17/08/2016
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Presse / Medias - Page 6

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Inconnu jusqu’alors, ce groupe de trentenaires sorti de nullepart arrive en tête des plateformes de streaming et de diffusion et explose tous les records


Très peu connu du grand public lofotène, pourtant adepte des musiques de variétés et de la pop nationale , le groupe VANA a été propulsé en moins de 18 mois à la tête de tous les hits parades et classements musicaux et s’y est maintenu pendant 12 mois consécutif, du jamais vu, devenant ainsi le groupe le plus écouté de tous les temps, avec son titre phare “When you’re gone”, téléchargé plus de 40 millions de fois en l’espace de 6 mois.

groupe VANA


Une ascension fulgurante pour un groupe formé par 2 couples d’amis, 2 femmes et 2 hommes qui ont par ailleurs donné le nom au groupe qui est formé par la juxtaposition des initiales de leurs prénoms : Vald Erikssøn, Arnhilde Lokessøn, Njål Eldoriel et Anja Fyndaril.
Ces 4 amis, tous originaires de la ville de Nærøyfjord, dans le Fylke du Ljösalfheim , le seul Fylke à majorité norroise dans le Sutherlands à écrasante majorité anglophone, qui se sont connus au lycée, où par ailleurs ils ont commencé à se produire pour assurer l’ambiance musicale des événements de leur établissement scolaire comme les fêtes de fin d’année et le bal de promo. Puis ils ont continué après avoir été diplômés, tant leurs prestations plaisaient au doyen et directeur de leur école.
Déjà insérés professionnellement, et occupant des postes d’électricien, d’agent de la voirie, de nourrice agrée et d’aide soignante, pour occuper leurs week-ends et leurs soirées, ils animent ainsi musicalement plusieurs évènements scolaires à côté de leurs carrières respectives, à titre gracieux, et très rarement rémunérés.

Ils ont ont été repérés par hasard par un des parents d’élèves, Stephen McSturgess, qui se trouve être un agent de production de jeunes talents, influenceurs et Flixtubers, qui se produisent en dehors du système classique des grandes maison de disques et des labels musicaux, toujours frileuses à l’idée d’investir sur des jeunes pousses au talent certain mais à l’audience et potentiel de notoriété publique très hasardeux surtout s’agissant de “groupes” qui ont tendance à se désintégrer à cause d’ambitions et de volontés personnelles de trajectoires solos.

incroyable groupe VANA


D’abord réticents et hésitants à l’idée de se professionnaliser dans le monde de la chanson, ils demeurent anonymes et discrets longtemps encore, restant confidentiels, se contenant de lives et de performance dans les café-théatres et pubs du Ljösalfheim, jusqu’à la diffusion par hasard dans une radio locale, la KTBN d’un de leurs titres emblématiques “Fort-Astoria”, une musique référant à la bataille décisive entre les colons lofotenois et les loyalistes maktois qui entérina l’Indépendance du Protectorat des Colonistes du Lofoten. Stephen McSturgess avait dû batailler dur pour convaincre l’animateur vedette de la station radiophonique, qui était un ami, pour diffuser le titre à une heure de grande écoute. Le standard de la radio explose peu de temps après afin de connaître les auteurs de la chanson, qui dans le même temps, diffusent d’autres de leurs chansons sur les plateformes de streaming depuis quelques années.
L’effet est immédiat, le site enregistre des millions de vues, et les plateformes de streaming commencent à se rendre compte du potentiel du groupe VANA. Plusieurs musiques et videos Flixtube© sont alors mises en avant par les algorithmes, en fonction des intérêts et nombre de clics des internautes, afin de mesurer l’audience réelle des artistes.

staztion radio locale KTBN


Et c’est le début d’une belle success story, qui se concrétise par la sortie sur Flixtube Music©, de leur titre “When you’re gone” qui les propulse en tête de tous les records, qui dépasse largement le cadre des stations locales. Diffusé au niveau national, on demande au groupe de se produire sur toutes les émissions de variétés, les radios, les show de télé-réalité. Leurs titres sont mêmes utilisés pour des bandes originales de films, augmentant encore davantage leur audience, qui touche ainsi de larges publics, toutes générations confondues.

Et c’est là le secret de leur réussite, des chansons très sonores, avec une force en terme de musicalité, des paroles simples, percutantes, faciles à retenir et à chanter, et surtout une mise en scène théâtrale des plus réussies et marquantes. Le quatuor se fait connaître par un style original et clairement identifiable : des tenues affriolantes ultra colorées, très kitsch, qui n’hésitent pas à donner de leur personne durant leurs prestations. Musiciens hors pair, ils maîtrisent de nombreux instruments telles que la batterie, la guitare, et bien sur le piano qui est devenu un incontournable et dont les sonorités sont présentes dans toutes leurs chansons.

Le groupe VANA surfe également sur une tendance en vogue en ce moment dans toutes les Provinces-Unies, appelée le rétro-futurisme, qui se traduit par un engouement certain pour cette époque quelque peu fantasmée des années 70, tant d’un point de vue culturel, commercial, économique, vestimentaire que musical.
Alors qu’on les croyait appartenir au monde du passé, les téléphones en bakélite à cadran analogique refont leur apparition, tout comme les écrans cathodiques et les chaises de cuisine flashy en formica. Un retour régressif symbolisant le refus de l’époque moderne ? Que nenni, tous ces objets surfant sur la mode du rétro-futurisme intègre toutes les modernités et progrès technologiques d’aujourd’hui, et VANA s’intègre parfaitement dans ce rétro-futurisme qui s’impose depuis plusieurs années dans les foyers des Provinces-Unies.

