Premières consultations publics sur le quartier de la révolution d'Octobre et le réseau ferré de la région Staïgladaise, les questions posées dépassant de loin l'urbanisme (ceci est un résumé, voir rapport des consultations et un compte-rendu détaillé sur le site internet dédié, pour le moment hébergé à Hohhothai, la version internationale est disponible sur consultationspubliquesprodnov.shi)
Le Plan de reconstruction prodnovienne et le Bureau de coordination des transports internes ont envoyé une centaine d'émissaires dans la République Libre du Prodnov non seulement à Staïglad, mais dans l'ensemble du pays, campagne comprise, ils ont mené une série de consultations publiques, qui ont mis en évidence une fracture profonde entre la direction du pays et l'expérience de vie de ses habitants.
Situation urbaine actuelle de Staïglad et de l'ensemble du pays, du point de vue de la population
Lorsque les émissaires shuharris sont arrivé à Staïglad, l'une des observations faites était le mélange de couleurs grises d'une ville en bonne partie délabrée et de couleurs vives de publicités et de logos de marques, d'immeubles résidentiels en ciment effrités, et d'immeubles de bureau de verre et d'acier flambants neufs. La reconstruction du pays c'est faite en bonne partie en appliquant les méthodes de constructions standardisées pour répondre non à l'existence de besoins, mais d'un marché. L'urbanisme dans la République Livre du Prodnov ne dispose actuellement que de régulations très limitée. Les émissaires, ici en position de promoteurs, le notent très nettement : ils n'étaient en théorie même pas obligé de s'en tenir à l'appel d'offre et auraient pu construire à peu près les bâtiments qu'ils souhaitent. La Banque centrale de Staïglad ne donne que très peu de direction économique et ne dispose pas de réelle stratégie économique pour la région à part "lasser faire les marchés", ce qui donne un développement anarchique de quartiers nouveaux à visée principalement commerciale et à l'explosion des marchés noirs directement alimentés par la contrebande pharoise. La population prodnovienne s'est considérablement enrichie depuis l'institution de la République Libre du Prodnov, mais il s'agit avant tout d'une augmentation considérable des inégalités économiques au sein de la population. Staïglad assiste actuellement à l'étalement de quartiers banlieusards aisés voire franchement riches en périphérie de la ville souvent par l'expropriation de campagnards locaux.
Il se trouve que les constructions prévues, notamment le développement de quartiers denses à usage mixte prévus dans le Quartier d'affaires de la Révolution d'Octobre (nommé "Centre-ville" parmi les émissaires shuharris") trancheraient radicalement avec le paysage urbain du quartier et notamment les gratte-ciels et siège sociaux en construction dans le quartier. La question de revoir les plans pour proposer une construction correspondant mieux aux standards des quartiers d'affaires de pays libéraux s'est posé, il a été décidé de poser la question lors des consultations publiques. Le Plan de reconstruction prodnovienne a également fait appel à différents urbanistes et architectes prodnoviens et eurysiens qui ont accueilli la demande avec enthousiasme, d'autant plus dans la mesure où les urbanistes on été de manière générale peu consultés dans la reconstruction de Staïglad. L'urbanisme n'a donc jamais été une priorité ni de la République Libre du Prodnov, ni de l'ONC, ni de la Banque Centrale de Staïglad, ce qui pourrait poser des problèmes structurels à long terme à l'échelle du pays entier.
Comment la population prodnovienne reçoit la consultation publique et les propositions exposées ?
Globalement, les consultations publiques ont intéressé certains milieux sociaux plus que d'autres, à savoir, les plus âgés, les plus engagés politiquement et souvent jeunes, les campagnards, et quand bien même les consultations ont été ouvertes sur différentes journée à différentes heures de la journée, tous n'avaient pas le temps de venir y assister, certains on rapporté disposer de connaissances intéressée, mais trop épuisées pour faire le déplacement et discuter d'urbanisme plusieurs heures avec des étrangers. Une telle consultation ne peut donc être considérée comme représentative de la population. Les consultations publiques ne fournissent qu'une information partielle des souhaits de la population et le travail d'urbanistes et d'architectes reste indispensable pour estimer ce dont pourrait avoir besoin un habitant. De nombreuses propositions ont été faites aussi bien par le Plan de reconstruction prodnovienne et le Bureau de coordination des transports internes, la population prodnovienne, les émissaires, les urbaniste, des architectes et même des historiens de l'urbanisme prodnovien. A noter que les propositions ne portaient pas uniquement sur l'esthétique mais également l'organisation, les aménagements et les activités des différents quartiers à mettre en construction.
