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[PRESSE] Médias arkohans - Page 3

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Nuestro Dario

12 mars 2004 - TERRITOIRES REGIONAUX : Les régions peu attractives se mobilisent.


Région du Talcadal
Entretenant une attractivité limitée auprès des arkohans, le Talcadal multiplie les initiatives pour sortir la tête de l’eau et faire connaître son territoire au plus grand nombre.


L’attractivité du territoire a une incidence directe sur le développement économique de ce dernier. Le Talcadal, mauvais élève arkohan en la matière, voit les acteurs publics et privés de sa région se mobiliser. Une mobilisation totale ô combien nécessaire pour développer conjointement, des réponses efficaces compte tenu des contraintes locales, dans la dynamisation du territoire et l’agrandissement urbain.

Le problème, connu de chacun, oblige maintenant les administrations publiques et les acteurs économiques privés, à travailler de concert, se promettant une revanche des régions provinciales sur les grandes régions urbaines du pays.

Le développement rapide des centres urbains d’Aserjuco et de Pomosejo sont paradoxalement des opportunités pour les régions provinciales, qui souhaiteraient voir arriver chez elles des ménages aisés aspirant à la tranquillité. De plus en plus d’arkohans ambitionnent effectivement de suivre un train de vie moins rythmé, avec vue sur des étendues vertes et bleues.
“L’ïle de Malmana entretient des reliefs mais aussi de larges espaces balnéaires, il y en a pour tous les goûts et le Talcadal a des arguments à leur faire valoir” explique ainsi Ugo Manillo, chargé de relations publiques au conseil régional du Talcadal.

Selon différentes enquêtes d’opinion publiées sur le site régional en ligne du Talcadal, près de 47% des sondés habitant la région de Sobraraz, seraient prêts à déménager pour gagner la province. Parmi les destinations provinciales privilégiées, le Talcadal apparaît en deuxième place derrière la Pantina. La revanche des milieux ruraux est-elle actée? Les élus locaux du Talcadal veulent en tout cas y croire et redoublent d’efforts dans la communication positive du Talcadal, à un niveau interrégional.

Pour l’heure, ce constat n’est pas partagé d’une région à l’autre et de nombreuses découpes administratives restent relativement étrangères à toutes les bonnes nouvelles annoncées. Mais à un échelon national, la tendance est palpable et les cartes, bel et bien redistribuées. Si le dépeuplement des grandes cités urbaines peut être évoqué, il faut néanmoins préciser que cette migration est au bénéfice des agglomérations moyennes et non les foyers ruraux de quelques centaines, voire milliers d’habitants. “Les gens de la ville veulent une ville au vert, et toutes les commodités que cela implique. Ce sont les villes à taille humaine qui profite de cet engouement, pas les villages…” nuance le fonctionnaire de l'administration régionale.

Pour ne laisser personne sur le bord de la route, la région et les collectivités concernées redoublent d’ardeur dans la communication positive et les perspectives entretenues sur différentes petites villes et villages, travaillant parfois en intercommunalité pour se donner plus de poids. Des objectifs de communication fondés sur des slogans percutants, à l’instar de “mi próxima pequeña ciudad” (#mppc), littéralement “ma prochaine petite ville”. Ce programme régional s’articule autour d’actions de communication destinée à vanter la réussite locale en matière d’installation d’entreprises, d’atypisme architectural et culturel, de loisirs et autres commodités telles que la présence de crèche, d’hôpitaux et lieux d’enseignement, permettant à chacun de se projeter.

Dolonito, chef-lieu régional du Talcadal, a longtemps raté ses rendez-vous avec la réussite. Pourtant limitrophe avec la Sobraraz et située à moins d’une heure et , le centre administratif du Talcadal a des atouts pour provoquer le coup de cœur des habitants de la mégalopole arkohane.

Méconnue, Dolonito souhaite donc recomposer son espace territorial, pour offrir la check-list gagnante des commodités appréciées par les citadins:
  • un réseau routier performant, permettant la traversée du Talcadal en moins de 3h,
  • une couverture médicale d’importance et une cartographie des lieux d'enseignement régionaux,
  • un tourisme vertueux, venant visiter la région du Talcadal pour ce qu’elle est et non pour ce qu’elle pourrait devenir avec la construction de centre de vacances.

L’absence d’autoroute au Talcadal a longtemps été un frein pour profiter de la démétropolisation du territoire. Conjointement à ses chantiers d’amélioration, la région du Talcadal souhaite désormais accompagner chaque nouveau projet d’une communication vivante, alimentée sur des témoignages d’habitants locaux. “Tout est mis en œuvre par la région, afin de redynamiser les centres-villes des petites et moyennes agglomérations.” Pour nous en convaincre, le fonctionnaire a vanté les mérites d’une cellule d’accompagnement à l’entrepreneuriat, de spots télévisés destinés à la promotion du territoire et de ses acteurs…

Après pas moins de 60 ans de retard, les autorités publiques de l'État et celles locales, ont compris la nécessité de renforcer l’attractivité du territoire, pour créer les opportunités professionnelles indispensables à une homogénéisation de l’activité économique et industrielle sur tout le territoire national. Et les élus locaux ainsi que les habitants, aiment à penser qu’il reste encore beaucoup de pain blanc à manger pour la région du Talcadal.

Avec le Talcadal, d’autres régions sont aussi amenées à repenser leur attractivité, pour stopper les idées conçues autour de la capitale de Pomosejo et arrêter de croire que rien ne puisse prendre forme en dehors de la capitale et des grandes métropoles arkohanes.
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El Grafico

18 mars 2004 - Cyberplus annonce Power At Home (PAH), le premier projet informatique pour un système d’exploitation 100% arkencan.


Salon de l'informatique
Le salon informatique de Barranejo 2004 a vu l’entrée en lice du projet “PAH”, le nouveau système d’exploitation que le groupe heenylthain Cyberplus souhaite positionner sur le marché fédéral de l'électronique.


Appelés OS pour Operating System ou Système d’Exploitation, les programmes en charge de l'exécution de nos outils digitaux n’en finissent plus de faire fantasmer le grand public, alimenté par les pages “entreprise” de Cyberplus, le leader heenylthain et peut-être prochainement fédéral, des solutions informatiques. Le Groupe de Robbin Faris continue effectivement de dominer le secteur des produits informatiques de l'espace arkencan, en lutte permanente avec ceux de la Hausmanie dont la qualité tend à rester en faveur du second.

Soucieux d’introduire des produits premium au sein de sa gamme, le principal producteur informatique de l'archipel peine encore aujourd’hui à rogner des parts de marchés sur les productions Aleuciennes. En opposition frontale à Cyberplus sur le marché Aleucien, le concurrent et producteur informatique Hausmanien cumule les atouts par son faible coût de main d’œuvre (en tout cas plus faible que celle arkencane) et sa maîtrise des principaux brevets autour des systèmes d’exploitation de dernière génération.

“La conception d’ordinateur de dernière génération est subordonnée à la réduction des coûts de licence pour les OS associées. Si Cyberplus parvient à développer de nouveaux systèmes d’exploitation compatibles à ses productions les plus avancées, le Groupe pourra vendre des produits informatiques hauts de gamme sous une tarification plus attractive car il ne sous-traitera plus la fabrication de certains composants…” C’est dans ce contexte concurrentiel que Robbin Faris a annoncé la conception d’un nouveau système d’exploitation “PAH”, qui vient rompre le lien de parenté avec son aïeul “CyberS IV”, sorti en juin 2001 déjà et restant le fruit d'une collaboration commerciale entre plusieurs centres de recherche internationaux.

