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Nouvelles du jour (10/09/2010) :


En Youslévie le MMA a le vent en poupe.

C.K
Celeas Kandaules, grand homme du MMA youslève

Le Mix Martial Art (MMA) est, comme son nom l’indique, un sport de combat mêlant la plupart des disciplines de combat.
Une rencontre se déroule dans une cage de forme octogonale, le temps varie selon le professionnalisme et le standing des combattants et ces derniers, répartis dans des catégories de poids semblables à la boxe, peuvent utiliser toutes sortes de techniques en mêlant la lutte et le pied-poings. Un jury décide du vainqueur en départageant round par round les deux adversaires à moins que le combat n’atteigne pas son terme en raison d’un KO, d’une soumission ou d’un arrêt de l’arbitre
.
Voilà donc ce qu’est le MMA, le nouveau sport qui fait fureur en Youslévie et qui continue de gagner en popularité au fil des évènements. Interdit dans la plupart des autres pays en raison d’une violence jugée démesurée, le free-fight (autre surnom du MMA) est légalisé dès le début du mandat des Libéraux par le Secrétaire démocrate au Sport, Dedalo Berrios. Depuis, le sport qui avait déjà une belle côte de popularité dans le pays mais sous la forme de démonstrations encadrées a explosé. Pour preuve, la multiplication des salles spécialisées dans tous le pays. On n’en compte pas moins de 65 à Breuillet, la ville la plus touchée par ce raz-de-marée. Dedans, on y apprend la base de chaque sport utile au MM (boxe anglaise, lutte, karaté, ju ji tsu…) et les particularités de cette discipline comme le déplacement dans la cage de forme particulière.
Un tel engouement dans le pays est sans doute dû au goût particulier de la société youslève pour les sports de combat.
Dès l’antiquité les habitants de ce qui sera plus tard la Youslévie était connus pour leur habilité au pancrace et à la lutte, deux sports olympiques. La lutte youslève est même une discipline particulière se démarquant des autres types de lutte. La boxe est aussi un sport extrêmement populaire, Breuillet avait organisé les championnats du monde en 2007 et tous avaient pu remarquer le goût des Youslèves pour le noble art.
Le MMA va donc allègrement profiter de ce terreau particulièrement fertile afin de devenir le sport en vogue ces dernières années.
Mais malgré un terrain propice symbolisé une culture des sports de combat très importante, il faut un catalyseur à ça, et le catalyseur se nomme Celeas Kandaules.

Kandaules est un magnat très influent dans le pays. Sa spécialité, racheter des entreprises en faillite, les remplumer puis les revendre infiniment plus chères qu’il ne les avait achetées. Originaire de Baltos, ce dernier est donc logiquement soupçonné d’être relié à l’Orga, comme la quasi-totalité de la haute société baltos. En 2006, il rachète le club de la ville, le FC Baltos et lui fait jouer les premiers rôles dans le championnat youslève pourtant réputé pour être très relevé.
Au moment de la légalisation du MMA, et sur les conseils d’un de ses proches amis en la personne d’Aldo Vera le chef de file du NPN (Nouveau Parti National), il se fait élire président de la FYMMA (Fédération Youslève de MMA) et revend les droits à un prix faramineux tout en s’occupant de la promotion de ce nouveau sport. En plus de ça, il attire les sportifs les plus renommés de la planète et les invite à combattre dans des évènements dignes des plus grandes rencontres footballistiques. Il convint même des célèbres boxeurs et lutteurs youslèves à passer des tatamis et des rings à la cage, le dernier exemple en date sont les frères Sottosanti qui ont parafés un juteux contrat pour s’engager avec la FYMMA.

Le MMA youslève avait des conditions favorables, il a maintenant des moyens, une exposition et ses stars. Près de trois millions et demi de téléspectateurs ont regardés le premier combat de Phileas Sottosanti qui l’a vu perdre à la surprise générale face à un lutteur sur soumission. Quoi qu’il en soit, cet échec sportif pour Sottosanti s’est vite mué en une victoire financière pour tous les partis.
Le MMA youslève, mené par le sulfureux Celeas Kandaules, a de beaux jours devant lui.



Affaire Cassenière-Haranburu : le verdict.

Le tribunal de Sedjan a rendu son jugement concernant l'affaire opposant un journaliste aquitagnois à l’Église youslève. L'institution réglementant le culte catholique dans le respect de la loi en Youslévie avait en effet portée plainte pour diffamation contre M. Cassenière, journaliste aquitagnois dépêché en Catholagne, qui avait accusé Iban Haranburu d'être un proche de l'Orga.
Haranburu, isolé du monde le temps du conclave se déroulant toujours sur l'île de Rème en sa qualité d'Archevêque de Youslévie, n'a donc logiquement pas réagit mais c'est l’Église youslève elle-même qui a portée plainte pour diffamation.
L'affaire a prise une tournure politique et diplomatique quand l’État aquitagnois lui même a contacté l’État youslève, ne faisant que renforcer la tension autour de cette affaire.

Ouvert il y a quelques jours, le procès a donné son verdict ce matin et Philippe Cassenière est bien reconnu coupable de diffamation. Il devra s'acquitter de la somme de 100 000 lyres youslèves (hrp : 10 000 euros). L’Église youslève a annoncée que cette somme serait reversée à une association luttant pour la tolérance religieuse.
Dans le même temps, le tribunal de Sedjan a annoncé que la plainte pour blasphème déposée par l’État aquitagnois envers Maître Alcibiade Hermocopide, l'avocat d'Haranburu qui avait offensé la Vieille Église en insinuant qu'elle était xénophobe et intolérante, était classée sans suite car le blasphème est autorisé en Youslévie.
Néanmoins, Hermocopide n'est pas sorti d'affaire pour autant car un procès similaire s'est tenu en Aquitagne, le désignant cette fois ci coupable. L'avocat doit donc payer une somme plutôt coquette ou alors se rendre aux autorités aquitagnoises pour effectuer un an de prison.

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Nouvelles du jour (15/10/2010) :

Le choc

Impuissants pendant 90 minutes, les lions de la sélection youslève se sont inclinés, à la surprise générale, en huitième de finale de l'EURY de football face à une valeureuse formation kaulthe.

C.K
C'est dans la pluie clovanienne que les joueurs youslèves ont rendus les armes

La compétition avait pourtant démarrée sur les chapeaux de roues pour la Sélection.
Établis dans une petite bourgade en périphérie de Legkibourg, la capitale clovanienne, les hommes de Lucio Zaramgaba ont pu profiter du cadre idyllique qu'offrait leur camp de base ainsi que des supporters, aussi bien originaires de Youslévie que locaux fascinés par les stars youslèves, venus en nombres en nombre pour encourager les 23 sélectionnés que voici :

Gardiens
Allande Agaraberry-20 ans-Breuillet F.C
Eurysthos Cadena- 30 ans- RC Sedjan
Oedipo Distaly- 32 ans- Janusia FC

Défenseurs
Alonso Do Marno- 30 ans- Athletic Club
Jonas Botter- 27 ans- FK Union Lullin
Bodor Ervin- 27 ans- RC Sedjan
Aristo Trevisan- 34 ans- Breuillet FC
Andros Polita - 30 ans- Meulière FC
Eli Rana- 23 ans- OC Frontalis
Heracles Bonami- 25 ans- Olympiakos Novigrad
Gaetàn Pugliesi- 19 ans- Sporting KronaÏ

Milieux
Rafael Drodja- 23 ans- Racing Club Neffiès
Roger Azabalbeascoa- 28 ans- RC Sedjan
Heracles Segura- 30 ans- R.C Sedjan
Atila Aguerre- 32 ans- F.C Baltos
Nathan Muller- 24 ans - FC Baltos
Neo Dissana- 25 ans- Castelisière FC

Attaquants
Dorian Bodouin- 22 ans- Breuillet FC
Lorenzo Otona- 31 ans- Bell Vill FC
Tony Mejia- 25 ans- Breuillet FC
Apollo Peiros- 26 ans- L'Occitania Foot Club
Tarik Aguerre- 26 ans Athletic Club
Amon Barrios- 30 ans- Sporting Kronaï

Cet effectif a de quoi faire saliver n'importe quel amoureux de ballon rond. Chaque poste peut être occupée par un des tout meilleurs dans le monde actuellement. Mieux, le banc des remplaçants est lui aussi fournit, en effet n'importe lequel des douze joueurs non retenus pour commencer la rencontre seraient titulaires dans presque toutes les autres sélections nationales.
Néanmoins, gare à l'excès de confiance. Tous se rappellent de la deuxième mi-temps face au Vinheimur en demi finale de la dernière coupe du monde qui avait vu les Aleuciens remonter une équipe youslève trop sûr d'elle pour s'imposer sur le score de 3-2 après avoir été menée 2-0. "Il est hors de question que ce scénario se répète" explique Lucio Zaramgaba qui a concocté avec son staff une préparation solide et physique.
Car si ceux qui sont les plus à même de faire déjouer les lions sont les lions eux-mêmes, il ne faut pas oublier que la Youslévie est tombée dans une poule assez coriace. Effectivement, le groupe D est composée, en plus de la FYF, de la Rus've, de la Kénétie et de la Loduarie. Si la troisième équipe citée pose plus de problèmes d'un point de vue géopolitique et physique (tout donne à douter du fair-play des joueurs loduariens), laRus've et la Kénétie sont eux des obstacles très coriaces à ne pas négliger.

Les joueurs youslèves commencent par affronter la Loduarie dans un match qui dégénérera très vite en bagarre. Malgré des échauffourées régulières qui cassent le rythme, la Youslévie s'impose 2-0 et fait le job sans briller. Le deuxième match face à la Rus've est lui bien plus disputée d'un point de vue sportif même si les lions s'imposeront finalement 3-2 au bout du suspens avant de boucler la phase aller sur un nul deux buts partout arraché à la dernière seconde parle défenseur vétéran du Breuillet Football Club qui tirera sa révérence à la fin de la saison, Aristo Trevisan.
La phase retour commence de la même manière que la phase aller, face à la Loduarie et dans une démonstration de force des youslèves qui atomisent les joueur loduariens 3-0 grâce à un triplé de la star de l'équipe et du football mondial, Roger Azabalbeascoa qui puvre son compteur de but, lui qui était étonnamment resté muet lors des trois premières confrontations. La Youslévie enchaine avec un triste match nul 1-1 face à la Rus've qui a au moins le mérite d'officialiser l'accession aux huitièmes de finale, reste à savoir qui des Youslèves ou des Kénètes finiront en tête du groupe. Tout se décidera lors de l'ultime match. Et ce duel tiendra toutes ses promesses car au bout d'une partie acharnée, les youslèves s'imposent sur le score de 3-2 et filent en tête.

Les lions affronteront l'équipe de la Kaulthie sortie troisième du groupe de la mort composée de Prima, du Naveces et de la Lambroisie. Les kaulthe sont donc de sacrés clients et ce n'est vraiment pas un cadeau pour les youslèves qui peuvent quand même se targuer d'être la seule équipe à ne pas avoir perdu un seul des six matchs de groupe.
C'est dons sûrs de leur force mais méfiants que les hommes en blanc et doré s'avance face à ceux sapés en jaune. Et leurs craintes se confirment. Les kaulthes, pleins de panache, se ruent à l'attaque et assiègent la cage youslève qui finit par céder à la demi heure du jeu. Piqués et vexés, les youslèves réagissent en mettant le pied sur le ballon sans se montrer très dangereux pour autant. La seconde période commence comme elle avait fini avec des youslèves toujours aussi peu inspirés et ce qui devait arriver arriva, à la 75' minute de jeu le milieu kaulthe arme une frappe limpide qui transperce les filets gardés par Eurysthos Cadena avec la complicité de la barre transversale. La Youslévie pousse et se créer même quelques belles occasions mais la défense et le gardien de la Kaulthie sont phénoménales et les youslèves s'inclinent finalement et quittent la compétition par la petite porte et la tête basse.


R.A
Roger a été méconnaissable durant toute la compétition.

Au pays, la stupeur était immense. Personne n'imaginait la Sélection se faire éliminer si tôt, au contraire, tout le monde la voyait atteindre au moins les demis finales. L'heure n'est donc pas à la fête après cette déconvenue surprise, les mines sont maussades et on cherche les coupables.
Le premier vers qui l'on se tourne est bien évidemment le sélectionneur, Lucio Zaramgaba. En poste depuis 2006, ce dernier est critiqué pour son manque de prise de risque dans les choix de son équipe, on lui reproche en effet d'avoir assez peu d'imagination et de se baser sur les mêmes joueurs au fur et à mesure des matchs et donc de les épuiser tout en mettant sur la touche d'autres talents. On pense notamment à Nathan Muller, élu dans l'équipe type du championnat youslève qui n'a presque pas joué. On peut aussi lui reprocher des choix plutôt bizarres, comme celui de ne pas titulariser les jeunes Pugliesi et Agaraberry, eux qui avaient été titulaires lors de la dernière coupe du monde et qui avaient été auteurs d'une saison plutôt correcte.
Du côté de la Fédération Youslève de Football, on ne remet pas en cause l'avenir de Zaramgaba. Dans un communiqué, la FYF assure que le sélectionneur a toute sa confiance et qu'il sera bien sûr de la partie pour les prochaines échéances de la Sélection.
Néanmoins, et même si Zaramgaba en a pris l'entière responsabilité, cette échec est avant tout celui des joueurs. Si les attaquants n'ont pas déçus et se sont montrés très prolifiques, ce sont les défenseurs avec leurs largesses et leurs nombreuses erreurs de concentration qui sont pointés du doigt. En effet, Eurysthos Cadena, le gardien du RC Sedjan auteur d'une très grande saison qui l'a vu remporter le championnat avec un nombre de buts encaissés historiquement bas , n'a pas su se montrer à la hauteur des espérances placées en lui au vu de sa saison et n'a jamais été rassurant. On peut aussi parler d'Aristo Trevisan, le défenseur central et légende du Breuillet Football Club et de la Sélection, qui n'a jamais paru aussi perdu et orphelin de ses deux compères historiques Cesare Sancti et Rodrigo Cerna, retraités et que Trevisan rejoindra tout de même dans le panthéon des légendes de la Sélection avec un énorme goût d'amertume après cette dernière danse complètement loupée.

