Cabinet des affaires étrangères de Loduarie - Page 7

COURRIER DIPLOMATIQUE


FORBUNDSUDENRIGSMINISTERIET
23 LIBERATION AVENUE
KRÖVNENBORG
RÉPÉUBLIQUE FÉDÉRALE NORSTALKIENNE


À l'attention de Monsieur Geraert-Wojtkowiak, Secrétaire général de Loduarie Communiste.
Rédigé le 5 Mai 2008


Monsieur Geraert-Wojtkowiak, en cette journée de saison douce dans le grand nord, j'ai lu attentivement votre missive, sachez que cette proposition est très intéressante mais avec les tensions avec la Clovanie, il m'a fallut consulter nos services de renseignements.

Sachez que notre réponse reste favorable à cette rencontre et que nous espérons que vous nous expliquerez avec clarté et honnêteté, les récents événements entre votre nation et la petite république impériale.

Je vous prie, Monsieur Geraert-Wojtkowiak Lorenzo, de bien vouloir recevoir l'assurance de mes sentiments les meilleurs.

Axis Mundis,

A son excellence le camarade Geraert-Wojtkowiak Lorenzo,
secrétaire général du parti communiste de Loduarie,

Camarade,

Je suis Sakeh Ngobila, successeur de la citoyenne Iccauhtli au Commissariat aux Affaires Extérieures. La citoyenne travaillant encore en son sein, elle m'a cependant demandée de répondre en mes qualités de représentant, considérant le fait que ses affectations ne concernent désormais que les affaires paltoterranes et liberalinterniennes.

L'Union vous remercie chaleureusement pour votre soutien, d'autant plus précieux que votre pays est lui-même soumis aux pressions impérialistes de ses voisins bellicistes. Nous espérons ainsi que nous n'aurons pas à gréver votre vos dépenses militaires pour notre protection propre, quand-bien même la protection d'une nation impérialiste c'est la défense de toutes les nations libres.

Nous vous tiendrons donc informés.

Respectueusement,
Citoyen Sakeh Ngobila
Membre du Comité de Volonté Publique
Au nom du Commissariat aux Affaires Extérieures

A l'intention de Geraert-Wojtkowiak Lorenzo, secrétaire général de la Loduarie communiste, le 09 mai 2008


Chèr secrétaire général,

En voyant ma missive, vous devez sans doute déjà vous douter du contenu de celle-ci et vous devez être au courant du discours sur l’état de la Fédération de la chancelière fédérale Margrethe Olz ou elle vous demande instamment “d’arrêter vos conneries”. Si cette formule vous choque, vous interpelle ou vous énerve sachez alors que cela me réjouit et ne nous fait que de nous conforter dans nos idées par rapport à votre pays.

Si je vous contacte c’est pour obtenir la libération immédiate de Henrich Glein, un honnête jeune étudiant cantais qui a toujours eu un parcours exemplaire. En tant que citoyen cantais et au nom de la bonne stabilité mondiale je vous demande de nous remettre Henrich Glein dans les plus brefs délais en vue de son retour "sécurisé" vers le territoire fédéral. D'après mes informations, monsieur Glein ne présentait aucun danger pour votre pays puisqu'il souhaitait simplement visiter votre pays, il aurait indiqué à sa petite amie que son rêve était de pouvoir visiter tous les pays du monde, et bien évidemment la Loduarie faisait partie de ses plans.

Sachez que son motif d'arrestation est absolument inadmissible pour nous et constitue une provocation manifeste envers tout le peuple cantais, puisque nul ne peut-être ou ne doit être arrêté sans que son motif soit pleinement explicité. Pour l'instant il s'agit d'un cas manifeste de détention arbitraire, qui pourrait nous amener à prendre de très lourdes décisions.

Je vous pris donc de libérer monsieur Glein dans les plus brefs délais, une escorte cantaise pourrait être mise en place si besoin.

Cordialement



Mme Suzette Rossignol, Ministre Fédéral des Affaires Étrangères, Fédération des Peuples de Canta

A l'intention de Geraert-Wojtkowiak Lorenzo, secrétaire général de la Loduarie communiste, le 09 mai 2008


Chèr secrétaire général,

En lisant votre lettre j'ai d'abord eu l'impression de lire un doux billet qu'un gamin de 8 ans aurait pu écrire à son "ami" à l'école, mais cela ne m'étonne guère.