Profitant de sa présence le 14 mars dernier au salon informatique de Barranejo, dans la région de Sobraraz en Arkoha où plusieurs fournisseurs informatique étaient présents, le Grand Patron de Cyberplus a rappelé l’impérieuse nécessité d’accompagner la transformation économique de la Fédération d'Arkencheen, avec celle du numérique.

Le projet “PAH” de Cyberplus est donc déterminé à aligner les atouts pour inciter les pouvoirs publics fédéraux arkencans à le positionner au sein des actions de modernisation de l’administration public et des institutions. “L’économie de l'Arkencheen doit développer ses interfaces avec les autres acteurs régionaux tels que Arkoha, Heenylth et les Encolanas. En cela notre Groupe se veut facilitateur puisqu'il recherche la mise en place d’une infrastructure réseau plus performante”. Avec l’introduction du “PAH” sous sa version bêta pour juin 2004, Cyberplus espère valider sa réinvestiture du monde informatique face à la concurrence Hausmanien qui a montre quelques signes de faibles depuis ses 12 derniers mois.

Mais la menace commerciale peut être reprise par d'autres acteurs aleuciens à l'instar d'Albel qui jouit d'une certaine maîtrise technologique sur ce secteur. Dès lors, le projet d’innovation défendu par le groupe heenylthain Cyberplus, revêt tout de suite une dimension politique, entrainant dans son sillage les politiciens arkencans en faveur de la transformation économique du pays, étroitement liée aux projets digitaux des secteurs tertiaires et industriels.
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Noticias d'Arkoha

31 mars 2004 - Devant le nouveau système d’exploitation PAH de Cyberplus, la concurrence s’organise pour éviter son monopole sur le marché de l'électronique et identifier des produits concurrentiels.

Principales entreprises arkencanes de l'électronique.
Les secteurs de l'électronique et de l'informatique, champs de bataille des industries de la Fédération d'Arkencheen.


Cyberplus a longtemps été désigné comme le partenaire informatique numéro un des administrations et institutions de la Fédération. Une reconnaissance qui n’était pas prête de se tarir après ses ambitions renouvelées autour de la création d’un nouveau système d’exploitation intervenant sur la majeure partie des produits électroniques des ménages. Seulement voilà, Cyberplus est aujourd’hui défié à l’intérieur du territoire fédéral, par une pluralité d’entreprises du secteur informatique qui craint la mise en place d’un monopole autour des produits Cyberplus. Le champs de bataille est déjà identifié: il s’agit du partenariat pour le développement et la maintenance du parc informatique de la défense fédérale.

Mersoftware, Siscos, nombreuses sont désormais les sociétés d’informatique arkohanes et encolanaltèques, qui planchent aujourd'hui sur le développement de produits concurrentiels à ceux du groupe henylthain Cyberplus, pour permettre l'atteinte des marchés publics de la cybersécurité.

Selon l’état-major fédéral arkencan, “il est exact que Siscos travaille actuellement avec le département à la cybersécurité arkencane, pour développer des solutions biométriques applicables à l’ensemble des lieux réglementés.” Pour ce faire et c’est un aveu à demi-mots, Siscos aurait fait le choix de travailler sur un nouveau système d’exploitation concurrent à “Power At Home”.

Une information non démentie par la Direction de Siscos qui a confirmé l’étude de différents partenariats envisagés avec l’armée fédérale, notamment sur un projet d’authentification biométrique de haut niveau: le capteur X-ID. Le capteur X-ID est conçu pour scanner et trouver une correspondance avec les empreintes digitales d’une base de donnée. Un projet destiné à nourrir la sécurité biométrique et dépendant d’un système d’exploitation renforcé.

Au niveau de la biométrie rien de révolutionnaire puisque le tactile est déjà partie prenante dans la production de nombreux produits téléphoniques et informatiques. Sur le plan sécuritaire, l’orientation est nouvelle puisqu’elle viendrait permettre une refonte des dispositifs de sécurité dans l’accès aux bâtiments publics et privés, ou dans l’utilisation du parc informatique rattaché. Un projet ambitieux destiné à conquérir une part des marchés publics, et pour lequel Siscos a déclaré travailler de concert avec Mersoftware.

Du côté de Mersoftware on s’est montré moins réservé autour du sujet, défini selon sa Direction comme “une initiative commune et centrée sur le développement d’une nouvelle référence pour tout ce qui a trait à l’authentification biométrique sécurisée des panneaux de contrôle, ordinateurs, téléphones, qu’ils soient destinés à des usages privés ou professionnels.” Si Cyberplus n’a pas encore réagi aux déclarations de la concurrence, ce dernier doit conserver à l’esprit que la guerre pour l’acquisition des marchés publics autour de la cybersécurité, n’est pas encore terminée.
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El Imparcial

26 juin 2004 - Un collège d’experts indépendant a rendu son rapport dans l’accident grave de Ramon Palacio en Hylvétia.


Sortie de piste de Ramon Palacio
Sortie de piste dangereuse pour Ramon Palacio, qui reste aujourd'hui gravement touché par l'accident et plongé sous un coma artificiel.


Un peu moins d’un mois après l’accident grave du ressortissant et présentateur télé arkencan Ramon Palacio, toujours dans un état grave et plongé dans le coma, des experts indépendants mandatés par les autorités arkencanes se sont rendues en Hylvetia. Les autorités arkencanes avaient promis d’en laisser l’accès intégral et de façon publique pour aider à la compréhension de chacun, des circonstances dans lesquelles le pilote de course et présentateur Ramon Palacio, avait étép longé dans le coma. Il faut dire que l’affaire avait fait grand bruit dans le paysage journalistique hylvète, qui nourrissait depuis cette date de nombreux scénarios incriminant le pilote. Prise de risque inconsidérée de la part du conducteur? Etat secondaire lié à l’absorption de substances dangereuses?

Pour satisfaire aux besoins de l’enquête, les personnes mandatées par le ministère aux affaires étrangères arkencan ont accompli des examens d’éléments matériels tels que la vidéo de caméramans amateurs ainsi que les données téléphoniques du pilote pour savoir s’il utilise une application d’aide à la conduite pour annoncer les virages du circuit. En marge de ces preuves matérielles, les enquêteurs se sont entretenus avec l’entourage professionnel et familial du pilote, pour écarter la piste d’un suicide et apprécier l’état d’esprit de Ramon Palacio, les 3 semaines précédents sont accident. Les investigations de terrain menées par les enquêteurs ont ensuite été soumises à trois jurys composés d’experts en automobile qui, face à l’anonymisation des pièces et de l’affaire qui leur était présentée, ont dû dresser tous les scénarios possibles en matière d’avaries techniques, considérant les éléments qui leur étaient présentés.

Manifestement et de source officielle, les conclusions émises ont trouvé un écho semblable au sein de chaque jury, confortant le rapport rédigé en amont par les enquêteurs. L”analyse issue de l‘expertise permet de conclure à une absence totale de faute humaine, mais bien l’existence d’une avarie matérielle. Le constructeur hylvétien à l’origine de la sportive conduite par Ramon Palacio, est dans le collimateur des enquêteurs. Si la famille de l’accidenté souhaite le poursuivre, ce qui est très probable, il devra répondre des avaries identifiées par le collège d’experts dès que l’information judiciaire se mettra en place, rendant possible la constitution d’une partie civile par les proches et tuteurs de l’accidenté.

