15/06/2013
18:31:21
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Activités étrangères au Pharois Syndikaali - Page 6

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Kanavaportti, Pharois Syndikaali
06/01/2010
10:05


Artemy Yegorovich était arrivé depuis déjà quelques jours sur les rives pharoises, à bord d'un avion tactique des FRAPs et accompagné d'environ 10 000 autres volontaires des brigades internationales priscylliennes. Toutes et tous formé-es à l'exercice militaire, ils étaient venus ici à l'appel de la Fédération Anarchiste avec un but commun : mener la défense du Valheim aussi vite que possible.
Pour les priscylliens volontaires, l'armement disponible n'était que peu convaincant, mais le courage et la détermination donnait aux troupes volontaires le pouvoir de changer la donne dans le conflit asymétrique qui opposait la Kaulthie à leur allié, le Valheim.
Ici, dans cette base arrière, les brigadiers venaient de partout : Loduarie, Pharois, Grand Kah... De nombreuses origines, de nombreuses orientations politiques étaient représentées dans les baraquements de la base.

Dans une de ces constructions sommaires étaient réunis une dizaine de brigadiers priscylliens, autour du double de bouteille d'Isky-Ary. Artemy en était.

- Il faut que le CASR nous envoie plus de matériel que ça. On est à peine capable de se transporter jusqu'au Valheim de manière autonome...

Un autre soldat légèrement éthéré enchérit.

- ça, où une décision rapide. L'internationale part en guerre officiellement quand?

- Les brigadiers, c'est bien joli, mais ça fait pas tout. En tout cas pas si on les arme comme des manchots amputés.

- Les pharois vont nous prendre pour des rigolos avec nos mitraillettes enrayés et nos porte-conteneurs à soldats. C'est ridicule.

Une volontaire entra dans la conversation après une grande gorgée de liqueur de sapin.

- Et vous croyez que les FRAPs sont mieux armées ? J'ai des amis en caserne, je peux vous assurer que ça vole pas bien haut l'armement priscyllien, officiel ou officieux.

Artemy se leva, moyennement équilibré, mais avec une mine complètement assurée.

- Faites pas comme si on était seuls, camarades. L'internationale, et bien d'autre sont avec nous. Nos armes tirent, nos navires flottent, et nos avions volent. Avec des compagnons courageux à leurs commandes, ces machines vaudront bien 100 fois leur prix de production sur le champ de bataille !
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lettre

lettre
Monsieur l'Ambassadeur,

Je serai ravi de vous rencontrer à l'Imperial Hostel le 15 janvier à 13h.

Soyez-en sûr que nous serions dans un lieu discret pour la discussion que vous voudrez faire.

Message de Josh Caleb transmis à l'Ambassadeur saint-marquois.

Ambassade de Saint-Marquise
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20 avril 2010 - CONFIDENTIEL - Les mafias alguarenas au Pharois Syndikaali, ces indics que tous les services du renseignement fédéral souhaiteraient s’arracher.


Ripoux pharois contre salauds alguarenos
La corruption n’épargne pas les autorités du Syndikaali Pharois et là-bas comme ailleurs, tout à son prix, une conjoncture profitable à la pègre alguarena ancrée sur le territoire.


COTE ALGUARENO

Les mafieux alguarenos installés au Pharois Syndikaali pourraient avoir un rôle à jouer dans le démantèlement de l’autorité pharoise à l’intérieur même de son pays, de quoi préparer le terrain à la guerre existentielle dans laquelle souhaitent s’ancrer certaines nations d’Eurysie du Nord et pour laquelled’autres nations à l’instar de la Fédération d’Alguarena, sont prêtes à rendre coup pour coup. “Il n’y aura jamais un autre Prodnov communiste” de cette directive simple mais sans appel, la présidence de la Fédération d’Alguarena a mis en branle l’ensemble de son appareil militaire et du renseignement autour de la question du Prodnov, un pays aujourd’hui attaqué par sa province séditieuse d’obédience communiste, décidée à réitérer l’affreux exploit du précédent régime totalitaire qui saignait déjà l’époque, les principales agglomérations du pays, avec Bridjesko en tête.

