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Nouvelles du jour (07/06/2016) :

Les tridents d'or ont rendu leur verdict

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Le palais du cinéma à Bell-Vill

Après une (très) longue nuit de cérémonie, nous connaissons maintenant les grands vainqueurs de ce nouveaux cru des Tridents d'or. Cette cinquième édition se déroulait hier au palais du cinéma de Bell-Vill, dont vous aurez ici un résumé d'ensemble ainsi que le palmarès complet et le résumé approfondi du film vainqueur.

La première chose à retenir est le triomphe des films Confesionario d'Atilio Diriscopa et Les années Samiennes d'Akilo Trevisa. Le premier réalisateur, qu'il n'est vraiment pas galvaudé de considérer comme un monument du cinéma youslève est reparti avec le plus prestigieux des prix, celui du meilleur film. Confesionario rafle aussi les meilleurs décors et la meilleure photographie ainsi qu'un seul prix personnel qui revient à Efrain Pliego, couronné meilleur acteur dans un second rôle pour avoir campé Père Inaki.
Le second a récolté la bagatelle de cinq tridents notamment celui de la meilleure actrice mais aussi de la révélation féminine pour Gaia Duris, qui a reprit avec brio le personnage mythique d'Eve Chapelle. Quasiment inconnue du grand public avant ce film, la jeune actrice âgée de 25 ans seulement est maintenant propulsée directement au rang de superstar et d'idole des jeunes. Akilo Trevisa repart avec la meilleure adaptation, véritable succès à son sens. Il avouera même préférer gagner ce prix plutôt que le meilleur film car pour lui son véritable objectif était de rendre honneur à l’œuvre iconique d'Ikaël Marion plutôt que de récolter des louanges plus générales. Symbole de cette réussite d'immersion en plein XVIIe siècle, Les années Samiennes gagnent aussi les prix des meilleurs costumes et de la meilleure bande originale, cette dernière étant en grande majoritée composée par le conservatoire classique de Sedjan.

Si Atilio Diriscopa, Gaia Duris et Akilo Trevisa ont bien sûr concentrés la lumière des projecteurs, et à raison, d'autres n'étaient pas en reste. On pense tout de suite au génial Aristo Salas, lui aussi figure emblématique du cinéma youslève et des thrillers qui aura encore une fois marqué l'année avec son angoissant Sr Dedalo. Il obtiendra d'ailleurs le prix du meilleur réalisateur ainsi que les prix du jury étranger, à la majorité absolue, et du meilleur scénario original. "Ces deux prix valent beaucoup pour moi car cela signifie que malgré mon grand âge je suis encore dans le coup. Ce soir, mon travail a été reconnu par mes pairs youslèves et étrangers, je suis un vieil homme heureux." Une belle revanche pour celui qui est pendant longtemps resté dans l'ombre des réalisateurs plus mainstream. Si cette cérémonie a permise de donner de la reconnaissance aux anciens, elle a définitivement aussi été celle de la révélation de grands talents, notamment féminins. En plus de Gaia Duris, Penelope Kyra a brillée avec son film L'acteur. Elle remporte notamment le prix du meilleur premier long-métrage quand l'acteur Eneko Distavi réalise lui aussi le doublé meilleure révélation masculine et meilleur acteur pour son rôle poignant d'acteur qui perd la mémoire et tente de la retrouver en jouant la comédie.
A noter le prix du meilleur second rôle féminin pour Alssya Podmene dans le très bon film Ikklesia d'Arsippe Cadaval, qui aura néanmoins souffert d'une sélection très relevée cette année. Côté film d'animation c'est L'appel de l'aventure qui gagne alors que le meilleur documentaire est Toujours plus, documentaire sur l'escalade eurycommuniste.