Si la défense a laissée à désirer, c'est bien Roger Azabalbeascoa qui récolte les critiques les plus vives. Auteur seulement d'un triplé face aux très limités loduariens et enregistrant seulement 3 passes décisives alors qu'il a joué six des sept matchs de la compétition, le "tachita" (mot pour désigner
le meneur de jeu) a été transparent et en manque de rythme du début à la fin de l'aventure youslève en terre clovanienne. Tout a semblé fuir celui qui réussissait tout avec une insolence monstre d'habitude. Pourtant, Zaramgaba lui avait, comme d'habitude, laissé les clés du camion et construit son équipe autour de lui. Certains; peut être un peu mauvaise langue, avaient même estimés que Roger faisait l'équipe comme bon lui semblait et que le coach cédait à tourtes ses exigences.
Alors, comment expliquer cette méforme alors que tout avait été fait pour mettre Roger dans les meilleures conditions. La question du manque de repos est sans doute une piste à prendre en compte sérieusement. Sur-utilisé aussi bien en club comme en sélection depuis de nombreuses saisons, le joueur de 27 ans a paru lessivé. De plus, il est étiqueté comme le meilleur joueur du monde depuis un petit moment et nombreux sont les adversaires qui ont concoctés des "plans anti-Roger" impliquant souvent des méthodes peu correctes voir dangereuses pour celui visé. Il y a enfin l'explication de la pression, Roger est depuis peu le nouveau capitaine et est désigné comme celui qui doit faire gagner le titre tant attendu par la Youslévie depuis toutes ces années, celui qui doit mener cette génération dorée à la gloire, nous avons sans doute du mal à nous imaginer le poids qui pèse sur le dos de Roger.
On peut aussi ajouter qu'on a pas remplacer les leaders qu'étaient des Cerna ou des Sancti et que le dernier meneur d'homme en la personne de Trevisan prend sa retraite. Roger est donc bien seul face à certains nouveaux cadres qui tardent à prendre leurs responsabilités.

Quoi qu'il en soit la débâcle est avant tout collective. Il va falloir se remettre en question et vite rebondir pour passer à autre chose car la saison en club commence bientôt et le RC Sedjan, mené par Roger, va devoir batailler face à des clubs revanchards comme le FC Baltos, le Breuillet FC, le Sporting Kronaï ou encore le Bell-Vill FC, bien décidés à détrôner le club de la capitale.
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Nouvelles du jour (29/11/2010) :

Dépliant à l'intention des étrangers, des réactions diverses

[justify]Le Royaume Vieux-Catholagnais de Prima viens de publier un "guide de l'immigré" avec comme description : " A l'attention des étrangers qui viennent en ce bon pays de Prima. Lisez ce dépliant avec beaucoup de soin, il y va de votre intégrité physique et potentiellement de votre vie. Prima est la terre de Dieu, et non celle des mécréants et infâmes, aussi sachez que votre barbarie ne sera pas tolérée. Qu'on se le dise", ambiance.
Les cinq autres pages détaillent la société d'ordre en Prima, les mœurs du pays mais aussi les interdictions et les sanctions en vigueur dans ce pays que beaucoup considèrent, sans doute à raison, comme une faille temporelle moyenâgeuse.
En tout cas, ce petit dépliant n'a laissé personne insensible que ce soit en Youslévie ou au Farisistan.

Du côté youslève, on a pris avec philosophie cette nouvelle brochure provocatrice. Nous avons interrogé des passants afin de connaître le ressentie général de la population youslève. Voici quelques témoignages :
"Ce n'est pas nouveau que Prima soit archaïque. Moi je ne suis pas particulièrement choquée par cela car je sais que ça vient de Prima. Ça me dégoûte, je trouve ça répugnant mais comme tout le reste chez eux, ça fait partie de la "culture primaine" si j'ose dire".
"Alors, même si moi aussi j'ai du mal avec la justice dans notre pays, que je trouve trop laxiste, et que je suis un fervent Patriote
(Patriote, avec une majuscule, signifie que l'on est un électeur du Parti Patriotique, le parti d'extrême de référence en Youslévie)je dois avouer que même moi je n'aurais pas osé proposer de telles lois si j'avais été au pouvoir".
"Ah oui, j'ai entendu parler de ce dépliant. Ba c'est les Primains quoi, c'est pas eux qui ont des nonnes terroristes ? Si ? Ba voilà, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise, ils sont bizarre."


Comme vous l'avez vu, la plupart des interrogés prennent ce nouveaux coup d'éclat primain à la rigolade. Néanmoins, il y en a d'autres que ça ne fait pas rire du tout, notamment du côté du PE (Parti Écologique et du PS (Parti Socialiste). Ce sont d'ailleurs des membres de ces deux partis qui sont à l'origine d'une tribune dénonçant le rapprochement récent du Conseil avec des membres de l'UMT ou d'autres nations ultraconservatrices. Voici un petit extrait :
"Nous, signataires de cette lettre ouverte à l'intention du Conseil de la RFY, dénonçons le dangereux rapprochement qu'est en train d'opérer la Directrice du Conseil, et les autres membres de la chambre exécutive youslève, avec les nations membres de l'UMT.
Entre la normalisation des relations avec la Clovanie, une rencontre diplomatique avec le Roy aquitagnois et un échange de compliments avec Albel, qui n'est certes pas de l'UMT mais c'est tout comme, la politique étrangère du Conseil vire dangereusement du côté des traditionalistes.
Cela ne serait pas un problème si ces derniers n'avaient pas un système dépassé depuis des centaines d'années où un seul monarque règne en maître sur une population volontairement abrutie grâce à des châtiments que même le pire des psychopathes se répugnerait à commettre.
Le message de la diplomatie youslève a de tout été le même : pas de complaisance envers les oppresseurs et les obscurantistes. Malheureusement, Leone Vaillancour , dans sa paranoïa communiste mégalomaniaque, est en train de mettre à mal des décennies de droiture et de justesse."



Si les avis sont unanimement négatifs en Youslévie, il y a certains autres endroits où le fameux dépliant a été accueilli avec respect. Le Farisistan est l'un de ces états où les lois religieuses sont à la fois parmi les plus strictes et aussi les plus instituées. L'Assemblée de Préservation du Culte, composée de douze ayatollahs, onze chiites et un sunnite, est l'institution la plus importante du pays. Les imams font presque office de juge et la loi charia est respectée à la lettre, même plus : avec zèle.
Le Farisistan et Prima ont donc plus de points communs qu'on ne pourrait penser. Deux pays où la loi religieuse prime avant tout et où ces deux religions, pourtant différentes dans les pratiques par exemple, se ressemblent énormément sur un grand nombre d'aspect. Par exemple, l'habit est strictement contrôlée, surtout pour les femmes qui n'ont pas le droit de s'habiller de manière trop courte ou trop masculine et doivent se voiler le plus possible, l'interdiction de l'homosexualité ou de musique sont des interdictions communes aux deux pays. La seule chose qui change est peut-être la forme que prennent les punitions, et encore, au Farisistan aussi on coupe des mains et des verges pour les voleurs et infidèles, seulement on ne brûle pas mais on préfère lapider allègrement sur place publique.
Ces ressemblances étaient déjà connues depuis longtemps par l'assemblée de Préservation du Culte. Et si une intégration du Farisistan à l'Union Médiane des Traditionalistes semble impossible (le pays est tout de même à moitié socialiste par le poids qu'à le "président" Abdul-Bashit Hadad), une candidature en tant que membre partiel ou observateur du collège des ayatollahs est clairement à l'étude.
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Nouvelles du jour (05/07/2011) :

Frontière youslévo-kronienne : L'UNCS se retire, nouvelle victoire pour Vaillancour ?

La nouvelle est tombée il y a peu, et c'est le Secrétaire Général loduarien, le bien connu Lorenzo Geraert-Wojtowiak qui l'a lui même annoncé.
Après presque un an de menace perpétuelle, les soldats loduariens se retirent de la frontière youslévo-kronienne. La fin d'un bras de fer et d'un jeux de poker menteur qui aura commencé après la bataille navale au large du Kronos Afaréen.

Une petite remise en contexte s'impose, après l'hécatombe communiste au large des possessions kroniennes en Afarée qui avaient vues la quasi-totalité de la flotte de l'UNCS être détruite, Geraert-Wojtowiak avait ordonné le déploiement de l'armée loduarienne le long de la frontière qui séparait le Kronos et la Youslévie.
Les revendications de celui qui s'était auto-proclamé dictateur étaient simples et surprenantes. Ce dernier estimait que la flotte loduarienne avait été attaquée sans raison apparente et que les membres de l'ONC devaient réparer cette erreur volontaire en dédommageant la Loduarie pour les pertes subies. Celui qui est aussi surnommé Lorenzo, simplement en référence à son prénom, avait aussi mit dans la balance le fait que l'Organisation des Nations Commerçantes ne s'attaque jamais au Kronos continental.
Afin de se faire écouter, le leader communiste avait donc menacé la frontière youslève, expliquant que si ses deux revendications n'étaient pas respectées, il n'hésiterait pas à frapper le territoire youslève, dont les populations.
Un vent de panique avait alors soufflé sur la Youslévie et l'Etat avait même été jusqu'à faire évacuer certaines zones jugées potentiellement sensibles en cas d'invasion ou de bombardements communistes.
La Youslévie, comme la plupart des pays de l'ONC a commencer par le Lofoten, Fortuna ou le Jashuria (bien que pas concerné par la bataille navale mais présidant l'ONC) avaient refusés de négocier pointant du doigt le fait qu'un perdant n'avait pas le droit d'avoir des revendications. Ces derniers ont aussi expliqués que la flotte de l'UNCS avait conscience des risques et que de nombreux avertissements avait été envoyés aux communistes.
Seule l'Alguarena avait négociée avec la Loduarie, négociations qui n'auront menées à rien, les deux camps restant sur leurs positions respectives.
La situation est donc resté la même à la frontière jusqu'à il y a peu et cette fameuse annonce. Petit détail qui a son importance, les soldats loduariens resteront tout de même au Kronos.

Mais pourquoi la Loduarie s'est-elle retirée si brusquement ? Cela semble faire parti de la volonté de Lorenzo de se retirer de nombreux théâtres de conflits. En effet la Youslévie n'est pas un cas isolé et le Royaume de Teyla, autrefois menacé par des essais loduariens à la frontière séparant les deux États, peut aussi en témoigner.
Lorenzo ne nous avait pas habitué à tant de sagesse, certains spécialistes estiment que ce dernier serait revenu à la raison après une nouvelle débâcle au Mokhaï où l'armée rouge a encore une fois été défaite, cette fois-ci par les Loduariens. Certaines autres sources font état de tensions grandissantes au sein du régime loduarien ou d'une paranoïa croissante du Secrétaire Général qui l'aurait donc poussé à faire rappatrier certaines de ses forces au pays afin de protéger le territoire loduarien.
Quoi qu'il en soit, après avoir promis le feu, le sang et les larmes si ses souhaits n'étaient pas exaucés, Lorenzo se retire de la frontière sans avoir eu gain de cause et sans avoir mis ses menaces à exécution.
C'est donc une nouvelle défaite diplomatique pour le chef d’État auto-proclamé , ce nouveau volte-face va sans doute faire perdre le peu de crédibilité qu'avait la Loduarie Communiste sur la scène internationale.
"Avant la Loduarie aboyait et mordait, certes sans grande réussite la plupart du temps, mais elle mordait. Aujourd'hui, Lorenzo rejoint le club des caniches avec Calabraise, le club de ceux qui menacent et ne font rien" nous confie un proche collaborateur de la RFY à l'ONC.

En Youslévie, la nouvelle a été accueillie avec soulagement par la population. Cette deuxième menace à la frontière kronienne en deux ans, après celle de l'armée kronienne en 2007, était particulièrement stressante. "Cette fois ce n'est pas Calabraise, c'est Lorenzo, il est encore plus fou" entendait-on murmurer quelques fois. L'annonce de la fin de ce péril au porte du pays a été vécue comme une libération par l'opinion publique.
Vaillancour a elle gagnée son pari, après une victoire militaire éclatante elle a réussi à ne pas céder face aux menaces et a, au contraire, gagnée ce bras de fer. Pour les Libéraux, cela confirme qu'ils sont maîtres de la situation et du destin de la Youslévie. En plus, le timing est parfait car la nouvelle tombe à seulement quelques mois des élections législatives de mi-mandat dans laquelle les Libéraux auraient pu souffrir des tensions à la frontière kronienne. Vaillancour, dans une courte allocution, a tenue à remercier le personnel mobilisé pendant de longs mois à cette frontière ainsi que l’ensemble de la population youslève qui a su garder son calme et faire preuve de résilience afin de rendre cette situation moins difficile.
Du côté de l'opposition, cette nouvelle tombe au mauvais moment. Beaucoup comptaient attaquer le Parti Libéral sur ce point pendant les prochaines élections. Celui qui sera le plus ennuyé sera sans doute Hemeraldo Vera qui avait été particulièrement critique avec la politique de Vaillancour et plus largement de l'ensemble du Conseil de la République Fédératrice de Youslévie (composé des Libéraux bien-sûr, mais aussi des Socialistes et des Démocrates, ndlr). Le créateur et leader du Nouveau Parti National (NPN) avait en effet été particulièrement virulent tout au long de cette période d'incertitude.
Vera avait notamment fait part de toutes ses réserves à propos de l'ONC en expliquant que cette dernière ne s'était servie de la Youslévie que pour servir ses propres intérêts et que l'Organisation des Nations Commerçantes avait aussitôt abandonnée la Youslévie après la bataille contre l'Union des Nations Communistes et Socialistes. Aldo Vera avait aussi émis des réserves sur la capacité de Vaillancour à diriger le pays dans cette situation bien particulière. Ces interrogations avaient été immédiatement taxées de misogyne par les Libéraux, accusations qui n'avaient pas eu l'ai de déranger plus que ça l'ancien magnat breuilletois.

Toujours est-il que la Loduarie n'est plus à la frontière. Toujours est-il que Lorenzo, et plus globalement l'UNCS ont énormément perdus en crédibilité après ce retrait inattendu. Et surtout, toujours est-il que Vaillancour et les Libéraux sortent gagnants de cette histoire au meilleur des moments leur permettant d'arriver en position de force aux élections de mi-mandat d'octobre.
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Nouvelles du jour (31/07/2011) :

Vera : ONCeptique décomplexé



Nous sommes dans une période charnière du mandat de Leone Vaillancour. En effet, dans quelques mois les citoyens youslèves seront appelés à voter pour les élections de mi-mandat. Ces scrutins sont souvent l’occasion de faire le bilan du Conseil en place et de valider ou non les actions menées par l’exécutif.
Les législatives de mi-mandats de 2011 contiennent aussi un autre enjeu, l’ascension ou non du Nouveau Parti National (NPN) mené par le sulfureux magnat Hemeraldo Vera.
C’est donc dans ce contexte que Vera était invité sur la principale chaîne d’information du pays dans l’une des émissions phares, le face à face. Interrogé sur le bilan de Vaillancour et des Libéraux et plus précisément sur la politique internationale du Conseil, celui qu’on surnomme affectueusement Aldo dans son cercle de fan n’a pas mâché ses mots, voici l’extrait :


Pour moi la diplomatie youslève depuis l’élection des libéraux est nulle, archi nulle. Nous avons perdu toute indépendance en rejoignant l’ONC, nous sommes aussi en train de perdre notre crédibilité sur la scène internationale. Nous préférons nous tourner vers les Nazumis, les Afaréens ou les Alguarenos qui ne nous respectent pas et nous regardent de haut alors que nos voisins, les Milouxitans, les Siliquéens, les Naveceos nous respectent et veulent grandir avec nous. Et nous on leur donne quoi, du mépris et de l’arrogance, la seule chose Vaillancour est capable de faire.