Profiter des mafias alguarenas au Pharois Syndikaali là où les autorités fédérales s’évertuaient à les combattre sur le territoire national, une ironie palpable qui eut matière à scier le tempérament d’ordinaire stoïque, de ce haut fonctionnaire investi pour la sûreté de l'État. Mais l’implacable constat du renseignement alguarneo faisait état d’une capacité d’ancrage régionale de ces pègres, qui ne trouvaient aucun égal parmi les services du renseignement alguareno, c'est pourquoi dans cet esprit, des tractations verbales se sont faites entre des figures de la pègre alguarena et des agents de liaison, pour que du leste soit donné aux opérations conduites sur le territoire fédéral, en contrepartie d’une coopération accentuée avec le renseignement alguarena, la mafia ayant des facilités inégalables au Pharois Syndikaali. Son implantation locale et le caractère criminel de ses activités, lui permettent en effet d’identifier les fonctionnaires ou personnalités publiques d’importance au Pharois Syndikaali, susceptiblement capables de confirmer des éléments d’information que cherchent à corroborer les services du renseignement alguareno, et particulièrement son directeur de l’agence fédérale du renseignement alguareno, l’Oficina de Investigacion y Seguridad Federal.

COTE PHAROIS

Le soutien pharois aux nations totalitaires communistes, un jeu dangereux qui trouble les valeurs libertaires des institutions pharoises. La mollesse du gouvernement pharois à réprimer ou simplement condamner les errements politiqus de la classe dirigeante communiste, terreau d’innombrables foyers d’instabilité en République Sociale de Peprolov, en Loduarie ou au Kronos, traduit les signes de son incapacité ou encore son absence notoire de volonté, à pacifier ces états bourreaux, et dont les mains n’ont eu de cesse de s’hydrater du sang des innocents.

Pire encore, le Pharois Syndikaali est directement engagé dans la coopération militaire avec ces mêmes états chiens-fous, que sont la Loduarie à qui le Pharois Syndikaali a vendu un croiseur, ou la République Sociale de Peprolov, dont les effectifs militaires ont été formés et équipés par la gouvernance à Pharot. Dans ces circonstances, les éléments de certaines institutions ont, considérant également le risque d’une guerre existentielle contre la Fédération d’Alguarena, matière à se désengager du régime de Pharot, pour aller trouver des options viables à l’externe, en contrepartie d’éléments de renseignement probants.

ACTIONS À CONSÉQUENCES MINEURES - Récupération d’éléments sensibles - 10 000 points d'influence clandestine.


La récupération de données sensibles auprès de fonctionnaires pharois, est devenue une mission taillée pour les mafias alguarenas locales.
La mafia alguarena au Pharois Syndikaali, par son implantation locale, pourrait être une tête de pont aux opérations du renseignement alguareno.


Pays infiltrant: Fédération d’Alguarena (Mafia déjà implantée localement)
Pays infiltré: Pharois Syndikaali (hauts fonctionnaires)
Prévisionnel de la date (RP) de l'action: l'action démarre le 20 avril 2010, elle doit se dérouler le 11 mai 2010 (soit 7 jours IRL).
Objectifs:
  • Corrompre des hauts fonctionnaires anonymes pouvant corroborer l’état de préméditation entourant la présence militaire pharoise en République Libre du Prodnov (ordre de mobilisation, actions de reconnaissance préalable, acquisition matériels destinées à couvrir l’opération, tractation entre la RSP et le Pharois Syndikaali…).
  • Déconstruire l’image pharoise d’un acteur de la paix.
  • S’appuyer sur une base d’informateurs solide pour légitimer les actions de communication futures.

Réussite majeure :
Des hauts fonctionnaires proches des arcanes du pouvoir affichent leur désapprobation croissante des choix politiques de la gouvernance pharoise et collabore étroitement avec les mafieux chargés de récupérer des informations compromettantes, justifiant le fait que les autorités pharoises avaient connaissance du projet d’invasion de la République Libre du Prodnov et ont sciemment échanger avec les autorités de la République Sociale de Peprolov dans ce sens. La collaboration entre ces hauts fonctionnaires et le renseignement alguareno jouit d’un antécédent appréciable pour des opérations futures de collecte d’informations.