Ensuite j'ai eu l'impression de lire le journal intime d'un adolescent boutonneux de 13 ans pensant qu'il est la victime d'un monde qui ne le comprends pas, alors que le problème c'est lui, mais encore une fois cela ne m'étonne guère.

Mais je ne continuerais pas plus, puisque si il existe bien des lois en Loduarie, c'est sans doute le minimum quand on a la prétention de se déclarer comme nation du monde. Encore faut-il qu'elle soit connue et que le suspect et sa défense puissent être au courant des motifs de sa détention.

Nous n'avons jamais eu d'intention impérialiste, contrairement à vous qui en voyez partout, sans doute un complexe d'infériorité ou une propre volonté impérialiste, mais nous demandons seulement à ce que les règles les plus élémentaires en matière de justice puissent être appliqués.

Cordialement



Mme Suzette Rossignol, Ministre Fédéral des Affaires Étrangères, Fédération des Peuples de Canta

A l'intention de Geraert-Wojtkowiak Lorenzo, secrétaire général de la Loduarie communiste, le 11 mai 2008


Chèr secrétaire général,

Mon propos sera bref, deux options s’offrent à vous, premièrement vous pouvez accepter la libération d’Henrich Glein et nous serions même prêt à vous “dédommager” si vous procédez à sa libération, et je suis prête à avoir un appel téléphonique avec vous pour organiser au mieux sa libération.

Ou alors vous refusez sa libération et dans ce cas vous en assumerez toutes les conséquences auprès de votre peuple.

Cordialement



Mme Suzette Rossignol, Ministre Fédéral des Affaires Étrangères, Fédération des Peuples de Canta

A l'intention de Geraert-Wojtkowiak Lorenzo, secrétaire général de la Loduarie communiste, le 11 mai 2008


Cher secrétaire général,

Je vous remercie chaleureusement pour la libération de notre citoyen Heinrich Glein. J'espère qu'il s'agira du dernier incident diplomatique entre nous, pour le bien de tous.

Cordialement



Mme Suzette Rossignol, Ministre Fédéral des Affaires Étrangères, Fédération des Peuples de Canta

Réponse du Premier Consul du Valheim, Monseigneur Konrad Kreutzwald, au Secrétaire général de la Loduarie communiste.



Le 23 mai 2008 à Sudein,
Monsieur Geraert-Wojtkowiak,

Vous m'avez fait comprendre, par votre missive, que le Valheim et ses valeurs ne sont pas tout à fait comprises par la communauté internationale. Non, le Valheim et ses Communalistes n'ont rien en commun avec votre gouvernement, si ce n'est un drapeau rouge.

Tout d'abord, je tiens à vous rappeler quelles sont les valeurs du Valheim : Démocratie et Liberté. Notre système est le système communaliste, car il est, selon nous, le seul à pouvoir satisfaire ces deux valeurs.

Maintenant, voilà ce que je sais du gouvernement loduarien et de ses valeurs : c'est un Etat qui s'est imposé par une Révolution durant laquelle elle a déporté et exécuté ses opposants. Et c'est votre révolution, Monsieur Geraert-Wojtkowiak.

Si je peux comprendre que votre gouvernement se soit ainsi érigé en réaction à la menace fasciste, ou que vous ayiez utilisé la propagande pour "remettre la population sur le droit chemin", je ne considère pas que la Loduarie réponde à nos valeurs. Si c'était le cas, vous auriez des élections - des vraies élections - et vous accepteriez l'opposition dans ces élections.

Quant au porte-avion, le Valheim ne souhaite pas soutenir vos mouvements militaires.

Sachez toutefois que le Valheim est prêt à vous rencontrer si vous parvenez à prouver au monde entier que la "Démocratie" loduarienne porte véritablement bien son nom.

Je vous transmets tous mes respects,


Seigneur Konrad Kreutzwald,
Premier Consul et Triumvaire
de la Confédération des Communes du Valheim

Réponse du Premier Consul du Valheim, Monseigneur Konrad Kreutzwald, au Secrétaire général de la Loduarie communiste.



Le 24 mai 2008 à Erwaldburg,
Monsieur Geraert-Wojtkowiak,

Le Valheim traite avec tout le monde, c'est une des valeurs que nous prônons : le pluralisme.

Effectivement, une rencontre diplomatique pourrait être bénéfique pour nos deux états, et nous permettrait au moins de mettre au clair quels sont nos projets et nos idéaux.

