13/06/2013
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Activités étrangères en République Libre du Prodnov - Page 4

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La Place des Héros de la Nation - Centre-ville de Staïglad

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Située à l’extrémité de l’avenue très commerçante Mikhaël Androssov, la nouvelle place des héros de la nation est bordée de plusieurs monuments et lieux d'intérêt tels que le monument du souvenir des victimes du communisme, le Muséum d'Histoire Naturelle ainsi qu'une galerie d’art moderne.

La restauration et le réaménagement de cette place historique a été co-financée par la municipalité de Staïglad, l'Association des défenseurs du Patrimoine Prodnovien, et plusieurs acteurs et entreprises privées dont la NorthStreamPower, la Airlander Company et la Citizen Bank pour ne citer qu'elles. Les multinationales lofotènes abondent depuis l'avènement de la République prodnovienne de nombreux fonds de placements communs immobiliers, dont de nombreux fonds patrimoniaux et historiques, en adéquation avec la nouvelle politique d'engagement éthique socialement responsable de ces grands groupes.


Aménagée initialement en 1894 pour célébrer le centenaire du Prodnov telles que ses frontières modernes furent définies avant la Révolution d'Octobre , la place des Héros de la Nation constitue une visite incontournable de la capitale prodnovienne et une promenade agréable et apaisante pour tous les Staïgladais mais également pour les visiteurs et les touristes du monde entier. Conçue par l’architecte Sacha Streptechenko dans le plus pur style néo-classique, il s’agit de la plus grande place de la ville. Au milieu, le Monument du Centenaire, il est composé de deux péristyles et d’une obélisque culminant à plus de 36 mètres de haut. Celle-ci est surmontée d’une statue de l’archange Saint-Michel, le général des armées de Dieu, patron et protecteur du Prodnov, prêt à terrasser ses ennemi et qui tient la couronne prodnovienne dans sa main, afin de commémorer l'ancienne monarchie qu'était le Prodnov avant de devenir un Etat socialiste.

Au pied de la colonne, on peut apercevoir les statues équestres des sept chefs de tribus qui investirent et occupèrent le territoire de l'actuel Prodnov durant le haut moyen-âge Les deux péristyles étaient autrefois ornés des statues représentant les différents monarques et dirigeants du Prodnov, ainsi que leurs proches conseillers ou épouses. (Ces dernières ont été retirées par le régime communiste qui consacrait l'homme travailleur masculin seul comme idéal socialiste à atteindre, la femme n'existait que pour l'aider et l'assister à atteindre ce but)
L'une des statues équestres représentant la guerre tient un serpent sortant du bras prêt à être lancé sur ses ennemis, tandis que l'autre statue en face, symbolisant la paix, tient un rameau d'olivier devant son visage en opposition.

Sous le régime communiste de Kuklin Viktor, la place des Héros de la Nation était le siège d’immenses rassemblements militaires, de défilés de véhicules et d'armements en tout genre et de commémorations officielles.
Comble de l'égo et du culte de la personnalité que le dirigeant communiste se plaisait à entretenir, ce dernier avait fait démolir sans le moindre scrupule l'une de ces statues pour y mettre la sienne, comme pour immortaliser de son vivant son héritage royal, totalement inventé, mais typique dans le narratif fictionnel des dictateurs.
Lors de la Révolution d'Octobre, de violentes escarmouches eurent lieu entre les révolutionnaires et la garde rapprochée du dictateur. De nombreux tirs d'armes automatiques et d'éclats de grenade endommagèrent sérieusement le monument en divers endroits, et plusieurs statues furent si dégradées que certaines d'entre elles perdirent des membres et des têtes.

Ironie du sort, celle de Kuklin Viktor demeura miraculeusement intégralement intacte. Toutefois peu après la révolution, elle fut déboulonnée, fondue et servit entre autre à confectionner des munitions pour la future police municipale de Staïglad.

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"Good Bye Kuklin"

Entièrement restaurée et rénovée, y compris son magnifique parvis constituée de carreaux de mosaïque importés de l'Empire Listonien, elle est l'un des principaux lieux de rassemblements lors d'évènements festifs, de représentations artistiques, ou un point de rendez vous pour les étudiants de l'UTP, toute proche.
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La Parole | 27/04/2009
L’ONC parle pour la RLP : au moins entend-on enfin la voix de leur maître

Que faut-il retenir de l’allocution de l’ONC à destination de la République Sociale du Prodnov et de ses alliés ? Pas grand-chose sinon que le Lofoten est fidèle à sa réputation : pays pionnier de l’éolien et des énergies renouvelables, il semble capable de brasser beaucoup de vent sans jamais se fatiguer. Notre Premier Ministre n’a pas semblé s’en émouvoir par ailleurs car tandis que l’ONC s’agitait lors de son congrès, il s’est pour sa part affiché aux côté des travailleurs de l’usine sidérurgique de Peprolov-centre afin de s’enquérir des conditions de travail et leur renouveler son soutien politique. Poignées de mains et embrassades dans une ambiance chaleureuse, Alexei Malyshev rappelle clairement que la priorité sera toujours donnée au peuple prodnovien avant les aboyeurs de l’ONC.

Maintenant que faut-il retenir des déclarations de l’Assemblée Générale ? Comme souvent avec les impérialistes, beaucoup de fake news, de contre-vérités et d’hypocrisie. Sans aucun doute, l’ONC ferait bien de relire ce qu’elle signe avant de pleurnicher que la partie d’en face n'en respecte pas les termes car il n’y a pour ainsi dire aucune close qui n’ait été bafouée, sinon celles que l’ONC n’a elle-même pas respecté. Passons sur le sentiment d’insécurité des pantins de Staïglad, très doués pour massacrer des bureaucrates mais qui tremblent dès qu’on leur oppose l’armée rouge, voyons un peu le détail des accusations contre la République Sociale :

Tout d’abord, la République aurait rompu les accords de paix de Nevskigorod. On est en droit de se demander en quoi ? D’après les juristes de l’ONC, la fusion entre Peprolov et Galkovine serait une violation du traité. Faut-il leur apprendre à lire ou bien leur hypocrisie n’a-t-elle aucunes limites ? Car il n’est fait mention nulle part que les oblasts ne pouvaient pas fusionner et les mandats ne pouvaient pas être révoqués. Citons plutôt :

Article 1 proposé par le Pharois Syndikaali et ratifié lors des accords :
« Les mandats ne pourront être renouvelés indépendamment les uns des autres, sauf retrait volontaire d'un pays en charge. »

La Lutharovie s’étant volontairement retirée de Galkovine, l’accord est bel et bien respecté, n’en déplaise aux partisans d’un Prodnov découpé en morceau. Notre Premier Ministre, le glorieux camarade Malyshev n’agit pas au hasard mais conformément au droit international et c’est son génie politique qui permet chaque jours au peuple prodnovien d’espérer une réunification prochaine, conformément aux objectifs fixés par le traités de Nevskigorod !
Rappelons par ailleurs que seule Staïglad a osé établir des contrôles douaniers aux frontières et a donc œuvré contre les accords qui stipulaient pourtant explicitement que les zones sous mandats devaient chacune œuvrer à favoriser une réunification sous cinq ans. Mais comme bien souvent, le capitaliste est plus prompt à voir la paille dans l’œil de son voisin que la poutre dans le sien.

Voyons la suite. Le gouvernement de Staïglad, sans doute sous l’effet de drogues, a ensuite prétendu que la République Sociale empièterait sur les revendications maritime de la RLP. A nouveau, il est déplorable qu’il faille rappeler à nos chers voisins le contenu des accords qu’ils ont eux-mêmes signés… Car je les mets au défi de trouver où que ce soit dans les propositions du Jashuria, ou dans celles du Pharois Syndikaali, la moindre mention d’un espace maritime à respecter. Faute de ZEE clairement établie, la RSP ne peut violer ce qui n’existe pas.

A l’inverse, rappelons le point numéro 2 des accords :
« le Syndikaali poursuivra son mandat de protection de la souveraineté maritime de la République Libre du Prodnov, celle-ci ne possédant pas de navires capable de défendre ses côtes, et ce dans la continuité du mandat du Conseil de Défense pour cette charge. »

Il semble donc bien que les accords de Nevskigorod consacrent la flotte pharoise comme seule et unique responsable de la défense de la souveraineté maritime de la République Libre du Prodnov. Il est donc bien naturel que le Syndikaali, pour lutter contre la piraterie, établisse une ZEE à défendre et mette en place des mesures de contrôle et de protection des mers. Ce qui serait illégal serait au contraire que Staïglad prétende que la protection de cet espace revienne à quiconque d’autres que les Pharois.

En d’autres termes, non seulement Staïglad fait fausse route en accusant la République Sociale d’être hors-la-loi, mais elle se place elle-même dans l’illégalité en avançant des revendications qui n’ont pas lieu d’être.

Poursuivons à présent notre débunkage et attirons l’attention sur la close numéro 3 :
« ces régions sous mandats seront soumises à la libre circulation totale des prodnoviens sur simple présentation d'un papier d'identité. Ceci afin d'empêcher toute velléité de fracturation du territoire prodnovien en multiples entités. Ajoutons que nul citoyen du Prodnov ne pourra être inquiété d'aucune façon pour ses convictions politiques, ni persécuté, ni discriminé. »

Il est amusant de voir qu’en prétendant dénoncer l’illégalité de sa voisine, Staïglad révèle en réalité ses propres coup-bas. C’est en effet le gouvernement capitaliste de la RLP qui n’a eu de cesse d’entraver la libre circulation des citoyens du Prodnov, en levant des frontières artificielles, en construisant des murs pour tâcher d’empêcher ses citoyens de réaliser les miracles du socialisme réel, tandis qu’elle vendait pour sa part son territoire morceaux par morceaux à des forces étrangères.

Passons sur les pures et simples fake news de la part de l’ONC qui oublie – sans doute à des fins de propagande – que le blocus contre le Vogimska a été levé des mois plus tôt et que la RLP n’a jamais été sous blocus. Le Syndikaali se contente de remplir son rôle de défenseur des eaux du Prodnov en organisant les douanes maritimes autour du seul port de commerce du pays : Peprolov-port. Ce n’est certainement pas les maigres chantiers navals de Nevskigorod, construits à la va-vite, qui pourraient accueillir le fret maritime nécessaire pour la reconstruction de la nation.

Le dernier point est le plus litigieux. En effet, l’ONC accuse la République Sociale d’enfreindre les accords en accueillant des militaires loduariens sur son sol. Il faut reconnaître que les accords signés prévoyaient un maximum au nombre de soldats étrangers autorisés à fouler le sol du Prodnov en même temps. Ce nombre a été fixé à une base militaire et mille hommes par mandats. Si l’on prend en compte Galkovine et Peprolov, la RSP est donc autorisée à accueillir deux bases militaires et deux-milles hommes sur son sol.

Point numéro 4 :
« Afin d'assurer au plus vite la souveraineté et l'indépendance de la République du Prodnov, le nombre de soldats présents pour chacun des quatre titulaires de mandats ne dépassera pas mille hommes et le nombre de bases militaires ne dépassera pas le chiffre de un. De plus, aucune construction d'infrastructures militaires étrangères sur le territoire ne sera autorisée, autres que celles nécessaires à la vie quotidienne des soldats. »

Le nombre de soldats loduariens débarqués sur place est de deux-milles cinq-cents, soit un trop plein de cinq cents hommes, ce qui place la RSP dans l’illégalité.

Là où cette accusation ne tient pas, c’est que cette close a été largement transgressée par Staïglad elle-même qui ne s’en est même pas cachée ! Combien de soldats étrangers déployés en RLP ? Un an auparavant le Lofoten annonçait laisser en RLP deux-mille cinq-cents soldats, soit l’équivalent exacte du nombre de Loduariens déployés.

Si la RSP est dans l’illégalité, la RLP l’est déjà depuis longtemps, et ce n’est pas tout ! Six mois plus tard, suite à une énième chouinerie, le Lofoten annonçait renforcer ses effectifs sur place pour aider à la surveillance des frontières. Ainsi même si, dans un élan de mauvaise foi, le Lofoten cherchait à réparer sa trahison des accords en invoquant les points de son allié Jashurien, il serait malgré tout dans l'illégalité.

Double hypocrisie donc, que, dans sa grande mansuétude, le Premier Ministre Malyshev a consenti à ne pas relever.

Ainsi l’ONC a rompu les accords de Nevskigorod et quand, face à cette menace, la République Sociale décide de réagir enfin en accueillant des soldats Loduariens, c’est elle qu’on critique ? L’hypocrisie des capitalistes n’est désormais plus à prouver d’autant qu’il s’agit là d’un fallacieux prétexte pour les nations bellicistes et autres agents du chaos de renforcer leur présence militaire sur place. La presse novigradienne parle ici de « plusieurs milliers d’hommes » et on ne peut que se demander combien d’autres entrés illégalement sur le territoire, n’attendent qu’un faux pas pour fondre sur notre belle république et égorger ses enfants, comme elle a massacré le gouvernement du Prodnov lors de sa nuit sanglante.

