Soyez assuré que je suis enchanté de faire votre connaissance. On m'avait à plusieurs occasions soufflé à l'oreille que votre Fédération prenait de plus en plus son essor en Manche Blanche et que nos visions convergentes de la politique et de l'économie nous promettaient un grand avenir. Par ailleurs, nous ne refusons rien à nos amis et alliés du Liberalintern, surtout pas une ambassade. Je crois qu'au vu de nos valeurs respectives, une certaine coordination s'impose pour éviter que par mégarde, Pharois et Zélandiens ne se retrouvent dans des camps opposés ou à marcher l'un sur les plates-bandes de l'autre. Un dialogue s'impose, pour notre meilleur profit mutuel.
Votre projet me touche et me parle. Bien que minoritaire au conseil des capitaines, j'ai moi même à coeur le principe que la mer est fondamentalement un espace de liberté. Ainsi d'ailleurs est la culture pharoise, les lois de la terre ne sont pas celles des flots et ce qui est interdit ici ne l'est plus là-bas. Nul ne devrait entraver le passage des navigateurs, hormis sans doute ceux qui justement prétendre nous interdire de naviguer.
Je vous suis dans ce projet. Proposer à tous une charte d'abolition des ZEE et de libre circulation, ainsi que d'interdiction du traçage des navires. Voilà un beau rêve. Je suis un vieil homme, je n'ai pas grand chose à perdre, vous compter sur mon influence. Et je vous retourne d'ailleurs votre dernière phrase, nul ne devra être inquiété de naviguer en mer pharoise, sauf les ennemis de la piraterie. Eux couleront comme les pierres car la mer n'est pas leur élément.
Je me tiens entièrement à votre disposition pour en discuter plus avant,
Grand Capitaine Gabriel