La première piste évoquée réside dans la défaillance du système de freinage de la voiture sportive, qui a empêché le pilote de négocier son virage, entraînant son inéluctable sortie de piste. La défaillance du système de freinage n’a permis d’éviter un blocage des roues alors que Ramon Palacio freinait à l’approche du virage.

Si les conditions matérielles inhérentes au véhicule sont en cause, la négligence humaine pourrait aussi être soulignée par la famille de la victime et son avocat. En effet et lors du quatrième tour de la course, le pilote Ramon Palacio a rapporté à son écurie “une certaine lourdeur de la voiture ” et “un manque de stabilité de la voiture sur un sol à peine mouillé”. Sollicitant une présentation du véhicule à l’atelier, le pilote aurait vu son alerte rester lettre morte, au motif qu’il avait excellé sur les quatre premiers tours et que le record était permis. Il essuiera la sortie de piste au tour suivant, quatre minutes après être passé devant l’atelier sans s'arrêter...
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El Globo
31 août 2004 - Changement de nom : Les arkohans se disent favorables à 55%, une courte avance mais qui ancrent les résultats du scrutin en faveur d’un vote pour le OUI.


Scène de liesse publique après la publication des résultats au référendum, aboutissant une large victoire du OUI à 62%.
A l'annonce des résultats le 28 août dernier, de nombreux arkohans pro-fédération ou simplement issus de la communauté latinos, ont manifesté leur joie dans la rue.


La Liga para la Reconcialización Nacional (LRN - droite radicale) prend une sacré claque à l’annonce des résultats locaux, issus du référendum pour le changement de nom de l’Arkencheen. Favorables à plus de 55% (et 62% au niveau de l'ensemble de la Fédération) les arkohans adhèrent au projet de renommer l’Arkencheen, un nom jugé exclusif puisqu’il est la contraction de l’ARKoha, des ENColanas et de la HEENylth. Difficile pour les autorités fédérales d’intégrer de nouvelles micronations au sein de l’institution si le nom dédié à sa représentation est limité à ses états déjà signataires. Changer le nom à la faveur d’une appellation plus neutre est donc le pari ambitieux auquel s’est livré la présidente fédérale Mazeri Abrogara qui, grâce à une communication appuyée et la démonstration des intérêts fédéraux autour du projet, a fait plier une assemblée parlementaire fédérale et une dénomination vieille de deux cents ans…

Plus représentative des compositions ethniques qui vivent parmi la population fédérale, la Fédération adopte maintenant une désignation à consonance hispanique: la Federación de Alguarena. Une orientation également prise à l’issue du référendum, pour lequel les électeurs avaient le choix entre plusieurs propositions. Le terme Alguarena est quant à lui tiré du nom du méridien d’Aguarena, un des cercles imaginaires traversant les deux pôles du globe et dans lequel se trouve Aserjuco, la ville où a été fondée la Fédération, par la signature des trois États fédérés fondateurs.

Le référendum populaire semble avoir compté pour beaucoup dans la rénovation des institutions fédérales, limitant l’opposition des partis prônant moins de fédération et qui identifiaient à travers ce changement de nom, des manœuvres politiques destinées à la rendre plus assimilables auprès de nouveaux états fédérés signataires.
De son côté, la population arkohane salue un projet participatif et un exercice démocratique inédit.

Réalisé le 28 août, le référendum entre en lien direct avec la hausse de population de la présidente fédérale, dont l’initiative prend à rebours les arguments des arguments des souverainistes, attelés à prôner une fédération choisie et non subie. Par ce référendum, la présidente fédérale Mazeri Abrogara prouve donc que les leitmotiv de la droit nationaliste ne sont plus justifiés et que les citoyens de la Fédération, peuvent s’investir dans les orientations envisagées par celle-ci.

Le référendum est pourtant une arme à double tranchant, qu’il convient d’utiliser avec parcimonie, pour ne pas armer l’opposition autour d’une opinion électorale défavorable. Au sein de la coalition du FPR (le parti présidentiel fédéral) nombreux sont les élus fédéraux qui font la louange d’une prise de risques payante, susceptible d’ouvrir la voie à plus de représentativité mais également de démocratie dans la société Alguarenos. Un soutien qui fait de l’écho parmi les élus nationaux arkohans “C’est une marque de confiance exprimée par la Présidence fédérale de Mazeri Abrogara, il faut la souligner et se montrer réceptifs à toutes les réitérations possibles de cet élan démocratique…” vient expliquer le député arkohan Juan Martín Morterero (Movimiento Igualitario Unido - MIU - pro-fédération). Nommée Arkencheen depuis 1833, la Fédération et avec elle la démocratie, peuvent-elles faire peau neuve grâce au référendum et l’adhésion parlementaire?
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El Imparcial

1er novembre 2004 - Un missile balistique a été tiré avec succès au large de l’île de Guaranquiza.


Tir d'essai d'un missile balistique au large de l'île de Guaranquiza.
L’état-major de l’armée fédérale alguarenos a publié un communiqué dans lequel il atteste avoir réussi l'exécution d’un tir d’essai pour Firmamento X-1, une réussite novatrice dans les programmes fédéraux de la Défense.


“Le premier tir de missile balistique Firmamento X-1 a été accompli avec un franc succès” soulignait brièvement le Général de division Carlos Borgesias, dans un communiqué posté en ligne sur la page officielle de l’armée fédérale. Une nouveauté remarquée et qui permet de remettre à plat l'entièreté du programme de Défense national. Le test, effectué à 7h10 au large de l'île de Guaranquiza, a permis aux unités scientifiques du département de la recherche militaire, de valider les derniers points préalables à une industrialisation de cet armement.

D’une portée inférieure à 1000 kilomètres, les missiles balistiques resteront un sérieux objet d’étude sur les années à venir, notamment dans le but d’en améliorer la propulsion nécessaire à l’allongement de leur portée. Tiré depuis une plateforme fixe, les équipes scientifiques ont également évoqué la nécessité d’intégrer ce type d’armement sur du matériel mobile pour le rendre plus opérant en théâtre extérieur.

“Le Firmamento X-1 est une prouesse technologique qui ne connaît pas d’égale dans des pays en avance sur l’innovation, tels que la Cémétie ou Albel pour ne citer qu’eux. Néanmoins, il est une force de reconnaître que la prouesse accomplie trouve encore ses limites au sein d’un cadre opérationnel. Les plateformes de lancement et les techniques de propulsion de ces missiles devront être travaillées sur les trois prochaines années à venir, de sorte à optimiser l‘utilisation de ces innovations militaires” confiait le Ministre de l'Intérieur, de la Justice, et de la Défense arkohan Damián Varela, invité aux essais de l’armée fédérale.

Les plateformes de lancement nécessaires aux missiles balistiques sont encore très limitées en mobilité, les autorités fédérales alguarenas souhaiteraient donc développer le prototypage de sous-marin à même de pouvoir procéder à ces frappes. Actuellement seuls les missiles de croisière peuvent faire l’objet de tirs en mer, l’état-major alguarenos a donc rappelé que la capacité de nuisance de notre marine fédérale était perfectible. “Le développement de bâtiments capables d'exécuter des tirs de missiles balistiques n’est pas nécessaire mais indispensable, considérant le fait que notre flotte de guerre constitue le moyen de riposte parmi les plus fiables du pays. Si nous sommes attaqués sur notre sol, notre puissance de frappe en matière de missiles balistiques pourrait être neutralisée. Il convient donc de pouvoir dissimuler cette action de riposte hors de portée de nos ennemis et l’emploi de sous-marins est indubitablement le meilleur outil de dissimulation d’un tel armement” venait conclure face à la caméra le général d’armée Vidal Riossa.

