12/06/2013
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FEDERAL NETWORK : Chaîne d'information principale n° 1 dans les Provinces-Unies du Lofoten




DEBBIE FRANSWORTH S’LIVE SHOW : J+30 Le Lofoten n'a toujours pas de gouvernement élu !


debbie fansworth

Bonjour chers téléspectateurs, vous êtes toujours sur Federal networks, et vous avez bien fait ! Car c’est l’heure du Debbie Fransworth s’live show, aujourd’hui une émission spéciale consacrée à la situation politique actuelle.
Une situation politique que certains qualifient déjà de crise institutionnelle et qui aujourd’hui voilà 4 semaines après que le peuple des Provinces-Unies se soit rendu aux urnes, n’ont toujours pas permit de confirmer avec certitude qui avait remporté les législatives entre le parti Køenig Halfgård et le parti Unioniste.
Un duel s'est donc engagée entre deux candidates, deux femmes aux tempéraments d’acier, Mme Gudrün Stefersøn et Mme Madeline Bjørgen, qui entendent bien devenir chacune d’entre elles la prochaine Chancelière Fédérale des Provinces-Unies.

Un véritable feuilleton politique qui jette la lumière sur notre système politique, et les défaillances et écueils potentiels de notre démocratie. Et pour en discuter avec nous ce soir, un spécialiste de la vie politique lofotène, le professeur Eivor Sullivan, maître de conférences en sciences politiques de l’Université d’Oxenfurt.
Tout d’abord M. Sullivan merci d’avoir accepté notre invitation, et entrons immédiatement dans le vif du sujet, peut - on parler de crise politique et est elle inédite comme certains médias et journaux en font les gros titres ?



professeur Sullivan


Bonjour Debbie, et bien je vais vous surprendre, mais non seulement ce n’est pas inédit, mais en plus de cela contrairement à ce que j'entends ci et là sur vos plateaux et ailleurs, non ce n’est pas une crise ! Et je vais même plus loin : cette situation de blocage avait été anticipée et je dirais même en un sens, voulue par les pères fondateurs de notre république au lendemain de l’indépendance.


Vraiment ? C’est bien donc la première fois que j'entends ce point de vue, et j’ai hâte ainsi que nos téléspectateurs d'entendre vos explications et votre éclairage là dessus.

Bien sûr, alors cette situation a été vécue au cours de notre histoire au moins 3 fois, c’est donc la quatrième fois qu’un tel événement se produit. Et le dernier en date n’est pas si vieux que ça, il a à peine un siècle, en 1909 où les Unionistes et le Parti Socialiste des Ouvriers Lofotènes, le PSOL, l’ancêtre du parti social démocrate, arrivent à égalité quasi parfaite, et où bien entendu chacun revendiquent la victoire. Mais à cette époque, la politique était bien plus violente que ce que nous vivons actuellement dans notre société que je qualifierais et je vais vous surprendre, d’apaisée.

Apaisée ? En effet, professeur Sullivan, ce n’est pas le premier mot qui me viendrait à l’esprit ces derniers temps.

Oui, bien sûr, je comprends, il est difficile d’avoir du recul par rapport à un passé qui peut apparaître comme très lointain pour vos téléspectateurs, mais sachez qu’en 1909, la Section Militante du PSOL propose tout simplement pour régler la question d’occuper toutes les usines et de paralyser économiquement le pays si le candidat du PSOL n’est pas déclaré vainqueur, certains vont même jusqu’à suggérer l’idée de pénétrer dans l’Althing par la force et d’obliger les députés à reconnaître leur victoire. On est pas loin du coup d’Etat
De leur côté les Unionistes, ne sont pas non plus des tendres et proposent une solution pour le moins incongrue et radicale, et qui paraît inconcevable aujourd’hui : le duel politique dans les Jardins du Palais de la Chancellerie. Le survivant remporte l’élection. Il faut dire que le candidat Unioniste, Janus Dýrmundur était par ailleurs Président de la Société de Chasse du Fylke de Nilfgåard


Effectivement, cela remet les choses en perspective, mais rassurez moi, cette élection ne s’est pas terminée par un bain de sang ?

Non, bien entendu que non, et pourtant les solutions évoquées et commentaires de l’époque étaient souvent assez violents et brutaux, mais en phase avec la société du début du XXième siècle. Finalement, le candidat Unioniste a été déclaré vainqueur et a obtenu les voix nécessaires pour devenir Chancelier Fédéral, mais le prix politique à payer fut lourd : d’énormes concessions pour le PSOL et les ouvriers, qui au final furent peut être même davantage gagnants que si le PSOL avait gagné. Pour les Unionistes, l’honneur était sauf, et le prestige à l’époque était une notion importante, car cela faisait près d’un demi-siècle que les Unionistes régnaient sans partage sur la vie politique des Provinces-Unies. Ce qui ne les a pas empêchés d’essuyer une cuisante défaite aux élections suivantes qui ont vu le triomphe des forces de gauche pour les 15 années qui ont suivi. Donc vous voyez que tout est relatif, mais là où je veux en venir c’est que notre système et notre histoire politique s'est bâtie sur cette idée simple du consensus et de la négociation plutôt que l’affrontement pur et dur, quoiqu’on en dise !


Donc notre système politique favorise ce genre de situation politique, c'est cela que vous voulez dire ?

Tout à fait exact, nos Père Fondateurs ont imaginé ce système politique pour forcer les différentes factions et partis à s’entendre et à former des coalitions gouvernementales pour pouvoir régner, empêchant de fait qu’un parti ou une faction prenne tellement de poids et de représentation dans nos institutions qu’elle s’arroge l’intégralité des pouvoirs. Voilà pourquoi selon moi nous n’assistons pas du tout à une crise, mais aux mécanismes de défense institutionnels mise en place dans le passé afin que notre démocratie se défende, et ne tombe jamais dans l’autocratie et la dictature. En outre, vous remarquerez que nos institutions continuent à fonctionner comme d’habitude, nos fonctionnaires continuent d’être payés, le gouvernement règle et expédie les affaires courantes, car tant qu’un nouveau gouvernement n’est pas formé, c’est l’ancien gouvernement qui continue de gérer le pays et qui doit assurer la continuité de tous les services publics et de l’Etat. Donc si crise il y a, c’est peut être une crise de confiance en certains de nos élus, et le rejet massif de certaines politiques du gouvernement précédent.


Donc cette situation pourrait perdurer autant de temps que nécessaire, bien après les élections ?



Absolument, il y a eu un précédent vous savez, bon, c’était il y a très longtemps mais en 1799, le pays est resté sans gouvernement officiel lorsque le candidat du Grand Old Party, l’ancêtre du Parti Unioniste, et donc futur chancelier fédéral élu M. Samuel Williamson est décédé quelques jours à peine avant son investiture, vous imaginez ? Un cas unique dans notre histoire, tandis que l’opposition réclamait corps et âmes qu’en pareilles circonstances les électeurs soient de nouveau appelés à se rendre aux urnes et que l’on procéda à une nouvelle élection. Une requête inentendable par le Grand Old Party qui considérait, a juste titre, avoir remporté l’élection et être donc légitime pour gouverner, alors même que l’on mettait en terre son candidat malheureux.


Incroyable, et comment cela s’est t il terminé M. Sullivan ?

Le pays est resté sans Chancelier à sa tête pendant exactement 10 mois, le temps de trouver un remplaçant, qui convienne à la fois aux membres du Grand Old Party, qui s'entre déchiraient en interne pour savoir qui était le mieux à même de prendre la succession du malheureux candidat défunt, tandis que les oppositions rejetaient en bloc systématiquement les propositions de candidats présentés. Le niveau d’exaspération et de lassitude des électeurs était tel que l’on arriva au compromis afin de désigner Chancelier Fédéral l’un des Haut-Juge du Ring, cette juridiction suprême qui jouissait alors d’une bien meilleure image et réputation de grand sage parmi les sages. Il s’agit de la seule fois en plus de 300 ans d’exercice démocratique, qu’un consensus politique mettait au pouvoir un homme non élu au suffrage direct. Et pourtant, pourtant, le Haut-Juge Martin De Rune, fut un Chancelier d’exception et doté de nombreuses qualités, qui en font aujourd’hui pour beaucoup l’une des références et figures éminentes de l’histoire de notre pays.

Mais par exemple, quand vous voyez que nous devions procéder au recomptage des voix dans plusieurs provinces, qu’un juge fédéral a déposé un recours pour suspendre la possibilité de procéder à un vote de confiance au Parlement, n’est ce pas là un signe que notre démocratie possède des failles, et diront certains même, des fragilités ?