Les plans basés sur les modèles datant de l'ère communiste prodnoviennes ont notamment intéressé les personnes âgées, les plus jeunes préféraient de loin les quartiers construits sur le modèle des villes prodnoviennes médiévales ou de la Renaissance, et parfois, d'autres régions eurysiennes. Les plans visant principalement de développement d'immeubles de bureaux et de gratte-ciels n'apparaissaient pas souhaitables pour l'écrasante majorité des participants, qui considéraient vouloir faire d'un quartier un lieu ou vivre (notez bien que la consultation publique implique un biais sociologique, là encore, nous manquons certains profils sociologiques qui pourraient être intéressés par des gratte-ciels et/ou une séparation entre quartiers de bureaux et quartiers d'habitation). La présence de parcs, d'arbres, et de zones de jeu est généralement très pébliscitée, ainsi que la possibilité d'accéder aux services urbains à pied.
Au-delà de cela, il semblerait que la principale problématique autour des questions d'urbanisme est plus psychologique : les habitants souhaitaient que l'on reconnaisse la spécificité de leur histoire et leur culture et que cela se traduise dans les plans d'urbanisme. L'un des sentiments les plus exprimées par les participants était l'impression de se voir déposséder d'une partie de leur vie, de leur culture, et de leur histoire.
Une fracture au sein de la population, et une nostalgie réelle du communisme
Une consultation publique peut très rapidement dériver de son sujet de départ, et il se trouve que les émissaires shuhs ont servi de dépôt de plaintes pour l'ONC de nombreuses fois, et a même permis de donner un visage, une incarnation à l'ONC dans certaines région (ce qui n'a pas été sans poser de problèmes dans la mesure où la Gyasarr ne dispose d'aucune légitimité reconnue à remonter des doléances à l'ONC). Au fil des consultations, les plaintes ont laissé la place à de véritables témoignages. Un nombre loin d'être négligeable de participants exprimaient une nostalgie vis-à-vis de l'époque communiste, notamment par sensation de perte de tout sentiment d'utilité ou d'appartenance sociale suite au passage au capitalisme. Ils semblerait qu'en ayant voulu faire du PIB le guide de la reconstruction, des gens aient été laissés sur le carreau.
Les évolutions récentes de la société a été perçues très différemment selon les individus et les groupes sociaux qui prenaient parti aux discussions. Aussi, je pense simplement laisser les participants expliquer leur expérience de vie. C'est leur histoire après tout.
Le Plan de reconstruction prodnovienne et le Bureau de coordination des transports internes ont envoyé une centaine d'émissaires dans la République Libre du Prodnov non seulement à Staïglad, mais dans l'ensemble du pays, campagne comprise, ils ont mené une série de consultations publiques, qui ont mis en évidence une fracture profonde entre la direction du pays et l'expérience de vie de ses habitants.
