BILAN DE LA POLITIQUE ETRANGERE MILOUXITANE A L'APPROCHE DE LA MOITIE DU MANDAT DE MME. CULIOI - L'affirmation de la politique anti-traditionaliste et contre les régimes liberticidesAu sortir d'une période socialiste mouvementée qui durait depuis l'unification du pays de 1992, le Milouxitania vit en Mme. Culio une possibilité de renouveau, l'accession de la centre-droite, ou ce qui est plus pour certain un parti social-démocrate. Sur la scène internationale, le Milouxitania se fit connaître pour sa politique intransigeante envers les régimes traditionalistes, considérés par bon nombre comme des régimes tyranniques et fossoyeuses des valeurs humaines.
Alors que le Milouxitania s'était paradoxalement rapprochée de la Clovanie, les premiers véritables accrocs eurent lieu avec l'Aquitagne. Bien que n'étant pas aussi traditionalistes que leurs voisins primains, les déboires entre Milouxitans et Aquitagnois furent nombreux. Ceux-ci accusèrent à de multiples reprises le gouvernement milouxitan de "manque de tact diplomatique" et d'ingérence étrangère, ce qui n'est pas complètement dénué de sens quand l'on connait le caractère impulsif de notre présidente fédérale, mais également songeur quand l'on connaît l'hypocrisie et l'orgueil de ces dirigeants.
La rupture diplomatique fut complète envers l'Aquitagne, et Prima fut bientôt inscrit sur la liste rouge nationale en compagnie de Kronos pour son régime ouvertement homophobe, intolérant, liberticide et despotique. Globalement, le Milouxitania a bien fait comprendre son aversion envers toute l'UMT, bien que des nuances doivent être apportées.
En effet, l'Empire Xin, membre de l'organisation, s'est tout de même inscrit à la fête nationale milouxitane, publiquement reliée à la fête de la démocratie, ce qui laisse songeurs la plupart des politologues. L'Empire Raskenois a également démontré un vif intérêt pour la République fédérale. S'étant également inscrit à la fête nationale, présentant des valeurs somme toute acceptable, le dialogue fut tout de même très difficile en raison de discussions âpres en les deux gouvernements. Mais toute coopération avec l'état pétrolier ne sont pas à exclure, bien que les organisations environnementales appellent à la prudence.
II - Une politique paradoxale et mouvementée envers le communismeDe manière globale, il est couramment reconnu que deux communismes s'opposent aujourd'hui : celui communément appelé "eurycommunisme" et les autres états apparentés à l'anarchisme ou à un communisme débridé vers le socialisme ou démocratique. Le premier regroupe principalement les régimes loduariens et kroniens (on y exclura les Lutharoviens faute de contacts diplomatiques), tandis que le deuxième est couramment représenté par les régimes pharos, kah-tanais ou par des régimes plus modérés comme la Malévie.
Le Milouxitania a affirmé très tôt sa volonté de faire barrage à l'eurycommunisme, en prenant tout d'abord des mesures radicales contre le régime de Calabraise en Kronos, en fermant la frontière, en ne reconnaissant pas la souveraineté du régime actuel sur le Kronos et en coupant tous liens diplomatiques avec Pendragon. Kronos est d'ailleurs l'un des trois pays avec Prima et l'Empire Listonien a figurer sur la liste rouge nationale.
La politique envers la Loduarie est beaucoup plus mouvementée et a valu au Milouxitania de nombreuses critiques. En effet, s'affirmant très tôt comme très opposé au général loduarien Lorenzo, s'axant sur la politique de l'UNE et de l'ONC, le Milouxitania a rapidement entrepris des pourparlers avec le dictature loduarien et a même entamé un contrat nucléaire audacieux qui n'aboutira pas.
III - Une volonté de s'affirmer comme un régime anti-colonialiste S'axant dans la politique anti-dictatures, le Milouxitania se range dans une politique favorisant la liberté des peuples à être indépendant. C'est pour cela que la Listonie fait partie de la liste rouge nationale et qu'elle n'est pas reconnue comme étant un empire.