Les services du renseignement récupèrent des preuves fiables de la collaboration pharosie quant à l’invasion de la RLP et jouissent d’une coopération durable des hauts fonctionnaires sur la fuite d’autres informations futures.

Réussite mineure : Les fonctionnaires collaborent que contraints et forcés, par des manœuvres de chantage et de menaces, ils coupent les ponts ou disparaissent de la circulation après avoir fourni les informations demandées, des informations authentiques et inattaquables malgré tout.

Échec mineur : Les hauts fonctionnaires ne collaborent pas mais ne sont pas insensibles au chantage et aux menaces, ils quittent le Pharois Syndikaali de crainte des représailles.

Échec majeur : Les hauts fonctionnaires ne collaborent pas et sont insensibles au chantage et aux menaces, ils collaborent avec la police qui parvient à arrêter le maître chanteur, permettant la mise en lumière d’une présence des services secrets alguarenos dans cette affaire.


Enjeu:
  • Discréditer la légitimité pharosie sur la question du Prodnov.
  • Préparer l’opinion publique des États membres de l’ONC, pour une guerre ouverte avec le Pharois Syndikaali grâce à ces éléments à charge.

Moyens engagés (et base RP sur laquelle s'appuie l'action) :
  • Criminels de la pègre alguarena déjà installée au Pharois Syndikaali (des suites d’une OP secrète pour ce faire).

Identification des cibles :
Province #33914 - Pharot (institutions du Pharois Syndikaali).

Chaine logistique :
  • La mafia alguarena est, des suites d’une opération clandestine favorable, bien ancrée dans le paysage local pharois, elle dispose donc d’un historique adéquat et des moyens appropriés, pour identifier les hauts fonctionnaires ciblés et entamer les actions de démarchages ou de chantages. Leur présence locale préalable garantit des prises de renseignements durables quant aux moyens de pression exerçables contre les hauts fonctionnaires (familles, vices…).

Manière d’opérer :
  • Comme indiqué en partie logistique, les mafias alguarenas profitent de leur implantation locale pour faire l’étude familiale et quotidienne des cibles auprès desquelles elles espèrent tirer des informations compromettantes sur l'implication des autorités pharoises dans l'invasion du Prodnov.
  • Pour conforter leur approche, les mafieux alguarenos peuvent miser sur les relatifs errements des autorités pharoises en matière de diplomatie étrangère, des autorités investies dans le soutien et la coopération militaire avec des états membres de l'UNCS, aujourd'hui engagés dans la défense des camps de travaux forcés en Afarée du Nord et fournisseuses officielles du croiseur loduarien engagés dans la défense d'un Kronos criminel en Leucytalée, et des armements pharois avec lesquels les peprolovites commettent une invasion "illégitime" (de l'aveu même du gouvernement pharois). Un soutien politique et militaire de moins en moins timide et qui peut marquer l'incompréhension ainsi que la désillusion de plusieurs figures des administrations ou institutions pharoises, telles que la CARPE, le commandement des armées ou toutes personnes étant entrées dans le processus de préparation des hostilités au Prodnov.
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Guerre au Prodnov : en prévision de l’effort logistique déployé pour le maintien de la paix, le Syndikaali rappelle cinquante-mille réservistes sur son territoire

https://www.zupimages.net/up/23/15/la61.jpg

« Tchao les jeunes ! » voilà ce qui est inscrit sur la grande banderole déployée par la capitainerie du port de Porto Mundo. Leur formation vient tout juste de se terminer mais ce n’est pas pour autant le moment de chômer. Alors que les nouveaux appelés du contingent viennent tout juste d’arriver dans le Détroit, les nouveaux diplômés resteront quelques mois encore sous le coude de l’armée pharoise. Pas question de servir la patrie ou autre charabia nationaliste, le contrat social est le contrat social et la société civile peut être mobilisée pour des tâches mineures si le contexte le demande.

Le contexte semble le demander, du moins c’est ce que pense l’Amirauté pharoise. La faute à l’ouverture des hostilités au Prodnov qui mobilise la marine au large des côtes, et surtout de la société civile. Contrebandiers, commerçants opportunistes, mercenaires éventuels, les Pharois sont nombreux à suivre ce qui se déroule chez leur voisin prodnovien, considérant que la défense de la base arrière fait partie intégrante de la Nouvelle Doctrine. De manière générale, l’ingérence pharoise au Prodnov ne date pas d’hier, les concessions aux ports de Peprolov et Karabanovo ont permis l’implantation de diasporas marchandes dans ce pays encore très étatisé. Il est donc assez naturel que la situation sur place intéresse les commerçants de tous bords.

