22/02/2015
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Département d'Etat Fédéral des Affaires Etrangères - Page 4

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A notre très chère amie,
A madame Brunehilde Wanger, Conseillère Fédérale aux Affaires Etrangères,


Comment vous portez-vous ? Pour ma part, je suis en pleine campagne ministérielle, cela me fatigue aussi bien le corps que l'esprit, mais c'est le prix à payer pour maintenir à flot cette démocratie qui nous est si chère, n'est-ce pas ?

Je n'irai pas par quatre chemins, avec cette missive, pour la seconde fois votre pays à travers la bouche de votre chancelière a insulté le notre à la conférence de Ciardhai. Cela avait déjà fait l'objet d'une controverse et motivé une prise de contact qui s'était pourtant soldée par une rencontre ma foi tout à fait constructive.

J'espérais que ces enfantillages seraient derrière nous, mais il semble qu'aucun progrès n'ait été fait et je m'en désole, oh je m'en désole...

Nous accuser d'ingérence et d'hypocrisie aux yeux et à la face de nos partenaires d'Eurysie, voilà quelque chose qui passe mal, vous en conviendrez. Ruminez donc vos sentences dans vos cabinets noirs mais je ne vous apprendrai pas que la diplomatie requiert un minimum de politesse pour aboutir à des résultats satisfaisants. Ainsi je vous en prie éclairez ma lanterne ! Dois-je mettre ces insultes sur le compte d'un faux pas, un coup de sang excusable par l'heure tardive et le décalage horaire et qui ne prêtera nullement à conséquences ?
Ou me faut-il y voir la volonté des Provinces Unies de rompre avec nous tout processus diplomatique - ce qui m'attristerait - car ne souhaitant plus jouer le jeu des discussions saines et constructives ?

A la suspicions des intentions mauvaises, je préfère toujours parier sur la maladresse et en dernier recourt la stupidité. Ne jamais imputer à la méchanceté ce qu'on peut imputer à la fatigue est une des règles fondamentales que je m'efforce de suivre en toute circonstance.

Alors dites moi, quelle est la raison de cet emportement et quelles conséquences devons nous en tirer ?

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Bien à vous,
Capitaine Mainio,
Ministre des intérêts internationaux du Pharois Syndikaali
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Le 25 Juillet 2006 - Canal Diplomatique.


Au Département fédéral des Affaires Etrangères du Lofoten,
Au nom de l’administration fédérale de Novigrad.


Madame la Conseillère,

Nous vous remercions pour votre sollicitude et nous sommes touchés par celle-ci. Les tragédies sont des choses communes au sein d’un secteur aussi dangereux que celui de l’exploitation minière. Néanmoins nous ne nous y habituerons jamais, c’est chose certaine ! Le parc minier de l’Ourak est le principal bassin minier de notre pays et il incarne donc des milliers d’emplois, c’est un secteur particulièrement stratégique pour la nation novigradienne. Nous mobilisons donc depuis quelques jours l’ensemble des moyens dont nous avons à notre disposition, il est bien évident que nous serions heureux de recevoir une aide supplémentaire extérieure. La collaboration entre nos personnels qualifiés pourrait déboucher sur de grandes choses, c’est pourquoi nous acceptons avec enthousiasme votre proposition. Nous la transmettrons au Gouverneur de l’Ourak qui prendra le relais sur place pour cordonner l’action de sauvetage.


En l'attente de votre confirmation,
Veuillez, Madame, Monsieur, prendre la mesure de nos salutations les plus distinguées.


Par Varban Emilov Ilev
Ministre des Affaires Etrangères de Novigrad.

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A notre très chère amie,
A madame Brunehilde Wanger, Conseillère Fédérale aux Affaires Etrangères,


J'ai le plaisir de vous annoncer ma réélection ! Il faudra donc continuer de compter avec moi comme interlocuteur pour la gestion des affaires étrangères. Est-ce une bonne ou mauvaise nouvelle ? Je ne prendrai pas le risque de présupposer de l'intime conviction de mes homologues, au dur tranchant de la vérité je préfère une benoite ignorance.

Je vous en prie, ne voyez ni malice ni agacement dans mon message, juste un sincère soucis d'éclaircir certains points de détails qui, si laissés dans l’ambiguïté des petits matins deviennent au crépuscules des spectres venant nous pourrir l'existence. Je crois que toute prise de parole a d'abord vocation d'apporter de la lumière sur le réel, de l'exposer, au risque certes de projeter des ombres plus grandes encore, mais c'est là le lot de l'humanité.