Interrogé quant à l’ultimatum envoyé par l’ONC, le camarade Alexei Malyshev a assuré qu’il prendrait la parole dans les prochains jours, tout en renouvelant son amitié à la Loduarie et à tous ceux qui assurent aujourd’hui la paix au Prodnov, et le respect des accords de Nevskigorod.

« Il ne faut pas avoir peur des libéraux, leurs paroles sont comme leur économie : elle forme parfois des bulles impressionnantes mais qui explosent à la première résistance. »

Cette pantalonnade débunkée, la RLP aura au moins fait la démonstration de trois choses : d'une part qu'elle ne sait pas lire les accords qu'elle a elle-même signée. D'autre part que l'ONC est prêt à tous les mensonges pour embraser la région. Enfin que la RLP n'est au fond qu'une coquille vide téléguidée depuis Pembertøn. Une seule chose est de nature à inquiéter les esprits les plus raisonnables : qu'incapable de reconnaitre leur bouffonnerie, les capitalistes s'enferment dans leur mensonge ce qui conduirait à nouveau à une escalade.

La vérité est une arme, et la bête blessée peut encore ruer. Sachons rester prudents.
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La Parole | 22/12/2009
Attaque du Capitole de Saint-Marquise, l’ONC tente un nouveau Staïglad ?

Les informations qui nous parviennent de l’autre côté de l’océan d’Espérance sont de nature à inquiéter tous les anti-impérialistes du monde ! C’est avec effroi et colère que nous avons assisté le 6 décembre dernier à une énième tentative de coup d’État de la part de l’ONC. Le Capitole de la République de Saint-Marquise, qui avait courageusement dénoncé l’impérialisme et le bellicisme des capitalistes au Prodnov, vient de subir en représailles un coup de force contre ses institutions !

Les factieux n’ont heureusement pas réussi à investir la totalité du bâtiments et ont été finalement arrêtés par la police, aux prix de violents affrontements. Le Capitole de Saint-Marquise, un nouveau Staïglad ? Les esprits lucides ne peuvent qu’y penser et nous avons frôlé de peu de voir encore une fois un pays libre sombrer par la force dans les griffes l’ONC, cette Organisation des Nations Criminelles !

Tous les démocrates ! Tous les républicains ! Tous les hommes libres et aspirants à une vie heureuse doivent s’inquiéter et dénoncer avec véhémence cette nouvelle tentative impunie de coup d’Etat. Le Lofoten, dont les Prodnoviens n’ignorent rien de la brutalité, tente de recommencer à ses frontières ce qu’il a réussi au Prodnov. Briser les pays qui lui résistent, par la plus grande des violences.

A nouveau, la cause du Prodnov est immense ! A nouveau nous comprenons l’importance de notre mission ! Car si l’ONC venait à arriver à ses fins chez nous, tous les autres pays du monde seraient alors en danger existentiel. Leur échec partiel en RLP confirme la justesse de notre résistance. Nous sommes l’avant-garde de la guerre contre l’impérialisme. Nous sommes le fer de lance brandi contre la criminalité internationale !

Nul ne pourra accuser le camarade Malyshev d’accointances contre-natures avec Saint-Marquise, un pays capitaliste et libéral, une démocratie bourgeoise. Pourtant aujourd’hui, nous nous tenons nous aussi à ses côtés, car le combat pour la liberté est le combat de l’humanité et le coup d’Etat d’ici peut se reproduire ailleurs. Preuve est encore faite que le destin du Prodnov déborde de ses frontières et concerne les nations du monde qui s’unirent pour pourfendre l’Organisation des Nations Criminelles !

Le camarade Malyshev a apporté son soutien à la République de Saint-Marquise :

« Malgré nos divisions, nul coup de force, nulle part, n’est acceptable. Saint-Marquise et le Prodnov payent le prix de leur résistance à l’ONC. Face à la menace impérialiste, tous les hommes attachés à la liberté sont des frères d’armes. »

Voilà des mots brillants qui réchaufferont les cœurs de tous les communistes, les socialistes et les républicains du monde. Les coups d’Etat capitalistes devront être dénoncés et combattus où qu’ils se produisent. Le Prodnov meurtri, mais le Prodnov debout de ne relâchera pas sa vigilance. Aujourd’hui comme demain, unis contre les ennemis du genre humain !

Prodnoviens, pour la liberté, tous unis derrière le camarade Malyshev ! Vive notre premier ministre ! Vive le gouvernement !
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La Parole | 09/02/2009
Alexei Malyshev s'exprime sur la guerre au Kronos, l'étoile du prolétariat met à nu les crimes de l'ONC !

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Le visage grave et la parole vraie de notre Premier Ministre redonnent du sens à la dignité politique.

Alors que les troupes de l'ONC manœuvrent pour envahir le Kronos, l'histoire se répète sous son jour le plus sombre. Assisterons nous passivement à une nouvelle série de crimes de la part des capitalistes ? Le camarade Malyshev a pris la parole ce matin du 09 février 2010, voici la retranscription fidèle du brillant discours de notre Premier Ministre, prononcé devant le ministère des Intérêts internationaux du Pharois Syndikaali.


« Camarades. Du Prodnov, et de tous les pays. La lutte des classes n’est pas un vain mot. Ceux-là mêmes qui la mènent avec le plus de violence sont les premiers à la nier. La bourgeoisie, pour conserver ses privilèges et son ordre social, fondé sur le vol et l’oppression, est prête à toutes les bassesses, à tous les crimes pour nous imposer ses intérêts. Que nul travailleur, nul prolétaire ne dorme en paix ce soir, car c’est une guerre qu’on mène contre nous, et que nous menons en retour.

Impitoyablement, chaque expérience du socialisme réel se voit combattue par les tenants de l’ordre bourgeois. Ils feront couler des fleuves de sang plutôt que de concilier la moindre parcelle de terrain. Ils ne croient qu’en une seule vérité : la-leur, et écrasent sur leur chemin tous ceux qui prétendent mener une politique alternative.

Travailleurs, camarades, ne vous y trompez pas. Même loin des bombes, même loin des cris, ces gens sont en guerre contre vous. En guerre contre tout le prolétariat, et cette guerre, nous venons d’en avoir un énième exemple. Comme le Prodnov hier, le Kronos aujourd’hui, et demain ailleurs, le Mokhai, la Loduarie, la Lutharovie, et tous les peuples ayant eu l’audace de proclamer la supériorité du travail sur le capital.

Nos camarades du Kronos, aujourd’hui subissent l’agression inique de l’ennemi. Celui-là même qui fractura notre nation, y construisit des murs et en dépouilla les forces vives. Celui qui trancha la gorge de notre administration à Staïglad et relégua l’idéal socialiste sous un monceau de marchandises bas-de-gamme destinées à endormir l’esprit. Celui qui sacrifia notre industrie, notre agriculture, notre artisanat, notre savoir-faire, notre auto-suffisance, en important de l’étranger des nourritures toxiques et des plaisirs pourris, porteurs de corruption et de ruine du corps.

Ceux-là, l’ONC, s’adonnent à nouveau à leurs exactions. Ecrasent les peuples au nom de leur idéologie mortifère, celle de la finance et du marché, un monde où il n’y a plus de place pour les hommes ! Si nous laissons faire, par la force mécanique, dans le sang et la terre battue, peut-être, demain le Kronos sera réduit. On y implantera un marché, on asservira les travailleurs par le salaire et on leur expliquera qu’ils sont désormais libres. Libres de consommer de la malbouffe, de s’acheter des lave-linge programmés pour tomber en panne au bout de trois ans, libres de faire des crédits et de rembourses des dettes. Mais libre de se constituer en syndicats ? Libres de prendre leur destin en main ? De faire de la politique par eux-mêmes et pour eux-mêmes ? D’élever des enfants dans un monde heureux ? Où l’homme a toute sa place et où chacun est rémunéré au juste prix de son travail ? Non de cela, les Kronosiens ne seront pas libres.

Et méthodiquement, avec la complicité d’une constitution bourgeoise, d’un gouvernement corrompu et inféodé aux forces de l’argent, les Kronosiens seront libres de se faire dépouiller du fruit de leur travail et voués à l’aliénation, à la maladie, à la dette et à l’épuisement du corps et de l’esprit.

Voilà la liberté de l’ONC. Une liberté de sang et de sueur, où l’horizon du travailleur se limite à l’accumulation des crédits à la consommation et de la nourriture saturée par la graisse et le sucre. Voilà le destin des Kronosiens, si aujourd’hui nous n’agissons pas.

Mes pensées vont au peuple du Kronos et aux morts que l’idéologie capitaliste ne manquera pas de causer sur leur sol. Mais que les prolétaires du monde aient toujours à l’esprit que chaque bataille menée par notre classe, c’est la bataille de tous ! La lutte est internationale et le destin du Kronos, le destin du Prodnov, le destin des nations du socialisme réel, des anticapitalistes, des anarchistes, des libertaires, un destin de classe, nous le partageons tous ! Ja Kronozianec ! Je suis un Kronosien ! Nous sommes des Kronosiens ! Le Prodnov est le Kronos et tous les pays du monde !

Nous sommes plus nombreux ! Et nous détenons la force que jamais ils n'auront : celle du travail ! Celle de la production ! Du travail vivant quand ils doivent se résigner à la mort ! Nous sommes les producteurs de toutes richesses, notre classe est immortelle, sur ses épaules repose le monde ! La minorité parasitaire, la bourgeoisie, à ceux-là nous rendrons coups pour coups ! Révolution pour invasion ! Justice pour crime ! Et alors ils réaliseront qu'on ne peut nous vaincre car nous tuer, pour la bourgeoisie, c'est se tuer elle-même ! Tuer le corps sur laquelle elle prospère, la richesse qu'elle vole, la valeur qu'elle suce comme un vampire ! Nous sommes la dernière des classes, ne l'oubliez jamais camarades, la classe vouée à mettre fin à l'histoire, à mettre fin à toutes les oppressions ! Nous sommes la classe révolutionnaire et l'ONC réalisera bien vite qu'en attaquant le Kronos, elle a scellé son destin et s'est précipitée vers sa ruine ! Travailleurs, prolétaires ! Vous n'êtes pas seul dans votre combat, la lutte est internationale et le Prodnov répondra présent !

Nos ennemis sont sortis du bois, la lutte des classes éclate au grand jour, en pleine lumière, camarades, nous répondrons présents ! Vive le Kronos libre ! Mort à l’ONC et ses sbires ! »


Un discours assurément brillant qui traversera l’histoire. Nous sommes des Kronosiens ! Vive le Kronos libre ! Mort à l’ONC et ses sbires ! Vive le camarade Malyshev !
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Les Nouvelles Peprovites | 15/02/2010
Invasion du Kronos : la RLP renvoyée à ses contradictions par Malyshev Alexei

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"On ne pourra pas tuer Calabraise sans tuer tout le peuple kronien avec lui. C'est le peuple qui l'a fait, et le peuple le défendra."

Alors que l’ONC – et la RLP dont elle est la dépendance – s’indignait il y a de cela quelques mois d’une pseudo violation des accords de Nevskigorod, accusations débunkées dans la foulée par le pouvoir prodnovien qui ne s’était pas laissé intimider, c’est au tour du gouvernement Malyshev d’accuser la RLP d’illégitimité.

« Au-delà des mensonges, il y a les faits » a déclaré le Premier Ministre à la tribune, dès son retour sur le sol prodnovien après sa visite au Syndikaali. « La RLP est le bâtard incestueux des velléités de conquête d’une organisation criminelle internationale qui frappe à nouveau les pays de la glorieuse révolution ».

Dans le viseur d’Alexei Malyshev, l’annonce récente de l’invasion du Prodnov qui fait suite à l’occupation de l’embouchure de la Leucytalée par les forces de l’ONC.

« Prodnov, Kaulthie, Kronos, les capitalistes envahissent tout, tout le temps. Tout ce qui sort de leurs guerres infâmes, déclarées contre le prolétariat international, n’a aucune autre légitimité que le sang ! »

Si la République Sociale du Prodnov et le Kronos n’ont, à ce jour, aucun liens diplomatiques particuliers autre que celui de se revendiquer tous deux du communisme, ce n’est pas le cas de la RSP et de la Loduarie qui se sont récemment rapprochées suite à l’envoi d’un contingent militaire loduarien venu former les troupes de l’armée rouge. Une initiative qui avait à l’époque été critiquée par l’ONC, accusant la RSP de violer les accords de Nevskigorod, ce à quoi cette dernière avait répondu en répliquant que ceux-ci avaient avant tout été violés par l’ONC. La situation semble s’être tout simplement enterrée depuis, à la suite du départ des troupes loduariennes en Lutharovie.