Avant la fin de l’année 2005, les autorités fédérales espèrent pouvoir finaliser la maquettisation du premier sous-marin lanceur d'engins, une pièce majeure pour l’articulation du programme défensif lié aux tirs de missiles balistiques.

Indépendamment des questions autour de ses moyens de lancement, le missile balistique seul reste déjà une arme de dissuasion respectable. Les habitants de la région du Pirembó, habitués aux manœuvres des soldats stationnés sur les installations militaires arkohanes et fédérales régionales, n’étaient cependant pas préparés au grondement sourd intervenu après le décollage du missile. Certains d’entre eux n’avaient alors pas tardé à mentionner un phénomène anormal sur l’île, rapidement évoqué par les pouvoirs publics afin de casser l’angoisse grandissante au sein des populations. Officialisée dans la presse télévisée le même jour, certains habitants et citoyens de la Fédération avaient exprimé leur indignation dans la sortie de terre d’un projet aussi destructeur, susceptible d’appeler les autres états à la surenchère autour de l’armement. Le recours aux missiles balistiques déshumanise un peu plus les combats, rendant accessoire les pertes causées en face, inscrites un facteur de réussite obtenu à moindre frais.
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El Globo

12 novembre 2004 - Le génie civil, un domaine de recherche en perpétuel mouvement.


Travaux publics en Alguarena
En période “hivernale”, les travaux publics prolifèrent au sein de l’archipel d’Alguarena.


Avec une température basse de seulement 20°C, la période de novembre à février amène chaque année un lot de chantiers important au sein de la Fédération. Pedro transpire à peine les deux mains posées sur son marteau piqueur, avec un large sourire il refuse le verre d’eau que notre équipe lui propose. Comme lui, l’ensemble des agents du secteur des travaux publics ont investi les chantiers en extérieur, profitant de la période hivernale pour exécuter diverses commandes au titre d’un marché public.

Le secteur des travaux publics devrait connaître une augmentation significative de son activité de fin d’année, par la présence cumulée de deux facteurs:

  • Le premier facteur est d’ordre climatique puisque considérant le climat de l’Alguarena et ses températures estivales hautes, aucun travaux d’entretien n’est conduite de juin à septembre (exception faite des travaux d’urgence liés à la rupture d’une canalisation ou encore la chute d’un pylône électrique).

  • Le second facteur est celui associé aux innovations technologiques accomplies en matière de génie civil. En avance sur ce domaine, l’Alguarena a développé des activités de génie civil spécialisées, c’est-à-dire de l’ingénierie intégrant la plus large part de technologies.

Une ingénierie rendue nécessaire par l’allongement du cycle de vie des bâtiments : c’est-à-dire l’accomplissement de constructions, de réparations et d’améliorations pour viabiliser des ouvrages qui oscillent aujourd’hui entre cinquante et cent ans. “Avant on construisait à moindres frais et sans les normes renforcées que nous connaissons aujourd’hui. Quand le bâtiment était détérioré, nous le détruisions et en reconstruisions un autre selon les plans du premier. Maintenant, le cahier des charges en termes d’urbanisme est un peu plus fourni, si bien que les travaux sont délégués à des entreprises et leur coût augmente inévitablement… Dès lors, il faut songer à leur entretien, à leur viabilisation pour limiter la dépense des ménages ainsi que celle des collectivités” justifie le conseiller fédéral à l'environnement, aux transports, à l'énergie et à la communication Alden Perking.

Depuis les années 2000, le gouvernement fédéral et arkohan ont porté la recherche à leur plus haut niveau, notamment pour considérer les risques liés aux activités sismiques et cycloniques dans la construction des nouveaux espaces urbains aménagés le long des côtes. Cette politique de prévention des risques a entraîné une certaine complexification de l’outil de construction alguareno, dynamisant et professionnalisant un secteur qui entretenait jusqu’ici des faibles qualifications sur l’essentiel de ses emplois.

Désormais les agents de maîtrise et les techniciens intervenants sont capables d’aller plus loin dans leur autodiagnostic et de contrôler eux-même la conformité de leurs travaux réalisés. Une responsabilité qui n’est permise que par des actions de formation complètes. En sortie de formation, dont l’année scolaire se termine en septembre, les compétences de ces diplômés sont disputées sur le marché de l’emploi.

La conjoncture actuelle semble donc entretenir de nombreuses auspices favorables, pour inviter à une recrudescence des travaux publics pendant la période hivernale de l’Alguarena. Températures supportables, recherches poussées sur ce domaine d’expertise, fin d’année scolaire et candidatures abondantes, sont autant de déclencheurs en faveur d’une politique nationale de construction et d’aménagement de l’espace public. Un sérieux gage de réussite pour les autorités fédérales, qui associent pas moins de huit cents quarante mille emplois à ce secteur...
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La Voz Del Popolo

3 janvier 2005 - Le projet de gazoduc arrive en Alguarena.


Installation du réseau gazier par les prestataires maktais de GAZNOV
Que faut-il penser du projet de gazoduc entrepris par les sociétés maktaises?


Le gazoduc, majoritairement détenu par la société maktoise Gaznov, devrait relier l'entièreté des États fédérés et sur pas moins de quatre des cinq principales îles alguarenos. Avec un pareil projet, la société Gaznov entre de façon significative dans le marché des énergies de l’hémisphère sud. Le projet a été investi par des actionnaires izcaliens, pharois et même Kah-tanais et certains observateurs économiques sont toutefois amenés à faire remarquer que ce sont autant les acteurs économiques de l’hémisphère sud qui investissent l’hémisphère nord que l’inverse. “Les industries des pays nord investissent dans des pays de l’hémisphère d’où sont originaires leur actionnariat. Il est difficile d'interpréter ceci comme un investissement des pays nord dans les projets de développement du sud” explique la célèbre Felicity Edminston face à notre caméra. Élément stratégique, la ressource gazifère en Alguarena a forcément capté l’attention des pouvoirs publics qui ont échangé autour de ce sujet pour ne pas en laisser sa seule résolution entre les mains des intérêts privés.

Au sein des différents états fédérés, les avis divergent sur cette future implantation maktaise. Notre journaliste Eva Borgero a traversé chacun d’eux pour prendre le pouls d’un marché en pleine mutation. Roberta Caspigna, présidente de la région du Talcadal (ARKOHA) s’est dite favorable à une telle transaction, insistant sur la nécessité de supprimer les zones de laissés pour compte où des contribuables restent privés du confort le plus élémentaire. “L’arrivée d’un distributeur d’énergie de premier plan tel que GAZNOV nous promet la mise en place de structures fiables et performantes, susceptibles de sécuriser nos approvisionnements en gaz… C’est une compétence avec laquelle l’Alguarena et pour mon cas, la région du Talcadal, doit composer.”

Clemenza Suarena, secrétaire d’état au département fédéral pour l'environnement, aux transports, à l'énergie et à la communication s’est elle aussi félicitée d’un choix porté par la raison et mettant à travers le partenaire maktais, la lumière sur un partenaire stable et bienveillant. Toutefois, si les politiques tombent d’accord sur le bien fondé d'un partenariat avec les acteurs économiques maktais, les plus réticents d’entre eux soulignent la dégradation du commerce en mer boréale, depuis l’internationalisation du Pharois Syndikaali.