Il est vrai qu’entre 65 et le début des années 80 un vent particulier de libéralisation, d’ouverture et de progressisme s’était propagé sur tout le territoire des Provinces-Unies, marqué par une succession de lois et de mesures très libérales qui s’était accompagné par une ébullition et un bouillonnement artistique et culturel sans précédent. A cette époque, le souverainisme et le nationalisme étaient inexistants, et la gauche sociale démocrate régnait en maître. Une époque souvent vue comme bénie, alors que les problèmes socio-économique, un chômage assez élevé et les attentats liées aux phalanges d’extrême gauche ont émaillé ces décennies très loin d'être idylliques.

Dans tous les cas, le groupe VANA est désormais ultra-sollicité et a annoncé une tournée mondiale pour faire connaître et rayonner la culture pop lofotène en dehors des frontières de l’Aleucie du Nord.

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Sky Marshall Simone Delalande


Une nouvelle Sky Marshall pour les Provinces-Unies







La conseillère d’Etat Fédérale à la Défense, Mme Marjorie Pierpont-Sullivan vient d’annoncer sur le réseau social Ritter la nouvelle nomination du chef d’état-major et des armées des Provinces.



C’est en effet la Général de Brigade Simone Delalande de l’UP Air Force qui vient d’être nommée à ce poste, en remplacement du Sky Marshall Enrique Sanchez, qui avait dû démissionner à la hâte. En effet ce dernier a été impliqué dans un vaste scandale liée à des faits d'agressions et de violences sexuelles au sein de la Garde Fédérale. Des faits graves dont il aurait eu connaissance alors qu’ il en était le commandant à l’époque, bien qu’il ne soit pas directement et personnellement impliqué dans ce scandale.

Ce sont les services du Procureur du Judge Affairs for Military Corps (JAMC), qui est la juridiction en charge d’instruire et de juger les affaires internes en lien avec l’armée qui ont révélé l’ampleur du scandale.

Le Sky Marshall Enrique Sanchez avait alors annoncé prendre cette affaire très au sérieux, et se tenir prêt à coopérer pleinement avec les instances judiciaires, affirmant ne pas se dédouaner de ses responsabilités hiérarchiques., Il avait toutefois tenu à réfuter l’idée de démissionner de ses hautes fonctions, une position qui s’est révélée intenable au fur et à mesure des révélations de la gravité des faits. Poussé vers la sortie, il avait émis sa préférence pour sa succession pour son second le Général de Division Leif Mickelsøn. Mais le scandale sexuel qui implique des violences sexuelles à l’égard de femmes par des officiers du rang ont largement orienté la décision de la Conseillière d’Etat à la Défense à faire le choix politique et stratégique d’une femme à la direction des forces armées des Provinces-Unies. C’est donc à Simone Delalande, 55 ans, qu’échoit le titre de Sky Marshall des Provinces-Unies, et bien que la nomination d’une femme à la plus haute dignité militaire n’est pas une première, c’est en revanche la première fois que le rôle est confié à un membre du corps de l’UP Air Force. Traditionnellement, le Sky Marshall est tout le temps issu des rangs de la Milice Fédérale ou bien de la Marine.
L’UP Air Force est considérée, souvent à tort, comme bien trop timorée et prudente.
Simone Delalande a toujours fait carrière dans l’UP Air Force, d’abord en tant que Cadette des Aiglons, puis en devenant pilote à part entière de l’Escadre des Aiglons. Enfin, elle fut nommée commandant de la formation d’élite des Valkyries, en devant la première femme pilote de bombardier furtif.
L'autre caractéristique qu'il convient de souligner est le caractère inclusif et progressiste de cette nomination, à savoir que Simone Delalande est d'origine Althajir, puisqu'elle est née à Icemlet, que sa mère Shaïna Benzahir a quitté alors qu'elle n'était encore qu'un bébé. En effet, après avoir rencontré et épousé un Ingénieur en hydraulique lofotène de la NorthStream Power, Paul Delalande ces derniers ont décidé de s'installer et de vivre ensemble à Port-Sainte-Anne, où la famille Delalande vit toujours.
Les officiers de l’UP Air Force se réjouissent par ailleurs d’avoir l’une des leurs à la tête de toutes les armées des Provinces-Unies, tant l’UP Air Force a souvent été négligée par le passé au bénéfice de l’UP Navy, toujours considérée comme prioritaire par la plupart des précédentes administrations.

Avec cette nomination, c’est officiel, les Provinces-Unies sont désormais un matriarcat assumé, où les postes clés régaliens et stratégiques à la fois militaires et politiques sont tous détenus par des femmes :
-L’Armée
-La Chancellerie
-Les Affaires Étrangères
-L’Intérieur
-La Justice
-La Défense

Tous ces Département d’Etats sont actuellement détenus par des femmes, ce qui n’était jamais arrivé en 400 ans d’existence.
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federalnetwork


FEDERAL NETWORK : Chaîne d'information principale n° 1 dans les Provinces-Unies du Lofoten




La croissance des Provinces-Unies moins forte qu’attendue, fragilisée par une consommation intérieure en berne



Siège de la Réserve Fédérale, dans le district de Federal Hall, à Pembertøn
La Réserve Fédérale des Provinces-Unies a révisé de 0,3 point sa prévision de croissance pour cette année.