C’est donc le second round médiatique que parait décidé à engager Malyshev Alexei en prenant cette fois l’initiative de pointer du doigt l’illégitimité du gouvernement de Staïglad, en se servant du Kronos comme exemple. Une manière pour le gouvernement communiste d'apporter son soutien au Kronos envahi... sans pouvoir réellement y intervenir par ailleurs. Mais maintenir la pression diplomatique sur plusieurs fronts et nourrir la guerre des images est une bataille qui se doit d'être menée.

« Qui pourrait demain imaginer qu’un gouvernement kronien, imposé par l’ONC par la guerre, serait en droit de gouverner le pays ? Personne ! Ce même raisonnement s’applique à la RLP, à Staïglad, il n’y a que des pantins, qui s’agitent tirés par les cordons de la bourse ! Les régimes communistes sont héritiers des révolutions populaires ! Les régimes bourgeois, eux, ne sont que les bâtards de l'impérialisme et de la mort. »

Il faut dire que si le régime prodnovien avait été renversé pour ses crimes, ceux de Baldassare Calabraise sont moins évidents, du moins au regard de la communauté internationale. En effet, si Gwepolosk Belleski avait vu se coaliser contre son régime les principales puissances du monde, et de la région, Calabraise est une figure objectivement plus ambiguë. Outre ses liens cordiaux avec la Loduarie et la Lambroisie, avec qui il partage une alliance, le dictateur communiste s’est également rapproché de plusieurs de ses voisins : la Manche Silice ou la République Saranide, et même à l’internationale avec l’Empire du Nord.

La détestation que voue l’ONC à Calabraise est donc loin d’être partagée par les autres puissances régionales ce qui rend la chute du dictateur plus difficile à justifier et laisse transparaître les intérêts économiques qu’auraient les membres de l’ONC à voir le pays s’effondrer. Celui-ci est en effet situé à l’embouchure de la Leucytalée dont il partage le contrôle avec la Sérénissime de Fortuna et l’Arcanie. Si la première est membre de l’ONC, la seconde ne l’est pas et son régime tire d’avantage vers la sociale démocratie que vers le libéralisme autoritaire du Lofoten, de l’Alguarena ou du Novigrad. Appuyer la présence de l’ONC dans ce détroit crucial pour la plupart économies leucytaléennes serait un avantage bien compris.

Pour autant, doit-on nier les crimes de Calabraise ? Non, sans aucun doute. Il est d’ailleurs intéressant de noter qu’Alexei Malyshev ne l’a pas fait, peut-être d’ailleurs pour ne pas se placer en porte-à-faux de la communication pharoise qui a également pris la parole au sujet de la situation au Kronos. Héritier d’une révolution sanglante s’étant soldée par l’exécution de Edmondo Mancuso, le dernier président en exercice de la République du Kronos, Baldassare Calabraise s’est tristement illustré en matant violement l’opposition politique dès son accession au pouvoir. Officiellement, des camps de travail ont été ouvert en Afarée pour accueillir les résistants au pouvoir et autres opposants.

L’ONC est-elle donc légitime à renverser le dictateur ? Une telle justification serait à coup sûr entendable si les membres impliqués dans l’invasion ne travaillaient pas par ailleurs eux-aussi avec des dictatures, dont celle du Pontarbello, coupables de plusieurs crimes dont l’exécution d’ambassadeurs, et de menaces d’invasions perpétrées contre des nations étrangères. Y a-t-il une hypocrisie à dénoncer Calabraise d’une main tout en serrant de l’autre celle de Sapateiro ? Pour le gouvernement prodnovien, c’est en effet le cas. La RSP s’était d’ores et déjà exprimé sur le contexte politique Aleucien lors de la sortie de l’ONC de Saint-Marquise, dénonçant la politique impérialiste de l’organisation au Prodnov. C’est à nouveau vers cette région que se tourne l’attention des Prodnoviens.

Du côté de la population, en tout cas, ces éléments de langage font leur petit effet. Pour certains, il devient en effet de plus en plus difficile de justifier l’action de l’ONC, quand celle-ci se répète sans consultation des puissances régionales et surtout sans autre mandat que la force brute. Une fois de plus, aucun ultimatum n’a été envoyé au Kronos, pas de médiations diplomatique ou de demande d’intervention d’un tiers. Il semble que l’ONC s’arroge le pouvoir de renverser les gouvernements où elle le veut et quand elle le veut.

Pour les Prodnoviens, qui restent majoritairement attachés à l’union nationale, cette attitude réveille de mauvais souvenirs et une certaine rancœur :

« Je n’irai pas jusqu’à dire que l’époque de Gwepolosk Belleski me manque, mais ça je ne le dois pas à l’ONC. Ce que je lui dois, par contre, c’est un mur et l’interdiction de voir ma famille. » déclare Yulinka Usoyeva, maraîchère dans la banlieue de Bridjesko.

Zigfrids Baryshnikov, 19 ans, partage cet avis :

« Quand je vois que l’ONC peut recommencer impunément ce qu’ils ont fait au Prodnov, j’ai la rage. Il faut que quelqu’un les arrête ou ils envahiront encore et encore. »

Certains n’hésitent pas d’ailleurs à reprendre les éléments de langage du gouvernement communiste : la liberté, oui, mais par et pour les travailleurs.

« Au Prodnov, personne n’a demandé à ce qu’on vienne nous envahir. Nos problèmes, c’est à nous de les régler. Si quelqu’un vient chez vous pour vous sauver contre votre gré et vous imposer ses lois, ce n’est plus un sauvetage, c’est du colonialisme. Les Prodnoviens ont la révolution dans le sang, nous sommes révolutionnaires depuis plus d’un siècle, on n’a pas attendu l’ONC pour foutre à bas des tyrans. » explique Maxim Griboyedov, 38 ans, ouvrier zingueur.

Si le message prend de fait dans la population, pour qui la crise du Prodnov est encore une plaie ouverte, certains espèrent qu’il sera également entendu de l’autre côté de la frontière, en RLP.

« Des fois j’ai l’impression qu’on leur a lavé le cerveau. Trop de télévision et de nourriture de mauvaise qualité, en quelques années ils ont oublié ce que c’est que de vivre pour et par son travail. » se moque Tasha Chernyshyova, commerçante à Peprolov-port, avant d’ajouter « Les putschistes leur ont bourré la tête avec la propagande capitaliste, ils sont persuadés d’avoir vécu une vraie révolution mais maintenant on voit que derrière, c’était l’ONC depuis le début, et son agenda. »

Plus que jamais, la bataille de communication entre les deux républiques du Prodnov est donc au cœur de la stratégie du gouvernement Malyshev, clairement à l’initiative ces derniers mois. Côté RLP, on se contente timidement de déboulonner des statues, à voir si dans un contexte où l’ONC affiche impérialisme de plus en plus assumé et où l’économie de la RLP stagne maintenant depuis plusieurs mois, l’opinion ne pourrait pas finir par se retourner définitivement en faveur des héritiers légitimes du Prodnov.
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staigladnews


Les Alliés du Prodnov Libre renforcent la sécurité et l'arsenal de défense de notre République

DCA Freyja
Les batteries anti-missiles d'interception "Bouclier de Freyja", fournies en masse par les Provinces-Unies du Lofoten


Les officiers et généraux de l'Armée Populaire du Prodnov Libre se félicitent de l'arrivée récente et massive d'armements et d'équipements militaires modernisés qui font actuellement cruellement défaut aux forces armées prodnoviennes qui vivotaient jusqu'à présent sur les stocks déclassés et en mauvais état général des anciennes milices communistes de Viktor Kuklin.
Si, comme tout dictateur mégalomane et paranoïaque, ce dernier entretenait l'illusion d'une armée surentrainée, suréquipée, nombreuse et bien dotée en armes et en véhicules de toute sortes, comme bien souvent, ce militarisme ostentatoire cachait en réalité une toute autre vérité.
En effet, il fut établi récemment par le Ministère de la Défense Prodnovien, avec un certain effarement par ailleurs de la population, qui découvrit alors de nombreuses lacunes et déficiences au sein de l'armée communiste : manque de formation, digitalisation et numérisation des commandes de tir quasi inexistantes, dépôts de munitions mal entretenus et protégés rendant nombre d'entre elle inopérantes, armes desuètes ou obsolètes, manque de nombreuses pièces de rechanges et de consommables destinés aux chars et aux rampes lance missiles, très gourmandes en composants à remplacer...

Mais c'était sans compter le précieux soutien affiché des puissances de l'ONC, qui tiennent avant tout à préserver à tout prix la démocratie et la liberté dans notre République, acquise si chèrement, au prix de nombreux sacrifices.
Afin de remédier et de palier aux manques et lacunes dont souffrent nos forces armées, les alliés de l'ONC, Provinces Unies et Novigrad en tête, n'hésitent pas à donner régulièrement des armes et équipements nécessaires à opposer une force de défense suffisante en cas de nouvelle invasion ou attaque des Fascistes Rouges.

Le porte-parole du Ministère de la Défense, Dimitri Parochenko a déclaré récemment lors d'une conférence de presse sur la stratégie militaire de la RLP en cas d'attaque des communistes sur notre sol :


" Le bellicisme affiché de la RSP au travers de ses revendications territoriales ne doit pas être sous estimé. Il existe un risque, pour l'instant jugé faible, mais bien réel et concret, que la RSP constitue. Ses leaders sont des pantins nourris de la main de Pharot, et de simples faire-valoirs des ambitions impérialistes pharoises, qui ne cachent même plus leur irritation à l'idée d'avoir un îlot de liberté démocratique dans leur sphère d'influence.
Dans ses conditions, nous ne pouvons nous permettre de baisser notre garde, et de surestimer nos capacités défensives ou de nous reposer exclusivement sur le soutien de nos alliés.

Si le Pharois nous déclare une guerre interposée en se servant de son satellite de la RSP, il est évident que nos moyens actuels ne sauront suffire à absorber le choc de la puissance militaire de Pharot. Fort de ce constat, je voudrais également répondre à la critique faite par certains médias que les alliés de l'ONC en profitent pour se délester de leurs surplus et de leur armement déclassé. Nous ne pouvons rechigner ou faire les délicats quant à l'armement que l'on nous envois. Non l'Armée Populaire du Prodnov Libre ne sera pas une armée au rabais, mais les équipements et véhicules avancés nécessitent également des formations techniques spécifiques.

Un accord est actuellement en train d'être négocié entre notre Etat Major et son homologue Lofotène, pour que des experts et des conseillers militaires spéciaux soient dépêchés à Staïglad pour parfaire et perfectionner l'entrainement et la formation de nos troupes aux techniques de guerre avancées ainsi qu'à l'utilisation de certains équipements."


Parmi ces derniers, entre autres, des batteries anti missiles de type "Boucliers de Freyja", des véhicules de transports de troupes, des hélicoptères, ainsi que des missiles de croisières et balistiques. Ces nouveaux armements seront principalement déployés aux différents points de friction frontalières, à l'est et à l'ouest, avec les territoires de la RSP, toujours considérés comme des territoires occupés par l'ennemi, non reconnus par la RLP, ni par les pays de l'ONC.
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El Globo

20 mars 2010 - Des mécaniciens en aéronautique alguarenos se lancent dans l'humanitaire pour permettre au Prodnov d’accroître sa flotte d'avions de ligne.


Alberto Sicarraez, mécanicien en aéronautique à temps plein, de sa vie professionnelle et personnelles, comme ici où il passe son temps libre affairé sur avion biplace dont il est l'heureux détenteur.
Composée de mécaniciens et techniciens de maintenance en aéronautique, une dizaine d'individus est prête à franchir le pas et à voler jusqu'au Prodnov où leurs compétences sont requises et attendues dans la vérification d'une trentaine d'aéronefs loduariens, saisis et encore peu utilisés dans l'économie prodnovienne...


Saisis par les autorités gouvernementales de la République Libre du Prodnov, vingt-huit avions de ligne sont aujourd'hui menacés par l'arrêt des opérations de maintenance et d'entretien de leur compagnie aérienne loduarienne. Un groupe de mécaniciens en aéronautique bénévole, a exprimé le souhait de quitter l'archipel d'Alguarena pour effectuer une mission humanitaire en République Libre du Prodnov, pour réhabiliter ses appareils et assurer les points de contrôle nécessaires à la sécurité.

