[DIPLOMATIE] Le quartier des ambassades se trouve dans le sud de la ville de Pharot - Page 10

CABINET DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES DE LODUARIE

Lettre à l'intention Capitaine Olli,
Secrétaire Général du Parti Communiste Pharois.
Camarade Olli, je vous remercie pour les encouragements que vous nous adressez. La fin du communisme au Prodnov, surtout si cette fin est forcée par des nations capitalistes, serait le début du déclin communiste dans le monde. Nous sommes prêts à aider le Prodnov à adopter une transition démocratique, qui restera communiste tout en respectant le peuple. Il ne faut pas perdre espoir. Tout n'est pas encore joué.
Veuillez accepter l'expression de mes sentiments les plus distingués,

Geraert-Wojtkowiak Lorenzo, secrétaire général de la Loduarie communiste

En réponse à vos questions concernant nos relations diplomatiques futures :

Cher capitaine Mainio,

pour répondre à votre première question, le Reylos accepte de s'engager dans une relation économique. En effet je pense que chacun peux apporter quelque chose de positif à l'autre via ces échanges. La position géostratégique que nous possédons respectivement peux nous donner un grand avantage.
J'ai remarqué que vous et la Loduarie ne sont pas de grands alliés, sachant que la Reylos a un passé commun avec la Loduarie, ce sont des allié précieux pour nous. Mais cela ne devrais pas empiéter sur nos relation tant que vous et la Loduarie ne sont pas ennemis, donc aucun problème de ce coté là.

Pour répondre à la deuxième question, je pense que c'est une honte qu'un peuple ai à subir les mauvaises actions de son gouvernement. Le problème du communisme n'est pas l'idéologie du partit, mais plutôt les dirigeants qui prennent des décisions parfois horribles pour leur peuple. Nous avons donc l'intention d'aider le Prodnov à aller de l'avant comme vous. Nous allons cependant réfléchir à votre proposition du conseil de défense de peur qu'il y ai anguille sous roche.

Darius Melriohka ainsi que le conseil des échanges internationaux.

Suite à mon premier message

Cher capitaine Mainio,

Inutile de tourner autour du pot, nous acceptons votre proposition concernant notre adhésion au Conseil de Défense. En effet, la situation au Prodnov devient critique, et étant donné que le Reylos est limitrophe au Prodnov, nous souhaitons que ce problème soit réglé au plus vite.
De plus, notre arrivée dans la diplomatie international étant très récente, nous n'avons pas beaucoup d'alliés pour cette guerre qui se prépare. Ainsi, j'espère que nous deviendrons de grands allié par la suite.

Sincèrement, Darius Melriohka

CABINET DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES DE LODUARIE

Lettre à l'intention du Capitaine Mainio, Ministre des Intérêts internationaux du Pharois Syndikaali.
Je vais aller droit au but. Nous venons d'apprendre que vous avez imposé un ultimatum au Prodnov. Je me suis battu pour la paix pendant longtemps, et nous n'avons pas réussi à l'obtenir. Il est temps de réagir.
Message secretInformation secrète réservée aux personnes autorisées
Veuillez accepter l'expression de mes sentiments les plus distingués,

Geraert-Wojtkowiak Lorenzo, secrétaire général de la Loduarie communiste

Par rapport à l'ultimatum adressé au Prodnov

Cher capitaine Mainio,

Si j'ai bien compris votre ultimatum, vous demandez au Prodnov de rendre les armes sous peine d'un assaut dirigé contre le Prodnov ? Comme vous l'avez peut-être remarqué, l'armée du Reylos n'en est qu'à ses débuts et n'est pas suffisamment puissante pour avoir un réel impact. Le peu de soldats que nous avons actuellement nous sert à défendre notre territoire pour l'instant, nous n'avons donc pas l'intention d'attaquer le Prodnov. Cependant, nous pouvons quand même faire un blocus à l'Est, même si nous n'attaquons pas directement.

Sincèrement, Darius Melriohka, ministre des échanges internationnaux et Strakar Ignitus, overlord et chef des armées

À l'intention du Capitaine Mainio
Ministre des Intérêts internationaux du Pharois Syndikaali, le 11 octobre 2007


Cher capitaine,

Cela m'émeut beaucoup que de vous parler aujourd’hui monsieur le capitaine.

