14/07/2013
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[Terminées] Election au Syndikaali (28/08/2010 - 01/12/2010) - Page 2

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FIN DES CANDIDATURES
01/10/2010

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02 octobre 2010

Escarmouches dans le Détroit : l'annonce de la fin du délais de dépôt des candidatures et le lancement de la campagne ministérielle à peine officialisé, les partis se sont déjà mis en action. Politique pharoise oblige, de spectaculaires escarmouches entre vedettes de guerre ont débuté dans le Détroit, au large d'Helmi et de Pharot. La violence étant réservée à l'espace maritime, c'est là bas que les groupes paramilitaires entendent régler leurs comptes et c'est peu dire que la situation semble tendue.

Alors que la flotte pharoise mouille toujours majoritairement au large du Prodnov, la sécurité des eaux régionales tient d'avantage à l'initiative des capitaines, syndicats et groupes d'autodéfenses locaux qu'à la présence de l'armée, mobilisée sur un autre front. Autant dire que la garde-côtière peine à maintenir l'ordre seule, ordre pourtant nécessaire au bon déroulé des élections. La Finnevalta garde malgré tout l'embouchure à l'ouest, mais les eaux pharoises sont toujours agitées pendant ces périodes d'intensification de la vie politique régionale, sur fond de scandales politiques et de guerre dans l'océan du nord.

Ce matin le Capitaine Urpo, porte parole du Parti du Progrès, a pris en chasse trois vedettes du Parti Pirate, accusées d'avoir précédemment ouvert le feu sur des bateaux démarcheurs à l'entrée du port d'Helmi. Un peu plus tôt, au large de Pharot, c'étaient les capitaines Aarne (Parti Populaire) et Matleena (Alliance Septentrionale) qui se sont harponnés suite à une altercation au sujet de la stratégique agricole du Syndikaali.

Pour l'heure, les résidents de la côte nord sont donc appelés à faire preuve de prudence au moment de prendre la mer, et à ne pas engager de débats politiques avec n'importe qui s'ils se trouvent à plus de cents mètres des côtes, où la législation policière n'a plus cours.


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03 octobre 2010

Le premier meeting du Capitaine Mainio perturbé : l'entrée en campagne du Parti du Progrès avait été prédis difficile et cela n'y a pas manqué. Alors que les candidat font leurs premiers pas dans l'arène et que chacun a annoncé ses points de chute publics pour des discours à la crié, le Capitaine Mainio s'est vu chahuté à Pharot dès les premières minutes. Un petit groupe (pour l'heure non encore identifié) a tenté de le prendre pour cible avec des feux d'artifices alors qu'il se tenait sur l'estrade. Plus de peur que de mal même si une personne dans la foule a subi des brulures superficielles suite aux retombées d'étincelles.

Le discours a tourné court dès lors qu'une partie du public a entrepris de donner la chasse aux perturbateurs tandis qu'une autre a souhaité s'assurer que le Capitaine allait bien. Celui-ci n'a heureusement pas été atteint et a philosophé, comme à son habitude, sur les aléas de l'existence.

Si ce genre de démonstrations - plus symboliques que véritablement dangereuses - ne sont pas rares pendant les périodes électorales au Syndikaali, elles touchaient jusque là d'avantage les partis radicaux assumant la violence et la stratégie du coup de poing. Alors que les autres candidats ont pu bénéficier de conditions d'expression normales pour le moment, il est révélateur de voir que c'est le Parti du Progrès, historiquement consensuel, qui sont aujourd'hui les premiers visés.


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04 octobre 2010

Rencontre annoncée entre les pirato-traditionnalistes : beaucoup de crabes dans un même panier, voilà ce que titrait ce matin le Journal de Pharot à propos de l'annonce d'un débat public entre le Parti des flots, l'Alliance Septentrionale, la Meremme et le Parti Pirate. Les quatre formations politiques entendent mettre au clair leurs divergences quant à leurs conceptions respectives de la piraterie. Un vaste sujet, chargé d'histoire au Syndikaali, que se disputent plusieurs courants idéologiques.

Si la Meremme revendique la dimension fasciste, belliciste et suprémaciste de la République Pirate et une approche particulièrement restrictive de sa pratique, le Parti des flots pour sa part assume d'avantage l'aspect traditionnel, réactionnaire et anti-productiviste des pirates historiques. Côté Alliance Septentrionale, la Geste pirate est mise en avant comme un idéal politique, vitaliste et romantique, à contre-courant de l'époque, quand le Parti Pirate aborde d'avantage les aspects concrets de la pratique et se veut strictement corporatiste, afin de défendre une activité par définition dangereuse et précaire.

