20/06/2013
02:25:51
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Presse - Page 3

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BUUUUUUUT !


C'est avec fierté que les équipes masculines et féminines milouxitanes se sont qualifiés pour les huitièmes et quarts de finale de la compétition en Clovanie.

En terminant deuxième de leur groupe derrière l'Elpidia contre lesquels ils ont été vaillants mais contre qui ils ont perdu, les milouxitans ont réalisé quatre belles victoires.
Mais quelle terrible défaite en huitièmes en finale ! Cette défaite 5-2 face au Novigrad sonne le glas pour l'entraîneur youslève qui devra rentrer au pays. Qui s'occupera désormais de l'équipe nationale ? Cela reste à voir.

Quant aux Milouxitanes, c'est de l'art qu'elles ont produit. Première de leur groupe, elles ont réalisé jusque là un parcours brillant. Les filles, nous comptons sur vous !
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ALLEZ LES DAUPHINES !


Les Dauphines Rouges font honneur au pays. C'est un match spectaculaire qu'elles ont produit face à la Youslévie, l'une des meilleures équipes au monde. Possession de balle, arrêts extraordinaires, et finalement but à la 116ème minute, rien ne pouvait faire plus plaisir les supporters milouxitans, déçus quelques jours plus tôt par la mauvais performance de l'équipe masculine.
La sélectionneuse rus've Andriya Chevanechko, naturalisée milouxitane il y a six ans, a fait part de sa fierté sur notre antenne :

Ma fierté est imprononçable. Nous avons atteint notre objectif, à savoir le dernier carré. Il s'agit de la meilleure performance jamais produite par notre équipe. Nous savons que le match contre Kronos sera très compliqué et que nous sommes pas spécialement les favoris, mais nous donnerons tout.

Les spectacles de joie ont été observés dans tout le pays. Alors que le football féminin est en plein expansion mais peine à trouver sa place, il l'a totalement en Milouxitania. A Rouilhan notamment, lieu de naissance de la buteuse Andrea Mont, des portraits ont été affichés sur les murs et les festivités ont duré toute la nuit.

Les Dauphines Rouges pourront trouvé dans ce bonheur une force, en la mettant au maximum au profit contre Kronos, sans oublier, évidemment, un contexte géopolitique très compliqué.
1767
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DEMI-FINALE CONTRE LE KRONOS : UN CONTEXTE TENDU ?

Une demi-finale opposant notre nation à la seule considérée ennemie de l'état et terroriste dans une nation dont les tensions sont encore palpables, voilà qui ne fait certainement pas rêver le gouvernement.
Alors que les supporters sont arrivés en masse pour soutenir l'équipe féminine de football, arrivée pour la première fois de son histoire en demi-finale de l'Eury, la Présidente Fédérale veut prendre des précautions nécessaires, liées à la tentative d'apaisement des tensions avec la Clovanie.


Chers compatriotes,
Je tiens d'abord à féliciter personnellement notre équipe féminine qui fait honneur à notre pays. Evidemment, les joueuses qui seront en face ne proviennent pas des plus tendres, mais il faudra faire avec. C'est ainsi que nous demandons aux supporters d'aller en Clovanie avec un esprit purement sportive, en omettant les discours de haine, visibles dans plusieurs points du pays.
De plus, et encore plus important, nous demanderons à la communauté LGBT se déplaçant en Clovanie en toute légitimité pour soutenir leur équipe de faire "profil bas". En effet, nous tenons à ce que nos valeurs ne choquent pas celles du gouvernement clovanien, dans un contexte international compliqué.
Je vous remercie d'avance pour votre bienveillance.

Et en effet, les rues de Legkibourg sont pleines. Venus en masse en chantant A l'entrada del temps clar", l'hymne national, et plusieurs chants occitans qui ont remplis la capitale clovanienne d'un choeur habituelle qui a amené de nombreux locaux curieux à profiter des spectacles de danse traditionnelles et de chants, les supporters se régalent de ce pays. Jugés par certains de "primitif" selon ses valeurs, il n'en reste pas moins que Legkibourg est jugée par beaucoup comme une ville très belle. Le mode de vie clovanien a séduit plusieurs citoyens, et l'image d'un milouxitan dressant le drapeau national à côté d'une vieille dame clovanienne, tout sourire, tourne en boucle en Milouxitania.

Que cette compétition sportive soit le fruit d'amitié !
3311
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UNE VICTOIRE ÉTINCELANTE


2-0. Ce fut sur ce score que les Dauphines Rouges s'imposèrent face aux Kroniennes, se propulsant en finale face à la Clovanie. Et quelle victoire extraordinaire pour nos joueuses, dans un contexte diplomatique particulier...

Le gouvernement, fort de cette victoire symbolique face au voisin communiste et déclaré "terroriste et ennemi de l'état", a exprimé sa gratitude aux joueuses. Le Chancelier Fédéral, Mr. Bruno de Pezenas, s'est exprimé ce matin à ce sujet :

C'est un immense honneur pour nous que de se retrouver en finale d'une compétition aussi prestigieuse. L'image de notre pays ne peut être que bonifiée, et cette victoire contre notre pire ennemi est un immense symbole. Mais nous ne voudrions pas faire du sport notre instrument politique. Nous tenons à féliciter notre équipe nationale de cette performance sans pareil. Et même s'il advenait que nous venions à perdre la finale, nous serions fiers de ces femmes qui auront tout donné pour la gloire de notre pays.
Ceci dit, je voudrais apporter un message à nos concitoyens présents en Clovanie pour assister à la finale, ainsi qu'à ceux désirant s'y rendre. Vous êtes près de 45 000 à être prêts à assister à ce match. Ceci est magnifique, et la preuve que le football féminin est respecté comme il se doit en Milouxitania. Cependant, nous voudrions répéter le message de la Présidente il y a quelques jours, avant la demi-finale. Nous ne voulons pas de débordements. Je le répète car malgré les paroles de la présidente fédérale, les autorités clovaniennes ont du arrêté des individus peignant en pleine nuit un drapeau multicolore sur la façade d'une maison.
Soyez raisonnables. Même si vous considérez les valeurs de ce pays aux antipodes des nôtres, ne consacrez pas votre séjour là-bas pour faire de pareilles sottises, sinon rester au pays. De même, les gestes et paroles blasphématoires envers la religion catholagnaise sont à prohiber au maximum. Dans le cas contraire, vous serez jugés par les autorités clovaniennes. Vous êtes dans un pays, respectez ses lois, même si vous n'y consentez pas.
Sur ce, je souhaite bonne chance à nos formidables joueuses dans cette finale les opposant au pays-hôte.