Ainsi, je vous invite à Aphalstèmes le 15 juin, pour que nous puissons échanger sur nos volontés.

Je vous transmets tous mes respects,
Au plaisir de vous rencontrer,


Seigneur Konrad Kreutzwald,
Premier Consul et Triumvaire
de la Confédération des Communes du Valheim

Industries Obéron
Offrez vous la clef du ciel !



Cher client,

Votre commande (enregistrée sous le numéro 9) est en cours de préparation.
Pour rappel de votre commande :

commande a écrit :

• 5 avions de chasse MASCAR V,
• 3 avions de transport tactique EXOSQUELETTE V,
• 2 avions ravitailleur ABONDANCE V

Facturation finale : 1 corvette d’escorte (niveau 1)
Elle sera disponible courant juillet.
En espérant vous avoir prodigué pleine et entière satisfaction.

Les Industries Obéron vous remercient de votre confiance et vous souhaitent un bon usage de ces armes de guerre.

Salut aux camarades de Loduarie,

Nos méthodes diffèrent mais nos buts sont les mêmes. Nous réglerons les questions théoriques quand le dernier bourgeois aura été envoyé par le fond. En ces temps où nos ennemis s'organisent, un minimum de coordination ne fait pas de mal, entre mes forces et les vôtres.

Je ne suis pas fou au point de faire accoster mon sous-marin dans un de vos ports, mais des provisions nous feraient du bien, le cas échéant. Du matériel et du carburant également, on s'éviterait de longs aller-retours inutiles entre les arrières bases et nos cibles.

En échange, je n'ai rien contre me trouver une place au sein de l'agendas politique loduarien. S'il faut harceler ces porcs clovaniens, je le ferai avec plaisir. Si vous préférez leur lâcher un peu la bride sur le cou, je comprendrai aussi. A vous de voir.

Le sous-marin rouge continuera de hanter l'Eurysie, de cela au moins soyez en sûrs ! Allez, en attendant votre réponse.
Capitaine Hymveri


Il est possible de répondre à Hymveri en suivant ce lien.

Le message suivant est reçu sur l'ordinateur personnel du secrétaire général de Loduarie communiste.

Message secretInformation secrète réservée aux personnes autorisées

Communiqué Officiel della Torre Bianca
Fortuna, 20 Mai 2008,

À l'intention de Monsieur Geraert-Wojtkowiak Lorenzo, secrétaire général de la Loduarie communiste,


Monsieur le secrétaire général,

Je ne vous ferrais guère l'affront de vous appeler Camarade car je suppose que bien que ce soit de coutume par chez vous et vos chers homologue d'idéologie, vous ne me considérez guère comme tel. Mais à défaut de ceci, j'espère que vous pourrez à minima me considérer comme un interlocuteur digne d'écoutes.

J'aimerais grandement être amenée à vous contacter pour des banalités et autres usages de forme tel que des échanges d'ambassade ou la mise en forme de programmes culturels, quoique, si le coeur vous en dit peut être pourrions nous procéder au moins au premier point sait-on jamais. Mais, malheureusement, ce sont d'autres raisons qui me poussent à vous écrire en ce jour. En digne chef d'état au fait de l'actualité, et qui plus est étant donné qu'elle semble vous concerner de façon assez directe de par les réactions des uns comme des autres et ainsi que les votre, vous devez vous douter du pourquoi du comment.

Sachez tout d'abord que la Sérénissime n'émettra aucun jugement quand aux interventions des uns comme des autres, si ce n'est éventuellement celle des fols à lier de Transblêmie dont je vous enjoint à ne pas trop prendre à coeur les ignominies qu'ils commettent. Bien que tragique autant que méprisable sur le plan humain, ces gens là ne cessent de se complaire dans l'horreur et ne recherchent que le chaos dans le monde. Malheureusement, il n'y a guère de bonne ou de mauvaise façon à réagir face à ces êtres dépourvus d'humanité, enchaîner dans la valse d'escalade qu'ils entretiennent revient à jouer leur jeu, et il y a fort à parier qu'ils ne seront jamais punis en dépit de leurs méfaits, et les ignorer ne les empêchera pas de persister dans leurs monstruosités.