Quand j’étais petit j’aimais bien aller avec mes amis sur le port de mon village où j'attendais mon père qui revenait de la pêche à la morue au large des côtes du Lofoten et de St-Marquise. L’ambiance y était si particulière avec ce balais de vieux gréements, où l’on se demandait parfois comment ils pouvaient encore naviguer, avec cette odeur de poissons fraichement péchés et tous ses oiseaux qui espéraient chiper une morue et en faire son festin. Parfois depuis mon bureau, je prends le temps de regarder par la fenêtre et d’admirer le ballet incessant de bateau dans les ports de Roune, notre capitale fédérale.

Monsieur Mainio, nos deux nations ne sont pas très éloignés, nous avons tous deux une tradition maritime plus que centenaire, nous avons un rapport à la mer, aux océans si particulier, nos territoires ne sont pas si éloignés, à peine 400 km sépare Nille, la lanterne du Nord, et Merirosvo.

Nous avons également des intérêts communs comme le respect de la démocratie et de la paix, je tiens d’ailleurs à vous féliciter pour tous les efforts que vous faites pour préserver la sécurité de l’Eurysie. Capitaine, en tant que marin, vous devez forcément connaître tous les enjeux qui animent cette merveilleuse mer qu’est la Manche Blanche, je sais que vous contrôler les détroits de sa porte orientale, en tant que pays riverain de son entrée occidentale je pense que nous devrions nous mettre d’accord sur une politique commune de gestion de cette mer. La disparition du Listherburg et d’Althenant et la mort cérébrale de l’Empire Démocratique Latin Fransciquien doivent nous conduire dans une démarche de responsabilité collective pour le bien de tous.

Capitaine Mainio vous devez également savoir que mon royaume se rapproche du royaume du Norstalkian dont vous êtes également très proche et que nous pouvons imaginer une politique de coopération multipartite pour l’ensemble de l’Eurysie du Nord.

Amicalement



Mr Wilfried Baer, Député fédéral des Pays de l’Erdrin, Président de la commission parlementaire aux affaires étrangères, Ministre des Affaires Étrangères par intérim, Fédération des Peuples de Canta

Conformément à ce dont nous avions discutés.

L'Internationale n'a pas été officiellement appelée à intervenir. D'ailleurs vous noterez que cette assistance n'est pas, techniquement, une aide faite au Pharois mais un échange de matériel s'inscrivant dans le processus de partenariat technologique et d'entrainement coordonné engagé de longue date par nos nations.

Nous considérons les actions menées au Prodnov par l'ONC inacceptables, et d'autant plus troublantes qu'elles impliquent des nations supposément amies - le Jashuria, le Banairah. Nous n'avons pas encore pris la peine d'émettre un avis diplomatique sur la question, ce privilège vous revient en tant que premier impliqué. Pour notre part nous comptons profiter de la hauteur que permet de prendre la neutralité sur les évènements.

Toujours est-il, considérez ce matériel comme prêté à titre gracieux. Ils abandonneront l'impérialisme, où il leur en coûtera cher.

Chers alliés,

Au vu de la situation actuelle dans laquelle vous semblez être plongés, nous avions entamé une conversation avec vous pour nous enquérir de vos éventuels besoins. Puisque nous n'intervenons pas officiellement en tant qu'organisation et que vous assumez la plupart des risques pour endiguer l'impérialisme tout seuls, nous avions pensé à vous envoyer de quoi vous défendre, au moins.

Voici donc, comme convenu, la livraison attendue. Faites en bon usage, et que le ciel vous soit favorable.

COMMUNIQUÉ DE RÉPONSE

BUREAU DU PREMIER CONSEILLER,
CAPITOLE NATIONAL,
MONT-LAW, SAINT-MARQUISE

LE 13 NOVEMBRE 2007
À l'attention du Capitaine Ministre Mainio, Mininstre des Intérêts internationales du Pharois Syndikaali,

Monsieur le Capitaine Ministre Mainio,
Je viens de recevoir votre missive qui me paraît compréhensible vu les circonstances actuelles.
La Présidente ne veut en aucun cas que les relations entre nos deux nations soient détériorées par un conflit qui se produit en ce moment.