De fait, puisque nous entendons parler sans hypocrisie, je ferai de même et vous rassure : je n'ai aucun problème avec la franchise des couloirs. Mais en public, devant des amis à nous, certains mots vrais deviennent des mots gênants. Soyons francs dans l'ombre des cabinets, et hypocrites à la lumière des conférences de presse, voilà comment fonctionne le monde. Je serai à ce titre plus que ravis de discuter en long et en large de tout ce qu'il vous plaira, dans la lumière feutrée des fumoirs et ce sans aucune langue de bois. Mais je ne le ferai pas devant un micro.

Insulte, oui, n'ayons pas peur des mots. Votre pays s'obstine à dépeindre le notre comme un partenaire peu fiable et opportuniste. Ce sont des mots durs, quoique partiellement exactes, mais nous travaillons à nourrir l’ambiguïté. Le mystère du pouvoir est fait de flou et je dresse entre ses arcanes et le bon peuple un rideau cryptique. Le monde n'est peut-être pas dupe, mais il est parfois plus raisonnable de feindre de l'être. Vous ne trouverez pas un ami au Syndikaali en vous obstinant à nous gifler au visage, alors que des gestes plus doux suffirait amplement à nous permettre d'avancer de concert. Ce n'est que dans l’ambiguïté diplomatique qu'une relation prospère entre nos deux nations sera possible, vous le savez aussi bien que moi.

Et si vous ne voulez pas de notre amitié, ce qui est votre droit, alors nous en prendrons acte et je cesserai de vous importuner avec mes lettres geignardes, soyez en sûr, car à l’ambiguïté au moins aurons nous tordu le cou.

Encore une fois, la clarté est l'enjeu de cette affaire. Mystification pour tous, franchise intime, voilà l'étonnante recette qui assainira à n'en pas douter nos relations futures.

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Bien à vous,
Capitaine Mainio,
Ministre des intérêts internationaux du Pharois Syndikaali
1391
Vinheimur




Le 21 août 2006, siège de la Délégation aux affaires extérieures, Plomouth



A l'attention de Madame Brunehilde Wanger, Conseillère Fédéral du Département des Affaires Etrangères du Lofoten,

Votre Excellence,

Toutes mes salutations, voisins lofotens. Evidemment, nos deux pays étaient tous deux destinés à rentrer en contact un jour ou l'autre, d'une part par notre proximité géographique et d'autre part par nos modèles économiques semblables et nos intérêts qui, je pense, sont assez proches. Ce serait un honneur pour la Fédération des duchés de Vinheimur de faire des Provinces-Unies du Lofoten un partenaire commercial et même un allié diplomatique, je suis certain qu'un avenir commun à nos deux pays est possible. Je retrouve dans ces deux derniers beaucoup de points communs, notamment notre culture, notre langue et nos origines scandinaves.

De plus l'Aleucie est un continent qui selon moi, est voué à se développer très rapidement dans les années futures puisque les pays qui le composent commencent peu à peu à se rapprocher et à se serrer les coudes tous ensembles. Ce serait un plaisir d'organiser une rencontre officielle Vinheimur/Lofoten dès que vos élections arriveront à leur terme et que nous serons disponibles pour discuter de l'installation d'ambassades dans nos pays respectifs, d'éventuels accords commerciaux ou défensifs et même de l'avenir de notre continent.

Veuillez recevoir, Madame, l'assurance de mes sincères salutations.

Au nom de la Fédération des duchés de Vinheimur,

Mickey Hopkins, secrétaire d'Etat délégué aux affaires étrangères
Mickey Hopkins

Sceau du Vinheimur
1088
en-tête



COMMUNIQUÉ DE RÉPONSE


BUREAU PRÉSIDENTIEL,
RÉSIDENCE "LA DEMEURE JAUNE",
MONT-LAW, SAINT-MARQUISE




À l'attention de Madame Sigrid Olfgarson, Chancelière Fédérale des Provinces-Unies du Lofoten.