La Réserve Fédérale a revu à la hausse sa prévision de croissance pour 2015 à 1,1% contre 0,8% auparavant. Cette révision est essentiellement due aux réductions des dépenses publiques par le gouvernement fédéral couplé à la réduction des taxes et des cotisations sur les salaires versés par les entreprises . Derrière cette embellie cependant, la consommation et l’investissement restent étonnamment moribonds.
L’économie lofotène pourrait cependant finalement s’en tirer mieux que prévu. Contre toute attente, la Réserve fédérale qui émet chaque année ses prévisions de croissance a révisé à la hausse (+0,3 point) ses prévisions de croissance du PIB pour 2013 à 1,1%, contre 0,8%
Pour l’année à venir, les économistes du pays ont maintenu leur projection à 1,2%. La Réserve Fédérale s’aligne ainsi sur les prévisions de croissance optimiste de plusieurs rapports publiés par des économistes, et s’approche donc de celle du gouvernement fédéral et de l’administration Stefersøn (1%). En pleine refonte budgétaire, cette légère embellie est une bonne nouvelle pour le Département d’Etat du Trésor, toujours à la recherche d’économies pour financer son très coûteux "Bouclier de Thor", un système de défense intelligent sensé faire du Lofoten une forteresse imprenable et celui dit des “Nouvelles-Frontières”, un vaste programme de sécurisation et d’édification de postes frontières performant, basé notamment sur les nouvelles technologies de reconnaissance facile et d’analyse biométriques.

Pourtant, l’annonce fracassante de la toute nouvelle agence spatiale la United Provinces Spatial Agency (UPSA) qui engloutit des sommes folles et les rumeurs persistantes de Lofotexit de l’ONC, après le retrait express des Provinces-Unies de l’organisation de la CAN ne laissaient pas présager de perspectives favorables sur le front de la croissance économique, sur fond de guerres persistantes en Eurysie. D’ailleurs, les récentes enquêtes de conjoncture de la Réserve Fédérale, pourtant d’habitude prudente sur ses analyses, indiquaient que les ménages et les entreprises lofotènes étaient plongées dans un épais brouillard en ce qui concerne leur avenir. Un étonnant sentiment d’incertitude alors qu’en thoérie tous les voyants économiques sont, pour le moment, au vert : un chômage structurel très bas, une inflation faible (aux alentours de 0,5%), et des salaires qui ont augmenté en moyenne de 1,1% soit donc deux fois que l’inflation.
En réalité, c’est surtout l’instabilité politique et le manque de cohérence et de chemin tracé par le gouvernement, dominé par une coalition hétéroclite qui semble peser sur le moral des ménages.
En ce qui concerne les entreprises, ces dernières, qui n’ont pas défavorablement acceuilli l’arrivée au pouvoir des nationalistes emmenés par Gudrün Stefersøn, mais contrôlés dans les faits par les Unionistes, attachés à une politique économique libérale bien ancrée à droite, sont davantages préoccupés par la perspective d’un Lofotexit.
Un retrait de l’ONC qui revient régulièrement dans les médias, et qui sondage après sondage, témoigne d’un pourcentage d’avis favorables qui ne fait qu’augmenter.

Une révision favorable du budget de financement des dépenses publiques et une balance commerciale positive

Comment expliquer une telle révision ? La Réserve fédérale explique d’une partie de l’explication qui a motivé sa révision tient au fait d’une raison purement interne au fonctionnement du Département d’Etat au Trésor Lofotène . Ce qui a augmenté « mécaniquement » la croissance prévue en moyenne annuelle. Derrière cette révision à la hausse, « les perspectives de croissance restent tout de même incertaines. Le renforcement de la croissance est encore à confirmer. La révision est essentiellement due à des effets d’acquis de croissance des trimestres précédents », a déclaré la Gouverneure de la Réserve Fédérale, Galadrielle Ethildyn lors d’un point presse.

Dans le détail, c’est surtout le commerce extérieur qui stimule l’activité en Lofoten au premier semestre 2014. Les nouveaux marchés à l’export, portés par les hydrocarbures, le pharmaceutique, le médical, la finance et l’assurance, le complexe militaro-industriel et bien entendu le feu vert donné à l’exploration spatiale ont permis aux entreprises de notre république fédérale de gagner des parts de marché substantielles à l’étranger après plusieurs années de turbulences. A cela s’ajoute le rebond de l’industrie du divertissement et de la culture, et plus particulièrement celui des jeux videos et des jeux en ligne. Les casinos virtuels ont le vent en poupe. La narco-industrie a également boosté l’activité dans les commerces de détails et l’hôtellerie et la restauration mais l’impact reste tout de même assez limité, selon la plupart des évaluations. Le marché légal de la drogue récréative reste toujours dominé par la consommation de cocaïne, de MDMA et de cannabis en très légère croissance (+0,15%).