Le présentateur tente alors de faire remarquer à Vera que l’ONC a eu un rôle prépondérant pour la victoire face au Kronos, ce dernier s’emporte alors :
- Mais vous croyez qu’ils ont fait ça pour rendre service à la Youslévie ou pour libérer les civils afaréens ? Mais non, vous êtes aveugle ! Ils ne suivent que leurs intérêts, l’Alguarena, le Lofoten, toutes ces grosses puissances n’ont fait ça que car le Kronos les gênaient dans l’établissement de leur route commerciale. Nous avons juste servi de bouclier.
L’ONC ne sert pas les intérêts de tous les pays membres, en tout cas pas ceux de la Youslévie. Et la Youslévie oublie ses intérêts pour se plier à ceux de l’ONC, notre pays est en train de mourir à cause de ça.


L’interlocuteur recentre le débat qui portait avant tout sur le bilan internationale des Libéraux, et que l’UNE était aussi une création du Conseil en place, Vera le coupe alors :
Oui peut-être, il y a l’UNE c’est pas mal. Mais à mon avis on a été trop loin et trop vite. La création de l’UNE confirme la libéralisation de toute l’économie youslève, et si ça continue demain on aura que des voitures siliquéennes, des supermarché naveceos et tout le reste viendra de Fortuna. Justement, en parlant de Fortuna pourquoi les introduire à l’UNE, nous partageons déjà une alliance avec eux, nous n’avons pas besoin d’eux à l’UNE. Cette adhésion va juste tout déséquilibrer. L’UNE est notre seule occasion de faire face à l’ONC et de nous émanciper et nous voulons renforcer notre asservissement en intégrant la Sérénissime sous prétexte qu’elle a une bande de terre qui appartient potentiellement au golfe d’Evasie, cette bande de terre qui n’est d’ailleurs qu’une infime partie du territoire totale fortunéen. Ça n’a aucun sens.
L’interviewer : donc vous êtes plus UNE qu’ONC ?
- A cent pour cent. Même si l’UNE est trop développée, elle permet de servir les intérêts de ses membres, pas l’ONC.


Voilà donc pour l’extrait polémique. Les autres partis n’ont pas tardé à réagir à cette sortie de Vera. Les écologistes et les socialistes estimant que le fonctionnement de l’ONC n’était pas parfait mais que tout n’était pas aussi noir que le prétendait Vera. Les libéraux et démocrates sont quant à eux montés au créneau en avançant une large palette de chiffre montant l’impact positif qu’a eu l’adhésion à l’ONC sur l’économie youslève tout en assurant que la Youslévie n’était pas le serviteur d’autres puissances.
Quoi qu’il en soit, cette intervention choc de Vera est révélatrice d’un sentiment de plus en plus prégnant dans la société youslève : « l’ONCepticisme ». L’ONCepticisme, contraction d’ONC et de scepticisme, est le fait d’émettre un jugement sévère vis-à-vis du bilan youslève au sein de l’Organisation des Nations Commerçantes.
Cette défiance explose dans un contexte de croissance économique intense du pays mais d’un niveau de vie augmentant faiblement, voir diminuant, pour les classes moyennes qui prennent donc en bouc émissaire l’ONC, coupable notamment de favoriser le dumping. Autre que l’aspect économique, le conflit kronien où les youslèves se sont retrouvés une nouvelle fois menacés par l’UNCS a renforcé ce sentiment de méfiance vis-à-vis de l’ONC. Beaucoup se sont alors sentis abandonnées par l’ONC.
Hemeraldo Vera vient de propulser cette ONCepticisme au cœur des débats pour les législatives de mi-mandat. Un coup de maître pour celui qui a vu la cote de popularité de son parti exploser en quelques jours grâce à cette intervention remarquée.
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Nouvelles du jour (01/10/2011) :

Des élections de mi-mandat (insuffisamment) surprenantes


Le premier octobre les citoyens youslèves en possession de leurs droits civiques étaient appelé dans le cadre des élections législatives de mi-mandat.
Prenant place, comme son nom l'indique, exactement à la moitié du mandat entamé en 2008, ce scrutin remet en jeu 300 des 925 places au Congrès la chambre basse du parlement youslève.
Ce suffrage fait souvent office de "validation" du bilan du Conseil en place depuis trois ans peut rebattre un nombre considérable et force même parfois à la dissolution du gouvernement en place si la coalition à l’œuvre n'est plus majoritaire au Congrès après ce dépouillement.
Dans le contexte de ces élections de 2008, le cas extrême précédemment évoqué ne risquait pas de se produire, la coalition Libéraux-Démocrates-Socialistes comptant un nombre suffisant de siège pour pouvoir être à l'abri de cette déconvenue, même en cas de naufrage.
La principale interrogation était plutôt de savoir combien de sièges Hemeraldo Vera et ses comparses du Nouveau Parti National (Néo Partido Nacionalista en youslève ou NPN) allaient récupérer et quels autres camps politiques pâtiraient de ce nouveaux venu. Il était néanmoins certains que tous exceptés le NPN allaient reculer en terme de nombre de député, la question était de combien.


Visualisation des résultats depuis les élections législatives de 2005 :


Une soirée compliquée mais sans conséquences pour le Conseil :
Ceux qui avaient le rêve un peu fou de voir la chute de la coalition rassemblant les deux partis historiques que sont les socialistes et démocrates accompagnés du parti libéral de Vaillancour ont vite déchanté.
La coalition réussie à limiter la casse et Vaillancour ne se verra pas dans l'obligation de changer d'alliés afin que le Conseil soit validé par le Congrès comme le veut la Constitution.
En effet, les trois partis réunis arrivent au nombre confortable de 500 parlementaires, soit 37 de plus qu'il n'en faut pour s'adjuger la majorité nécessaire à la validation du gouvernement par le parlement.

Il ne faut cependant pas s'y tromper, c'est un échec cuisant pour les Libéraux et les Démocrates. Les premiers perdent environ 3% des votes des dernières législatives (25% en 2008 contre 22% ici) mais surtout 24 sièges sièges de parlementaire. Bien que ce score et le nombre de libéraux siégeant restant (222) soit tout de même assez impressionnant, les Libéraux ne voient pas cela d'un bon œil et espèrent que cela n'est du qu'à l'arrivée du NPN et non à une défiance croissance vis-à-vis de Leone Vaillancour.
Pour les Démocrates le constat est bien plus alarmant, troisième parti en terme de membres au Congrès avant ce scrutin, les représentants historiques du conservatisme youslève n'ont pas réussis à se classer mieux que cinquième avec 13,3% des suffrages et perdent 16 siègent portant leur total à 140.
Dépassés dans l'ordre par le NPN, les Socialistes et les Ecologistes ex-aequo et les Libéraux, ceux emmenés par Morgane Ibarra, Seconde du Conseil, sont sans doute les plus grandes victimes du NPN mais peuvent aussi regretter leur discrétion ainsi que leur trop grande loyauté, voir vassalité, aux Libéraux.

Les seuls à sourire dans l'alliance exécutive sont les Socialistes. Déçus de leur score aux législatives de 2008, ces derniers, menés par un Oedipo Abeyta très amoindri par la maladie, ont opté pour une stratégie qui s'est avérée payante. L'objectif était de participer, en tant que membre actif du Conseil, à l'édiction des lois tout en conservant une politique profondément sociale, en s'éloignant parfois des Démocrates sur certains aspects.
Le PS en profite donc pour ne perdre "que" douze sièges par rapport aux législatives de 2008 avec un score de 17%, soit 2,5% de plus que lors du dernier scrutin.


A l'opposition, le NPN rit...
C'est comblés que les troubles fêtes du NPN ont terminé cette soirée électorale. Les "néos", comme sont surnommés les sympathisants les plus chevronné savaient déjà que le NPN pouvait se hisser au niveau des 10% ou peut-être même des 12%. Mais quelle ne fut leur surprise quand, aux premiers dépouillements, le score des néo-nationalistes atteignait les 14%. Au fur et à mesure de la soirée, cette tendance se confirma et vit le parti mené par le sulfureux magnat Hemeraldo Vera bel et bien remporter pas moins de 85 sièges en comptant les quelques 25 transferts de parlementaires.
Vera a savouré devant une foule en délire cette avancée aussi spectaculaire qu'inattendue en avouant être persuadé d'avoir mérité de faire bien plus et que les 14% récoltés étaient un objectif mineur.

Vera et sa bande ont su séduire, notamment en critiquant de manière assez véhémente la politique de Vaillancour et une potentielle subordination à l'ONC. Ce genre de discours ainsi que les autres sorties un peu choc, comme quand un proche collaborateur de Vera avait expliqué la volonté du NPN de supprimer la double nationalité involontaire, ont visiblement beaucoup plus à l'électorat de droite, notamment chez les Démocrates et Patriotes. Les deux partis sont en effet ceux qui nt vu le plus d'électeurs voter finalement pour le NPN.

Toutefois, l'exploit dont tout le monde fantasmait chez les néos n'est pas advenu. La coalition exécutive garde une avance assez raisonnable, suffisante en tout cas pour ne pas forcer Vaillancour à refonder un nouveau gouvernement.
De plus, avec le NPN, les Démocrates et les Libéraux, le nombre de parlementaires est de 447, soit trop insuffisant de 16 places pour potentiellement une coalition exclusivement de partis de droite, une première pour la Seconde République Youslève. Cette nouvelle profite donc aux socialistes qui peuvent rester siéger au Conseil.


...les autres grimacent.
A part le NPN, les différents partis de l'opposition ont tous plus ou moins passé une deuxième soirée. Les Ecologistes, de plus en plus rongés par les discordes et tensions internes n'ont pourtant égaré qu'un petit pourcent par rapport à 2008 ( 18% à 17%), sans doute récupéré par les Socialistes.
Pourtant, on a vu une Maïa Melgar extrêmement tendu lors des différents débriefes de cette soirée électorale. La cheffe de file du PE semble en effet rongée par les querelles au sein de son clan et de la concurrence de plus en plus malsaine avec Thaumas Émond, le second du parti qui ne devrait d'ailleurs pas tarder à provoquer une élection visant à faire tomber Melgar de son poste qu'elle a elle même pris après la fin de son mandat de Secrétaire aux Affaires Etrangères de la RFY.

Pour le Parti Communiste youslève, la descente aux enfers continue. Mis à mal par les frasques des régimes loduariens et kroniens, le communisme en Yosulévie recule comme jamais depuis le milieu des années 2000. En 9 ans, le nombre de membres du Congrès communiste a été divisé par deux, passant de 116 en 2002 à 62 à peine aujourd'hui. Phénomène encore plus surprenant, les anciens électeurs communistes semblent logiquement se tourner vers les socialistes mais surtout vers le NPN, mouvement qui réussit aussi à séduire les classes moyennes.
Les communistes perdent 8 sièges et leur total de 62 parlementaires est le plus bas de l'histoire de la Seconde République.

Les Patriotes sont sans doute à placer dans la catégorie "grands perdants" de ces élections de mi-mandat. Le parti le plus à droite de l'échiquier politique youslève a souffert de la concurrence du NPN qui apporte un vent de fraîcheur à la droite de la droite.
Les Patriotes, jugés pas assez fréquentables car descendant directement de la frange modérée des putschistes de 1975, n'avaient jamais réussi à se normaliser et à devenir un parti de gouvernement, chacun des Conseil s'évertuant à isoler le PP. Néanmoins, ces dernières années les Patriotes avaient récupéré une nouvelle base électorale effrayée par la situation au Kronos notamment.
Toutefois, ces avancées ont été réduites à néant par les néos qui ont su, eux, séduire les électeurs récalcitrants à mettre un bulletin patriote dans l'urne. Le NPN a aussi fait fort en récupérant une douzaine de députés aux Patriotes hors période électorale.
Les patriotes régressent donc de 12 places par rapport aux législatives de 2008 et pointent à 87 députés, contre 85 contre le NPN.

Concernant, les partis autonomistes yous et lèves (PAY et PAL) ces élections ne changent pas grand chose. Plus que minoritaires au Congrès avec 16 députés pour le PAY et 11 pour le PAL, les autonomistes n'ont pas pâti des élections de mi mandat en conservant leurs sièges. Profitant d'un électorat solide et dévoué bien que marginal


Tout bouge mais rien ne change
Au final ce scrutin de mi mandat a tenu toutes ses promesses. Le NPN a effectivement fait un bond inattendue lui permettant d'entrer avec fracas au Congrès faisant régresser un grand nombre de partis, surtout les Démocrates, Libéraux et Patriotes.
Les partis de gauches se stabilisent à peu près malgré les difficultés internes, excepté le Parti Communiste qui continue de décliner doucement mais sûrement, même si les Socialistes et Ecologistes perdent eux aussi des sièges du fait de l'arrivée d'un nouveau parti.

Même si tout ces chamboulements semblent être le fondement d'un nouvel ordre politique en Youslévie, le Conseil conserve la majorité nécessaire pour gouverner et ne se voit pas plus que ça en danger. Il faudra donc attendre un peu avant de bousculer l'équilibre à l’œuvre depuis 1984, au moins trois ans, date à laquelle auront les élections législatives.
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Nouvelles du jour (21/10/2011) :

Nouvelle en bref : décès d'Oedipo Abeyta

O.A

La mauvaise nouvelle est tombée dans la matinée, Oedipo Abeyta, le président du Parti Socialiste youslève s'est éteint à l'âge de 65 ans. Transféré il y a trois jours à l'hôpital il y a quelques jours, l'ancien Second du Conseil a finalement perdu son combat contre la maladie contre laquelle il luttait depuis des années maintenant.

