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Activités étrangères au Pharois Syndikaali - Page 5

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Symbole de mafias alguarenas

13 avril 2009 - CONFIDENTIEL - Dans le nord du globe, des voyageurs peu recommandables et à l’accent chantant sont décidés à réchauffer l’atmosphère.


Membres de la pègre alguarena
La pègre Heenylthaine, pourrait devenir après la disparition du scorbut, le nouveau fléau honni des marins pharois.

Les gangs et les mafias alguarenas pourraient durablement s’intégrer à la criminalité eurysienne, face à un basculement des relations pontarbello-pharoises, qui leur rend le lead dans cette région où la pègre pharoise pouvait faire transiter un peu de contrebande.

Aujourd’hui, la tendance qui positionnait les criminels pharois à l'international pourrait s’inverser et imposer la présence des mafias alguarenas audit Pharois Syndikaali, celles-ci profitant d’un contexte géopolitique mondial mouvant.

La mondialisation est un puissant vecteur de brassage des populations et des cultures, qui facilite grandement les flux de personnes et de marchandises entre les États.

La facilité actuelle avec laquelle il est aisé d’acheter un pantalon jashurien pour le faire livrer en Alguarena, après un contrôle qualité des marchandises au Banairah, n’a jamais été aussi importante. Et d’aucun dise qu’il en est de même pour les personnes, les compagnies aériennes multiplient les vols et les navettes, vers chaque horizon, si bien qu’il est devenu commun d’acheter son encas dans un pizzeria fortunéenne, installée dans la capitale alguarena tandis qu’elle fait appel à un livreur jashurien pour livrer ledit repas. Le marquage culturel de certaines régions du globe n’est plus si évident et les pôles économiques, dont se targuent de faire partie le Pharois Syndikaali, n’échappent pas à la règle. Se faisant, l’installation de diasporas et donc de gangs communautaires en leur sein, devient de facto, un autre phénomène facilité par la mondialisation.

La philosophie des familles mafieuses alguarenas pourrait donc partir trouver du “bon” temps, ou à minima la bonne fortune, au Pharois Syndikaali. Et compte tenu de l’activité économique sur place, la volonté affichée par certaines de s’installer durablement à un niveau local, n’est plus tabou. La Heenylth est une petite région qui peut inciter les familles mafieuses locales à s’entretuer pour le partage du territoire et des ressources, mais compte tenu du gâteau pharois, celles-ci pourraient trouver les motivations nécessaires à l’obtention d’une trêve prolongée entre elles.

Ces mafias en transit vers le Pharois Syndikaali depuis ce mois-ci, certains citoyens pharois pourraient prochainement pâtir de cette épée de Damoclès après la constitution de cellules criminelles dans les principales agglomérations du pays, prioritairement celles portuaires pour faciliter la gestion des flux. Des ambitions à concrétiser, qui placent les familles mafieuses dans une posture très agressive, eu égard aux administrations et cartels locaux qui seraient décidés à entrer en résistance.

Message secretInformation secrète réservée aux personnes autorisées
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Le Royaume Sacré de Seichi
l'arrivée en terre prophétique des fidèles de la foi mécaniste
pays localement référé sous le nom de Pharois Syndicalii

L'Eglise de la foi mécaniste avait été claire : la Période prophétique des Grandes Exodes avait commencé, et avec elle l'arrivée dans des terres d'abondance intellectuelle où les fidèles pourraient être illuminés par la lumière du Dieu-Machine, et ce sans crainte. Cela faisait deux siècles que le culte s'était développé au Tahoku, en même temps que la révolution industrielle, et avec lui les répercussions à son encontre. Car en effet, l'Eglise Mécaniste s'était faite un ennemi puissant, à savoir l'Empereur lui-même qui avait pris ombrage de l'insoumission de l'Eglise à la doctrine impériale et aux impôts impériaux. Il n'était donc pas rare d'assister à des opérations coups de filet sur de petites communautés de croyants délogés par les forces impériales pour l'exemple, "délogés" allant souvent avec un destin funeste comme des exécutions publiques, parfois même à titre de divertissement auprès des sujets fidèles à l'Empereur. Pour chacun des immigrés tahokais, risquer sa vie pour partir s'installer dans un pays inconnu avait été jusque-là inimaginable. Immigrer au Burujoa aurait peut-être été envisageable, mais il était fréquemment suspecté de pouvoir utiliser ses potentiels réfugiés tahokais comme de simples pions dans le conflit larvé qui l'oppose depuis des siècles à son voisin. La Listonie était peu recommandable du fait du manque d'opportunités d'accueil et était haï depuis ses campagnes de colonisation dans la région. L'appel de l'Eglise à la Grande Exode -et ses promesses- constituait donc la principale motivation, et espoir, de la communauté mécaniste. L'avantage du Syndicalii ? Son accessibilité via les voies maritimes. Les archiprêtres avaient pu compter, en plus de la flotte commerciale détenue par de riches familles secrètement fidèles à l'Eglise, sur l'important réseau de contrebande pharois dans les mers du nord. Lorsque le Syndicat cherchait des travailleurs par milliers, il n'était pas rare de rencontrer un passeur pharois sur les quais, et dès lors tout était plus facile, du moins était-ce l'impression que l'on pouvait en avoir. C'était d'ailleurs à se demander comment les nouvellement immigrés avaient réussi à atterrir aussi loin de chez eux. La traversée faisait facilement 10 000km, et nécessitait donc des arrêts fréquents, et un budget conséquent. Les Tahokais sont avant tout un peuple des montagnes, aussi sont-ils habitués au froid intense, un avantage décisif lorsqu'on est destiné à passer des jours en mer du nord. Malheureusement, les voyages avaient été couteux, y compris en vies humaines. Certains diront que ce sont les dangers de la mer qui ont emporté les moins chanceux, d'autres diront que les traîtres ont reçu la juste punition de la part des Cieux. Cela restait néanmoins une perte difficile pour le culte qui avait la réputation d'être plus humain avec ses fidèles que le culte impérial, et ce probablement pour de simples raisons : le culte mécaniste était plus vulnérable et possédait moins de croyants. Du point de vue de la doctrine religieuse, le culte mécaniste aspirait à l'éternité tandis que le culte impérial embrassait la temporalité : la mort, si elle était acceptée par tous et toutes comme un élément à part entière de l'existence, était vu différemment par l'un et l'autre, le premier tentant de repousser la dégradation du corps, le deuxième glorifiant la mort comme une offrande aux forces de la nature.

On comptait en fin de compte un total de 2 millions de Tahokais ayant pu arriver en terre sacrée, car tel était le nom en Tahokais du Pharois Syndicalii et accessoirement des autres entités d'arrivée (Porto Mondo, République Sociale de Prodnov, Albigärk). Cet ensemble hétérogène constituant la zone d'influence du Pharois Syndicalii portait donc le nom de Royaume de Seichi. 1,1 million de Tahokais s'établirent au Pharois, trouvant logis dans les différents ports et grandes villes côtières du pays. 450 000 Tahokais s'installèrent à Albigärk et 450 000 à Porto Mondo. Les installations en République Sociale de Prodnov étaient toujours en cours de décision, mais elles constituaient le seul espoir crédible pour les Tahokais ayant été refusé à la frontière du fait de la saturation des services d'immigration pharois.
Pour organiser l'entièreté de la communauté immigrée, l'Eglise avait crée un ordre saint regroupant en son sein les différents archiprêtres et prêtres ayant à leur responsabilité les groupes d'immigrés tahokais. Ces hommes bénis par les dieux faisaient donc office de chefs d'état, de ville, de quartier, à la différence cruciale qu'il ne possédait pas les terrains sur lesquels ils avaient été accueillis. En un mot comme en cent, ils endossaient le rôle d'interlocuteurs avec la population locale et les autorités en plus d'organiser la vie pratique et spirituelle, déléguant des tâches à leurs apprentis ou aux plus avisés de leurs fidèles. Helmi, Pharot, Caprice Coast, Etelähammas, Pohjoishammas, Porto Mondo, Kanavaportti, ... tant d'exemples de villes portuaires possédant elles-mêmes leurs propres sous-juridictions de quartier, puis de services de défense, de culte, et d'entretien.

La première chose qui frappait était l'aspect hiérarchique, féodal même, de la structure, un véritable alien dans le paysage libertaire de la région. Visuellement parlant, les membres de ce que l'on pourrait qualifier de clergé, si cela avait du sens pour la culture tahokaise, détonnaient avec leurs toges rouges dans le paysage de béton froid s'étendant à perte de vue. Les simples membres quant à eux restaient plus discrets dans leur tenue vestimentaire.

Prêtres du Culte Mécaniste à Helmi
Réunion des prêtres d'Helmi

Ces derniers constituaient l'immense majorité de la communauté et se trouvaient désormais dans les usines d'artillerie de Porto Mondo, dans les chantiers navals d'Helmi ou encore les ateliers de réparation et autres fonderies du pays. Silencieux du fait de leur manque de maîtrise des langues locales dont ils venaient de commencer à apprendre grâce aux cours dispensés par les organismes payés par les services d'immigration, hautement concentrés et motivés dans leur travail, ils faisaient de bons travailleurs toujours partants pour apprendre de nouvelles choses. Après tout, ne s'agissait-il pas à la fois de leur moyen pour gagner leur vie et accéder aux saintes connaissances ? Mécaniciens, ouvriers qualifiés ou non, tous travaillaient plus ou moins dans un secteur ayant rapport avec leurs croyances mécanistes, un facteur de motivation suffisant pour les mettre au travail. A Albigärk, la tendance promettait d'être d'autant plus marquée, les prêtres de la cité-état ayant déjà approché les universités à même de les former en informatique, mécanique ou encore métallurgie, l'avantage de ces universités étant de proposer l'acquisition de connaissances plus récentes que celles connues au Tahoku.

Communauté de croyants en tenue cérémonielle
Communauté de croyants en tenue cérémonielle

Les différents états-hôtes avaient réussi à construire un parc immobilier adéquat à l'accueil de milliers d'immigrants, mais ils n'avaient pas prévu plus que des appartements pour loger en leur sein. L'ordre avait donc décidé de demander aux travailleurs tahokais de donner une partie de leurs revenus chaque mois pour financer la construction à moyen-long terme de temples, et de manière générale pour payer les dépenses courantes de la vie religieuse. En l'attente, des cérémonies étaient organisées dans la rue, les cours, parfois même accessibles aux badauds s'arrêtant pour voir le bal de robes rouges et écouter les incantations hypnotisantes se perdant dans le froid mordant. Ces cérémonies attiraient un certain monde, car après tout, les amusements se passaient d'habitude soit au bar, soit en mer, alors trouver distraction dans les quartiers n'était pas si mal que ça. Et cette explosion de couleurs crues, de chants était difficile à ne pas remarquer. Parfois, si on observait bien, on pouvait voir des inscriptions diverses sur les murs, probablement à l'aide de restes de peinture de coque de bâteau. Quelques phrases en Tahokais, quelques symboles étranges ou encore des cartes censées indiquer visiblement des lieux précis dans les environs, peut-être des magasins, des bureaux ?