Et bien figurez vous que je pense tout le contraire, c’est une formidable résilience de notre nation, qui a développé des outils démocratiques, des contre-pouvoirs, et des possibilités de recours légal pour que la justice puisse aussi s’exprimer. Je trouve cela plutôt fascinant et me rassure quant à la santé de notre démocratie. Nous devrions davantage nous inquiétez d’un taux de participation que peu ont commenté mais qui me semble personnellement davantage inquiétant : près d’un électeur sur cinq se défie de notre république, ne prends même pas la peine de se rendre aux urnes, et se désintéresse totalement d’exercer ce droit fondamental que beaucoup de peuples et de pays en sont aujourd’hui tout bonnement démunis : le pouvoir de voter pour son dirigeant, ou sa dirigeante en l'occurrence.
Savez vous par exemple que nous avons un corps électoral rapporté à sa population parmi les plus élevés du monde ? Il s’agit du ratio entre le nombre d’électeurs potentiels divisé par la population totale. Notre système permet aux étrangers résidents permanents, alors qu’ils ne sont pas lofotènes, également d’avoir leur mot à dire car ils font parti de notre société, et je trouve cela formidable.




Donc inutile de s’affoler et de céder aux sirènes de la peur de l’autoritarisme ? C'est l’un des arguments évoqués par certains députés de gauche et surtout d’extrême gauche, notamment du Front Populaire, pour justifier cette situation de blocage parlementaire ?
Nous avons même pu lire dans la presse étrangère, notamment celle de l’Empire du Nord, allant jusqu’à parler du risque de dictature ?


Pardon, je souris, comme si l’extrême-gauche étant exempte de tomber dans le totalitarisme, c’est amusant, quand on voit les très nombreux exemples de pays d’extrême gauche qui sont parmi les plus terribles et inhumains régimes politiques qui soient, mais passons, c’est un détail.
C’est non seulement totalement exagéré et irresponsable de dire cela, mais c’est factuellement faux, et notre constitution est assez claire en la matière. De plus, nous avons de très nombreux garants, comme je l’ai déjà mentionné, cela fut pensé comme tel à l’aulne de notre guerre d’indépendance. Avant même que les premières balles ne sortent des mousquets des Loyalistes et des Colons, les rédacteurs de la Charte d’Union avaient déjà réfléchi à la question : nos pouvoirs sont strictement séparés, le Parlement est puissant et a des prérogatives étendues, et surtout les Pères Fondateurs ont consacré le fédéralisme et ont fait en sorte que le pouvoir exécutif et son administration soit très décentralisé. Les Fylker et les Landsdeler sont principalement gérés et administrés par les Jarls et les Thengs, chaque année il y a plus de lois provinciales que de lois fédérales qui sont édictées. Même les Milices Fédérales, qui constituent notre principale armée de défense, est organisée localement, dans le but justement d’écarter tout risque de coup d’état militaire.
En outre, imaginons, même dans nos cauchemars les plus incongrus, que soit élu à Pembertøn, un ersatz de Baldassare Calabraise, de Lorenzo Geraert-Wojtkowiak, ou d’Impératrice Clémence dite la Démente. Que pensez-vous qu’adviendra t il dans les Landsdeler du Midlands ou du Northerlands ? Ils se détacheront alors sans peine et avec facilité du gouvernement central car c’est comme cela qu’a été conçu et pensé notre pays : une Fédération de Fylker et de Landsdeler, avec des identités locales fortes, et cela sera encore plus facile pour l’Archipel du Ponant de par son caractère insulaire. La cohésion et le ciment de notre nation, ce sont des valeurs communes, profondément humanistes, démocratiques et libérales. Si ce sentiment d'appartenance est menacé par un petit dictateur en herbe dans son château de Pembertøn, le risque d’éclatement et d'indépendance en une multitude de nations est bien plus fort que le risque improbable de voir une Loduarie naître du jour au lendemain dans les glaces d’Aleucie.


Et bien merci beaucoup Professeur Sullivan pour cet éclairage, je rappelle votre livre “Faits et anecdotes incroyables de l’histoire politique des Provinces-Unies” aux éditions BlueBird. Je recommande vivement ce livre, c’est vraiment passionnant, on apprends plein de choses, tiens d’ailleurs on apprends par exemple que le Chancelier Vållenberg buvait pas moins d’une demi bouteille de Whiskey par jour et avait une phobie des chats, au point qu’il avait créé un corps de gardes du corps spécialement dédié à chasser tous les félins des environs du Palais de la Chancellerie.

Et oui, nos hommes et femmes politiques restent des humains aux multiples facettes, bien plus complexes que leur image publique. Merci de m’avoir invité !


Merci Professeur Sullivan. Et maintenant accueillons sans tarder notre invitée suivante il s’agit d’une psychanalyste, le Docteur Elvira Brandeberg spécialisée en sciences cognitives et alternatives et qui va nous expliquer pourquoi selon elle courir tout nu dans la nature est bon pour la santé mentale et que chacun d’entre nous devrait se rouler dans la rosée nu comme un ver chaque matin. A tout de suite !


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Presse


Le Ring a rendu son jugement : Mme Gudrün Stefersøn est déclarée définitivement arrivée en tête lors des élections législatives de décembre 2011




Ring
Le Ring, située sur National Alley à Pembertøn, est la cour suprême lofotène, la plus haute juridiction du pays. Ses pouvoirs sont étendus sur tout le territoire national, ses décisions font loi, mais elle est sollicitée pour se prononcer que dans des situations exceptionnelles et inédites. Elle est composée actuellement de 9 Hauts-Juges, 5 femmes et 4 hommes.



Un jugement final qui met fin au processus de recomptage des voix :

Une décision contestée et en même temps incontestable : il s’agit de la seconde fois dans l’histoire de notre pays que cela arrive, mais le Ring, la plus haute juridiction du pays, que certains appellent également la cour suprême du Lofoten, a rendu une décision décisive dans l'affaire dite Nørdvisk v. Gudrün Stefersøn du nom du District dans lequel un juge fédéral a accepté d’instruire une plainte émanant d’un organe du parti social démocrate afin de faire invalider l’élection très controversée de Mme Gudrün Stefersøn face à Mme Madeline Bjørgen du parti Unioniste ayant également revendiqué la victoire.
Davantage par opposition au parti nationaliste plutôt qu’en soutien au parti de l’Union, les socio-démocrates ont tenté de déposer un recours légal, en parallèles des opérations de recomptage des voix qui avaient été engagées dans certains Fylker. Le Køenig Halfgård a décidé de contester toutes les procédures engagées contre lui afin de faire reconnaître la victoire de leur candidate.
C’est désormais chose faite dans l’arrêt rendu dans l’affaire opposant le parquet fédéral du District de Nørdvisk suite à la saisie par la Commission Electorale du Parti Social-Démocrate du Fylke de Nørgenfjord contre le Køenig Halfgård.
Le requérant Ministère Public était représenté par l’Honorable Juge Fédéral M. Sindri Unnbjörn et la Défense était représentée par M. Hjálmar Fjölnir, porte-parole du parti Køenig Halfgård.

Par une majorité de 5 voix contre 4, les Hauts-Juges du Ring ont statué en faveur de Gudrün Stefersøn, mettant fin à la tentation de procéder à d’autres recomptages qui peuvent être lancés indéfiniment. La décision a été rendue sur la base d’un article constitutionnel de la Charte d’Union, affirmant que le processus de recomptage perpétuel était inconstitutionnel car il violait l'égalité de protection des lois électorales fédérales. En sus, les magistrats de la majorité ont estimé que les normes encadrant le recomptage manuel dans le Fylke de Tjørnuvík manquaient de cohérence et de clarté, créant ainsi un risque d'arbitraire et jetant le doute et l'ambiguïté sur le processus électoral.


Une décision loin de faire l’unanimité :


Cette décision détermine donc l'issue définitive sur l'élection législative de décembre 2011 en faveur de Mme Gudrün Stefersøn. La décision du Ring a d’ores et déjà suscité des débats et des critiques, certains la considérant comme politiquement motivée et soulignant qu'elle ne devait pas être interprétée comme une précédente norme juridique générale.
Les socio-démocrates qui ont donc vu leur plainte rejeté sont donc déboutés, tandis que les Unionistes, qui comptaient sincèrement sur d’autres recomptages de voix dans des Fylker considérés comme leur étant favorables ont témoigné de leur amertume et du sentiment d’une élection inaboutie, selon Mme Catherine de Tocqueville-Masson, porte parole du parti Unioniste.
Le Front Populaire et le Parti Ecologiste ont d’ores et déjà décidé d’organiser des manifestations et des protestations devant le bâtiment du Ring, à Pembertøn, en arguant que puisque les recours juridiques sont désormais vains, que le recours populaire serait la seule alternative. Mais ces dernières annonces viennent de contredire un récent sondage qui dit que 78% des Lofotènes, peu importe leur suffrage souhaitent que l’on applique la décision du Ring et que le processus électoral soit respecté, ce qui démontre un attachement profond de notre nation pour l’état de droit et les institutions démocratiques qui le composent.