La figure du pirate et de la piraterie est souvent convoquée dans le débat public, autant sujet de fascination que de méfiance, elle est en revanche plus rarement définies ce qui autorise un grand nombre d'interprétations. La faute au fonctionnement opaque de la piraterie pharoise, dont la présence dans la région est officiellement combattue par le gouvernement, ce qui ne permet pas un débat de fond sur les pratiques et institutions qui lui sont relatives.

L'occasion de mettre les choses au claire ? Ou de se donner de la visibilité pour la Meremme et le Parti des flots, deux formations politiques marginales dans le paysage pharois ? Le Parti Pirate a pour sa part tenu à confirmer, en défendant son bilan depuis 2006, sa position de seul véritable porte-parole de la faction. Pour l'Alliance Septentrionale, les choses sont plus floues, mais il est assurément de la Geste pirate que de ne pas reculer face à l'affrontement.


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05 octobre 2010

La guerre et l'économie sont les deux principales préoccupations des Pharois : il est rare que le Syndikaali se passionne de politique étrangère, se considérant généralement moins comme une entité homogène pourvue d'intérêts nationaux qu'un agrégat d'individus assez peu directement concernés par ce qui se passe à l'autre bout du monde. Néanmoins, la proximité du territoire pharois avec la Kaulthie et le Prodnov change la donne et les nombreuses déclarations contradictoires des responsables politiques mettent de l'huile sur le feu.

Tandis que certains craignent pour l'intégrité de la base arrière, d'autres voient dans ces proches guerres le collatéral de la politique d'ouverture du Syndikaali. Les communistes dénoncent l'impérialisme, la Meremme appelle à intervenir en force, le Parti des flots à un repli stratégique et la Fédération Anarchiste rassemble ses brigades à Kanavaportti. Au milieu de ce débat, la figure du Capitaine Mainio, rendu à la fois responsable de la situation et salué pour sa prévoyance, cristallise les tensions.
Par ailleurs, la présence de la flotte noire au large du Prodnov, mobilisée en soutien de la flotte pharoise, est un autre facteur d'inquiétude. Rarement la faction pirate n'a été aussi présente en force, si près des côtes du Syndikaali et ce malgré la tutelle des officiers de marine. Rarement elle n'a été aussi riche et bien armée par ailleurs, ce qui fait craindre à certains que la stratégie militaire au Prodnov ne soit en partie conditionnée par les jeux de pouvoir de la politique interne au Syndikaali.

Mais la guerre n'est pas le seul sujet de préoccupation pour les Pharois : les transformations industrielles rapides - certains diront brutales - du pays sont également une source de tensions que ne parvient pas complètement à éponger l'extrême adaptabilité du tissu économique pharois. L'accroissement des richesses et l’émergence de nouveaux secteurs d'activité de pointe dans les nouvelles technologies, la tech et la finance met en péril le modèle traditionnel pharois et les rapports de force entre groupes sociaux et régions. Plus inquiétant par ailleurs, certains économistes tirent depuis quelques mois la sonnette d'alarme quant aux limites de l'élasticité des flux économiques régionaux et une pénurie prochaine, qui de matières premières, qui de main d’œuvre. Si l'émigration massive de travailleurs Tahokais visaient à répondre à ces enjeux, celle-ci ne se fait pas non plus sans quelques heurts à la marge.
Tandis que l'économie des mers du nord est florissante et se trouve prise dans un engrenage de croissance a priori positif, la question des conditions de la production réelle des biens se pose et alors que certains pays émergent, l'extraction de matières premières et l'énergie peine à suivre, faisant craindre une crise de production majeure.

Bonne nouvelle pour le Capitaine Mainio et le Parti du Progrès, le récent scandale aux datas et à l'utilisation de certaines agences de la C.A.R.P.E. à des fins politiques semble passer au second plan derrière des enjeux plus structurels aux yeux des Pharois.


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06 octobre 2010

Salon de l'aviation : le Parti du Progrès et le Parti Communiste se disputent la paternité des chasseurs-bombardiers de dernière génération. Le Parti des flots, le Parti Pirate, la Meremme et l'Alliance Septentrionale font contre-soirée auprès des syndicats de l'industrie navale. Le Parti Impérial National médiatise sa visite à Porto Mundo et s'affiche aux côtés d'Edmundo Estrella.