Le Présidente me fait dire que notre relation est primordiale, il est vrai que nous avons fait peut-être une erreur mais le souhait de Madame Deprey est simplement de résoudre ce conflit par la voie de la diplomatie.

Nous avons aucune intention d'entrer dans une guerre qui nous mènera à notre perte.

Il y a peu de temps, la Présidente a présenté devant la Grande Assemblée, une intervention militaire pour porter en aide aux victimes et militaires de ce conflit, elle ne faisait aucune distinction entre côté ONC et côté Albien, tous ce qu'elle veut en exposant cette possible opération, c'est de montrer que Saint-Marquise est là pour les gens qui n'ont pas demandé ce conflit. Mais pour le moment c'est en cours de débat, rien n'est décidé.

Dans l'attente d'une réponse de votre part, veuillez agréer, Monsieur le Capitaine Ministre Mainio du Pharois Syndikaali, mes respectueuses salutations.







HENRY PETERS
Premier Conseiller
De la République de Saint-Marquise

COMMUNIQUÉ DE RÉPONSE

BUREAU DU PREMIER CONSEILLER,
CAPITOLE NATIONAL,
MONT-LAW, SAINT-MARQUISE

LE 13 NOVEMBRE 2007
À l'attention du Capitaine Ministre Mainio, Mininstre des Intérêts internationales du Pharois Syndikaali,

Monsieur le Capitaine Ministre Mainio,
Pour répondre à votre réponse, la Présidente me fait dire que votre idée lui semble convenable et pourrait être entrepris, mais tout d'abord elle voudrait attendre la décision de la Grande Assemblée sur l'intervention militaire.

Selon la décision et quelle qu'en soit le résultat parlementaire, la Présidente reviendra tout de même vers vous en vous écrivant d'elle-même.

Mais pour l'heure, si vous ne voyez aucun inconvénient, pourriez-vous attendre que la décision parlementaire tombe, nous devrions la recevoir le 15 Novembre.

Dans l'attente d'une réponse de votre part, veuillez agréer, Monsieur le Capitaine Ministre Mainio du Pharois Syndikaali, mes respectueuses salutations.







HENRY PETERS
Premier Conseiller
De la République de Saint-Marquise

COMMUNIQUÉ URGENT

BUREAU DE LA PRÉSIDENCE,
RÉSIDENCE PRÉSIDENTIELLE, LA DEMEURE JAUNE
MONT-LAW, SAINT-MARQUISE

LE 15 NOVEMBRE 2007
À l'attention du Capitaine Ministre Mainio, Chargé aux Affaires Étrangères du Pharois Syndikaali,

Monsieur,
Comme convenu avec le Premier Conseiller de la République, Henry Peters, c'est dans ma qualité de Présidente que je vous écris cette missive pour vous annoncer le verdict de la Grande Assemblée sur l'exposition du 13 Novembre sur une hypothétique intervention militaire.

J'ai le regret de vous dire que la Grande Assemblée ne m'autorise pas à mener cette opération qui me paraît nécessaire mais je ne peut aller à l'encontre du parlement cela serait contraire à la démocratie saint-marquoise, tout ce que je défends.

Mais je reviens vers vous pour parler du projet que vous avez touché deux mots au Premier Conseiller, il serait possible que la proposition sur une construction d'un gouvernement d'union nationale serait un aspect bénéfique pour mettre fin à cet odieux conflit.

Mais avant de l'entreprendre, il me faudrait la garantie que ce projet doit être accessible aux nations de l'ONC ainsi que des nations Albiennes, sans ceci, il serait difficile pour moi et pour Saint-Marquise d'être à nouveau une nation de confiance, je ne veux en aucun cas perdre notre relation amicale avec votre nation et perdre aussi les liens que la République a avec les membres de l'ONC.

Ce conflit au Prodnov fut tout de même un signe, et je dois l'avouer, que ma nation n'est pas prête pour un tel événement de cette envergure, le verdict de la Grande Assemblée le prouve.

Déclaration Présidentielle N°20071113

En recevant cette missive, veuillez agréer, Capitaine Mainio, mes respectueuses salutations.