Les Tahokais, a contrario, trouvaient leur nouvel environnement fort vide. Certes les habitants des villages de montagne reculés trouvaient que la région était peuplé, mais la végétation semblait éparse et les bâtiments gris et monumentaux n'avaient pas grand-chose à ravoir avec les maisons traditionnelles tahokaises. En un sens, cela montrait bien qu'ils étaient au bon endroit, celui où les Cieux avaient permis la construction d'édifices monumentaux pour son seul plaisir. Au Tahoku, les barres d'immeubles en béton se trouvaient dans les grandes villes, mais pour un paysan du fin fond du Kaneshiro, c'était une découverte. Les habitants des côtes, quant à eux, étaient plus habitués à ces structures. Ce qui leur paraissait plus étrange était l'attirance des locaux pour la mer : pourquoi y partir chaque jour lorsque l'on possède des terres sur le continent ? Pas que ce soit inutile, loin de là, mais tout cela paraissait disproportionné. Toutes ces incompréhensions, ces découvertes plus ou moins enthousiastes, ajoutaient au merveilleux du lieu rêvé et désormais habité. Ils auraient préféré pouvoir vivre sereinement en leur pays natal, mais au moins les légendes courant au sujet de leur nouvelle terre les motivaient à s'y investir. Et qui sait, peut-être inspireront-elles les raconteurs d'histoires sur les bâteaux ?
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28 avril 2009 - Le Général Leopoldo Sapateiro ordonne la réutilisation de l’enclave pharoise pour la construction… d’un orphelinat dédié aux victimes de l’invasion des milices kah-tanaise.


Orphelinat "os brilhos cinzentos"
A l’emplacement de l’enclave pharoise, le projet de construction d’un orphelinat pour les enfants victimes des invasions étrangères, un projet social mais aussi politique très fort.


Tout un symbole, à l’emplacement même où des forces militaires étrangères prenaient place il y a plusieurs mois, le Général Leopoldo Sapateiro, non content de les avoir repoussées à la mer, dédiera l’endroit à la construction d’un orphelinat où seront confiés les enfants des différents soldats et civils pontarbellois tombés durant la guerre d’indépendance et celle qui suivit, lors de l’invasion des brigades de la mort kah-tanaises. “Une façon de rendre un peu de ce qui leur a été pris par les envahisseurs” confiait le Général Leopoldo Sapateiro, pour expliquer aux journalistes conviés les différentes motivations autour de ce projet social, dans l’un des endroits les plus scrutés du pays.

Il faut dire que le retour au pays de ce petit bout de terre, monnayé auprès du Pharois Syndikaali par le colonisateur listonien en vue de récupérer un navire et quelques hélicoptères, a été du plus mauvais effet, traduisant défavorablement, toute l’estime de l’empire colonial listonien pour ses possessions ultramarines. Depuis que le Pontarbello est devenu Pontarbello, le Pharois Syndikaali est passé du statut de partenaire commercial à occupant, l’équation politique est aussi simple que cela. Dès lors, la libération de l’enclave pharoise par les autorités pontarbelloises nourrit une certaine ferveur patriotique des plus conséquentes au sein de la population, tantôt colonisée par l’Empire listonien, tantôt envahie par les Brigades solaires kah-tanaises, tantôt occupée par l’armée pharoise.

Triomphant de chacun des trois maux qui ont accablé la péninsule pontarbelloise, le Général Leopoldo Sapateiro peut légitimement prétendre faire vivre les espoirs de tout un peuple, défendu dans chacun de ces combats que beaucoup apercevaient comme désespérés. C’est finalement et également le symbole de cette lutte existentielle que le Général Leopoldo Sapateiro voulait immortaliser à travers la construction d’un orphelinat, immortaliser la lutte d’une génération que l’on a privé de tout ou presque, et qui souhaite présentement s’installer un avenir sur les terres qu’elle chérit…

Et pour permettre la réalisation de tous ces projets d’avenir, un point de départ à tout cela : l’orphelinat “os brilhos cinzentos”, comprenait par là, l’orphelinat des lueurs grises, une allusion directe au destin sinistré de ses pensionnaires et l’ambition quotidiennement renouvelée de son personnel, pour réinsérer socialement et in fine professionnellement, ces jeunes qui ne manquent peut-être pas de tout, mais au moins de l’essentiel : de parents, décédés pendant la guerre d’indépendance et les affrontements qui ont suivi entre l’Armée Nationale du Pontarbello Libre et les Brigades Solaires kah-tanaises.

L’orphelinat, situé dans l’ex-enclave côtière du Pharois Syndikaali, revêt donc une symbolique particulière pour l’histoire nationale de ce pays en (re)construction. Après construction et sur le long terme, considérant la mise en place des formalités administratives permettant l’affectation des enfants et du personnel, ce sont pas moins de 120 enfants orphelins qu’il sera possible d’accueillir, de protéger, de grandir comme ils le méritent.

L'orphelinat, qui n’a pas vocation à n’être qu’une cantine et un dortoir, offrira l’accès à un programme éducatif complet, comprenant à la fois des enseignements théoriques et manuels, de sorte à leur permettre de se choisir une voie et si nécessaire, d’y être accompagné dans son identification, via la présence de référents pédagogiques formés à l’insertion sociale mais aussi professionnelle des jeunes enfants.

Au niveau du dortoir qu’il convient malgré tout de citer sans résumer les locaux à celui-ci, il fera l’objet d’un procédé assez révolutionnaire puisque chaque jeune pensionnaire pourra profiter d’une chambre individuelle après 12 ans. Un isolement préconisé par les équipes de psychologues de l’enfance rattachées aux équipes encadrantes puisqu’elles estiment indispensable la création d’un cadre intimiste pour permettre le développement psychosexuel des adolescents aux portes de la puberté.

Néanmoins et considérant le coût de construction d’un tel projet, la mutualisation des lieux d’hygiène reste à l’ordre du jour, toilettes et douches particulièrement. Une chapelle sera aménagée à l’intérieur du site, pour permettre à chacun d’y exercer sa foi la plus sincère. L’équipe d’encadrants comprenant également un aumônier, des initiations au culte catholique seront imposées à l’ensemble des jeunes enfants, de sorte à les éloigner durablement de la spirale colérique et destructrice que peut imposer leur condition actuelle. Manifestement et les autorités pontarbelloises souhaitent insister dessus, rien ne semble être laissé au hasard et des moyens colossaux, tant humains, que matériels ou encore financiers, semblent graviter autour de ce projet socio-politique de premier ordre dans la région.

“Construire un havre de paix? Évidemment ! Fournir un terreau pour la réussite? Assurément !” nous promettait un proche conseiller du Général Leopoldo Sapateiro, acteur du projet de construction de l’orphelinat. Permettre la construction individuelle des enfants tout en les intégrant à un collectif qui les réunira sous l’égide de la mère Patrie en danger, voilà un projet tourné vers les individus et l’intérêt supérieur de la nation.

Et autour de cet orphelinat, un champ infini d’actions pourrait se mettre en place, pour favoriser l’insertion des jeunes et la valorisation de leurs parcours. Fixé à 900 millions de réals pontarbellois (soit environ 90 millions de pesetas alguarenas) le projet de construction de l‘orphelinat pourrait être l’un des plus chers jamais entrepris jusqu’ici dans la péninsule. Un projet à vocation sociale, qui a de quoi rendre fiers les riverains et autres communautés locales. Il faut reconnaître que rapporté au nombre de pensionnaires, le projet bénéficie d’une enveloppe égale à 9 millions de réals pontarbellois par enfant, une somme titanesque qui présume des volontés gouvernementales, à permettre le meilleur accueil à ces derniers.

Aux (rares) détracteurs du projet, le Général Leopoldo Sapateiro a souhaité répondre de manière formelle et ferme : “Il ne nous importe pas que subvenir aux besoins physiologiques et primaires de ces jeunes enfants, il nous appartient aussi d’en faire des sachants de sorte à les aider à conditionner un véritable avenir, sans influence de leur condition actuelle malheureuse. Une initiative bien sûr entreprise par devoir moral envers leurs parents défunts, qui ont tout perdu dans la lutte contre l’oppression coloniale et l’envahisseur étranger…
Surmonter la détresse humaine et la misère sociale des dernières générations impactées par la guerre, voilà l’enjeu nourrit par l'exécutif pontarbellois. “Avec la réquisition de l’ancienne base de contrebandiers et sa location à titre gratuit à l’association chargée de tenir l’orphelinat, nous avons bon espoir de pouvoir installer l’édifice sous deux mois…” confie le directeur de projet Marco Verreira.

Il faut dire que compte tenu des enjeux sociaux et de la symbolique politique autour de ce projet de construction, la démarche profite de tous les feux verts disponibles et le délai pour tendre vers son ouverture sera, autant que faire se peut, tiré vers son minimum.

En effet, au pouvoir depuis la déclaration d’indépendance du Pontarbello et justifiant d’importantes victoires militaires sur les envahisseurs pour légitimer sa présence au pouvoir, le Général Leopoldo Sapateiro veut aujourd’hui investir le champ social, en concrétisant des oeuvres de bienfaisance dans le pays, tout en rappelant ce qu’il fut avant son indépendance : une part d’un gâteau colonial, envahi et monnayé par des puissances étrangères. Un souvenir douloureux mais qu’il est nécessaire d’entretenir, pour justifier la valeur ajoutée de la junte militaire actuelle et le caractère bienfaisant des projets en cours d’installation, considérant la situation initiale, qui imposait la présence indésirable de factions armées étrangères, le Pharois Syndikaali en tête.
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4 mai 2009 - Un collectif de citoyens pontarbellois appelle à la création d’un tribunal international pour juger les auteurs de l’occupation (illégitime) militaire pharoise de la pointe sud pontarbelloise.


Quel tribunal mettre en place pour juger les soldats-contrebandiers pharois, un tribunal civil ou militaire? Sont-ils des prisonniers de droit commun ou des prisonniers de guerre?
En plus d’occuper illégitimement un morceau de la péninsule pontarbelloise, les forces militaires pharoises ont résisté aux forces militaires de l’ANPL, venue pour les appréhender, causant la mort de quatre soldats lors d’affrontements très violents.


Les visages des quatre soldats de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre, tombés au champs d’honneur lors d’une opération de lutte contre la contrebande étrangère sur le territoire pontarbellois sous occupation pharoise, figurent désormais parmi les héros de la nation, identiquement aux autres qui sont tombés face à l’empire colonial listonien lors de la guerre d’indépendance, où encore contre les brigades solaires kah-tanaises lors de l’invasion étrangère perpétrée dans le nord du pays. Des héros oui, le Pontarbello en a une légion, mais ce qui le distingue désormais ce sont aussi les prisonniers internationaux qu’il détient, sous un statut encore assez hybride, partagé entre le criminel ou le prisonnier de guerre. De ce constat une question flotte alors dans l’air : faut-il juger ces captifs pharois au titre du droit commun ou selon les codes d’un tribunal militaire? Entre les deux options, le général Leopoldo Sapateiro avait une idée de là où son cœur viendrait pencher, irrémédiablement pour la dernière ! Seulement voilà, une partie de la population l’entend différemment et propose un large tapage médiatique autour du jugement de ces prisonniers.

Le collectif UPPO pour uma prisão para ocupar (littéralement “une prison à occuper”) est une association citoyenne réclamant la présentation en justice de tous les combattants étrangers assimilés occupants, ayant porté atteinte aux intérêts ou à l’intégrité du pays. Et ils sont nombreux les prisonniers à aujourd’hui cocher cette case, considérant les nombreuses ingérences et occupations étrangères ayant frappé la péninsule pontarbelloise.

Successivement agressée et occupée illégitimement par pas moins de trois nations, la péninsule pontarbelloise peut aujourd’hui se réjouir d’être restaurée dans ses frontières précoloniales. Une réussite militaire mais aussi politique, qui a de quoi interpeller sur la scène internationale. Mais la scène internationale n’est pas seule spectatrice de cette émancipation et des citoyens veulent aujourd’hui s’associer à la moralisation de l’histoire du Pontarbello, en commençant par évoquer la condamnation de ses bourreaux étrangers.