IV - L'intégration dans le système politique régionalLe Milouxitania possède cinq voisins frontaliers : le Fortuna, la Travie, le Lumenval, la Youslévie et le Kronos. On peut citer comme voisins proche Prima et l'Aquitagne au nord, le Naveces et la Manche-Silice à l'est, l'Arcanie au sud-est. Ayant partiellement intégré (membre observateur) l'organisation régionale de l'UNE, représentant les intérêts des pays de la région évasienne dont le Milouxitania est plutôt excentré, le Milouxitania s'est inscrit dans un processus de collaboration régional. Très proche de la Travie, le gouvernement a multiplié les rencontres physiques et les accords. Les contacts avec la Sérénissime sont beaucoup plus restreints, mais une ambassade permet de maintenir un lien et une collaboration commerciale s'effectue de facto avec l'état maritime.
Les relations très dures avec le Kronos constituent le point noir des relations frontalières. De même, aucune diplomatie n'est en cours avec le discret pays du Lumenval, mais au vu du caractère ouvertement dictatorial du régime, les liens risquent forts de rester minces.
V - Un nombre grandiose d'ambassades étrangèresSi le Milouxitania reste économiquement une puissance secondaire et militairement très en arrière-plan, elle est diplomatiquement l'une des plus actives du monde. Possédant un des plus grands nombres d'ambassades étrangères, Ilios accueille de nombreuses délégations étrangères et les venues de grands dirigeants étrangers comme les Youslèves, les Kah-Tanais, les Siliquéens, les Traviens et bien d'autres encore, sans compter les nombreux voyages à l'étranger de la présidence fédérale, témoignent d'une diplomatie active. Diplomatie qui aura souvent été critiquée tant par les médias nationaux que par les médias internationaux en raison d'un certain manque de cohérance notamment ce qui concerne la Loduarie. Mais toujours est-il que le Milouxitania se démarque aujourd'hui par une image très véhiculée de démocratie et de respect tolérant, qui contribue à un soft power de jour en jour plus important, accompagné par la diffusion de la langue occitane, appréciée pour son originalité.
VI - La construction unilienne, la volonté de s'affirmer comme une nation pacifisteMais le point d'orgue de la diplomatie milouxitane et sans doute son plus grand succès réside dans la construction fructueuse de l'UNIL avec des nations souvent peu voire pas du tout apparentées. Promotrice de paix, rassemblant originellement cinq autres nations (Saint-Marquise, Fjøllskot, Travie, Malévie et Shuharri), les idéaux véhiculés par l'organisation ont vite plu, en témoignent les candidature gallésante, finnevaltaise et vaëstoise acceptées, et celle de Zélandia qui devrait prochainement l'être.
Faute d'actions concrètes, l'organisation a déjà subi les nombreuses critiques de médias qui ne se tardent pas de saisir la moindre occasion pour grappiller quelques audimats, mais il ne faut pas oublier le caractère récent de l'organisation qui doit encore se construire.
VII - Quels objectifs pour le futur ?La première question qui va se poser concernant la deuxième moitié du mandat de Mme. Culio s'orientera certainement vers le voisin du nord, le Lumenval. Comment traiter avec un état ouvertement dictatorial ? Doit-on seulement traiter avec lui ?
Il adviendra ensuite de suivre l'évolution de l'UNIL, notamment en ce qui concerne Port-Hafen. De plus, les rapports distants avec l'UNE seront intéressants à suivre.
Le Milouxitania, qui souhaite en premier lieu développer son soft power, à travers la cinématographie (accords avec l'Uusimaa), la langue (IICLO présent dans plusieurs pays), sa politique pacifiste et démocratique, son mode de vie sudiste, sa gastronomie renommée, a encore fort à faire. Le projet d'organisation de la Coupe du Monde de Football de 2012, en coordination avec la Travie et Fortuna, sera l'occasion de rayonner, alors que le plus grand événement sportif existant fera venir plusieurs millions de spectateurs. Encore faut-il obtenir l'organisation du tournoi.