Aparté sur les drogues légales / illégalesAparté : la liste des drogues légales comprends :
  • La cocaïne (près de ⅔ des Fylker)
  • L'ecstasy/MDMA (¾ des Fylker)
  • Le cannabis
  • Les Champignons hallucinogènes
  • Le méthylphénidate/MPH
  • Le LSD (½ des Fylker)
  • Les amphétamines
  • L’alcool
  • Le tabac
Les drogues illégales comprennent :
  • Benzodiazépines
  • Kétamine
  • Méthadone et Subutex
  • Barbituriques
  • Solvants à inhaler
  • Méthamphétamines
  • le Crack
  • L’héroïne

Le moteur secondaire de la croissance, la consommation s’essoufle :

La demande domestique est en panne. La consommation des ménages demeure atone cette année (+0,6% seulement) . A cela s’ajoute la morosité des indicateurs d’investissements (-0,5%).
Il s’agit de la deuxième année de recul chez les ménages. Quant à l’investissement des entreprises étrangères, il est en léger territoire négatif (-0,4%), malgré pourtant une politique fiscale des plus accommodantes. Seul l’investissement public continue de tirer la demande (1,9%) et notamment via les grands travaux de modernisation des infrastructures ferroviaires, routières et aéroportuaires.
"Cependant, nous observons que le taux d’épargne tends à diminuer progressivement, et donc nous conjecturons que cette dernière sera ré-orientée vers la consommation domestique, et donc rajouter du carburant pour le moteur de l’activité manufacturière et tertiaire des Provinces-Unies », prévoit Galadrielle Ethildyn

La consommation domestique, l'un des moteurs de la croissance lofotène

Coup de frein sur l’inflation, une belle prévision pour les taux d’emprunts :

Sur le front de l’inflation, les indicateurs récemment chamboulés par les guerres eurysiennes, et l’instabilité en Afarée et au Paltoterra montrent des signes de nette amélioration. Encore une fois, seul les continents Aleuciens et Nazumi ont fait montre d’une étonnante résilience et n’ont pas cédé aux sirènes des conflits et aux appels des champs de bataille, démontrant une fois de plus que les civilisations aleuciennes sont parmis les plus développées et civilisées du monde, par effet miroir à mesure que l’Eurysie s’enfonce toujours un peu plus dans la misère et la barbarie.
En outre, le Nazum, et principalement le Jashuria qui constitue l’un des principaux partenaires commerciaux du Lofoten, n’ont pas été affectés par les soubresauts des conflits eurysiens. Si des inquiétudes croissantes se sont précisées concernant la sécurisation des routes commerciales maritimes, les démonstration de force des flottes des deux puissances maritimes que constituent les Provinces-Unies et la Troisième République ont rassurés tous les acteurs régionaux du commerce mondial. Des effets positifs qui se sont donc traduit par un ralentissement appuyé de l’inflation.


« Du point de vue du commerce intérieur, ce reflux de l’inflation a été favorisé par de moindres hausses des prix alimentaires et des produits manufacturés comme on s’y préparait pourtant, qui se situent respectivement à +1,1 % et +0,5 % », souligne la gouverneure de la Réserve Fédérale. Ce coup de frein de l’inflation devrait inciter le régulateur monétaire à accélérer la baisse des taux directeurs, après plusieurs hausses brutales et inédites les années précédentes. L’effet de levier positif se fera sentir sur les taux de crédit immobilier des ménages, qui pourront donc souscrire à des prêts immobiliers plus avantager, et favoriser la relance du secteur des BTP et de l’immobilier en général, qui est un facteur de croissance interne souvent puissant.

La Réserve Fédérale a donc poursuivi cette politique monétaire plus accommodante la semaine dernière en annonçant encore une fois une baisse de 25 points de base de son taux directeur passant de 2,75% à 2,50%. Ce qui devrait redonner du souffle aux entreprises et aux ménages qui pourront accéder plus facilement au crédit et aux sources de financements. Chez les économistes, un tel durcissement de la politique monétaire a parfois laissé perplexe. « La politique monétaire n’est pas suffisamment souple », juge Tyrandil McKinley, économiste chez Saphir Asset Management, une filiale du groupe Citizen Bank. « Dans un monde idéal, il faudrait aller beaucoup plus vite et beaucoup plus fort en matière d’assouplissement monétaire ». Compte tenu des délais de transmission des décisions de politique monétaire sur l’économie, les effets de la première baisse des taux ne devraient pas avoir lieu avant l’année prochaine. Cependant le Pembex30, le principal indice boursier du pays a déjà réagit positivement en gagnant plus de 125 points cumulés depuis 4 jours, et la parité Dråkk/Ecobelt, qui est également un bon indicateur de l’attractivité commerciale des Provinces-Unies par rapport à la première puissance mondiale atteint des niveaux inégalés à 0,95 de ratio

Pas de hausse du chômage en vue :

S’agissant du chômage, les nuages s’éloignent et l’horizon paraît clair. La Réserve Fédérale anticipe même une légère baisse, alors que le pays se trouve en situation de plein emploi. Le rythme des créations nettes d’emplois a nettement marqué le pas depuis 2012, pour passer de 308.000 à 93.000. . L’économie lofotène pourrait même détruire des emplois à partir de l’année prochaine (-13.000). Alors comment expliquer cette baisse inédite du chomâge en Lofoten ? Les flux migratoires ont légèrement diminué l’année dernière, à cause d’une politique plus restrictive de délivrance des visas, et notamment ceux des visas étudiants hors ONC. Or on sait que c’est l’une des portes d’entrée de l’immigration peu qualifiée et précaire car les critères sont bien plus subjectifs que ceux de l’immigration du travail qui elle en revanche, a bien augmenté.
L’autre explication est également démographique,de moins en moins d’actifs arrivent sur le marché du travail, les jeunes font de plus en plus d’études longues, et le recul du taux de fécondité initié dans les années 90 produit ses effets. A taux de création d’emploi stable, voir faible, l’alignement avec la courbe démographique décroissante tends donc à stabiliser un taux de chômage aux alentours de 2,8%. Le recul de la pauvreté combinée à une hausse des salaires pour attirer les candidats dans un vivier qui rétrécit a des effets bénéfiques sur l’impression de richesse du pays. A terme, les économistes pensent que seule l’immigration massive pourra permettre de maintenir l’activité du pays dans les décennies à venir.