Chère homologue du Lofoten,
C'est en ma qualité de présidente que j'ai reçu vos condoléances sur la disparition soudaine de George Aldor, la 16 août dernier, elles me vont droit au cœur.
Au nom du gouvernement de Saint-Marquise et du peuple saint-marquois, je tenais à vous remercier de votre affection que vous portez sur notre nation ainsi que les acteurs qui ont favorisé notre entente, comme fut le cas avec George Aldor, lorsqu'il était Président par intérim.

Malgré notre douleur, je peux vous dire que le gouvernement ainsi que moi-même, sommes fier de notre rapprochement entre nos deux nations. Sachant que vous êtes en période électorale, nous espérons qu'avec votre possible successeur, nos pays auront toujours le même rapport diplomatique qu'il a aujourd'hui.

Je termine ce message par vous remercier une nouvelle fois de vos condoléances, cela prouve que nos liens sont plus forts.

Veuillez agréer, Madame Sigrid Olfgarson, mes amicales et respectueuses salutations.





sceau nationale
ISABELLE DEPREY
Présidente
De la République de Saint-Marquise
1779
MAE


CABINET DES AFFAIRES ÉTRANGĒRES DU DUCHÉ


À l'attention de Madame Brunehilde Wanger, Conseillère Fédérale aux Affaires Etrangères des Provinces-Unies du Lofoten.

Madame, je répond par la présente au nom du gouvernement du Duché de Gallouèse au message que nous avons reçu de votre part. Il est en effet étonnant qu'aucune relation diplomatique n'ait été rétablie après la fin de la dictature dans notre pays, il y a de cela une quinzaine d'années. C'est un problème majeur qu'il faut tâcher de corriger.
En conséquence, le Duché de Gallouèse vous propose d'établir une ambassade lofotène dans la ville de Ligert, ce avec un caractère réciproque bien sûr, dans l'optique de faciliter les relation et les échanges entre nos deux services diplomatiques.
D'autre part, le Duché accepte d'entrer dans une logique de partenariat avec cet Etat prospère et stable que sont les Provinces-Unies du Lofoten, partenariat qui sera, j'en suis sûr, profitable à tous les habitants des côtés de l'Océan.

Cependant, je me dois de placer ici deux avertissement que je vous prierais de prendre en compte avec attention.
L'un, au vu de la réputation anti-communiste du Lofoten dans l'imaginaire collectif : le gouvernement que je représente est une coalition qui inclus le Parti Communiste. Vous pourrez donc être amené à traiter avec des ministres issus de ce parti politique à l'avenir, quoique ce ne soit pas mon cas.
L'autre, au vu du caractère mercantile intensif de vos entreprises : nous souhaitons rester dans une logique protectionniste de notre économie, qui a été la priorité du Duché depuis de longues années déjà.
La Gallouèse ne crée que rarement des relations de partenariat avec des Etats si lointains, mais force est de constater que nos voisins sont peux enclins à la collaboration en ce moment, dans une grande partie des cas.
Ceci est donc à prendre comme une réponse positive à votre proposition.

En attendant votre réponse, veuillez agréer, madame, l'expression de mes salutations distinguées.

Ligert, le 14 septembre 2006
M. Vanwe Piotroff, ministre des affaires étrangères du Duché
1283
Vinheimur




Le 21 août 2006, siège de la Délégation aux affaires extérieures, Plomouth



A l'attention de Madame Brunehilde Wanger, Conseillère Fédéral du Département des Affaires Etrangères du Lofoten,

Votre Excellence,

Je me réjouis de votre positivité quant à une rencontre diplomatique, je pense qu'étant donné les circonstances actuelles, l'heure est à la discussion et à la cohésion en Aleucie du Nord, nous sommes l'un des rares continents dans lequel les litiges sont moindres; l'Empire Listonien, comme vous le décriviez, est une puissance coloniale instable qui peut chercher à nuire à cette union, c'est pour cette raison que nous limitons voire évitons le contact avec eux malgré notre mitoyenneté avec deux de leurs colonies. Nous aurons l'occasion d'en reparler d'ici peu...
M. Pritchard, notre Premier Ministre, vous propose ainsi de le rencontrer à Plomouth, notre capitale d'ici octobre ou novembre, à l'occasion d'une dégustation au Black Ruby, un salon mondain, il juge en effet le cadre plus chaleureux et amical pour recevoir les représentants du Lofoten. Il est d'ailleurs très enjoué quant à votre venue et souhaiterait sceller des accords commerciaux et peut être même défensifs avec vous, il vous exprime tous son respect et espère que la date vous conviendra.