Cette allocution du Chancelier fit réagir plusieurs personnes, propos auxquels les autorités clovaniennes ont réagit avec vigueur, approuvant les paroles du chancelier.

Mais parlons sport, et revivons ensemble cette demi-finale exceptionnelle.

Les deux buts furent marqués par l'attaquante vedette de l'Occitania FC, celle que tout le monde attendait : Sara Aredz. Deux buts, à la 22ème et à la 75ème, parfaitement exécutés, sont les preuves du talent de cette joueuse, dont plusieurs joueurs de l'équipe masculine, et en premier Vincent Urano, gardien et icône de l'homosexualité dans le football, en fait l'apologie, pour reprendre ses termes exactes :

Cette nana, elle est formidable. On s'est déjà entraîné ensemble, et il lui reste encore au moins dix ans dans l'équipe, dix ans où l'équipe féminine sera une menace dans le monde entier. Elle prend le ballon, elle court, elle frappe, elle marque. Sara est une fille exceptionnelle, qui sait faire preuve de maturité et de responsabilité, en alliant cette gentillesse et cette douceur de vivre.

Les Clovaniennes ont compris, elles ont du soucis à se faire. Mais elles ne sont évidemment pas à sous-estimer.

Au premier tour, c'est grâce à quatre victoires que les Clovaniennes se qualifièrent pour les quarts. Battues seulement par les Novigradiennes et les Lambroisiennes, elle se démarquèrent notamment par leur sens aigüe du jeu. Battant de justesse le Canta en quarts de finale, elles ne firent qu'une bouchée de Kaulthes maladroites. Aurons-nous droit à la plus grande finale de l'histoire du football féminin, alors que le Novigrad et la Travie s'affronteront côté masculin ? C'est ce que nous verrons, mais le choc sera à suivre sur nos antennes télévisées.
2931
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LE MILOUXITANIA SUR LE TOIT DE L'EURYSIE


2-1 ! Un score exceptionnel, une finale exceptionnelle, des joueuses exceptionnelles : tout est réuni pour que les Milouxitans fassent la fête toute la nuit pour célébrer le premier trophée international remporté par le pays, tout sexe confondu.

Et cela ne put que consoler les nombreux déçus de l'équipe masculine, éliminée en huitième de finale par le Novigrad sur le score catastrophique de 5-2, Novigrad qui d'ailleurs a été sacré champion d'Eurysie. Cette victoire, inespérée au début du tournoi, est sans doute un bond pour le football national. Mais revenons sur les détails de cette finale exceptionnelle, qui vit le sacre de nos valeureuses joueuses.

Il faut dire que les Clovaniennes, favorites depuis le début du tournoi, se voyaient octroyer par de nombreux experts le titre avant même le coup d'envoi. Mais Sara Aredz n'était pas de cet avis. Un missile, tiré à la 23ème minute, dévié au passage par une défenseuse clovanienne, toucha le fond des filets. C'est sûrement cette déviation qui permit aux Milouxitanes de prendre l'avantage, la goal milouxitane étant initialement sur la trajectoire. A la suite de ce but splendide qui résultait d'une contre-attaque formidablement menée suite à un corner raté de l'équipe adverse, des explosions de joie se firent entendre dans les tribunes, et les grandes villes milouxitanes se couvrirent de feu d'artifice rouge et verts pour célébrer le but.

L'ambiance fut considérablement réduite juste avant la mi-temps, lorsque sur un corner concédé par Antonia, la gardienne, atterrit sur la tête de l'attaquante clovanienne qui égalisa. Les Clovaniens, plus nombreux dans le stade, donnèrent de la voix, tandis que les Milouxitanes partaient dans les vestiaires avec des doutes.

Le deuxième but du Milouxitania fut là encore le fruit d'une erreur, cette fois-ci assez grossière. Sur un tir de base mal tiré de Simone Legarde, la gardienne clovanienne s'emparât du ballon mais le relâcha, celui-ci filant doucement derrière la ligne. La stupeur fit perdre deux secondes de joie aux joueuses, qui criaient et riaient, devant cette erreur qui leur permit de reprendre l'avantage.

La défense tint bon, et la rencontre se termina sur une parade fantastique d'Antonia, alors qu'un tir clovanien filait à toute vitesse en lucarne droite. Les supporters réagirent comme s'ils avaient marqué un but, avec un enthousiasme sans précédent. Le coup de sifflet final de l'arbitre déclencha une folie extatique dans les rangs milouxitans, les joueuses courant, le drapeau au bras, faisant le tour du stade. C'est alors qu'un événement inattendu se produisit : les joueuses se placèrent au milieu du stade, en rang, et avec des lettres affichées sur leur T-Shirt, affichèrent les mots "AMASSA MAI FORTS" (Ensemble, plus forts), faisant référence aux mouvements indépendantistes isolés dans le Milois, mais certainement à de nombreux sujets divers et variés. Le message fit réagir quelques autorités clovaniennes, qui se sentirent visées, mais les joueuses démentirent de telles informations.