Situation urbaine actuelle de Staïglad et de l'ensemble du pays, du point de vue de la population
Lorsque les émissaires shuharris sont arrivé à Staïglad, l'une des observations faites était le mélange de couleurs grises d'une ville en bonne partie délabrée et de couleurs vives de publicités et de logos de marques, d'immeubles résidentiels en ciment effrités, et d'immeubles de bureau de verre et d'acier flambants neufs. La reconstruction du pays c'est faite en bonne partie en appliquant les méthodes de constructions standardisées pour répondre non à l'existence de besoins, mais d'un marché. L'urbanisme dans la République Livre du Prodnov ne dispose actuellement que de régulations très limitée. Les émissaires, ici en position de promoteurs, le notent très nettement : ils n'étaient en théorie même pas obligé de s'en tenir à l'appel d'offre et auraient pu construire à peu près les bâtiments qu'ils souhaitent. La Banque centrale de Staïglad ne donne que très peu de direction économique et ne dispose pas de réelle stratégie économique pour la région à part "lasser faire les marchés", ce qui donne un développement anarchique de quartiers nouveaux à visée principalement commerciale et à l'explosion des marchés noirs directement alimentés par la contrebande pharoise. La population prodnovienne s'est considérablement enrichie depuis l'institution de la République Libre du Prodnov, mais il s'agit avant tout d'une augmentation considérable des inégalités économiques au sein de la population. Staïglad assiste actuellement à l'étalement de quartiers banlieusards aisés voire franchement riches en périphérie de la ville souvent par l'expropriation de campagnards locaux.
Il se trouve que les constructions prévues, notamment le développement de quartiers denses à usage mixte prévus dans le Quartier d'affaires de la Révolution d'Octobre (nommé "Centre-ville" parmi les émissaires shuharris") trancheraient radicalement avec le paysage urbain du quartier et notamment les gratte-ciels et siège sociaux en construction dans le quartier. La question de revoir les plans pour proposer une construction correspondant mieux aux standards des quartiers d'affaires de pays libéraux s'est posé, il a été décidé de poser la question lors des consultations publiques. Le Plan de reconstruction prodnovienne a également fait appel à différents urbanistes et architectes prodnoviens et eurysiens qui ont accueilli la demande avec enthousiasme, d'autant plus dans la mesure où les urbanistes on été de manière générale peu consultés dans la reconstruction de Staïglad. L'urbanisme n'a donc jamais été une priorité ni de la République Libre du Prodnov, ni de l'ONC, ni de la Banque Centrale de Staïglad, ce qui pourrait poser des problèmes structurels à long terme à l'échelle du pays entier.
Comment la population prodnovienne reçoit la consultation publique et les propositions exposées ?
Globalement, les consultations publiques ont intéressé certains milieux sociaux plus que d'autres, à savoir, les plus âgés, les plus engagés politiquement et souvent jeunes, les campagnards, et quand bien même les consultations ont été ouvertes sur différentes journée à différentes heures de la journée, tous n'avaient pas le temps de venir y assister, certains on rapporté disposer de connaissances intéressée, mais trop épuisées pour faire le déplacement et discuter d'urbanisme plusieurs heures avec des étrangers. Une telle consultation ne peut donc être considérée comme représentative de la population. Les consultations publiques ne fournissent qu'une information partielle des souhaits de la population et le travail d'urbanistes et d'architectes reste indispensable pour estimer ce dont pourrait avoir besoin un habitant. De nombreuses propositions ont été faites aussi bien par le Plan de reconstruction prodnovienne et le Bureau de coordination des transports internes, la population prodnovienne, les émissaires, les urbaniste, des architectes et même des historiens de l'urbanisme prodnovien. A noter que les propositions ne portaient pas uniquement sur l'esthétique mais également l'organisation, les aménagements et les activités des différents quartiers à mettre en construction.
Les plans basés sur les modèles datant de l'ère communiste prodnoviennes ont notamment intéressé les personnes âgées, les plus jeunes préféraient de loin les quartiers construits sur le modèle des villes prodnoviennes médiévales ou de la Renaissance, et parfois, d'autres régions eurysiennes. Les plans visant principalement de développement d'immeubles de bureaux et de gratte-ciels n'apparaissaient pas souhaitables pour l'écrasante majorité des participants, qui considéraient vouloir faire d'un quartier un lieu ou vivre (notez bien que la consultation publique implique un biais sociologique, là encore, nous manquons certains profils sociologiques qui pourraient être intéressés par des gratte-ciels et/ou une séparation entre quartiers de bureaux et quartiers d'habitation). La présence de parcs, d'arbres, et de zones de jeu est généralement très pébliscitée, ainsi que la possibilité d'accéder aux services urbains à pied.