Et dans le panier des accusés, nombreux sont désormais les captifs pharois, après la chute du campement de contrebandiers. Malgré une résistance armée et la mort d’une dizaine d’individus retranchés, les forces dissidentes pharoises présentes sur place se sont majoritairement rendues, considérant le rapport de force largement défavorable face aux éléments d’élite de la force Ascara.

Cette quarantaine de criminels arrêtée, les autorités pontarbelloises sont désormais tentées de traiter de manière politique le sujet, pour transformer l’historique d’un énième éclatement de la violence sur le territoire, en véritable action concertée et légitimée par les instances de gouvernance actuellement en place.

Dans cette optique, le collectif UPPO peut servir les intérêts gouvernementaux, compte tenu de sa volonté la plus manifeste à appeler au jugement des prisonniers. Là où les points de convergence s’arrêtent, c’est sur le fait que l’UPPO appelle à la constitution d’un tribunal international pour juger les auteurs de crimes d’occupation perpétrés sur le Pontarbello.
Une démarche susceptible, en cas de condamnation, de durablement discréditer la présence des militaires pharois dans la péninsule. A cette sollicitation, le gouvernement pontarbellois préfère pour l’heure lui préférer le tribunal militaire, considérant la procédure plus expéditive et son calendrier, mieux maîtrisé.
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De nouveaux poissons dans la mare.


Profitant de la politique libérale du Pharois et d'une négligence relative de l'Alguarena, des représentants de la mafia alguarenos immigrent dans le grand nord et s'y installe en vue d'y faire affaire. Difficile de dire si cette expansion donnera quoi que ce soit dans un pays déjà largement composé d'équipages pirates et des réseaux plus ou moins clandestins.

Au moins les cartels peuvent-ils compter sur leur expérience. Reste à voir si elle suffira à surmonter le climat et la froide surveillance de la Merenlävät.

Réussite majeure : La mafia alguarena s’installe efficacement au Pharois Syndikaali, l’en déloger est techniquement difficile voire impossible, compte tenu des ramifications en place qui empêchent l’organisation d’être durablement atteinte. De plus cette assise locale offre des perspectives nouvelles, des conditions facilitantes à l'exécution d’autres opérations criminelles futures.

Réussite mineure : La mafia alguarena s’installe localement au Pharois Syndikaali, l’en déloger sera très difficile car l’organisation criminelle s’est mise ne place de façon à trouver des plans de successions et des bases arrières depuis lesquelles relancer leurs activités en cas de coup durs (ou de filets).

Échec mineur : L’installation de la pègre n’est pas réussie, elle dispose d’équipes sur place mais pas de planques, bases opérationnelles pour ses activités criminelles. Aucun bonus ne peut donc être sollicité sur les opérations à venir.

Échec majeur : L’échec de l’installation de la pègre étrangère donne lieu à quelques arrestations et règlements de comptes. Les autorités et les pègres locales ont connaissance de l’émergence du phénomène sur leur territoire.
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13 mai 2009 - Opération militaire dans l’enclave pharoise, le gouvernement pontarbellois dément la mort de civils et dénonce des fakenews autour de la mort annoncée de diplomates pharois.


Délégation diplomatique pharoise dont le gouvernement pontarbellois de l'ANPL réfute la mort.
Des dix victimes enregistrées parmi les pertes humaines, seuls des militaires pharois ayant ouvert le feu sur les troupes de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre apparaissent au registre mortuaire des autorités pontarbelloises.


Le gouvernement pontarbellois, dans sa plus haute sphère décisionnelle, a vivement démenti ce jour, les allégations portées par la diplomatie pharoise, qui feraient état d’une attaque globale sur les infrastructures militaires pharoises installées au Pontarbello.

Une opération de lutte contre la contrebande.

A la genèse de cette tragédie, il y a bel et bien de la part des autorités pontarbelloise, une intervention dans l’enclave pharoise, que les autorités locales soupçonnent de couvrir l'exécution d’activités de contrebande. En effet, l’emplacement géographique, précisément côtier de cette base pharoise, leur offrait un spot privilégié pour permettre l’arrivée de marchandises diverses et variées, affranchies de toutes les taxes et les réglementations en vigueur. Une situation dangereuse sur le plan sécuritaire, compte tenu des invasions et des transgressions frontalières passées lors de l‘invasion du Pontarbello par les Brigades solaires kah-tanaises.

Dans ce contexte et considérant le passif de la région, la zone de non-droit installée sur une partie de la côte pontarbelloise constituait un péril que les autorités pontarbelloises ont souhaité temporiser, par la conduite d’une descente sur place.

Un refus d’obtempérer pharois caractérisé.

La conduite d’une opération de lutte contre la contrebande au sein de l’enclave pharoise, relevait d’une décision souveraine, de la part des autorités pontarbelloises, et exercée en territoire souverain, la monétisation des territoires des communautés natives de l’Empire impérial ne reconnaissant pas à ce jour la valeur des traités ayant conduit des cessions territoriales listoniennes au profit du gouvernement pharois.

Une aberration qui atteint son apogée avec le refus d’obtempérer émis par la garnison pharoise en charge de l’occupation du territoire pontarbellois. Devant la présence armée d’un contingent étranger sur le territoire pontarbellois et le refus manifeste de voir celui-ci coopérer avec les autorités locales pour mener à terme des opérations de vérifications et de lutte contre la contrebande, l’opération de police s’est peu à peu transformée en opération de sécurisation de l’enclave. Un changement de doctrine, qui a malheureusement contraint les forces de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre à opérer différents tirs de neutralisation sur les menaces caractérisées par les soldats pharois. Aux premiers tirs s’en est succédé d’autres, alourdissant le bilan humain final à quatorze morts, dix soldats pharois et quatre agents pontarbellois engagés dans la lutte contre la contrebande.

De nombreux prisonniers pharois parmi lesquels, la délégation diplomatique présente sur place.

Si les pertes humaines parmi les militaires pharois engagés sont dommageables, les autorités pontarbelloises, ont réaffirmé l’actuelle garde de plusieurs dizaines de soldats et diplomates pharois, présents lors de l’opération gouvernementale et arrêtés pour avoir contribué, sous une forme active ou passive, à la commission d’un acte de rébellion. Ainsi, l’Armée Nationale du Pontarbello Libre a elle-même démenti avoir tué des civils ou des diplomates lors de la conduite de ses opérations, fustigeant le contenu fallacieux des communications pharoises. En marge des dix pertes humaines au sein de la garnison pharoise, les autorités de l’Armée Nationale du Pontarbello ont cependant reconnu que d’autres individus hostiles et dangereux, ont été blessés lors de leur neutralisation. Toutefois et les autorités pontarbelloises se sont montrées particulièrement insistantes à ce propos, la présence de blessés parmi les prisonniers de guerre pharois a donné lieu à un traitement distinct des autres captifs, et leur placement a été ajusté en conséquence, par l’ouverture de cellules médicalisées animées par le service de santé de l’armée pontarbelloise.

Les victimes étaient combattantes et menaçaient la vie de nos agents en intervention, voilà le mot d’ordre édicté par la gouvernance du pays, arborant pour enfoncer le clou les noms des quatre victimes militaires tombées sous les balles de soldats pharois récalcitrants.

En affirmant d’un côté que les autorités pontarbelloises étaient l’auteur d'exécutions sur des personnalités diplomatiques, tandis que de l’autre ont souligné le recours à la légitime défense et la neutralisation stricte d’éléments armés, attentat à l’intégrité physique des soldats pontarbellois intervenants, les deux parties se livrent à une guerre de communication qui n’a jamais son pareil entre les deux états. Une manœuvre illusoire qui n’est qu'un intermède avant de prochaines opérations armées, considérant l’incapacité des deux belligérants à s’entendre et à confronter les points de vue.

Les dépouilles des militaires pharois tués sur le sol pontarbellois avaient cependant et contrairement à leurs camarades maintenus en captivité, fait l’objet d’un consensus portant vers leur rapatriement au Pharois Syndikaali. Une démarche qui gageait de la volonté des autorités pontarbelloises, à oeuvrer dans la neutralisation des menaces occupant son territoire sans qu’il soit fait usage d’un acharnement excessif en ce qui concerne toute la symbolique de leur victoire militaire sur les soldats-contrebandiers du Pharois Syndikaali. Si le traitement fait aux morts issus des affrontements armés entre le Pontarbello et le Pharois Syndikaali ne souffre d’aucune divergence entre les deux états belligérants, le sort des quarante prisonniers pharois au Pontarbello pourrait bien être un dossier politique pour les années à venir, tant la prise de décision autour de leur jugement (tribunal pénal ou militaire?) et à fortiori celle autour de leur libération, reste à faire.

En confirmant la survie des diplomates et civils pharois présents dans la garnison, l’état-major de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre entend apporter du crédit supplémentaire à légitimité de ses opérations militaires sur le sol pontarbellois, ne reconnaissant aucun partage territorial fait au nom de l’Empire listonien, actant la cession ci-et-là de nombreuses terres appartenant historiquement aux communautés natives de ces ex-territoires ultramarins listoniens, aujourd’hui soumis aux rivalités et aux manoeuvres hostiles de nombreux états dont la toile est étirée sur une partie du monde.
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En début de matinée sous les coups de 9 heures, Monsieur Ahto Lehti ainsi que sont assistante madame Margareetta Penttilä était fin prêt et prête à partir de leurs petites villes de quelques milliers d'habitants en direction dans un premier temps de la capitale Finnevaltaise, Paasilinna. À vrai dire, leur trajet fut assez court, une trentaine de minutes, pour arriver devant la résidence présidentielle. Ils furent ainsi accueillis par la présidente en personne, elle n'était pas là pour rien, ils avaient à discuter.

Pasi Pokka : Comme vous le savez, votre mission est extrêmement importante, surtout dans un pays ami comme celui du Pharois Syndikaali. Mais bon cela, vous le savez déjà, quoique une petite piqûre de rappel ne fasse jamais de mal ! Vos missions sont déjà connues, je fais donc l'impasse sur celle-ci. Juste j'exige de vous un petit rapport sur la situation au Pharois chaque trimestre. De plus, ambassadeur Lehti, à votre arrivé, vous serez prié de vous rendre au bureau du Capitaine Mainio, il souhaite vous rencontrer pour discutailler avec vous. Pendant ce temps, madame Penttilä vous organiserez l'arrivée et l'installation de notre délégation dans notre nouveau bâtiment. Ceci étant dit, bonne chance pour votre nouvelle vie, hâte de lire les nouvelles que vous me présenterez sur le Pharois ! Filez votre navire vous attend.

La délégation Finnevaltaise ainsi que tout le personnel nécessaire à la vie de l'ambassade embarquèrent dans le bon vieux navire cargo Finnevaltai direction Pharot. L'avion de ligne nommé Flokon aurait pu tous les transporter sans encombre, mais pour l'instant, il ne bouge pas et est stocké dans un entrepôt prévu à cet effet. Pour une raison assez simple, il n'y a pas d'aéroport au Finnevalta ! Néanmoins, un projet d'aéroport a été annoncé et il pourrait aboutir dans quelques années, le plus tôt possible espérons le. Pour l'instant, la voie maritime sera privilégiée.