Mme Madeline Bjørgen reconnaît enfin la victoire du Køenig Halfgård ou plutôt la défaite de son parti du bout des lèvres, sans prononcer le nom de son adversaire :


Elle avait jusqu’à présent interdit à quiconque de le faire sous peine de subir les foudres du parti, mais la candidate “malheureuse” du parti unioniste a déclaré : “Je respecte et m’incline devant la décision juridique prise par le très estimable collège des hauts-juges du Ring. Je reconnais que notre parti de l’Union, n’a pas réussi à convaincre davantage de nos concitoyens que je ne l’espérais, et que malgré tout, je remercie profondément tous les électeurs qui ont cru en nous, en notre programme, et qui nous ont fais confiance. Mais le combat n’est pas terminé, loin de là, notre république est parlementaire, et c’est donc dans l”hémicycle que je continuerais à porter et à défendre nos valeurs et nos idées coûte que coûte. Je vous remercie”


L’épilogue d’une élection qui demeurera dans les annales ?


Cette décision du Ring vient peut être éteindre la polémique au sujet des votes par correspondance et des recomptages de voix, mais pour Gudrün Stefersøn, les problèmes et les difficultés sont loin d’être terminés. Avec une opposition nombreuse et qui semble être unie contre elle, elle devra réussir l’exploit de construire une majorité gouvernementale, avec les rares alliés dont elle dispose.
Mais d’après les dernières informations qui nous parviennent de l’Ålthing, les négociations sont âpres et ont reprit de plus belle, et il apparaît que les Unionistes entendent bien jouer de leur partition, et de soumettre le Køenig Halfgård à leurs exigences en forçant Gudrün Stefersøn à de très nombreuses concessions et renoncements pour pouvoir espérer atteindre le quorum de 100 députés + 1.
ll semblerait qu’il ait été fait mention de l’ONC, du mariage gay, de l’avortement et d’autres sujets que les Unionistes souhaitent absolument sanctuariser et ne pas transiger.
Plusieurs Départements d’Etats également feraient l’objet d’intenses tractations, ainsi que l'obtention de certains postes régaliens, dont celui des Affaires Étrangères et de la Sécurité Publique.
C’est donc un gouvernement à minima qui s’annonce, et il apparaît désormais clairement que si Mme Gudrün Stefersøn sera effectivement Chancelière Fédérale des Provinces-Unies, elle sera limitée voire dans l’incapacité de mettre en œuvre son programme ultra-libéral et très conservateur.
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Enfin ! Une coalition gouvernementale formée après plus de 2 mois de suspense et tergiversations.Une coalition oui, mais très fragile !


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La Chancelière Fédérale, visiblement préoccupée, en pleine négociation, faisant les 100 pas dans les antichambres de l'Ålthing, peu de temps avant la tenue du second vote crucial de motion de confiance, déterminant dans sa capacité à gouverner ou non un pays qui sera donc resté dans l'incertitude plusieurs semaines sur qui avait remporté l'élection législative fédérale de décembre 2011



Les Provinces-Unies à nouveau sur les rails d’un exécutif fonctionnel grâce au vote de confiance de l’Ålthing, obtenu de justesse:

C’est une nouvelle page qui se tourne pour le Lofoten. Par 101 voix pour, 95 contre et 4 abstentions, la dirigeante d'extrême droite Gudrün Stefersøn aura tenu bon contre vents et marées, et semble ce lundi avoir convaincu ses partenaires privilégiés pour la formation d'une coalition de gouvernement de continuer à discuter certains points de négociations encore bien ardues, et notamment ses positions sociétales anti mariage gay et anti-ONC qui sont de sérieuses "pierres d'achoppement" à la formation de cette coalition, selon des informations ayant fuité dans les médias. Il s’agit néanmoins de l’un des votes de confiance les plus serrés de l’histoire du Lofoten. A une voix près, la motion était rejetée pour la seconde fois.
Sans surprise et comme attendu, ce sont les voix Unionistes qui sont venus combler les votes indispensables et cruciaux qui manquaient à Gudrün Stefersøn pour constituer son gouvernement.
Après la victoire électorale très controversée et très juste du mouvement souverainiste et nationaliste qu’est le Køenig Halfgård, ce qui fut une certaine surprise pour les observateurs et commentateurs politiques qui n’avaient pas imaginé une telle situation se produire, anticipant largement une défaite du candidat social-démocrate Atreus Fjörgyn à sa propre réélection mais une confortable avance pour la candidate Unioniste Madeline Bjørgen devant Gudrün Stefersøn, ce qui ne s’ets malheureusement pas produit.
L’arrêt rendu par le Ring a mis fin à la polémique et au suspense en déclarant la victoire de Gudrün Stefersøn, au détriment de Mme Bjørgen qui a finalement reconnu sa défaite. Mais paradoxalement désormais, en tant que faiseuse de rois, ou plutôt de reine en l’occurence c’est elle qui a toutes les cartes en main pour dicter l’orientation de la future politique de la nouvelle Chancelière Fédérale.


Un gouvernement qui promet d’être l’objet de nombreuses tensions internes


Dans le système politique lofotène très fragmenté, où aucun parti n'est assez fort pour gouverner seul, les élections sont généralement suivies de mois de tractations pour parvenir à former un gouvernement.
M. Gudrün Stefersøn a désigné un "éclaireur", M. Sebastian Pickerman, ancien chef de file du groupe parlementaire du Køenig Halfgård au Parlement, et a été chargé de faire la navette entre les chefs de partis et de déterminer qui était prêt à travailler avec qui.

Sigúrd Weasley, un ancien ministre Unioniste, a discuté de manière intensive avec Gudrün Stefersøn et d'autres chefs de partis ou de factions internes à droite de l'échiquier, qui hésitent à rejoindre une coalition en raison des opinions les plus sensibles du chef de file de l'extrême droite lofotène. Le poste de chef du Département d’Etat a été particulièrement disputé mais devrait donc revenir à un Unioniste.
Le poste très convoité des affaires étrangères reviendrait également à une Unioniste, une en l’occurrence, Madame Catherine De Tocqueville-Masson, actuelle porte-parole du parti unioniste, et accessoirement ancienne ambassadrice lofotène au Jashuria, reconnue pour ses compétences et très respectée à l’international.


M. Gudrün Stefersøn a atténué la plupart de ses propos les plus extrêmes après la campagne et le soir même lorsque les premiers résultats sont tombés, elle s'est engagée à devenir la Chancelière "de tous les Lofotènes", mais des doutes subsistent néanmoins.
Ce n'est que si les obstacles sont surmontés que les discussions de fond sur la politique commenceront, un autre long processus, car Mme Gudrün Stefersøn a également besoin de ne pas s’aliéner ou contrarier les députés du Libertarian Party au sein du parlement pour jouir d'une majorité gouvernementale viable.

Or la fonction de représentant de l’ONC de M.Søren Silvertrupp est vivement questionnée et remise en compte et devrait selon toute vraisemblance remettre son poste en jeu, en échange d’un portefeuille à la Chancellerie, très probablement celui des Finances. Les socio-démocrates, tout comme les Unionistes, avaient de nombreux différends à régler avec M. Søren Silvertrupp dont les positions et propos antiONC pendant la campagne avaient choqué et largement scandalisé les deux grands partis à qui il doit pourtant sa nomination.

D’après nos dernières informations, Mme Mary-Alice Lockwood, ancienne députée du parti Ecologiste, responsable de l’ONG “One planet”, très engagée dans la préservation et la défense de l’environnement et de la biodiversité, serait appelée à assurer la succession de M.Silvertrupp. Très respectée, et considérée comme politiquement équilibrée, elle devrait représenter la voix des Provinces-Unies au sein de l’ONC. Il semblerait que le bloc social-démocrate-écologiste tout entier ait été à la manœuvre pour cette nomination. Un désaveu assez cinglant pour M. Silvertrupp, qui devra ronger son frein et se remettre de cette humiliation en recevant le Département d'Etat des Finances, un ministère régalien de grande importance, mais bien moins prestigieux que celui des Affaires Etrangères par exemple.


Une Chancelière Fédérale qui a avalé des couleuvres et obligée d’amputer son programme de la moitié de ses mesures


La Chancelière Stefersøn aura selon nos sources dû opérer à 3 renoncements majeurs sine equanone pour obtenir les voix manquantes des députés Unionistes, intransigeants sur certaines questions de politique étrangère et même intérieure.