“Le choix d’introduire des partenariats économiques avec des acteurs des régions boréales est un pari risqué, compte tenu de la forte imprégnation des pirates pharois dans les mers et océans locaux” soutenait le député fédéral nationaliste Pablo Muncevares (LS). “Les vagabonds et marins socialisants qui caractérisent la débauche pharoise, sont susceptibles d’exercer une pression sur l’économie alguarena, en persécutant les flux commerciaux ouverts vers cette destination…”

“C’est faux” lui a aussitôt répondu le conseiller fédéral à l'environnement, aux transports, à l'énergie et à la communication Alden Perking. “Dans le cadre de cet appel d’offres, GAZNOV intervient en qualité de distributeur d’énergie et en sous-traitant l’exploitation du gaz en Izcalie. Si perturbations il devait y avoir, celles-ci viendraient du territoire Izcalien. La piraterie pharoise et la dégradation du climat sécuritaire dans les régions boréales est donc sans effet sur les présentes décisions.”

Si au gouvernement fédéral la position officielle à l’égard du trublion pharois se fait attendre, de nombreux indicateurs portent aujourd’hui les contradictions présentes et futures d’une coopération entre les deux États. Libéralisme et militantisme outrancier sous le couvert de l'État, implication pharoise dans l’indépendance Kotioïte, opérations militaires hors déclaration de guerre, le “petit” état du Nord de l’Eurysie a levé de nombreux interdits sur l’année écoulée, laissant planer de sérieux doutes sur les limites de sa politique étrangère.

Seulement voilà, quand vous êtes la seconde puissance économique mondiale et que votre moralité reste à prouver, là où de nombreux experts sont persuadés des incompatibilités idéologiques, culturelles et économiques entre les institutions alguarenas et Pharoises, l’entente cordiale apparaît de plus en plus comme étant un luxe que les deux puissances ne peuvent s’offrir.

L’émergence pharoise, une guerre commerciale et idéologique qui ne dit pas encore son nom?
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Noticias d'Arkoha

10 janvier 2005 - Les arkohans, mauvais nageurs à cause des requins?


Plage arkohane
Bien que fréquentées, les plages arkohanes n'abritent pas un nombre important de baigneurs réguliers, entamant les compétences de nage des citoyens arkohans et le développement de la natation sportive dans le pays.


Bordée par des mers très fréquentées en espèces de requins et soumises à d’importants courants marins, l’Arkoha enregistre le plus fort taux de non-nageurs au sein de la Fédération.
Alors que les rencontres culturelles et sportives entre les pays se multiplient, les commentateurs sportifs arkohans ont multiplié les déclarations regrettant la relative absence de concitoyens parmi les vainqueurs des épreuves de natation. L’arkohan est-il mauvais nageur?

Le renforcement des compétitions sportives et olympiques nées de la mondialisation est une opportunité de plus pour maintenir l’économie Alguarena dans une dynamique efficace. Toutefois, il semblerait que certaines disciplines restent étrangères à la réussite des sportifs arkohans. Malgré une géographie côtière et balnéaire, les populations arkohanes ne brillent effectivement pas par leurs pieds marins. Pire encore, une partie d’entre eux ne met un pied à l’eau qu’à l’occasion de leurs vacances d’été… passées aux Encolanas ! Beaucoup moins impactées par la présence des squales, les eaux des Burbujas Verdes (ENCOLANAS) sont un lieu de prédilection pour le tourisme nautique.

L’intervention de certains auditeurs et amateurs de programmes sportifs vient maintenant conforter l’idée selon laquelle l’opinion publique arkohane exprime des regrets à constater l’absence de ses sportifs sur la discipline de natation. “J’écoutais un peu plus tôt dans le mois, un auditeur de Tónico, la première radio sportive d’Arkoha. Ce dernier avait l’air de s’y connaître et son analyse s’est partagée sur les ondes avec l’aval des animateurs radio. Dans son intervention, le jeune homme a identifié le cercle vicieux qui écartait la natation des pratiques sportives à forte notoriété pour l’Arkoha. De l’enfant que les parents refusent de voir dans l’eau en mer, la carence en sportifs de haut niveau arkohans lors des rencontres officielles, le recul des sponsors et publicitaires sur la discipline faute d’exploits sportifs et enfin l’absence de couverture médiatique autour de ces rencontres a fini d’achever un sport mal-aimé des arkohans" analyse l'animateur des émissions sportives Remundo Azaltez. "Un cercle d’autant plus vicieux que ces carences nationales obligent les rares amateurs de natation du pays à supporter des sportifs de haut niveau étranger, ce qui profite nécessairement aux sponsors et fédérations sportives étrangères, creusant définitivement un écart déjà bien trop grand."

Créature marine onnie des familles, le requin entretient une sale réputation malgré une agressivité envers l’homme assez limitée. Chassés par les pêcheurs encolanaltèques et pharois, les requins ont finalement une position très contestée au sommet de la chaîne alimentaire. Les pouvoirs publics ont été invitées par des associations “jeunesse” et “environnement” à construire une communication positive autour de la faune aquatique et du sport nautique. L’enjeu serait alors autant social, qu’économique, compte tenu des opportunités qu’il est possible d’entretenir sur le territoire arkohan, dont la surface côtière est l’une des plus importantes au monde.
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El Grafico

4 août 2005 - PANOLDO, l’ordinateur de dernière génération à l’étude.


Démonstration de PANOLDO
Démonstration expérimentale de PANOLDO dans une classe arkohane sélectionnée, avant sa commercialisation en 2007.


Isario est une entreprise informatique Arkohane qui travaille à la production, à la maintenance et au consulting informatique. Forte d’une expérience de près de 60 ans d’existence, la société Isario a entretenu une veille technologique lui permettant d’orienter ses programmes de recherche vers les besoins des marchés de demain. Cette veille technologique l’a donc récemment positionné sur un constat qui démontre la multiplication des écrans tactiles dans notre société. Toutefois, si la circulation des outils informatiques tactiles est en augmentation dans l’archipel paltoterrane, ces derniers se cantonnent encore à un usage privé. Le monde professionnel, compte tenu de la nécessité de réaffecter un matériel de collaborateur sorti et de garder l’objet dans un état de fonctionnement optimal, est encore réticent à intégrer les tablettes tactiles au sein des organisations.

Pour y remédier, Isario travaille à la réalisation d’un ordinateur portable-projecteur dont la projection se voudra tactile ! Grâce à ce produit, l’entreprise espère développer de nouvelles méthodes de travail collaboratives. “A quoi bon fournir un ordinateur portable à chaque salarié si les projections faites en réunion sont interactives et permettent à chacun de se faire comprendre?” soulignait avec justesse Esteban Vuilloz, responsable de l‘industrialisation des produits Isario.

Avec cet outil, les développeurs d’Isario entendent améliorer et bonifier les réunions de services des entreprises utilisatrices. Un nouveau rapport entre l’Homme et la machine qui interroge, “Sommes-nous en train de passer un cap dans le développement des solutions informatiques?” s’interrogeait la sociologue Maria Sarracoya. “La mise en œuvre de PANOLDO promet des réunions efficaces grâce à la projection qui en sera faite sur un nombre important de supports. Ainsi, tout lieu peut se faire un espace de brainstorming et de concertation entre les collaborateurs…” se félicite Magdalena Cruz, chef de produit pour Isario.

Avec cette invention, c’est aussi le savoir-faire alguareno qui s’exprime dans les domaines de l’informatique et de l’électronique, deux secteurs où la Fédération creuse l’écart avec de nombreuses nations.