CargoCargo
Après quelques heures de trajet, tout l'équipage Finnevaltai arriva au port de la capitale Pharoise. Madame Penttilä et tout le personnelle se rendirent à l'ambassade pour s'y installer, tandis que l'ambassadeur Lehti se rendit dans le bureau du Capitaine Mainio...
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2 août 2009 - Raz-de-marée migratoire en Eurysie du Nord, une folie des grandeurs destructrices pour le climat social et l’empreinte culturelle des pays impactés.

Flux migratoires denses, en provenance du Tahoku et à destination du Pharois Syndikaali.
8% de la population pharoise actuelle est issue de l’immigration, une immigration intervenue sur l’année 2009, un boom démographique qui pourrait bien ébranler sa société civile.


De notoriété publique, la guerre est l’adage des eurysiens et particulièrement ceux d’Eurysie du Nord. La conflictualité permanente des nations régionales a d’ailleurs et pendant longtemps, influencé les flux démographiques des individus engagés sur une exode. Jusqu’à présent, les flux migratoires en Eurysie du Nord se limitaient à des actes d’émigration, amenant les foyers urbains locaux à se dépeupler, la faute à une situation de guerre civile au Prodnov et une tension persistante entre des nations anciennement belligérantes, à l’instar du Pharois Syndikaali, de la Damanie et de l’Empire Latin Francisquien. Bref, le contexte belliqueux et les velléités guerrières omniprésentes ont longtemps dominé l’espace public nord-eurysien, amenant ses populations à partager une chape de plomb au mieux incommodante, au pire insurmontable.

Pendant que les nations d’Eurysie du Nord se déchirent, plusieurs espaces régionaux à l’international font preuve d’une certaine réussite économique, à l’instar de la Fédération d’Alguarena ou du Grand Kah pour la Paltoterra, mais aussi des Provinces-Unies du Lofoten pour l’Aleucie.

L’Empire Latin Francisquien, la Damanie ou encore le Makt, ces anciens régimes forts, pâtissent des rivalités latentes entre les acteurs régionaux et leur économie décroche inexorablement. Si l’on ajoute le Pharois Syndikaali, il apparaît évident que les pays d’Eurysie du nord restent encore faiblement peuplés, n’excédant jamais les quinze millions d’habitants au sein de la population nationale. La mise en place et l’instauration rapide d’accords migratoires permettant un peuplement de ces régions longtemps sinistrés apparaît dès lors comme légitime, à la condition toutefois que le flux migratoire instauré soit maîtrisé et maîtrisable. Compte tenu des flux d’immigrés actuellement ouverts vers le Pharois Syndikaali et d’autres états d’Eurysie du Nord, tels que la République Sociale du Prodnov, Albigark, ou encore le Porto-Mundo, il semblerait que la capacité d’accueil en temps réel ou sur l’année, ait été largement mal appréciée par les autorités émettrices de l’accord migratoire.

En effet, il est possible de voir dans certains pays des augmentations de populations à hauteur de 24%. C’est-à-dire qu’une personne sur quatre n’était pas là-bas en 2008… De la folie, quand l’on sait tous les apports nécessaires en société pour permettre le bon déroulement de la vie quotidienne et la satisfaction des besoins primaires et élémentaires émis par la population (accès aux soins médicaux, accès à l’éducation, couverture de la protection policière, disponibilité des logements…)

Si le Pharois Syndikaali s’en sort un peu mieux que la moyenne, car il n’accueille “que” 8% d’immigrés en 2009-2010, ce chiffre apparaît encore manifestement comme trop ambitieux.Outre l’aspect quantitatif de cette immigration, sa dimension qualitative est aussi à relever. En effet, si l’immigration avant les années 2000 s'apparente à des flux migratoires courts, entraînant l’arrivée d’immigrés directement frontaliers du pays cible de l’émigration, pour la plupart, la mondialisation du globe et l’émergence d’accords migratoires viennent instaurer des déplacements de populations sur de plus longues distances.

A ce titre, il convient tout particulièrement d’expliciter notre propos par le cas du Tahoku, une terre d’émigration importante, qui fournit à ce jour plus de 80% des flux d’immigrés ayant pris pour destination l’Eurysie du Nord. La mise en place d’accords migratoires viennent permettre la naissance de ce qu’on appelle l’immigration choisie… Toutefois dans le cas du Tahoku, est-elle seulement bien choisie? Le volume d’immigrés entrant sur le territoire, avec leurs spécificités culturelles, linguistiques, culinaires, tend à nous faire croire que non.

En effet, étant donné le volume de migrants arrivant au Pharois Syndikaali, on devine assez facilement que ce ne sera pas les gens aisés, mais plutôt les laissés-pour-compte de la société civile tahokaise, une société prête à exploser sous le poids de sa démographie insolente et ses difficultés notables à produire de la richesse, faisant de ce pays l’une des plus pauvres nations du tiers-monde.

Seulement voilà, faire massivement venir au Syndikaali Pharois des personnes qui ne partagent ni la langue ni la culture, faiblement qualifiées, vient nécessaire nous interroger sur la capacité de ce pays à les intégrer convenablement. Les autorités pharoises pourront insérer professionnellement, et donc avant ça former, les 8% de sa populations ayant débarqué sur son territoire en un temps record? Beaucoup d’experts en sociologie et en économie sont tentés de répondre à cette question par la négative : l’outil formatif pharois n’est pas prêt. Mais ce n’est pas un reproche, aucun autre pays ne pourrait, Pharois Syndikaali compris, présenter le nombre suffisant d’infrastructures de formation, pour absorber l’arrivée d’autant de travailleurs et d’autant de populaces sur son sol, surtout proportionnellement parlant à la population déjà présente mais faible, du Pharois Syndikaali.
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9 août 2009 - Pontarbello : De premiers soldats pharois capturés par les forces de l’ANPL demandent à être pardonnés et plaident coupables.


Soldats pharois reconnus coupables des crimes reprochés et incarcérés pour huit ans.
Au premier jour du procès, une douzaine de soldats pharois a souhaité se déclarer coupable des crimes qui leur été reprochés.


C’était le procès attendu pour cette année, la présentation devant un tribunal des quarante-quatre soldats pharois neutralisés et arrêtés pour avoir refusé d’obtempérer à une opération de lutte contre la contrebande, ayant entraîné la mort de deux soldats pontarbelloises. A l’ouverture de ce procès, chacun des prévenus s’est vu présenter les charges retenues contre lui et l’opportunité de plaider ou non coupable.

Et sur le sujet, certains d’entre eux ne se sont pas fait prier “Je vous demande pardon” s’est élancé le premier d’entre eux, avant de reconnaître face à l’audience et solennellement devant le juge, être coupable des crimes qui lui étaient reprochés. “Nous avons refusé de coopérer face à l’opération en cours et nous avons opposé une résistance armée entraînant la mort de plusieurs personnes. Je le regrette, sincèrement”. Au total, pas moins de douze soldats auraient plaidé coupables, commuant instantanément la sentence du tribunal en peines d’emprisonnement pendant huit ans avec obligation d’accomplir une série de travaux au profit de l’intérêt supérieur de la nation. Leurs avocats commis d’office se sont déclarés satisfaits devant la clémence du tribunal alors même que trente-six personnes dont trente-deux soldats attendent leur jugement.

Les familles des victimes ont quant à elles jugé ces déclarations “nécessaires” pour entamer le processus de deuil généré par la perte d’un proche qui ne faisait que son devoir. gés de 20 à 38 ans, ces soldats pharois ont effectivement eu à exprimer des regrets formels à l’une des veuves de soldats pontarbellois tués durant l’opération de police. Du côté des autorités pontarbelloises elles-mêmes, elles se sont déclarées “satisfaites” de la repentance amorcée par une partie des prévenus, tout en indiquant qu’il importait aux familles des victimes et à Dieu de pardonner, et non aux autorités.

Après avoir enregistré leur acte de repentance et les déclarations de culpabilité qui en découlent, les prévenus ont été conduits aux arrêts afin de pouvoir débuter leur peine dès le jour d’emprisonnement suivant. La nature des travaux demandés aux condamnés n’est pas connue mais tout porte à croire qu’ils seront directement en lien avec leurs pénitences. “Le choix des travaux attendus par les prisonniers n’est pas à l’appréciation du tribunal qui en détermine seulement sa durée. Non, ces derniers seront déterminés par les responsables des établissements pénitentiaires où ils seront transférés…”

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Il fallait bien que cela arrive un jour : la prétention des mafias venues d’Alguarena à s’établir en territoire pharois se heurte à la structure fondamentalement mafieuse du pays. Une économie occulte aux allures de montagne, ou d’abysse, pour des étrangers peu préparés. Dans un territoire où la comptabilité n’existe pas réellement et où marché noir et marché intérieur se confondent, l’existence d’une mafia n'a pas de sens hors du cadre que le Syndikaali lui a donné.
La piraterie pharoise commerce et échange au sein d’infrastructures construites sur mesure pour elle : réseaux d’approvisionnement, d’indicateurs, places boursières silencieuses perfusées sur l’économie internationale et tout cela sous le regard volontairement aveugle des autorités qui ne surveillent que pour la forme. Les services secrets sont branchés sur le crime et le crime sur la police, la police sur le gouvernement, le gouvernement sur les intérêts privés. Tout cela ne fait qu'un, s'entremêle, couche-ensemble et ses bâtards incestueux font la forte du Syndikaali.

Une société dont la structure des marchés a été pensée pour la circulation des capitaux, immédiatement réinjectés dans l'économie réelle grâce au très dense tissu des services proposées aux capitaines, barons du crimes, syndicats ouvriers ultra puissants et organisation politiques militarisées.

Dans un tel contexte, qu’est-ce qu’une mafia sinon une entreprise comme une autre ? Rien de plus, sans aucun doute.

Les Alguarenos ont pu aisément s’installer au Syndikaali mais contrairement à ce qu’ils attendaient sans doute, il n’y avait là-bas aucun filon économique que leurs méthodes et habitudes auraient rendu plus facilement exploitable. Pas de marché sous-terrain où la concurrence serait inexistante, pas de secteurs à prendre par la force.
Car la force est là. Et la concurrence bien installée.

A l’instant où la mafia a tenté de s’imposer, qu’a-t-elle compris sinon qu’elle n’était qu’un petit poisson dans une mare de requins ? Cela fait des siècles que la piraterie pharoise étend ses tentacules dans l’océan du nord, avec la complaisance de l’Etat. Une économie entière irrigue le marché noir pour des capitaux s’élevant à plus de cinq cents milliards d’écailles. Le Pib d’un pays profitant de réseaux branchés sur cinq continents.

Alors les mafias d’Alguarena ont pu importer leurs marchandises, sans aucun doute. Sur ce secteur, elles sont les plus fortes. Marchandises noyées dans la route commerciale du nord, mises en concurrence avec les entreprises alguarenos elles-mêmes car il n’y au Syndikaali pas vraiment de différence formelle entre le légal et l’illégal. Le Pharois donne une forme à l’économie et cette forme impose certains structures : la taxation excessive des entreprises à actions favorise les coopératives ce qui a pour effet de redistribuer le capital aux travailleurs. Voilà une loi. Mais quant à ce que la coopérative produit effectivement, les règles sont de fait bien plus floues et dans un pays où les trafics sont quasiment tous légaux, le crime n’a plus réellement de pertinence.

Alors on ne peut que se demander : que font les mafieux Alguarenos au Syndikaali ? vendent-ils des crevettes ? proposent-ils un commerce sous le manteau ? Trafic de drogues ? D’armes ou d’êtres humains ? Blanchiment d’argent, montage financiers, sociétés off-shore, hacking informatique ? Faut-il leur expliquer que tous ces marchés sont sinistrés dans le pays qui a fait du crime sa principale source de revenue ?