Personne n'était dupe, Abeyta était semblait affaibli depuis un certains temps et cette faiblesse ne faisait que grandir de jour en jour, ce dernier semblant de plus en diminué à chaque nouvelle apparition. Néanmoins, aucun, excepté ses proches, ne savait réellement à quel point le mal qui le rongeait était inguérissable.
En effet, Abeyta était atteint d'un glioblastome, un cancer du cerveau quasi impossible à guérir. Celui qui était l''un des derniers tauliers de la grande époque Socialiste était donc presque condamné dès l'annonce du diagnostic, en début d'année 2008.
Abeyta s'était donc aussitôt envolé pour Carnavale et le Grand-Hopital afin de se faire opérer par les meilleurs en espérant retarder au moins un temps l'échéance, ou plutôt d'abord la déchéance. S'en est suivit une batterie de séance de radiothérapie et de chimiothérapie, le tout en continuant de se battre pendant la campagne des législatives de 2008 où les premiers signes de faiblesse se sont fait sentir. Preuve en est le débat à trois entre lui, Maïa Melgar des Écologistes et Leone Vaillancour du PL, où il avait semblé dépassé par les événements et avait même dérapé en qualifiant ses deux interlocutrices d'hystérique, chose inhabituelle venant d'un homme d'habitude très calme.

Ensuite, plus grand chose. Malgré son statut de Secrétaire aux Affaires Intérieures de la RFY le soixantenaire se faisait de plus en plus discret et déléguait de plus en plus son travail à ses collaborateurs.
Par exemple, il s'était mis en retrait lors de la campagne des élections de mi-mandat, laissant la place aux jeunes loups du parti qui ont plutôt répondus avec réussite à ce défi de circonstance.
En fait, la situation de santé d'Oedipo Abeyta n'a vraiment chutée que dans les dernières semaines, voir les derniers jours de sa vie. Effectivement, bien qu'épuisé, Abeyta se battait plutôt bien contre la maladie jusqu'à il y a environ deux semaines et une dégradation sans précédent et irrécupérable de son état de santé. Il a ensuite été transféré à l'hôpital municipal de Sedjan où on a découvert la présence de deux hémorragies non loin de la zone occipital.
De guerre las, Oedipo Abeyta s'est donc éteint à l'âge de 63 ans.


Né au Southland, Abeyta a été adopté presque à sa naissance par une famille de la petite bourgeoisie youslève. Oedipo suit une éducation plutôt tranquille avec une famille aimante. Très bon élève, c'est néanmoins dans le cadre scolaire que le jeune homme est confronté pour la première fois au racisme. De ces traumatismes enfantins naîtra une fore et une détermination à toute épreuve.
"Edy", comme ses amis proches et sa famille l'appelait s'est inscrit dès ses 16 ans au PS et gravit les échelons aussi bien du parti que de l'école prestigieuse dans laquelle il a pu démontrer l'étendue de son talent d'orateur et de négociateur notamment.
Réserviste lors de la guerre civile, Abeyta, à la fin de la guerre, se lie d'amitié avec des jeunes politiciens ambitieux et passioné comme lui. Leurs noms ? Elio Cerda et Arès Barrientos, notamment, tous les deux futurs Directeurs du Conseil.
Abeyta les suivra dans tous leurs combats pendant leurs campagnes et sera un des hommes forts des différents Conseils de ses deux amis.

En 2002, c'est à son tour de se jeter dans l'arène lors des législatives de 2002 où il passe tout près de gagner mais un scandale concernant Barrientos, son ami et ancien Directeur du PS, éclaboussera sa fin de campagne et verra Heran Romeretegui et le PE s'imposer.
Malgré tout, le même Romeretegui lui fera confiance en le plaçant comme Second du Conseil lors d'un mandat couronné de succès. Toutefois, on retiendra sans doute d'Abeyta sa sortie maladroite où il proposait aux kroniens qui voulaient lutter contre Calabraise de rejoindre la Youslévie. Cette même déclaration avait mit le feu aux poudres et avait posé la première pierre d'un conflit youslévo-kronien.


En tout cas, l'ensemble des partis ont tenus à exprimer leurs plus sincères condoléances et regrettent le décès d'un homme d’État dévoué. Le dirigeant du PS par intérim sera Icaro Devisani, en sa qualité de vice-président du parti, en attendant la tenue d'élections formelles dans lesquelles il part tout de même largement favori.
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Nouvelles du jour (06/01/2012) :

Budget : la culture rafle tout, le premier rôle pour le cinéma

Qui dit nouvelle année dit redistribution du budget de l'Etat. Si les précédentes négociations n'avaient pas abouties à de grandes surprises, cette année on a eu droit à un changement drastique. En effet, le budget destiné au Secrétariat à la culture a fait un bond énorme en triplant par rapport à l'année dernière, alors que ce chiffre avait déjà augmenté significativement depuis le début du mandat de Leone Vaillancour.
Pourquoi une telle évolution ? Avant tout car le Conseil veut développer l'industrie cinématographique youslève pour en faire une des plus importantes du monde.

Le grand plan :
La grande question est donc de savoir comment ce budget pourra servir au cinéma. Tout d'abord, l'objectif premier est de construire un nouveau "palais du cinéma" afin de pouvoir accueillir notamment le festival du cinéma de 2012 ainsi qu'un gala annuel propre aux compositions youslèves.
Pour cela, le Conseil a déjà trouvé le lieux idéal. Ce nouvel édifice qui se veut devenir le temple du cinéma ne sera pas construit à Sedjan, ni à Breuillet, pas même à Baltos, mais à Bell-Vill. En effet, la cité balnéaire du nord de la côte youslève est déjà bien connue des stars et autres vedettes comme un lieu de villégiature privilégié, aussi bien pour sa discrétion que pour les fêtes exceptionnelles dans les clubs les plus côtés de la ville et ses alentours.
Bell-Vill c'est aussi une image de charme, c'est la mer, c'est le soleil. C'est aussi la "petite Youslévie", pas celle de Sedjan ou Breuillet. Ce n'est pas non plus Baltos ou Kronaï, villes trop ouvrières donc moins fréquentables. Bell-Vill c'est peut-être ce qui se fait de mieux en Youslévie sans ce qui se fait d'un moins bien, en tout cas c'est la vision du Conseil.
Et si l'objectif est d'édifier un "grand temple du cinéma national", comme se plaît à dire le Conseil, Bell-Vill en serait alors sa capitale voir même, à terme la capitale mondiale de l'audiovisuel mondial. C'est en tout cas le souhait du gouvernement.

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Ce à quoi le nouveau temple du cinéma youslève devrait ressembler

L'autre partie du "grand plan", comme est surnommé le projet cinématique youslève par ses créateurs, c'est aussi et surtout un programme de mise en avant du cinéma national. Par exemple, sur l'ensemble des publicités cinématographiques, 75% doivent promouvoir des œuvres youslèves, les cinémas auront aussi un quota à respecter afin de veiller à la bonne représentations des œuvres youslèves au cinéma. Les cinémas justement, plus de 500 sont déjà prévus à la construction. Des studios, des installations post-productions, des centres de formations et d'autres infrastructures nécessaires à la production d'oeuvres cinématographiques sont aussi dans les plans.
Un plan pour faciliter l'accès aux subventions est également à l'étude, subventions qui "n'auront rien à voir avec celles données auparavant" assure un membre du cabinet de Lucio Salas (PL), Secrétaire à la Culture.
Idem pour les crédits d'impôts qui seront offerts par le Conseil aux producteurs.
La formation et l'éducation audiovisuelle seront aussi à l'honneur avec un développement notamment des écoles de cinémas, des ateliers de formations mais aussi avec la facilitation d'accession à des bourses d'études.
Le petit écran n'est pas non plus en reste car le Conseil a aussi beaucoup misé sur les séries qui seront, pour la plupart, diffusées sur TVYC, plus communément appelée "la C", troisième chaîne du service public youslève prédestinée au divertissement. "Nous voulons toucher le plus grand monde avec ces programmes à la télévision, il nous paraissait donc cohérent de faire en sorte que ces nouvelles séries soient diffusées sur une chaîne publique.", argumente Lucio Salas.
Enfin, toute une batterie de nouvelles réglementations et incitations fiscales seront mises en place afin de non seulement attirer auteurs, réalisateurs et acteurs étrangers en Youslévie mais aussi pour encourager les artistes youslèves.

Et à l'étranger ?
A l'heure actuelle, l'objectif n'est pas d'inonder les marchés étrangers. Le but est plutôt de consolider une base en Youslévie en accumulant les réussites au box-office national et donc faire de l'industrie youslève la plus populaire, et de loin, en Youslévie, chose pas forcément évidente à l'heure actuelle.
A long terme, l'accession aux autres marchés nationaux sera une cible évidente. L'évolution se fera sans doute comme toujours d'abord avec les pays voisins et surtout de l'UNE ou avec une forte diaspora youslève comme le Milouxitania, la Manche-Silice ou le Naveces. Aussi, il ne faudra pas oublier les pays membres de l'ONC qui pourront être des premiers foyers d'exportation massive des films youslèves.
Toutefois, on peut dire que le cinéma youslève part de plutôt loin car, excepté quelques succès ponctuels, il n'est pas très reconnu dans le monde.
Mais, il faudra néanmoins faire attention aux films youslèves cette année à l'occasion du festival de cinéma. De grandes œuvres seront à l'affiche selon les spécialistes. Ces productions seront parmi les premières à avoir profité des avantages distribués depuis le début du mandat de Leone Vaillancour et il semblerait même que le Conseil ai insisté pour que certains films sortent plus tôt ou plus tard alors qu'ils étaient prévus initialement pour 2011 ou 2012.

Un cinéma à la Youslève ?
Visiblement, le Conseil ne devrait pas interférer, de près ou de loin, dans les affaires de l'audiovisuel youslève. Pas de carnet des charges, pas de messages idéologiques ou de stéréotypes à faire naître ou à embellir sur le territoire ou les habitants du pays. "Le but n'est pas de se retrouver avec une montagne de clichés" assurait un collaborateur de Lucio Salas, avant d'ajouter : "l'image que nous voulons que le cinéma youslève donne de la Youslévie au monde est celui de l'exception dont nous pouvons faire preuve lorsque nous nous appliquons. On l'a vu avec le sport dernièrement et les médailles à foison, nous voulons maintenant montrer notre excellence dans un autre domaine, et nous en donnons les moyens à ceux qui peuvent porter ce message, le tout sans les brider ou les diriger dans leur travail".
Preuve de cet éclectisme, une série historique retraçant la vie d'Ezio Arnages et l'avènement de la Youslévie partagera le programme avec une série documentaire sur le MMA quand un film de science-fiction grand public sera en concurrence direct avec un thriller haletant. Le point commun de tous ces programmes ? Ils ont tous été financés par les lois du Conseil de Vaillancour, et avec ce grand plan ce genre de semaines chargées en sorties risquera de devenir la norme.
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Nouvelles du jour (04/02/2014) :

Élections législatives 2014

Le calendrier électoral youslève est clair. Tous les six ans, le Directeur, ou la Directrice en l'occurrence, du Conseil de la République Fédératrice de Youslévie doit laisser sa place à un nouveau venu. Le nom du successeur de Leone Vaillancour sera connu après les élections législatives qui auront lieu début octobre, comme le stipule la constitution, et qui remodèlera le parlement youslève proportionnellement aux voix obtenues lors d'un suffrage universel direct à tour unique. Ce sera alors aux nouveaux membres du Congrès de valider ou non le gouvernement composé par le candidat "tête de liste" qui aura obtenu la majorité lors de ces élections et qui sera d'office nommé Directeur du Conseil jusqu'en 2020.
Pour rappel, Leone Vaillancour, actuelle cheffe de l'exécutif, comme ses prédécesseurs, n'a pas la possibilité de se représenter et quoi qu'il arrive elle ne sera ni en mesure de siéger au Conseil ou au Congrès, comme il est aussi précisé dans la constitution.

Dans quelques mois il en sera donc fini de l'ère Vaillancour qui aura fait basculer la Youslévie dans le néo-libéralisme. Nous étudierons le bilan de ses six années sous la direction du Parti Libéral (PL) plus en détail dans un autre article mais s'il fallait se risquer à une analyse succincte de ces 6 années on pourrait dire que la première femme au pouvoir en Youslévie aura réussie ses objectifs - faire entrer la Youslévie dans le groupe des grandes puissances mondiales et par la même occasion faire tomber le régime communiste tyrannique de Calabraise - aux prix de nombreuses réformes libérales ayant globalement réduit le niveau de vie des classes moyennes et populaires du pays.

La question est donc maintenant de savoir qui succédera à Vaillancour et aux libéraux. Les prétendants sont au nombre de sept et certains semblent mieux partis que d'autres pour devenir le sixième Directeur du Conseil de la République Fédératrice de Youslévie. Nous vous présenterons aujourd'hui les candidats ainsi que les mesures phares de leur programme puis nous vous informerons tout au long de cette campagne.


Hermione Aviles (PL) :
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Amie de toujours de Leone Vaillancour, Hermione Aviles est un visage connu et reconnu du paysage politique youslève mais aussi international. Aviles a effectivement été la Secrétaire aux Affaires Etrangères pendant tout la durée du dernier mandat. Son expérience de l'exercice du pouvoir et sa fine connaissance des relations internationales est selon elle et ses collaborateurs ses principaux atouts pour concourir à la succession de Vaillancour.
Candidate du parti sortant elle devra donc composer avec le bilan des Libéraux. Bien que particulièrement réjouissant du point de vue de la croissance et des affaires internationales, dont elle ne se prive jamais de rappeler qu'elle en a été la principale actrice, ce même bilan est beaucoup moins élogieux quand on regarde l'évolution globale de la qualité de vie des citoyens des classes les moins aisées. Or, c'est exactement le basculement de cet électorat vers les Libéraux qui avait permis la victoire finale de ces derniers, surtout grâce aux promesses agressives et provocante de Vaillancour sur la question kronienne.
La réussite de la campagne d'Aviles réside donc dans la capacité qu'elle aura de faire retenir le bon revers de la médaille glanée pendant le premier sixtennat libéral. Pour cela il faudra qu'elle s'affranchisse de Leone Vaillancour, à qui on la relie encore beaucoup trop, et elle devra aussi peut-être se trouver un cheval de bataille à elle - comme Vaillancour avec Kronos - pour séduire une deuxième fois l'électorat populaire.