Passionnés d'aéronautique, huit mécaniciens et techniciens de maintenance en aéronautique alguarenos, ont réussi à monter grâce à la complaisance de leur employeur, un groupe en mission humanitaire vers le Prodnov. Leur objectif : assurer les différents points de contrôle auprès des vingt-huit avions de ligne loduariens saisis il y a de ça quelques années, pour garantir leur maintien dans le service et leur revente auprès de plusieurs compagnies aériennes locales.

Classée parmi les pays en voie de développement depuis la fin de la guerre civile, la République Libre du Prodnov se reconstruit encore du drame humain et national qui l'a touché sous l'ère dictatoriale communiste. Exactions contre le peuple, exécutions de masse à Bridjesko, division nationale et constitution de parcelles sécessionnistes illégitimes à ses frontières, la jeune nation manque encore d'assises industrielles solides pour produire l'essentiel des biens attendus sur son marché intérieur. Un manque qui commence notamment par l'absence plus ou moins flagrante d'industrie de l'aéronautique. Toutefois dans leur malheur, les autorités gouvernementales de la République Libre du Prodnov ont pu saisir un important nombre d'aéronefs loduariens, entrés illégalement dans l'espace aérien pour procéder à des déportations ainsi qu'à des transferts de masse des populations civiles déjà bien fragilisées. Cloués au sol depuis leur intrusion indésirée, ces appareils peinent aujourd'hui à fournir leur part dans le renouveau national de la RLP.

Après plus d'un an d'immobilisation, il est vrai que certains appareils doivent faire l'objet d'une sérieuse révision, pour fournir satisfaction à tous les standards ainsi que les normes de sécurité attendus sur ce genre d'activités de transport des personnes. "Quelque soit le pays, les transports aériens ont toujours souffert d'une maintenance scrupuleuse... quand on a entendu parler qu'une trentaine d'avions saisis pouvaient se dégrader inutilement sous l'effet de l'usure du temps, on a trouvé ça tellement dommage, et donc nous voici..." indique Alberto Sicarraez, un technicien de maintenance pour le groupe "Alguarea" une compagnie aérienne de l'archipel et ayant accordé un congé sabbatique à plusieurs membres de la société, pour qu'ils puissent venir s'investir dans la maintenance des aéronefs loduariens. "C'était un travail d'équipe, ce projet tient aussi par la compréhension et la flexibilité de notre employeur, qui a autorisé nos absences simultanées, malgré toute la difficulté d’organisation que cela peut impliquer sur le service maintenance d'Alguarea. Je voudrais les remercier, cette aventure est aussi la leur !"

En effet, bien que les absences de ces mécaniciens en aéronautique ne soient pas payées par l'entreprise, ce qui les privent du maintien de salaires, l'autorisation d'absence émise par l'entreprise constitue déjà une sacré levée de barrière pour ce groupe d'amis, de collègues et de passionnés. Et cette générosité en a inspiré une autre puisque les cagnottes en ligne émises par ces mécaniciens du bout du monde, ont explosé bien au-delà des plafonds établis, pour permettre le financement des billets d'avions vers la République du Prodnov, ainsi que le financement de leur séjour sur place, bien que de bonnes âmes locales se sont d'ores et déjà investies dans la fourniture d'un gîte et de repas le temps de leur séjour.

Considérant tous ces voyants au vert, l'entreprise humanitaire voulue par les techniciens ne souffrait d'aucune retenue et avait donc vocation à se concrétiser sous les meilleurs délais. La réhabilitation de cette flotte d'avions de ligne jugée obsolète par le pouvoir communiste loduarien, démarrait par conséquent à l'instant même où chacun des techniciens de maintenance avait pu avoir une confirmation officielle de leur demande de visa pour entrer sur le territoire prodnovien. Bien que les mécaniciens aient mesuré toute la portée politique de leur acte, pouvant se faire des cibles de représailles de la part du gouvernement loduarien, l'ambiance entre les humanitaires restait bonne, persuadés qu'ils étaient d’œuvrer "dans le bon sens" et "pour l'intérêt général"...

Lorsqu'ils arriveront sur place, les techniciens de maintenance pourront découvrir dans quelles conditions les appareils loduariens ont été stockés et sous quels délais ils pourront réhabiliter ces derniers, pour permettre à leur détenteur actuel, une mise en service rapide, de sorte à les faire concourrir au renouveau économique de ce pays à l’Histoire torturée mais particulièrement unique, après qu'une révolution ait ébranlé le régime dictatorial des communistes prodnoviens dont la soif de pouvoir s'étancher avec le sang et uniquement lui seul.

"On est confiant, l'Alguarena est un pays à la pointe du développement en aéronautique, on maîtrise différents procédés de réparations mécaniques, de rénovations et d’électronisation des appareils, qui ne nous ont pas encore fait défaut jusqu'à présent..." Alberto Sicarraez, notre mécanicien originaire de l'Ujax en Heenylth (état fédéré d'Alguarena) nous confiait déjà réhabiliter toute sorte d'aéronefs au pays, des avions parfois en très mauvais état, avec des pièces manquantes et cassées dont il appartenait aux techniciens de toujours les remplacer. "Au boulot, les critères de qualité et de sécurité nous obligent à changer toute pièce défaillante... Mais à titre personnel, ayant moi-même un petit avion biplace, j'ai appris à rénover proprement certaines pièces de l'appareil sans que cela fasse l'effet d'un odieux rafistolage dégueulasse..." Qu'il soit question de pièces rouillées, parfois incorporées aux parties vitales de l'appareil, ou encore les défaillances de certains systèmes électroniques, ces mécaniciens de l'extrême ont appris à prendre en totale autonomie certaines décisions, portant sur la remise en l'état ou le changement pièce pour pièce, ainsi que lorsque c'était nécessaire, la mise au rebut pure et simple des appareils. "Présentement, il n'y aura rien de tout ça" nous prévient Alberto, qui nous souligne toute l'attention des autorités prodnoviennes eu égard aux aéronefs loduariens dont le nombre impressionnant fait de cette flotte civile, une mine d'or à ciel ouvert pour le gouvernement qui souhaiterait revendre pas moins de vingt-huit aéronefs à une compagnie aérienne en quête de nouveaux appareils...

Pour entamer leur maintenance titanesque, l'équipe de techniciens de maintenance engagée sous cette action humanitaire a fait réserver une aire de maintenance centrale par les autorités locales, de sorte à pouvoir centraliser tous les appareils sur place, et potentiellement cannibaliser certains d'entre eux dans les cas les plus extrêmes... "On travaille pour un industriel de l'aéronautique, nul doute qu'on saura récupérer les pièces dont nous avons besoin. Mais malgré tout, s'il fallait en passer par là, avoir tous les appareils dans une même zone permettrait de sélectionner des pièces sur des appareils condamnés au sol pour réparer d'autres dans un état de fonctionnement plus favorable. On ne sait pas ce qu'on va trouver une fois sur place, l'excès de prudence s'applique !" nous rétorque l'homme avec un sourire très optimiste.

La vérification de tels appareils au nombre de vingt-huit, et leur restauration lorsque c'est nécessaire, pourrait impliquer des mois d'expatriation, pour même aller jusqu'à accompagner la reprise des vols avec ses appareils. "La remise en état d'une telle escadrille va impliquer des actions de contrôle quotidiennes. Nous allons prêter main-forte mes amis et moi, le temps que les compagnies aériennes locales justifient d'un personnel suffisant pour ce faire..." En effet, la question de la revente et de la répartition de ces appareils auprès des compagnies aériennes prodnoviennes reste toujours en suspens par les autorités locales. Nul doute cependant, que leur remise en l'état et l'assurance de leur caractère fonctionnel par des équipes de mécaniciens hautement compétents en aéronautique, servira de base solide pour la valorisation de tels biens possiblement revendus sur les enchères du domaine public. "Ici ce n'est pas la République Sociale, on collectivise pas ce genre de choses... J'imagine que ce sera revendu au rabais pour les sociétés de transport aériennes qui souhaiteront se lancer avec plus de consistance sur le marché prodnovien, faut dire que vingt-huit appareils, ça fait un sacré paquet de pognon, quand bien même ce serait du matériel loduarien qui, de vous à moi, font de la merde en matière d’aéronautique. "Je suis curieux de mettre les mains dans le cambouis loduarien" vient nous assurer d'une réplique particulièrement ironique, un compagnon d'aventure d'Alberto Sicarraez.

Mais si les railleries vont bon train autour des appareils de conception loduarienne, force est aujourd'hui de constater la nécessité dans laquelle réside la République Libre du Prodnov et donc tout l'intérêt pour ces humanitaires étrangers de permettre l'intégration de toutes les ressources disponibles, fut-il le cas d'une trentaine d'avions de ligne loduariens dont la rénovation sera un gage durable de reprise économique du Prodnov.


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La Parole | 09/02/2009
L’ONC et la RLP ont échoué

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Partie très loin derrière sa rivale, la RSP vient de dépasser officiellement la RLP.

Coup de tonnerre dans les milieux économiques, les résultats sont formels : la République Sociale du Prodnov vient de dépasser sa voisine, la République Libre du Prodnov. Le résultat est sans appel, deux stratégies se sont fait face, et une seule en est sortie gagnante : celle du travail, contre celle de la finance.

D’un côté, la RLP. Economie financiarisée, l’une des premières initiatives du dominion de l’ONC a été d’ouvrir une banque pour « attirer les capitaux étrangers » dans un pays rendu exangue par la crise. Une belle manière de dire que le pays a été vendu. De riches investisseurs se sont payés le Prodnov, ont fait maint basse sur ses richesses dont ils sont devenus actionnaires et ont commencé à attendre de la rentabilité. Où sont-ils ces investisseurs à présents ? Chez eux, ils ont, comme tous bons capitalistes accaparés les droits de propriétés, puis se tournent les pouces en bons parasites, pendant que d’autres travaillent pour eux.

La RLP c’est la rente, l’assistanat, la dette. Voilà le lourd bilan des putschistes de Staïglad qui ont été remerciés de leurs forfaitures en vendant le pays. Aujourd’hui, passé le pic économique des premiers investissements, l’économie stagne, sucée jusqu’au sang par les capitalistes et les étrangers. Privatisation, cartels, drogue, la spirale libérale a été ouverte et désormais il n’y a plus d’espoirs pour les Prodnoviens. Leur destin leur a été volé, la démocratie bafouée avec l’interdiction des partis communistes et le peuple vit dans la peur des bouchers de Staïglad, de leurs milices, et des agents de l’ONC.

Plus d’espoir ? Pas tout à fait.

Un soleil rouge se lève au nord du pays. La RSP, pourtant partie avec quelques cent-cinquante milliards de PIB en arrière, vient de dépasser la RLP par la force de sa stratégie de planification et de son travail acharné. Ici, l’oisif n’a pas voix au chapitre, le parasite, le capitaliste ne suce pas le sang du peuple qui, uni derrière au service de sa classe, vient de réussir ce que tous croyaient impossible : prouver que le travail rapporte plus que le capital. Le travail produit la valeur, le travail produit la richesse, le travail produit la plus-value. Le capital n’est que du travail mort, il ne doit être valorisé que par du travail vivant.

Vive les travailleurs ! Vive la classe laborieuse, la classe ouvrière, la classe prolétarienne ! Vive la RSP ! Vive le camarade Malyshev !
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29/03/2010
Annonce du gouvernement


Le camarade Malyshev prend la parole :

« Camarades, Prodnoviens,

Ce jour est un grand jour. Ce jour, c’est le jour où le Prodnov prolétarien a fait la démonstration, selon leurs propres règles, que les capitalistes n’apportaient nul bien au peuple. Aucune prospérité n’est à attendre d’un gouvernement au service de la classe des parasites. Aucun destin n’est viable pour celui qui travaille pour un autre et dont la politique est viciée par la corruption de l’hégémonie bourgeoise.

Camarade, nous avons fait le premier pas. Désormais je m’adresse à tous les Prodnoviens, de la RSP, de la RLP, de Nazakraina. Hier nous étions un peuple uni et opprimé. Aujourd’hui nous sommes un peuple désuni et opprimé. La crise et la chute du régime ne nous a rien apporté, sinon l’opportunité révolutionnaire de reprendre, comme il y a cent ans, notre destin en main. Nous sommes Prodnoviens. Tous. Et nul tampon, nul mur indigne construit par des étrangers ne le déniera. Nous sommes Prodnoviens. Tous.

La Lutharovie a quitté nos terres.
Le Pharois quittera nos terres.
L’ONC quittera nos terres.

Par la diplomatie ou par la force.

Ils ne tiennent plus rien, face à un peuple uni, un peuple solidaire, réclamant unité et fraternité, camarades ! Nous allons les foutre dehors ! Car ils sont sous estimés notre détermination et nos alliances ! Ils ont sous-estimé l’internationale qui s’exprime à travers, l’union de classe mondiale, la classe révolutionnaire, la classe ouvrière !