Le retrait de l’ONC était bien entendu une ligne rouge à ne pas franchir sous peine de guerre ouverte politique, M. Søren Silvertrupp sera très probablement débarqué de son poste de représentant officiel pour être remplacé très rapidement, et le souhait de demeurer au sein de l’organisation sera affirmée, afin de rassurer les partenaires commerciaux et alliés du Lofoten d’une certaine forme de continuité dans les relations stratégiques actuelles. Toutefois, il a été admis qu’un questionnement et une volonté de réforme interne à l’ONC sera proposé afin notamment de réduire la prépondérance de la puissance militaire alguarenos au sein de l’organisation.

Il sera également hors de question de soumettre les droits fondamentaux que constituent le mariage gay et l’avortement à motion référendaire. Ces deux droits sont garantis par des lois votées au Parlement et approuvée par le Ring. Il existe deux possibilités pour que ces législations soient abrogées : que le Ring décide de revenir sur ses décisions, de re-examiner ces propositions et de les re-soumettre au vote, ce qui est hautement improbable. L’autre seule possibilité de revenir en arrière est de soumettre ces deux lois organiques à un vote par référendum. Ce référendum ne permettra pas “d’annuler” purement et simplement ces lois, mais d’ouvrir la porte et de donner la possibilité à chaque Fylke de légiférer localement à l’échelle provinciale, et donc de pouvoir décider de reconnaître ou non ces deux droits.
La plupart des députés, excepté les Libertariens, y sont farouchement opposés.


Atreus Fjörgyn a téléphoné à Gudrün Stefersøn pour la féliciter


Comme le veut la tradition, il est de coutume que l'ancien Chancelier en exercice félicite son successeur, beaucoup s'interrogeaient légitimement afin de savoir si cette tradition serait honorée par M. Fjörgyn, dont on connaît les inimitiés d'avec la leader du Køenig Halfgård , qui n'avait pas retenu ses coups durant la campagne politique et qui n'avait eu de cesse de critiquer et d'attaquer le gouvernement tout au long de son mandat.
Mme Gudrün Stefersøn avait même qualifié M. Fjörgyn de "quasi traître à la nation", des mots extrêmement forts qui ont marqué, et il est improbable que le principal intéressé, M. Fjörgyn, l'ait oublié. Mais le futur ex-Chancelier Fédéral est un homme qui a le respect des traditions et des institutions dans le sang, il est extrêmement soucieux, d'après le porte-parole de la Chancellerie, de préserver et de protéger la démocratie à tout prix, et le protocole républicain.
Après cet appel, qui aurait duré moins de 2 minutes, Mme Gudrün Stefersøn se serait contenté du minimum syndical, et aura remercié son prédécesseur pour "le travail accompli, et ne pas avoir de doutes quant à son sentiment d'avoir servi le pays du mieux" qu'il a pu.
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[quote=UPL]Presse


La nouvelle Chancelière Fédérale re-instaure une tradition séculaire : le bal d'investiture, connu sous le nom de Valses de Pembertøn




Valse de Pemberton
La Salle des Candélabres, dans le Palais de la Chancellerie de Pembertøn, a résonné au rythme des pas effrénés des danseurs et des notes de musique de l'orchestre philarmonique pour célébrer l'investiture de Mme Gudrün Stefersøn






Pari réussi, si l'objectif de Mme Stefersøn était de faire une première bonne impression ! En effet la Chancelière Fédérale tout juste investie de ses nouveaux pouvoirs exécutifs n’aura donc pas tardé à renouer avec les anciennes traditions, car c’est une annonce qui ne sera pas passée inaperçue, lorsque la Chancellerie aura annonce la restauration des Valses de Pembertøn lors de la soirée d’investiture de Mme Gudrün Stefersøn. Une annonce faite par madame la Secrétaire d’Etat Mme Phillippa Eilhart

Pour nos lecteurs qui l’ignoraient, sachez que les Valses Pembertønaises étaient traditionnellement organisées au Palais de la Chancellerie lors du traditionnel et très cérémoniel Gala d’Investiture, une coutume qui a eu cours durant des siècles, et qui s’est perpétuée jusqu’en 1965, date à laquelle le Chancelier social-démocrate Arnwülf Skargård rompt définitivement lors de son investiture. En effet ce dernier choisit en lieu et place de danseurs virtuoses et virevoltants en smoking et tenues de soirée sur un parquet de bois vitrifié, un concert de plein air d’un chanteur populaire de l’époque. Depuis lors, les Chanceliers et Chancelières élus ont eu pour habitude d’organiser ce genre de célébrations musicales lors de leurs cérémonies d'investitures, dont les fonds et recettes étaient jusque là versées à des œuvres caritatives.

Ces Valses Pembertønaises ont connu leur apogée durant la période faste dite des Années Rugissantes ou de la Fête Perpétuelle selon certains, au milieu des années 1910 où ces festivités ont alors pris une ampleur et un luxe inégalés, avant de tomber en désuétude.

Comme elle l’avait martelé et promis durant toute sa campagne électorale, avec son slogan “rendre la grandeur et la gloire au Lofoten” Mme Gudrün Stefersøn commence donc dès maintenant à remettre au goût du jour; non sans grandiloquence, certaines réminiscences du passé, qui selon d’après de nombreux invités et témoins, n’avaient apparemment rien à envier à leurs lointains évènements passés.

C'est donc au sein d’ un parterre d’invités triés sur le volet qu'ont eu lieu les Valses Pembertønaises nouvelle génération, que le journaliste politique de notre quotidien, Eleanor Wentridge, s’est immiscée pour partager avec nous ce moment assez unique dans la vie politique de notre pays. C’est donc avec elle que nous avons plongé dans l'atmosphère enchanteresse d'une scène de valse Pembertønaise, près de 50 ans avant la dernière édition de celle-ci en 1961.


" Imaginez-vous transporté dans l’élégante et feutrée Salle des Candélabres, le nom de la salle de bal du Palais de la Chancellerie, aux murs ornés de dorures et de miroirs étincelants. La salle avait été décorée pour l’occasion au goût de notre Chancelière, à savoir de nombreux drapeaux nationaux et de bannières et étendards aux couleurs du Lofoten, le tout baignée d'une lueur douce émanant des lustres majestueux qui pendaient du plafond. Mais le clou de la soirée n’étaient évidemment pas tout le décorum et le faste quasi impérial de la Salle des Candélabres, non, car ce n’était pas la première fois que cet endroit servait aux cérémonies officielles et pour les grandes occasions comme les réceptions de chefs d’Etat. Non les véritables stars de l’évènement étaient bien entendus les danseurs et les danseuses.

Les couples vêtus de tenues somptueuses et soigneusement taillées, bien que somme toute assez classiques et conventionnelles, tournoyaient gracieusement sur un parquet lustré et brillant. Les femmes portent des robes de couleur nacrée à crinoline, délicatement brodées de dentelle et de satin ivoire, tandis que les hommes, tradition oblige étaient élégamment vêtus de smokings et de queues-de-pie. L'air était empreint de l'odeur délicate des fleurs fraîches et des bougies parfumées d’après les invités et les témoins de la scène.


orchestre philarmonique


Le son envoûtant de l’orchestre philharmonique de Pembertøn se répandait dans la salle, interprétant la mélodie enchanteresse de notre hymne national revisité pour l’occasion, ce qui eu pour effet de faire décocher à la Chancelière Fédérale un large sourire, visiblement très satisfaite de cette nouvelle interprétation . Les premières notes légères et délicates invitaient les couples à se rapprocher puis les danseurs se positionnaient avec grâce, les hommes tenant fermement la main droite de leur partenaire tout en plaçant délicatement leur main gauche sur le dos de la dame.
Certains commentateurs ont regretté l’absence de couples de danseurs dits de la diversité, et certains politiques ont, à juste titre, décrit une cérémonie peu inclusive et ne faisant pas honneur à la pluriethnie lofotenoise.

Malgré tout, l’ensemble des invités, des membres du Parlement, du gouvernement fédéral, mais également beaucoup d’ambassadeurs et de diplomates étrangers n’ont guère eu d’autres choix que de conclure à la réussite de l’évènement et à la beauté de cette tradition.
Après tout, les Valses Pembertønaises avaient été initiées et perpétuées de longue date par des Chanceliers issus de tout bord, autant de la gauche, de la droite et du centre.