Propositions : Globalement, ce que propose Hermione Aviles est dans la continuité de ce qui a été réalisé par le PL sous la direction de Vaillancour.
  • Économie et finances : Déréglementation et réduction des impôts et des charges sociales sur les entreprises afin de faciliter leur gestion et leur création.
  • Services Publics et Bien-être Social : Parfaire la loi Ballesteros de 2013 ayant introduite des conditions pour toucher les allocations sociales et le chômage. Cette loi avait été jugée comme honteuse pour la plupart de la classe politique et avait déclenchée une vague de contestation presque jamais vue auparavant dans le pays.
  • Environnement et Énergie : Améliorer la coopération avec le secteur privé pour développer des infrastructures durables.
  • Gouvernance et Institutions Réduction du nombre de fonctionnaires et ouverture d'un petit nombre de secteur public au marché, comme le ferroviaire par exemple.
  • Affaires Étrangères et Relations Internationales : Continuer dans la lignée du précédent mandat en s'affirmant comme une puissance régionale avec l'UNE mais surtout mondiale par le biais de l'ONC. Revitaliser l'UNE.
  • Culture, Sport et Loisirs : Poursuivre le "grand plan".
  • Technologie et Innovation : Amélioration de la protection de la propriété individuelle et des brevets
  • Sécurité et Justice : Accélérer les procédures judiciaires afin de réduire la charge des tribunaux.



Icaro Devisani (PSY) :
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Plus jeune des candidats et plus jeune chef de file du Parti Socialiste Youslève de l'histoire, le tout juste quarantenaire Icaro Devisani n'est pourtant pas un novice en politique. Nommé Secrétaire à la santé sous la coalition des Libéraux avec les Socialistes et les Démocrates, il incarnait alors l'aile gauche des seconds pendant un moment trouble de leur histoire. Rappelez-vous, pour siéger au Conseil, le président du PSY de l'époque, le regretté Oedipo Abeyta, avait du accepter un grand nombre de concessions qui n'avaient alors pas plu à une mouvance plus jeune au sein du partie et menée par Devisani. Après le décès d'Abeyta, Devisani réalise ce que certaines têtes socialistes ont considérées comme un putsch en prenant la présidence du PSY. IL s'attelle désormais à faire le ménage au sein du parti ayant été douze ans au pouvoir sans discontinué entre 1990 et 2002 mais vieillissant et souffrant de nombreuses casseroles depuis maintenant plus d'une décennie.
Vous l'aurez compris, Devisani n'est pas un homme très friand de compromis et son programme en est la preuve. Il propose donc un programme "volontaire et optimiste" selon ses propres dires en opposition totale avec la politique libérale menée par les Libéraux durant le mandat précédent.

Propositions :
  • Économie et finances : Augmentation du salaire minimum, financé par la ré-augmentation du salaire sur la fortune diminué en 2011 par Vaillancour.
  • Services Publics et Bien-être Social : Suppression de la loi Ballesteros de 2013. Rénovation massive des logements sociaux construits après la Décennie Perdue et aujourd'hui pour beaucoup insalubres. Continuer les politiques menées par Devisani lors de son mandat au Secrétariat de la Santé.
  • Environnement et Énergie : Continuer à utiliser le nucléaire en ajustant ses modalités d'utilisation et de traitement des déchets radioactifs.
  • Gouvernance et Institutions Promouvoir la participation citoyenne à la démocratie et l'utilisation du référendum.
  • Affaires Étrangères et Relations Internationales : Mener une politique "franche et sincère malgré les différents apparents avec l'ONC" comme l'explique Devisani tout en privilégiant l'UNE et des partenariats régionaux. Politique d'apaisement avec les anciens pays colonisés.
  • Culture, Sport et Loisirs : Institutionnalisation de la loi assurant et finançant la réalisation d'une activité sportive ou culturelle à un enfant de ses cinq ans à sa majorité. Renforcement de la loi contre les trusts dans les médias
  • Technologie et Innovation : Augmenter les investissements publics dans le recherche et le développement.
  • Sécurité et Justice : Lutte contre les violences policières par la prévention des forces de l'ordre et augmentation des standards d'entrée dans la police. Favoriser une politique pénale axée sur la réhabilitation.


Thaumas Emond (PESD) :
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Comme Hermione Aviles, Thaumas Emond est une figure bien connue de la politique youslève et internationale. Il était en effet le représentant de la Youslévie à l'ONC depuis son adhésion en 2009 jusqu'au premier janvier de cette année où il a démissionné pour briguer l'investiture au Parti Écologiste et Social Démocrate (PESD), autrefois simplement le Parti Écologiste (PE). Emond n'en est pas à son coup d'essai, il avait en effet été l'un des principaux instigateurs du départ du PSY et de la création du PE au tout début des années 2000 avec notamment Heran Romeretegui. D'ailleurs, c'était lui qui s'était présenté contre le Vasque lors des primaires écologistes en 2002 avec le succès qu'on lui connaît. Il avait retenté le coup en 2008 en se confrontant à Maïa Melgar, encore une fois avec peu de réussite mais la troisième tentative fut la bonne et il est enfin la tête de liste du PESD après avoir battu Maïa Melgar lors des primaires en janvier.
Profitant d'un certain capital sympathie il est l'un des favoris pour remplacer Leone Vaillancour mais devra réussir à se faire une place à gauche à côté d'un Devisani très bruyant et dans un contexte de fuite de l'électorat populaire vers la droite. Le PESD, tout comme le PSY d'ailleurs, devront convaincre ceux ayant voté Vaillancour, et visiblement dégoûté après six ans de politiques austères, de ne pas basculer encore plus à droite.

Propositions :
  • Économie et finances : Aide pour les petites et moyennes entreprises et rétablissement de l'impôt sur la fortune.
  • Services Publics et Bien-être Social : Modification profonde de la loi Ballesteros de 2013 pour la transformer en une "véritable incitation et non une menace". Rénover les logements sociaux les plus dégradés.
  • Environnement et Énergie : Investir dans les énergies renouvelables. Mettre en place des régulations strictes pour la protection de la biodiversité, surtout en Leucytalée.
  • Gouvernance et Institutions Promouvoir la participation citoyenne à la démocratie et l'utilisation du référendum.
  • Affaires Étrangères et Relations Internationales : Continuer la coopération tel quel avec l'ONC et l'UNE. Tenter de ratifier un accord international pour la protection des écosystèmes.
  • Culture, Sport et Loisirs : Renforcement de la loi assurant et finançant la réalisation d'une activité sportive ou culturelle à un enfant de ses cinq ans à sa majorité.
  • Technologie et Innovation : Augmenter les investissements publics dans le recherche et le développement tout en assurant l'accès à internet à tous.
  • Sécurité et Justice : Lutte contre les violences policières par la prévention des forces de l'ordre. Favoriser une politique pénale axée sur la réhabilitation.


Salazar Hotah (PCY) :
SH

Salazar Hotah est un des piliers du Parti Communiste Youslève. Désigné pour être le tête de liste de sa formation politique à la place d'Hegias Goulet, pourtant actuel président du parti et ex-candidat par deux fois, qui n'avait pas désiré se représenter une troisième fois.
L'horizon est bien noir pour les communistes youslèves qui ont vu leur score dégringoler depuis le passage au second millénaire. L'Eurycommunisme, la radicalisation récente des discours au sujet de l'immigration ou la dispersion des votes à gauche après la création du PESD sont tout autant de raisons qui ont entraîné la déchéance des communistes youslèves.
Salazar Hotah reste tout de même persuadé que le PCY peut encore se relever notamment en récupérant les voix de ceux déçus par les Libéraux. Malheureusement, les sondages lui donnent tord et les communistes sont, pour l'instant, à la peine dans les intentions de vote avec à peine 5% selon les dernières estimations.

Propositions :
  • Économie et finances : Nationalisation de plusieurs industries considérées comme clés comme le nucléaire. Rétablissement et renforcement de l'impôt sur la fortune.
  • Services Publics et Bien-être Social : Mise en place de programmes de travaux publics dans le but de garantir un emploi à chaque citoyen. Construction et rénovation massive de logements sociaux.
  • Environnement et Énergie : Encourager la production locale pour réduire l'empreinte écologique. Pas de volonté de démanteler le parc nucléaire youslève.
  • Gouvernance et Institutions Promouvoir la participation citoyenne à la démocratie et l'utilisation du référendum. Créer un quota pour assurer une représentation égale de chaque groupe sociaux au sein des institutions.
  • Affaires Étrangères et Relations Internationales : Sortir des accords de Novigrad et quitter l'ONC tout en renégociant les accords de Covadonga. Reconnaître les crimes engendrés par la colonisation en donnant une aide substantielle aux pays en développement. Se rapprocher du Liberalintern.
  • Culture, Sport et Loisirs : Renforcement de la loi assurant et finançant la réalisation d'une activité sportive ou culturelle à un enfant de ses cinq ans à sa majorité.
  • Technologie et Innovation : Nationaliser la recherche, remise en question des brevets.
  • Sécurité et Justice : Lutte contre les inégalités qui est le terreau de la criminalité. Abolition de certains corps de police qui seront remplacés par des comités gérés par les citoyens.




Jeanne Ibarra (PD) :
JI

Seconde du Conseil pendant toute la durée du mandat de Leone Vaillancour, Jeanne Ibarra a été très critiquée pour son inaction et son invisibilité durant ses six années.
Beaucoup estiment qu'elle a laissée les clés du pouvoir à Leone Vaillancour et qu'elle n'a pas usé de son rôle de deuxième personne la plus importante de l'exécutif comme elle aurait dû le faire. En s'effaçant de la sorte elle a ainsi compromis son avenir personnel mais aussi celui de son parti, surtout depuis le virage à droite des Libéraux et la création du NPN par Aldo Vera.
Le Parti Démocrate n'a donc jamais été aussi en danger. Le principal parti de droite dans le pays depuis des décennies n'a jamais été aussi bas dans les sondages et sauf une bonne campagne de Jeanne Ibarra il est possible que le PD ne dépasse pas les 10%, soit le plus faible score de l'histoire du parti. Il ne faut cependant pas négliger la candidate Ibarra qui a déjà concouru en 2008 et qui avait su s'imposer comme une solution crédible. Sans oublier évidemment la mesure phare des Démocrates, le Plan de Régulation des Activités Criminelles Baltos 2 (PRACB 2), ensemble de législations spécifiques à la ville de Baltos et aux activités mafieuses ayant permis l'affaiblissement de l'Orga en Youslévie.

Propositions :
  • Économie et finances : Déréglementation et réduction des impôts et des charges sociales sur les entreprises afin de faciliter leur gestion et leur création.
  • Services Publics et Bien-être Social : Réformer le système des aides sociales pour en faire bénéficier les plus nécessiteux. Ne pas revenir sur la loi Ballesteros ni rétablir l'impôt sur la fortune.
  • Environnement et Énergie : Encourager un développement "pragmatique" en promouvant des politiques environnementales qui ne nuisent pas à la croissance économique.
  • Gouvernance et Institutions Réformer le système scolaire en permettant une professionnalisation plus rapide.
  • Affaires Étrangères et Relations Internationales : Statu quo avec l'ONC et l'UNE. Continuer les politiques du dernier mandat visant à faire de la Youslévie un acteur majeur de la géopolitique mondiale, eurysienne mais surtout leucytaléenne.
  • Culture, Sport et Loisirs : Grande campagne de restauration et de promotion du patrimoine youslève.
  • Technologie et Innovation : Soutien à l'innovation privé, notamment numérique.
  • Sécurité et Justice : Tolérance zéro envers la criminalité, surtout concernant les activités mafieuses, en poursuivant et en élargissant le PRACB 2 notamment.




Hemeraldo "Aldo" Vera (NPN) :
AV

Hemeraldo Vera Junior, le plus souvent simplement appelé Aldo, n'est plus à présenter pour les youslèves. Magnat immobilier, ancien propriétaire de 3 chaînes de télévisions et du Breuillet Football Club, Vera est un visage connu dans la culture populaire youslève avant d'être un candidat aux législatives.
Il commence sa carrière en 2002 en se présentant sous la bannière démocrate pour les législatives où il est élu au Congrès mais quitte le parti en 2009 qui estimait être soumis aux Libéraux. Il va créer son mouvement le NPN pour Néo Partido Nacional (Nouveau Parti National en youslève) et réussi à se faire une place au Congrès, surtout grâce aux élections de mi-mandat de 2011. Dès lors Vera est un profil qui ne cesse de fasciner comme d'inquiéter. Il est l'un des plus à même de pouvoir récupérer les voix des déçus du mandat des Libéraux et des Démocrates tout en siphonnant aussi l'électorat patriotes. Il est d'ailleurs l'un des fondateurs de et un des fers de lance de l'ONCeptisme en Youslévie et dans le monde et souhaite suivre le même chemin que Konstantin Vladimir de Gotha ou Gudrün Stefersøn.
Néanmoins, il avait axé sa communication surtout sur la situation au Kronos en critiquant les méthodes de Vaillancour. Tactique qui n'a pas été payante car depuis les eurycommunistes ont perdus le pouvoir et le pays est redevenu démocratique. Ses frasques et interventions sur certains points comme l'immigration, l'égalité homme-femme ou même l'homosexualité ont aussi défrayés la chronique dernièrement.
Vera peut tout de même compter sur sa science du show ainsi que de sa connaissance de la politique pour essayer de tirer son épingle du jeu.

Propositions :
  • Économie et finances : Déréglementation et réduction des impôts et des charges sociales sur les entreprises afin de faciliter leur gestion et leur création. Protéger les industries nationales tout en réduisant les impôts sur les entreprises, surtout les plus prospères.
  • Services Publics et Bien-être Social : Promouvoir les soins privés car les médecins seraient des "branleurs" selon Vera, tout comme les professeurs d'où la volonté d'instaurer des chèques éducation.
  • Environnement et Énergie : Privilégier l'indépendance énergétique au prix de l'utilisation de ressources comme le pétrole ou le gaz. Comme les Démocrates, ne pas mener de politique environnementale qui nuirait à la croissance.
  • Gouvernance et Institutions Mettre en avant la souveraineté nationale notamment en supprimant la double-nationalité involontaire et en forçant un individu né d'un seul parent youslève à choisir la nationalité qu'il devra garder. Réduire les droits des metekos, pourtant assurés dans la constitution. Supprimer définitivement le droit du sol qui était pourtant déjà très difficile à faire valoir en Youslévie car il fallait qu'au moins deux des grands parents et que les deux parents soient nés sur le sol youslève pour faire la démarche, qui n'est pas certaine d'aboutir.
  • Hemeraldo Vera a aussi pour ambition de rétablir le service militaire obligatoire à la majorité. Abrogée en 1998 cette formation d'un sera comme son nom l'indique obligatoire pour les hommes mais aussi pour les femmes. Le NPN estime effectivement que la défense nationale est un devoir commun et qu'il est donc essentiel que tous et toutes soient formés pour pouvoir se battre pour la nation youslève.
  • Affaires Étrangères et Relations Internationales : Prendre ses distances avec l'Organisation des Nations Commerçantes, notamment en quittant la présidence de l'organisation. Vera est en effet un ONCeptique de premier ordre et la critique de l'ONC est l'un de ses thèmes préférés. Demander des réparation aux pays colonisés ou au moins des remerciements pour l'aide fournies pendant la colonisation youslève. Rediscussion autour du projet de l'UNE. Renforcement militaire.
  • Culture, Sport et Loisirs : Promotion des valeurs héllènes dans les musées notamment en les obligeant à avoir au moins une salle consacrée à l'histoire youslève. Création du Secrétariat à la promotion culturellle. Soutien aux sectes hellènes en "nettoyant" le dossier des organisation religieuses inquiétantes.
  • Technologie et Innovation : Soutien à l'innovation privé, notamment numérique.
  • Sécurité et Justice : Simplification du système judiciaire . Promouvoir l'ordre et le soutien à la police. Restreindre drastiquement les arrivées sur le sol youslève, même pour les travailleurs qualifiés.