En fin de compte, le choix les concernant n'est qu'illusion. Mais les conséquences de nos propres décisions ne le sont nullement à contrario. Monsieur le Secrétaire Général, nous vous enjoignons, malgré que cela nous peine tous, à passer outre les provocations de ces dégénérés. Leur prise de parole est claire et n'est guère un hasard. Ils ont décidés précisément d'intervenir à ce moment là de par leur spectacle macabre afin de pousser les gens raisonnables au bord du précipice dans les abysses de la discorde et du conflit. Et cela, c'est une chose que nous pouvons vous affirmer sans artifices, c'est là leur but, leur raison d'être. Leur existence n'est que haine envers ce qui leur diffère, et tout leurs "amis" prétendues, ne sont que des pions dans leur monstrueux agenda.

Nous ne sommes nullement au fait de vos échanges avec la Clovanie dans les détails et si oui ou non, ils auraient pris contact avec les Transblêmes, mais nous avons des raisons de penser que si c'est le cas, il ne s'agit que d'une énième manipulation, une mascarade visant à rajouter de l'huile sur les braises incandescentes qui menacent de s'embraser.

Monsieur le Secrétaire, même si la Sérénissime n'a guère interagi avec la Loduarie au cours des derniers temps, nous prêtons toutefois une attention particulière aux déclarations et échanges qui vont et viennent avec elle. De fait, malgré le silence nous observons car rien ne nous tiens plus à coeur que l'ordre, la stabilité et surtout la paix dans la région. La guerre est une période terrible et qui nuit à tous et toutes, même les apparents bénéfices de certains ne sont qu'éphémère car tous finissent inévitablement par en souffrir et les seuls gagnants réels sont les puissances extérieurs tapis dans les ténèbres qui se frottent les mains en voyant de potentiels rivaux s'affaiblir mutuellement.

Bien évidemment, nous dument pris note que malgré vos invectives, malgré un ton pour le moins musclé avec vos voisins clovaniens, la Loduarie n'a guère franchit le point de non retour et s'en est tenu jusqu'à présent à quelques jeux de puissance le long de la frontière, ce que tous font après tout. Rien d'anormal sous les tropiques. Cependant, cette affaire pour le moins inédite à base de piraterie a des allures similaires à une flammèche prête à chuter dans une poudrière. Et des échos que nous avons, il semble que les évènements aillent progressivement mais surement dans ce sens. Mais cela, nul ne le souhaite, d'un côté comme de l'autre assurément et ce malgré les grandes voix. Dans tous les cas, les bonnes gens du peuple n'ont surement nullement envie de monter dans quelconque tranchée afin de crever la gueule ouverte dans la boue tout du moins.

Nous ne portons là aucune accusation envers quiconque, toutefois veuillez bien comprendre que l'actualité, qui nous concerne de par le fait que cela se trame chez nos voisins, est des plus inquiétantes. Après tout nous avons tous encore en tête les évènements récents advenus au Prodnov et savons à quel point les petits conflits localisés régionalement ont tendance à monter en intensité jusqu'à ce que le monde entier aie son mot à dire. Je suis certains, Monsieur le Sécrétaire Général, que vous me comprenez quand je dis que nous souhaitons chacun être seul maître de notre destin et que les peuples puissent disposer d'eux même sans avoir à subir quelconque ingérence étrangère.

Ironique dans un sens car techniquement c'est ce que je fais dans cette lettre, mais je tiens à vous assurer de la bonne foi républicaine, c'est uniquement dans le but de préserver ordre, stabilité et surtout paix dans la région. De ce fait, il est primordial de mettre fin à l'escalade constante et aux discordes régulières aussi le cas échéant, une discussion en toute bonne foi et franchise serait sans doutes de bonne aloi afin de trouver des issues satisfaisantes pour tous.

Nous avons déjà fait la proposition d'organiser une rencontre entre la Loduarie Communiste et la République Impériale Pétroléonienne au ministère des affaires étrangères impériaux. De ce fait, nous vous le proposons aussi. Car seulement avec l'accord des deux intéressés une discussion saine et productive peut-elle se faire pour l'avenir.

En l'attente de votre réponse que j'espère être positive, je vous présente monsieur le Secrétaire Général, l'expression de ma considération distinguée.

Il Signore Nobello Camberlini,
Diplomate Fortunéen, Visage du ministère della Terra Incognita temporaire,

Coordination des Agences du Renseignement Pharois Extérieur

Il n'existe à ce jour aucunes preuves que les otages de Transblêmie soient bel et bien socialistes, ou autre chose que de pauvres gens placés dans une situation dramatique, mais sans lien avec les évènements impliquant la Clovanie et le sous-marin rouge.