Veuillez recevoir, Madame, l'assurance de mes sincères salutations.

Au nom de la Fédération des duchés de Vinheimur,

Mickey Hopkins, secrétaire d'Etat délégué aux affaires étrangères
Mickey Hopkins

Sceau du Vinheimur
1034
MAE


CABINET DES AFFAIRES ÉTRANGĒRES DU DUCHÉ


À l'attention de Madame Brunehilde Wanger, Conseillère Fédérale aux Affaires Etrangères des Provinces-Unies du Lofoten.

Madame, j'ai bien reçu votre demande quant à la construction d'une route maritime entre le port marchand de Kæviksborg et le port marchand de Catez. Cependant, nous vous demanderions bien de bien vouloir préciser votre pensée.
Dans la mesure où il s'agit de financer des infrastructures de transports, ou d'accorder facilités d'installation aux entreprises originaires de nos deux Etats dans les zone industrialo-portuaires de Catez et Kæviksborg, nous sommes tout à fait enclins à participer au projet.
Néanmoins, s'il s'agit d'accorder également des zones franches, de renégocier des tarifs douaniers, ou même d'en venir à des ententes s'approchant peu ou prou du libre-échange, le question reste à discuter.

Je précise quand même que mon gouvernement est ouvert au commerce et aux dispositions ue vous souhaiterez prendre.
Dans l'attente de plus de précisions, je vous prie de bien vouloir agréer, madame, l'expression de mes salutations distinguées.

Ligert, le 20 septembre 2006
M. Piotroff, ministre des affaires étrangères du Duché
1147


A l'attention du ministère des affaires étrangères des nobles Provinces Unies du Lofoten


Premièrement, je tiens à m'adresser à vous personnellement, afin de sincèrement m'excuser du délai pris par cette réponse, des affaires internes ont empêché la rédaction de cette missive.
Loin de moi l'idée de commencer une relation par des tensions, je viens au contraire vous faire part de mon enthousiasme à l'idée d'une coopération entre nos deux pays. En tant que nations proches culturellement et historiquement, nous avons tant de points communs malgré notre éloignement géographique, comment pourrions nous se contenter de s'ignorer ?
Ainsi, nous acceptons volontiers votre délégation qui sera accueillie comme il se doit dans notre belle capitale.
De même, nous comptons envoyer une délégation à Pembertøn pour nous rapprocher et je ne serais pas contre l'idée d'une rencontre officielle à Aliesen puis à Pembertøn pour discuter de potentiels accords.
Enfin, je ne peux que constater que nous sommes sur la même d'onde sur l'idée d'un rassemblement des peuples du Nord, je me réjouis donc à l'idée d'une longue et durable amitié entre nos deux nations.

Dans l'attente de votre réponse, je vous prie d'agréer l'expression de mes salutations les plus distinguées.

 Jelena Bihólm
Ministre des Affaires Étrangères
- Eininn er okks stark -
1886
MAE


CABINET DES AFFAIRES ÉTRANGĒRES DU DUCHÉ


À l'attention de Madame Brunehilde Wanger, Conseillère Fédérale aux Affaires Etrangères des Provinces-Unies du Lofoten.

Madame, dans l'optique de prolonger la collaboration avec les Provinces-Unies du Lofoten, mon gouvernement souhaiterait adopter plusieurs mesures avec votre pays.

Tout d'abord, il s'agirait d'accepter vos propositions économiques, et de permettre aux entreprises lofotènes d'entrer dans le marché intérieur gallèsant. Elles devront bien sûr se plier aux directives locales sur les "secteurs d'intérêt public", mais les secteurs qui ne sont pas concernés par ces mesures sont très libres, comparativement aux marchés eurysiens. De plus, le Duché abaisserait ses taxes douanières de 10% sur les marchandises en provenance des PUL.
Ceci s'ajoute aux mesure de facilitation de l'installation des entreprises de façon réciproque à Catez et Kæviksborg.
Ces autorisations et contrats n'ont encore jamais été accordé à d'autre pays depuis que nous en somme à notre régime politique actuel. Il s'agit donc là non seulement d'une faveur particulière, mais aussi d'un avantage considérable des lofotènes sur leurs concurrents dans la région.