Alors oui, il fallait que ça arrive. Parce qu'il y a des lois invisibles, des lois qu'on se chuchote, une bonne manière de faire qui permet à chacun de prospérer non pas dans un carcan coercitif, mais pour éviter de se marcher sur les pieds. On s'organise, on cause, on bouffe ensemble, on fait appel à la médiation des uns et des autres et, à l'occasion, on se crève dans les ruelles.
Celui qui n'a pas les codes se signale au reste du Pharois comme une scorie, ou un nouveau partenaire. Alors le puissant réseau noir se signale, propose ses services. "Voyons, ce dont vous avez besoin, c'est de professionnels. Pourquoi ne pas vous intégrer aux structures qui existent déjà ? Elles ont fait leurs preuves depuis bien longtemps, et les économies d'échelles sont alléchantes."

Le Syndikaali est une économie noire, où la division du travail épargne aux mafias et syndicats du crime d'avoir à prendre en charge sur leurs épaules un réseau international. Chacun devient rouage des autres et les organisations criminelles s'alignent pour former une mondialisation parallèle. On ne peut pas lutter contre la mondialisation, elle vous écrase par son implacable loi : seuls les plus concurrentiels survivent. Et le Pharois est la seule nation du monde à faire dans la concurrence déloyale. La seule nation du monde à avoir institutionnalisé le protectionnisme mafieux.

Les tentacules de la Merenlävät, les réseaux des Etats Généraux de la Piraterie et de la C.A.R.P.E. ont posé leur regard sur ces hommes et ces femmes à l’accent chantant. De nouveaux clients ? De nouveaux travailleurs ? Le Syndikaali en manque, cela tombe bien. On ne crachera pas sur un nouveau marché noir : celui de l’Alguarena.
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Logo des services secrets alguarenos de l'Oficina de Investigacion y Seguridad Federal

Préambule a écrit :Ce document fait l’objet d’un rapport interne à l’Oficina de Investigacion y Seguridad Federal, étant lui-même le résultat d’analyses approfondies sur la situation démographique et sociétale du Pharois Syndikaali ainsi que de ses dépendances directes et indirectes. Ses conclusions amènent à penser que le Pharois Syndikaali, confronté à son incapacité dans l'accueil de flux migratoires atteignant presque 10% de sa population nationale, est aujourd'hui particulièrement vulnérable à l'infiltration d'agents sous couverture ou même de nouveaux criminels alguarenos, dont les autorités judiciaires et policières fédérales, auraient suffisamment de billes à leur propos, pour les contraindre à la coopération avec les services secrets fédéraux de l'OISF.
2 septembre 2009 - CONFIDENTIEL - Avec des flux migratoires irrationnels et inconsidérés, le Pharois Syndikaali se fait nid de vipères et nid d’espions, perdant de facto ses capacités de contre-espionnage jusqu'ici fantasmées.

Avec les flux migratoires qui amènent maintenant près de 10% de la population pharoise de nationalité étrangère, Super-pirate a-t-il trouvé ses limites dans ses capacités de contre-espionnage?
La prétention des sociétés civiles pharoises dans leur capacité à détecter instamment les agents étrangers arrivant sur le territoire du Pharois SYndikaali, a longtemps été une pensée surestimée, qui a trouvé toutes ses limites après l’irresponsable vague migratoire qui a récemment frappé le pays.


+8% au Pharois Syndikaali, +24% au Porto-Mundo, et environ autant pour l’Albigark, non ces données chiffrées faramineuses ne désignent l’apport supplémentaire en sucre ou en sel d’un plat pré cuisiné en vente dans les grandes surfaces du pays mais bien l’apport en populations étrangères intervenu au sein de ces destinations respectives. Près d’une personne sur dix résidant actuellement au Pharois Syndikaali est issue de l’immigration étrangère amorcée sur l’année en cours, et pour ce qui des autres pays limitrophes d’Eurysie du Nord, à l’instar d’Albigark et du Porto-Mundo, ces données viennent crever tous les plafonds de la raison et de la logique permise.

En effet, largement occultée par la presse étrangère et pharoise elle-même, la grave crise migratoire voulue par les autorités d’Eurysie du Nord, en peine dans sa maîtrise logistique, est de nature à entraîner d’importants flux de personnes étrangères au sein de l’espace souverain pharois. Un afflux de personnes qui semble bien difficile à maîtriser par les autorités du pays, alors même qu’une légende urbaine raconte qu’un agent ou un criminel étranger récemment arrivé sur le territoire ne pouvait pas décemment espérer rester sous couverture plus de 24 heures. Une analyse des services du renseignement alguareno, l’Oficina de Investigacion y Seguridad Federal, a depuis affirmé que les qualités de contre-espionnage pharoises avancées par ces rumeurs étaient fantôches. “Comment peut-on espérer identifier et interpeller des agents présents sur son sol, quand l’on acte l’apport de presque 10% de sa population sur la base de flux migratoires en provenance de l’étranger?” pose en fin de préambule et pour problématique l’agent Ivana Gasperiaz, de l’OISF.

Il est vrai que les importants flux migratoires voulus par les autorités pharoises font l’effet d’un noeud de corde passé autour du cou, en ce qui concerne les aspects culturelles du pays, désormais morcelés avec de nombreuses et denses communautés étrangères, et la capacité immobilière du pays, incapacable d’absorber en un temps record, les desideratas d'énarques déconnectés et ayant raisonnablement pensé qu’ils pouvaient absorber un dixième de leur population actuelle, en un voire deux ans, sans que cela n'entraîne des pénuries de logements, la hausse des coûts de ceux restant disponibles, des carences en couverture médicale et hospitalière, ou encore policière, etc… Une situation de crise encore aujourd’hui niée par les autorités du pays mais qui n’enlève rien au caractère agonisant de sa société civile, au bord de l’implosion.

C’est mathématique, quand vous faites venir une personne sur dix de l’étranger, vous ne pouvez pas présenter un dispositif de contre-espionnage, fut-il institutionnel, criminel, ou simplement local, à même d’identifier ou de contrer l’infiltration. Et ça, même certains dignitaires pharois se refusent de le reconnaître dans des sphères aux vitres teintées et opaques, qui les empêchent de voir la misère en contrebas et le poids de leurs décisions pesant aujourd’hui sur la société civile pharoise, c’est une réalité indéniable.

C’est pourquoi les autorités fédérales d’Alguarena ont enregistré d’importants flux de criminels et mafieux concitoyens, empruntant des vols à destination de l’Eurysie du nord.

“L’Eurysie du Nord est indubitablement la première destination empruntée par nos réseaux criminels” énonce sans détour l’agent Gasperiaz, “la faute à cet appel d’air amorcé par la mise en place de flux migratoires vers le Pharois Syndikaali et consorts, ce qui vient profondément destructurer la composition culturelle de ces états…” La société pharoise, c’est une tête sur dix qui n’était pas là l’année dernière, comment les réseaux criminels ou les gouvernants locaux, peuvent décemment arguer identifier, connaître et contacter les fauves aujourd’hui mêlés au troupeau? Voir l’arrivée au Pharois Syndikaali de criminels ou d’agents étrangers, de la même manière qu’on verrait un mouton noir se greffer à un troupeau de cinq cents moutons blancs est une hérésie, ce qui nous conforte à dire que le Pharois Syndikaali n’a jamais été aussi vulnérable qu’en ce moment même, nous invitant fortement à infiltrer cet état, soit par le biais de nos agents de métier, soit par le biais d’informateurs au sein des pègres alguarenas et dont les enquêtes policières ainsi que judiciairesm enées sur notre sol, permettraient d’entretenir des leviers de pression suffisants sur leurs intérêts pour forcer la coopération, conclut le rapport de l’agent secret fédérale.

Ainsi donc, la mise en place des accords migratoires instaurés par le Pharois Syndikaali lui-même, serait à l'origine d'une profonde dénaturation de l'identité culturelle du pays, que ce soit le timing ou le volume, chacun des facteurs accompagnant l'instauration de ces flux migratoires jouent à la défaveur d'une réelle capacité de contre-espionnage pharoise. La capacité des autorités locales ou de leurs substituts au sein des réseaux criminels, à détecter d'emblée l'arrivée d'étrangers criminels ou agents de l'état, œuvrant avec ou sans couverture, n'est dès lors plus qu'un vœu pieux, non suivi de résultats probants sur le terrain.

Il ne faut pas s'étonner, c'était inévitable, quand un territoire jonché de petites communautés propices à la consanguinité et jusque là hermétique au brassage culturel fait appel à des flux massifs de populations étrangères, la connaissance visuelle et les liens de proximité sont sujets à une disparition. C'était un risque inévitable, peut-être mal apprécié des services de contre-espionnage pharois, mais inéluctable et qui se paie cash.

Et parmi ces bouleversements démographiques et in fine sociétaux, des parties prenantes viennent bousculer l'ordre établi, tapies dans l'ombre d'une structure qu'on nous dépeint volontiers comme fondamentalement mafieuse et criminelle. Se targuant d'avoir une comptabilité peu formalisée, le Pharois Syndikaali ne fait que nourrir l'appétit des réseaux criminels étrangers et renforcer leurs capacités d'installation au sein de ce territoire qui figure, parmi les plus riches au monde. Une question raisonne alors dans l'entièreté des familles mafieuses étrangères et réseaux criminels annexes à celles-ci, pourquoi s'en priver? Pourquoi se retenir? Pourquoi ne sommes-nous pas déjà aux ports et aux aéroports du pays?

Cette installation de criminels étrangers, alguarenos pour précisément citer leur région de provenance, constitue une opportunité réelle pour les services secrets de l'OISF, d'entretenir un réseau d'informateurs renouvelé au sein du Pharois Syndikaali. Les familles mafieuses alguarenas ont le gros de leurs affaires criminelles, ou simplement l'essentiel de leurs proches et familles, au sein de la Fédération d'Alguarena. Cette donné change fondamentalement la donne en ce sens que ce sont les services secrets alguarenos qui peuvent faire pression sur les mafias du pays pour coopérer et agir sur le sol pharois, difficilement l'inverse. Les autorités ou criminels pharois qui souhaiteraient user de leur influence sur les réseaux mafieux alguarenos présents en Eurysie du nord pour agir au sein de l'archipel hispanophone, n'ont pas un centième des leviers de pression entretenus par les autorités judiciaires, policières et les services secrets fédéraux d'Alguarena sur les familles criminelles installées au sein du territoire archipélagique.

L'idée même que les mafias alguarenas sont "un petit poisson dans une mare de requins" apparaît alors comme une idée fausse, issue d'une confiance en soi des autorités locales, calibrée sur le même niveau que celle ayant acté la mise en place de ces accords migratoires sans craindre de répercussions létales au sein de la société civile pharoise.

Evalutation synthétique des facteurs préalables à la mise en place de ces opérations de nuisance a écrit :En quoi les mafias alguarenas seraient suceptibles de devenir le bras armé des services du renseignement alguareno de l'Oficina de Investigacion y Seguridad Federal?

Pour répondre à cette question, il faut s'en poser trois autres :
  • les mafias alguarenas ont-elles les moyens d'infiltrer leurs réseaux criminels au sein du Syndikaali Pharois?
  • les mafias alguarenas ont-elles envie de s'établir durablement au sein de l'activité économique du Syndikaali Pharois?
  • et enfin, les mafias alguarenas ont-elles un intérêt à ne pas s'établir de façon tentaculaire au Syndikaali Pharois?