Nous ne sommes pas seuls ! Unis, nous reprendrons notre nation aux envahisseurs !

L’ONC n’a plus rien pour justifier sa présence ! Rien que des armes, des pétoires, pour tuer les notres, pour défendre leurs murs et leurs droits de propriété ! Leur modèle s’écroule et les voilà prêts à le défendre dans le sang !

J’accuse ! J’accuse l’ONC de déverser des militaires et des armes ! J’accuse d’avoir bafoué les accords de paix, les accords qu’elle a elle-même signé ! Les accords de Staïglad, en invitant sur ces terres, sur nos terres, ses troupes de la mort, ses bataillons infernaux asservis par le Grand Capital, au service des intérêts étrangers !

Vous êtes, des criminels !

Et cela prend dès à présent.

Nous avons triomphé par l’économie. Désormais nous triompherons par les armes.

Le Prodnov déclare la guerre à l’ONC. Nous réunifierons notre pays, et le rendrons à son peuple ! J’appelle dès à présent tous les Prodnoviens à prendre les armes pour défendre la patrie contre l’envahisseur, j’appelle dès à présent l’envahisseur à déposer les armes et se rendre, sans quoi nous ne pourrons lui garantir une retraite honorable.

Notre pays nous appartient, nous le reprenons aujourd’hui ! »

Le Prodnov entre déclare la guerre à l'ONC. Les casus belli sont les suivants :


NON RESPECT DES ACCORDS DE NEVSKIGOROD
La limite de soldats autorisés par chaque mandataire a été violée à plusieurs reprises.
Le droit de libre circulation a été entravé par la construction d'un mur.
La non-construction de bases militaires pérennes n'a pas été respectée
.

Constatant l'illégalité du gouvernement de la RLP, le Prodnov n'a d'autres choix que de rompre les accords de paix.


PUTSCH MILITAIRE
L'ONC a assassiné le précédent gouvernement et conquis le pouvoir par le sang.
La RLP n'a aucune légitimité politique, considérant que ses élections ont été truqués et des partis politiques interdits de se présenter.


Constatant que les droits des Prodnoviens à choisir leur gouvernement ne sont pas respectés, le Prodnov rompt les accords de paix.


BELLICISME
Considérant que l'ONC envahit et/ou menace tous les pays communistes (Prodnov, Kronos, Mokhaï), cette organisation doit être mise hors d'état de nuire dans les plus brefs délais.

Le Prodnov prendra ses responsabilités en rompant les accords de paix.


Alexei Malyshev, premier ministre du Prodnov
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La (troisième) Révolution

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Opération d'influence politique visant la République Libre du Prodnov

Pays infiltrant: République Sociale du Prodnov + Pharois Syndikaali (soutien logistique et expertise des services secrets pharois à ceux du Prodnov) + Commune d'Albigärk (expertise en sciences sociales, psychologie, communication venant en soutien des services secrets pharois)
Pays infiltré: République Libre du Prodnov
Prévisionnel de la date (RP) de l'action clandestine : avril 2010
Prévisionnel de la date (HRP) de l'action clandestine : l'action pourra être arbitrée le 13 avril 2023
Type d’opération : vol de matériel militaire (action à 50 000 points)


Province cible : #35906 Staïglad

RECONTEXTUALISATION / FRISE CHRONOLOGIQUE DES EVENEMENTS PRE-OPERATION :

Tout se trouve dans les activités étrangères de la RLP. Cette dernière fait l'objet d'une propagande intense depuis plus de deux ans. Son dépassement économique en mars 2010 a été considéré comme la confirmation des analyses de sa rivale. Je pense qu'un résumé HRP ou une discussion entre les parties sera plus simple que de tout lister ici.


Cette opération se repose sur plusieurs forces et éléments concrets :
  • Le Prodnov est sorti du communisme en 2008, soit il y a deux ans. Les valeurs du communisme, sa rhétorique, son modèle sont donc maîtrisées par la population et lui sont familières. Les mots clefs et les arguments passent plus facilement, tandis que défendre le libre marché ou la capitalisation demande d'avantage de gymnastique intellectuelle aux repas de familles. IRL, on sait que le passage du communisme au capitalisme en URSS s'est fait très difficilement pour la population.
  • La gouvernance de l'ONC, bien qu'elle ait apporté d'avantage de prospérité, a eu aussi des couacs : construction d'un mur, limitation de la circulation, renforcement militaire. Des faux pas sur lesquels la RSP n'a pas manqué de communiquer, en mettant en avant ses initiatives pour garder le Prodnov unifié.
  • La sous-dotation des casernes et des forces de police en RLP (manque 7/10 usines pour la police et 4/10 usines pour l'armée). Au quotidien ces services publics sont donc soit dysfonctionnels soit peu satisfaits de leur sort ce qui facilite une fronde.
  • Le gouvernement de la RLP reste malgré tout un gouvernement putschiste et les tueries commises lors du coup d'Etat jouent en faveur de la légitimité du gouvernement de la RSP qui, lui, n'a pas de sang sur les mains.
  • La fraternisation étudiante à Albigärk, grâce aux investissements Shuarrs en RLP, une partie (les deux tiers) des étudiants de celle-ci font leurs études à Albigärk par les échanges universitaires. Ils ont là bas l'occasion d'entendre des contre-discours libertaires vis-à-vis du régime libérale de la RLP, mais aussi d'y rencontrer les étudiants de la RSP qui étudient là-bas également.
  • Le peu de propagande effectuée pour contrer la RSP, en témoigne la différence de points d'influence de part et d'autre.
  • La courte vie de la RLP. Deux ans c'est long, mais pas tant que ça. Le régime a eu moins le temps de consolider ses positions et d'inculquer des réflexes loyalistes dans l'esprit de sa population.
  • Le fait qu'une part massive de l'économie du pays soit contrôlée par des investisseurs étrangers ce qui réveille non seulement le sentiment nationaliste, mais peut également conduire à des frictions pour les travailleurs qui ne sont pas habitués aux méthodes de fonctionnement et de management capitaliste.
  • Le racisme, l'ONC et les investisseurs ne sont pas des slaves, très rares sont ceux qui parlent russe, contrairement à la RSP ou aux Pharois qui, bien qu'étrangers, sont du coin.
  • Les troubles au Vogimska et le caractère criminel de son gouvernement. La dernière OP réussie là-bas spécifiait que le scandale éclaboussait les alliés du régime, dont ceux de l'ONC. On peut légitimement penser que la population du Prodnov aura découvert avec effroi le "vrai visage" d'un de ses libérateurs. Capitalisme ou communisme, finalement les deux tuent leurs citoyens cyniquement.
  • L'invasion du Kronos par l'ONC pourrait avoir été une prise de conscience du caractère impérialiste de l'ONC, et avoir eu un fort écho au Prodnov qui a été sa première victime. Un narratif sur lequel les opposants du régime espèrent capitaliser.

Beaucoup de voyants sont donc au vert pour agir en RLP.


OBJECTIFS DE L’OPERATION

L’objectif de l’opération est diminuer le soutien à la guerre des citoyens de la RLP, et de pousser une partie la population à saboter de l'intérieur la défense militaire de la RLP.


Réussite majeure : La propagande fait son effet, l'herbe semble définitivement plus verte en RSP et la population adhère à son projet de réunification. A plusieurs échelles de la société une fronde contre la guerre et l'ONC commence à se mettre en place. Des entrepôts sont forcés, des convois détournés. L'armement de la RLP est détourné.

Résultat concret
  • Une partie du matériel de la RLP passe à la RSP
  • (éventuellement) une partie des soldats de la RLP passent à la RSP


Réussite mineure : La propagande fait son effet, dans une moindre mesure. La société civile est divisée sur son soutien à la guerre et la fronde pas aussi massive qu'on aurait pu l'espérer. Des groupes de citoyens prennent toutefois des initiatives qui réussissent étant donné l'état de chaos dans le pays.

Résultat concret
  • Une partie (moindre) du matériel de la RLP passe à la RSP
  • (éventuellement) une partie (moindre) des soldats de la RLP passent à la RSP


Echec mineur : La guerre tétanise l'opinion publique, qui reste passive.

Résultat concret
  • Echec de l'opération, les malus classiques s'appliquent en cas de nouvelle tentative


Echec majeur : L'opinion publique se sent agressée par la RSP et sa propagande a un arrière goût morbide, les citoyens prennent parti... pour la RLP.

Résultat concret
  • Echec de l'opération, les malus classiques s'appliquent en cas de nouvelle tentative
  • En cas de victoire militaire de la RSP, l'opinion publique du pays lui sera défavorable.
  • Le soutien moral de la population est susceptible de donner des bonus militaires à la RLP.


LIMITES ET CONTRAINTES DE L’OPERATION
(ne pas hésiter à demander aux concernés l’ajout d’éventuelles contraintes supplémentaires)

Plusieurs limites et contraintes sont à prendre en compte dans l’arbitrage de l’opération :
  • La récente expérience des Prodnoviens avec le communisme tend à rendre plus difficilement audible la communication de la RSP, fut-il d'avantage démocratique que le précédent régime.
  • Indéniablement, la RLP a amélioré la vie des Prodnoviens. Certes pas autant que sa voisine, mais un nombre conséquent de perssones en sont satisfaites.
  • Les petits propriétaires et la classe bourgeoise de manière générale a tout à perdre en voyant la RSP triompher. Elle est donc largement moins susceptible de se laisser charmer par sa communication.
  • La diabolisation de la RSP.


Moyens engagés :

Les moyens se limitent aux médias et au bouche à oreille.
2140
journal

Nouvelle guerre en Eurysie de l'Est, celle de trop pour les Finnevaltai ?

Ce 29 mars 2010 commença une nouvelle guerre au Prodnov. Il y a peu une guerre avait eu lieu entre l'Union Albienne et l'ONC sur le territoire du Prodnov. Deux république sont nées, lors de négociations entre les deux parties, qui ont permis d'éviter des évulsions de sang dans la région. Des traités de non-agression et des consensus, on été fait pour éviter la montée au extrême. En effet, la paix semblait être rétablie dans la région, mais l'histoire nous démontre souvent qu'il ne faut en aucun cas se reposer sur ses lauriers.


Le Ministre Malyshev et ses conseillers, ont en ce jour, pris une décision des plus déplorables. En attaquant l'ONC, la République Sociale du Prodnov prend des risques inconsidérés, même si le déclenchement de cette guerre apparaît comme plutôt légitime, quoique ce ne soit pas la question du numéro d'aujourd'hui. La question est quels sont les risques auquel la RSP se confronte en attaquant de la sorte l'ONC ? Et surtout, la question la plus importante est, quels sont les décisions qu'il faut prendre, dans l'immédiat, concernant le gouvernement Finnevaltai, pour éviter absolument un embrasement du Prodnov, et même, pourquoi pas, la montée aux extrêmes qui pourrait embrasser l'entièreté de l'Eurysie.


La présidente Pasi Pokka, à pris la parole tôt ce matin et voici ses propos :

Pasi Pokka : Citoyennes, citoyens Finnevaltai, l'heure est au deuil. Vous le savez aussi bien que moi la RSP à attaquer l'ONC en envahissant entre autres, la zone contrôler par l'ONC autour de Staïgald. Au deuil, pour toutes les familles qui vont se retrouver détruites par la folie des passions de quelques hommes. Nous condamnons fermement cette invasion. NOUS condamnons fermement cette invasion ! Le Ministre Malyshe doit retirer ses troupes de la RLP et l'ONC doit cesser de ne pas respecter les traités qu'ils ont eux même signés. C'est la seule condition pour obtenir la paix. Elle est simple mais cruciale. J'appelle à la raison, au raisonnement logique pour les deux partis. Seule la paix doit l'emporter. Nous saluons pour cela les efforts et les mesures mise en place par nos frères Pharois, qui ont eux, très bien compris l'enjeu principal de cette guerre : la paix. C'est ainsi que nous déclarons immédiatement notre plus sincère soutient au Pharois pour leur œuvre de paix.

Merci de m'avoir écouté et entendu. Soutient au peuple prodnovien.


Nous pensons que le message de la présidente est absolument clair et limpide pour se passer de précisions...
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2 avril 2010 - CONFIDENTIEL - Invasion du Prodnov par les communistes et les Pharois, le gouvernement fédéral alguareno enclin au déploiement d’armes de destruction massive en Eurysie.


arme de destruction massive
Avec une capacité de déployer des armes de destruction massive d’une portée de 6.000 km, l’état-major fédéral d’Alguarena espère nourrir la dissuasion.


