Nuits de Plomb à Pembertøn : La Garde Fédérale occupe les Quartiers Sud de la capitale lofotène pour mettre fin aux émeutes et aux pillages !
Le Massacre de la Saint-Olaf : 6 officiers de police assassinés dans leur litCes nuits de cauchemar dont les Pembertønais et Pembertønaises se souviendront ont commencé en ce début de décembre exceptionnellement doux pour la saison.
Durant les nuits du 01 décembre au 3 décembre, le quartier sensible et extrêmement défavorisé de Bay Bridge Borough et celui de Hells’Gate ont connu une flambée de violence sanguinaire comme jamais la capitale lofotène n’en n’avait connu.
Tout a commencé le soir du 1 décembre, jour de la Saint-Olaf, vers 23h, pas moins de 6 officiers de police, dont le commissaire divisionnaire Sykne Hanssøn en charge de la sécurité publique à Bay Bridge Borough ont été visés, attaqués et assassinés à leur domicile par une attaque sans précédent et visiblement organisée et préméditée de la part des gangs ultra violents qui gangrènent le quartier et empoisonnement littéralement la vie de ses habitants. Une guerre des gangs contre laquelle luttent avec acharnement les forces de police municipales et fédérales, et que le Département d’Etat à la Sécurité Publique avait explicitement visé comme étant la cible principale du gouvernement fédéral.
Selon des témoins et les premiers éléments de l'enquête, des équipes de plusieurs hommes cagoulés ont organisé ce qu’il convient de véritables escadrons de la mort dans le but d’assassiner des officiels et représentants de la police pembertønaise dans une vaste opération organisée et millimétrée de façon militaire et professionnelle.
Malgré les alarmes et les importants dispositifs de sécurité anti-intrusion qui protègent habituellement les domiciles des policiers, ces derniers n’ont malheureusement pas dissuadé les assassins dans leur funeste mission meurtrière, avec l’objectif de porter un coup extrêmement dur aux forces de police municipales.
D’après les premiers éléments de l’enquête ouvert par le Parquet Fédéral, les gardiens de la paix ont été égorgés dans leur lits, leurs enfants bâillonnés, ligotés, et enfermés à la cave, et les domiciles ont été partiellement incendiés pour détruire les preuves et scènes de crime. Puis des incendies volontaires ont été allumés à divers endroits du quartier, puis se sont ensuite propagés dans les quartiers adjacents.
Vue apocalyptique du sud de la mégalopole lofotène. Au premier plan, les quartiers du Hell's Gate, de Bay Bridge Borough, et d'une partie de Hightower. Les pompiers ont mis plus de 4 jours à éteindre tous les incendies volontaires allumés par les émeutiers et les membres des gangs. Le Jarl-Mayor Vikdår Hammerstein (puisque la fonction de Jarl du Federal District et de Maire de la capitale se cumule, la ville et ses banlieues les plus éloignées s’étendant géographiquement sur toute la Province), du parti Unioniste, s’est dit révolté et horrifié lors d’une conférence de presse publique, appelant à éradiquer ce cancer que représente les luttes intestines et guerre de territoires qui font rage entre les gangs, et à passer à la vitesse supérieure évoquant l’hypothèse de raser tout le quartier “par les flammes” si nécessaire, avant de revenir sur ses propos.
Les Quartiers Sud : extrêmement loin de l'image rutilante et luxueuse des quartiers commerçants de la capitale :Trois organisations criminelles parmi les plus puissantes de la capitale fédérale sont en ligne de mire : Les Triples B, qui reprennent à leur compte les initiales du quartier Bay Bridge Borough, les Devils Dogs, qui règnent sans partage sur le Hell’s Gate et les Gundam Slayers, qui opèrent un peu dans tous les quartiers.
Ferhammer Street et Saint Stephen's Road.
Bay Bridge Borough et Hell's Gate sont les deux quartiers de la capitale lofotène où les touristes sont vivement invités à ne pas se rendre et à éviter à tout prix.