Serah Vynios (PP) :
SV

Serah Vynios est la troisième femme tête de liste de cette élection et première pour le PP qui n'avait connu que la direction d'Archambeau Lesperance depuis la création du parti en 1990. Le désormais nonagénaire s'est retiré de la vie politique et a donc dû laissé sa place à quelqu'un et qu'elle surprise ce fut de voir arriver une femme en tête de la primaire des Patriotes.
Bien qu'incarnant un visage nouveau Vynios devra tout de même subir les mêmes difficultés que son prédécesseur, à savoir un boycott de la plupart des plateaux télés, des chaînes de radio ou encore des journaux. Les Patriotes se sont en effet construits sur les vestiges des putschistes anti-république de 1975 et sont considérés comme beaucoup comme infréquentables. Leurs derniers scores étaient encourageants, ils avaient en effet dépassés régulièrement les 10% de votes, mais aujourd'hui la percée d'Aldo Vera et des néo-nationalistes risque de leur faire beaucoup de tort en faisant partir des électeurs acquis ou potentiels vers ce parti plus attrayant et beaucoup moins connoté que le PP.
La candidate Vynios a donc choisit d'opérer un virage encore plus à droite pour se démarquer un peu, rendant les Patriotes encore plus détestés et banalisant les propos parfois jugés problématiques de Vera et du NPN.

Propositions :
  • Économie et finances : Protéger les industries nationales. Renforcer l'interventionnisme étatique, notamment les industries stratégiques.
  • Services Publics et Bien-être Social : Suppression de la plupart des aides sociales pour les étrangers. Politique familiale pronataliste malgré l'augmentation de la population de 6 millions de personnes en à peine 10 ans.
  • Environnement et Énergie : Privilégier l'indépendance énergétique au prix de l'utilisation de ressources comme le pétrole ou le gaz. Soutenir les agriculteurs locaux et promouvoir l'autosuffisance alimentaire.
  • Gouvernance et Institutions Supprimer la double nationalité involontaire en ne permettant même pas à l'individu de choisir, contrairement au NPN, en lui refusant systématiquement la nationalité youslève et en retirant la nationalité au parent youslève. Supprimer définitivement le droit du sol ainsi que les droits du metekos.
  • Affaires Étrangères et Relations Internationales : Sortir des accords de Covadonga et de Novigrad et quitter l'ONC ainsi que l'UNE. Rompre les relations diplomatiques avec le FCAN.
  • Culture, Sport et Loisirs : Refonte du système scolaire et éducatif en général pour promouvoir la nation youslève dès le plus jeune âge. Enlever le droit aux sportifs étrangers, dont les metekos, d'être formés en Youslévie.
  • Obligation de lire les classiques de la littérature youslève dans les écoles. Mise en place du lever de drapeau hebdomadaire dans tous les établissements publics du pays.
  • Technologie et Innovation : Mettre en place des mesures strictes pour protéger les infrastructures critiques contre les cyberattaques. Limiter la dépendance aux technologies étrangères.
  • Sécurité et Justice : Fermeture des salons de thés et de chicha qui seraient des "repères à futurs terroristes". Fermeture quasi-totale des frontières. Tolérance zéro envers la criminalité et pleins pouvoirs à la police dans les endroits les plus sensibles.
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Nouvelles du jour (30/03/2014) :

Vera : le show ininterrompu

La campagne pour les élections législatives youslèves fait rage à désormais six mois du scrutin qui déterminera le Congrès puis le Conseil de la République Fédératrice de Youslévie pour au moins les trois années à venir. Toutes les factions tentent de tirer leur épingle du jeu mais un candidat attire inlassablement la lumière des projecteurs sur lui, Hemeraldo – surnommé Aldo – Vera. Le magnat candidat du parti qu’il a lui-même créée, le Néo Partido Nacional, n’en finit plus de défrayer la chronique. Agressif face aux journalistes et à ses contradicteurs, bête de scène lors de ses meetings, Vera utilise les mêmes méthodes qui lui ont permis de faire fortune dans l’immobilier puis à la télévision : la provocation et l’outrance.
Dernier exemple en date, sa sortie sur le très controversé dictateur farisi Abdul-Bashit Hadad, avec qui Vera entretient une amitié de longue date. Interrogé sur un plateau télé sur sa relation avec ABH, Vera s’est emportée :
« Oui Abdul-Bashit Hadad est un ami, parce que moi j’aime les gens qui ont des couilles, et je peux vous dire qu’il en a des couilles, lui. Dans ce pays nous avons perdu les nôtres depuis tellement longtemps que ça vous fait bizarre de voir des gens comme lui et moi. Romeretegui était un eunuque. Vous avez vu comment il a perdu ses couilles devant Calabraise avant de céder à ses caprices ? Je préfère dix milles fois avoir un ami comme Abdul-Bashit Hadad qu’un gars comme Romeretegui. On n’arrête pas de dire que c’est le premier Directeur vasque, mais à la place des Vasques je ne serai pas content. Vous savez, je connais beaucoup de Vasques et je sais qu’ils sont courageux et qu’ils ne sont pas comme Romeretegui mais à leur place ça me ferait chier d’avoir un peureux comme lui pour me représenter. Et maintenant ils nous mettent qui ? Devisani et Emond, c’est deux là c’est pire je ne sais même pas s’ils en ont eu un jour des couilles… »
Cette réponse a laissé les journalistes du plateau pantois quand les autres candidats ont tous condamnés la grossièreté des propos de Vera ainsi que le CV peu enviable de son grand ami Abdul-Bashit Hadad. Pour rappel, ABH est le leader du Farisistan, soit l’Etat le plus pauvre du monde, avec un pib de 400UM/hab, tout ça avec l’une des plus grosses réserve de pétrole au monde. Le Farisistan est régulièrement épinglé par des ONG pour non-respect des droits de l’Homme et est considérer comme le pays le plus corrompu au monde. Hemeraldo Vera préfère lui retenir les progrès farisi dans des domaines tels que la santé ou l’alphabétisation de la population qui a quadruplé depuis son coup d’Etat de 1969.

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Vera et ABH, ou comment un multi-millionaire youslève se lie avec un dictateur farisi

Ce n’est pas le coup d’essai de l’ancien propriétaire du BFC. Depuis le début de la campagne il a en effet multiplié les dérapages en flirtant souvent de très près avec la misogynie, le racisme ou encore l’homophobie. Cette stratégie outrancière est décriée par la quasi-totalité de ses adversaires. Thaumas Emond, tête de liste du PESD, décrit « une approche viriliste, provocatrice et compulsive incompatible avec l’exercice du pouvoir » quand Icaro Devisani du PSY alerte sur les dégâts que pourraient engendrer l’arrivée de Vera au Conseil et appelle à désormais étendre le « barrage démocratique » visant auparavant les Patriotes au NPN. Hermione Aviles est quant à elle la principale cible des critiques de Vera. La candidate des Libéraux qui espérera succéder à Vaillancour en octobre est la victime préférée d’Hemeraldo Vera. Ce dernier a été particulièrement circonspect sur la capacité d’Aviles à diriger le pays du fait qu’elle était une femme et a aussi surfé sur une rumeur sème le doute sur la nature de la relation entre l’ex Secrétaire aux Affaires Etrangères et sa supérieure Leone Vaillancour. « Il suffit de regarder comment elles s’habillent, elles ne sont pas féminines. Elles mettent des vestes de costume et des pantalons même en été. Elles essayent de ressembler à des hommes pour faire tenter de faire oublier que ce sont des femmes et montrer aux gens comme elles qu’elles ne sont pas attirer par les hommes. En plus de ça vous croyez réellement que Vaillancour aurait choisi Aviles si elles n’avaient pas été proches ? Elle est inexpérimentée et incompétente, comment on aurait pu la nommer à un poste aussi important sinon ? ». Aviles a fait remarquer qu’elle avait été nommée à ce poste non pas par Leone Vaillancour mais par Heran Romeretegui en 2007 et qu’elle avait été reconduite après les élections législatives et la victoire de son parti. Ces attaques blessantes ne constituent que la face émergée de l'iceberg, car au milieu des piques personnels, Vera souligne de nombreux faits véridiques. Le plus important est sans doute l’irrespect des promesses de campagne auprès des classes qui avaient fait gagner Vaillancour en 2008. Ces mêmes classes moyennes et populaires qui avaient massivement voté pour les Libéraux se retrouvent maintenant plus précaires que jamais six ans après et se retrouvent amplement dans les discours de Vera notamment sur l’immigration ou les affaires étrangères, occultant même le programme presque plus libéral que celui d’Aviles. De plus, Vera a réussi à se construire une image d’homme du peuple avec son club de foot et ses chaînes de divertissement qui ont été d’énormes vitrines, le rendant humain et sympathique. Ceux qui sont le plus touchés par Vera sont les Vasques qui représentent environ 8% des électeurs. Ce groupe électoral qui vote de manière homogène la plupart du temps avait logiquement donné sa voix pour Romeretegui puis pour Vaillancour, là aussi séduit par les promesses non tenues de cette dernière. Aujourd’hui, il semblerait que les Vasques cèdent aux sirènes du très borderline Vera du fait d’un mélange de sympathie pour le président du club de foot de la ville avec la plus forte proportion de Vasques mais aussi de déception vis-à-vis des autres bords du champ politique.

La question pour les concurrents de Vera est de réussir à contrer ses tirades populistes qui choquent autant qu’elles monopolisent l’attention sur lui, ne réduisant plus les autres candidats qu’à un rôle de commentateur. Le créateur du NPN a déjà été épinglé pour ses propos offensant mais n’a jusqu’à maintenant pas reçu de véritable sanction. Il ne faudra donc pas compter sur les institutions pour aider les Aviles, Devisani ou Emond face à cette bête de scène qui sait très bien comment louvoyer entre les failles du système pour éviter ses griffes.
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Nouvelles du jour (08/05/2014) :

Un été de sport

Nous sommes en mai. La campagne pour les élections législatives bat son plein. Mais au-delà de la compétition sur le terrain démocratique, ce sont d’autres tournois qui se préparent dans le sud de l’Eurysie. Entre la fin du championnat youslève il y a quelques jours, la coupe du monde de volleyball dans la capitale sedjanaise et la coupe du monde de football chez les voisins fortunéens et traviens, les Youslèves ont de bonnes raisons de prendre un peu de recul sur la campagne en cours et qui prend un virage de plus en plus nauséabond jour après jour.


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En haut à gauche : FC Baltos sacré champion
En haut à droite : Lucia Miriza et ses coéquipières
En bas à gauche : Roger Azabalbeascoa
En bas à droite : La volleyeuse youslève Ana Valda

Un championnat youslève dominé par Baltos

A l’instar du Breuillet Football Club lors de la saison 2012-2013, le F.C Baltos a roulé sur cette édition 2013-2014. Avec 87 points en 34 journées, les bleus et rouges ont écrasé la concurrence. En même temps toutes les conditions étaient réunies pour rendre cette saison mémorable. D’abord, parlons de la superstar Roger Azabalbeascoa. Arrivé cette année en provenance du R .C Sedjan, le takita (homme à tout faire au milieu de terrain / meneur de jeu en youslève) a rempli son rôle à merveille en s’imposant encore comme l’un des meilleurs joueurs de l’histoire du football youslève. Avec 15 buts et autant de passes décisives, il a logiquement été nommé meilleur joueur du championnat. Il n’a néanmoins pas joué tout seul. On peut donc saluer la saison magnifique de ses deux compères du milieu, Nathan Muller et Hannibal Aguerre qui ont eux aussi brillé. D’autres joueurs ont aussi été très en vue du côté des Leucytaléens et ce n’est pas étonnant de retrouver beaucoup de joueurs baltosiens dans la sélection youslève pour la Coupe du Monde. C’est donc cette équipe enthousiaste et joueuse qui a offert le huitième titre national à la quatrième ville du pays en termes de population, le premier depuis 1998. Presque invaincu, les coéquipiers de Roger auront seulement été défaits lors de la dernière journée face à un Breuillet Football Club revanchard.
Vainqueurs en titre, le BFC n’aura pas su rivaliser face au FCB mais termine tout de même à une belle deuxième place. Les verts et rouges ont tout de même de beaux jours devant eux avec la génération dorée menée par Riando Bodin notamment.
Le RC Sedjan complète ce podium. Pour une année de transition, les aigles s’en tirent plutôt bien et ont pu batailler avec leurs rivaux du BFC jusqu’aux dernières semaines du championnat. Sans leur star Roger, ils se sont basés sur un jeu moins flamboyant mais qui a au moins le mérite d’être efficace.
Concernant la Coupe de Youslévie, la finale qui opposait l’Athletic Club à Lokeren a déçu. Pas de but dans le temps réglementaire, c’est durant les prolongations que tout s’est joué avec le but du farisi Reza Meskini pour Lokeren qui remporte sa quatrième coupe de Youslévie sans panache.

L’heure du renouveau pour les lions de la Sélection :

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Les tuniques pour ce mondial

S’il y a bien quelque chose qui ne change pas en Youslévie c’est le maillot de la Sélection. Blanc et doré frappé d’un lion sur le cœur et d’un éclair sur le côté droit, logo de l’équipementier Takita. C’est en effet encore la marque youslève qui habillera nos footballeurs jusqu’en 2020 suite à un réitérément du contrat entre la Fédération Youslève de Football et la marque à l’éclair. Et on peut vous dire que ce renouvellement fait du bien dans un pays où tout change en ce moment. Dans la société, en politique avec les législatives mais aussi au sein de la FYF tout est chamboulé, à commencer par le poste de sélectionneur. Lucio Zaramgaba a en effet quitté son poste il y a environ un an suite à des tensions croissantes avec ses supérieurs ainsi que ses cadres, dont Roger. Son remplaçant sur le banc Alexandros Arnaris est bien connu des amateurs de football en Youslévie. Ancien entraîneur de l’Athletic Club et du Sporting Kronaï avec qui il a eu de très bons résultats en remportant de nombreux trophées, il est apprécié du public youslève et respecté des joueurs.
Au niveau du capitanat aussi, le départ de Trevisan a redistribué les cartes. Le défenseur central vétéran du BFC avait raccroché les crampons après l’élimination précoce en huitième de finale de l’EURY. C’est donc Roger qui va reprendre le brassard et devra assumer ce nouveau statut. Le Vasque aura à cœur de se rattraper après son EURY raté où il avait été la cible de toutes les critiques.
Voici les 23 joueurs sélectionnés par Alexandros Arnaris pour cette coupe du monde 2014.