L’intégration de la société civile au processus militaire en cours fait donc sens et outre le support logistique que fourniront ces quelques dizaines de milliers de réservistes à l’armée pharoise, c’est tout le tissu commercial pharo-prodnovien qui se tient prêt à se reconfigurer dès les premiers jours de conflit. C’est qu’il y a des marchés à prendre, et cyniquement, de l’argent à se faire sur une économie de guerre, d’autant que certains font d’ores et déjà le pari que le conflit pourrait potentiellement s’étendre sur la durée. Une aubaine pour les marchands d’armes pharois qui se mobilisent sous l’œil désintéressé de l’armée régulière.

Autre considération de la part du Syndikaali, la mobilisation, même partielle, d’une grande quantité de militaire implique assez logiquement leur désengagement d’autres fronts. Or la société pharoise étant partiellement dominée par les groupes paramilitaires et autres groupuscules d’intérêts armés, l’appel sous les drapeaux dépeuple mécaniquement une partie du tissu associatif, syndical et partisan. Dans une telle situation, l’apport d’expérience des réservistes peu palier, au moins en partie, le départ des militaires de formation professionnelle. C’est le cas par exemple pour les compagnies de défense privées et, plus généralement, les équipages pirates qui ne peuvent se permettre d’être désertés pendant plusieurs mois. Le recrutement au sein du vivier d’une nouvelle génération de soldats doit permettre d’éponger les départs.

« Tchao les jeunes ! » donc, même s’ils ne vont pas bien loin. C’est toujours un petit pincement au cœur de voir une partie des nouvelles recrues s’éparpiller au Syndikaali, après les avoir côtoyés pendant plus de deux ans. On a presque l’impression de les avoir vu grandir. Ils sont bien entendu remplacés par de nouvelles vagues d’arrivants, pour le plus grand plaisir des commerçants locaux et la fatigue émotionnelle des officiers formateurs qui repartent de zéro. Tandis que les réservistes peuvent entrer dans la vie active, les hauts gradés, eux, n’auront pas volé leurs quelques jours de vacance loin du Porto Mundo !
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22 avril 2010 - CONFIDENTIEL - Les mafias alguarenas auront toujours plus d'ennuis à avoir les services secrets pharois pour alliés que pour ennemis, concernant la localisation de leurs intérêts vitaux en Alguarena.


Policiers intervenants dans une résidence appartenant à une famille de la pègre.
Installés en Alguarena, où se concentre le gros de leur activité, les parrains et les caïds des mafias alguarenas sont plus vulnérables aux opérations du renseignement et de la police alguarenas que celle pharoise, ce qui limite fortement le degré de coopération permis avec elles.

Les parrains de la mafia ont vu leur villégiature en Alguarena en péril face aux services secrets alguarenos s’ils venaient à coopérer avec la piraterie pharoise. En effet, les fiefs historiques de la mafia alguarena, c’est-à-dire les résidences principales et familiales, les proches, les business historiques, les principaux investissements matériels ou immatériels sont en Alguarena. Par conséquent, une action policière sera toujours plus dommageable à leur encontre si elle était portée sur le territoire alguareno que celui pharois.

C’est pourquoi, lorsque les services secrets alguarenos contactent les familles mafieuses pour profiter de leur réseau à l’étranger, elles ont davantage d’intérêts à coopérer auprès de celle-ci que d’aller vent contraire face à elles au profit des services secrets pharois.