Mais la contrepartie est sans doute le sujet qui fâche : mon gouvernement n'accordera ces mesures (non-réciproques) que si les Provinces-Unies du Lofoten s'engagent à garantir l'autonomie du Duché de Gallouèse en hydrocarbures. Et les demandes en pétroles de mes concitoyens ne sont pas si élevées.
Concrètement, les PUL consentiraient :
  • Soit à accorder des concessions sur des gisements
  • Soit à livrer à Kæviksborg une quantité prédéfinie de pétrole par mois, qui sera raffiné sur place (raffineries dûment achetées) puis acheminé par des compagnies gallèsantes

En outre le Duché accorderait aux lofotènes ce que vous proposiez : une simplification des démarches administratives pour l'obtention d'un visa, avec réciprocité pour les gallèsants.

Dans l'attente de votre réponse, je vous prie de bien vouloir agréer, madame, l'expression de mes salutations distinguées.

Ligert, le 17 octobre 2006
M. Vanwe Piotroff, ministre des affaires étrangères du Duché
1156


A l'attention du ministère des affaires étrangères des Provinces-Unies du Lofoten


Bonjour, j'espère que tout va bien de votre côté. Je suis heureux d'apprendre que de nos deux côtés, nous souhaitons établir une relation fructueuse et durable. Je suis bien entendu honoré d'accueillir votre délégation à Aliesen. Comme je vous l'ai annoncé, notre délégation se prépare déjà à partir pour Pembertøn.
Pour pouvoir communiquer bien plus facilement, je serais heureux d'accueillir votre ambassade permanente dans notre capitale. Il en sera bien sûr de même pour une ambassade beyerinne sur votre sol. Pour un symbolisme accru, pourquoi ne pas inaugurer nos deux ambassades pour le premier janvier de l'an deux mille sept ?

Vous m'avez évoqué les élections prochaines dans votre pays. Il ne fait nul doute que vous-même ou votre successeur continuera à tisser des liens entre tous les hommes du Nord, je n'en suis pas inquiet. Je doute fort d'un coup d'Etat militaire qui installerait un dictateur sanguinaire...
Notre idéal d'union et de démocratie est plus fort que les caprices de quelques hommes.

Enfin, comme vous l'aviez annoncé, j'attends vos modalités pour notre rencontre prochaine.

Veuillez agréer, Madame Brunhilde Wanger, l'expression de mes salutations les plus distinguées.


Jelena Bihólm
Ministre des Affaires Étrangères
- Eininn er okks stark -
993
 Ministère des Affaires Étrangères

A Cinkardia,le 18/10/2006
A l'intention de Mme.Brunehilde WANGER,
Conseillère Fédérale des Affaires Étrangères,
Du Lofoten,
Par le Royaume de Bratolia,

Bonjour,

Si vous me le permettez je prend quelques instants afin de vous exposez la raison de cette missive:

Notre nation à très récemment entamé son ouverture au monde. Procédure complexe qui mobilise toute l'énergie de notre nation.

C'est dans le cadre de cette procédure que nous vous contactons.

Car,après avoir normalisé nos relations avec l'eurysie entière c'est vers votre noble continent que nous tournons maintenant notre regard.

Les distance géographique ne doivent pas creuser entre nous des distances diplomatiques.

C'est dans cette volonté que nous vous approchons,afin de vous proposer dans un esprit de collaboration un échange de nos ambassadeurs.

Si l'idée vous convient nous pouvons y procéder dans les plus brefs délais dès réception de votre accord.

Dans l'attente de votre réponse,

Agréez mes salutations les plus bienveillantes à votre égard.

Drezka Bragdin, Frère du roi, Ministre Des Affaires Étrangères En Charge Des Relations Internationales.
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A notre très chère amie,
A madame Brunehilde Wanger, Conseillère Fédérale aux Affaires Etrangères,


Chère madame Wanger, c’est toujours un plaisir de recevoir vos messages de bon matin. Croyez moi si vous le voulez mais ils ont le don de me réveiller plus sûrement que toutes les tassés de café – fut-il corsé – que ma femme dépose avec amour sur mon bureau de travail. Force toutefois de constater qu’avec mon café vous ne partagez pas que les propriétés excitantes puisqu’enfin je vous sens fumante à l’autre bout du monde.