Beaucoup purent en effet apprécier les mouvements fluides parfaitement exécutés de chaque couple glissant en douceur à travers la piste de danse, créant une symphonie visuelle de gestes synchronisés. Les robes tourbillonnèrent, les crinolines s'ouvrèrent comme des pétales de fleurs, et les couples semblaient flotter dans une danse gracieuse. Les danseurs et les danseuses du Théatre National de Bridgertøn sont unanimement reconnus de tous pour leur talent et leur virtuosité, car peu importe de quel bord politique on était cette soirée là, il fallait bien reconnaître que la Chancelière Fédérale nouvellement élue marquait un point. Anecdotique et sans impact diront les mauvaises langues, mais assurément, tous s’accordent à dire que ce n’est pas un faux pas pour le moment, loin s’en faut. Car oui, dans le pays qui a érigé le divertissement et la fête permanente au rang d'art noble et véritable au même titre que la sculpture et la peinture, réunir politique, danse et musique est indéniablement un coup de maître dans la prise en considération de l'opinion publique, forte sensible à ce genre d'évènement, qui rassure et modère, tout du moins tempère, l'image d'austérité et de froideur de la nouvelle chancelière. La magie de l'illusion opérera t elle cependant sur le long terme ?

Les danseurs eurent donc finalisé et terminé leur chorégraphie de manière magistrale après leur fantastique performance artistique de près de deux heures, suivant le rythme envoûtant de la musique, tournoyant et virevoltant avec une légèreté presque aérienne jusqu’au grand final, où l’ensemble de convives ont longuement applaudit de manière nourrie et sincère, à ce qu’il convenait d’appeler une véritable prestation, voire prouesse artistique et sportive, dans une atmosphère enjouée et empreinte d'une élégance intemporelle

Après les tourbillons de robes transportant les participants dans un autre monde, la grâce éthérée de la valse pembertønaise a cédé la place aux danseurs amateurs plus conventionnels, des diplomates, députés et secrétaires d’état, et des pas de danse beaucoup moins assurés ont rempli la Salle des Candélabres. Reste désormais à savoir jusqu’où Mme Gudrün Stefersøn et le Køenig Halfgård mèneront la danse lofotenoise, et si les fausses notes retentiront ? "



Eleanor Wentridge, journaliste et éditorialiste politique pour la Voix du Lofoten
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hersveitinmagazine

général Enrique sanchez

Le Général Enrique Sanchez, 60 ans, devient officiellement le nouveau et premier Sky Marshall des Provinces-Unies d’origine étrangère.






La nouvelle est tombée et a été publiée lors d’un communiqué du Département d’Etat à la Défense, par la voix de Marjorie Pierpont-Sullivan (Køenig Halfgård) elle-même, Conseillère d’Etat Fédérale à la Défense de la nouvelle administration Gudrün Stefersøn. Il s’agit du premier Lofoteno-Alguarenos à atteindre les plus hautes positions de la hiérarchie militaire lofotène, succédant ainsi à sa prédécesseuse, la Sky Marshall Esther Marley nommée par la Chancelière Fédérale Sigrid Olfgarssøn, après 8 années de bons et loyaux services à la tête des forces armées des Provinces-Unies.


Esther Marley
L'ex-Sky Marshall Esther Marley fut décorée de la Congress Medal, l'une des décorations militaires les plus prestigieuses délivrée par le Parlement lofotène pour avoir mené avec succès les opérations militaires de la bataille de Leucytalée contre les flottes communistes de l'UNCS

Celle-ci a par ailleurs remis très officiellement ses insignes militaires comme le veut la tradition à son successeur. Le service presse et médias du département de la défense a par ailleurs publié sur les réseaux sociaux la vidéo de la discrète cérémonie de passation de pouvoir où Enrique Sanchez déclare devant un parterre d’officiers et de politiques :

auteur a écrit :
" Les moments de transition sont toujours chargés d’émotion particulière, un moment où les rênes du commandement militaire sont passées d'une main à une autre, et marquent un nouveau chapitre dans l’histoire de l’armée des Provinces-Unies du Lofoten. En tant que personne privilégiée debout devant vous, je ressens un mélange d'humilité, de gratitude et d'excitation face à la responsabilité qui m'incombe désormais.
Permettez-moi tout d'abord d'exprimer ma sincère reconnaissance envers ma prédécesseuse, le Général Esther Marley dont le leadership, la détermination et la vision moderniste ont guidé et amené notre armée au rang qui lui est dû, celle de forces armées professionnelles entraînées, efficaces, dignes, compétentes et très avancées, et qui sont désormais une référence à l’international . Je m'engage à poursuivre sur cette voie, à préserver les réussites du commandement précédent tout en apportant ma propre contribution et ma vision à notre honorable armée.
En assumant cette charge, vous me faites un grand honneur, et un immense privilège, et je ne peux m'empêcher de songer aux immenses défis auxquels nous sommes confrontés. Le monde évolue rapidement, les crises et les conflits également, les enjeux de maintien de la paix, à l’intérieur et à l'extérieur de nos frontières sont complexes et les attentes des lofotènes en matière de sécurité mondiale sont légitimes, notamment face aux menaces que représentent plus spécifiquement les communistes et leurs très nombreuses exactions et horreurs perpétrées en masse, et qui se répètent inlassablement. Toutefois, je suis convaincu que nous avons les ressources, l'intelligence et l’ambition nécessaires pour y faire face.
Mon objectif premier en tant que Sky Marshall sera de servir les intérêts et de défendre coûte que coûte chaque citoyen, résident, hôte et allié de notre nation.
Je suis fermement convaincu que notre plus grande richesse réside dans notre diversité et nos valeurs, c’est setter société de résilience et de tolérance, qui m’a permis d’être là devant vous ce jour, et je remercie le Lofoten et ses institutions de permettre à un immigré paltoterran de diriger l’une des armées les plus puissantes du monde. Et comme le disait mon père: “Hijo mío, no te preguntes qué puede hacer este país por ti, sino pregúntate qué puedes hacer tú por este país.”
Ce qui signifie : “Mon fils, ne te demande pas ce que ce pays peut faire pour toi, mais demandes toi plutôt ce que tu peux faire pour ce pays”.


Enfin, pour terminer, sachez que malgré que je sois un homme d’action, et un soldat, je chercherais à préserver la vie de nos femmes et hommes du service à tout prix, et à étudier toutes les options et recours possibles plutôt que d’avoir recours à l’affrontement. Le dialogue et la négociation sont des armes tout aussi efficaces que le fusil et la baïonnette dans l’arsenal dont disposent les officiers.
“Homme du Nord, levez-vous !”


Telle est la devise du Lofoten par lequel se conclut le discours du nouveau Sky Marshall, dont la nomination a été en réalité avalisée et validée par la chambre basse du parlement l’Ålthing, sans qui la nomination du chef d’état major des armées de toutes les Provinces-Unies n’est pas possible. Il est fort probable que le choix du Général Sanchez a du fair el’objet d’âpres négociations en coulisses entre les députés de Ålthing, notamment les sociaux-démocrates et l’aile centriste des Unionistes, et qu’en l’absence de majorité absolue, la coalition gouvernementale menée par le Køenig Halfgård n’a eu que peu de marge de manœuvre et a du se résoudre à faire ce compromis.

Le nom de l’Amirale Frida Rasmundsen, considérée comme beaucoup plus dure et plus farouche anti-communiste, connue pour ne pas avoir la main qui tremble, a circulé et fut considéré comme le choix privilégié du pouvoir en place, mais les parlementaires ont choisi un général conciliant qui à l’air de faire consensus autant chez les Unionistes que chez les Sociaux Démocrates, et qui suscite également le respect du partie des souverainistes pour son action concernant la sécurisation des frontières des Provinces-Unies.

Mais qui est donc Enrique Sanchez et comment ce lofotèn au fort accent alguarenos a réussi à se hisser au plus haut sommet de la hiérarchie militaire de la Milice Fédérale ?
Est-ce donc là un exemple réussi et concret d’assimilation dont devraient s’inspirer les autres pays ?


amirale frida rasmundsen
L'Amirale Frida Rasmundsen, un temps pressentie pour succéder à Esther Marley à la fonction suprême de Sky Marshall

Le Général de Division Enrique Sanchez récemment promu donc Sky Marshall et qui est donc le plus haut grade militaire possible puisqu’il est le chef d’Etat-Major de tous les corps d’armées, est un considéré comme modèle d’intégration tel que les autorités fédérales aimeraient en voir plus souvent. Il est le fils aîné d’une grande fratrie d’une modeste famille de San Junipero émigrée dans les Provinces-Unies en 1964, il n’ a alors que 10 ans. Contrairement à ses frères et soeurs, lui n’est pas né sur le sol national, et possède donc comme ses parents le statut d’immigré temporaires, statut aujourd’hui disparus mais qui a l’époque, octroyait peu de droits, hormis celui de bénéficier des minimas sociaux et de travailler. Enrique vit plutôt mal le déracinement culturel de son ancienne patrie alguarenos, traîne dans les rues, et refuse à l’école de parler une autre langue que l’espagnol, contrairement à son père qui est un fervent partisan du Lofoten, qu’il considère comme un Eldorado. Enrique est envoyé à l’école militaire à ses 15 ans par ses parents suite à des résultats scolaires que l’on pourrait qualifier de médiocres.Son père, Jorge Sanchez tourneur fraiseur pour l’industrie de l’armement, à Vengerberg Enterprise dans le Fylke voisin d'Håarfolk à Pendletøn, croit fermement à une éducation sévère et stricte, et dans la tradition d’excellence alguarenos, il refuse que son fils aîné ne donne pas l’exemple, et fait tout pour qu’il suive la trajectoire de réussite scolaire qu’il a fixé pour sa progéniture.