Pour les mafias alguarenas, s’il fallait raisonner sous une approche business, le Pharois Syndikaali est un marché secondaire comparativement à la première puissance mondiale où elles ont plus de billes à perdre. Privilégier l’absence de péril pour une zone d’implantation secondaire en risquant la perte de ses acquis au sein d’un fief historique, ne fait pas sens pour le commun des mortels. Aussi dans le cas où des mafieux des familles de la pègre installée au Pharois voudraient trahir les intérêts de la famille, ils deviendraient de facto des familles rivales pour celles-ci, car les barons du crime alguarenos ne se mettront pas à portée de tirs des services secrets alguarenas, capables de fomenter des coups montés, des destructions voire des assassinats maquillés, pour satisfaire les attentes d’organisations étrangères ne pouvant précisément ni les identifier, ni les localiser, ni les atteindre, contrairement aux forces de sécurité alguarenas.

La coopération policière entre la Fédération d’Alguarena et le régime totalitaire du Pontarbello, une crainte permanente pour les criminels pontarbellois et alguarenos intégrés aux mafias et susceptibles d’extradition pour avoir été accusés d’avoir commis un crime sur cet espace souverain.

Installées au carrefour du Pontarbello, les mafias alguarenas sont sujettes à la présence militaire pontarbelloise qui participe activement à la gestion des flux régionaux et le démantèlement de la piraterie locale. h Cette proximité géographique entre les deux États les oblige à une coopération active en matière de lutte contre la criminalité, ce qui touche nécessairement par ricochet, les réseaux mafieux en marge de la piraterie. L’insertion de l’appareil judiciaire dans le traitement de la criminalité régionale, amène un lot palpable de crainte pour les mafieux et les caïds de la pègre, jouissant de la nationalité pontarbelloise ou non. Si un caïd de la pègre alguarena est susceptible de se voir accuser par le Pontarbello d’avoir commis un crime sur son espace souverain, alors il peut techniquement se voir extradé à destination de la célèbre péninsule aleucienne. Un risque qui devient alors trop important pour ces hors-la-loi, qui ont en tête un vague aperçu des conditions de détention offertes par le Pontarbello. Les criminels de la pègre alguarena actuellement installés au Pharois Syndikaali mais pouvant susceptiblement avoir un passif criminel dans la Sud-aleucie, peuvent se voir bousculés par les services secrets alguarenos qui avanceraient alors l’idée de les menacer d’extradition immédiate vers le Pontarbello, en l’absence de coopération active avec les services du renseignement.

La chasse aux pirates, sport national dans l’archipel depuis la guerre d’indépendance et l’hostilité du Pavillon de l’Albastre, qui prive les institutions pharoises d’une réelle influence, voire d’un réel intérêt, pour les mafias alguarenas.

Les pirates se sont ouvertement mis à dos les autorités policières et judiciaires alguarenas, après l'exécution de plusieurs tirs missiles de croisières pirates dans le détroit durant la guerre d’indépendance pontarbelloise détruisant au passage une embarcation de l’ANPL. Cette capacité de nuisance démontrée a effectivement largement engagé les services secrets et les institutions alguarenos, à combattre ces entités où elles se trouvent. Un combat total, qui s’est porté à la fois sur les champs socioéconomiques et militaires du Yuhanaca, mais aussi contre les installations du Pavillon de l’Albastre local, en Izcalie.

Partout où le pirate s’installe, il draine dans son sillage et à sa proue, un cortège d’agents fédéraux, de policiers et de militaires alguarenos prêts à en découdre. C’est pourquoi se maintenir éloigné des pirates, constitue un facteur notable de survie, pour soi et son business. Les sphères entourant la piraterie, c’est-à-dire les institutions pharoises pour citer son seul cas spécifique, sont des catalyseurs à emmerdes pour tout criminel alguareno qui n'auraient pas décidé de ne jamais retourner au pays, tant ils sont la cible des mesures et contremesures étatiques fédérales.
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Avril 2010 - Pharois Syndikaali
Opération – HEAT


Ignacio est une homme affable d'ordinaire. Il fait preuve d'un réel tact, d'une empathie et d'une culture hors norme.
Depuis son adolescence, il a réussi à ne pas prendre de camp et a jongler entre les trois grandes familles de la Pègre Heenylthaine.
Ne jamais froisser la Pègre, toujours être méticuleux dans la préparation, se fondre dans la masse et disposer d'un plan de sortie si les choses tournent au vinaigre, voici de simples consignes qu'il s'assigne depuis ce jeune âge où il franchit le pas et devint le "consultant" de l'ombre.