C’est arrivé dans l’heure suivant le premier acte invasif, la nouvelle d’une force d’invasion communiste et pharois au Prodnov traverse les bureaux de la présidence fédérale tel un éclair viendrait fendre le ciel en deux. Une nouvelle accompagnait d’un rapport édifiant faisant état d’une force hostile importante, nécessairement constituée à partir de l’assistance étrangère, Pharoise en tête.

Considérant la multiplicité des forces en présence et leur densité, il est permis de penser que seule une assistance étrangère a pu permettre la constitution d’un contingent en mesure d’une telle opération. “La République Sociale du Prodnov est née à l’état de déchet, avec un pôle de recherche qui se situe entre la découverte du feu et le tressage du coton… Il est évident que la constitution d’une force armée sur place est grandement dépendante des puissances étrangères, à commencer par celle du Pharois Syndikaali, c’est le Pharois Syndikaali qu’il conviendrait de renvoyer à l’âge de pierre, pour mettre à mal et de manière simultanée, tous les foyers de tensions ainsi que les chiens fous de ce monde, Kronos, Loduarie, Prodnov…” a tonné un général chargé de porter les conclusions du rapport avant d’être invité à l’adoption d’un discours bienséant pour la restitution. A cela, l’officier général insista sur la nécessité d’exporter un certain nombre d’armes de destruction massive alguarenas en territoire allié d’Eurysie, pour nourrir la dissuasion auprès des nations susceptibles de nourrir des forces d’invasion et “ramener le continent eurysien sous l’ordre ou le talon d’une botte”.

Le déploiement d’armes de destruction massives en Eurysie apparaît donc comme l’évidence pour nourrir la dissuasion. “Il nous est à considérer que le Prodnov sera probablement conquis par les forces communistes et pharoises dans un futur proche, ce fait est difficile à changer, l’important est ce qu’on fait ensuite…” Une question ouverte, sans rhétorique, à laquelle la présidence fédérale de Mazeri Abrogara devra avoir à cœur de répondre.

Et pour y répondre, plusieurs généraux affiliés à son état-major souhaitent aujourd’hui voir effectif le déploiement d’armes de destruction massives en Eurysie qui, associés à une force de réaction rapide, offriront à la Fédération d’Alguarena les moyens de porter des coups partout où un mal gangréneux s’installera. Le chef de son état-major, le Général d’armée Caïtano Lossada a lui aussi abondé dans le sens de cette démarche, rappelant qu’aussi nombreux étaient les visages hideux de ces monstres, seule la menace pharoise était à considérer et à contenir coûte que coûte.

Aussi, bien que la destination de telles armes ne soient pour l’heure pas connue, y compris d’officiers intermédiaires de l’état-major alguareno, la présidence fédérale finit par confirmer l’impérieuse nécessité d’exporter ceux-ci en Eurysie. Une décision qui, si elle venait à s’ébruiter, serait clairement présentée comme un acte de soutien aux alliés et de dissuasion aux ennemis, considérant la volonté des forces communistes et pharoises, à faire couler des rivières de sang en Eurysie. “Ce qui menace le commerce international est une menace à notre état, le rétablissement de la dictature communiste au Prodnov, est une perspective désastreuse pour la bonne santé du commerce international et la vie des eurysiens eux-mêmes. La résurgence d’un régime qui porte en lui plusieurs exemples de massacres inconsidérés, ne peut qu’inquiéter nos alliés eurysiens et amorcer des mesures d’endiguement contre ce fléau.” Des paroles entendues, quand bien même de nombreux doutes subsistaient sur les intentions réelles du général d’armée Caïtano Lossada lorsqu’il les a évoquées.

Une mesure inédite, compte tenu de la relative retenue qu’était celle alguarena, dans le développement des exportations d’armes de destruction massives sur la scène internationale, particulièrement après que le gouvernement impérial et impérieux francisquien, ait fait usage de l’une d’elles contre un aéroport damanien.

HRP a écrit :
Transfert de missiles balistiques vers des destinations eurysiennes par avions de transport tactique sous escorte, en présence d'un bataillon chargé de son déploiement opérationnel:
  • 10 missiles balistiques lvl4 en partance pour le Novigrad,
  • 50 soldats professionnels avec armes légères d'infanterie,
  • 4 lance-missiles antiaériens lvl4,
  • Trajet Alguarena > Novigrad inférieur à 24h.
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4 avril 2010 - CONFIDENTIEL - Seconde guerre civile prodnovienne en Eurysie : la Fédération d’Alguarena profite de sa présence en Afarée du Nord pour s’engager dans le conflit prodnovien et renforce depuis l’archipel sa force aérienne en Eurysie.


Nouvelle guerre civile prodnovienne et nouvelles conséquence pour l'Eurysie
La seconde guerre civile prodnovienne, ouvre la voie à une nouvelle décennie sanglante pour l’Eurysie du Nord.

Après la sidération, la réaction, deux phases aujourd’hui caractérisées par le réajustement du dispositif militaire engagé au Kronos, considérant deux mois plus tard, l’éclatement d’un nouveau conflit au Prodnov. Un épisode de guerre réchauffé qui malgré son caractère soudain ne surprend personne.

Une attaque surprise au Prodnov, considérant le passif à couteaux tirés des deux pays et le climat de guerre permanent qui y réside, ne peut pas être efficace.

Les médias internationaux ont parlé d’une attaque surprise mais était-ce seulement pour masquer leur profond désintérêt pour un conflit latent et larvé depuis plusieurs années? Faut-il en effet rappeler à ces journalistes que les deux républiques du Prodnov, la République Libre et son alter égo maléfique, sont nées de la guerre civile et qu’il y a huit mois à peine encore, elles étaient au bord de l’affrontement compte tenu des revendications maritimes faites par la République Sociale du Prodnov? Dans ces conditions, l'espoir niais de voir se dérouler au Prodnov une guerre rapide, une guerre éclair comme les historiens aiment en relater les plus grands exploits de notre ère, est quasi-nul. Le Prodnov est un état né de la guerre et en état de guerre permanent

Un fait d’autant plus vrai que ce climat de guerre permanent et de longue date a permis la formalisation de positions défensives, les frontières entre les deux états constituant des enjeux politiques cruciaux. Par conséquent, il est aisé de comprendre que la manœuvre militaire ennemie, va inlassablement se heurter à des moyens défensifs qui l’attendaient, ne serait-ce qu’aux frontières où une avant-garde est caractérisée et installée sur des positions fortifiées.

A titre d’exemple, il convient de citer le renforcement des dispositifs militaires sur place à moins d’une semaine de l’invasion, par conséquent, la posture défensive du régime prodnovien et de ses alliés de l’ONC ne fait aucun doute, tout comme l’incapacité désormais notoire des forces de la République communiste invasive, à surprendre les forces prodnoviennes.

L’armée de l’air fédérale d’Alguarena, une arme moderne et expérimentée.

L’armée de l’air fédérale d’Alguarena, est un levier de premier plan pour offrir à la présidence alguarena, les moyens d’imposer la paix au Prodnov. Une aviation sur le plan technologique la plus avancée au monde et qui se met au service d’escouades de pilotes d’exception, forgés par des combats aériens de longue haleine, à l’instar de la bataille aérienne opposants les escadrilles kah-tanaises et alguarenas

En sus d’un baptême du feu pour la majeure partie de ses pilotes, l’armée de l’air fédérale d’Alguarena entretient également ses forces au cours d’exercices aériens internationaux, les confrontant ainsi aux pilotes du monde entier. Des simulations aériennes, rendues possibles par l’organisation du salon de l‘aéronautique militaire d’Aserjuco. Avec ce salon de l'aéronautique militaire, les forces armées de l’air alguarenas se paient des entrainements récurrents, qui viennent se pérenniser d’année en année. Une fabrique de l’excellence où l’armée de l’air alguarena ne se connait aucun égal.

Une culture de la performance qui s’est d’ailleurs traduite par la constitution d'escadrilles d’élite, nourries par les meilleurs pilotes des affrontements et simulateurs aériens enregistrés dans le pays… Rassemblés sous l’escadrille SOMALA ces pilotes cumulent donc sur leurs seules expériences, des opérations de combat et des confrontations simulées face aux escadrilles du monde entier, invitées lors de ces salons de l’aéronautique militaire à Aserjuco.

La seconde guerre civile prodnovienne, un retour du communisme sanguinaire et totalitaire, qui a de quoi inquiéter les populations locales et mondiales.

Dans ces conditions, la Fédération d’Alguarena est tentée de peser toute la responsabilité qu’est la sienne, pour imposer la paix aux chiens sauvages qui sillonnent les terres d’abondance du globe. Des terres d’abondance où les communistes ont été porteurs de grands maux, à l’instar des crimes perpétrés par le précédent gouvernement prodnovien avant l’éclatement du pays. Un gouvernement ayant passé par le fil de la baïonnette, des dizaines de milliers d’habitants à Bridjesko, une ville prodnovienne soupçonnée par le pouvoir central, d’apporter une assistance sous toutes ses formes possibles, à un groupe révolutionnaire ayant assassiné un précédent dirigeant totalitaire.

La personnalité de Alexei Malyshev, dirigeant suprême du régime communiste et totalitaire de la République Sociale sécessionniste, a de quoi effectivement inquiéter les populations prodnoviennes, indépendamment du côté de la frontière où elles se trouvent, car ce même tempérament impétueux et prompt à démarrer les hostilités, qui peigna de rouge les pavés arborant les rues de Bridjesko, une agglomération saignée de nombreux habitants. La vie vaut-elle si peu de choses pour inlassablement voir et revoir les gouvernants totalitaires communistes, s’élancer dans des actions sanglantes dont ils font reposer le plus lourd tribut sur les populations locales? Une question réthorique qui ouvre la voie à la perception de ces nouveaux évènements, parmi les populations civiles où qu'elles soient...

Vers le Novigrad a écrit :
-5 bombardiers stratégiques lvl 2
-20 avions de chasse lvl 6
-30 avions de chasse lvl 7
-4 avions ravitailleurs lvl 6
19553
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L'âme du Prodnov | 07/04/2010
La grande trahison des Prodnoviens, entre théorie du complot et factualité économique

  • Les capitalistes ont-ils trahi la RLP ?

C’est la théorie insistante qui fait son chemin dans certains milieux populaires. Alors que l’annonce de la réouverture des hostilités par le gouvernement Malyshev vient à peine d’être annoncée, la République « Libre » du Prodnov est contrainte de faire son bilan, et celui-ci n’est pas fameux. Le développement économique et politique de la RLP s’est en effet fait en dents de scie. Si, dans les premiers mois après les accords de Paix de Nevskigorod, le pays a connu une forte croissance et été au centre d’ intérêts de nombreux pays et investisseurs capitalistes, le soufflet semble être rapidement retombé. Une seconde phase d’intérêt aura ensuite lieu un an plus tard, chacune correspondant peu ou prou à 50% de la croissance du pays en quelques mois, suivi de longues périodes de stagnation.

Pour étudier d’un peu plus près les chiffres, entre novembre 2007 et mars 2008 (cinq mois) la RLP passe de deux-cents milliards de PIB à environ deux-cent-cinquante milliards puis, entre février 2009 et juillet 2009 (six mois), elle passe de deux-cent-cinquante milliards de PIB à environ trois-cents milliards. Ces deux périodes de forte croissance sont paradoxalement entrecoupées de plus d’un an de stagnation, stagnation dont la RLP ne semble pas être sortie à ce jour puisque depuis juillet 2009 (nous sommes en avril 2010) le pays n’a vu son PIB augmenter que de quatre milliards.

Ces fluctuations dans la croissance de la RLP sont à mettre en parallèles avec celles de sa voisine, la RSP qui, pour sa part, a connu une croissance stable et continue après son décollage en juillet 2008, dû aux troubles politiques et électoraux dans le pays. Une croissance plus lente mais plus progressive qui mènera finalement la RSP à dépasser la RLP en mars 2010, alors même que cette-dernière partait avec cent-cinquante milliards de PIB d’avance fin 2007.

Cette différence de trajectoire, c’est un des principaux arguments d’Alexei Malyshev pour justifier la supériorité du modèle mixte socialiste de la RSP sur le modèle néo-libéral de la RLP. En effet, si la RLP connaît ces fortes phases de croissances, celles-ci sont systématiquement corrélées à des investissements étrangers massifs. Il s’agit du fonctionnement naturel d’un système libéral : les investisseurs créent l’emploi et la richesse en finançant des entreprises, il faut donc attirer ces investisseurs par tous les moyens possibles puisque d’eux dépend la bonne santé économique du pays. Seul problème : dans un pays comme la RLP mais le Prodnov de manière générale, un pays anciennement communiste où la propriété privée était bannie et qui sort de plusieurs mois de guerre civile, la population n’a pas d’argent à investir. En mettant en place une économie financiarisée, c’est-à-dire une économie où les entreprises sont dépendantes de fonds pour se lancer, la RLP s’est (volontairement ?) rendue dépendante de l’étranger.