Cependant, dans un contexte budgétaire tendu et la volonté inébranlable du Libertarian Party de “purger” le déficit public pour le ramener à 50% du PIB (actuellement à 78% du PIB), ce que les Unionistes refusent obstinément par crainte légitime de casser la croissance, le Conseiller d’Etat au Trésor pourrait être tenté de tailler dans les aides et subventions au secteur des entreprises, publiques comme privées, évaluées à 25 milliards de Dråkks ₭ . Une option qui alimente déjà des craintes dans certains milieux économiques autant que la sombre perspective d’un Lofotexit.
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Exclusif : un sondage sur le Lofotexit révèle pour la première fois qu'une majorité de Lofotenois sont pour la sortie définitive de l'ONC


chancelière féndérale
La Chancelière Fédérale dans les couloirs de l'antichambre de la Chancellerie, qui a toujours milité activement en faveur de la sortie du Lofoten de toutes les instances internationales, y compris l'ONC, appelé le Lofotexit



[justify]Les habitants des Provinces-Unies souscrivent désormais à l'idée d'un Lofotexit selon un sondage exclusif réalisé par Gov.opinion.upl

Voilà un sondage qui ravira certainement l'entourage de la Chancelière Fédérale Gudrün Stefersøn et de tous les partisans du Lofotexit. A la question de : Souhaitez vous à terme sortir ou demeurer au sein de l'organisation ONC, un échantillon reprsentatif du peuple lofotenois a répondit pour la toute première fois majoritairement par l'affirmative. 51,09% des personnes interrogées se déclarent favorables à une sortie définitive de cette organisation auquelle les Provinces-Unies appartiennent depuis déjà plus de 9 ans, lors de la signature du traité d'adhésion en Novembre 2007, lors des premiers mois du mandat de l'administration unioniste.
Selon cette enquête d’opinion menée auprès de 8 000 personnes représentatives de la population lofotenoise, une majorité des sondés agés entre 16 et 89 ans se disent prêts à voter en faveur d’un "Lofotexit" si un référendum était organisé aujourd’hui. Ce résultat marque un basculement politique inédit, alors que le soutien à l’Organisation des Nations Commerçantes restait jusqu’à présent la doxa et l'idéologie majoritaire dans l’opinion publique.

Le plus ardent défenseur du Lofotexit, membre du parti souverainiste du Køenig Halfgård, et actuel Conseiller d'Etat Fédéral du Département du Travail Jon-Ivar Bjørnarild s'est fendu d'un tweet sur le réseau social Ritter :

"Le peuple est prêt, il est temps pour notre patrie de retrouver toute son autonomie, son indépendance, et la neutralité qui a toujours caractérisé le Lofoten pendant des décennies ! # Lofotexit # Neutralité # Sondage"


Ce retournement de l'opinion publique ne survient pas par hasard. Depuis plusieurs années, une frange croissante de la population exprime un scepticisme grandissant à l’égard de l'ONC, et plus particulièrement de certaines nations membres comme la Fédération de l'Alguarena, régulièrement cité par les médias et les réseaux sociaux d'une partie de la droite et extrême-droite lofotenoise comme arrogante, omniprésente, omnipotente, et qui souhaiterait voir les Provinces-Unies comme un état vassal et satellite assujeti à la volonté d'Asersujo (ndlr :capitale fédérale de la Fédération de l'Alguarena). L'absence totale de réaction face aux guerres et conflits déclenchés par les puissances eurycommunistes et leurs affidés, la stagflation et un ralentissement de la croissance économiques face à des puissances emergentes eurysiennes et paltoterranes, comme Velsna, Teyla, ou Sylva ont renforcé les doutes sur l’efficacité de l’ONC à protéger les intérêts du Lofoten, et ont fragmenté la croyance à la puissance de la mondialisation et du mercantilisme collectif.

Mais c'est surtout les coups de butoir, les violentes charges et la virulence de la propagande anti-ONC véhiculées principalement par les trois partis que sont le Front Populaire, le Libertarian Party et bien entendu le Køenig Halfgård, qui n'ont eu de cesse de laminer les valeurs du projet ONCien, au point qu'ils popularisé le vocabulaire avec des mots significatifs et impactants tels que Lofotexit, ONCeptique, ...dont la fréquence d'utilisation dans les moteurs de recherche est sans cesse en hausse

"L’ONC est désormais perçue par une partie de l’opinion comme un carcan économique et politique qui limite la souveraineté nationale, semble apathique, faible, et totalement dans la main de la Fédération de l'Alguarena, qui utiliserait l'ONC comme un simple outil de domination commerciale quand ça l'arrange, mais peu encline à se porter au secours des autres Etats-membres si cela était nécessaire", analyse Jean-Marc Dubois, politologue à l’Université d'Oxenfurt. "Le Lofotexit, qui a longtemps servi d’épouvantail, est désormais vu par certains comme une opportunité, et l'une des symptômes flagrants et visibles a été l'élection, certes sur un fil, mais c'est une première dans l'histoire politique du Lofotexit de Mme Gudrün Stefersøn, une anti-mondialiste convaincue"



Une fracture au sein de la société lofotenoise


On savait déjà que le système politique lofotène était très fragmenté, mais l'étude met en lumière des divisions nettes selon les catégories sociales et surtout géographiques. Le Lofotexit séduit particulièrement les classes populaires (64 % de soutien), ainsi que les zones rurales et périurbaines, où les critiques envers l'ONC sont les plus vives. À l’inverse, les grandes métropoles, les cadres, et les populations des catégories sociales aisées à très aisées restent en majorité favorables au maintien dans l'ONC.