Le Syndikaali à la pointe de l'aviation ? C'était inattendu mais la stratégie de rattrapage mise en place au début de la décennie a finalement porté ses fruits, les Pharois seront les premiers à expérimenter la 5ème génération de chasseurs-bombardiers, confirmant la supériorité de la base arrière dans les airs. Une victoire en demi-teinte, qui fait grincer les dents les factions les plus traditionalistes, attachées à l'importance de la suprématie navale, mais qui réjouit les responsables du Parti du Progrès et du Parti Communiste qui ont fait de l’apaisement au Prodnov un enjeu prioritaire. Pas question de laisser la moitié du monde se déverser aux portes du Pharois, la guerre sera étouffée dans l’œuf, c'est du moins la doctrine de paix officiellement votée par le gouvernement au début du conflit, grâce aux voix des libéraux et des communistes, mains dans la main sur le dossier.
A cette fin, la puissance aérienne pharoise sera sans aucun doute un atout fondamental pour maintenir la no fly zone sur la région et empêcher un embrasement mondial.

Chez les factions de la mer, on a boudé l'évènement, perçu non sans suspicions. Des anarchistes aux pirates en passant par les réactionnaire, tout le monde a ses raisons de se méfier de l'aérien, considéré soit comme une arme trop dangereuse pour être laissée aux mains de l'Etat, soit comme une menace pour les traditions maritimes du Pharois. Les partis ont préféré se retrouver en conférence auprès des syndicats de l'industrie navale, en amont de leur débat autour sur la question pirate. Poignées de mains et sourires les pieds dans l'eau, les leaders de l'opposition s'affichent lors d'une longue marche sur la plage où on les a vu disserter politique, leurs paroles malheureusement emportées par le vent du nord. La conférence de presse qui aura suivi la ballade confirme toutefois la volonté de la faction pirate de ne rien lâcher sur le plan de son indépendance et entend confirmer sa place centrale dans l'échiquier politique pharois.

Plus à l'ouest, c'est Valério Gomes qui était en déplacement à Porto Mundo auprès de la diaspora Listonienne. Une visite qui s'est terminée à l'hôtel de ville où le leader du Parti Impérial National s'est entretenu longuement avec son compatriote Edmundo Estrella, le maire de Porto Mundo. Les deux hommes ont affiché leur soucis des intérêts de Listonia et de ses ressortissants au Pharois Syndikaali en mettant en avant l'exception culturelle et la nécessité de préserver des espaces homogènes ethniquement pour ne pas diluer l'identité listonienne dans la race albienne. La rencontre et la conférence de presse qui a suivi s'est déroulée presque exclusivement en portugais, avec un petit couac pour Valério Gomes qui a été pris sur le fait d'une faute de grammaire. Une erreur raillée par son compatriote Andrea O Perfectore, candidat du Parti des Travailleurs, symptomatique à ses yeux d'une tentative du Parti Impérial National d'instrumentaliser artificiellement la culture listonienne à des fins politiques, en niant l'intégration historique des Listoniens aux territoires albiens.


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07 octobre 2010

Grand débat de la piraterie : la faction pirate est-elle en train de se radicaliser ?

La rencontre était scrutée par de nombreux observateurs politiques comme l'un des évènements majeurs du lancement de la campagne. La Meremme, l'Alliance Septentrionale, le Parti des flots et le Parti Pirate débattaient ce mardi autour des nouveaux enjeux de la piraterie, de sa place au Syndikaali, et de la façon de se réinventer dans un monde de plus en plus connecté, financiarisé et mondialisé.

Si la Meremme et le Parti des flots peuvent être qualifiés sans offense de micro-partis, l'Alliance Septentrional avait obtenu des scores honnêtes aux dernières élections (une moyenne gravitant entre 10 et 15% d'intentions de vote), quant au Parti Pirate il gouverne depuis quatre ans grâce à trois ministres entrés au gouvernement. Il s'agit donc d'un rassemblement de forces électorales tout sauf négligeables, surtout à une période où plusieurs questions de politique étrangère ont divisé les Chambres, et où l'alliance des libéraux et des communistes sur le Prodnov a renvoyé la faction pirate en minorité.
Ce qui fait parler de radicalisation, toutefois, c'est l'influence qu'entendent exercer certains courant droitiers sur la faction pirate. Certes le Parti Pirate reste hégémonique, mais sa volonté de débattre avec la Meremme, connue pour ses positions ouvertement fascistes, le Parti des flots qui adopte une ligne réactionnaire et l'Alliance Septentrionale aux idées romantiques sulfureuses avait déjà fait couler pas mal d'encre à l'annonce de la rencontre.