Un pari finalement réussi, car Enrique, contre toute attente, est rapidement diplômé de l’école des sous-officiers avec une note supérieure à la moyenne. Le jeune Enrique Sanchez devient donc Milicien de la Nouvelle-Arcoa, avec le grade de sous-caporal. Son esprit tacticien, son ingéniosité et plusieurs hauts faits d’armes, font que le jeune Enrique Sanchez est remarqué par sa hiérarchie pour ses capacités de déductions et d’analyse terrain.
En outre, il se découvre un talent pour l’apprentissage des langues qu’il suit en cours du soir, afin de maîtriser parfaitement les trois langues officielles des Provinces-Unies, dont la très difficile langue norroise, que même beaucoup de Lofotèns de souche ne maîtrisent pas entièrement. Son niveau de maîtrise impressionne non seulement ses camarades de chambrée, mais également ses instructeurs et supérieurs hiérarchiques.

Il gravit un à un les échelons, et s’illustre notamment lors d’une opération de maintien de la paix en Tchérie en 1984, où il a le grade de Lieutenant-Colonel, à une période d’extrême tension qui risquait à tout moment de dégénérer en conflit ouvert, puis également en Confédération Kaulthique en 1991, dans l’enclave valhemienne où des soupçons et rumeurs de massacres et épurations ethniques conduisent une coalition internationale à intervenir pour éviter un génocide.
Devenu Major entre temps, et faisant preuve d’un sang froid certain et d’un calme olympien, il parvint à éviter une confrontation que tous pensaient lors inéluctable, entre les troupes kaulthiques et les milices d’autodéfense valhemiennes, et à opérer un déploiement tactique le long de la frontière qui fait reculer les troupes kaulthiques, celles-ci un emballement et une implication de toutes les puissances de l’ONC.

Une manoeuvre audacieuse et peu commune qui lui vaut les félicitations de la hiérarchie, puis le poste de général de brigade au sein de la Garde Fédérale de Pembertøn en 2001, où il se voit confier le commandement de la garnison Red Hawk, qui a en charge (en partie) de la protection et du maintien de l’ordre dans le Federal District, une garnison par ailleurs essentiellement composée de Lofotènes anglophones, contrairement à la Milice de la Nouvelle-Arcoa, composée en grande majorité d’hispanophones.
Enrique Sanchez dit cependant n’avoir jamais connu le racisme et le mépris dû à son accent hispanique et à ses origines. Il déclare :
auteur a écrit :
“Lorsque vous portez l’uniforme de la Milice, vous êtes comme eux, et eux sont comme vous, les différences sociales et culturelles deviennent secondaires, et c’est la mission et le devoir qui l’emportent sur ces considérations futiles et politiques”.

unité d'élite
Les Jäegers, unité d'élite lofotène, dont un bataillon fut dirigé par le Général Sanchez

Mais les théâtres d’opérations difficiles lui manquent terriblement selon ses propres dires, et la gestion de la sécurité publique dans les faubourgs et banlieues de la mégalopole pembertonaise est beaucoup moins mouvementé il faut le dire, que ce qu’il a connu de par le passé.
Aussi, il est réintégré à sa demande dans la Milice Fédérale en 2008, et obtient même une promotion en devenant Général de Division, avec sous sa houlette le commandement de plusieurs bataillons de Jäegers, les commandos d’élite de la Milice. C’est ainsi qu’à nouveau il mets à profit son expérience terrain en situation dégradée et hostile en se rendant en Youslévie, afin de maintenir en respect les très belliqueux et avides de guerre Loduariens, dont les menaces de s’en prendre directement à la République Youslève sont prises très au sérieux par les États-Major des puissances de l’ONC.


Il n’est jamais retourné au sein de la fédération d’Alguarena, malgré le fait qu’il y a toujours des attaches, et qu’une grande partie de sa famille s’y trouve. Il dit être fiers de ses origines, et éprouver de la compassion pour le pays qui l’a vu naître, mais se déclare citoyen lofotène à part entière; de fait et de droit, et consacre 100% de son temps à celle qu’il considère désormais comme sa véritable patrie.
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Presse


Coup de Tonnerre : Le Parlement des Provinces-Unies rejette à une très courte majorité le Traité de Coopération Aleucienne. Se dirige t on vers un Référendum National ?




Parlement du lofoten
L'hémicycle de la chambre basse du Parlement, l'Ålthing.



Un piège tendu aux Unionnistes et un camouflet pour la Conseillère d'Etat aux Affaires Etrangères :

Assiste t on à une fronde parlementaire anti gouvernementale ? Les deux chambres du parlement viennent donc d'infliger au gouvernement de Gudrün Stefersøn sa première défaite législative en rejetant à une très courte majorité le Traité de Coopération Aleucienne, un projet porté et défendu par Mme Catherine de Tocqueville-Masson.

En effet, les votes en session plénière de l'Ålthing et de l'Åldvard se sont conclues par la non ratification de ce traité, à seulement 2 voix de plus dans le camp des contre.
A l'issue du vote, le cabinet de la Chancelière s'est fendue d'un laconique "Nous prenons acte et respectons l'issue de l'exercice démocratique parlementaire".

En réalité, d'aucuns ne peut ignorer qu'en coulisses, une véritable tragédie rémienne s'est jouée. Nul n'ignore la rivalité croissante entre Gudrün Stefersøn et Catherine de Tocqueville-Masson que beaucoup pressentent comme future candidate du parti Unionniste pour s'opposer à la probable candidature à sa réélection de Mme Gudrün Stefersøn.
Contrairement à ce que les premiers echos laisser à supposer, à saovir que les membres du Køenig Halfgård devaient pour partie voter en faveur du texte, ils ont été très nombreux à s'abstenir et à voter contre.
Le Front Populaire, une grande partie des Socio-Démocrates ont également voté contre, par principe de ne pas approuver un texte législatif proposé par l'actuel exécutif. Seuls quelques députés écologistes et socio démocrates, plutôt proches du centre, se sont joints aux voix des Unionistes, qui ont tous voté pour le texte. Loin d'être suffisant. Mme Catherine de Tocqueville-Masson a donc péché par excès de confiance, ne pensant pas que sa propre coalition gouvernementale lui tendrait ce piège.

Comptable et responsable, Mme Catherine de Tocqueville-Masson a dit assumer, et pense avoir mis toutes les chances de son côté pour pouvoir faire passer ce texte, mais cela reste évidemment un camouflet que les députés du Køenig Halfgård ont infligé avec délice et par esprit de vengeance aux Unionnistes qui ont imposé leur conditions, dont certaines inacceptables pour certains membres du Køenig Halfgård, alors que d’autres jugent cette coalition "amorale et contre-nature".
Une situation inédite où une coalition tire contre son camp, dans le but d'évincer une potentielle rivale.



Et pour la suite ?


Malgré cette défaite législative, il reste deux options à Mme Catherine de Tocqueville-Masson pour ressortir par le haut de cette séquence politique peu glorieuse. La pression du camp Unionniste est à son comble, et la gauche ne semble pas vouloir faire de cadeau politique à Mme Tocqueville-Masson puisque leur objectif est de faire tomber le gouvernement pour espérer des élections générales anticipée .

Première option, il s'agit de présenter un nouveau texte amendé et de repasser devant les chambres parlementaires, mais cette option est inenvisageable et improbable, car le texte est international et a déjà été ratifié par d'autres pays. Il est quasiment impossible que ces pays acceptent de changer le texte et de revenir à la table des négociations pour faire plaisir aux députès lofotènes.

L'autre option c'est le Référendum National, une disposition législative prévue lorsque le taux d’abstention parlementaire dépasse le seuil de 20% des suffrages exprimés, ce qui a été le cas (22% environ). Et c'est clairement la solution qu'aurait choisi le Département d'Etat aux Affaires Etrangères, d'après nos sources.
Sauf que bien entendu, la Chancelière Fédérale s'y oppose fermement et les députés du Køenig Halfgård feront tout pour saborder le projet.
Malgré tout la voix référendaire semble être la seule porte de sortie honorable pour tous les acteurs, car en off, les députés du Libertarian Party et du Køenig Halfgård craignent également de voir leur coalition fragile et précaire s'effondrer après d'âpres et longues négociations, seulement quelques mois après un accord politique arraché aux forceps avec le Parti Unioniste.