La première question trouve réponse dans l'analyse capacitaire des mafias alguarenas à infiltrer un pays pour y faire prospérer le crime, qu'il soit institutionnalisé ou non.

La capacité à le faire.
Les mafias alguarenas et ses réseaux criminels éprouvés depuis de nombreuses années, notamment par leurs activités particulièrement soutenues au Garaguay, sont des criminels endurcis qui ont une certaine maîtrise de la conduite d'opérations de transferts de personnes et de marchandises, que ce soit fait de manière illicite ou non. Le territoire du Pharois Syndikaali n'est en rien un frein à la duplication de telles opérations sur son sol car l'importance des flux migratoires sur place noie la capacité des autorités locales à identifier ce qu'est une identité ou un pays de provenance falsifié, une entrée régulière ou irrégulière sur le territoire. Vous prenez dix personnes dans les rues de Pharot et partout ailleurs en province, au moins l'une d'elles est issue des politiques migratoires voulues par le Pharois Syndikaali. A cela, vous êtes tentés de rajouter les flux migratoires "courants" vers l'Eurysie du Nord et particulièrement le Pharois Syndikaali, vous avez une population nationale dont plus d'une personne sur dix est d'origine ou ressortissante étrangère. En vérité, les mafias alguarenas ne sont pas des poissons qui s'installent dans une mare de requins comme pourrait le considérer avec une extrême confiance certains citoyens pharois, mais ces mafias sont en réalité des bancs de poissons qui nagent au-dessus et hors de la portée des murènes, prédatrices d'un océan devenu trop grand pour elles et condamnées à percevoir leurs crotins tomber sur le coin de la tête, à mesure que les petits poissons s’engraissent avidement!

La capacité des mafias alguarenas à agir sur le sol pharois est d'autant plus renforcée qu'il se dit ouvertement que le Pharois Syndikaali n'est pas le pays le plus rigoureux en ce qui concernent les écritures comptables. Il y est donc particulièrement aisé, de formaliser des registres comptables et financiers approximatifs, susceptibles de ses soustraire à l'oeil réputé vigilant des autorités locales d'Eurysie du Nord. Une façon supplémentaire, de faire prospérer sans risque des activités criminelles dans ce petit coin de terres perdu au nord du globe, que certaines mauvaises langues comparent volontiers à un toilette laissé lunette relevée et sans y avoir tiré la chasse.

Après l'étude des compétences et des capacités logistiques mafieuses pour œuvrer au Pharois Syndikaali, il nous importe de considérer l'envie réelle qui peut animer ces familles criminelles à entreprendre pareilles aventures, à des milliers de kilomètres.

La volonté de le faire.
Les mafias alguarenas ont des acquis au sein des affaires économiques, qu'elles soient criminelles ou non, de l'archipel qui les a vue naître, c'est un fait validé et notoirement connu pour chacun. Néanmoins, il importe de préciser que l'économie pharoise s'est particulièrement développée ses dernières années, et si elle ne peut être la première puissance économique mondiale, elle en est indubitablement la seconde, d'une large tête avant le troisième qu'est le Grand Kah. Dans ces circonstances, il est aisé de comprendre que le Pharois Syndikaali est un point de passage notable (parmi d'autres) des activités économiques et commerciales mondiales.

La désignation du Pharois Syndikaali pour futur lieu d'implantation des branches et ramifications criminelles des grandes familles mafieuses alguarenas, est donc une chose globalement naturelle et soutenue au sein des sphères décisionnaires de ces organisations obscures, désireuses d'interférer, voire d'intercepter, ces flux de capitaux inscrits dans le commerce mondial. Ainsi donc, retenons des suites de ce constat que l'implantation de réseaux criminels étrangers au Syndikaali Pharois est un fait voulu ainsi que choisi, par les familles criminelles qui dirigent les réseaux mafieux en gestation sur place.

Si les familles criminelles et les mafias alguarenas ont l'envie et la capacité de s'implanter sur le territoire du Pharois Syndikaali, la dernière question en suspens qu'il nous appartient de lever est celle de l'intérêt. Les organisations criminelles en provenance du territoire archipélagique d'Alguarena, ont-elles un intérêt à s'abstenir dans leurs entreprises mafieuses et illégales, ambitionnées pour le territoire du Pharois Syndikaali?

L'intérêt à ne pas le faire.
Le Pharois Syndikaali apparaît comme une organisation sociétale capable de s'autodéfendre à un niveau collectif (par le biais de ses institutions) et à un niveau plus individuel (selon la légende urbaine qui voudrait qu'il y ait au Pharois Syndikaali autant de pirates et hors-la-loi qu'il y ait de Pharois). Cette donnée seule, pourrait par conséquent et raisonnablement dissuader les familles mafieuses alguarenas en partance pour le Pharois Syndikaali, d'y établir des activités criminelles néfastes ou à minima hostiles à l'ordre établi.

Pourtant, lorsque l'on évoque le cas des familles mafieuses alguarenas, il y a un terme trop facilement négligé, c'est celui "alguarenas". Un terme qui ne sert pas seulement à désigner la provenance des criminels déployés au Pharois Syndikaali, mais la localisation des bastions et des chefs décisionnaires de ces organisations criminelles. Qu'il soit question des parrains de ces familles trempées dans l'illégalité ou de leurs activités criminelles principales, chacun de ses points est majoritairement installé au sein de la Fédération d'Alguarena. C'est-à-dire qu'une famille mafieuse sera toujours plus vulnérable en Alguarena que partout ailleurs dans le monde. Et ce détail de taille, les autorités fédérales, qu'elles soient judiciaires ou policières le savent, les services secrets eux aussi, connaissent ce point.

C'est pourquoi, au sein de l'Oficina de Investigacion y Seguridad Federal (OISF), l'une des premières agences de renseignement au sein de l'archipel d'Alguarena, des équipes d'agents secrets, elles-mêmes constituées en cellule d'investigation, sont chargées de recenser les hommes et les biens affiliés aux différentes familles mafieuses opérant dans l'archipel. Un recensement préventif, et dont la teneur des informations n'est pas à destination immédiate des autorités judiciaires et policières d'Alguarena. L'objectif est effectivement de recenser l'étendue du parc financier et des attaches familiales, de chaque parrain alguareno. De la sorte, si les agissements de l'un d'eux s'avéraient contraires aux intérêts supérieurs de la nation alguarena, c'est-à-dire en fin de compte, contraires à la simple et seule volonté des services secrets de l'OISF, cette même agence pourrait dès lors déployer différentes actions de nuisance contre l'organisation criminelle.

Des capacités de nuisance qu'on peut imaginer se traduire par la divulgation d'informations sensibles et capitales aux autorités judiciaires ainsi que policières d'Alguarena. Des informations qui, connues de ces autorités, seraient à même de leur permettre d'entamer des opérations décisives contre certaines des activités criminelles, mais aussi d'entamer des poursuites judiciaires jouissant d'une forte visibilité médiatique, contre des figures notoires du crime alguareno. La divulgation des noms de leurs têtes dirigeantes au sein de l'espace public alguareno est largement peu souhaité par ces familles criminelles qui ont à cœur de ne pas mêler leurs noms aux grands scandales judiciaires du pays, d'autres membres de leurs familles partageant leur nom, sans nécessairement partager leurs crimes.

Toutefois, il arrive que la pression possiblement exercée par les services secrets alguarenos ne soit pas suffisante pour pousser les familles mafieuses à la coopération. En effet, certaines d'entre elles, sont tentées de se moquer de la divulgation de leurs noms, de leurs crimes et la perte d'une partie de leurs activités criminelles, car cette perte reste mineure, les criminels arrêtés peuvent poursuivre leur trafic depuis la prison, elles ne craignent pas d'être trainées dans la boue ou méprisées à chaque énonciation de leurs noms de famille. Pour ces cas les plus récalcitrants, les cellules de l'Oficina de Investigacion y Seguridad Federal (OISF) travaillent également dans l'ombre à la conduite d'opérations d'assassinats contre des personnalités directement associés aux activités criminelles mais pas que, elles peuvent aussi cibler des membres de la famille mafieuse qui ne tremperaient pas dans ces activités illégales, se constituant un dommage collatéral que le refus d'obtempérer des organisations criminelles condamne à mort.

En vérité, là où le Pharois Syndikaali se perçoit capable d'avaler toutes les menaces lui faisant face, il ne tient son tempérament omnivore que du cochon, suspendu par ses travers et dont la saignée a inexorablement et inlassablement vocation, à nourrir le crime organisé à une échelle internationale, et derrière lui les services du renseignement alguareno qui seraient capables de faire pression sur ces familles mafieuses nouvellement implantées en Eurysie du Nord.
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3 septembre 2009 - CONFIDENTIEL - Pharois Syndikaali et consorts : l’arrivée des centaines de milliers de migrants sur place constitue une opportunité financière intarissable pour les mafias alguarenas.


Migrants tahokais en cours d'installation au Pharois Syndikaali, au titre des accords migratoires formalisés entre les deux pays.
Les populations étrangères amenées sur le sol pharois au titre des accords migratoires, majoritairement tahokaises, bénéficient d’aides à l’installation, des aides notamment financières et aujourd’hui ponctionnées par les réseaux mafieux en provenance d'Alguarena, des groupes criminels enracinés au sein de l'espace public ainsi qu'associatif du Pharois Syndikaali.

Les réseaux mafieux peuvent-ils se faire des millions de pesetas alguarenas sur le dos des centaines de milliers de migrants amenées légalement sur le territoire pharois? Des caïds appartenant aux principales familles mafieuses alguarenas aiment le penser. Et c’est là toute la nouveauté du procédé car les mafias, qu’elles soient en provenance d’Alguarena ou d’ailleurs, ont généralement profité de l‘immigration clandestine, par leurs capacités à mettre à disposition des migrants infortunés, différents moyens d’entrer irrégulièrement sur un territoire convoité. Dans le cas du Syndikaali Pharois, l’immigration irrégulière est peu développée car le pays appelle de ses vœux la venue de nouvelles personnes, seules ou accompagnées, sur son territoire. Dans ce contexte, il apparaît alors comme peu pertinent ou en tout cas secondaire, de développer des ramifications criminelles spécialisées vers ce type d’activités, car les gens désireux de se rendre au Pharois Syndikaali, bénéficient déjà d’une souplesse administrative que l’on ne retrouve pas dans les autres pays du monde.

Si les mafias alguarenas installées au Pharois Syndikaali n’ont pas les marges de manoeuvres suffisantes pour développer le “marché” de l’immigration irrégulière, peuvent-elles “décemment espérer vivre” de l’immigration légale, ou dite régulière? A cette question, les agents du renseignement alguareno ont constaté qu’il était désormais permis de répondre par l’affirmative.

Effectivement, bien que les organisations criminelles profitent principalement des immigrations irrégulières, l’immigration choisie par les autorités du Syndikaali Pharois, ce qui vient de facto les légaliser au regard de la législation en vigueur, n’est pas dépourvue d'intérêt pour autant. Et à cela une raison majeure, il s’agit du versement d’aides à l’installation par les autorités administratives et les institutions du Pharois Syndikaali. S’agissant de migrants désirés par les autorités pharoises, celles-ci dépensent une coquette somme pour les installer, par la construction de nouveaux logements et l’aménagement de tous les services correspondants et nécessaires vers un accueil optimal (ça ne coûte rien d’essayer) des centaines de milliers de migrants entrants, représentants parfois jusqu’à un quart de la population nationale, s’il fallait citer le cas du Porto-Mundo. Alors à ce point, les mafias alguarenas peuvent nécessairement investir et s’investir dans des sociétés peu regardantes, engagées sur les domaines d’activité recherchés par les autorités, à commencer par les travaux et bâtiments publics notamment.