Qu’est-ce qui peut donc bien susciter une telle verve chez cette dame pourtant charmante ? me dis-je, car enfin, que d’agressivité, que de vindicte ! A vous lire je me croirais presque le diable ou quelque dieu infernal émergeant des profondeurs pour parachever d’ancestrales malédictions jetées sur l’humanité toute entière. Et ce pauvre Doyen Makku ! Quel portrait ! Heureusement que l'homme a de l'humour, car à lire la description que vous en faites, il y aurait presque matière à se vexer.

Est-ce donc cet accord, pourtant bien anodin avec l’Empire Listonien, qui vous pousse dans une telle fureur ? Mais chère amie, revoyons les choses avec l’œil affuté des marchands, ce que vous appelez spoliation, quasiment un rapt, j’appelle cela du commerce. Car enfin la terre se loue aussi sûrement que la force de travail ou le fruit du labeur, nous n’avons fait que payer – à prix d’or – pour jouir de quelques kilomètres carrés à travers le monde et ce pour une bien courte durée. Cinq années ! C’est le temps d’un de vos mandats ! On y survit très bien.

Mais ma foi je n’espère guère vous convaincre que le deal était honnête, vous semblez si persuadée du contraire et j’ai passé l’âge des monologues. La seule chose que je puisse vous garantir, c’est que le peuple Listonien va bien. Mieux : il va mieux. Mieux depuis que vos navires militaires ont cessé de tourner autour de Jadis, d’en appauvrir la population et d’en vider les réserves de nourriture à coup de blocus maladroits.
Le peuple Listonien ira mieux quand par l’action du commerce et du libre-échange, nous aurons désenclavé ses enclaves et les reconnectées au reste du monde en doublant par notre présence le trafic des navires de commerce.
Le peuple Listonien ira mieux quand cessera de planer sur sa tête l’ombre des charognards, tapis dans l’ombre, tirant sur les ficelles des crises sociales et politiques en espérant voir tomber de l’arbre impérial ses fruits ultra-marins.
Le peuple Listonien ira mieux quand il saura avoir pour frère, partout dans le monde, un Pharois comme voisin. Parce que ce peuple pour lequel vous prétendez vous inquiéter, ce peuple a dans le cœur le potentiel d'accueillir et d'embrasser un peuple un peu différent du sien, et un peu semblable.

A vrai dire, l’Empire Listonien a tout à gagner à notre collaboration, et il le sait.
Depuis maintenant presque un an nous travaillons à nous rapprocher de la Listonie, nos citoyens sont les leurs, nos nationalités fusionnent, se mêlent, nos territoires cohabitent, nos partis se fondent et s'influencent, nos femmes couchent avec leurs hommes et nos hommes avec leurs femmes et les hommes avec les hommes et les femmes avec les femmes et les étudiants en voyage, les touristes, les expatriés, les migrants, les entrepreneurs, les aventuriers, les pirates, les nouveaux venus, au Pharois et en Listonie, ceux-là discutent, rient, chantent, échangent, se regardent, se contemplent, se reconnaissent les uns dans les autres et malgré la culture, se découvrent des frères, des amis, des amants.

Le peuple Listonien va bien, madame Wanger, et le peuple Pharois également, car unis ils sont plus forts, et vous le savez.
Et je crois que cela vous agace.
Vous agace de voir que Jadis, autour de laquelle vous paradiez hier sans oser la croquer, vous est désormais inaccessible. Vous agace qu'à la différence de vous, notre diplomatie, pour agressive qu'elle soit, noue des liens solides et fermes, quand vous devez vous contenter souvent de promesses et de déclarations d'intentions. Vous agace de voir que pendant que vous signez avec des partenaires, nous serrons la main de nos amis. Vous agace de voir qu’une politique un peu audacieuse ouvre bien plus de portes que des menaces en l’air.

Ne pas poser un pied en Aleucie du Nord sous peine de rougir les mers de sang ? Et où donc s’arrêtent s’il vous plait les frontières de votre pouvoir de mort ? Avez-vous donc quelque satellite en orbite capable de foudroyer nos bateaux ? Ou bien disposez-vous d’un kraken enchaîné dans les mers gelées, prêt à être relâché sur nos concitoyens ?
Parlez madame Wanger, si de telles armes sont en votre possession, dites le moi de suite que je signe immédiatement la reddition inconditionnelle du Syndikaali !