La remise des médailles se fit sans accros. Les explosions de joie ne finirent pas dans tout le pays, et l'arrivée, demain, des joueuses, à Ilios, ravivent l'excitation. Elles effectueront un tour national, passant par les villes principales, pour montrer le trophée durement acquis.

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La joie de Sara Aredz après le premier but

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La joie des supporters à Ilios, après le coup de sifflet final
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LA POPULATION MILOUXITANE DÉPASSE POUR LA PREMIERE FOIS LES 46 MILLIONS D'HABITANTS !

Mateo Forenzoli. C'est le nom du petit garçon né le 24 octobre 2010 dans une petite ville de 15 000 habitants de la Terroja. Il s'agit du 46 millionième habitant du Milouxitania. Une petite fête eût lieu à la maternité.

Et il faut dire que la population, après avoir connu un grand pic de population entre 1970 et 2000, a connu une forte baisse de la croissance démographique depuis. Mais celui-ci recommence à monter, pour le plus grand bonheur du gouvernement. Le Milouxitania apparaît comme bien moins peuplé que ses voisins : 52 millions pour la Travie, 54 pour la Clovanie, 59 pour la Youslévie, 72 pour Prima, 78 pour Kronos et jusqu'à 82 pour Fortuna. Il faut dire qu'à part la "mégapole milouxitane" comme l'appellent les géographes dans le monde constitué par l'axe Neffies-Ilios-Occitania, accumulant près de 25 millions d'habitants, soit plus de la moitié de la population nationale, la densité de population se révèle faible.

Voici l'évolution de la population milouxitane depuis 1960 (jusqu'en 1992, on additionne les populations miloises et ouxitanes, alors non-unifiées) :

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LA "MEGAPOLE MILOUXITANE", QU'EN EST-IL VRAIMENT ?

Alors que les 46 millions d'habitants font pâle figure face aux voisins traviens, youslèves, kroniens et fortunéens, le Milouxitania est le seul pays de la région à posséder une "mini-mégapole", constitué par l'axe stratégique Neffies-Ilios-Occitania. Centre économique, politique et industriel du pays, marqueur de la macrocéphalie milouxitane, la mégapole milouxitane est peut-être la preuve de l'entrée définitive du Milouxitania dans l'ère de la modernité ainsi que de la place incontestée occupée par le Milouxitania sur le plan régional.
Cette mégapole est remarquable également, remarque X, de par le contraste qu'offrent ces aspects : des immeubles bas du XIXème siècle de Neffies aux gratte-ciels d'Ilios en passant par l'architecture moderne d'Occitania, la mégapole attire de nombreux touristes. D'ailleurs 50% des recettes nationales du tourisme sont générés dans cette région.

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La Rue Foca à Neffies, avec au bout l'Arc de Triomphe de Neffies, construit en 1623

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Les lumières nocturnes d'Ilios, avec ses gratte-ciels uniques en leur genre dans la région

Le géographe youslève Paris Besko, spécialise du Milouxitania, explique cette différence architecturale. Alors que Neffies et Occitania sont considérées comme des "villes-musées" de par leur fondation antique et leurs nombreux vestiges vieux de 2000 ans, Ilios n'a été fondée qu'au XVIème siècle, et aucune politique de préservation des monuments anciens n'a été entreprise. On peut bien apercevoir des quartiers plus anciens en périphérie, mais le centre a tout d'une ville moderne aleucienne, avec ses gratte-ciels, dont la Torre de l'Unificacion, érigée en 1995 pour célébrer l'unification du Milois et de l'Ouxitanie, plus haut bâtiment du monde avec ses 534 mètres de haut.

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La Torre de l'Unification, dans l'est d'Ilios

La densité de population est très élevée, dépassant les 200 pour les trois départements incluant la mégapole. Le reste du territoire étant très peu dense, excepté le sud du Mostrocean et le littoral milois.

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Plus c'est foncé, plus la densité de population est élevée

Alors que le Milouxitania s'est récemment ouvert au monde, cette mégapole unique dans la région, l'existence de la plus haute tour du monde et une des économies les plus dynamiques du monde, tout cela montre l'entrée définitive du Milouxitania dans l'ère du temps, ainsi que d'un développement soutenu et d'un niveau de vie quotidien étant l'un des meilleur du monde.
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QUELLE POSITION LES MILOUXITANS ADOPTENT-ILS FACE AUX POLITIQUES TRADITIONALISTES ?

Alors que les tensions sont encore très vives avec l'Aquitagne, qui n'a de cesse de ressasser sa rancœur à l'internationale quant au refus de la Présidente Fédérale de s'agenouiller devant un roi qui se croit supérieur, et qu'à l'inverse les tensions se sont apaisées avec la Clovanie, l'on a interrogé les Milouxitans quant au plus traditionaliste des traditionalistes, à savoir le Prima.

Dans un pays comme le Milouxitania, où l'égalité devant la justice et la loi est assurée, où la tolérance sans contrepartie de toutes formes d'identités sexuelles est inquestionnable, où toutes les religions sont tolérées, à condition de ne pas imposer ses croyances et opinions à autrui, l'idée même qu'un pays puisse interdire des principes fondamentaux tels que l'homosexualité, la liberté de croire en ce que l'on veut où encore l'obligation de baisser la tête devant un autre individu paraît inconcevable. Impossible. Et pourtant, le cas du Royaume Vieux-Catholagnais de Prima est la preuve que de telles choses existent malheureusement encore sur la Terre.

Nous avons rencontré plusieurs citoyens et leur avons demandé leur avis sur la question. Et leurs réponses, que nous allons vous retranscrire, se rejoignent : c'est une abomination. Hormis, effectivement, le premier jeune homme de 19 ans que nous avons interrogé, décidément pro-primain, et qui a d'ailleurs du être maîtrisé quelques minutes plus tard, après avoir agressé un cameraman, pris d'hystérie incontrôlable. Bien piètre image du sûrement seul homme favorable au Prima.