Effectivement, Isario a l’avantage de disposer d’une série de fournisseurs locaux, lui garantissant un accès continu, quantitatif et qualitatif, aux matières premières nécessaires à sa production (logiciels, systèmes d’exploitation, composants électroniques etc…). Cette “production alguaro-alguarena” lui permet également de développer des produits différents de la concurrence, là où des fournisseurs étrangers travaillent nécessairement avec d’autres sociétés informatiques étrangères, une série de clauses d’exclusivité et de non concurrence lie la sous-traitance informatique alguarena à Isario. Des dispositions nécessaires à la préservation de l’excellence d’Isario et au maintien d’une tarification égale à la qualité du produit. Un prix de vente élevé mais ô combien indispensable pour inciter les fournisseurs à la signature de clauses d’exclusivité avec Isario. Si ces fournisseurs travaillent pour d’autres entreprises et leur fournissent les matières premières utilisées par Isario, les autres sociétés rivales d’Isario développeront de facto des produits électroniques concurrentiels. Cet abondance de produits concurrentiels viendra alors tirer les prix de vente vers le bas et impacter la rémunération dudit fournisseur.

Sous ce schéma, Isario et ses prestataires identifient une relation gagnant-gagnant sous le signe de l’exclusivité et de la non-concurrence.

Et en la matière, PANOLDO ne souffre effectivement que de peu de concurrence, se traduisant sous la forme d’un ordinateur portable, capable de déployer un écran tactile et où l’interaction est possible, sur n’importe quel support dur. PANOLDO permet une projection la plus large qu’il soit, pour pousser à la collaboration un très grand nombre d’auditeurs.
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El Globo

6 novembre 2005 - Le Talcadal profite des avancées technologiques dans le génie civil pour renforcer son réseau routier.


Un viaduc pour sauver l'attractivité du Talcadal.
La facilitation des flux de biens et de personnes saura-t-elle développer le tissu socioéconomique du Talcadal?


Territoire parmi les plus enclavés de l’Arkoha, le Talcadal est une région relativement déclassée au regard des autres provinces arkohanes. Pourtant, l’administration locale n’est pas en reste lorsqu’il s’agit de développer les flux de personnes, préalable indispensable à l’installation des personnes, des biens et des capitaux.

Le relief accidenté qui parcourt la région vient en effet priver d’attractivité un territoire stratégique pour l’île de Malmana, puisqu’il est limitrophe à la région du Bapó, connue par ses infrastructures portuaires qui concourent à l’import et export des industries de la moitié nord du pays. Quand un particulier commande un bien qui n’est pas fabriqué sur l’île, il est très probable que ce bien transite par les infrastructures portuaires du Bapó et de la Lusna.

Ainsi, pour rendre attrayante la région du Talcadal, les élus locaux sont contraints de favoriser le réseau autoroutier, duquel partira toutes les perspectives de développement dans cette province. Un fait qui risquerait de passer inaperçu auprès de la presse fédérale mais joue pourtant un rôle prédominant dans l’activité économique et industrielle arkohane de demain.
Président de région, secrétaire d’état à l’aménagement du territoire, préfets des arrondissements de Dolonito et de Chimaltancillo, maires des communes concernées par le tracé du réseau, de nombreux signataires ont apposé leurs autorisations au protocole d’accord permettant le lancement du chantier pour le Viaduc d’Aidero, en référence à la forêt tropicale qu’il vient surplomber, pour permettre la connexion routière de deux plus grandes villes de la région aux provinces limitrophes.

Ce protocole d’accord, signé entre un président de région et des maires de sensibilités politiques différentes, est la réussite de tous, la réussite d’élus locaux qui travaillent sur la base d’enjeux locaux, omettant de suivre les postures dictées au niveau national par les centrales des partis politiques.

Annoncée avec une dépense prévisionnelle de 900 millions de pesetas arkohane, cette voie rapide suspendue par delà les lianes pourrait coûter davantage si elle était empruntée sans péage. Les partisans au péage du Viaduc d’Aidero n’ont de cesse de se mobiliser pour inciter à la privatisation de la route, pour permettre de déléguer son entretien une fois construite, tout en continuant de percevoir des taxes sur les frais de péage appliqués par la société privée. “Du bon sens face à des projets coûteux, qui finiront par mal vieillir, compte tenu de la fréquentation quotidienne potentielle.” Camions, camionnettes, voitures et engins agricoles seront en effet susceptibles d’emprunter quotidiennement ce viaduc, considérant le gain de temps qu’il est à même de fournir aux travailleurs transrégionaux, pour qui le Talcadal est un territoire de transit.

Sur les 900 millions de pesetas arkohane que devrait coûter cette route “premium”, l’état arkohan a déjà signifié au protocole d’accord qu’il s’engagera à hauteur de 300 millions [Par], laissant le soin à la région d’identifier les 600 millions [Par] manquantes.

Et c’est là où la région souhaite rester prudente car l’ouverture de ce viaduc est inéluctablement accompagnée de nouveaux frais à court et moyen termes, lorsqu’il faudra entretenir des réseaux de transports collectifs interrégions, portés le développement des compagnies publiques de bus. Mais les élus se veulent rassurant, rappelant que de nombreux trajets actuellement desservis par les bus, pourront se greffer à ce nouvel itinéraire, limitant l’impact financier et la nécessité d’agrandissement de la flotte d’autocars.

Non, s’il y en qui sont inquiets ce sont les commercants des villes moyennes de la région du Talcadal car selon eux, ce viaduc va relier les grandes villes entre elles et éloigner les automobilistes des centre-villes d’agglomérations moyennes. “C’est inéluctable effectivement, avant vous mettiez 4 heure et 25 minutes pour faire Dolonito et Chimaltancillo en passant par Desción, après l’ouverture du viaduc d’Aidero vous n’en mettrez plus que 2 heures 30 pour un trajet sans étape dans notre ville” nous prévient amère Anaonda Cinfuegos, la mairesse de Desción.
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La Voz Del Popolo


12 novembre 2005 - Dolonito : les commerçants de la province manifestent contre le projet du Viaduc d’Aidero.


Boutiques fermées et manifestations des commerçants Talcadalois.
Déjà affectés par le projet de viaduc, les commerçants de la province ferment boutique le week-end pour aller manifester leur désapprobation au projet.


C’est environ 100 à 150 personnes qui se sont rassemblées sur la place de l’hôtel de ville de Dolonito, pour afficher leur désapprobation la plus totale à l’égard du projet d’aménagement urbain qui prévoit notamment la construction d’un Viaduc reliant Dolonito à Chimaltancillo, les principales agglomérations de la région du Talcadal. Mobilisés en nombre ce samedi 5 novembre, le cortège s’est réuni sur la place de l’hôtel de ville de Dolonito où est également située l’antenne régionale de la chambre du commerce et de l’industrie, mais surtout la mairie et la préfecture, des acteurs majeurs du projet de construction du viaduc.

Leur but est de sensibiliser les autorités publiques quant au devenir des commerçants installés dans les petites villes de province, sans rattachement direct au projet de voie rapide par la Viaduc d’Aidero. “On ne peut pas fondamentalement s’opposer à la construction d’un viaduc qui relie Dolonito à Chimaltancillo, mais reconnaissons qu’il est à même de nuire aux commerces des petites villes qui se trouveront privées de rattachements à celui-ci, compte tenu du fait que les gens ainsi que les touristes qui traversent la région n’auront aucune raison valable de quitter cette voie rapide avant d’avoir traversé la région.” confie Serafín Ocampo, organisateur de la manifestation et commerçant à Desción, une ville moyenne située à 10 km à peine de la voie rapide mais dont le réseau routier restera déconnecté de celle-ci.