Tout porte à croire donc que la Chancelière Gudrün Stefersøn, malgré ses très fortes réticences, doive se plier à l'organisation d'un référendum afin d'éviter une nouvelle crise politique et des élections générales anticipées, dont l'issue serait à l'heure actuelle bien incertaine, et donne selon les derniers sondages le Parti de l'Union en tête des intentions de vote.
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pembertonpost

Adhésion à la Coopération Aleucienne des Nations : le OUI l'emporte à seulement 50.89% des voix



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Après un rejet du vote parlementaire successivement à l' Ålthing puis à l'Åldvard, le choix de l'adhésion ou pas à la CAN a été soumise au suffrage populaire comme le prévoit l'article B12 de la Charte d'Union.


A la question : "Souhaitez vous que les Provinces-Unies du Lofoten intègrent la Coopération Aleucienne des Nations ?" les Lofotenoises et Lofotenois ont répondu OUI à une courte majorité, 50.89% des voix, sauvant ainsi de justesse le pari risqué de la Conseillère d'Etat aux Affaires Etrangères Catherine de Tocqueville-Masson, qui s'assure ainsi de conservé son portefeuille à la diplomatie internationale.
De son côté, la Chancelière Fédérale Gudrün Stefersøn sauve sa fragile et précaire coalition gouvernementale, qui ne tient il ne faut le dire que grâce aux Unionistes, le deuxième parti à être arrivé en tête aux élections générales législatives de 2011.

En revanche, il convient également de mentionner le faible taux de participation, seulement 43.5% du corps électoral, traduisant un désintérêt et une sorte de désaffection des habitants du Lofoten pour les questions internationales, après la défaite du Prodnov, et la relative incapacité des nations de contenir le communisme et les guerres incessantes que ce dernier génère.Lorsque l'on interroge les gens dans la rue, la plupart font état d'une fébrilité prégnante, et d'un scepticisme fort notable quant à la force d'action et à l'efficacité d'une telle organisation.

Même chez ceux qui ont voté oui nous avons relevé une absence complète de conviction, ils étaient incapables de dire réellement pourquoi les Provinces-Unies devaient adhérer à la CAN, et pensaient tout simplement que cela ne pouvait vraiment pas faire de mal.

Un désamour et une méfiance envers les organisations internationales qui se confirment, après la victoire électorale surprise des partis et mouvement isolationnistes et nationalistes, mais qu'il convient de relativiser avec une forme de pragmatisme et de réalise typiquement nordique, qui malgré une sorte de réticence, finit par revenir à la raison en disant : mieux vaut il être dehors que dedans ? La question a désormais été tranchée par le peuple lofotenois, la balle est dans le camp des pays adhérents de la CAN. Nul doute que si cette organisation ne réponds pas aux intérêts et aux attentes des provinces-unies, les Lofotenois seront de nouveau appelés aux urnes pour se prononcer ....
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Nouveau sous marin lanceur d'engin de 5ème génération, l'UPS Federation

Un nouveau SMLE à 90 millions de Dråkks pour l’UP Navy !





Décidément, l’amour immodéré des Provinces-Unies pour l’arme sous-marine ne se dément pas, et c’est très fière que l’Amirale Frida Rasmundsen vient d’annoncer en grande pompe l’inauguration et la mise à flot du dernier fleuron de la flotte sous marine lofotène : un Sous Marin Lanceur d’Engin de Classe Víðarr V, soit la cinquième génération de submersible parmi les plus performants et suréquipés du monde. Sobrement baptisé L’UPS Federation (et pour ceux qui ne savent toujours pas ce que signifie le sigle UPS affublé à tous les navires, vaisseaux et dirigeables du Lofoten : United Provinces Ship). Un nouveau jouet dans l’arsenal déjà bien étoffé de l’UP Navy avec un coût non négligeable pour le budget militaire du Département d’Etat à la Défense de 90 millions de Dråkks.
Mais pour la Conseillère d’Etat Fédérale qui a grand ouvert les lignes de crédit pour l’armement offensif, Marjorie Pierpont-Sullivan : “Cela les vaut largement !”. Rappelons que le budget de la Défense suite à l’invasion du Prodnov Libre par la RSP et le Pharois a été augmenté pour passer de 4% du PIB à 5%, et devrait en 2014 avoisiner les 6% de PIB soit les même niveaux de dépenses militaires consacrées par l’Alguarena ou le Pharois.


“ l’UPS Federation va venir compléter et renforcer un dispositif de dissuasion marine et sous-marine afin de protéger et de rendre quasi impossible une intervention militaire ou opération d’envergure hostile contre l’intégrité des territoires et eaux sur lesquels notre nation a autorité. Il permettra également comme ses prédécesseurs de disposer d’une grande capacité de projection et de frappe dans la profondeur dans le cadre d’opération d’extérieure, que cela soit en soutien d’intervention plus vastes dans un cadre interallié ou simplement pour se prémunir et prémunir de toute menace contre nos intérêts vitaux, comme le commerce mondial, et nos routes commerciales.
L’accent a été mis sur la furtivité et les équipements aidant à la non-détection ont été particulièrement renforcés afin de rendre l’UPS Federation quasiment invisible “
, explique l’Amirale Rasmundsen.

Dans un monde de plus en plus confronté à l’incrédulité où les nations sont condamnées à l’immobilisme et à la passivité face aux comportements de prédation de certains états totalitaires aux capacités militaires dopées et démesurées, seule compte la dissuasion, dans le sens où un conflit ou un affrontement serait bien trop coûteux et à l’issue très incertaine pour toutes les parties. Selon la diplomatie lofotène, qui semble avoir tourné le dos à l’interventionnisme à tout va, c’est la seule garantie de sécurité suffisante aux yeux des Etats prédateurs.


“Nous allons dans les mois à venir, mener des exercices bilatéraux en mer avec certains de nos alliés dans le but de valider les tactiques, les techniques et les procédures qui renforcent les relations entre alliés proches, en soutien à la dissuasion et à la sécurité collective »,
explique un porte parole du Département d’Etat à la défense.

equipage de l'UPS federation
L'UPS Federation et son équipage. Il est manœuvré par 120 personnes : 16 officiers, 85 officiers mariniers et 12 quartiers maîtres et matelots. Sur les 120 membres, 19 sont des femmes, ce qui reste un ratio faible mais dans la moyenne haute comparativement aux équipages sous-mariniers dans le reste du monde.

Un bref aperçu des caractéristiques techniques de ce monstre marin :
    -Longueur : 139 mètres
    -Largeur : 13,5 mètres
    -Poids : 14.500 tonnes en plongée
    -Immersion maximale : 360 mètres
    -Armement d’autodéfense : 4 tubes lance-torpilles de 533 mm pour torpilles C18 et pour missiles Harpon anti-navire à changement de milieu
    -Équipement embarqué : 1 radar, 1 sonar multifonction, 1 sonar remorqué d’écoute très basse fréquence, 1 système de transmissions par satellite, 1 système de combat dynamique assisté par intelligence artificielle (nom du projet confidentiel)

Pour rappel, ce type de sous-marin peut emporter jusqu’à 18 missiles balistiques straétigiques de type Ragnarök VI à longue portée. Aussi, l’UPS Fédération pourrait tirer et atteindre une cible très éloignée comme la capitale de la Loduarie depuis presque toutes les positions dans les mers du monde. Cependant comme le rappelle Marjorie Pierpont-Sullivan : “Contrairement à d’autres, la doctrine d’emploi de telles armes est strictement contrôlé et encadré. La stratégie offensive d’états comme la Loduarie ou la RSP mettent l’accent sur les utilisations coercitives et massives de telles armes, alors que le premier usage effectif de nos missiles embarqués sur SMLE sert d’abord à désamorcer un conflit à des conditions qui seraient favorables.
La perception erronée que menacer constamment ses voisins d’une escalade les prémunissent d’une intervention augmente au contraire les risques d’erreur de calcul et d’attaque.
Je rappelle que les Provinces-Unies n’ont à ce jour jamais tiré un seul missile balistique depuis un sous-marin, autre qu’à des fins d’essais et de tests en conditions réelles.”


