très récemment, lorsque des garnisons étrangères occupaient illégitimement notre territoire, nourrissant la contrebande et le crime le long de nos côtes, assombries par la flottaison de drapeaux étrangers aux sinistres intentions.

Le Général Leopoldo Sapateiro, dont la visite à Salvando a été remarquée ce vendredi, a de quoi célébrer les succès, tout en réaffirmant l'impérieuse nécessité d'entretenir un état fort, une posture providentielle, nourrie par les succès militaires de ces dernières années, en dépit de l'ennemi, en dépit des rapports de force particulièrement inégaux. Cette visite surprise a permis au commandant-en-chef des forces de l'ANPL d'aller féliciter les éléments de la force Ascara, à l'origine des plus grands revers militaires essuyés par les principales puissances militaires mondiales (cf: Grand Kah et Pharois Syndikaali). Par leur acte salvateur et le rattachement immédiat des terrains illégitimement occupés par les soldats-contrebandiers pharois, l'ANPL formalise la fin officielle de la guerre d'indépendance au Pontarbello, exception faite d'une possible surenchère étrangère, destinée à faire vivoter un maigre espoir impérialiste sur cette région du monde. "La cession au Pharois Syndikaali, de territoires pontarbellois par le colonisateur impérial listonien a été un élément conditionnant le début de la guerre d'indépendance, on ne pouvait pas rêver d'un autre acte, pour clore les derniers combats sur le territoires pontarbellois..." nous souffle Greta Bisgaromas, historienne mandatée par le gouvernement pontarbellois, pour historiciser les affrontements relatives à cet épisode sanglant, parachevant la fin de l'ère colonial en Aleucie du Sud.

Environ quatre mois après la fin des opérations de lutte contre la contrebande étrangère sur le sol pontarbellois, qui ont opposé soldats pharois et combattants de l'ANPL, le Général Leopoldo Sapateiro vient désormais acter la fin définitive de l'occupation militaire étrangère, à grands renforts de chants patriotiques et de lever du drapeau pontarbellois, sur les vestiges des quelques baraquements jadis occupés par l'ennemi. "La nation vous voue une reconnaissance éternelle" lança-t-il à une unité militaire de la force Ascara, en représentation et en tenues cérémonielles dans ce qui fut plusieurs mois auparavant une zone de non-droit animé par le crime organisé de soldats-contrebandiers pharois. "Vous avez sauvé notre pays, son coeur, son âme et notre avenir" s'est-il permis de surenchérir, dos à une foule conquise par la justesse de ses paroles pour la circonstance.

Depuis l'éclatement de la guerre d'indépendance au Pontarbello, le Général Leopoldo Sapateiro a confié n'avoir jamais pu mettre un pied dans ce qui fut "l'enclave pharoise", il s'est dit réjoui de constater la réparation d'une telle injustice, appelant les citoyens à venir faire prospérer Salvando, la nouvelle agglomération rebaptisée pour faire honneur à cet heureux évènement. Un heureux évènement à jamais inscrit dans l'Histoire nationale de ce petit pays, qu'il convient même humblement de présenter comme une micro-nation. Un état lilliputien qui entretient cependant tous les mérites, après s'être soulevé face à l'Empire listonien, après s'être mis à résister devant l'envahisseur des Brigades solaires kah-tanaises, et après mis courageusement un terme à la criminalité gangréneuse exacerbée par des forces armées étrangères installées le long des côtes de notre Pontarbello.

Des victoires qui imposent néanmoins de maintenir la barre, et d'aller négocier le développement des forces armées pontarbelloises, avec ou sans le soutien de tierces personnes, dont l'une d'elles est déjà visible à travers la Brigade du Jaguar Paltoterran. Le Jaguar Paltoterran est une société militaire privée de renom, chargée de fournir des soldats d'élite dans l'accompagnement des forces militaire de l'Armée Nationale du Pontarbello Libre. Un accompagnement qui se décline sous une approche pluridisciplinaire, comme la formation des nouvelles recrues de l'ANPL, la constitue d'un appui opérationnel pour la surveillance et la protection du territoire, ainsi que par l'entretien d'une force de projection à même de nourrir des opérations extérieures si la sécurité du Pontarbello devait nécessairement passer par l’exécution d'une série d'interventions militaires à l'étranger.

C'est d'ailleurs pour honorer ce contrat de plusieurs millions de pesetas alguarenas annuelles, que la Brigade du Jaguar Paltoterran a fait le choix d'installer son siège social ainsi que son quartier-général pour l'entretien des forces combattantes, au Pontarbello, afin d'offrir selon ses termes, les gages d'une protection optimale et de constante qualité. Ce contrat a fait office de véritable tremplin pour l'organisation, qui s'engage désormais dans l'acquisition de bâtiments navals, pour offrir une protection maritime jamais égalée par l'Empire listonien, aux côtes pontarbelloises, principaux foyers de tensions avec la Cobaricie et l'Empire listonien.
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Symbole de mafias alguarenas

13 avril 2009 - CONFIDENTIEL - En Eurysie du nord, la pègre alguarena est décidée à s’acclimater.