Nous avons d'abord rencontré Antoniella, 22 ans, étudiante en médecine à Occitania.

Je ne suis pas concerné personnellement par toutes les question d'homosexualité, étant hétérosexuelle. Mais ma meilleure amie est lesbienne, elle est superbe, l'idée de la voir pendue ou brûlée vive m'horrifie, un tel pays ne devrait pas exister.

Voici donc la vision de Prima qu'ont les citoyens milouxitans : un gouvernement (peut-on parler de gouvernement ?), qui brûle et pend les gens pour leur orientation sexuelle. Bon, c'est un peu éloigné de la réalité, mais ce sort est tout de même réservé pour les protestants. Et croyez-nous, mieux vaut-il pas être homosexuel en Prima, vous risqueriez de passer une vie bien mauvaise. Ceci dit, la vie n'est pas folichonne en soit à Prima.

Nous avons ensuite parlé à Jose, 43 ans, routier domicilié dans la banlieue de Neffies.

Ils sont fous ! Je n'ai rien d'autres à ajouter. Je ne suis pas de ceux qui manifestent dans la rue pour la cause LGBT, mais de là à les cramer vifs. Et baisser la tête devant un autre homme ? Autant lui baisser le pantalon et le... [censuré].

Nous avons également pu poser la question à Tommy, jeune homme de 19 ans, employé dans un restaurant de Rouilhan, qui a une opinion... radicale dirons-nous :

L'annihilation. Tout simplement. Annihilez ce pays. Pas la population, mais annihilez ce [censuré] à la tête d'un pays de [censuré] qui empêche les gens de [censuré] comme ils ont envie. Pourquoi des [censuré] pourraient-il décider si j'ai le droit de [censuré] ou de [censuré] un autre mec ? Autant mettre une puce dans le cerveau des gens et contrôler leurs actes !

Vous l'aurez compris, les citoyens sont assez sceptiques sur une politique telle que celle développée par Prima.

De manière plus sérieuse, nous avons interrogé Mr. Bruno de Pezenas, Chancelier Fédéral, sur la question.

Aucun lien diplomatique n'a été établi, et nous ne comptons pas le faire. Nous avions fait des efforts pour l'Aquitagne, qui est déjà beaucoup moins dur que Prima, et on voit ce que ça donne aujourd'hui : un pays qui se plains de nous au monde entier ! Avec Prima... il est hors de question qu'un quelconque citoyen milouxitan, et moi-même y compris, doive baisser les yeux devant un clerc ou autre noble, ou se prosterner aux pieds d'un roi illégitime. Je dis illégitime car pas élu par son peuple, et qui participe à l'oppression de celui-ci. Oppression de par les nombreuses interdictions liées aux âmes mêmes des individus, mais également par un endoctrinement de la population comme on n'en voit pas ailleurs dans le monde. Aujourd'hui, les Primains sont comparables à des robots : des gens qui sont contrôlé comme par un algorithme informatique.
2030
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ATROCITES, INFAMIES, BARBARIES, TYRANNIE : TELS SONT LES MOTS EMPLOYES PAR LE GOUVERNEMENT APRES LA PUBLICATION DES REGLES A ADOPTER EN PRIMA

Si je dis des hérésies je serai incinéré. Cette phrase révèle à elle-seule à la fois le retard mental, l'atrocité, la tyrannie et l'endoctrinement qui sont les propres du gouvernement de Prima.

Les 20% de protestants qui occupent le Milouxitania savaient déjà qu'ils n'étaient pas les bienvenus en Prima, et que leurs "frères et soeurs" subissaient des châtiments atroces pour prier un autre Dieu que celui imposé par le gouvernement. Plus précisément, ceux-ci sont brûlés vifs, comme si nous remontions de plusieurs siècles en arrière, à un époque si lointaine pour le Milouxitania que l'on ne s'en souvient plus. Et il ne s'agit pas de la seule horreur promulgué par ce gouvernement mentalement retardé et adeptes de l'horreur. La Présidente a annoncé à ce sujet, ce matin, ceci :

L'horreur que m'inspire ce pays me scotche autant que vous tous. Mais que voulez-vous que l'on y fasse ? Ce pays qui se proclame terre de Dieu et qui n'est en réalité l'enfer sur Terre, je le dirais sans broncher, si le diable existait vraiment et qu'il était représenter par un humain, se serait le roi de Prima, s'y j'ose dire. Aujourd'hui nous avons tenté d'approcher les traditionalistes, mais leur souhait n'est apparemment que de nuire aux humaines. Nous avons bien vu avec l'Aquitagne, nous sommes à un autre niveau que ces personnes, avancés de plusieurs siècles.
Il est vrai que d'imaginer un pays où deux hommes ou deux femmes n'ont même pas le droit de se tenir la main, où l'on est obligé de prier un Dieu qui sûrement n'existe pas ou du moins que l'on est pas tous obligé d'idéaliser, où certains doivent baisser la tête devant d'autres hommes, où les femmes ne peuvent pas s'habiller comme bon leur semble, est difficile.
A leur manière Prima est un état-terroriste, de la même manière que Kronos, même s'ils ne sont pas considérés comme tel. Quand nous voyons la situation dans le monde, nous pouvons nous estimer heureux d'être aussi tolérant les uns envers les autres. Malgré les attentes de ombreux citoyens, légitimes mais irraisonnables, nous ne pouvons rien faire. Nous invitons cependant tous les Primains opprimés, soit à peu près 90% de la population en soit, à venir quitter cette terre d'horreurs et venir se réfugier dans des pays normaux, le nôtre en premier.
5456
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LA CRIMINALITÉ EN FORTE BAISSE

Il s'agissait sans doute du plus gros problème de l'ère Carna, avec la crise économique. L'année 2008 avait été, souvenons-nous, la pire concernant le nombre de meurtre : ce n'était pas moins de 9 172 recensés, principalement dans la mégapole milouxitane où les forces de polices, considérablement réduites sous l'aire socialiste, et impuissantes face aux nombreux gangs armés. Mais le redressement spectaculaire du pays et la sévérité judiciaire de la plupart des tribunaux provinciaux ont réduits cette baisse. En 2009, le nombre de meurtre était encore très élevé, avec 3 718 recensés. Mais en cette année 2010 sur le point de se terminer, on est redescendu à un niveau en-deçà de 1000, avec 987 meurtres recensés sur le territoire.