Au-delà de cela, il semblerait que la principale problématique autour des questions d'urbanisme est plus psychologique : les habitants souhaitaient que l'on reconnaisse la spécificité de leur histoire et leur culture et que cela se traduise dans les plans d'urbanisme. L'un des sentiments les plus exprimées par les participants était l'impression de se voir déposséder d'une partie de leur vie, de leur culture, et de leur histoire.
Une fracture au sein de la population, et une nostalgie réelle du communisme
Une consultation publique peut très rapidement dériver de son sujet de départ, et il se trouve que les émissaires shuhs ont servi de dépôt de plaintes pour l'ONC de nombreuses fois, et a même permis de donner un visage, une incarnation à l'ONC dans certaines région (ce qui n'a pas été sans poser de problèmes dans la mesure où la Gyasarr ne dispose d'aucune légitimité reconnue à remonter des doléances à l'ONC). Au fil des consultations, les plaintes ont laissé la place à de véritables témoignages. Un nombre loin d'être négligeable de participants exprimaient une nostalgie vis-à-vis de l'époque communiste, notamment par sensation de perte de tout sentiment d'utilité ou d'appartenance sociale suite au passage au capitalisme. Ils semblerait qu'en ayant voulu faire du PIB le guide de la reconstruction, des gens aient été laissés sur le carreau.
Les évolutions récentes de la société a été perçues très différemment selon les individus et les groupes sociaux qui prenaient parti aux discussions. Aussi, je pense simplement laisser les participants expliquer leur expérience de vie. C'est leur histoire après tout.
Lai Qing, pour le Plan de reconstruction du Prodnov
"Le premier jour de travail de mon fils à l'usine, il est revenu à la maison en bleu de travail tout souriant, en disant je suis ouvrier papa ! Il m'a montré ses outils et j'ai encore une photo de lui ce jour là, en bleu de travail avec moi, elle est à la maison. Son fils, mon petit fils, est aussi ouvrier. Il se fait traiter de bon à rien ou de fainéant quotidiennement, son couple bat de l'aile car c'est aussi l'avis de sa fiancée, il en est venu à se dévaloriser sans même s'en rendre compte, et on a beau lui dire que non, c'est un beau métier, ça ne change pas ce qu'il vit au quotidien, mon fils ne sait pas quoi faire, moi non plus."
Larion Artemovich Galkin, grand père vivant à Sankt-Brivnokov
"Si vous voulez vraiment sentir l'âme du Prodnov, construisez des barres d'immeubles ! Ils ont beau être en mauvais état ces immeubles, ils sont un rêve ! Grâce à la puissance de l'industrie, nous allions fournir un beau logement à tout le monde. Il n'était pas question de travailler pour avoir une grosse maison avec une piscine et une grosse voiture, mais bien pour que personne ne soit laissé dehors. Nous allions donner un appartement à tout le monde, puis nous allions, par la puissance de l'industrie, les rendre plus beaux. Ce partage, cette solidarité est l'âme du pays."
Ludomir Vasilievich Vagin, peintre en bâtiment à Nevskigorod, a participé à construire le pays
"Alors, vous connaissez, ce film, Svoboda ? J'y étais, et depuis plusieurs années. Ce qui est décrit dans le film est vrai ! Complètement vrai ! A un détail près : pour 99 % des militants, les revendications étaient sociales. On parlait de féminisme, de presse libre, de pacifisme, de musique, de libération des opposants, et même pour quelques uns, c'était mon cas, de communisme ! Il était temps de faire disparaître l'état pour laisser une société sans caste ! On était sur le point d'atteindre notre rêve. La propriété privée et l'économie de marché, c'était pas le projet. En fait, je crois que ce pourquoi on se bat n'a jamais été aussi important qu'aujourd'hui. J'ai peut-être été naïve en pensant que la révolution se ferait du jour au lendemain, mais je crois encore en elle."