Enfin, il est important de mentionner le vainqueur du meilleur film étranger qui n'est autre que Six hommes et un flingue / Seis hombres y una pistola du réalisteur suenojola Quintín Alonso de Tira. A l'annonce de la récompense, Tira a eu le droit à une longue standing ovation. Tous connaissaient le goût des youslèves pour les westerns mais aussi leur sévérité concernant les réalisation dans ce genre par des réalisateurs étrangers. Cette fois-ci, il semble que ce récit a mis tout le monde d'accord. A commencer par un membre du jury qui a préféré rester anonyme : " Avant de voir Seis hombres y una pistola c'était le film Le silence du sable qui avait les faveurs du jury. Mais après le visionnage du dernier film ça ne faisait plus aucun doute. Nous avons tous reçu une claque que ce soit au niveau du scénario ou de la mise en scène comme du jeu des acteurs, tout était parfait. Je pense que si ça avait été un film yousève il aurait été le grand favori de cette édition. Cette sortie dithyrambique semble confirmer ce que pense le grand public car Six hommes et un flingue a fait une entrée fracassante dans le box office youslève, percée qui devrait continuer encore un peu plus longtemps après cette prestigieuse victoire. L'acteur Alberto Monca, qui joue le rôle du personnage principal à l'âge adulte, a aussi beaucoup marqué les esprits car certaines rumeurs font déjà jouer cette pépite dans les prochains films de Diriscopa ou Salas.

Certains spécialistes estiment que nous pourrions avoir à faire à la meilleure cuvée depuis la création de cette compétition en 2012. Cela est sans doute le fruit de l'investissement massif des deux derniers Conseils (Vaillancour et maintenant Vera) dans le septième art qui est vu par l’exécutif youslève comme à la fois l'un des plus grands facteurs de soft power de la Youslévie mais aussi comme un marché lucratif à en devenir. Concrètement, cela se traduit par des aides colossales en faveur du cinéma youslève, souvent au détriment des autres formes d'arts et de créations culturelles, qui ont permises l'explosion du nombre de film et du budget moyen pour ces derniers en l'espace de 5 ans, soit le début du "grand plan" comme l'avait nommé Lucio Salas, à l'époque Secrétaire aux Affaires Culturelles de Leone Vaillancour.
C'est donc dans ce contexte d'ébullition cinématographique dans le pays qu'ont eux lieux ces 5e Tridents d'or. Et si aujourd'hui le cinéma youslève domine largement le marché national et a une très bonne place en Evasie, le prochain objectif sera sans doute de toucher plus largement l'Eurysie mais aussi pourquoi pas les marchés internationaux, notamment ceux des pays membres de l'ONC. Néanmoins, l'heure était à la fête hier. Hemeraldo Vera s'est fendu d'un post plein de fierté sur les réseaux sociaux, s'enorgueillant de la réussite de cette cérémonie.
Ce n'était pas gagné car on s'attendait à une levée de bouclier collectif des acteurs et autres récompensés contre la politique du Conseil depuis maintenant plus de deux ans, il n'en fut rien. A part quelques piques des humoristes chargés de divertir les spectateurs et téléspectateurs, les représentants du cinéma youslève sont restés plutôt sage, au grand désarroi de certains internautes qui auraient préférés une cérémonie un peu plus engagée.

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Le trident d'or




Meilleur film : Confesionaro

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Genre ou thème abordé : Histoire - Aventure - Drame
Résumé :
Sedjan, une matinée de juin 1974. Dans la lourdeur de l'été youslève un vieillard monte difficilement les marches qui mènent au parvis de la Ikklesia Vasca. Une fois à l'intérieur de la superbe cathédrale il se dirige vers le confessionnal. Il s'y agenouille et entame une discussion avec le jeune prêtre qui y officie à ce moment, Père Iñaki. Après une courte discussion où Iñaki apprend au vieil homme le déroulé d'une confession, ce dernier déclare alors :
" Pardonnez-moi mon Père mais je ne me suis pas confessé en 87 ans d'existence. J'ai commis tous les péchés possibles et inimaginable durant ma vie qui fur une succession de débauche, de larcin et de trahison. Le plus grand à vos yeux a peut-être été de ne jamais croire en un dieu même si le premier a sans doute été de naître.". S'ensuit alors un dialogue qui marquera à jamais Iñaki. Sabas lui racontera toute son histoire qui fera remonter le temps et voyager autour du monde le jeune prêtre au cours d'un récit biographique exceptionnel.


Toute l'histoireIl commence par sa naissance et sa jeunesse en tant que bâtard d'un noble et d'une prostituée dans les faubourgs de la capitale youslève. Sa vie faite de chapardages et d'une insouciance naïve bascule alors qu'il a 6 ans quand sa mère se fait égorgée devant lui par un proxénète. Parachuté dans un orphelinat de la campagne lève. Martyrisé par le directeur du pensionnat, il trouve son premier amour, Adeia, et ses premiers compagnons de galère mais cela ne dure qu'un temps. A 13 ans, il surprendra le directeur en plein ébat avec Adeia. Fou de rage il tuera les deux sans savoir qu'il n'assistait pas à un acte d'amour mais à un viol.