Une victoire donc, pour le gouvernement. De même pour le nombre de viols, qui n'avait de toutes façons jamais été aussi importants que les meurtres. Le mérite est à donner à des forces de polices plus compétentes ainsi qu'à une dissuasion judiciaire assez efficace. Même si on en est pas au niveau de Prima où l'on coupe les "verges", les peines de prisons sont beaucoup plus lourdes et les procédures judiciaires beaucoup moins longues pour les victimes. On estime aujourd'hui qu'en Milouxitania, 17.4% des femmes ont déjà subi une violence sexuelle, contre 4.1 % des hommes. Ce chiffre reste évidemment encore trop haut, mais déjà moins du pic de 33.6 % atteint en 2007...

Nous avons pu suivre l'histoire troublante d'Anna, jeune femme aujourd'hui âgée de 21 ans. Voici le parcours touchant de cette victime qui a du combattre becs et ongles pour obtenir la justice qu'elle méritait.

Née le 4 mars 1989 à Viladrau, au coeur de la mégapole milouxitane entre Ilios et Occitania, la jeune fille se passionne rapidement pour les arts. Elle intègre donc en 2007 l'Université des Arts d'Ilios.
Tout se passait bien dans ma vie. Bon le contexte politique et tout ça n'était pas top, mais je vivais ma petite vie tranquille, j'avais un petit appartement à deux kilomètres de la fac, j'avais quelques amies, dont une qui venait d'Arcanie, c'était super. J'étais plutôt bonne, je dirais même que j'étais vachement douée dans mon domaine, à savoir l'art plastique. Je dessinais tout le temps, ça me déstressait beaucoup.
Elle se mit à rire doucement mais soudain son visage prit une teinte grave.
Mais un jour tout a été bouleversé. C'était au mois d'avril, le 27 pour être plus précise. Il était 9 heures du matin, je commençais plus tard ce jour-là. Et je ne prenais pas souvent le tram, sauf quand j'étais pressée, et là ce n'était pas le cas.
Quelques larmes glissèrent sur les joues de la jeune femme. Nous dûmes la rassurer et la calmer. Nous lui proposâmes d'arrêter là, mais elle voulait continuer.
Non, non, je dois en parler. Pour moi-même, mais aussi pour toutes les femmes qui pourront m'entendre.
Donc ce matin là, je prenais mon raccourci comme tous les jours. Les rues étaient assez sordides à l'époque. Enfin c'était il y a trois ans, mais ça a bien changé. Les sans-abris étaient nombreux, mais pas dans ces ruelles, c'est pourquoi je les empruntés. Je n'aime pas passer devant un sans-abri et l'ignorer, mais dans les avenues principales il y en avait trop. Mias ce jour-là, il y en avait un dans la ruelle.


Mais c'en était pas vraiment un ?

Non en effet. Il m'a demandé de l'argent. Je voulais être gentille, je me suis dit que c'était un seul pour une fois, je pouvais bien lui donner une ou deux medrida. Et au moment où j'allais lui donner les deux pièces, il m'a agrippé le bras en me demandant... en me demandant...

Elle prit trois respirations avant de continuer.

En me demandant de... je n'arrive pas à le dire. Mais c'était barbare. Je me suis détachée, j'ai couru, mais un autre homme m'a agrippé. Je sais pas s'ils avaient prévu leur coup, mais je n'ai pas réussi à m'enfuir. Et après il s'est passé ce qu'il s'est passé, dans une salle sombre et puante.

Je suis désolée pour ce que vous avez subi. Comment se sont passé par la suite les demandes judiciaires ?

J'ai pas réussi à porter plainte avant un bon mois. C'était au début du mois de juin que je suis enfin allé au commissariat de police. Ce jour-là je me suis effondrée et j'ai tout raconté, avec des détails tellement précis que les policiers avaient l'air aussi terrifiés que moi à la fin. Mais malheureusement, une semaine plus tard, ils m'ont appelé pour me faire venir, afin de me dire qu'ils ne pouvaient pas entamer de poursuites judiciaires. La ruelle n'était pas équipée en caméra et un mois après je ne pouvais plus rien prouver.

Et votre famille vous a soutenu ?

Tu parles... Ma mère ne m'a même pas cru, elle a dit que je racontais encore des histoires pour attirer l'attention. Mon père... bon disons qu'il a toujours vécu dans l'ombre de ma mère. Et ma période de dépression m'a empêché d'aller à la fac, mes liens d'amitié en avaient sérieusement pâtis.

Vous avez donc du endurer ce cauchemar seule ?

En effet... Mais je me suis reprise. J'ai fouillé tous les textes de lois que je pouvais afin de trouver quelque chose afin d'incriminer ces deux salauds, mais je ne trouvais rien. l'affaire a été classée.

Et vous avez perdu espoir.

En quelques sorte. Je savais qu'il fallait que je me reprenne, que je reprenne, justement, mes études, je devais penser à mon avenir. Je n'ai jamais oublié, disons plutôt que j'ai laissé cette boule douloureuse au fond de moi, en attendant le bon moment pour la ressortir.

Et ce moment est venu il y a trois mois.