ISABELLE DEPREY
Présidente
De la République de Saint-Marquise

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Message de l'Ambassadrice de la République du Jashuria

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A l'attention du truculent Capitaine Mainio, Ministre des Intérêts Internationaux du Pharois Syndikaali

Cher ami,

C’est toujours un plaisir que de recevoir des nouvelles du Pharois Syndikaali, surtout en cette période d’orage. La situation actuelle qui fait du Prodnov le théâtre des opérations des communistes, de l’Union Albienne et de l’Organisation des Nations Commerçantes retient toute notre attention et nous avons jusqu’à présent eu à cœur d’être le plus transparent possible sur nos intentions.

L’Organisation des Nations Commerçantes est intervenue à la suite d’une décision majoritaire face au risque de génocide au Prodnov, à la suite du massacre de 20 000 personnes aux mains de l’Armée Rouge. Vous connaissez aussi bien que moi la relation que notre pays entretient avec le communisme et c’est pourquoi la Troisième République du Jashuria s’est portée volontaire pour empêcher une escalade des massacres et a débarqué en force à Staïgald par le biais des lignes aériennes novigradiennes. Etant liés à l’ONC par le biais d’un accord signé, nous sommes liés aux décisions de l’organisation et nous ferions de bien piètres alliés si nous portions pas notre assistance aux membres fondateurs de l’organisation.

Nous avons jusqu’à présent réussi notre mission, à savoir empêcher le massacre d’une population innocente … et ce sans tirer le moindre coup de feu. Nous pouvons considérer notre contrat rempli de ce côté-ci, n’ayant pas eu à affronter l’Armée Rouge, qui s’est rendue aux forces albiennes. A ce titre, nous pouvons collectivement nous féliciter, aussi bien l’ONC que l’UA ou les forces communistes coalisées : le massacre de la population du Prodnov n’a pas eu lieu.

En revanche, le massacre de trois factions risque de devenir une réalité.

Le fait est que le Prodnov est aujourd’hui aux mains de trois parties qui ont toutes remplies leurs objectifs, à savoir pacifier la situation au Prodnov, mais qui, paradoxalement, par leur présence commune, enveniment la situation à un point tel que le risque d’embrasement est réel. A cela, nous sommes d’accord. Si nos troupes ont pour ordre de ne pas engager le combat, nous supposons que tous les belligérants ne sont pas de cet avis et n’attendent qu’une occasion pour faire basculer la situation. La Troisième République du Jashuria n’a aucune volonté de verser le sang des Pharois ou de quiconque, et agit concrètement pour que le processus de paix puisse se faire.

Si nous ne sommes pas entièrement d’accord avec vos propositions concernant le processus de paix, elles ont le mérite d’exister, tout comme les nôtres, et d’être soumises à discussion. Vous pouvez être assuré que la Troisième République du Jashuria apportera son concours à la mise en place d’un processus de paix favorisant une sortie de crise rapide sans effusion de sang. Nous sommes positivement ravis de voir que vous êtes toujours un aussi grand et fervent partisan de la paix.

Nous pensons avoir ainsi clarifié les intentions du Jashuria : veiller à la sécurité du peuple du Prodnov et engager un processus de paix favorisant l’émergence d’un Etat démocratique, dans la paix et l’harmonie.

Ceci étant dit … permettez-moi de faire preuve de réciprocité et de répondre clairement à vos menaces et à vos insinuations. La Troisième République du Jashuria a toujours considéré le Pharois Syndikaali comme une nation respectable et un partenaire de confiance. Capitaine Mainio, vos menaces proférées à notre encontre sont telles des coups de couteaux et mon cœur saigne de devoir vous rendre la pareille afin que nous puissions tous deux repartir sur de bonnes bases.

