DES TEMPERATURES TRES (TROP) DIVERGENTES SELON LES REGIONSAlors que le mois de février s'est bien installé en Milouxitania avec ses températures habituellement les plus froides de l'année, certaines régions connaissent des températures anormalement basses qui entraînent des chutes de neige importante, tandis que d'autres font face à des températures paradoxalement très hautes, les quelques bourgeons aperçus en témoignent.
I - Un rude hiver dans l'est rural du paysAlors bien évidemment, quand l'on parle d'hiver rude, nous restons bien éloignés des -30 degrés que peuvent connaître le grand nord. Quoique le petit village de Piontica, à 47 kilomètres de Besiers, est enregistré la température la plus froide depuis 23 ans en Milouxitania, celle de -16.7 degrés. Un froid que ne connaissent que très peu les habitants retranchés chez eux, moyennant de se réchauffer avec du chauffage électrique toujours plus cher ou des cheminées. A Besiers, capitale du district fédéral du Besierenc, la municipalité a du mettre en place un système de déneigement afin de faciliter la circulation des véhicules. L'utilisation de sel a également été de mise. Plusieurs accidents dû aux chutes de verglas sont à recenser, dont la mort d'un homme âgé de 57 ans, dont la chute fut fatale.
L'expert en climatologie Antoni Brugarol explique que ce phénomène rare et exceptionnel est un résidu du réchauffement climatique. Certes certains diront qu'un froid exceptionnel ne peut avoir de lien avec le réchauffement climatique, mais en effet si : les effets de serre peuvent occasionner des extrêmes dans les deux sens, comme c'est le cas avec le Besierenc. Cependant les prévisions météorologiques prévoient une hausse sensible de la température d'ici la semaine prochaine, de quoi enjouer les habitants transits de froid qui n'osent pas sortir le nez de chez eux.
Mais hormis l'inconfort des habitants, le gel qui résulte des nuits glacials a eu un effet négatif sur l'agriculture, notamment les vignobles. Beaucoup de vignerons ne s'étaient pas préparés à un tel épisode, et les experts estiment déjà que près de 12% des récoltes seront perdues... ce qui n'est pas catastrophique en soit mais qui est un vrai coup dur tout de même, notamment dans le cadre de la valorisation de l'exportation des produits viticoles.
Mais cet épisode neigeux fait à l'inverse le bonheur des stations de ski de la Calorcauda. Dans la partie non protégée du massif le plus élevé du pays, les stations de ski se comptent par dizaine. Le ski milouxitan n'étant pas encore une renommée mondial, les skieurs sont principalement milouxitans, voire youslèves, mais la plupart des auberges affichent complet. Le Massif de la Carlitana offre en effet des paysages époustouflants, presque magique lorsqu'ils sont recouverts d'une épaisse couche de neige. Mais les districts de Juan Carlito et de la Terroja ont été clair : le tourisme doit être contrôlé afin de préserver l'environnement. Certains critiquent ce choix : le nombre de touristes aurait certainement pu être deux fois plus élevé si cette mesure n'avait pas été prise, mais mieux vaut un peu moins d'argent si cela signifie la préservation de la nature !
II - Déjà le printemps sur les côtesCependant il en est tout différent de l'autre côté du pays. Alors que les stations du massif du Haut-Milois, plus réputées, sont censées affichées complet, il n'en est rien. Le manque de neige et le refus de recourir à de la neige artificielle (trop anti-environnementale), a fait fermé plusieurs stations. Moins en altitude, beaucoup d'arbres comment déjà à donner des bourgeons, signe évident de l'impact, encore une fois, du réchauffement climatique.
Mr. Brugarol explique encore une fois l'importance, cette fois-ci encore plus, du réchauffement climatique dans ce phénomène. Celui-ci dit
"Je ne comprends pas comment font les anti-réchauffistes ! C'est comme les platistes : ils ont la preuve sous les yeux que le réchauffement climatique est bien présent, et non !". En effet, qui aurait cru il y a 50 ans qu'un arbre pouvait faire des bourgeons à la mi-février ? C'est pourtant bien ce qui se passe dans les plaines du Milois.
Un autre phénomène étrange est le verdissement des vignobles dans le Mostrocean. Bon, on n'en est pas aux feuilles denses vertes du mois de juin, mais il n'en est pas moins que le feuillage des vignobles commence à verdir, ce qui est encore plus anormal. Et cela est presque aussi inquiétant pour les producteurs que le gel : cela n'est que le signe d'un dérèglement climatique, mais également d'une possible récolte prématurée et donc d'une baisse de la qualité du vin.
Dans les grandes villes côtières que sont Ilios, Occitania et Neffies, il est assez courant de voir de plus en plus de gens découverts. Certains se tentent même d'aller à la plage, même s'il ne s'agissent que des plus braves : l'eau reste très froide et la baignade déconseillée sans avoir de combinaison adéquat. Mais là encore les prévisions prévoient une baisse notoire de la température d'ici peu, sonnant le glas et le retour des doudounes !