On revient alors dans le confessionnal en 1974. Abasourdie par le récit qu'est en train de lui compter Sabas et pensant que ce dernier lui ment, le jeune prêtre est à deux doigts de renvoyer le vieillard quand ce dernier lui montre une cicatrice, souvenir des tortures que le directeur lui a faites subir.

Il n'a pas d'autres choix que de fuir et il atterrit finalement à Sedjan. Retour à la case départ pour Sabas qui bascule alors petit à petit dans l'illégalité et devient membre d'une petite bande. Il se met alors à la recherche active de deux hommes, son père et celui qui a tué sa mère. Après quelques mois de recherches il découvre l'identité des deux hommes qui n'en étaient en fait qu'un seul. Celui qui a égorgé sa mère n'était pas qu'un proxénète mais était aussi un des meilleurs amis du Roi Emmanuel II. Il avait mit enceinte la mère de Sabas sans le vouloir et l'avait liquidé pour un loyer impayé en sachant très bien qu'il était le père de son fils.
Sabas va le torturer pendant trois jours puis le laissera se vide de son sang devant ses yeux. Une fois le corps découvert, la répression ne se fait pas attendre et la garde royale mènera une expédition punitive sanglante qui sonnera alors le début de la Révolution. Le jeune orphelin s'engagera alors tout naturellement dans le camp républicain et participera à la mise à sac et à l'incendie du palais royal le 23 novembre 1904.

Une fois la République proclamée il s'enrôlera dans l'armée. Il participera à la traque des nobles youslèves encore en vie et sur le territoire et racontera notamment une terrible histoire où on le força, lui et son bataillon, à exécuter une famille, femmes et enfants compris. C'est aussi en tant que militaire qu'il débarque dans la Grande Colonie de Nali en 1910 afin de calmer les soulèvements de la population colonisée. Dégoûté par les exactions que commet l'armée youslève sur les locaux et définitivement désappointé d'une République pour qui il avait lutté une dizaine d'années mais lui avait fait commettre les pires crimes, il dépose les armes et rejoint la lutte indépendantiste. Puis il rencontrera l'amour d'une locale, une négresse comme il le dit lui-même. Alors ils tenteront de fuir mais en vain, il perdra une fois de plus l'amour un des amours de ses innombrables vies. Il s'embarquera alors sur un bateau de marchandise et découvrira le monde en tain que marin.

Un beau jour, il se fera rattraper par la guerre et l'horreur, en 1926plus précisément, voilà le Brod Flor. Il pensait que l'armée youslève l'avait oublié, il n'en est rien, les hommes en costume n'oublient jamais. De nouveau il vivra l'apocalypse, de nouveau il s'en échappera. Mais cette fois-ci il se fera prendre, 20 ans de travaux forcé pour lui. Il en sort en 1950 dans une Youslévie changée. Il s’exile donc une fois de plus dans les Arcaves où il vit en ermite depuis.

Pourquoi êtes vous là alors ? Lui-même ne le sait pas, mais il le fallait, il devait revenir dans cette ville qui l'a vu naître pour qu'elle puisse aussi le voir mourir. Cette ville lui a prise son innocence, alors qu'elle lui prenne aussi sa vie. Maintenant la vérité est qu'il voulait contempler une dernière fois les premiers endroits de sa vie et les seuls où il fut, il le croit, vraiment heureux. Le prêtre Inaki lui donne l'absolution, Adeia sort du confessionnal, puis de l'Eglise. Une fois sur le parvis, le vieil homme s'effondre, raide mort.

Générique de fin.


Commentaire :
Critique youslève :Il faudra voir l'accueil du public et attendre que le film vieillisse un peu mais l'on peut déjà estimer qu'on est potentiellement devant l'un des plus grands films de l'histoire du cinéma youslève. Atilio Diriscopa nous fait remonter le temps en plongeant le spectateur dans le monde contemporain youslève et mondial grâce aux flash-backs du vieux Sabas, ces flashbacks constituent pour près de la moitié du film et sont entrecoupés de dialogue entre le prêtre et le vieillard. Une réalisation léchée et les performances de Cleon Agramonte (Sabas vieux), d'Altes Numa (Sabas adulte), d'Alkesto Sancti (Sabas adolescent) et d'Efrain Pliego (Iñaki) sont tout autant d'arguments permettant de dire que nous sommes face ici à un potentiel chef d’œuvre.