Personne susceptible de faire buguer le serveur d'un commissariat après une consultation en ligne de ses antécédents judiciaires.
Assassinat politique, corruption, diffamations et fake news sont autant de procédés entre les mains des pègres heenylthaines, pour durablement s’installer en Eurysie du Nord.


Après le coup d’arrêt porté à la contrebande pharoise par l’annexion de son enclave installée au Pontarbello, la pègre alguarena se paie le luxe d'œuvrer à l’expansion du crime au Pharois Syndikaali.

“On ne joue plus à domicile” s’était fendu d’un commentaire le chef de famille Thurman. Il faut dire que l’annonce d’une descente du gouvernement pontarbellois sur les dernières possessions terrestres pharoise en Aleucie du Sud, muselait salement la concurrence autour des pègres heenylthaines, à commencer par celles pharoises.

“Matte un peu ça” dit un homme de main des Thurman répondant au nom de Barner après qu’il eut élancé la première page d’un journal sur la table. Son compagnon de beuverie et accessoirement acolyte pour ce qui des malversations, vint soupeser l’objet de leur conversation. Étirant soigneusement le papier, il en reprit les titres à voix haute. “La dernière force d’occupation étrangère au Pontarbello évincée” il fixa alors ledit Barner. “Ah le prix de la poiscaille va augmenter”. Un rire parcourut le binôme.

“Pas celui de la viande fraîche en tout cas, ils se sont fait tirer comme des lapins”, un sentiment de satisfaction put se lire sur le visage des deux hommes avant que Barner reprit d’un ton plus sérieux. “La pègre pharoise est assez fragilisée en Aleucie du Sud sans cette base gouvernementale, le patron veut qu’on achève ça pour récupérer le marché et frapper à leur porte.
“Mais si on échoue, les familles des Bowell et de Larry Darden vont nosu tomber dessus?”

“Le patron n’est pas de cet avis, il a ses raisons. Pour lui, les affaires triomphent toujours de la guerre, et au Pharois Syndikaali, il y a de quoi faire des affaires, pour chacune de nos familles…”

“Un partage du marché pharois, très simple ! On laisse les étals puants aux autres et on tient le quartier des affaires dans l’intérieur des terres.” Son collègue s’immobilisa et le regarda fixement. “Le quartier des affaires pharois?” Se sentant pris au piège par un excès de légèreté, ils partagèrent un dernier rire avant de reprendre.

“Bon, le patron veut qu’on débarque là-bas avec quelques bras, le temps de se nicher c’est ça?” Barner lui répondant à l’affirmative, il reprit : “Mais qu’est-ce qu’on fout encore ici?”

N’en déplaise à Barner, Arlo Thurman, le parrain de la famille, ne l’avait pas pressenti pour diriger les opérations. L’homme de confiance retenu pour une pareille entreprise n’était autre que Randolph Harvey, un aleucien longtemps installé en Heenylth et qui avait “performé” au Garaguay, en accomplissant des actions de corruption des administrations locales, en supervisant l’exportation de marchandises tantôt légales, tantôt illégales mais toujours de façon illicite, qu’il soit question de la marchandise ou du procédé pour la faire entrer sur le territoire. En marge de ces activités qui ne le laissaient pourtant pas en reste, l’homme avait également la fâcheuse manie de pratiquer l’extorsion et le chantage, eu égard aux politiciens et autres contacts dont il avait besoin dans son entreprise et qui souhaitaient s’affranchir ou se refuser aux tentatives de corruption qu’il manœuvre.

Parrain en devenir de la mafia alguarena installée au Pharois Syndikaali, Randolph Harvey jubilait d'une pareille promotion, son installation précédente au Garaguay n'ayant été ni des plus palpitantes, ni des plus fortunées. Le cap vers le Pharois Syndikaali pouvait raisonnablement lui octroyer la possibilité d'établir une réseau criminel dont le butin serait comparable à celui engrangé par les mafias restées au sein de la Fédération. Et plus son réseau criminel serait important au Pharois Syndikaali, plus il pourrait caresser l'espoir de fonder sa propre famille criminelle. Les "Harvey" se répétait-il lorsque l'idée se présentait face à un miroir, une pensée dangereuse et assez chimérique que sa concubine douchait à l'eau froide à chacune de ses tentatives visant à prendre cet état pour vérité ou prémonition. Il faut dire que la belle trouvait son train de vie actuelle suffisamment confortable et surtout moins dangereux pour se payer le risque de devenir la marraine du crime d'une famille de gangsters opposée à ses anciens patrons. C'est pour partie ce raisonnement qui l'avait dissuadée de suivre Randolph Harvey lorsqu'il se rendrait au Pharois Syndikaali.

L'homme ne s'en soulagea qu'à moitié, se satisfaisant ainsi de voyager beaucoup plus léger et d'avoir carte blanche une fois sur blanche, pour asseoir les bases d'un empire. Il n'aurait ainsi pas l'obligation de choisir le meilleur hôtel mais davantage un boui-boui reculé depuis lequel il pourra péter des phalanges avec la simplicité et la gaieté de coeur d'un enfant de douze ans venu souffler les bougies d'un gâteau.


Chef de famille local : Randolph HarveyRandolph Harvey
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