En effet. Les nouvelles lois ont permit l'utilisation d'images satellites afin de remplacer les caméras inexistantes. J'ai appris pour le coup que toutes les images satellites étaient archivées, ce qui a été bien utiles car on a pu retrouver les images. Et maintenant on a la preuve que j'ai été kidnappé dans une maison par deux hommes. Et l'affaire a été relancée. Et il y a trois semaines, le premier suspect a été arrêter. Un connard du nom de Filipe Septus. Il a été traduit en justice et a tout avoué. J'ai pas compris pourquoi il a fait ça. Mais je m'en fout. Il va écoper d'une bonne dose de prison, cet enfoiré. Quant au deuxième, je suis rassurée par le faite qu'il est activement recherché.

Merci Anna d'avoir partagé ce témoignage émouvant avec nous.

Aujourd'hui, comme en témoigne ce dialogue, la législation punissant les actes barbares de viols et autres crimes sont plus sévères et développés technologiquement afin de mieux traquer les criminels. Quoiqu'on puisse en dire, le Milouxitania fait des efforts en ce qui concerne la sécurité interne.
2510
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UN NOEL SOUS LE FEU, ENCORE UNE FOIS, DES POLEMIQUES

Alors que près de la moitié des Milouxitans s'apprêtent à vivre cette journée du 25 décembre sous les festivités de Noël, les polémiques quant à l'absence d'un jour férié dédié à ce jour ressurgit.

Dans un pays aussi laïque qu'est le Milouxitania, il paraît évident qu'aucun jour sacré pour telle ou telle religion ne soit férié. Rappelons d'ailleurs la liste des jours fériés en Milouxitania :

  • 1er janvier : Jour de l'An
  • 25 janvier : Fête nationale
    26 février : Fête de la Laïcité
    15 mai : Fête du travail
    1er dimanche de juin : Fête des mères et des grand-mères
    2ème dimanche de juin : Fête des pères et des grand-pères
    1er septembre : Fête des Vendanges
    1er décembre : Fête des Communes


Comme vous pouvez le constater, aucune fête n'a un lien avec la religion. Cependant, pour pallier au fait que près de 40% des citoyens milouxitans sont soit catholagnais, soit protestants, qui ne bénéficiaient pas de jour férié, un dispositif avait été mis en place en 2008. Chaque entreprise privée était tenue de donner un jour de congé les 24 et 25 décembre aux employés déclarés officiellement catholagnais ou protestant. Bien sûr, des documents officiels attestant d'un baptême ou au moins d'une venue régulière à l'église doit être attestée.

La plupart des entreprises suivent ce dispositif, et les employés athées sont suffisamment nombreux pour pallier l'absence de ces fidèles. Cependant, aucun dispositif n'a été mis en place pour les autres communautés religieuses, tels les musulmans et communautés nazuméennes, certes peu nombreuses mais néanmoins présentes. Le gouvernement a annoncé y réfléchir, mais aucune mesure ne semble avoir été mise sur la table pour l'instant.

Alors que les grandes villes ne semblent pas avoir changé en ce jour de festivités, les campagnes reculées du Besierenc, de la Terroja et de Juan Carlito, dans l'est du pays, sont totalement différentes. Plusieurs villages, où les communautés catholagnaises sont encore bien imprégnées, des festivités publiques ont eu lieu.

Evidemment, il ne faudrait pas comparer ces communautés aux "vampires de là-bas", pour reprendre les termes de Bernada Dausset, âgée de 86 ans, habitante d'un village nommé Santo Rafael, l'un des derniers villages du Milouxitania à porter le nom d'un saint. Selon cette femme habituée aux défilés catholagnais dans ce village de 300 habitants, la religion catholagnaise est fortement détériorée par les pays officiellement adeptes de cette religion.

La Vieille a écrit :
Beaucoup de jeunes disent du mal de notre religion alors que nous, nous n'avons aucun problème avec tout ce progrès ! Ce sont ces gouvernements, là, Prima, l'Aquitagne et compagnie, qui détériore la religion et véhicule cette image d'intolérance, de Moyen Age, de rois assoiffés de sang ! Jamais je ne mettrai les pieds dans ces terres maudites !

Quoiqu'il en soit, nous fêtons un Joyeux Noël à tout ceux qui le souhaitent !
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L'UNIL, l'insolence aquitagnoise, les moqueries internationales : comment résumer la position a l'Internationale actuellement du gouvernement Culio ?

Alors que l'Union des Nations Indépendantes et Libres a vu le jour, le Milouxitania d'Aurelia Culio a enfin pu se positionner sur la scène internationale. Il est vrai que la politique de cette dernière, depuis son investiture, a été assez hasardeuse et a un peu naviguer de bâbord à tribord. Mais cela a tout de même permis la création de l'UNIIL..


UNIL qui a connu des réactions diverses. Ceux qui en font l'apologie auront remarqué la candidature quasi immédiate de la Gallouèse, inattendue, ou encore le fort intérêt du Finnevalta, qui permettrait d'avoir huit nations dans organisation. Certes pas un concentré de puissance pur comme certains le diront, mais tout de même équivalent aux autres.
Mais d'autres nations ont fait par de leurs moqueries de cette organisation qu'ils jugent de floue, incompréhensible ou encore trop faible. Et les nations de l'ONC ne manquent pas a l'appel : l'organisation connue pour son militarisme et le fait qu'ils n'acceptent dans leurs rangs que les nations "puissantes" au détriment de nation plus faible qui ne serviraient pas leurs intérêts "capitalistes".

Mais la présidente a décidément voulu réparer les pots cassés, notamment avec l'Aquitagne. En communiqué de presse, celle-ci a annoncé avoir fait des excuses au régime, excuses implicitement rejetées... Et la presse aquitagnoise qui en rajoute une couche en accusant un fou primain d'être milouxitan, alors qu'il a été prouvé qu'il n'en était rien. Le gouvernement aquitagnois serait-il désormais coupable de ce dont ils accusaient Mme. Culio, en refusant la paix ?