Débat de 3h où plusieurs sujets ont été abordés avec, au milieu, une coupure d'une heure à huis clots de sorte de préserver les secrets du Syndikaali, non transmissibles sur les ondes internationales. La question de la définition à donner à la piraterie aura été houleuse, beaucoup moins celle du recours à la violence qui continue d'être acceptée par tous. Plus inquiétant pour certains commentateurs, il s'est dégagé du débat un relatif consensus autour du déclassement de la faction pirate et ce "au mépris des chiffres" pour plusieurs économistes qui ont souligné que cette dernière n'avait jamais été aussi riche. N'en reste pas moins qu'il ressort un fort sentiment de perte d'hégémonie et que, loin d'être rassurés par les succès militaires du Syndikaali, les pirates ont plus que jamais signifié le syndrome de la citadelle assiégée. Le Syndikaali seul contre tous ? La guerre au Prodnov, les évènements du Pontarbello et le bellicisme de l'ONC semble le confirmer aux yeux de la faction qui persiste à se méfier de ses alliés du Liberalintern, jugés trop socialistes et anti-propriété privée à son goût.

Symptôme de cette "radicalisation", c'est l'Alliance Septentrionale qui semble avoir particulièrement réussi à tirer son épingle du jeu lors du débat, face à un candidat du Parti Pirate jugé trop mou et laconique. La volonté du Parti Pirate de défendre son bilan semble n'avoir guère réussi à convaincre, à trois contre un, le sentiment de catastrophisme l'a emporté sur les bonnes nouvelles.
De manière générale, les progrès du Pharois semblent d'avantage imputable à l'action de l'Etat - sujet de grande méfiance pour la faction pirate qui voit son ennemi se renforcer - le Parti Pirate s'étant pour sa part surtout contenté de jouer la défense face au Parti du Progrès et au Parti Communiste à l'offensive.

De là à assister à une bascule électorale ? On sait les voix pirates assez volatiles, que ce soit en terme d’allégeance électorale ou même de mobilisation. Difficile de savoir comment pourrait se traduire ces sentiments dans les urnes, surmobilisation ou désertion, les premiers sondages répondront certainement à la question.


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08 octobre 2010

Premiers sondages : le Parti Populaire décroche. Le centre-droit malheureux semble définitivement manquer de souffle. Après deux élections où il était parvenu à s'imposer comme la principale force d'opposition à la gauche, le Parti Populaire paye son incapacité à se faire entendre politiquement, et se voit concurrencer par le Parti du Progrès, renvoyé au centre par le Parti Communiste et le Parti Pirate.
La trinamyque du gouvernement pharois ces quatre dernières années a en effet poussé le Parti du Progrès à se droitiser, se faisant disputer ses réserves de voix à gauches par ses adversaires plus radicaux. Une mue qu'il a réussi avec un certain succès : libéralisme économique, renforcement de l'Etat, nationalisme et politique étrangère agressive, une partie de l'électorat traditionnel du Parti Populaire lui est désormais poreux, réduisant à peau de chagrin la marge d'action de ce-dernier qui se voit flanqué à sa gauche et à sa droite par des adversaires avec un meilleur bilan, ou des idées plus marquées.

Le constat est d'ailleurs assez saisissant : pour plus de 80% des sondés, les électeurs peinent à véritablement comprendre les positions du Parti Populaire. Tout l'enjeu de ces dernières années a été pour lui de chercher à se démarquer du Parti du Progrès, tout en concédant que celui-ci a plus ou moins appliqué le programme qu'il défendait aux dernières élections. Le Capitaine Kaarle ayant pris sa retraite, le Citoyen Valtteri n'a pas son charisme et semble en peine pour faire entendre sa voix. Les transformations profondes et rapides du Pharois Syndikaali au cours de la dernière décennie ont poussé à la polarisation des opinions et si les nationalistes se trouvent satisfaits de la politique menée par le centre, les opinions racistes ou réactionnaires trouveront d'avantage de débouchés à l'extrême droite.