Gardiens
Allande Agaraberry-24 ans-Breuillet F.C
Eurysthos Cadena- 34 ans- RC Sedjan
Simenon Parmenides - 20 ans- Baltos FC

Défenseurs
Alonso Do Marno- 34 ans- Athletic Club
Jonas Botter- 25 ans- Breuillet FC
Bodor Ervin- 31 ans- RC Sedjan
Arero Ahren- 24 ans- Baltos FC
Aristo Coronil - 20 ans- Breuillet FC
Eli Rana- 27 ans- Baltos FC
Heracles Bonami- 29 ans- Olympiakos Novigrad
Gaetàn Pugliesi- 23 ans- Baltos FC

Milieux
Lucio Gorosabel- 22 ans- Breuillet FC
Roger Azabalbeascoa- 32 ans- Baltos FC
Heracles Segura- 34 ans- R.C Sedjan
Atila Aguerre- 36 ans- F.C Baltos
Nathan Muller- 24 ans - FC Baltos
Neo Dissana- 29 ans- Castelisière FC

Attaquants
Riando Bodin- 26 ans- Breuillet FC
Yason Menares - 23 ans- FC Baltos
Tony Mejia- 29 ans- Breuillet FC
Apollo Peiros- 30 ans- Sporting Kronaï
Erramun Goyonaga – 22 ans – Athletic Club
Zeus Vera – 24 ans - RC Sedjan

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Le nouveau sélectionneur A. Arranis n'a pas pris beaucoup de risque


On retrouve seize joueurs qui ont participé à l’EURY 2010 pour sept nouveaux. Alexandros Arnaris devrait aligner une équipe assez similaire à celles que composait son prédécesseur Zaramgaba. Le nouveau sélectionneur l’avoue lui-même : « Ce groupe est dans la lignée de ceux qui ont été faits avant moi. Je trouve ces 23 joueurs compétitifs et j’estime qu’on a les armes pour aller au bout ».
Car oui, l’objectif affiché par les pontes de la FYF est d’atteindre le dernier carré, comme en 2008. L’échec en huitième de l’EURY 2010 ne doit pas se reproduire et, au sein de la fédération, on ne se cache pas : les lions doivent briller en Travie et Fortuna. Tous savent que le groupe youslève, du moins au niveau des individualités, est l’un des meilleurs du monde, surtout avec les jeunes pépites et le néo-capitaine Roger.
Mais pour se sortir du groupe F, la sélection devra briller d’entrée. Pas le droit à l’erreur en effet dans ce groupe où chaque match sera un piège. Eldoria arrive à visage découvert, tout le monde connaît les qualités de l’équipe afaréenne. Les aigles novigradiens sont aussi bien connus des spectateurs, ils ne sont pas moins que les champions d’Eurysie en titre. Enfin, et même si elle est de manière évidente l’équipe la plus faible de ce groupe, Altis sera un adversaire coriace. Les îliens auront à cœur de jouer les trouble-fête dans ce groupe F.

La sélection féminine, les lionnes youslèves, ne sont pas en reste et commenceront leur compétition à la fin de celle de leurs homologues masculins. Si elles avaient atteint les quarts de finale de l’EURY 2010 et le dernier carré de la dernière Coupe du Monde, la tâche sera bien plus ardue lors de cette édition. Le tirage a en effet été particulièrement malchanceux pour la takita Lucia Miriza et ses coéquipières. Elles ont atterri dans le groupe du Kronos, d’Eldoria – comme les hommes – et du Shuharri. Si les dernières semblent êtres des adversaires abordables, les deux premières ont l’air un niveau au-dessus de celui affiché par les Youslèves. Ce sera l’occasion de retrouvailles entre le Kronos démocratique et la Youslévie.
Dans tous les cas, pour les deux compétitions, les supporters se déplaceront en masse. Peu présents au Burujoa et au Grand-Kah du fait de la distance énorme avec la Youslève, les aficionados d’or et de blanc avaient surpris par leur nombre et leur ferveur en Clovanie. Il n’est donc pas compliqué d’imaginer que dans les deux pays presque frontaliers que sont Fortuna et la Travie les amoureux du ballon rond youslève répondront nombreux.
Affaire à suivre donc…


Les volleyeurs et volleyeuses brillent à domicile

Si l’actualité sportive sera trustée par la Coupe du Monde de football, c’est un mondial, dans un autre sport qui a passionné les Youslèves durant l’ensemble du mois d’avril. A moins de vivre dans une grotte troglodyte des monts Erraldoia tout le monde est au courant que Sedjan a accueilli les coupes du monde féminine et masculine de volleyball.

Dans une ambiance festives les délégations féminines et masculines se sont affrontées dans le Micro-Mégaron ou dans le Theatrostadion. Les deux ont séduits pour leur architecture – baroque pour le premier et brut pour le second – mais aussi pour leur accessibilité. Mêmes les habitants de la capitale, réputés pour leur froideur et leur hautainerie presque légendaire, ont participé à la fête rendant la compétition plus belle encore.
Seul point noir, le groupe F de la compétition masculine. Si les joueurs ou supporters du Wielzmin n’ont pas fait de remous, ce n’est pas le cas des Loduariens, Kroniens et Alguarenos. Revanchards non pas après des déconvenues sportives mais à cause de la perte de quelques croiseurs pour les uns et du Bajusid pour les autres, les communistes se sont montrés très agressifs. Il serait néanmoins malhonnête de ne pas préciser que les supporters et joueurs alguarenos n’étaient pas les derniers pour s’invectiver voire en venir aux mains que ce soit sur le terrain, dans les tribunes ou même dans les rues après les matchs. Les Paltoterrans auront quand même reçu de l’aide de quelques groupuscules et collectifs néonazis supporters du RC Sedjan. Biens soucieux de rétablir l’équilibre, des bandes communistes sont venus se joindre à la fête en soutenant les eurycommunistes. Tout ce beau monde a retourné les abords du Micro-Mégaron dans la joie et la bonne humeur caractéristique de ces charmants jeunes hommes.
Si les forces de l’ordre youslèves ont été saluées à l’étranger pour leur gestion musclée de la situation, qui aura à la fois eu le mérite de montrer les techniques de lutte youslève et de limiter les dégâts, ce n’est pas le cas ici. Certains se sont en effet demandé du bien-fondé du tirage au sort réunissant ces nations fondamentalement ennemies mais aussi de l’accueil des Loduariens et des Kroniens à Sedjan. D’autres leurs ont rétorqués qu’ils n’ont pas été les seuls à se battre et que pour bien faire il aurait aussi fallu prier les Alguarenos de rester chez eux. Bref, cette rubrique est destinée à nous sortir de la politique et des récupérations politiciennes. Passons donc à la compétition en elle-même.

Commençons donc par les femmes. Dans un groupe composé du Lofoten, du Burujoa et du Pharois, les Youslèves ont été peu convaincantes. Archi-favorites de la compétition, les volleyeuses n’ont pas particulièrement brillé contre le Burujoa et le Pharois et se sont même inclinées contre les lofoténoises lors du deuxième match de poule. Elles finiront donc deuxièmes derrière les mêmes nordiques invaincues avec trois victoires en autant de matchs.
Place donc aux huitièmes de finale face au Canta. Arrivée elles aussi deuxième, elles constituent un piège à ne pas négliger. Et c’est dans un TheatroStadion survolté que nos joueuses balayent les Cantaises. En quarts, ce sont les retrouvailles avec les lofotenoises qui subiront le même sort que les cantaises : 3 set à rien. L’affront est pardonné, la blessure est guérie, les joueuses sont en demi-finales et aperçoivent la grande finale. Mais en face d’elles se dresse le Banairah. Les volleyeuses afaréennes sont les outsiders de cette compétition, peu de monde les attendait là. Mais voilà, le sport n’est pas une science exacte et elles ont réalisé l’exploit de se défaire de l’Empire du Nord et de la Clovanie.
Joueuses et volontaires, elles n’ont rien à perdre et montre tout leur enthousiasme. En face ? Rien, ou presque… Comme tétanisées par l’enjeu, les Youslèves loupent complètement leur entrée et cèdent lamentablement le premier set. Puis, le réveil, porté par des supporters déchaînés, elles ne laissent plus rien aux Afaréennes et s’imposent 3-1.

Les voilà en finale. Un mélange de miracle et de logique dans ce parcours. Face à elle, le Negara Strana. On connaît l’amour de la nation stranéenne pour le volley et le beau jeu, on s’imaginait une finale à la fois disputée et magnifique. Mais force est de constater que rien ne nous préparait à un tel enchantement puis à une telle tristesse. Face aux Youslèves et à près de 30 000 supporters blancs et dorés survoltés, les quelque 5 000 fans ayant répondu à l’appel à l’autre bout du monde ont donné de la voix. Les joueuses stranéennes ne se sont pas dégonflées et ont pris le premier set (25-23). Le deuxième sera à l’avantage des Youslèves, comme le troisième d’ailleurs. Dans ces deux manches titanesques on avoisine des records de longueur de points. Chacune des 12 actrices sur le terrain nous offre ce qu’elles ont de meilleur et toutes délivrent un spectacle d’anthologie. Scores : 30 à 28 et 29 à 27, juste énormissime. Les volleyeuses youslèves mènent 2 sets à 1 donc, elles ne sont plus qu’à une vingtaine de points du sacre ultime. Mais malheureusement, ce sont les Stranéennes qui emportent la quatrième manche 27 à 25. On ira donc au dernier set, au tie-break. Et c’est donc dans ce dernier affrontement que nos héroïnes de blanc et d'or vêtues lâchent les armes, non sans nous délivrer une performance grandiose. En s’inclinant 16-14, elles voient leurs rêves de triomphe sur leur terre se briser. Les Stranéennes exultent, les Youslèves s’effondrent dans un spectacle digne d’une des plus belles scènes d’un auteur de l’école youslève antique.
Comment expliquer cette défaite ? Et bien justement, il ne faut pas l’expliquer. Départager ces deux équipes revient à lancer une pièce de monnaie. 50 fois sur 100 ça tombe du bon côté, les 50 autres fois ça tombe du mauvais. Malheureusement ce jour-là les dieux du volley ou de quoi que ce soit d’autre n’étaient pas avec les Youslèves. Félicitations aux Stranéennes qui sont de magnifiques vainqueuses.


Enfin, passons à la compétition masculine. Les volleyeurs youslèves n’ont pas le même statut que leurs homologues féminines. Le volley est en effet un sport bien plus pratiqué par les femmes que les hommes en Youslévie. On estime même que le volley féminin est l’équivalent du football masculin dans le pays. Les volleyeurs n’avaient donc pas la pression, ou du moins pas de la même ampleur que les volleyeuses. Ils arrivent dans la compétition en tant qu’outsider et surprennent. Dans un groupe composé de la Clovanie, du Burujoa et du Pharois, ils s’imposent dans leurs trois confrontations. Portés par des supporters déchaînés, les Youslèves changent donc de statut et figurent désormais parmi les favoris. Ils confirment cette nouvelle position en s’imposant facilement face à Edloria 3-1. Mais, en quarts c’est la Clovanie qui se redresse face à aux locaux. Dans un match complètement loupé, les Youslèves s’inclinent à la surprise générale et ne verront pas le dernier carré. La presse spécialisée a comparé cette épopée à celle d’Icare. Se sentant poussé des ailes, les volleyeurs youslèves se sont trop rapprochés du soleil et ont péchés par orgueil et confiance. La compétition sera remportée par les Stranéens qui rejoignent donc leurs alter-égo féminines sur la première place du podium. Nos volleyeurs n’auront tout de même pas démérité.


En somme, d’avril à fin août, la Youslévie a été et sera bercée par le sport. Un bon moyen de se détacher un peu des débats politiques qui commencent à tourner en rond pour se reconcentrer sur les derniers moments de la campagne entre septembre et octobre.
Mention spéciale à la délégation de gymnastique qui n’a pas fait mieux qu’une 15e place au saut masculin et une 7e position au concours par équipe aux mondiaux de Wälhen, au Kölisburg. Espérons que nos footballeuses et footballeurs brillent plus cet été.
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Nouvelles du jour (10/10/2014) :

Journée électorale (partie 1)

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Les Youslèves étaient appelé aux urnes pour désigner le successeur de Vaillancour

Après des mois et des mois acharnés de campagne, ce jour du 10 octobre 2014 est synonyme de verdict pour les Youslèves. La question principale est bien évidemment de savoir qui succédera à Leone Vaillancour et aux libéraux à la tête du Conseil de la République Fédératrice de Youslévie. Quatre favoris : Thaumas Emond du PESD (Parti Ecologique et Social Démocrate), Icaro Devisani du PSY, la libérale Hermione Aviles et le néo-conservateur Aldoferino Vera. Le poste le plus convoité du pays semble se jouer entre ces concurrents même si les deux premiers semblent mieux partis dans cette course.
Afin de vous faire revivre dans les meilleures conditions ce jour historique, nous vous proposons une édition spéciale qui récapitulera, heure par heure, cette journée.

9h00 :

Nous sommes vendredi, pourtant les rues de Sedjan, la capitale youslève, sont vides. En effet, hier, avait lieu la commémoration du début de la guerre civile de 1975. Leone Vaillancour y a réalisé une de ses dernières sortie officielle en tant que Directrice du Conseil de la République Fédératrice de Youslévie. Après avoir déposé une gerbe de fleurs devant le Nekrotafeo de Sedjan, elle a longuement discouru avant de s’en aller sous une pluie battante rejoindre le Palais de l’Union, sa demeure pendant encore quelque temps.
Ce vendredi 10 octobre, Vaillancour l’a rendu férié lui aussi pour l’occasion. Pas dans le seul but de donner un week-end de quatre jours à ses concitoyens, mais pour y organiser les élections législatives. Cette décision quelque peu insensée, beaucoup la prendront comme un ultime pied de nez de la toute première femme cheffe d’Etat en Youslévie à une nation qui ne l’estime guère plus depuis quelque temps. Organiser le scrutin la destituant de facto juste après l’un des évènements les plus commémoratifs du pays alors qu’il devrait avoir lieu le premier dimanche d’octobre habituellement est inconstitutionnel. Mais ni l’opinion public, fatigué des frasques de Vaillancour, ni la Grande Chambre de Youslévie, trop occupée à organiser ces mêmes élections, n’ont eu la foi de s’opposer à ce caprice.