Cette mission, il faillit la refuser et c'est une chose rare dés lors que la Pègre connaît ses exigences et principes.
Toutefois il semblait que refuser en ce jour, ce serait pas seulement froisser la Pègre... Rien ne pouvait présager de cette rencontre particulière où, sous l'oeil vigilant de la Famille Bowell, Thurman et du Forsaken's Clan, un fed (agent fédéral) lui donnerait une quantité non négligeable de renseignements qualitatifs sur des cibles potentielles à approcher...

... au Pharois Syndikaali.

Le plan de la Pègre avait ensuite été plutôt simple sur le papier.
Faire une entrée fracassante sur le "marché" Pharois... sur les terres Pharoises, comme si la mafia Alguarena pouvait rivaliser sur un terrain extrêmement miné.
Les fronts de boutique étaient bien visibles, les tentatives de "commercialisation" discrètes ne l'étaient aucunement.
La Merenlävät et les nombreuses autres "organisations non gouvernementales" de cette nation ne laissaient presque aucune place aux Alguarenos jouant des coudes.

Sur le côté, avec son expérience habituelle, Ignacio s'était déjà fondu dans la masse depuis quelques temps.
Il avait même réussi à approcher quelques capitaines intéressés par un petit pécule ou à mettre des bâtons dans les roues des "ONGs" voisines. Les desseins d'Ignacio n'étaient pas dévoilés et dans une confusion orchestrée, il réussit à récupérer quelques documents et témoignages indirects mettant en évidence l'implication active du Pharois Syndikaali dans l'invasion du Prodnov.

Les informations sont transmises, mais les sources et certains contenus ne sont pas des preuves irréfutables et suffisantes pour être utilisées dans une campagne de communication ou diplomatique.
Toutefois les soupçons se transforment en certitude.



Staff a écrit :
Action à conséquences clandestines mineures arbitrée, enregistrée sous le n° 62784 du site ventsombres. / Détails de l'action

Réussite majeure : Des hauts fonctionnaires proches des arcanes du pouvoir laissent dans leur sillage des traces révélant la participation active du Pharois Syndikaali dans l'opération d'invasion du Prodnov (plans, notes et communications internes préalables à une mobilisation de plusieurs dizaines de milliers d'hommes, sortie de matériels, etc...) Les mafieux parviennent alors à récupérer des informations compromettantes, justifiant le fait que les autorités pharoises avaient connaissance du projet d’invasion de la République Libre du Prodnov et ont sciemment échanger avec les autorités de la République Sociale de Peprolov dans ce sens, pour le préparer. Les services du renseignement récupèrent des preuves fiables de la collaboration pharoise quant à l’invasion de la RLP.


Réussite mineure : Les fonctionnaires collaborent que contraints et forcés, par des manœuvres de chantage et de menaces, ils coupent les ponts ou disparaissent de la circulation après avoir fourni les informations demandées, des informations authentiques et inattaquables malgré tout.

Échec mineur : Les hauts fonctionnaires ne collaborent pas, inquiétés par les menaces formulées ou la crainte du contre-renseignement pharois, ils disparaissent sans révéler l'existence de ces manoeuvres, par crainte des représailles.

Échec majeur : Les hauts fonctionnaires ne collaborent pas et sont insensibles au chantage et aux menaces, ils collaborent avec la police qui parvient à arrêter le maître chanteur, permettant la mise en lumière d’une présence des services secrets alguarenos dans cette affaire.




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Confidentiel

Rapport de l'ambassadeur Ahto Lehti adressé directement à la présidente Pokka, daté du 1er décembre 2010, un jour après les escarmouches qui ont éclaté à Pharot.

Ahto Lehti a écrit :
Mme la présidente, je vous envoie cette lettre pour rendre compte de la situation au Pharois et de la situation de la délégation Finnevaltaise. Alors comme vous le savez sûrement déjà la situation à quelque peu dégénérer. J'ai ouï dire lorsque je me promenais dans les rues de Pharot que ses événements étaient quasiment systématiques lors des périodes d'élections. Oui, c'est très étrange, mais que voulez-vous les Pharois sont plutôt nerveux. Enfin bref, la flotte noire a pris le Ministère des Intérêts Internationaux, nous sommes sans nouvelles du Capitaine Mainio qui a dû être transféré, je ne sais où. Je ne suis au courant que de cela, car nous concernant, la délégation Finnevaltaise, se trouvant tout près du Ministère des Intérêts Internationaux lors des faits, nous avons aussi dû être transférées très tôt. Nous sommes actuellement à Helmi avec les communistes et l'armée régulière. Tout le monde se porte bien, inutile de vous inquiéter. Je vous recontacte si la situation évolue.
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30 octobre 2010, l'après-midi, Kanavaportti.