Explication : le Prodnov était un pays peu mondialisé, sa monnaie n’était pas sur le marché des devises et le développement économique du pays faisait l’objet d’une planification par le haut, l’Etat orientait les travailleurs et les ressources naturelles (le travail et le capital) vers des projets qu’il jugeait stratégiques. Nous étions donc dans une économie dirigiste et non-libérale, étatisée, où les individus n’avaient pas de prise sur la production.
En passant du jour au lendemain à un modèle libéral, la RLP a désengagé l’Etat de son rôle d’organisateur de la production et y a substitué l’initiative privée. Problème : l’initiative privée nécessite un apport financier originel. N’importe quelle entreprise a besoin d’acheter du matériel, des locaux d’embaucher, brefs d’être momentanément déficitaire avant de commencer à engranger des bénéfices. C’est la fameuse « prise de risque » des entrepreneurs, mettre de l’argent dans la balance en espérant plus tard tirer un bénéfice.

Or de l’argent à mettre dans la balance, les Prodnoviens n’en ont pas. Et comme l’Etat est ruiné en sortie de crise (pas d’exportation pour faire entrer des liquidités), il faut trouver cet argent ailleurs. En l’occurrence : en attirant des investisseurs étrangers. Et ces derniers s’en sont donné à cœur joie, presque cinquante milliards d’investissements en cinq mois, une croissance que peu de pays au monde peuvent se vanter d’égaler ! Tout semblait donc aller bien en RLP qui venait de trouver la parade au problème majeur d’une économie post-communiste : le manque d’investisseurs.


  • Alors pourquoi la croissance s’est-elle arrêtée aussi vite ?

La question tient en fait au modèle capitaliste lui-même, et pour comprendre cela il va falloir entrer dans le détail.

En RLP les choses se sont passées ainsi :
  • Bien que la crise du Prodnov et le passage au libéralisme ait laminé la puissance politique et économique de la RLP, un certain nombre de forces vives restaient disponibles (infrastructures, matières premières, travailleurs). Les investissements étrangers ont permis, via la banque centrale de Staïglad, de mobiliser ces forces vives en injectant des liquidités dans l’économie de marché.
  • Or, ces injections de liquidités ne se font pas par bonté d’âme et quiconque investi à Staïglad attend un retour sur investissements. Autrement dit, il devient actionnaire des entreprises qu’il finance et souhaite récupérer sa mise sous forme de dividendes.
  • Pour les investisseurs, la crise du Prodnov et le passage au libéralisme est une aubaine : un marché entier leur est mis à disposition sans aucune concurrence ! Non seulement le retour sur investissement est maximal puisque des pans entiers et fonctionnels de l’économie n’attendent que de se faire racheter, mais en plus faute de marché intérieur, les actionnaires peuvent imposer les prix de leur choix, au détriment du consommateur qui, de toute façon, est bien obligé de payer pour ces services vitaux.
  • Le problème survient cependant très vite à moyen termes : une fois les parts fonctionnelles de l’économie rachetées, les investisseurs ne sont pas encouragés à investir dans des secteurs plus risqués. Déjà parce que la situation politique de la RLP est trouble, dans une région qui lui est majoritairement hostile et dont le seul allié et un état faible et autoritaire, le Vogimska. Ensuite parce que des investissements ambitieux ne seront rentables que dans plusieurs années, là où se contenter de racheter les services publics déjà présents sous l’ère communiste est bien plus profitable économiquement.

Prenons un exemple un peu plus concret : le cas de la comparaison entre les investissements dans le Réseau National Public des Chemins de Fers (R.N.P.C.F) et ceux dans les Forces de sécurité publique de Staïglad.

Le premier a été extrêmement prisé par les investisseurs et rapidement, toutes les actions ont été rachetées. Le second, au contraire, est boudé et encore aujourd’hui les commissariats de la RLP sont largement vétustes et mal équipés.

Pourquoi ?

La réponse est assez simple en vérité : le retour sur investissement.

Mis à part les lignes reliant la RLP et le Vogimska, le réseau ferroviaire du Prodnov existait déjà avant la crise. Les trains, les lignes, les gares, etc. tout ça était détenu par l’Etat. Pour un investisseur, racheter des parts du secteur public est très bénéfique : il n’y a quasiment rien à investir, le gros des travaux a déjà été réalisé, il suffit de remettre tout ça en état de marche et de toucher les dividendes. Le train est particulièrement rentable pour la simple raison que les Prodnoviens ont un faible accès aux transports individuels et privilégiaient les transports en commun pour leur déplacement (économie collectivisée oblige). Une manière pour l’ancien Prodnov de ne pas trop dépendre d’importation pétrolière et de garder son autonomie énergétique.

Un investisseur dans le train a donc à racheter des actions et en quelques semaines se contenter de toucher ses dividendes sans prendre aucun risque, pour cause : tout est déjà à portée de main.

En ce qui concerne les commissariats à présent, le retour sur investissement est très différent. En effet, la RLP n’a pas poussé le vice jusqu’à privatiser la sécurité. De fait, un investisseur qui attend un retour ne trouvera pas grand-chose d’intéressant en investissant dans un service public : aucune dividende ne peut être récupérée grâce au travail de la police, sauf à en faire une institution à but lucrative, autrement dit une milice privée qui rackette les gens. Le diagnostic est d’ailleurs le même pour l’armée et la rénovation des casernes qui ont reçu peu d’investissements en comparaison d’autres secteurs.

On voit à travers ces deux exemples que la motivation des investisseurs est, sans surprise, la rentabilité de leurs placement. Ce filtre a un effet pervers : tout ce qui est susceptible de faire payer les Prodnoviens est rénové, les services publics et institutions à but non lucratifs, en revanche, sont délaissés. Casernes, commissariats, embellissement public, ainsi que les aéroports qui demandaient des investissements trop massifs pour une population peu à même de prendre l’avion, ont été mis de côtés. Outre le sentiment compréhensible des Prodnoviens de se faire pigeonner, cette situation pose un problème réel : le faible dynamisme économique de la RLP.


  • Comment comprendre le faible dynamisme de la RLP comparée à la RSP ?

Pour qu’une économie fonctionne correctement, il faut que l’argent circule. Une économie, c’est un circuit de monnaie, plus la monnaie circule rapidement et plus l’économie et dynamique et le PIB élevé. Autrement dit, si la monnaie bloque à divers endroits du circuits, elle vient à manquer ailleurs, cela entraîne de moindres possibilités d’investissements, donc moins de création d’entreprise mais aussi moins de consommation, bref, c’est un problème, le chômage s’installe et le PIB stagne.

Or c’est précisément de ce mal que souffre la RLP. Pour comprendre pourquoi, il faut garder en tête l’analyse précédente : les services à but non lucratifs sont délaissés, au contraire des services lucratifs, possédés par des investisseurs étrangers. Concrètement, cela veut dire qu’un Prodnovien qui possède de la monnaie (que ce soit celle de son salaire direct ou de son salaire différé par l’impôt), va tendanciellement la dépenser dans des secteurs possédés par des actionnaires étrangers. Actionnaires qui grâce aux dividendes font sortir la monnaie de l’économie. Autrement dit, la RLP est devenue une vache à lait. L’argent qui devrait normalement circuler dans son économie est capté à tous les niveaux par les capitalistes qui le sortent de la boucle nationale. Résultat, l’économie s’essouffle rapidement.

Pire : le manque d’investissements dans les secteurs fondamentaux de l’économie fait qu’au quotidien, la RLP est dysfonctionnelle. Le manque de policiers se fait par exemple sentir pour empêcher la corruption, la fraude ou les crimes. On a vu des parties de l’économie de proximité tomber les mains de gangs ou de mafias de quartiers faute d’une force publique pour défendre les citoyens. Cela n’encourage pas les Prodnoviens à entreprendre, le fruit de leur labeur pouvant être volé faute des protections suffisantes.
Autrement dit non seulement la croissance économique est poussive, mais en plus l’argent qui circule sort de manière systématique du pays à cause des dividendes étrangères. On comprend alors mieux ces pics de croissance, dû aux investissements, suivi d’une stagnation qui reflète en vérité l’état de l’économie réelle quand elle n’est pas perfusée par l’étranger. Quand on regarde le PIB, la RLP se développe bel et bien, notamment grâce aux travaux de reconstruction post-crise du Prodnov, mais au quotidien le passage au libéralisme reste difficile, en témoigne d’ailleurs les enquêtes d’opinion réalisées par le site consultationspubliquesprodnov.shi.


  • Quelle différence avec la RSP ?

On comprend mieux l’économie de la RLP en la comparant à celle de la RSP qui a mis en place un modèle beaucoup plus mixte, avec un mélange de grands secteurs publics et un Etat social puissant, tout en laissant d’autres secteurs au privé, quasi exclusivement Pharois. Ici, ce qui importe est bel et bien la dynamique entrepreneuriale mise en place en RSP.

On l’expliquait plus tôt, pour le modèle libéral de la RLP, il était crucial d’obtenir des financements afin de relancer l’économie du pays. Pour la RSP, il y a eu également des financements pharois dans un premier temps, mais dans un second temps c’est l’Etat qui a pris la main pour planifier le restructuration de la région.

Prenons l’exemple dans transports publics pour pouvoir les comparer avec le cas du R.N.P.C.F en RLP.

La stratégie du Grand Peprolov a été impulsée entièrement par l’Etat. Autrement dit, c’est le ministère de l’économie qui s’est substitué aux investisseurs en RLP. La question des liquidités est moindre puisque, bien que la RSP ait intégré la comptabilité internationale et doive donc gérer son budget, celui-ci est virtuellement illimité car financé par la dette. La RSP possède un budget grâce aux impôts et peut décider de le creuser en empruntant aux banques pharoises. Pour le moment, c’est donc bien le gouvernement qui investit et a donc la main sur la planification de l’économie et peut donner la priorité aux secteurs qu’il estime stratégique. Le passage en 2009 à un gouvernement d’idéologie communiste, s’il n’a pas bouleversé la constitution libérale de la RSP, marque tout de même un tournant volontariste pour l’économie du pays où l’Etat n’hésite pas à creuser la dette pour investir.

On comprend alors d’avantage la croissance stable de la RSP : celle-ci investi progressivement selon ses priorités, en mobilisant toutes les forces de travail à sa disposition. Les projets se succèdent pas à pas et de manière continue. Certes il faut alors rembourser les intérêts de la dette, mais les taux Pharois sont stratégiquement arrangeant et surtout, comme les secteurs développés sont nationaux, l’argent sort beaucoup moins du pays qu’en RLP. Le gouvernement de la RSP fait en définitive le même calcul qu’un investisseur en RLP : investir dans le train est rentable à courts termes, il ne faut donc pas hésiter à apporter une mise de départ qui sera ensuite rapidement rentabilisée grâce aux bénéfices économiques qu’apporte un secteur public efficace. De fait, le chômage est inexistant en RSP, non seulement parce que la monnaie circule de manière fluide dans l'économie dont elle ne sort que marginalement, mais également parce que les forces de travail sont assez peu laissées oisives. La reconstruction demande de la main d’œuvre et le gouvernement Malyshev a même été contraint d'en importer, tant les grands travaux engagés par le gouvernement nécessitaient des travailleurs de manière continue.

En RLP, pour la comparaison, le chômage disparaissait lors des grandes périodes d'investissements étrangers, puis revenait quand l'économie stagnait. Une partie significative de la richesse sortant du pays sous forme de dividendes, les citoyens de la RLP se trouvaient régulièrement bloqués dans leurs investissements, faute de liquidité en circulation, ce qui contribue à ralentir l'économie.

Autrement dit, en RSP les bénéfices tirés par les investissements vont dans les poches de l’Etat et non plus dans celles des actionnaires étrangers. Argent qui peut alors servir à financer des secteurs non lucratifs comme la police ou l’armée, mais nécessaires au bon fonctionnement du tissu économique du pays.

Bien sûr, nous sommes encore loin d’un modèle communiste, mais la grande part des secteurs nationalisés assure à l’Etat des recettes conséquentes qui engagent une spirale vertueuse : développement de l’économie entraîne d’avantages de recettes fiscales entraînent plus d’investissements entraînent le développement de l’économie.

Bien sûr de nombreux économistes alerteraient sur le fait que cette croissance est rendue possible par la réindustrialisation post-crise du Prodnov et qu’à termes ce modèle d’investissements étatiques massifs n’est pas tenable, toujours est-il qu’il fonctionne à l’heure actuelle, en tout cas bien mieux que la stratégie libérale mise en place en RLP.


  • Sentiment de spoliation en RLP : l’ONC nous aurait-elle trompé ?