Que vous soyez contrarié ne vous autorise en aucun cas à nous menacer. A mon souvenir, nous avons observé une indifférence polie quand vos services fricotiez avec l’empire listonien alors que nous attendions plus que des mots de votre part pour nous soutenir. Votre opportunisme quant à cette situation vous a permis à moindres frais de disposer d’enclaves proches de notre territoire et pourtant … nous n’en avons guère pris ombrage, ni fait la moindre remarque, alors que vous marchiez sur nos plates-bandes. Vous avez même profité du déclin de l’empire listonien pour nous proposer une approche « réaliste » de la situation quant au sort de Macao, alors qu’il était votre allié. Est-ce ainsi que procède le Pharois Syndikaali ? Planter des couteaux dans le dos de ses alliés et les frapper quand ils sont au plus bas ? Je vous avoue m’être attendu à mieux de votre part capitaine. Le Pharois n’a donc pas de leçons à nous donner en matière d’ingérence régionale et de diplomatie … Balayons chacun devant notre porte et nous n’en serons que plus heureux, capitaine.

Nous nous associons donc à votre volonté de mettre en place un processus de paix au Prodnov, mais comme dans toutes négociations, nous devons faire en sorte que tout le monde sorte de cette crise par le haut. Si nos conditions vous semblent déraisonnables, elles ne sont qu’un … apéritif, destiné à faire venir autour de la table des hommes imaginatifs. La Troisième République du Jashuria n’étant pas de nature rancunière, nous soutiendrons les belligérants voulant faire parler les plumes plus que la poudre et nous oublierons l’affront que vous nous faites par vos insinuations, au nom d’une confiance renouvelée.

J’espère sincèrement vous voir lors de ces négociations. Nous avons une occasion unique de faire en sorte que le monde ne s’embrase pas et vous trouverez dans la Troisième République du Jashuria un négociateur patient et avisé. D’ici-là, nos troupes n’engagerons pas le combat et nous ne forcerons en aucun cas le blocus naval que vous avez édicté dans la mer du nord.

Mais n’oubliez pas que si le dragon dort, il n’en reste pas moins une créature qu’il serait de mauvais augure de réveiller.

Dans l’attente de votre réponse sur les canaux diplomatiques, je reste à votre entière disposition.

Veuillez agréer, cher capitaine, l'expression de mes salutations distinguées.


En toute amitié renouvelée.

Madame Lalana Preecha, Première Ambassadrice du Jashuria


PS : Transmettez mes plus belles gratouilles à sa Majesté Nemo II.

Missive officielle de l'Archonte de la République Fédérale d'Elpidia

A l'attention du Capitaine Mainio, Ministre des Intérêts Internationaux du Pharois Syndikaali,
Le 20 novembre 2007

Monsieur le Capitaine,

En ma qualité d’Archonte et de représentant de la République Fédérale d'Elpidia je souhaite en premier lieu vous faire parvenir un message de paix et de prospérité au nom de tout le peuple elpide.

Je vous écris cette missive car j’ai bien reçu votre appel aux différentes nations de ce monde pour l’envoi d’observateur internationaux concernant la situation très tendue qui se déroule au prodnov.

Par rapport à votre appel, je me dois d’abord vous indiquer que nous sommes dans l’impossibilité d’y répondre favorablement. En effet, au regard des évènements se déroulant au prodnov impliquant des partenaires commerciaux très important pour Elpidia nous ne pouvons donner suite à votre demande car toute participation pourrait constituer un message politique (même minime) qui pourrait nous mettre dans une position inconfortable. Toutefois, malgré ce refus nous souhaiterions vous clarifiez certains points sur notre situation vis-à-vis de la « crise prodnovienne » :

Premièrement, nous concevons que la paix doit être amené au sein du territoire du prodnov et qu’en aucun cas cette paix ne pourra être imposé par une force étrangère. De ce fait nous condamnons la démarche stupidement interventionniste de l’ONC, qui au regard des derniers évènements vire à l’impérialisme en soutenant des rebelles qui ne construiront qu’un Etat-satellite de l’ONC... ce qui convenons le nuira à la stabilité de la région.