Cependant et malgré tous les efforts déployés en ce sens, force est de constater que le Lofoten est encore largement distancé dans la course à l’armement par l’actuel et indétrônable peloton de tête, Alguarena-Pharois-Grand Kah, aux économies militarisées à outrance, avec une industrie de l'armement dotée de très fortes prospectives capacitaires et qui tourne à plein régime.
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Le Département d’Etat Fédéral de la Défense annonce que le projet “Bouclier de Thor” est opérationnel

Système "Bouclier de Thor"




C’est par la voie de la Conseillère d’Etat Fédérale à la Défense, Mme Marjorie Pierpont-Sullivan , numéro 2 du Køenig Halfgård qu’a été annoncé la mise en place effective du système de protection intégré du territoire national lofotène et des eaux territoriales baptisé très pompeusement “Bouclier de Thor”. Après des années de recherche et de mise en point, ce système a été conçu pour être la protection absolue contre toute tentative de violation, d’intrusion, ou de tentative d’agression de l’espace maritime, terrestre et aérien des Provinces-Unies.
Le projet a été initié sous le mandat de la Chancelière Mme Ingrid Olfgarsson, poursuivi et développé par son successeur M. Atreus Fjörgyn, et enfin, parachevé sous la gouvernance de la coalition conservatrice-nationale de Mme Gudrün Stefersøn qui s’est fendu sur le réseau social Ritter d’un commentaire sans équivoque “Nous l’avons fait ! Grandeur et puissance aux Provinces-Unies, nos ennemis n’ont qu’à bien se tenir” oubliant cependant de mentionner les travaux et financements de ses prédécesseurs. Connu à l’orginie sous le nom de : Initiative de Défense Stratégique Aérien et Territorial (IDSAT), le projet avait pour objectif premier de développer un système de défense antimissile guidé par satellites, capable de protéger le territoire souverain des Provinces-Unies contre une attaque de missiles balistiques intercontinentaux ou bien de missiles de croisières en provenance du Liberaltern, de l’UNCS ou d'autres adversaires potentiels.

DCA Freyja
Les batteries anti-missiles sol-air Freyja, système de défense aérienne à moyenne portée conçue par la Vengerberg Enterprise.

C’est non seulement chose faite, mais le système a été étendu et développé afin de se prémunir et d’anticiper de toute attaque d’envergure de manière plus large, englobant les systèmes et exerce de détection sous marine, la défense anti aérienne classique, et le minage de certains passages stratégiques, loin des routes commerciales habituelles, mais pouvant être utilisés par des éléments extérieurs afin de pénétrer l’espace maritime des Provinces-Unies.
Un AWACS est constamment en vol au dessus des Provinces-Unies et de sa ZEE, protégée par une escadrille de chasseurs et un avion ravitailleur, communiquant en permanence avec les stations radars au sol, en liaison directe avec le Quartier Général de la Milice Fédérale. Le dispositif est complété par un porte hélicoptère qui effectue en permanence des exercice de lutte et de détection sous marine, sans interruption, la menace sous-marine étant la plus grande, sinon la seule, véritable menace potentielle contre l’intégrité du Lofoten. Une menace prise très au sérieux par le Sky Marshall Enrique Sanchez, qui déclare : “Je ne crains ni les missiles, ni les chars, ni les navires de surface, ni un million de fantassins débarquant dans la Baie de Pemberton, mais la seule chose que je redoute plus que tout est la seule et simple hypothèse qu’un sous-marin ennemi puisse se frayer un chemin à travers nos lignes et atteindre nos côtes.”

awacs
Un AWACS protégé par une escadrille de chasseurs lofotènes, au dessus du Sutherlands.

Une flottille de sous-marins d’attaque et de sous marins lance-missiles, dont le nombre est bien entendu inconnu, patrouillent en permanence dans les eaux intérieures mais également en périphérie du territoire national et particulièrement dans les eaux du canal de St-Barthelemy, passage commercial hautement stratégique dont le contrôle militaire assure aux Provinces-Unies sa domination commerciale en Aleucie du Nord.
Mais la plus grande réussite technologique de ce “Bouclier de Thor” est sans aucun doute le système de défense anti-missiles intégré et permettant d’intercepter et de détruire en plein vol les missiles entrants, avec une précision redoutable.
Mme Marjorie Pierpont-Sullivan la Conseillère d’Etat à la Défense en explicite les grandes lignes dans une interview accordée à notre journal, voici donc comment il fonctionne :

Marjorie Pierpont-Sullivan la Conseillère d’Etat à la Défense
Marjorie Pierpont-Sullivan, considérée comme la numéro 3 de l'administration Stefersøn


" Premièrement, le Bouclier de Thor est un dispositif de détection des menaces avant d’être un système offensif : Thor utilise un réseau sophistiqué de radars ultra performant pour identifier les menaces entrantes, telles que les missiles de croisières, les missiles balistiques et certains aéronefs. Ces radars sont dissimulés et disséminés sur tout le territoire lofotène mais pas seulement. Ils sont également répartis sur les très nombreux rochers, îlots et récifs dont notre territoire maritime a la chance de disposer, et particulièrement dans l’Archipel du Ponant, qui comme vous le savez, est constitué d’un chapelet d’un millier de petites îles. Ces radars surveillent en permanence le ciel pour détecter les lancements de projectiles depuis les territoires adjacents ou bien depuis les eaux environnantes.


Deuxièmement, il s’agit toujours d’identifier des cibles potentielles: Une fois qu'une menace est détectée, Thor analyse rapidement sa trajectoire et détermine si elle constitue une menace pour les zones habitées ou les infrastructures importantes, ou si le missile tombera dans l’eau ou dans une zone non habitée. Il évalue également la probabilité de provenance d’aéronefs inhabituels ou inconnus, afin également de mesurer le potentiel d’hostilité et de calculer tous les scénarios possibles afin de permettre au Département de la Défense d’envisager toute réponse militaire proportionnée et adaptée. Il ne faudrait pas abattre un chasseur allié en détresse qui aurait perdu toute possibilité de communication.


Enfin, et là est la clé de voûte de Thor, c’est bien entendu l’interception: si la menace est jugée sérieuse et crédible, le système de commande et de contrôle du Bouclier décide de lancer un missile intercepteur pour détruire la menace de manière quasi autonome. Ces intercepteurs, appelés "Kråker", ce qui signifie corbeaux en Norrois, sont des missiles spécifiques sol-air de courte et moyenne portée capables de détruire la menace en vol.
Enfin la procédure d’engagement : Une fois que le missile intercepteur Kråker est lancé, il utilise des données radar en temps réel pour ajuster sa trajectoire et intercepter la menace. Les Kråker intercepteurs sont conçus pour détruire leur cible en vol, soit en les frappant directement, soit en les détruisant par l'explosion d'un projectile à proximité. Si l'intercepteur réussit à neutraliser la menace, bien entendu il existe une probabilité que des fragments tombent au sol sans causer de dommages significatifs, mais il ne faut cependant pas exclure que des débris peuvent blesser et faire des victimes potentielles au sol. Quoiqu’il en soit, ces dommages seront infiniment inférieurs à l’impact d’un missile réel.
En cas d’échec, car cela est toujours possible, des mesures de défense passive peuvent être prises pour minimiser les dommages potentiels, et des tirs de DCA classiques, depuis les batteries de défense côtière, ou depuis les systèmes anti aériens qui équipent nos navires prendront le relais. Dans tous les cas, lorsque Thor détecte et identifie une menace potentielle, un avertissement est automatiquement transmis aux autorités civiles et militaires de la zone concernée pour qu'ils se mettent à l'abri. Thor n’est pas infaillible mais ses résultats de tests sont excellents et dépassent nos espérances. Son ratio d’interception se situe entre 95% et 97%"



Test de missiles sol-air
Un test grandeur de nature du système de défense "Bouclier de Thor" en cas d'attaque multi-sectorielle. Ici le test a été réalisé afin de simuler une riposte avec les fameux Kråker Intercepteurs contre une attaque aérienne et navale dans le Landsdeler du Northerlands.

Le Bouclier de Thor a été l’un des projets les plus coûteux des gouvernements précédents. Selon les dernières estimations, si l’on inclut la phase de recherche et de développement, on atteint les 12 milliards de Dråkks investis. Mais les demandes de financements ont toujours été votées en congrès par les parlementaires grâce notamment à un contexte international très tendu et aux différentes guerres impliquants des puissances communistes, permettant ainsi de maintenir le budget de la défense toujours au plus haut et même d’obtenir des rallonges de crédit après chaque crise : invasion du Prodnov, Bataille de Leucytalée, Guerre en Afarée du Nord, conflits perpétuels avec la Loduarie, et le dernier en date, la crise au Communaterra.
Marjorie Pierpont-Sullivan a tenu a rappelé cependant la doctrine du Lofoten : “Nous nous défendons et nous répliquons afin de faire face toutes les menaces possibles pour les intérêts vitaux des Provinces-Unies. Notre gouvernement ne lancera pas d’offensive mais il est entendu que nous répliquerons avec force et fermeté à toute forme d’agression et d’hostilité. Nos ennemis, et nos partenaires, doivent savoir que le Lofoten n’aura jamais la main qui tremble et ripostera, d’une manière ou d’une autre, et nous prendrons le temps qu’il faudra pour cela.”
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