Ah, malheureusement les faits sont têtus et le monde contingent s’impose. La vérité madame Wanger est plus prosaïque : vos fiords nous intéressent assez peu. Je vous l’avais dit dans une précédente communication : restez au nord ! Grand bien vous fasse ! Profitez des icebergs et des ours polaires, nous en avons-nous même en grande quantité, aucun besoin de convoiter les vôtres.

A vous le nord, et au Pharois le reste du monde. Non pas pour le conquérir comme vous semblez le craindre, mais pour l’explorer et en jouir. Séquestré dans ses convictions autoritaires, le Lofoten peine à voir ce qui saute aux yeux pourtant : en signant avec la Listonie, notre pays et surtout nos citoyens se désenclavent, s’émancipent des océans gelés du nord, s’ouvrent au globe, élargissent leur champ d’action, allongent leur échelle, agrandissent leurs mesures, écarquillent le regard, repoussent l'horizon.

Menacez donc, madame Wanger, promettez le déluge des cieux, la vérité est plus simple et plus terrible : nous n’aspirons pas à écraser sous nos bottes votre nation ou vos citoyens. Car il n'est aucun plaisir à régner sur un tas de cadavre et qu'ont jouit mal de la vie une fois mort. Nous n'avons rien contre votre peuple, à vrai dire comme frère en humanité, nous l'apprécions. Et à ce titre, nous voulons nous approcher de lui, nous voulons le regarder avec curiosité, apprendre de lui, découvrir à ses côtés, être stimulés et stimuler en retour, chatouiller ses failles et ses vices, le tenter, souffler à son oreille des promesses d’aventure et de liberté, détricoter son carcan embourgeoisé, stimuler sa fibre canaille. Et vous aimerez cela, madame Wanger, oh comme vous aimerez cela…

Car nous ne sommes plus si loin désormais.

Il y a un morceau de Pharois tout près de chez vous.

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Bien à vous,
Capitaine Mainio,
Ministre des intérêts internationaux du Pharois Syndikaali
1161
 Ministère des Affaires Étrangères

A Cinkardia,le 04/11/2006
A l'intention de Mme.Brunehilde WANGER,
Conseillère Fédérale des Affaires Étrangères,
Du Lofoten,
Par le Royaume de Bratolia,

A son excellence,

Bien le bonjour à vous, c'est avec joie que je lis ces admirables lignes de cette missive qui nous sont adressés.

Je ne vous cacherais pas en effet que les tensions en Eurysie sont bien trop fréquentes. Nous même en avons fait les frais encore très récemment.

Cependant la quête de la prospérité commerciale ne doit pas trembler devant ces professionnels de l'agitation qui ne sont au final que pas grand chose et qui resteront à la traine de nations comme la vôtre qui auront su ouvrir au commerce.

Nous avons le vif désir de vous ouvrir notre marché intérieur qui est un bassin de 30 millions d'âmes et qui réjouira à n'en pas douter vos aspirations mercantilistes par sa grande absence de concurrent.

Aussi nous désirons étudier avec la plus grande attention chaque proposition que vous daignerez nous faire et nous transmettre.

Nous sommes également prêt à recevoir dans les plus brefs délais les délégations que vous comptez nous envoyer,avec tous les égards qui leurs sont dûs.

Dans l'attente de votre réponse.

Recevez mes salutations distinguées.

Drezka Bragdin, Frère du roi, Ministre Des Affaires Étrangères En Charge Des Relations Internationales.
740
en-tête



COMMUNIQUÉ DE FÉLICITATIONS


BUREAU DU PREMIER CONSEILLER,
CAPITOLE NATIONALE,
MONT-LAW, SAINT-MARQUISE




À l'attention de Monsieur Atreus Fjörgyn, Chancelier Fédéral des Provinces-Unies du Lofoten.

Monsieur,
C'est avec une joie que moi le Premier Conseiller ainsi que la Présidente vous félicitons pour votre accession à la Chancellerie Fédérale des Provinces-Unies du Lofoten.

En tant que voisin et allié de Saint-Marquise, nous sommes liés par le Sommet de Pembertøn et par conséquent nous vous proposons une rencontre entre vous, le nouveau chef du gouvernement lofotèn, et la Présidente afin de resserrer les liens entre nos deux pays.

Dans l'attente d'une réponse favorable, veuillez agréer, Monsieur Atreus Fjörgyn, nos amicales et respectueuses salutations.






sceau nationale
HENRY PETERS
Premier Conseiller
De la République de Saint-Marquise
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