Journal de bord personnel consacrée à ma mission au Syndikaali dans la ville de Kanavaportti, en tant que soldat du Liberalintern.

Je suis Tuukka Häkämies, soldat de force, anarchiste de cœur. Le ministère des armées m'a missionné dans le cadre de la récente entrée du Finnevalta au Liberalintern. Moi plus qu'un autre justement par ce que je porte sincèrement les valeurs prôner par l'International. L'état-major Finnevaltai n'était en réalité pas d'accord pour envoyer des anarchistes, mais ils n'ont en réalité pas eu le choix. Pourquoi ? Je n'en sais trop rien perso. Mais je m'en fou pas mal. On est bien ici, dans la base navale de Kanavaportti, nous ne sommes qu'une poignée de Finnevaltai pour nombre de Kah-tanais, de Pharois, de Shuh et de Banairais entre autre. L'ambiance est au rendez-vous, notamment par ce que de nombreux camards se trouvent dans la même situation que moi, ils partagent pour la plupart les convictions du Liberalintern si ce n'est un peu plus. J'ai rencontré des personnes incroyables, notamment des kah-tanais et des shuh, nous avons beaucoup discutés sur nos vies respectives. Notamment avec une certaine Adelia, une kah-tanaise, qui est devenue ma meilleure amie. J'ai tout de suite constaté qu'un gouffre existe entre la façon de penser, les modes de vie, les conceptions du mondes et les manières de s'organiser entre des Eurysiens comme moi et des Nazuméens, des Paltoterrans et des Afaréens. J'ai appris tellement plus ici en quelques mois que lors des quinze années catastrophique qu'on été ma scolarité. Bon pour ne pas perdre le contrôle les Etats de l'International ont quand même pris soin de mettre des non-révolutionnaire aux postes les plus importants. Classiques, ils ont peur de nous, enfin surtout le Front populaire au Finnevalta pour ce qui me concerne directement.

Ce soir du 30 octobre 2010, avec Adelia et quelques camarades Pharois nous étions en train de lire le journal de campagne des élections qui ont actuellement lieu au Syndikaali. La situation paraissait particulièrement tendue entre la flotte noire et la marine Pharoise. Rien d'alarmant apparemment cela était courant lors des élections d'après les Pharois. Mais tout de même, des discussions a commencé à avoir lieu au sein des campement de soldat qui, je le rappel, se réclame, pour la plupart, de plus ou moins loin de l'anarchisme. Les discussions portaient sur si oui ou non ont devaient obéir aux ordres qui vont bientôt suivres. Puis quelques heures plus tard vers 22 heures un soldat Pharois est entrée dans notre campement.

"Wesh les zincs, ont sort réu de crise avec les gradées, j'vous conseil de vous dépêcher, c'est chaud là."

"Y-a quoi ? dit Adelia avec nervosité."

"Je n'ai pas le droit d'en dire plus normalement, mais prener vos armes au cas où c'est en train de péter à Pharot."

"Mierde !"

Tout le campement sortit équiper à une vitesse record. Une fois, dehors, on vit tous nos camarades aller en direction de la grande salle de réunion. Nous faisons de même. Adelia me glissa quelques mots. "Tuukka, c'est pt'être notre moment tiens toi prêt." Je partageais sa pensée.

Nous nous retrouvions tous au garde-à-vous, aligné comme à l'accoutumer, dans un silence de cathédrale, en attente des commandants. Ils arrivaient.

"Soldate, soldat repos ! Nous avons reçu des informations du Ministère de la défense territoriale. Ses informations nous parviennent du Citoyen Ministre Sakari en personne "La flotte noire a rallié la pointe du Pharois et mouille actuellement au large des ports de Pharot." Toujours d'après les ordres Citoyen Ministre Sakari, pour les Pharois seulement, nous devons nous attendre à être mobilisées dans les prochains jours. Pour les autres, il est possible que les autorités compétentes de votre pays vous ordonnent de soutenir le légitime gouvernement Pharois en place."