Bay Bridge Borough : les quartiers du sud gangrenés par la criminalité et les trafics en tout genre
Il faut dire que les quartiers actuels du sud, et dans une moindre mesure du sud-est de la capitale sont la proie de familles mafieuses, de gangs en tout genre, sur fond de guerre de territoires. Bay Bridge Borough, et sa fameuse avenue Ferhammer Street, qui traverse le block en long et en large, et le fameux carrefour de la mort, jonction entre Hopper Street et Saint Stephen's Road, qui a vu une fusillade de plusieurs heures en plein jour entre les forces de la police et les gangs. Entouré par le Little Circus Road, qui vient fermer ce quartier enclavé, aussi surnommé le Hell’s Gate (les Portes de l’Enfer). Un nom exagéré, d’autant que ces dernières années les politiques publiques de rénovation urbaines ont plutôt eu tendance à réhabiliter les logements de certaines rues. Le quartier de Bay Bridge est aujourd’hui bien moins étendu qu’il ne l’était dans les années 70 et 80. Malgré tout, la criminalité persiste dans le cœur même d Le trafic de médicaments, de drogues spécifiques de synthèse, de réseaux de proxénétisme, le trafic d’être humains bien entendus, et surtout de métaux précieux, devenue une source de revenus conséquentes au prix de l’explosion des cours mondiaux.
Hells’Gate et Bay Bridge Borough sont les plaques tournantes du commerce illégal en tout genre, celui des drogues dures et autres narcotiques de synthèse qui n’ont pas été légalisées car jugés trop dangereux, des armes et des équipements militaires bien entendu, mais toute sorte d’article vendus illicitement et interdits d'importation et d'exportation, tels que les animaux exotiques, les substances pharmaceutiques interdits par le Département d’Etat à la Santé Publique, et bien d’autres. Le trafic d’êtres humains et d’organes à destination de Carnavale notamment sont légion, et le proxénétisme des mineurs est monnaie courante. Ces quartiers, déshérités et désœuvrés, souvent exclus des programmes de dépenses publique et de réhabilitation, sont devenus des chaudrons sociaux, des zones de non-droits où plusieurs mafias ont assis leur autorité et font régner la loi, leur propre loi, en l'occurrence celle du Talion. Les revenus des gangs et de ces organisations mafieuses font vivre des centaines de familles, et prennent souvent le relais des services publics auprès de la population, au point même d’avoir organisé un véritable système d’aide sociale, fournissant denrées et produits manufacturés aux démunis et déshérités de ces quartiers. Abandonnés par les politiques locales et les pouvoirs publics, la réponse du Jarl-Mayor Vikdår Hammerstein, depuis plusieurs années, est uniquement ultra-répressive, et surtout, très ponctuelle, à coup d’opérations quasi militaires, spectaculaires et surmédiatisées, au point que Vikdår Hammerstein fut surnommé le Marteau de Pembertøn, un sobriquet que l’élu affectionne par ailleurs.
Le chef supposé des Triple B. Soupçonné dans au moins 18 homicides et 9 disparitions inquiétantes. Il se fait appeler le Doctor What. Sa spécialité ? Le trafic d’organes.Des descentes et contrôles policier ont lieu régulièrement, la tactique de la municipalité et du Jarl-mayor, très engagé dans la lutte contre la criminalité, a consisté à accroître une pression phénoménale sur ces gangs, et à réduire, sinon à circonscrire les influences de ces groupes criminogènes aux quartiers sud, et éviter ainsi qu’ils ne s’étendent à d’autres quartiers de la capitale, notamment le très riche quartier du Golden Square, actuellement en lice pour héberger le prochain salon international du jeu vidéo et des loisirs numériques.
Emeutes et pillages menacent les quartiers résidentiels et du centre-ville de Pembertøn :
La police, explicitement ciblée et visée par les émeutiers et les gangsLa nuit du 2 au 3 décembre a été l’apothéose, des émeutiers, pour la plupart les désœuvrés et jeunes sans travail, payés et poussés par les gangs pour libérer leur colère et leur frustration, commencèrent à piller les magasins des rues adjacentes, et notamment le quartier résidentiel de Hightower.