En effet, ce qui chagrine notre commerçant à travers cette voie rapide, c’est qu’elle permet des trajets de route beaucoup plus courts, limitant les temps de pause ou les étapes que pouvaient faire certains consommateurs arrivant aux abords de Desción. “Ces personnes traversent la région sans avoir besoin de s’arrêter manger ou dormir, et même si c’était le cas, Desción est maintenant trop éloignée de leur itinéraire pour qu’ils y fassent une étape…”

La déception est grande pour les commerçants appartenant au monde rural et qui s’estimaient déjà lésés de vivre dans une région telle que le Talcadal, connue pour son relief difficile et la dangerosité de ses sentiers à peine praticables en voiture. Les commerçants des grandes villes sont eux en revanche satisfaits puisque ce viaduc vient relier les principaux chefs-lieux locaux, favorisant les flux de consommateurs par un temps de trajet faible pour relier Dolonito et Chimaltancillo. Dorénavant un habitant de Dolonito peut raisonnablement faire les magasins à Chimaltancillo le temps d’une après-midi, c’est une différence de taille pour les perspectives économiques et sociales locales.

Ainsi, le projet de viaduc cumule les pro et les anti sans qu’il ne soit possible de donner raison à l’un et tort à l’autre. Mais c’est toutefois un projet sur lequel les mairies de Dolonito et Chimaltancillo restent très engagées malgré les critiques d’autres villes, puisque la base de leur électorat réside dans leurs administrés, nouveaux privilégiés pour la région du Talcadal après la mise en place d’un viaduc traversant la région.
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El Globo

27 décembre 2005 - Des piscines mobiles pour développer la natation en Arkoha.


Piscine mobile
La piscine mobile est un palliatif reconnu dans la lutte contre l'aquaphobie.


Le Journal Noticias d’Arkoha avait fait grand cas de son article où il mettait à la lumière des institutions les nombreux cas d’enfants non nageurs présents sur l’île. Une cause indépendante de l’éducation nationale puisque directement liée à la présence de requins le long des côtes orientales arkohanes, mais qui a malgré tout engendré une mauvaise presse pour le système éducatif arkohan, longtemps loué comme l’un des plus performants de la Fédération.

Une ombre au tableau que les institutions arkohanes ont depuis cherché à effacer ou tout du moins à éclaircir, par le développement régional de structures dédiées à l’apprentissage de la natation pour petits et grands.

Mais ces régions à l’Est de l’île Arkohane, étaient déjà connues pour leur niveau de pauvreté élevé. Il n’était dès lors pas question pour elles, d’ouvrir des structures aqualudiques compte tenu des frais permanents dédiés à leur entretien et à l’emploi d’un personnel qualifié et dédié. C’est donc sur ce constat que les régions du Talcadal et du Bapó se sont concertées autour du projet de création d’un centre aquatique mobile pour permettre aux enfants des deux régions d’apprendre à nager en l’absence d’infrastructures de type piscine municipale et compte tenu de la dangerosité de la faune maritime le long des côtes.

Il faut dire que la marge de progression est facile à faire quand l’on sait que 65% des enfants arkohans de moins de 15 ans sont non-nageurs ou assimilés. Une donnée statistique qui laisse planer le spectre des noyades domestiques et prive l’île d’une bonne partie de ses compétences humaines dans l’occupation des emplois en lien avec les secteurs nautiques et balnéaire.

Pour permettre aux dernières générations d’ouvrir chaque porte qu’ils souhaiteraient ouvrir tout au long de leur vie, les régions du Nord-Est de l’île ont mis à leur disposition une infrastructure mobile, intervenant sur les deux régions, pour leur apprendre à nager. Ce bassin mobile, directement amené au sein des écoles, est cofinancé par les deux régions ayant souhaité mutualiser leurs besoins dans ce domaine. L’objectif de rendre accessible l’apprentissage de la natation à moindres frais est ainsi rempli.

Une initiative appréciée, particulièrement lorsque les enfants ont découvert l’existence de ce bassin sur roues, un bassin amenagé à l’arrière d’une remorque.

Trouvant toujours preneur lors de ses passages dans les cours de récréation, le bassin délivre de premiers résultats probants autour de la gestion du risque domestique et du taux de nageurs. “Pour beaucoup de ces jeunes, c’est la première fois qu’ils s’essaient à la natation, c’est un exercice nouveau qu’il faut encourager et pérenniser dans le temps. C’est notre travail” confie Juna Beterredo, responsable du développement socio-éducatif de la population régionale du Talcadal.

Des sourires d’impatience chez les uns, des regards d’appréhension chez d’autres, chacun des 60 élèves de l’école de Maderùz aura l’opportunité de se confronter à ce bassin, pour se transcender. Après eux et pour les régions du Talcadal et du Bapó, ce sont pas moins de 1 400 écoliers qui pourront profiter de ces séances visant à développer l’aquaphilie. Une initiative régionale notable, qui avait provoqué le déplacement du conseiller fédéral pour la recherche, le développement humain et les sports, Ajax Sinclair.

La nouvelle structure est décrite comme un bassin à la pointe de l’innovation, pour satisfaire les attentes de chacun. Concrètement, Juna Beterredo nous explique la facilité avec laquelle il est possible de régler la profondeur du bassin, pour accompagner le niveau de difficulté voulu par les apprenants. “Le bassin peut recevoir en simultané près de 8 élèves, placés sous la surveillance scrupuleuse d’un de nos maîtres-nageurs. Et partout où un camion peut passer, la piscine mobile peut s’installer !”

Au démarrage de la séance de natation, les enfants débutent dans une pataugeoire d’à peine quelques dizaines de centimètres de profondeur. Mais une fois qu’ils se sont familiarisés avec, le plancher réglable est peu à peu baissé pour les confronter à une immersion progressive. Une technologie qui sert directement la pédagogie en ménageant les jeunes qui hésiteraient encore. Organisées sous la forme de séances, consécutives sur une quinzaine de jours, les interventions de la piscine mobile font salle comble.
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The Courier Tribune

4 février 2007 - L’Histoire des natifs et le passif culturel de l’Alguarena ne sont plus enseignés à l’école, au profit de programmes ouverts sur l’Histoire d’autres pays.


L'Histoire nationale peut-être s'estomper sous l'Histoire mondiale?
Le parti présidentiel va-t-il trop loin dans la déconstruction de l’Education nationale, en asseyant des programmes éducatifs trop centrés sur l’histoire mondiale et non celle des territoires qui composent aujourd’hui la Fédération?


Les critiques de parents, historiens, ethnologues et surtout, de nationalistes, vont bon train dans l’archipel, après le déroulé du programme éducatif fédéral, en matière d’histoire. Exit les programmes qui incluaient plusieurs chapitres sur l’histoire antique des actuels états fédérés, seule la formation de la fédération d’Alguarena fait de la remplissage au sein des cours d’Histoire. En lieu et place, de ces chapitres, le programme a intégré un registre plus contemporain, tourné vers les crises politiques des nations eurysiennes et afaréennes. “Un endoctrinement honteux qui vise à promouvoir la politique interventionniste de la présidente fédérale Abrogara au Varanya” critiquait ouvertement Xiomara Santillana, déléguée syndicale à l’antenne du Sindicato Nacional de Trabajadores (SNT), littéralement en français : l’Union Nationale des Travailleurs. “La Fédération n’a pas vocation à effacer l’Histoire de ses états fédérés mais à les orienter vers un avenir, un avenir mêlé à celui des autres nations, par la pérennité offerte à notre Fédération de microétats” avait rétorqué Paloma Illescas, ministre de l'Éducation et de la santé publique, à ses détracteurs qui, comme Xiomara Santillana, dénoncent un appauvrissement de l’héritage historico-culturel des États fédérés.