En bref, le gouvernement milouxitan a annoncé vouloir se concentrer sur le développement de l'UNIL, en en faisant sa ligne directrice. Et qu'importe, apparemment, les moqueries des uns et des autres.
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DES TEMPERATURES TRES (TROP) DIVERGENTES SELON LES REGIONS


Alors que le mois de février s'est bien installé en Milouxitania avec ses températures habituellement les plus froides de l'année, certaines régions connaissent des températures anormalement basses qui entraînent des chutes de neige importante, tandis que d'autres font face à des températures paradoxalement très hautes, les quelques bourgeons aperçus en témoignent.

I - Un rude hiver dans l'est rural du pays

Alors bien évidemment, quand l'on parle d'hiver rude, nous restons bien éloignés des -30 degrés que peuvent connaître le grand nord. Quoique le petit village de Piontica, à 47 kilomètres de Besiers, est enregistré la température la plus froide depuis 23 ans en Milouxitania, celle de -16.7 degrés. Un froid que ne connaissent que très peu les habitants retranchés chez eux, moyennant de se réchauffer avec du chauffage électrique toujours plus cher ou des cheminées. A Besiers, capitale du district fédéral du Besierenc, la municipalité a du mettre en place un système de déneigement afin de faciliter la circulation des véhicules. L'utilisation de sel a également été de mise. Plusieurs accidents dû aux chutes de verglas sont à recenser, dont la mort d'un homme âgé de 57 ans, dont la chute fut fatale.

L'expert en climatologie Antoni Brugarol explique que ce phénomène rare et exceptionnel est un résidu du réchauffement climatique. Certes certains diront qu'un froid exceptionnel ne peut avoir de lien avec le réchauffement climatique, mais en effet si : les effets de serre peuvent occasionner des extrêmes dans les deux sens, comme c'est le cas avec le Besierenc. Cependant les prévisions météorologiques prévoient une hausse sensible de la température d'ici la semaine prochaine, de quoi enjouer les habitants transits de froid qui n'osent pas sortir le nez de chez eux.

Mais hormis l'inconfort des habitants, le gel qui résulte des nuits glacials a eu un effet négatif sur l'agriculture, notamment les vignobles. Beaucoup de vignerons ne s'étaient pas préparés à un tel épisode, et les experts estiment déjà que près de 12% des récoltes seront perdues... ce qui n'est pas catastrophique en soit mais qui est un vrai coup dur tout de même, notamment dans le cadre de la valorisation de l'exportation des produits viticoles.

Mais cet épisode neigeux fait à l'inverse le bonheur des stations de ski de la Calorcauda. Dans la partie non protégée du massif le plus élevé du pays, les stations de ski se comptent par dizaine. Le ski milouxitan n'étant pas encore une renommée mondial, les skieurs sont principalement milouxitans, voire youslèves, mais la plupart des auberges affichent complet. Le Massif de la Carlitana offre en effet des paysages époustouflants, presque magique lorsqu'ils sont recouverts d'une épaisse couche de neige. Mais les districts de Juan Carlito et de la Terroja ont été clair : le tourisme doit être contrôlé afin de préserver l'environnement. Certains critiquent ce choix : le nombre de touristes aurait certainement pu être deux fois plus élevé si cette mesure n'avait pas été prise, mais mieux vaut un peu moins d'argent si cela signifie la préservation de la nature !

II - Déjà le printemps sur les côtes

Cependant il en est tout différent de l'autre côté du pays. Alors que les stations du massif du Haut-Milois, plus réputées, sont censées affichées complet, il n'en est rien. Le manque de neige et le refus de recourir à de la neige artificielle (trop anti-environnementale), a fait fermé plusieurs stations. Moins en altitude, beaucoup d'arbres comment déjà à donner des bourgeons, signe évident de l'impact, encore une fois, du réchauffement climatique.

Mr. Brugarol explique encore une fois l'importance, cette fois-ci encore plus, du réchauffement climatique dans ce phénomène. Celui-ci dit "Je ne comprends pas comment font les anti-réchauffistes ! C'est comme les platistes : ils ont la preuve sous les yeux que le réchauffement climatique est bien présent, et non !". En effet, qui aurait cru il y a 50 ans qu'un arbre pouvait faire des bourgeons à la mi-février ? C'est pourtant bien ce qui se passe dans les plaines du Milois.

Un autre phénomène étrange est le verdissement des vignobles dans le Mostrocean. Bon, on n'en est pas aux feuilles denses vertes du mois de juin, mais il n'en est pas moins que le feuillage des vignobles commence à verdir, ce qui est encore plus anormal. Et cela est presque aussi inquiétant pour les producteurs que le gel : cela n'est que le signe d'un dérèglement climatique, mais également d'une possible récolte prématurée et donc d'une baisse de la qualité du vin.

Dans les grandes villes côtières que sont Ilios, Occitania et Neffies, il est assez courant de voir de plus en plus de gens découverts. Certains se tentent même d'aller à la plage, même s'il ne s'agissent que des plus braves : l'eau reste très froide et la baignade déconseillée sans avoir de combinaison adéquat. Mais là encore les prévisions prévoient une baisse notoire de la température d'ici peu, sonnant le glas et le retour des doudounes !
3904
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CA VA TRES, TRES MAL POUR LES MILOUXITANS APRES TROIS DEFAITES INCORRIGIBLES


Cinq mois après la sanglante humiliation lors de l'Eury en Clovanie, les Dauphins Rouges du Milouxitania ont fait leurs premiers pas avec le nouveau sélectionneur, milouxitan de naissance cette fois-ci, face à deux équipes masculines très peu renommées mondialement : le Fjøllskot et le Negara Strana, ainsi que face à une équipe classé deuxième au niveau mondial, Saint-Marquise. En effet, les premiers ne sont même pas encore présents dans le classement officiel et les seconds ont connu un Eury encore plus décevants que les Milouxitans. Les Dauphins Rouges espéraient là se relancer et tourner la page d'une année 2010 très compliquée en gagnant. Il en fut tout autrement.