Avdotya (Dunya) Romanovna Khabenskaya, militante libertaire de Staïglad
"Alors, ce qui est vrai, c'est que désormais, on peut dire que le gouvernement fait de la merde, on peut même dire comment le gouvernement fait de la merde. Bon, on ne peut pas le dire au travail, ni à l'école d'ailleurs, pas à la mairie non plus, ni au commissariat, sur Internet on peut le faire, mais pas auprès de sites gouvernementaux. Alors, je suis content de pouvoir critiquer le gouvernement sans risquer ma vie, mais j'ai quand même l'impression de pouvoir le faire partout, sauf là où ça compte !"
Anastasia Svyatoslavovna Onipchenko, citoyenne campagnarde du nord de Vimrast qui veut rendre le pays meilleur
"Je dois me trouver un boulot, et je sais pas quoi prendre. L'idée d'aller travailler dans un bureau au Quartier de la Révolution d'Octobre me déprime. Mes parents me disent : travaille dur, étudie, et tu deviendra riche ! Mais je veux pas être riche. J'aurais rien à faire avec du fric. Je vais pas me lever pour ça tous les matins ! Non, je sais juste pas ce que je vais devenir, c'est peut-être mieux comme ça."
Ilarion Tikhonovich Vikashev, jeune lycéen de Staïglad, sur le point d'entamer des étude ou de chercher un travail
"Ils rasent des quartiers entiers, puis ils mettent des bureau à la place. La semaine dernière, c'est arrivé au parc ou je jouais quand j'étais petite. Il était pas très beau, mais qu'est-ce qu'on s'y amusait ! J'ai peur d'avoir plus rien pour me souvenir de ma vie."
Natalia (Natasha) Svyatoslavovna Chukchova, habitante native de Gyrty
"A côté du coin où vous voulez construire, il y avait une filature. Nous, on se mettait là, et lorsque les ouvriers sortaient de l'usine, on leur vendait de la soupe de poisson. Et alors, quand tu voyait la filature et les maisons autour, tu le savait, c'était Staïglad ! L'autre jour, en y étant, j'arrivais plus à rien reconnaitre, j'aurais pu être sur n'importe quel continent en fait. C'est pas ma ville ça"
Ikovle Makarovich Ukhov, ancien vendeur de rue à Staïglad
"On a passé l'après-midi à vous pourrir, mais en vrai, on est content que vous soyez là. Jusque-là, personne ne nous a demandé pour construire leurs merveilles, et là, j'inclus mon propre pays. Alors, oui, c'est impressionnant de voir ce que tous ils font, mais je suis pas en ville pour être impressionnée, mais pour vivre. Ils savent que nous on doit rester, on a comme déménagé sans bouger. En fait, ils font pas la ville pour nous, mais pour les investisseurs étrangers."
Terezilya Yanovna Melikova, militante syndicale à Staïglad
"Aujourd'hui, pour changer le monde, il faut consommer responsable. En gros, tu dis non, il y a du travail d'enfant dans ce téléphone, j'achète pas ce téléphone, alors, par la magie du marché, les entreprises vont comprendre que les téléphones avec du travail d'enfant, ça se vend pas, et du coup, il vont faire des téléphones sans travail d'enfant. Parce que tout le monde sait que si une entreprise dit que son téléphone est sans travail d'enfant, alors c'est vrai ! Imagine qu'on applique la même idée à l'usine. Tu va tranquillement produire des téléphones, tu vois les puces électroniques et tu dis non, il y a du travail d'enfant dans ces puces, pas moyen que je travaille avec et tu laisse les puce en plan jusqu'à ce qu'on trouve des puces sans travail d'enfant. Soudainement, c'est plus bizarre hein ? Dans ce cas-là, si ton patron te vire, c'est normal, tu l'a cherché ! Eh bien figurez-vous que sous le communisme, on pouvait le faire. On appelait ça une réunion d'usine, on en faisait toute les semaines. On a vachement perdu de liberté dans notre travail depuis cette époque. Il nous reste la liberté d'acheter des trucs, au début du mois."
Evdokiya Larionovna Reshetnikova, ouvrière dans un village à l'Ouest de Sarolyovsk