Des accusations récurrentes, en mal d’originalité, qui font l’écho aux pensées nationalistes, alarmistes quant à l’idée d’une insoutenable disparition de l’histoire nationale. “Un argument usé jusqu’à la corde” s’était défendue la présidente fédérale Mazeri Abrogara, rappelant que les décisions prises demain devront s’appuyer sur “une connaissance scrupuleuse des enjeux géopolitiques mondiaux”. Toujours selon la présidente fédérale, il est impératif de ne pas nier la mondialisation et les incidences croissantes, qu’exercent les décisions politiques étrangères sur notre situation intérieure. Ainsi en 2007, il nous faut tomber d’accord pour dire que l’ensemble des crises présentes à l’intérieur du territoire trouve des origines dans la situation politique mondiale…

Une analyse écoutée par l’opinion publique, qui vient rappeler l’imprégnation croissante de la scène internationale dans le devenir de chaque politique nationale: la mondialisation est là et sous cette ère, aucun état ne peut raisonnablement prétendre s’y soustraire. Dans ces conditions, l’intégration d'événements clés de l’histoire mondiale au sein du programme scolaire s’impose d’elle-même, pour comprendre les bouleversements socio-économiques, voire culturels, qui ont frappé le pays.

La question ne serait alors plus de savoir si les nouveaux programmes scolaires déconstruisent l’histoire nationale des États fédérés, mais s’ils fournissent une aide à la compréhension des enjeux futurs auxquels se confrontera la Fédération. Immanquablement, la présidence fédérale est convaincue que oui et souhaite accélérer l’instauration de ces nouveaux programmes d’enseignement scolaire. Mais quand bien même sa conviction apparaîtrait inébranlable, un long travail de persuasion doit s’opérer auprès des acteurs de l’éducation nationale, dont certains doutent encore de cette refonte globale des programmes scolaires. A ce titre, il est constaté la constitution de plusieurs groupes de travail, instaurés sous une démarche inclusive puisqu’ils intègrent à la fois l’Inspection Académique, l’Education Nationale, mais des analystes et politologues associés aux principales universités de la Fédération, qu’elles soient arkohanes, heenylthaines ou encore encolanaltèques.

Éviter polémiques et malentendus, voilà le mot d’ordre affiché par le parti présidentiel qui, à maintenant un an des élections présidentielles fédérales, souhaite investir les champs de la politique intérieure, qui définissent les valeurs de la nation. “La présidente fédérale Mazeri Abrogara, a longtemps été happée par la gestion des crises internationales, à l’instar de la guerre civile du Varanya, du développement de la piraterie en Paltoterra ou des regains de tensions en Eurysie du Nord et Occidentale, obligeant à la définition, ainsi qu’à la sécurisation, de nouvelles routes commerciales alternatives, présentes sur l’hémisphère sud.
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La Voz Del Popolo

26 février 2007 - Attaque aérienne Kah-tanaise en Alguarena : la Fédération saisit pas moins de 33 appareils dont 1 avion de brouillage électronique.


Appareils kah-tanais cloués sur le sol alguareno après la bataille du 15 février 2007, où plus d'une centaine d'appareils se sont affrontés à tour de rôle dans l'espace aérien de la Fédération.
Défaite dans les airs du ciel alguareno, l’aviation kah-tanaise rescapée a été escortée et immobilisée au sol par la chasse alguarena.


L’attaque aérienne du Grand Kah au sein de l’espace aérien alguareno n’aura duré que quelques heures mais continuera de noircir d’encre les pages des livres d’histoire tant les conséquences sont lourdes pour l’initiative malheureuse de notre ennemi. Il est effectivement environ 7h35 du matin le 15 février 2007, lorsque les opérateurs des tours de contrôle aérien identifient ce qui allait être la première agression militaire entre le Grand Kah et l’Alguarena. D’abord dix, puis vingt, et finalement plus de 60 appareils apparaissent sur les ondes radars.

Très vite, les unités aériennes positionnées en alerte reçoivent l’ordre de décoller pour aller au contact des escadrilles ennemies et leur sommer de dérouter leurs appareils hors de l’espace aérien alguareno. Sur la base des communications radio rendues publiques, les appareils hostiles ne coopèrent pas et menacent de riposter contre toute résistance qui leur serait opposée. Selon la procédure d’urgence définie par l’armée de l’air fédérale, le combat est alors inévitable.

Malgré plusieurs pertes d’appareils et pilotes la supériorité de l’aviation alguarena sur celle kah-tanaise est notable, pour ne pas dire écrasante, cette dernière perdra la moitié de ses appareils engagés et l’autre moitié sera contrainte à atterrir sur le territoire alguareno, où les appareils seront immobilisés et les pilotes mis aux arrêts.

Dans un contexte de guerre naissante, la mise aux arrêts des pilotes de chasse kah-tanais, jumelés à l’immobilisation de leurs appareils constitue des objectifs de guerre assumés par les autorités alguarenas, qui se faisant, privent leur ennemi nouvellement déclaré de ses moyens militaires alors même que ce dernier vient d'exécuter un acte de guerre contre la souveraineté de la Fédération. “La Fédération d’Alguarena déclare faire la guerre au Grand Kah, mais celle-ci est déjà déclarée” soulignent les experts nationaux et politologues du pays.
Mais si cette guerre a commencé dans les airs, il est très probable que sa fin prenne place au sol car à ce jour aucun des deux gouvernements n’a tendu de main à l’autre pour tenter de désescalader la violence qui s’est peu à peu installée entre les deux nations.

“En l’absence de diplomatie, il faudra un vainqueur et un vaincu. Une bataille aérienne comme celle-ci, dans l’espace aérien d’un État souverain, ne sera jamais un point final à une guerre entre deux puissances. Il faut malheureusement s’attendre, sans l’espérer à une escalade” expliquait face à notre antenne et sans ambigüité, la politologue heenylthaine Felicity Edminston. Fortes de plus de cent milles soldats chacune, les armées de la Fédération d’Alguarena et du Grand Kah restent très largement professionnelles et aucune levée de troupes supplémentaires parmi les populations ne semblent à l’ordre du jour. “Dans d’autres circonstances, c’est un signe que les combats ne passeraient pas en haute intensité. Cependant dans le cas présent et compte tenu du parcm ilitaire actuel des deux belligérants ainsi que de leur proximité géographique, ils ont les moyens d’investir des forces relativement importantes là où un conflit initié à plusieurs dizaines de milliers de kilomètres limiterait inéluctablement la taille d’une force expéditionnaire. Ici, considérant l’accessibilité et la proximité du champ de bataille, on ne parlerait pas d’une force expéditionnaire pour désigner un contingent en opération extérieure et l’absence de levées de troupes parmi les populations peut être facilement compensée par un détachement plus important des réserves opérationnelles sur zone…”

Toujours selon cette même spécialiste, le conflit grandissant entre le Grand Kah et l’ALguarena est donc voué à s’intensifier et l’absence de mobilisation générale n’est pas synonyme d’accalmie puisque la réserve opérationnelle, composée d’une armée de métiers et d’équipements complets, est déjà disponible et en nombre suffisant pour la conduite d’opérations de grande envergure.
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