Géographiquement, le clivage est également frappant : les Landsdelers du Northerlands et l'Archipel du Ponant sont très nettement en faveur d'un Lofotexit, tandis que le Midlands reste très divisé, avec une proportion de 50/50. En revanche, le Landsdeler du Sutherlands est très fermement oppposé au Lofotexit, or, ce Landsdeler regroupe les Fylker les plus riches et les plus densément peuplés.
La fracture entre le Nord et le Sud n'a jamais apparu aussi clairement ! L'idée même d'une indépendance du Northerlands est toujours présente et s'invite parfois dans les sujets des talks- shows ou des médias locaux à la télevision ou à la radio, de s'extraire de la République Fédérale pour former leur propre pays, bien que certains Jarls aient vivement fait savoir qu'ils s'opposaient à toute forme ou idée de séparatisme ou secession, devant les tollés et polémiques soulevées, mais qui semble désormais faire parti des sujets de discussions sans tabou au sein de la classe politique lofotenoise, ce qui est une nouveauté.

Loftexiter
Le Conseiller d'Etat Fédéral du Département du Travail Jon-Ivar Bjørnarild est un ardent et inlassable Lofotexiter, intarissable sur le sujet, et qui gagne en popularité.

Un référendum sur le Lofotexit à venir : désormais beaucoup de politiciens et d'élus l'appellent de leurs voeux

Face à ces résultats, les réactions politiques ne se sont pas fait attendre. Plusieurs figures du mouvement souverainiste y voient un signal clair en faveur d’un référendum sur l’adhésion à l’ONC. "Les Lofotenois doivent avoir le choix ! Ce sondage montre que la demande démocratique est forte, et nous devons y répondre", a déclaré un porte-parole du mouvement Køenig Halfgård.

Du côté du gouvernement, la prudence est de mise à cause de la fragile coalition politique en place. La Chancellerie rappelle que les provinces-Unies "bénéficie de son appartenance à l’Organisation des Nations Commerçantes", tout en concédant la nécessité de "mieux répondre aux attentes des citoyens des Provinces-Unies et d'être à l'écoute de la volonté d'autonomie et d'indépendance stratégique du Lofoten". Une façon pour la Chancelière fédérale de souffler le chaud et le froid, en restant favorable au Lofotexit, tout en essayant de maintenir à tout prix l'unité et la viabilité de sa coalition gouvernementale, qui ne tient en réalité qu'à un fil, car les Unionistes ont prévenu : tout référendum serait un chiffon rouge et déclencherait aussitôt la dissolution de la coalition, à la chute du cabinet de la Chancellerie et donc l'appel à de nouvelles élections générales législatives. Cependant de plus en plus d'élus et de conseillers plaident pour de nouvelles élections en faisant le pari, risqué, que les résultats électoraux pencheront davantage en faveur de la droite et de l'extrême-droite, afin de consolider un nouveau gouvernement et de s'affranchir de la tutelle des Unionistes. Pire, au sein même de ce parti, beaucoup dénonçent l'alliance non naturelle avec Køenig Halfgård, certains ont adhéré pleinement aux idées souverainistes et lofotexistes, tandis que d'autres ont préféré rejoindre les rangs des modérés et des partisans d'une alliance avec les socio-démocrates et les écologistes. une situation politique intenable et fragile, qu'un Lofotexit à coup sûr, viendrait bouleverser et ferait volez en éclat l'actuel fragile équilibre politique.

Ce sondage marque en tout cas un moment clé du débat national, qui pourrait bien s’intensifier à l’approche des prochaines échéances électorales. La question du Lofotexit, longtemps marginale, s’impose désormais comme un sujet central de la politique des Provinces-Unies
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Presse


Bunkers anti-missiles, guides de survie, stocks de précaution : pourquoi le Lofoten se prépare à la guerre sur son sol




Abri anti atomique de la famille Gallagher
L'abri anti-missiles balistiques de la famille Gallagher prévu pour 6 personnes et conçu pour tenir environ 2 ans en totale autonomie






Partout dans le pays, on prépare les esprit à une possible attaque du sol national