Ce constat, nombreux sont les citoyens à l’avoir fait. Certes pas dans le détail des mécanismes économiques, mais le sentiment de d’enrichir un patron étranger est bien présent, et il s’additionne avec le manque de moyens dans les secteurs cruciaux au quotidien : police, armée, reconstruction urbaine. Pire, des secteurs hier gratuits sont devenus payants et si l’on peut légitimement penser que le service est meilleur, le passage d’un accès au soin entièrement pris en charge par l’Etat à la multiplication des cliniques privées et hôpitaux facturant rubis sur l’ongle chaque prestation peut choquer.

Mais surtout, l’aliénation marxiste n’a pas mis longtemps à être découverte par les Prodnoviens de la RLP. Ceux qui travaillent découvrent pour la plupart les joies de travailler pour un autre et, de fil en aiguilles, pour des étrangers. Pour le Staïgladien lambda, il est légitime de se demander pourquoi il se lève tous les matins et si, de l’autre côté de la frontière, le plaisir de reconstruire la patrie est tangible, en RLP on a d’avantage l’impression de suer pour des patrons qui, eux, ne se relèvent jamais les manches. La RLP elle-même n’appartient plus vraiment à ses citoyens, la majeure partie de ses secteurs cruciaux sont entre les mains des puissances financières très lointaines. Lofoten, Royaume-Soudé, Alguarena, Empire Xin, Burujoa… autant de pays dont la plupart des Prodnoviens n’avaient jamais entendu parler hier encore. Des pays où on ne parle pas russe, où on ne prie pas le même dieu, et où on n’a pas les mêmes valeurs.

Aussi corrompues soient-ils, les principes du communisme laissent des traces et avec l’avènement de la RLP, plusieurs mises en gardes contre le capitalisme ont trouvé écho dans la libéralisation brutale et rapide de l’économie. Passer d’un Etat providence omniprésent au libre marché entraîne mécaniquement de forts déclassements et si certains s’en sortent, en s’appropriant les nouvelles règles du jeu, la majeure partie de la population se trouve dépossédée de son destin et de sa puissance politique en quelques semaines. Le management change, ce qui hier était gratuit ne l’est plus, les inégalités se creusent… autant de sujets de crispation atténués par le développement économique du pays mais on l’a dit : la RLP ne se développe que par à-coups, avec des arrêts fréquentes et longs. Autrement dit, la prospérité promise semble d’avantage captée par une minorité bourgeoise qu’également distribuée au sein de la classe laborieuse.

Face à cette situation, les Prodnoviens sont en droit de douter : l’ONC et le gouvernement contribuent-ils véritablement à la prospérité économique du pays ? Ou l’ont-ils tout simplement mis à contribution pour se remplir les poches avant de l’abandonner une fois que celui-ci n’est plus devenu rentable ? C’est le sentiment que peut donner la politique de l’ONC qui, après des investissements massifs, a complétement délaissé la région pendant plus d’un an, se contentant d’y envoyer de temps en temps des armes pour tenir tout le monde bien sage. Construction de murs, entraves à la libre circulation, stigmatisation de la RSP… le gouvernement de la RLP n’a jamais envoyé de message clair en faveur d’une sortie de crise et semble avoir préféré entretenir un climat de crispation et de militarisation continu. Vécue de l’intérieur, l’arrivée ces derniers mois de matériel militaire bas-de-gamme bat en brèche le discours victimaire de la RLP qui se prétend agressée par sa voisine, d’autant que lors de la crise opposant les deux républiques, un an plus tôt, c’était bien la RSP qui avait consenti au départ des soldats Loduariens venus former les nouvelles recrues de l’armée rouge. Une main tendue sur laquelle l’ONC a ouvertement craché en important des milliers de soldats étrangers, toujours en poste à la frontière.

A cela s’ajoute le caractère peu démocratique de la RLP, qui dès la prise de pouvoir des putschistes a interdit le Parti Communiste (mais n’a pas interdit les partis d’extrême droite nationaliste) puis a mis au pouvoir les responsables du coup d’Etat. Pouvoir qu’ils ont gardé plus de trois ans sans véritable contestation. Côté RSP, le processus démocratique, bien que d’avantage chaotique, a été bien plus riche avec pas moins de trois élections successives, de nombreux débats et un gouvernement de coalition, obligé de chercher le consensus plutôt que la brutalité. Même chose du côté de la presse où la RSP respecte le pluralisme des médias : bien que le gouvernement possède toujours un journal officiel, sa parole est régulièrement contredite ou nuancée via des organes de presse concurrents. En RLP, le débat médiatique et politique semble assez faible et on peine à ne citer qu’un seul journal d’influence dans ce pays, tant le débat public a été écrasé après la victoire militaire des libéraux.

Dans un tel contexte, on peut comprendre qu’une part de la population se mette à douter sur les véritables intentions de l’ONC et de son gouvernement. Si la RSP est sans aucun doute « sociale », la RLP n’est pas si « libre » qu’elle le prétend et à son échec économique s’ajoute le constat amer que la libéralisation de la société a accouché d’un régime largement acquis aux intérêts de l’étranger, et peu à l’écoute de son peuple et de ses doutes. Mis à part abattre des statues et renommer des places, le gouvernement ne peut pas vraiment prétendre avoir contribué à améliorer la vie de sa population. Ceux qui pourraient le revendiquer sont les investisseurs étrangers dont on a vu l’intérêt bien compris à faire payer leur générosité aux Prodnoviens. Prodnoviens invités à ouvrir leurs porte-monnaie au quotidien pour des services qui hier encore étaient gratuits.

Quelques bâtiments flambants neufs dans une économie qui stagne, voire qui manque à ses devoirs élémentaires comme assurer la sécurité de ses citoyens contre le crime et le racket, c’est une belle vitrine pour le reste du monde, mais les Prodnoviens, eux, savent que les accomplissements de la RLP ont tout d’un village Potemkine.


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7 avril 2010 - A l’instar de Leonidov Danilovich, des prodnoviens expatriés veulent constituer des brigades internationales pour libérer leur pays natal du second dictat communiste.

Portrait de Leonidov Danilovich, nouvelle figure de la résistance prodnovienne face à l'oppression communiste.
Leonidov Danilovich, en entraînement dans l'hémisphère sud, avec les premiers éléments constitutifs de la Brigade internationale "Volontery Prodnova"


Les précédentes guerres prodnoviennes ont provoqué un certain délitement de sa société civile à travers le monde, son existence une nouvelle fois menacée pourrait favoriser la création de brigades de combattants internationaux, constituées par des étrangers et des prodnoviens, pour beaucoup ayant perdu un proche sous l’ère communiste prodnovienne.

Profitant d’une certaine réussite au Varanya, où les régimes libertariens ont su défaire les forces du Shah et de ses alliés, les brigades internationales ont le vent en poupe et pourraient être la solution la plus fiable pour libérer un Prodnov envahi et une nouvelle fois persécuté par la peste rouge. Pour illustrer ce phénomène en devenir, notre caméra s’est posée sur Leonidov Danilovich, tout en comprenant bien qu’après lui, elle aurait également pu se figer sur Kublanov, Kalyagin ou encore Vitomir. En effet, les récentes actions militaires invasives de la dictature communiste sont une source permanente de préoccupation pour la diaspora prodnovienne qui, intégrée à l’économie mondiale sous son régime républicain, craint le renversement d’une société et le retour de la barbarie dont les caniveaux de Brijesko peinent encore à écouler le sang.

Une terreur rouge avec un scénario du pire qui se nourrit du carnage perpétré dans ce pays dévasté puis divisé. “Des dizaines de milliers de personnes sont mortes sous les balles du régime communiste à Bridjesko, et je vous fais grâce de ne pas compter toutes celles qui ont été arrêtées avec un peu de facilité puis aujourd’hui encore portées disparues sans laisser de traces” confie ce gaillard d’une cinquantaine d’années, jadis fonctionnaire de la dictature communiste. Fonctionnaire… mais Brijeskovite alors quand votre ville natale subit l’effet d’une guerre portée par son propre gouvernement, vous comprenez très vite où doit se porter votre choix… J’ai pu fuir avec ma famille, tout le monde n’a pas eu cette chance. Alors oui, je suis sauf au Novigrad… Mais l’idée que les combats reprennent et que la dictature s’installe à nouveau au Prodnov, me laisse à penser qu’il me reste une dette à payer…”

Une dette de sang nous évoquera-t-il finalement, avant d’évoquer ensuite son souhait des plus inébranlables, à constituer une brigade internationale. Une brigade chargée de porter la défense de son pays face à cette nouvelle menace existentielle. Porter la défense mais aussi la contre-offensive reconnaît-il, ayant pris connaissance de l’importance des forces invasives.
Une brigade internationale initiée par des prodnoviens mais comprenant en son sein des combattants internationaux des principales nationalités où la vision d’effroi d’une harde communiste coulant salement dans les rues de Staïglad fait encore quelque chose !

Pour constituer sa brigade internationale, Leonidov Danilovich espère également convaincre d’anciens combattants internationaux, précédemment engagés au Varanya sous la bannière du Régiment Libertarien. Ce régiment, constitué de milliers de citoyens étrangers, formés à la hâte et encadré par une poignée de professionnels, avait contre toutes attentes fait la différence sur les théâtres d’opérations opposant les forces impériales du Shah et celles révolutionnaires. Considérant le caractère existentiel du combat aujourd’hui mené par le gouvernement républicain du Prodnov installé à Staïglad, il est fort à parier que l’argumentaire avancé par Leonidov Danilovich, en vue de capter ses miliciens internationaux expérimentés, sera tourné dans ce sens.

Défendre l’idée d’un combat destiné à sauvegarder les vies et les libertés d’un peuple précédemment opprimé et meurtri par son propre gouvernement, voilà un schéma type qui vient en effet offrir des corrélations bien évidentes avec le passif du Varanya. Si les combattants internationaux anciennement membre du régiment libertarien y sont réceptifs, Leonidov Danilovich et ses camarades paramilitaires prodnoviens pourront trouver en ces nouveaux frères d’armes, des alliés de choix, après qu’ils se soient faits un acteur décisif de la Révolution varanyenne.

Ainsi, placé sous le portrait animé du regard bienveillant de la Présidente prodnovienne Magdalena Sireskaya et aux côtés d’un drapeau prodnovien, Leonidov Danilovich a lancé un appel à l’aide international. Une demande d’aide non pas tant formulée auprès des gouvernements, que des individus, pour toucher leur intérêt et inciter à leur coopération dans une lutte qui s’annonce longue et totale. Une vidéo qui aurait pu tomber dans l’oubli de la toile, si le gouvernement alguareno pour commencer, n’avait pas accepté de lui donner tout le sérieux possible, en communiquant à Leonidov Danilovich lui-même, les conditions dans lesquelles des citoyens ordinaires, y compris alguarenos, pouvaient le rejoindre sans crainte des poursuites pénales une fois de retour dans leur pays d’origine. Un procédé qui rappelle fortement la constitution du régiment libertarien au Varanya, ayant permis la participation active de nombreux alguarenos en son sein. Des citoyens ordinaires mais pas que, avec notamment la présence remarquée d’anciens des forces autonomes enconaltèques, ou bien encore du groupement des forces d’autodéfense arcoanes, pour qui le gouvernement fédéral d’Alguarena avait légiféré en faveur de leur restriction, en moyens humains, matériels et financiers, dans le but de constituer son armée fédérale et faire asseoir la défense de la souveraineté du territoire, comme une prérogative d’ordre fédéral et non plus à la charge des états fédérés.

“En indiquant de manière très formelle et officielle, les conditions dans lesquelles des personnes alguarenas peuvent prendre les armes pour combattre à l’étranger en réponse à l’appel de , le gouvernement fédéral alguareno vient introniser Leonidov Danilovich comme un interlocuteur digne et garant du cadre des opérations militaires portés par le volontariat étranger au Prodnov.

“Pour ce qui est de la Fédération d’Alguarena, la visibilité est faite et le cadre donné, pour permettre d’avancer dans le sens de ses convictions…” avait exprimé un porte-parole de la présidence alguarena. Une première étape réussie jusqu’ici, même si un écho sera nécessaire à l’échelle de l’ONC et de ses États membres, pour permettre une constitution véritablement internationale, à ce contingent qui tend à se faire nommer “Volontery Prodnova” (“Волонтеры Проднова”). Le noyau de cette armée iconoclaste repose sur la présence d’anciens militaires alguarenos, des militaires engagés au combat lors de la révolution varanyenne et qui se rangent derrière la cause de personnalités publiquesp rodnoviennes, désireuses d’éviter un nouveau piétinement de leur état, sous les bottes meurtrières des contingents communistes ayant déjà saigné et tranché à vif, les intérêts du pays.
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