A 2h du matin, le Jarl-Mayor se décide alors de faire appel à la Garde Fédérale du District pour rétablir l’ordre, et circonscrire les violences dans la zone sud de la mégalopole, et prémunir le centre-ville, qui concentre les richesses, de pillages et de violences contre les personnes. En effet, en tant que Jarl-Mayor et premier édile de la ville, lui seul possède ce pouvoir, contrairement aux autres maires des autres villes, qui eux, doivent faire d'abord appel au Jarl de leur province afin de oouvoir faire intervenir les troupes de la Garde Fédérale.
L’engagement de la Garde Fédérale pour le maintien de l’ordre public obéit à des règles très strictes en la matière, notamment lorsque l’autorité de l'État et la souveraineté territoriale sont gravement menacés. La Garde Fédérale s’est donc déployée à l'intérieur de la ville, avec près de 5 régiments d’un millier d’hommes, afin d’encercler Bay Bridge Borough, l’épicentre des violences et émeutes urbaines. Les troupes fédérales ont ainsi progressé jusqu’au centre névralgique de ces quartiers sensibles, faisant refluer le noyau dur des émeutiers et des gangs vers un gigantesque entrepôt de la Ferhammer Street, le Clifford Goose Building. Cet ancien bâtiment industriel de plusieurs étages en briques et béton armé servirait de dépôts d’armes et de marchandises en tout genre, utilisés par les gangs.
A l’aide de véhicules blindés, ils encerclent la zone vers 6 heures du matin, tandis que les gangs décident de répliquer à l’arme lourde. La riposte fut immédiate : des grenades, des drones tueurs, et autres armes de guerre furent utilisés pour réduire la zone à l’état de ruines fumantes. Résultat : 40 membres de gangs arrêtés, 60 d’entre eux gravement blessés et hospitalisés, 19 d’entre eux tués, dont plusieurs bras-droits et haut-placés dans la hiérarchie de ces triades. Mais surtout près de 88 civils, résidents du quartier, furent blessés durant l’opération, et pas moins de 10 bâtiments d’habitation furent lourdement endommagés par les combats de rue à l’arme lourde, rendant leur occupation impossible par les habitants. Une opération qui fut totalement assumée par les autorités et mis en avant comme une formidable réussite dans la lutte anti-gangs.
Mais les violences urbaines ne s’en finissent pas pour autant et continuent au moins jusqu'à la nuit du lendemain, notamment dans certaines zones du Hell’s Gate, où les gangs se sont retranchés et dissimulés parmi la population. Ces nuits cauchemardesques ont déjà fait de nombreux blessés parmi les forces de l’ordre et occasionné des millions de Drakks de dégâts et de dégradations, et resterons probablement dans les annales de l’histoire criminelle de la capitale des Provinces-Unies, qui avait rarement connu une telle montée en puissance des gangs. Jamais en tout cas ils n’avaient osé s’attaquer ouvertement et frontalement à des officiers de police, en commettant le meurtre de plusieurs d’entre eux à leur domicile.
Une ville exsangue, des habitants sidérés, un corps de police traumatisé :
Si la mégalopole lofotène concentre à elle seule la plupart des taux d'homicides du pays, jamais un tel niveau de violence avait été atteint, bien loin de l'image très apaisée et d'un certain confort de vie, si chère au coeur des habitants des Provinces-Unie. Le Federal District est régulièrement cité pour plomber les statistiques nationales en terme de criminalité et de délinquance, par ailleurs très bas dans le reste du pays.Si la capitale lofotène, ville très urbanisée et densément peuplé de plus d'un million d'habitants, aux multiples diasporas, est considérée comme la vitrine des jeux d'argents, du luxe, des loisirs et des grands centres commerciaux, elle met rarement en avant que cette concentration de richesse n'a fait que creuser les inégalités, et accentuer les frustrations et les ressentiments d'une partie de la population urbaine, qui se sent totalement exclue et privée des bénéfices et dividendes de cette incroyable manne financière, bien effective au vu du niveau de vie et du PIB/habitant des Provinces-Unies parmi les plus hauts du monde.