L'atmosphère était vraiment lourde et tendue à ce moment-là, le silence régnait et des camardes commençaient à être vraiment énervées. L'un d'entre nous, un Pharois, qui se situait à tout l'avant décida de rompre ce silence.

"Pourquoi on devrait vous écouter sincèrement, je dis tout haut ce que tout le monde ici pense tout bas, demanda-t-il aux commandants tout en se retournant vers nous autre. Camardes la plupart d'entre nous souhaite la destruction de l'Etat Pharois, dans ça forme actuelle en tout cas." Il se retourna vers les commandants. "Je suis désolée de vous dire cela, mais la plupart d'entre nous ici ne vous obéirons pas."

La foule commença s'exister et un brouhaha commença à s'installer. Quelques instants plus tard, nous avons entendu un coup de feu, le soldat Pharois ayant pris la parole s'écroula comme dans les films dans un silence à nouveau retrouver. Un des soldats visiblement pas d'accord avec le petit discours de ce jeune homme, lui colla une balle dans la tempe. Pendant quelques secondes, tout le monde s'arrêta de bouger et de respirer. Un camarade visiblement anarchiste pointa son arme sur le pelo ayant tiré, mais en même temps un autre Pharois lui pointa à son tour une arme sur son crâne et ainsi de suite si bien que tout le monde pointait son arme vers quelqu'un et tout le monde avait une arme pointée vers lui. La situation était vraiment sur le point d'exploser en bain de sang. Personnellement, j'étais très tendu et je sentis qu'Adelia était sur la même longueur d'onde que moi.

Soudain, une mélodie de guitare retenti dans la salle. Une musique traditionnelle Finnevaltaise, je reconnaissais, venu d'après la légende d'un pauvre fermier ayant perdu ses terres au profit des capitalistes.

Musique :

Tout le monde se demandait ce qu'il était en train de se passer. Des fumigènes de toutes les couleurs furent lancés dans la foule. Tellement, que nous nous sommes tous retrouvé à terre. Une voix finie par parler.

"Ceci est une prise de pouvoir, effectuer par les pirates de l'équipage affilier plus généralement au nom de la Capitaine Vapaa." Je connaissais et nous connaissions tous et toutes de nom la Capitaine Vapaa qui c'est progressivement fait une certaine renommé dans les milieux libertaires. "Veuillez n'opposer aucune résistance sous peine de passer un moment charnel avec la faucheuse." Muni d'un grand ventilateur et de nombreux soufflet, l'équipage de la Capitaine Vapaa dispersa la fumée. On découvrit avec horreur pour certains, avec stupeur et soulagement pour d'autres, comme moi par exemple que tous les commandants étaient pendu sur la scène avec autour du cou, en plus de la corde, des tableaux ou des dessins. Comme cela notamment. Une pour chacun des quatre commandants avec à chaque fois une signification profonde, comme des faits peu racontable qu'ils ont commis par exemple.

Tableaux :
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3
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Sur l'estrade, une pancarte était placée devant les cadavres. En graphe "à bas les hiérarchies." Cela avait le mérite d'être claire. Nous pouvons en même temps apercevoir les membres de l'équipage toujours habillés avec des vêtements colorés, visage camoufler et toute sortes d'équipements sur eux. Une voix repris.

"Que tous ceux qui ne sont pas d'accord avec nous parte, nous ne ferons pas de quartier." Une jeune femme visiblement pas d'accord pointa son arme sur un matelot, elle fut instantanément exécutée. Après cela, tous les non-anars prirent leurs jambes à leurs cous. La situation fut stabilisée. Avec les camarades de l'équipage et de l'armée, on se rendit ensuite direction la mairie de Kanavaportti. Avec l'accord du maire, nous avons pu proclamer la ville commune libre ! "Hourra Adelia ont l'a fait !" Toute la soirée l'événement pu être fêté comme il se doit et le deuil du camarade tué fut effectuer. Quelle belle journée !
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