Société de production ou Producteur : Asami
Réalisateur : Atilio Diriscopa
Acteurs principaux ou notables :
Cleon Agramonte (Sabas vieux)
Altes Numa (Sabas adulte)
Alkesto Sancti (Sabas adolescent)
Efrain Pliego (Iñaki)

Date de sortie : décembre 2015





Le palmarès complet :



  • Meilleurs décors
  • Sr. Dedalo
    Confesionaro
    Les années samiennes : 1657
    Nos jours à deux

  • Meilleurs costumes
  • Confesionaro
    Les années samiennes : 1657
    Ikklesia
    Trône de poussière

  • Meilleure photographie
  • Confesionaro
    Les années samiennes : 1657
    Sr. Dedalo
    Trône de poussière

  • Meilleur montage
  • Confesionaro
    Les années samiennes : 1657
    Sr. Dedalo
    Force spéciale

  • Meilleur son
  • Une vie de musique
    Un, deux, trois !
    L'acteur
    Leucytalea

  • Meilleur bande originale
  • Une vie de musique
    Un, deux, trois !
    L'acteur
    Les années samiennes : 1657

  • Meilleur scénario original
  • Confesionaro
    Sr Dedalo
    Nos jours à deux
    Ikklesia

  • Meilleure adaptation
  • Les années samiennes : 1657
    L'acteur
    Une vie de musique
    Trône de poussière

  • Meilleure révélation féminine
  • Nina Ormolan (Agata dans Sr Dedalo)
    Gaia Duris (Eve Chapelle dans Les années samiennes)
    Alyssa Podmene (Fabia dans Ikklesia)

  • Meilleure révélation masculine
  • Alkesto Sancti (Sabas adolescent)
    Victor Dénes (Elio Maravisa dans Les années samiennes)
    Eneko Distavi (Phileas Athenion dans [i]L'acteur)[/i]

  • Meilleure actrice dans un second rôle
  • Héra Nila (Psy de Phileas dans L'acteur)
    Ella Disanyl (Mère d'Agata dans Sr Dedalo)
    Alyssa Podmene (Fabia dans Ikklesia)

  • Meilleur acteur dans un second rôle
  • Efrain Pliego (Iñaki dans Confesionaro)
    Krato Korydon (Señor Dedalo dans Sr Dedalo)
    Isaia Primon (Hegias dans Nos jours à deux)

  • Meilleur actrice
  • Nina Ormolan (Agata dans Sr Dedalo)
    Gaia Duris (Eve Chapelle dans Les années samiennes)
    Melita Antara (Eulalia dans Nos jours à deux)

  • Meilleur acteur
  • Eneko Distavi (Phileas Athenion dans L'acteur)
    Victor Dénes (Elio Maravisa dans Les années samiennes)
    Cleon Agramonte, Altes Numa et Alkesto Sancti (Sabas aux trois âges dans Confesionaro)

  • Meilleur premier film
  • L'acteur réalisé par Penelope Kyra
    Leucytalea réalisé par Astero Belos
    Nos jours à deux réalisé par Thea Draga
    Ikklesia réalisé par Lirio Kastalen

  • Meilleur film documentaire
  • Toujours plus
    Orga
    Youslévie Football Club
    Les âmes du Tryposeidonas

  • Meilleur film d'animation
  • Une vie de musique
    Les étoiles parlent
    L'appel de l'aventure
    Leucytalea

  • Meilleur film étranger
  • Six hommes et un flingue / Seis hombres y una pistola

  • Meilleur film du jury étranger
  • Confesionaro
    L'acteur
    Les années samiennes : 1657
    Sr Dedalo

  • Meilleure réalisation
  • Atilio Diriscopa pour Confesionaro
    Arsippe Cadaval pour Ikklesia
    Aristo Salas pour Señor Dedalo
    Akilo Trevisa pour Les années samiennes : 1657

  • Meilleur film
  • Confesionaro
    L'acteur
    Les années samiennes : 1657
    Sr Dedalo

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