Le premier match face au Fjøllskot fut un fiasco total. Les Nord-Aleuciens, après avoir gardé la balle pendant 25 minutes, ont tenté une percée dans la défense milouxitane. Mais une faute du défenseur central fit désigner à l'arbitre travien de la rencontre le point de pénalty sans hésiter. Et quelle faute stupide ! Ne regardant même pas le ballon, le Milouxitan frappa d'un grand coup d'épaule l'attaquant fjøllskotien, qui après une tentative ratée de se relever en pleine chute, tomba à terre. La décision arbitrale n'est pas à contester, et le défenseur milouxitan, qui s'était pris un carton jaune pour cette action, se prit le rouge après une vive contestation auprès de l'arbitre, alors que la décision était incontestable.
Un penalty qui fut transformé très facilement. 1-0 pour le Fjøllskot. Les supporters milouxitans, très nombreux dans ce stade de la Calorcauda à Neffies, restèrent bouche bée : déjà qu'une partie ne connaissaient même pas l'existence du Fjøllskot ou n'en avait entendu que brièvement parler lors de la fondation de l'UNIL, voilà que cette équipe qui n'avait encore participer à aucune grande compétition internationale parvenait à mener à la fois dans le jeu et dans le score le Milouxitania, encore dans les esprits l'une des meilleures équipes au monde !
Cela se passa mieux pour les Dauphins Rouges lors de la fin de la première mi-temps, qui prirent un peu la possession de balle. Mais ils ne parvinrent pas à finaliser leurs actions, ni même à en concrétiser, excepté une balle en profondeur prometteuse à la 43ème sur la gauche, mais le centre, pourtant bon, ne trouve aucune tête dans l'axe.

La deuxième mi-temps vit les Fjøllskotiens se lâcher un peu, mais les Milouxitans n'en profitèrent pas. Et il suffit que les Fjøllskotiens tirent une seule fois lors de la seconde mi-temps, dans le temps additionnel, pour marquer un second but et sceller le score. Score final qui fut porté à 2-0. Match amical, certes, mais qui réduit presque à néant les motivations du retour de la grande équipe d'antan. Il restait cependant la rencontre face au Negara Strana, deux jours plus tard.

Rencontre avec le Negara Strana qui se fit sous une ambiance particulière. En effet, Mme. Aurelia Culio et Mme. Prasetya Kusumo, Première Ministre Stranéenne, était présentes. Voilà deux femmes qui s'apprécient beaucoup, leurs sièges juxtaposés et leurs discussions vivaces durant toute la rencontre en témoignent. Mais les supporters milouxitans ont, eux vécu un bien moins agréable moment. Après une Coupe Internationale complètement ratée de la part des Stranéens, l'équipe nationale avait perdu beaucoup de prestiges, au contraire des Milouxitans qui étaient a minima parvenu à atteindre les huitièmes de finale. Ainsi les Milouxitans se sentaient presque apaisés. Erreur fatale.

En effet, l'équipe stranéenne, légèrement remaniée depuis la Coupe Internationale, a dominé le jeu pendant la quasi-totalité de la rencontre. Un doublé de Kenzie Soptono, l'attaquant phare de cette sélection, ainsi qu'un but du tu jeune Muhammad Hydayanto, permirent à son pays de remporter facilement cette rencontre, et ce malgré l'ouverture du score à la 2ème minute des Milouxitans. Une terrible défaite, donc, qui entérine encore plus le prestige d'une sélection en pleine crise.

La troisième rencontre amicale, prévue contre Saint-Marquise, annoncé un carnage pur et dur. En effet, si les Milouxitans n'avaient pas réussi à tenir tête aux Fjøllskotiens et aux Stranéens, comment le pourraient-ils face à la deuxième nation au classement ? Et en effet, c'est sur le score terrible de 4-1 que les Saint-Marquoise s'imposèrent, avec quatre buts inscrits coup sur coup entre la 45ème et la 60ème. Un but afin de sauver un peu d'honneur fut inscrit à la 90+6ème, mais l'avenir du tout nouveau sélectionneur n'est certainement pas assuré.
1117
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LES MILOUXITANES N'EN FINISSENT PLUS DE BRILLER


Alors que les supporters de l'équipe du Milouxitania, irréconciliables après les trois nouvelles défaites de leur équipe, se tournent vers l'équipe féminine au paroxysme de son apogée, celle-ci ne les a pas déçu. Les Dauphines Rouges, quelque peu déçues d'avoir vu la première place du classement leur échapper au profit des Banairaises, ont accumulé coup sur coup trois victoires.

Et les Milouxitanes n'ont pas fait dans les sentiments. Après un match compliqué contre les championnes de la dernière Coupe Internationale, les Saint-Marquoises, sur le score de 2-1 après une remontada de dernière minute, après avoir été menées 1-0 pendant plus de 70 minutes, les Milouxitanes ont fait grosse impression en battant 4-1 des Fjøllskotiennes en manque de réalisme et d'efficacité devant les buts, quoique le but de l'attaquante phare, mérite qu'on lui attribue une petite salve d'applaudissements au vu de la puissance du tir.

Et que dire du match face au Negara Strana ? Les Milouxitanes ont pour le coup explosé le compteur avec pas moins de six buts marqués et aucun encaissé. C'est sur ce score de 6-0 que c'est clôt cette rencontre qui a pu enfin faire la joie des supporters et qui prouve la place dominante du Milouxitania sur la scène internationale féminine.
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