Nous vous recommandons de vous méfier d'Hymveri, toutes nos tentatives de médiation et de collaboration avec lui se sont soldées par un échec, le fanatisme semble définitivement être son unique rapport au monde.

Prenez garde à ne pas vous faire dépasser sur votre gauche, la Loduarie n'est pas encore en mesure de mener une guerre ouverte, la Clovanie a plus d'alliés que vous et des nations mal intentionnées n'attendront qu'un prétexte pour leur prêter main forte ou pire : intervenir contre vous.

Si d'aventure le capitaine Hymveri devait un jour stationner dans l'un de vos ports, faites le savoir sans délais à la C.A.R.P.E. nous avons un protocole le concernant.

Agent Tyyne
C.A.R.P.E.

Salut au camarade Lorenzo,

J'accepte ton aide, mais pas tes conditions. Si nous devons êtres partenaires, il faudra que tu te plies à ma prudence, je ne mettrai pas mon équipage et ma mission en danger sur ta parole. Envoie tes cadeaux au large, sur des vedettes. Des amis à moi les récupèreront et me les amèneront. S'ils ne reviennent pas de leur mission, je saurai que je dois te compter comme un ennemi de la Révolution.

Les Clovaniens ne m'effraient pas. Ce sont des chiens qui aboient beaucoup mais que je n'ai pas encore vu mordre. Il y a de plus grandes menaces dans cet océan, voilà pourquoi notre prochaine frappe viendra de là où personne ne l'attendra.
Mais sache que pour te prouver ma bonne foi, je continuerai à déstabiliser leur commerce. Chaque coup que je leur porte révèle un peu plus leur vraie nature. Il suffit parfois d'ébranler un rien ses certitudes pour que la bourgeoisie policée tombe le masque et nous apparaisse telle qu'elle est véritablement : tyrannique, violente, et folle à lier.
Capitaine Hymveri


Il est possible de répondre à Hymveri en suivant ce lien.

CABINET DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES DU DUCHÉ

À l'attention de Monsieur Geraert-Wojtkowiak Lorenzo, secrétaire général de la Loduarie communiste.

Monsieur le secrétaire-général, je vous envoie cette missive pour vous donner des nouvelles de deux dossiers qui nous concernent. De l'un, vous attendez certainement depuis longtemps une réponse concrète de notre part ; de l'autre vous n'êtes pas encore instruit.

Premièrement, vous serez sûrement ravi de savoir que les dispositions législatives ont été prises dans le Duché pour que les ressortissants du Bratolia qui ont fui leur pays puissent couler des jours meilleurs en Loduarie. Si telle est toujours votre volonté, nous sommes tout à fait disposés à organiser leur transfert vers la frontière. Ces pauvres gens pourront ainsi, sans doute, profiter de meilleures conditions de vies que là où il se sont retrouvés et où rien n'est organisé pour leur accueil. Le choix leur sera toutefois laissé, et vous comprendrez bien que seuls partirons les volontaires.
Dans l'optique d'organiser leur voyage, il conviendrait, si accord il y a, de coordonner rigoureusement leur déplacement, car nous parlons là de 32 345 hommes, 14 794 femmes et 2 597 enfants. Il nous faudra aussi s'organiser rapidement, car le calendrier électoral nous talonne et le visage de notre diplomatie pourrait être drastiquement changé dans les mois à venir. Notons à ce sujet que mon cabinet sera seul sur l'affaire, monsieur Kard étant trop pris par sa campagne présidentielle. Notre Conseil des Ministres nous impose de boucler l'affaire avant le 6 septembre. Croyez bien que suis navré de vous imposer tant de stress, mais nous n'avons peut-être pas le choix.

Heureusement, le deuxième sujet qui nous préoccupe est beaucoup moins pressant. Nous voudrions vous parler du sujet épineux des eaux territoriales. Notre pays aimerait régulariser le partage des mers avec ses voisins, et la Conférence de Roune traîne trop à notre goût. C'est pourquoi nous vous proposons de chercher un accord bilatéral sur les sources de tensions potentielles : pêche, circulation maritime, manœuvres militaires...

Dans l'attente de votre réponse, je vous prie de bien vouloir agréer, monsieur le secrétaire-général, l'expression de mes salutations distinguées.

Ligert, le 16 août 2008
M. Vanwe Piotroff, ministre des affaires étrangères du Duché.