Deuxièmement, dans la suite de mon précédent argumentaire nous souhaitons dénoncer la mise en œuvre de l’intervention de l’Union Albienne (pour faire cours), sur le territoire prodnovien. En effet, nous considérons que la proclamation de la République Provinciale du Prodnov Albien (R.P.P.A) soutenu par votre allié, le Norstalkian, est tout autant une opération à visée impérialiste que ce qu’effectue l’ONC de son côté. Nous estimons que cette proclamation va bien au-delà des prérogatives de maintiens de la paix et aurait dû être empêché par les autorités militaires en présence. L’Union Albienne, sur ce côté-là, en laissant faire n’a fait que rajouter de la crise à la crise. Et je ne parle même pas des affiches de propagandes qui ont été diffusé par les chaînes de télévision du monde entiers, qui n’ont fait qu’exacerber les tensions entre les prodnoviens des villes et ceux des campagnes. Cela donne l’impression d’un point de vu externe, que même si aucun belligérant ne souhaite la guerre, personne ne semble prêt à vouloir arrêter l’engrenage qui amènera à un conflit qui s’annonce sans précédent.

Ainsi, malgré nos divergences de fond avec l’ONC et l’Union Albienne sur ce dossier, nous souhaitons vous faire part de notre soutien à votre démarche de paix. Nous serions prêts à prendre notre part en accueillant une éventuelle conférence de la paix sur notre territoire en tant que pays neutre au conflit (si la situation s’y prête bien évidemment).


Pax,

Méridéas Péricléïde, Archonte de la République Fédérale d'Elpidia

A l'intention du Capitaine Mainio, Ministre des intérêts internationaux du Pharois Syndikaali, le 05 décembre 2007


Chère ministre Mainio,

Ma réponse est quelque peu tardive mais vous avez sans doute remarqué que votre interlocuteur avait changé. En effet, mon prédécesseur, Wilfried Baer n’a pas souhaité poursuivre la formidable aventure diplomatique cantaise et c’est donc moi qui vais être pour les prochaines années votre interlocutrice privilégiée.

Ce changement ne devrait pas trop vous affecter puisque j’ai un certain nombre de points communs, en premier lieu d’aimer le charme irrésistible des immensités océaniques. J’ai également la ferme conviction que seul le dialogue permettra de maintenir au mieux la paix sur notre beau continent, c’est d’ailleurs pour cela que plusieurs rencontres diplomatiques ont eu lieu entre la Fédération de Canta et des pays eurysiens au cours de l’année : Gallouèse, Volvonie, Elpidia, votre allié du Norstalkian… Et même l’importante conférence des océans organisée il y a un peu plus d’un mois à Roune.

Maintenant je ne sais pas encore si Albi et Canta sont deux faces d’une même pièce mais je ne peux nier que notre proximité géographique doit nous pousser à bien nous entendre. Il est exact, et comme l’a dit mon prédécesseur, nous sommes les deux portes d’une des mers les plus importantes du globes, si ce n’est la plus importante. Nous devrions d’abord trouver un terrain d’entente sur les conditions de sécurité de la Manche Blanche, il serait impensable que le trafic maritime soit perturbé par un Etat ou tout autre entité, quelle qu'elle soit. Je pense qu’en temps que pays leaders de la région, nous pourrions imaginer une coopération de nos meilleurs corps d’armées pour veiller sur toute la zone, vous et votre marine très puissante et nous qui sommes dotés d’une force aérienne plus conséquente.

Par la suite, nous pourrions essayer de trouver d’autres coopérations ou terrains d’ententes mais je pense que cela est déjà un bon début. Je ne sais pas si vous y êtes favorable mais une petite rencontre diplomatique à Pharos ou à Roune pourrait permettre d’avancer les choses.

Amicalement



Mme Suzette Rossignol, Ministre Fédéral des Affaires Étrangères, Fédération des Peuples de Canta

Au nom de la République Communiste Libertaire de Boltorkhoy,
Le Conseil des Maîtres de Débats s'est réuni hier pour statuer sur comment nous répondrons à votre missive diplomatique,

Nous avons donc tiré au sort un citoyens qui a formulé ce que le Conseil à décidé de vous répondre:

Chers Compagnons du Pharois,

Soyez assuré de notre entière disposition à votre égard pour amorcer les débuts d'une relations diplomatique poussée.

Nous serions prêt à vous recevoir dans une Commune que nous vous communiquerons plus tard le 8 Janvier 2008.

Très Cordialement,

Jan Oktopo,

Obligé du Conseil des Maîtres de Débat.


Missive validé par la population via le référendum du 2 décembre 2007.