La relative percée des troupes révolutionnaires aux abords d’Ahvadeh oblige l’état-major de l’Alliance Nationale Varanyenne (FNV) à consolider la frontière nord du pays pour éviter la prise en tenaille des troupes tentant la prise d’Ahvadeh. Les forces de l’ANV stationnées le long de la ligne de front à proximité de Meyahan, marquent une avancée en direction de Wamran. Mais la ligne de front ennemie, érigée une centaine de kilomètres en amont, les contraint à rapidement engager le combat. Les puissances de feu détenues par les deux camps se sont d’abord révélées comparables. Mais l’arrivée progressive d’unités révolutionnaires motorisées, a amené une nouvelle flexibilité autour de la ligne de front.
Significativement plus motorisées que les troupes impériales, les troupes révolutionnaires sont parvenues à contourner différentes positions des loyalistes. Les déplacements réguliers des forces de l’ANV, ont permis l’éclatement de plusieurs affrontements de proximité. Un fait d’autant plus marqué par le concours des forces aéroportées fortunéennes, venues frapper l’ennemi derrière ses positions défensives malgré la présence de quelques canons antiaériens fixes dont le tir de l’un d’entre eux parviendra cependant à endommager la carlingue d’un hélicoptère de transport. Des techniques de harcèlement qui paient mais trouvent cependant leurs limites avec une suprématie aérienne acquise aux forces loyalistes et ses alliées, entrainant la suspension rapide des manœuvres aériennes fortunéennes.
L’artillerie révolutionnaire est également d’un soutien précieux, par la présence de nombreux mortiers tractés, plus facilement déplaçables par de simples véhicules légers tout-terrains.
Pour contrer les manoeuvres de débordement des régiments d’infanterie motorisés révolutionnaires, les forces impériales sur zone disposent d’un bataillon de cavalerie blindé agrémenté d’un peu de trentes véhicules lourdement armés. Cependant ce nombre se révèle encore insuffisant pour contenir l’ensemble des incursions de l’Alliance Nationale Varanyenne.
Au terme d’un mois de conflits, la majeure partie des positions défensives équipées de mitrailleuses lourdes, ont été débordées, modelant une nouvelle ligne de front au gré des carences en unités motorisées.
Camp Révolutionnaire (hors arrière garde)
Troupes engagées :
9000 soldats conscrits (-1 384)
1000 soldats réservistes (-82)
9376 armes légères d'infanterie de niveau 2 (-1 692)
2 624 armes légères d'infanterie (-1 600)
20 véhicules blindés légers
17 véhicules utilitaires (-8)
41 autobus
500 mitrailleuses lourdes (-200)
150 lance-roquettes
930 véhicules légers tout-terrains (-280)
32 mortiers tractés (-2)
60 mortiers légers
200 lance-missiles antichars (-57)
1 véhicule de transmission radio
Camp arkencan
Troupes engagées:
300 soldats professionnels (-6)
300 armes légères d’infanterie niveau 3 (-6)
Camp fortunéen
800 soldats professionnels (-34)
800 armes légères d’infanterie lvl 2 (-34)
50 mitrailleuses
100 lance-missiles antichars
10 hélicoptères de transport moyens (dont 1 appareil endommagé à 145/500)
10 canons tractés (-1)
Troupes engagées:
5 500 soldats conscrits (-2 438)
500 soldats réservistes (-267)
300 soldats professionnels (-42)
5 662 armes légères d'infanterie de niveau 2 (-2 581)
9 998 armes légères d'infanterie (-28)
1000 mitrailleuses lourdes (-900)
84 lance-roquettes (-84)
350 lance-missiles antichars (-250)
5 véhicules blindés légers (-5)
7 transports de troupes blindés (-2)
15 véhicules de combat d’infanterie (-2)
75 véhicules tout-terrain
10 véhicules utilitaires (-6)
5 autobus
30 camions de transport (-10)
2 véhicules de transmission radio
20 canons tractés
8 mortiers tractés (-4)
15 mortiers légers
Camp cémétéen
Troupes engagées:
13 canons antiaériens fixes (-8)