Mais le positionnement des mafias alguarenas sur des secteurs d’activités opportuns n’est pas le seul levier à possiblement activer pour elles profiter de la manne financière entourant ces arrivées légales et massives de migrants. Il y a également la possibilité pour ces mafias de directement ponctionner les aides financières versées par les institutions pharoises à ces familles nécessiteuses de migrants. Le gouvernement pharois verse à ces familles, représentant tout de même des centaines de milliers, voire des millions de personnes à l’échelle du Syndikaali Pharois “étendu” et comprenant Albigark, Porto-Mundo, des sommes d’argent destinées à les aider dans leur installation. Une aide financière qui trouve par exemple pour débouchés les achats de nourritures ou encore de vêtements, pouvant manquer ou tout simplement apparaître inadaptés, pour des familles ayant traversé le globe tout entier, afin de rejoindre les terres froides et presque inhospitalières de l’Eurysie du Nord.

L’argent donné sans concession à ces familles dans le besoin, pour si ce n’est permettre, au moins favoriser leur intégration dans un pays où ils ont débarqué sans le sou, constitue ainsi une cible de choix pour les mafias alguarenas, qui n’hésitent plus, aux portes de la légalité, à proposer des prestations de restaurations et de fournitures de vêtements surfacturées et à la limite du racket.

Intercepter des familles dans le besoin, leur mettre le grappin dessus par des actions de traduction et d’aide aux démarches administratives pour finalement leur proposer des biens surfacturés et dont le prix de vente dépasse le cours actuel du marché, à l’instar des actions de restauration et d’habillement, voici le procédé classique des caïds appartenant à la pègre alguarena et désireux de s’enrichir sur le dos de la misère que le Pharois Syndikaali vient volontiers entretenir sur son territoire, par la mise en place d’accords migratoires sous-estimés et qui conduisent aujourd’hui, à l’entrée dans le pays, de nombreuses populations fragiles et même pour le coup, vulnérables, eu égard à la facilité avec laquelle les criminels peuvent espérer profiter d’elles. Ce qui est à l’avantage des mafias alguarenas, c’est que les familles de migrants ont tendance à se parquer au sein des mêmes zones de résidence, voire ouvertement des zones d’amas de fortune. Cette concentration de populations migrantes vient alors faciliter la mise en relation de celles-ci avec les barons du crime qui peuvent quant à eux et en retour, les surveiller avec plus de facilité, similairement à un berger surveillant son troupeau de moutons laineux qui lui garantissent la prospérité.

L’exploitation de migrants subventionnés par les autorités administratives pharoises, garantit des revenus réguliers aux organisations criminelles alguarenas installées au Pharois Syndikaali. Ramenée au nombre de migrants actuellement en transit vers le Pharois Syndikaali, ces perspectives financières peuvent raisonnablement s’élever à plusieurs millions de pesetas alguarenas.

Dans ces conditions, les actions criminelles tendant vers l’installation d’une mainmise des familles mafieuses sur les camps de migrants ou “centres d’aide à l’installation” apparaissent comme une priorité absolue. Identifiée comme l’une des organisations criminelles parmi les plus dangereuses au monde, la mafia alguarena s’intéresse depuis peu aux migrants engagés vers une installation durable en Eurysie du Nord.

Cet intérêt, largement exempt de compassion et d’altruisme, n’est donc pas en mesure de tromper qui que ce soit : il y a de l’argent à se faire sur le dos des migrants et des institutions pharoises subventionnant leur installation, et les mafias alguarenas le prendront. Nulle bonté d’âme à ça donc, la mafia alguarena tient son rôle et se penche scrupuleusement sur le cas des nombreuses familles de migrants, qu’elles soient tahokaises ou non, en cours d’installation au Pharosi Syndikaali au titre des accords migratoires.

Un business de plus que l'organisation met à son palmarès, aux côtés de la vente de drogues ou de la contrebande internationale. “Le business des pauvres riches” comme s’amusent désormais à dénommer les criminels eux-mêmes lorsqu’ils parlent de leurs juteuses affaires entourant la misère des migrants.

Selon les premières informations recueillies par les services du renseignement alguareno, des “associations” qui n’ont de caritatif que le nom se seraient récemment mises en place sur l’année écoulée, afin de venir en aide aux populations de migrants identifiées par les accords migratoires au bénéfice du Pharois Syndikaali, en quête permanente de nouvelles mains d'oeuvre pour accompagner l'industrialisation croissante du territoire. “Confronté à une importante vague migratoire (choisie), le Pharois Syndikaali voit nécessairement des associations, ou à minima des collectifs citoyens, se mettre progressivement en place autour de ces arrivées. Ces collectifs et ces associations ont pour certaines des motivations assez obscures puisqu’il est acquis que parmi elles, des associations ont été indirectement créées par des caïds de la pègre alguarena” conclut une note interne de l’Oficina de Investigacion y Seguridad Federal, le premier service du renseignement alguareno.

Il faut dire que le procédé est avantageux et discret, car il permet simultanément une mise en relation facile des organisations criminelles avec les familles de migrants, sans éveiller de soupçons particuliers auprès des institutions nationales pharoises, en ce sens que ces organisations sont réputées caritatives et qu’elles n’ont pas vocation à faire de bénéfices. Oui mais dans ce cas, comment les mafias alguarenas tirent-elles profit de la situation?

Selon des éléments d’enquête en possession par les services du renseignement alguareno, un groupement de coopératives alimentaires et autres œuvres sociales serait partie prenante dans la réalisation de repas low cost à destination des populations vulnérables telles que présentement, les migrants tahokais. Ces associations, érigées sous différentes entités juridiques pour noyer l’idée d’un monopole, sont alors amenées à extorquer l’argent des familles migrantes, soit en surfacturant sciemment des plateaux et paniers repas sur lesquels des mesures d’économie ont été entreprises, allant parfois jusqu’à une réduction de moitié des portions prévues, soit en influençant directement ces familles de migrants étrangers, par la conduite d’actions d’accompagnement dit “social” afin que les candidats à l’immigration leur confient officieusement la gestion du portefeuille familial, en échange de démarches administratives réalisées à leur profit, ou l'obtention de menus services tels que la recherche de logement et l'obtention de denrées alimentaires ou encore de médicaments. “Ces gens sont arrivés cette année, ils ne parlent que très difficilement le pharois, les mafias alguarenas ont donc certaines facilités, à approcher ces familles et à leur proposer une présence quasi-tutélaire…

Une manœuvre relativement simple et nettement moins risquée que le commerce de biens et marchandises à l’international, considérant la fluctuation des politiques étrangères ou le risque d’un naufrage et d’un sinistre en hautes mers.

“Là vous avez des mafieux qui se posent en intermédiaire entre les administrations pharoises et les familles de migrants, gèrent par procuration lorsque c’est possible, les fonds de ces familles qui ont particulièrement besoin d’être accompagnées dans un pays où elles ne maîtrisent pas la langue nationale. L’exploitation légale de ces ressources va même jusqu’à surfacturer des prestations ou des services à destination de ces flux migratoires, à commencer par l’obtention de repas. Et parfois ces distributions de repas ne sont que partiellement assurées, les criminels cherchant à tirer profit de tout. Ils n’hésitent pas à nourrir de moitié seulement, les familles de migrants dont ils ont “la charge” , s'alarme un agent de l’OISF dans son rapport. Dans ce document officiel et à usage interne des services du renseignement alguareno, les repas à destination des migrants sont parfois explicités dans leur contenu, et celui-ci n’est alors pas plus ragoûtant que les restes que nous réservons d’ordinaire à un troupeau de cochons…

Grâce à ces procédés, les mafias alguarenas peuvent désormais avoir l’ambition de détourner des montants avoisinant les quelques millions de pesetas alguarenas, considérant l’importance des arrivées au Pharois Syndikaali, estimées à près de 10% de la population nationale, pour ne citer seulement et uniquement que les arrivées prévues au titre des accords migratoires.
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Préambule a écrit :Ce document est une nouvelle compilation d'un rapport en provenance de l'agent Ivana Gasperiaz, de l’Oficina de Investigacion y Seguridad Federal (OISF), chargée d'investiguer sur le développement des mafias alguarenas en Eurysie du Nord.
5 septembre 2009 - CONFIDENTIEL - Les flux migratoires à destination de l’Eurysie du Nord sont une véritable artère financière capable d’oxygéner le cœur de la criminalité internationale.


Souvent aménagés à partir de rien, les logements à destination des migrants arrivants en grand nombre sur le territoire pharois sont parmi les moins enviables du marché immobilier au Pharois Syndikaali.
Avec la fourniture de logements insalubres ainsi que son positionnement sur des appels d'offres publics entourant la gestion et l'entretien des centaines de milliers de migrants, les organisations criminelles et mafieuses en provenance de l'archipel d'Alguarena peuvent inexorablement tirer parti de ce qui semble être ici le plus "légal" et paradoxalement le plus prolifique, de leurs agissements immoraux.


Pénurie de logements et recherche de marchands de sommeil, opportunité de création d’entreprises peu scrupuleuses dans la construction et les bâtiments-travaux-publics, prestations et services surfacturés, l’arrivée de migrants au Pharois Syndikaali multiplie les recettes des organisations criminelles capables de surfer sur cette manne financière “légale”. Avec plus de 10% de sa population nationale renouvelée au Pharois Syndikaali, les autorités administratives et les institutions de Pharot ont le don d’attirer les requins. Et si une organisation criminelle devait endosser ce rôle, les mafias installées au cœur du territoire archipélagique d’Alguarena sont toutes désignées pour tenir cet emploi. Sur le sujet il faut reconnaître que les opportunités de se faire de l’argent sont “infinies” pour reprendre le terme emprunté par Arlo Thurman, un des parrains les plus célèbres de la mafia heenylthaine en Alguarena.

Qu’il soit question de manoeuvres d’extorsion, d’actions violentes ou non, de vols ou de prestations surfacturées, les actions tendant à la récupération de fonds directement issus de l’arrivée des migrants sur le territoire du Pharois Syndikaali se multiplient et revêtent diverses formes, tant l’imagination des criminels qui se sont penchés sur le sujet est vaste et inépuisable.

Néanmoins, il y a malgré tout certaines actions frauduleuses qui semblent plus favorables que d’autres, à la récupération de revenus directement liés à la détresse ainsi qu’à la misère de ces communautés tahokaises. Parmi ces procédés, il y a premièrement la mise en place de sociétés, non pas fictives mais peu scrupuleuses dirons-nous, et qui vont se positionner sur des appels d'offres publics pour en récupérer le marché, en assurer la réalisation sommaire au détriment de la qualité. Compte tenu de la pénurie immobilière touchant actuellement le pharois syndikaali, qui doit accueillir 10% de sa population nationale en deux ans, le secteur du bâtiment et des travaux publics est particulièrement pris d’assaut, par ces entreprises malhonnêtes, soucieuses d’empiler les contrats ainsi que les bons de commande tout en faisant fi de la qualité de service rendue. Et étant donné le contexte actuel, il faut reconnaître que la pénurie immobilière pour accueillir la vague migratoire en Eurysie du Nord fait le jeu de la mafia alguarena implantée sur place, qui investit dans les entreprises de Bâtiments et travaux publics.