Depuis plusieurs mois, les Provinces-Unies multiplient, les campagnes d'information à destination de leurs citoyens, pour leur détailler la conduite à tenir en cas de conflit armé ou de crise majeure. Réserves de nourriture à prévoir chez soi, localisation des abris antiaériens et des bunkers anti-missiles, gestion de l'énergie : tout est prévu. Pembertøn a distribué dans tout le Sutherlands un guide papier intitulé « En cas de crise ou de guerre ayez les bons réflexes » à l'ensemble des habitants de ce Landsdeler du Sud, dans 6 langues différentes, leur indiquant la localisation des 65 000 abris anti-bombardements du pays, et a musclé les budgets de préparation des services de défense civile en débloquant 53 millions de Dråkks supplémentaires. De son côté, depuis la capitale du Northerlands, à Kæviksbørg les Jarls du Nord incitent leurs populations à se « préparer aux incidents et aux crises » et disposent également de bunkers pouvant héberger la quasi-totalité de ses 4,5 millions d'habitants. Port-Saint-Anne, n’est pas en reste, puisque tous les habitants du Midlands ont également reçu des informations similaires, par email et par courrier à qui on explique dans un livret relié et étanche « comment jouer un rôle dans la préparation aux situations de crise dans le Landsdeler du Midlands».
La Jarl du Fylke de Montcalm (dont la capitale est Port-Saint-Anne), Hjørdis McCormack : « Nous devons être préparés à une guerre hybride, possiblement sur notre sol. Notre ville est la première installation portuaire la plus importante du pays, et la seule à disposer d'un port de mouillage en eaux profondes. En cas d'invasion par la mer, il est clair que notre ville sera une cible stratégique de premier ordre »


De telles opérations de communication et de préparation de l'opinion publique n'avaient pas été vues dans une telle ampleur depuis la fin de la Guerre d’Indépendance, où les colons indépendantistes éditaient dans les journaux et tracts révolutionnaires des listes d’armes et de provisions que chaque “Patriote” se devait de conserver chez soi pour résister aux restrictions et pénuries imposées par les loyalistes maktois. Mais les temps ont bien changé depuis, et les documents intègrent désormais des chapitres sur la cybersécurité ou sur la résilience en matière d'énergie, de télécommunications et de santé. Elles illustrent une certaine frénésie des autorités lofotènes à la suite de l'évolution incertaine de la situation en Oskallie, mais aussi après les invasions du Prodnov et du Communatera, sans parler des multiples agressessions de la Loduarie, des opérations d'ingérence plus ou moins explicites du Grand Kah et de manière globale face à la situation explosive et crisogène en Eurysie. Tous ces évènements montrent que les Provinces-Unies ne sont pas à l’abri, d’autant plus que les ennemis déclarés de la Chancelière Fédérale Gudrün Stefersøn qualifiés de facho-communistes se sont désormais regroupés au sein de l’UICS.

“Une confrontation armée d’ampleur contre l’UICS ou certains de ses membres n’est pas à exclure. Nous devons être préparés à une guerre hybride, possiblement sur notre sol. A la fin, ca sera eux ou nous !” avait déclaré la résidente du Palais de la Chancellerie.

Guide de surive en cas de crise
Guide de préparation à la survie en cas de crise, distribué par les autorités locales du Sutherlands. Dans le capitale fédérale, de Pembertøn, tous les habitants en ont reçu au minimum 2 exemplaires par foyer.

Dans le but assumé de briser ce qu'il pourrait rester de naïveté chez les Lofotènes, la Conseillère d'Etat la Défense Majorie Pierpont-Sullivan n'a pas tourné autour du pot : « Nous devons être préparés à une guerre sur notre sol », a-t-elle déclaré sur la chaîne de télévision Federal Network le 24 avril dernier. Une déclaration percutante, qui conforte l'armée lofotenoise, la Milice Fédérale , dans son Lofoten National Defense Plan (LONADEP), un ensemble de mesures de sensibilisation à destination des entreprises et des civils déjà lancé depuis plusieurs mois.

« Bunker Operation »

Les autorités du Sutherlands, ont lancé des recensements des abris antiaériens et antimissiles, une démarche qualifiée « d'opération bunker » par certains habitants, qui se sont vus questionnés sur leurs installations de sécurité, que cela soit dans leur résidence principale ou secondaire. Et côté militaire, le Lofoten sort d'une période de paix totale, conscient que le parapluie alguarenos, la superpuissance du Paltoterra, s'arrête aux frontières du sud de l'Aleucie, et que peu d'entre eux iront "mourir pour Nørdvisk ".
Des coupes sombres dans les budgets militaires, décidées dans la foulée de la fin de l'époque isolationniste dite du Grand Repli. « Tout ce qui a été délabré en 40 ans, désolé de le dire, ne peut pas être rattrapé en 19 mois », a martelé la Conseillère d'Etat à la défense
Au Lofoten les abris antiaériens destinés à la population ne sont pas assez nombreux et beaucoup d'entre eux sont à l'abandon. « Nous sommes un pays doté d'un armement offensif de pointe, mais la protection passive de notre territoire a été négligée, et aujourd'hui, tout est possible, les ennemis des Provinces-Unies, de nos valeurs et de nos principes sont nombreux », nous glissait un conseiller gouvernemental, entre deux coups d'œil sur un écran montrant les discussions au Parlement. « D'un autre côté, si nous construisions encore plus d'abris, cela montrerait que nous ne croyons pas à notre dissuasion militaire et à la capacité d'interception de notre Bouclier de Thor. Le gouvernement actuel est cependant convaincu qu'il faut préparer la population au fait que ce système , malgré ses performances technologiques avancées incroyable, n'est pas une protection infaillible à 100% », renchérissait le conseiller. Un sacré pari, qui ne tient que si l'équilibre de la terreur est bien compris des deux côtés par des dirigeants soucieux de la survie de leurs concitoyens. " Nous allons également inciter davantage les citoyens à se mobilier dans la réserve opérationnelle, à multiplier les entraînements en situation réelle, ainsi que les stage et ateliers pratiques quant à la manipulation des armes de défense, à évoluer dans des conditions dégradées voir en milieu hostile. Nous ne disons pas que dès demain tous nos citoyens devront se défendre arme à la main, mais que ce scénario n'est pas à exclure"



Rerservistes
Les réservistes de la Milice du Fylke de Lerwick Coast, en Sutherlands, en plein entraînement en situation réelle d'invasion terrestre.

