Un mouvement qui commence à s'épuiser... mais pas la motivation
*Dans les faits, ce sont leurs acteurs qui continuent de se battre dans les rues, à se violenter dans les rues pour avoir un peu d'argent et aller chercher de la nourriture chez les rares marchands, dont la League Marchande Trylonienne en a désormais le contrôle sur 50% des parts de marché à propos de la distribution, et surtout de denrées. En vue de la situation, ils font partie des derniers à survivre.
Dernièrement, c'est la capitale provinciale qui a fait l'objet des plus grosses violences territoriales et dont les manifestants ne manquent pas de se jeter sur les policiers et les grilles pour essayer de les casser et pénétrer le bâtiment. Ils ne grimpent pas par peur d'être attaqués par les policiers armés, de fait, l'une des seuls bastions policiers à être encore debout ou de ne pas avoir montré le drapeau blanc.
Les citoyens ont par ailleurs, mit la main sur une impressionnante cache d'arme dans les casernes de polices après que les policiers se soient rendus. En nombre insuffisant dans beaucoup de zones de la province, ils ont préféré se rendre plutôt que de se battre à mort. La plupart ont des familles, d'autres espèrent juste que la province s'en remettra et que l'État décidera enfin de frapper du poing sur la table.
Activité économique et commerciale paralysée - la province ne fait plus qu'état d'un gouffre financier ahurissant et tout semble perdu. Pourtant, ces citoyens qui continuent de se battre dans les rues, qui marchent sur les cadavres de leurs voisins morts de soif ou de faim, veulent eux aussi que ça se termine, mais ça ne se terminera pas sans qu'ils arrêtent de se battre. Il faut que ça bouge et tout de suite.
Alors que la League Marchande Trylonienne n'en n'a toujours pas terminé sur le territoire et qu'elle profite du chaos pour continuer à tenir les couilles du marché de la province, son petit réseau fût jadis, maintenant GRAND réseau avec à sa corde, les différents syndicats de pêcheurs et de marins, ainsi que d'ouvriers. C'est comme revenir en 1800, où les ouvriers n'ont limite plus de savon, sauf que là c'est la bouffe dont on parle... qu'importe, c'est quand-même mieux de se balader avec des mouches (si elles sont pas mortes par votre odeur corporelle) que de mourir de faim - et c'est ce sur quoi les marchands tryloniens misent.
Avec une valeur monétaire largement inférieure à laquelle elle fût lancée, la Monnaie Commerciale trylonienne aide énormément de bonnes âmes, mais malheureusement le Commissariat Commercial qui tire les cordes fait monter grandement à la hausse le taux de change de la monnaie à certaines périodes quasi aléatoires, du fait de la rareté des denrées sur le territoire. Il faut donc payer plus cher.
Toutefois, presque aucun problème d'approvisionnement de nourriture par les marchands tryloniens, ne serait-ce tout de même l'acheminement et la sécurité des convois. La League mise sur des petites coupures et des convois disséminés et ultra discrets pour éviter que, bien que pardonnable, les citoyens ayant vraiment faim, ne viennent tout piller. Ce serait pire encore pour ceux qui sont armés.
Les villes pas assez proches des grandes casernes policières ont été dévastées en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, et le peu serait de dire qu'il s'agit d'un véritable carnage. Presque des villes mortes (surtout avec des cadavres inanimés parterre), c'est vraiment ce que personne n'avait prévu pour mourir. Non pas enterrés, juste marchés dessus et roulés dessus sur les pavés.