Mais le "rêve lofotène" s'est transformé pour beaucoup en cauchemar et en lutte pour la survie. Un terreau extrêmement fertile et favorable pour les gangs et organisations criminelles.
Le traumatisme est grand parmi les rangs de la police et des forces de l’ordre. Son porte-parole, le Chief Commissioner de Pembertøn (équivalent du chef de la police locale dans les Provinces-Unies) Nicholas Van Reünberg s’est dit “endeuillé et meurtri dans sa chair” et “se sentir lui-même personnellement attaqué”.
Il a également fait savoir que des dispositions exceptionnelles seraient prises dans les mois qui suivent, et que le PPD resterait engagé et mobilisé pour traquer, arrêter, et traduire devant la justice chacun des criminels et participants à cet “odieux crime contre la nation” et de ce que désormais les médias appellent dans les unes et les titres : les Nuits de Plomb de Pembertøn et les Massacres de la Saint-Olaf.
Nicholas Van Reünberg, le Chief Commissioner de Pembertøn a promis de mettre tous les moyens en oeuvre pour assurer la sécurité des membres des forces de l'ordre ainsi que leurs familles, et de nettoyer les quartiers sud de la "vermine" et des "organisations mafieuses".
La Garde Fédérale restaure l'ordre public le 4 décembre :Les hommes et les femmes de la Garde Fédérale occupent désormais tous les carrefours stratégiques, et centres névralgiques des Quartier Sud. Leur omniprésence permet de rassurer la population et de bien entendu stopper les actes de pillage et de vandalisme, mais surtout de dissuader et d'éviter toute reprise d'émeutes. Disposant de nombreux véhicules et d'équipements militaires dernier cri, ce corps d'arme, à mi-chemin entre la Milice Fédérale et la Police Provinciale, est sous la responsabilité du Département d'Etat à la Sécurité Publique. Ils sont spécialisés et habilités dans le maintien de l'ordre en milieu urbain, ainsi qu'à procéder à des arrestations de civils.
Ils disposent en outre de nombreux drones et sont en lien avec le F.S.D, leur permettant un déploiement rapide et efficace, tout en minimisant les pertes. Mais un tel déploiement massif est extrêmement couteux, et n'est utilisé qu'en dernier recours. Si le calme est revenu au Hell's Gate et au Bay Bridge Borough, cette partie de la ville est méconnaissable, et ressemble à s'y méprendre à une zone de guerre.
La Garde Fédérale protègera ainsi tous les bâtiments publics, magasins, et certains lieux stratégiques propices aux regroupements pendant au moins une semaine Le déploiement de la Garde Fédérale comprends également des patrouilles quotidiennes et en véhicules blindés dans les zones touchées par les émeutes, mais également dans certains quartiers adjacents. Sur ordre du Jarl-Mayor, des points de contrôle et des barrages ont été établis à certains accès stratégiques. Leur présence a pour objectif de rétablir la paix et la sécurité dans cette partie éprouvée de la ville. Toutefois cette intervention massive de la Garde Fédérale n'est pas sans controverse, alimentant des critiques concernant la gestion de la situation, le recours à la force quasi systématique, et les contrôles "musclés" effectués sur les civils.
Les membres de la Garde Fédérale ont été déployés dans les rues des quartiers sud de Pembertøn, pour soutenir les forces de l'ordre locales dans leurs efforts pour mettre fin aux émeutes, ainsi que de prévenir le pillage et protéger les biens publics et privés. Ce corps d'armes spécifique, habilité à intervenir sur le territoire national ainsi qu'à l'étranger, spécialisé dans le maintien de l'ordre, jouit d'une grande notoriété et popularité auprès de la population, notamment parce qu'elle est issue historiquement de la Garde Républicaine Maktoise, dont ils ont conservé les uniformes rouges caractéristiques du XVIIème siècle qu'ils portent lors des cérémonies ou lors de certaines occasions.