Guerres hybrides et opérations de déstabilisation

« Il n'y a pas de menace imminente de conflit en Aleucie du Nord, mais nous sommes entrés dans une phase d'instabilité sur ce continent, la crise sud-aleucienne, la crise Oskallienne, et le conflit larvé entre le Grand Kah et l'Alguarena, tout le monde anticipe ce qui va se passer en cas d'éclatement d'une guerre à plus grande échelle et de haute intensité », analyse le général de brigade Oliver O' Kallaghan, directeur du cabinet de synthèse stratégique de l'Etat-Major.

Dans tout le Lofoten, des campagnes d'information, des spots publicitaires, des opérations de sensibilisations dans les établissements publics ont lieu à grande échelle. « Les Lofotenois sont très préoccupés certes premièrement par ce qui se passe dans les Provinces-Unies, mais tous les sondages et enquêtes d'opinion montrent une inquiétude croissante de nos concitoyens concernant notre capacité à nous défendre nous mêmes et seuls, et d'autant plus avec la perspective d'un Lofotexit. Ils pensent que ni les Jashuriens, ni les Alguarenos ne viendront nous défendre en cas de guerre, si leurs intérêts stratégiques ou vitaux ne sont pas en jeu, et nous sommes très très loins de leurs zone d'influence », ajoute Oliver O' Kallaghan.
« On assiste à une réelle préparation des populations, avec l'impression qu'un conflit est probable, pas forcément sous la forme d'un conflit ouvert comme en Eurysie, mais via des actions hybrides comme des sabotages, des intrusions, des cyberattaques, voire des opérations de déstabilisation dont le Grand Kah, puissance antagoniste du Lofoten, bien qu'économiquement liée, est très souvent à la manoeuvre », analyse de son côté Annabelle Livet,Elizabeth O' Toole, expert stratégique à la Fondation pour la Recherche Stratégique (FRS)

Réhabiliter la sécurité et la défense de tous, et pour tous

Un black-out électrique, un sabotage de gazoduc crucial en plein hiver ou encore des cyberattaques massives contre les hôpitaux ne relèvent pas de la science-fiction : ces méthodes ont toutes été testées ces dernières années et ont fait leurs preuves. Et les opinions publiques le savent. « Dans les pays qui se sentent vulnérables, les campagnes de communication et les préparatifs correspondent à un besoin de rassurer la population, c'est vraiment prégnant en Lofoten, il y a une prise de conscience que nous formons une nation prête à prendre les armes en toutes circonstances », juge Elizabeth O' Toole, expert stratégique à la Fondation pour la Recherche Stratégique (FRS)

station radar anti missiles
Station radar dans l'Archipel du Ponant, élément -clé du dispositif intégré d'alerte et d'interception de missiles intercontinentaux appelé Bouclier de Thor, censé protéger le territoire national d'une attaque massive aérienne par missiles.

Le sujet de la défense passive et de la sécurité civique n'est pas un sujet tabou, et ces dernières années, il est de plus en plus souvent l'objets de débats et d'émissions, et cela fait une dizaine d'années que ce sujet a été réhabilité durablement par les autorités via des campagnes de sensibilisation. « Chez nous, depuis 3 ans, nous parlons énormément de résilience, de survie, et il est vrai qu'auparavant, nous vivions dans uen sortie de bulle pacifique, ces questions de crise ou de conflit sur notre territoire ne nous effleurait même pas l'esprit, confie Walter Gallagher, ce père de famille de 4 enfants, qui a investit en 2015 dans un bunker privé anti-missiles autonome, afin de mettre sa famille à l'abri.
"Si un pays étranger venait à nous bombarder, quand on voit les stocks de missiles balistiques mondiaux, nous serons préparés, afin autant que faire se peut, nul ne peut prévoir ce qu'il adviendra en cas de conflit ouvert de grande intensité, mais nous avons des stock de précaution en eau, en nourriture, et en hygiène pour à peu près 2 années. La centrale thermodynamique permet de recycler l'air, et nous avons un stocks de combinaisons et de masque FFP3 en cas d'attaque chimique ou bactériologiques"

Depuis le 1 janvier 2016, la directive votée par les parlementaires à la majorité relative à la généralisation résilience des infrastructures critiques (Critical Structures Resilience Act) est entrée en vigueur. Elle permet de collecter des données sur les vulnérabilités et les plans d'urgence prévus par les différents acteurs fédéraux, locaux et privés. « En Sutherlands nous sommes habitués à ce type de préparatif avec les lois sur les opérateurs d'importance vitale, mais par exemple le Midlands et certains Fylker de l'Archipel du Ponant n'avait aucune loi sur la protection des infrastructures critiques, ils ont dû avancer très vite sur le sujet », raconte Elizabeth O' Toole, expert stratégique à la Fondation pour la Recherche Stratégique (FRS)

Cependant, même avec les meilleurs plans, « il faut rester très humble, dans la grande majorité des cas les plans sont très insuffisants, car on n'anticipe jamais assez les effets en cascade, on est toujours dans un mode beaucoup plus dégradé que ce qu'on avait anticipé », ajoute la chercheuse. De quoi rappeler l'adage du Général Velsnien Alessandro Di Mariani : « Aucun plan de guerre ne résiste au premier coup de canon"
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