Des sociétés du secteur du bâtiment et des travaux publics pour remporter les marchés publics relatifs au logement des centaines de milliers de migrants.

Les mafias alguarenas sont dans leur pays d’origine, contraintes à l'exécution d’actions illégales pour développer leurs activités financières. En effet, l’interdiction des drogues et de la contrefaçon ainsi que de la contrebande, invite à la rareté de ces produits et donc à la possibilité d’en développer un commerce tout autour. Au Pharois Syndikaali, tout ou presque semble autorisé et disponible au commerce, si bien que l’accès aux drogues et aux marchandises habituellement honnies des sociétés commerçantes de ce monde, est beaucoup plus aisé en Eurysie du Nord. Quel intérêt auraient alors les mafias alguarenas, à œuvrer dans la distribution de produits que tout le monde peut se procurer avec une certaine et relative facilité? A priori aucun ou trop peu.

C’est pourquoi le pragmatisme des organisations criminelles hispanophones semble ne connaître aucune limite, par leurs capacités à nourrir des actions nouvelles, surfant sur l’actualité qui domine actuellement les sociétés civiles d’Eurysie du Nord: l’immigration choisie (et malgré tout subie compte tenu des larges proportions de migrants sollicitées). Dès lors, les organisations criminelles multiplient les déclarations administratives, faisant état de la création d’une société en bâtiment, d’une autre en maintenance des installations électriques et plomberie-sanitaires, etc… Et dans un pays réputé libertaire pour ne pas dire anarchiste, les déclarations administratives de ce type ne sont clairement pas les plus scrutées des autorités administratives locales.

Ces sociétés nouvellement créées, ou en tout cas déclarées au regard des règlementations pharoises, ces entités juridiques ont une existence morale, ce qui leur permet de fait de proposer des prestations sur l’ensemble des besoins exprimés, tant par les particuliers que par les institutions. Mais s’il y a bien un des deux débouchés qui intéresse les organisations criminelles et mafieuses alguarenas, c’est bel et bien le second, considérant l’importance des travaux disponibles pour positionner des entreprises spécialisées en construction et bâtiments.
“Une personne sur dix parmi celles actuellement présentes au Syndikaali Pharois n’était pas là l’année dernière. Vous dites cela, vous avez tout dit, c’est la société pharoise elle-même qui est à reconstruire…” explique une agent de l’Oficina de Investigacion y Seguridad Federal, pour justifier auprès de ses supérieurs l’engouement certain des organisations criminelles alguarenas installées au Pharois Syndikaali, pour ce secteur d’activités assez spécifiques. “Il leur faut construire des bâtiments, en nombre et rapidement, pour absorber un flux migratoire que les autorités pharoises n’ont jamais connu avant ce jour… La précipitation et le caractère quasi légal de la manoeuvre, constituent de véritables appels d’air pour les mafias présentes là-bas, qui identifient un profit facile et sans grand risque…” Si imaginer un capo de la famille mafieuse Thurman ou Bowell en chef de chantier ou promoteur immobilier en action sociale peut faire sourire, c’est une vision burlesque que les organisations criminelles alguarenas s’autorisent bien volontiers, compte tenu des marges financières qu’il leur est aujourd’hui possible d’en tirer.

Après la construction immobilière destinée à loger des familles de migrants en un temps record et des malfaçons nombreuses, les marchands de sommeil font aussi leur apparition.

Si la construction immobilière peut ouvrir la voie à des revenus immoraux mais pour ainsi dire, finalement légaux, l’exploitation de “logements” déjà sortis de terre n’est pas en reste, avec la présence renforcée de marchands de sommeil, chargés d’exploiter et donc in fine, de tirer profit, du moindre m² pouvant servir à l’accueil des migrants nécessiteux, contre espèces sonnantes et trébuchantes. “Il y a une double dynamique dans ce genre de situation, la première cherche à profiter des projets de construction entourant l’accueil des populations migrantes, pour intercepter partie des budgets alloués à l’urbanisme, et l’autre vise un revenu immédiat et instantané, par la mise à disposition des familles de migrants de logements déclassés, voire insalubres, le tout contre un loyer relativement onéreux pour ce que c’est…”

C’est tout le fort de la mafia, et particulièrement celle en provenance de l’archipel d’Alguarena : exploiter les opportunités. Et par l’accueil de millions d’immigrés en Eurysie du Nord, cet espace régional en a finalement développé autant, des ficelles que les organisations criminelles paltoterranes cherchent aujourd’hui à démêler pour récupérer le butin qui se trouve au bout de chacune d’elles. Ces logeurs de migrants tirent donc profit de tous les espaces à disposition, qu'ils soient détenteurs ou non d’un acte de propriété. Ces espaces viennent comprendre les maisons en vente depuis longtemps et peu visitées, les entreprises désaffectées qui ne trouvent pas preneurs, des planques aménagées dans des endroits inavouables, à commencer par les abattoirs ou encore les casses automobiles.

Une fois l’une de ces destinations trouvée et “sécurisée”, entend-on par là, sécuriser sur le plan de la discrétion qu’il est nécessaire d’allouer à l’installation squattée, les barons du crime alguareno identifient le nombre de familles pouvant supposément y vivre. Un nombre qu’ils tirent immanquablement vers le haut, entassant familles et travailleurs isolés, au sein de tout petits appartements, avec un accès plus ou moins stable à l’eau et l’électricité. Des foyers pour l’essentiel jugés insalubres, avec parfois un risque sécuritaire non négligeable. D’autant plus que lorsque le logement jouit en effet de conditions “potables”, “admissibles” c’est finalement l’entassement de nombreuses familles au sein d’une superficie surestimée qui le rend à moyen et long terme, impropre à l’accueil, par l’obstruction de toilettes et les casses d’accessoires courants, par exemple de robinetterie ou d’éclairage, liées à une surutilisation des familles logées.

Le domaine immobilier est une chose, mais la délivrance de prestations entourant l’arrivée ces (importants) flux migratoires en est une autre et celle-ci ne laisse pas en reste les réseaux criminels impliqués dans l’exploitation de l’immigration choisie, légale.

Très loin de constituer une menace, comme pourrait l’affirmer des nationalistes ou souverainistes pharois, les migrants, qu’ils soient de l’Empire du Tahoku ou d’ailleurs sont avant toute chose une opportunité réelle pour les familles de mafieux alguarenos, engagées dans le développement “des affaires pharoises”. Une opportunité nécessairement financière que les mafias pressent de tous les côtés pour en tirer ce qui peut l’être.

Au top de sa forme, l’immigration légale au Pharois Syndikaali comprend aujourd’hui des centaines de milliers de personnes, elles-mêmes subventionnées telles un puits sans fond, par les autorités d’Eurysie du Nord soucieuses de les aider dans leur installation. “Oh mon amie, si seulement tu savais, ou si tu pouvais seulement entretenir une vague approximation de ce rapporte l’exploitation des migrants aux organisations mafieuses” avait confié un informateur de la famille Thurman à son agent coordinatrice des services secrets alguarenos de l’Oficina de Investigacion y Seguridad Federal. “C’est encore plus que la drogue” lui avait-il soutenu sans une once d’hésitation.

Et ce gain vient effectivement et d’abord commencer par la fortune qu’il est possible de voler au sein des regroupements de migrants et autres travailleurs étrangers. “On résume à tort l’accueil des migrants à la construction de logements et la mise à disposition de biens immobiliers pour les y installer. C’est pas tout à fait ça. Ce n’est pas que ça.” expose à sa hiérarchie un agent des services secrets. “Il y a également toute une série d’appels d’offres qui peut entourer des prestations directement liées à ces installations. Pour exemple, il est permis de citer les cas de l’entretien des espaces verts entourant les résidences collectives mises à disposition des migrants, ou encore les actions de maintenance relatives à l’occupation de ces bâtiments, et possiblement prises en charge par l’état considérant le coût que cela peut représenter pour une famille de migrants en cours d’installation.”

Des positionnements sur des appels d’offre d’autant plus aisés, que les mafias alguarenas ont les moyens “d’inciter et de convaincre”, les prestataires concurrents locaux de se retirer.
Seules ou presque sur ces appels d'offres, des organisations criminelles peuvent alors raisonnablement espérer augmenter leurs marges, en s’autorisant des prestations et des services de moins bonne qualité. Certaines familles de migrants sont parfois directement ponctionnées par les organisations criminelles, qui mettent en avant des pseudos prestations dans l’accompagnement individualisé pour l’accomplissement de démarches administratives. Mais ces sessions d’information, organisées de façon collective avec à chaque fois, pas moins de trente personnes en salle et jamais plus d’une demi-heure, sont là aussi un piège bien rôdé des criminels dont ils font payer l’entrée. Un instant “d’échange” est prévu en fin de séance, mais le temps limité de la réunion associé à une présence surdimensionné de l’audience venue y assister, permet aux personnes véreuses chargées d’animer les sessions de très vite botter en touche, par manque évident de temps.

Et si certains migrants veulent se faire de l’argent, là encore les idées fleurissent et ne manquent pas chez les familles de mafieux. Certaines d’entre elles vont en effet fournir “sous caution” des cigarettes, fioles d’eau-de-vie et autres accessoires divers et variés, pour que les migrants principalement tahokais, les revendent, prennent leur marge et transmettent le reste aux organisations criminelles en charge de les fournir pour ces marchandises, et de bien évidemment percevoir les bénéfices obtenus des reventes.
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  • Lucide !
Toujours à la deuxième place dans la course économique mondiale, Blaise Dalyoha qualifie le Pharois Syndikaali de pays de losers.
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De : David Von Ilivitch , Secrétaire Générale des distilleries de la rue Isky-Ary
A : François Von Ilivitch, Secrétaire-adjoint des distilleries de la rue Isky-Ary



30 000 !!! 30 000 bouteilles arrivées au Pharois et achetées au Pharois ! Par mois !
J'ai fait les comptes hier, et pour le moment rien ne pourrait aller mieux vu les profits qu'on dégage depuis l'accord commercial. L'AGCRAP nous fait rouler sur l'or et on a le monopole du marché, en plus d'avoir le monopole du nom.
Plusieurs années que je réfléchis à quitter ce pays de ratés mais je pensais pas qu'il était possible de faire une ascension économique dans un pays "anarchiste" !
Franchement, avec les milliers que je me fais, il va bientôt être temps pour nous de se casser pour de bon vers un pays potable. Avec un peu de chance ils verront rien et on continuera de faire du profit pendant quelques années. Sinon, ben on en a déjà assez pour vivre quelques siècles dans n'importe quel territoire politiquement acceptable du Nazum et de l'Eurysie. J'assume ma préférence pour le Novigrad.
Il faudra quand même penser à vérifier que les parents savent rien avant de faire nos valises, il s'agirait de ne pas se faire griller par ces anémiés du cervelet.

Bref, trêve de rêveries, on se retrouve à l'atelier demain pour préparer la livraison de décembre. Ces Pharois en auront pour leur sobriété, je te le dis.
Je me rendrais là-bas dans quelques temps pour vérifier que les boutiques mettent bien en valeurs le produit du "savoir-faire priscyllien". D'ici là il faudrait que tu règles le problème avec le syndicat : on doit la jouer douce et communiste, le temps que tout se stabilise et qu'on regagne les idées claires. Après ça, on pourra s'envoler comme deux rossignols ivres.

Pardonne ma fantaisie.

A bientôt, "camarade".



le 22/11/2009 à 12:50
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