10h00 :
Ouverture des bureaux de vote. Les premiers électeurs font face à sept bulletins. Les sondages réalisés quelques jours plus tôt donnent une tendance : 4 candidats se détachent largement et, sauf gigantesque surprise, la victoire se jouera entre eux. Voici un petit rappel des candidats avec les intentions de vote au premier octobre.
- Thaumas Emond (PSED) – 20%
- Icaro Devisani (PSY) – 20%
- Hermione Aviles (PL) – 17%
- Hemeraldo "Aldo" Vera (NPN) – 16%
- Morgane Ibarra (PD) – 10%
- Salazar Hotah (PCY) – 9%
- Serah Vynios (PP) – 8%

Si vous souhaitez plus d’informations sur les candidats : voici un article à ce sujet.


11h00 :

Peu de votants pour l’instant. En effet, sur les quelque 45 millions de citoyens appelés à voter, seuls 4 millions sont venus déposer un bulletin. Cela n’est pas inquiétant, au contraire. Les youslèves, habituellement vont voter massivement à partir de 14 heures. Il ne faut pas non plus oublier que, dans les grandes villes, les bureaux de vote ferment à 22h. En attendant, nous avons pu voir Leone Vaillancour aller voter dans une école primaire des quartiers huppés de Sedjan quand Aldo Vera a sans doute déposé un bulletin à son nom dans son fief de Breuillet. Le show-man avait prévenu tous les médias qu’il avait une surprise. Il est en effet arrivé en grande pompe avec un tee-shirt le représentant en train de prendre d’assaut le Palais de l’Union et d’y déloger Leone Vaillancour. Tôlé général sur les chaînes de télévision qui relayeront ces images jusqu’à 22h.

14h00 :
Pas de grands changements au niveau de la participation. Trois nouveaux millions d’électeurs se sont déplacés en trois heures. Parmi eux, Thaumas Emond et Icaro Devisani. L’écologiste soc-dem et le socialiste n’ont pas été les seuls candidats à voter puisque la candidate d’extrême droite Serah Vynios et le communiste Salazar Hotah ont eux aussi rempli leur devoir de citoyen. Ironie du sort, les deux devaient voter dans le même bureau de vote de Kronaï et ils se sont croisés. Au détour de la porte du gymnase, ceux que tout oppose échangent quelques paroles sur un ton glacial avant que Vynios ne sorte et s’engouffre dans une berline noire direction Sedjan et le siège du Parti des Patriotes.

16h00 :
La participation double avec désormais 14 millions de votes soit 31%. Il est encore trop tôt pour se risquer à des pronostics, mais quelques petits médias prédisent une victoire surprise des néo-conservateurs du NPN. C’est à Morgane Ibarra du PD et Hermione Aviles du PL de déposer un bulletin dans l’urne.

18h00 :
Quelques heurts sont à déplorer dans quelques bureaux de Baltos, de Kronaï et de Breuillet. Les conditions du scrutin ne sont néanmoins pas bousculées pour autant et on assiste à une explosion des votes. Le taux de participation est désormais de 53%.

21h00 :

Les premiers bureaux de vote ferment. La participation est de 38 millions de votants et ne devrait plus trop bouger d’ici là. Le dépouillement commence même s’il faut faire attention et attendre que les grandes villes aient à leur tour donné leur verdict.

22h00 :
Fin officielle de cette journée électorale plus aucun bureau de vote n'est ouvert et la Youslévie retient son souffle. Chaque candidat est à son QG, les conseillers commencent déjà à écrire des discours à partir des quelques informations à leur disposition. C’est aussi le cas des négociations car oui, afin de pouvoir gouverner, et à moins de récolter plus de la moitié des voix, le prochain directeur du Conseil devra s’allier, parfois de manière contre-nature, avec certains autres groupes politiques.

22h30 :
C’est le moment, sur les chaînes de télévision différentes animations révèlent donc la nouvelle forme du Congrès pour les six années à venir ainsi que la tête du sixième Directeur du Conseil de la Seconde République Fédératrice de Youslévie. Et immense surprise, c’est une marée grise qui s’abat sur les 925 places du parlement et au milieu, c’est le portrait d’Hemeraldo Vera qui se distingue lentement, mais sûrement. Celui qui a commencé comme magnat de l’immobilier, puis PDG d’un club de foot puis élu au Congrès devient donc le chef d’Etat de la Youslévie. Le NPN créé seulement en 2011 est déjà le premier parti de Youslévie.


AV
Hemeraldo "Aldo" Vera (NPN) : le sixième Directeur du Conseil de la RFY

Résultats :


Composition du Congrès :
8214
Nouvelles du jour (10/10/2014) :

Journée électorale (partie 2)

Les résultats viennent de paraître. Dans le pays rare sont ceux qui ne sont pas surpris par ce dénouement. Hemeraldo Vera était crédité de 16% des intentions de vote, il en a récolté 23%. Les plus grandes victimes sont les Libéraux d'Hermione Aviles, qui s'attendaient à atteindre les 17% contre 13% au final, et les Patriotes de Serah Vynios qui pointent à 5% contre 8% attendus initialement. Le Néo Partido Nacional a donc su siphonner les votes à la fois du néolibéralisme et du nationalisme lors de ces élections, tout ça après avoir réussi à voler les voix des Démocrates, l'historique parti conservateur en Youslévie. Ce soir du 10 octobre, le NPN est donc le principal parti de droite du pays, et Aldo Vera son leader incontesté et incontestable.

Lorsque ce dernier s'avance à la tribune sur les coups de 23h30, il est accueilli comme une rockstar. Toutefois, la bête de scène semble quelque peu groggy. D'habitude souriant et plein d'entrain, le voilà impassible et presque perdu sur cette estrade où se trouve pourtant son équipe de campagne. Il lui faut quelque temps pour commencer son discours, à la fois pour attendre que la liesse générale se calme quelque peu, mais aussi pour, semble-t-il, reprendre ses esprits. L'intervention ne durera pas longtemps, à peine cinq minutes. D'un air grave, Vera remplit premièrement les obligations qui incombent au vainqueur. Après les amabilités pour son équipe et ses concurrents, celui qui est désormais le Directeur du Conseil depuis à peine une heure, expose les premières mesures qu'il entreprendra. Il explique aussi que "tous auront un rôle à jouer" et qu'il n’exclura personne "sous prétexte que son étiquette ne rentre pas dans le schéma de la bien-pensance". Cette phrase fait l'effet d'une petite détonation. Qu'entend-t-il par là ? Souhaite-t-il faire participer les Patriotes aux négociations pour la composition du Conseil ?
Pour rappel, le Parti Patriote est le descendant direct des mouvements fascistes ou royalistes qui avaient précipités le pays dans le chaos en 1975. Archambeau Lesperance avait créé ce parti, accompagné d'anciennes éminences anti-républicaines. Or, depuis l'avènement de la Seconde République en 1984, chaque Directeur du Conseil avait explicitement annoncé qu'il ne négocierait pas avec les Patriotes, maintenant alors une sorte de cordon sanitaire excluant le PP. Même Leone Vaillancour, connu pour ses positionnement parfois peu orthodoxes sur ce genre de sujet, avait elle aussi refusé cela. Aldo Vera n'a cependant pas explicité clairement cette volonté d'entamer des pourparlers avec la droite de la droite youslève, même si cela semble tenant.
En effet, avec l'addition des sièges du NPN, des Libéraux, des Démocrates et donc des Patriotes cela donnerait 477 sièges à cette immense union des droites soit treize de plus que le nombre nécessaire pour constituer une majorité absolue. Il faudrait toutefois l'assentiment du PL et du PD pour constituer une alliance avec le PP, ce qui n'est pas gagné.

Justement, du côté des grands perdants de la soirée, l'ambiance n'est pas la même. C'est la soupe à la grimace au QG des Libéraux. La surprise est immense. Certains espéraient créer la surprise et se hisser pour la deuxième fois consécutivement au pouvoir, il n'en sera rien. Ce soir, le Parti Libéral est la quatrième force politique en Youslévie. Il y a six ans, le PL avait 246 sièges contre 122 seulement cette année. Visiblement sous le choc de ce cuisant échec, Hermione Aviles a annoncé dans la foulée de la publication des résultats sa démission de la tête du PL et son retrait de la vie politique.
C'est aussi le cas pour Morgane Ibarra, tête de liste impuissante des Démocrates. Le parti conservateur par excellence du pays avait vu ses voix se faire petit à petit voler par le PL puis par le NPN. Ce score de 10% est le plus bas de l'histoire du parti qui, pour la première fois, apportera moins de 100 élu au Congrès (93 exactement). La responsable est toute trouvée. Morgane Ibarra est à la tête des Démocrates depuis 2005. Si au début, sa simplicité et sa modération avaient fait effet. Elle a très rapidement été pointée du doigt justement pour son manque de charisme et sa discrétion. Petit à petit, elle a été effacée par Leone Vaillancour, qui l'avait d'ailleurs nommée Seconde du Conseil. La Directrice du Conseil la reléguait au second plan constamment sauf quand il s'agissait d'annoncer les mauvaises nouvelles ou les réformes les plus impopulaires. Ibarra était donc devenu un oiseau de mauvais augure et avait subi de plein fouet l’ascension d'Aldo Vera.
Aujourd'hui, ni Ibarra ni Aviles ne sont des femmes politiques. Elles faisaient pourtant partie des meubles dans la politique youslève. Avec la fin de mandat de Vaillancour, cela sonne un coup d'arrêt dans l'affirmation des femmes dans le paysage politique youslève. Surtout que les favoris pour prendre les places d'Aviles et d'Ibarra sont deux hommes. Pour briguer le poste de Président du PL, Alkesto Divardra semble bien parti. L'ancien ambassadeur tcharnove est un expert des relations diplomatiques eurysienne et profite d'une bonne cote de popularité chez les Libéraux. Du côté du PD, c'est l'aile droite qui semble tenir la corde pour succéder à Ibarra, plus centriste. Salazar Carrera est l'homme en vue. L'un des seuls de l'aile droite à ne pas avoir cédé aux sirènes du NPN, certains diront par opportunisme, d'autres par loyauté. Quoi qu'il en soit l'ancien Secrétaire à la justice semble tenir la corde et ne va sans doute pas la lâcher. Il est bien connu de l'opinion public notamment pour avoir mis en place le plan anti-orga à Baltos, critiqué pour ses méthodes à la limite de l'Etat de droit mais diablement efficace. La question est maintenant de savoir s'ils rompront la tradition et donneront leur aval pour faire équipe avec le PP.

Précisément, chez les Patriotes on grimace, certes, mais pas autant que chez les Libéraux ou chez les Démocrates. Électeurs comme personnalités savaient très bien que le résultat de ce soir n'allait pas être un triomphe, loin de là. Mais si le résultat de 5% est pire que prévu. Tous ont vite compris que l'enjeu est ailleurs. Vera est un homme imprévisible et pas besoin de sortir les calculettes pour réaliser l'addition que nous avons nous-même fais plus haut. S'il y a bien un moment où les Patriotes peuvent jouer un rôle dans les négociations c'est celui-là. Grâce à leurs maigres 5%, ils peuvent donner au NPN une majorité. Une majorité fragile certes, mais une majorité quand même. Serah Vynios peut donc passer en quelques jours du bonnet d'âne des élections à la faiseuse de roi. La tâche ne sera pas facile, loin de là, mais en jouant serré les Patriotes peuvent potentiellement obtenir leur premier secrétariat au Conseil de la RFY.

Enfin, à gauche de l'échiquier politique, la stupeur est aussi de mise. Le PESD et le PSY pensaient déjà aux négociations pour une nouvelle coalition de gauche 6 ans après la fin du mandat de Romeretegui. Il ne restait qu'à savoir qui entre Thaumas Emond (PESD) et Icaro Devisani (PSY) serait Directeur du Conseil, l'autre prenant presque automatiquement la place de Second. Il n'en sera rien. Il n'y a aucun espoir de voir les socialistes et les écologistes-sociaux-démocrates ensemble au gouvernement. Ceux qui pourront y siéger le seront uniquement grâce à des sacrifices et à une connivence avec les néo-conservateurs du NPN. Dans les deux camps, beaucoup estiment que le jeu n'en vaut pas la chandelle et qu'à ce compte-là, il vaudrait mieux faire partie de l'opposition. Toutefois, cette vision donnerait une superbe opportunité à Vera de se tourner vers les Patriotes et de s'allier avec l'extrême-droite en avançant alors la mauvaise volonté des forces de gauche. L'aile droite du PESD refuse catégoriquement cette hypothèse et est prête à sacrifier le programme de ces législatives pour ne pas voir les Patriotes au Conseil. Thaumas Emond ne l'entend pas de cette oreille. Arrivé deuxième avec 21% des suffrages, un score que seul Romeretegui avait atteint en 2005 pour les Ecologistes, l'ancien porte parole de la Youslévie à l'ONC a clairement indiqué que le PESD ne sera pas "l'idiot utile des conservateurs".
Pour les Socialistes et Communistes, le choix est lui aussi vite fait. Icaro Devisani a explosé les compteurs lui aussi, et réalise le meilleur score du PSY aux législatives depuis 1996. Et, comme Emond, il ne rejoindra pas un gouvernement de coalition pour faire le nombre. La question ne se pose pas pour Salazar Hotah, tête de liste du PCY, qui sait très bien qu'avec ces 8%, un très bon score nonobstant, il n'attirera pas les convoitises de Vera et du NPN, surtout avec son programme aux antipodes de celui des néo-conservateurs. Il a tout de même tenu à répéter que rien ne devrait justifier une alliance avec le capitalisme conservateur et encore moins avec le néo-fascisme et que s'associer avec le NPN ou le PP ne devrait pas être une solution envisageable pour quiconque se proclame de gauche. A noter que Devisani et Hotah ont tous deux employé le même terme "résistance" pour introduire leur résolution de s'opposer fermement au NPN.

La prochaine épreuve pour le NPN est donc maintenant de constituer une coalition. Après cela, il devra partager les secrétariats du Conseil entre les membres de cette même coalition afin d'obtenir l'accord du Congrès de la RFY et de pouvoir commencer à travailler et à appliquer le programme pour lequel il s'est fait élire. Car oui, à cause de ces frasques on l'oublie souvent, mais Vera a bien été élu sur la base d'un programme résolumment conservateur et libérale. Il ne lui reste plus qu'à tenter de l'appliquer.
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