Constat cruel pour le Parti Populaire, dévoré de toute part, son électorat le fuit désormais et lui qui plafonnait il y a quatre ans de cela entre 20 et 30% d'intentions de vote accuse une chute vertigineuse de plus de quinze points en moyenne. Un cercle vicieux qui repousse encore d'avantage son électorat chez ses concurents par vote utile, sentant venir le vent de la défaite.


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08 octobre 2010

SONDAGE échelle gauche-droite

SONDAGE rapports de forces comparées


Les premiers sondages viennent de tomber et la comparaison avec les élections de 2006 est édifiante : confirmation relative du Parti Communiste et du Parti du Progrès, chute du Parti Pirate, émergence de l'Alliance Septentrionale, nous décortiquons tout cela.

  • Le bloc centriste face à ses contradictions :
Si le Parti des Travailleurs et le Parti du Progrès (tous deux de centre-gauche) faisaient jusqu'alors alliance, l'hégémonie du Parti du Progrès et son tournant droitier depuis 2006 semble avoir remis en question leurs accords. Le Parti du Progrès reste largement dominante mais une partie de son aile gauche semble vouloir faire cavalier seul, rebuté par les accents nationalistes des libéraux. Des frictions qui pourraient nécessiter un repositionnement à gauche de la part du PdP s'il souhaite garder ses ministères challengés par le Parti Communiste.
Sans surprises, le Capitaine Mainio reste loin devant ses adversaires avec près de 35% des intentions de vote, confirmant sa popularité auprès de l'électorat et ce malgré les récents scandales l'impliquant.

  • Le Parti Communiste sort renforcé de son passage au gouvernement :
S'il semble avoir perdu des voix par rapport à 2006, le Parti Communiste peut compter sur le vote utile à mesure que la campagne progressera. Il fait en tout cas un excellent démarrage en campagne, se plaçant en position de force dans quasi tous les ministères et confirme son hégémonie sur les questions de production et de planification. Bien que talonné par le Parti du Progrès, le Citoyen Sakari n'a pas à rougir de son score qui confirme au moins l'absence de sanction électorale pour la politique menée au Prodnov. Le Parti Communiste confirme sa place de parti de masse au Pharois Syndikaali et semble avoir réussis à trouver son chemin vers le cœur des Pharois.

  • Le Parti Pirate s'effondre sur sa droite, l'Alliance Septentrionale émerge comme concurrent sérieux :
La tendance se confirme pour le Parti Pirate, sanctionné par sa faction qui semble désormais d'avantage tourner son regard vers l'Alliance Septentrionale pour défendre ses intérêts. Une tendance nette et inquiétante pour les autres formations politiques puisque le jeu du vote utile pourrait bien confirmer l'une des deux formations politiques comme principal concurrente aux sièges ministériats. A ce titre, le ministère des Explorations d'Outre mer, historiquement lié à l'action de la piraterie internationale, semble d'ores et déjà acquis à l'AS qui pourra s'en servir comme argument de campagne pour tenter de siphonner les voix du PP.

  • Le Parti Impérial National stable :
C'était l'une des inconnues de ce vote, le comportement électoral des Pharois de culture ou d'origine listonienne. Sans pouvoir pour le moment prétendre à gagner un ministère, le PIN se confirme comme un acteur politique fort de sa stabilité. En effet, gravitant en moyenne autour de 7 à 8% d'intentions de vote, il est l'un des rares partis à ne subir qu'une faible volatilité électorale, sans doute en raison de ses thématiques de niche. Un avantage qui le met en bonne position pour conclure des alliances, considérant la discipline de vote de ses électeurs.

  • Étouffé, le Parti Populaire s'effondre :
Tendances également confirmées pour le Parti Populaire qui s'effondre littéralement au profit du Parti du Progrès et de formations plus droitières. Si la dynamique ne s'inverse pas rapidement il pourrait pâtir lui aussi du vote utile et voir les lambeaux de son électorat se reporter vers des formations d'avantages en position de remporter un siège.

  • La droite puissante mais morcelée :
La droite part en morceaux pour le moment, incapable de réunir ses formations politiques autour de thèmes communs, elle se divise en une multitude de formations en apparence difficilement réconciliables. Toutefois l'électorat pourrait se montrer plus sage que ses partis et favoriser, par pragmatisme, une formation en bonne dynamique, forçant alors à conclure des alliances électorales de circonstances. L'enjeu pour les partis de droite est donc de se démarquer rapidement de sorte de rafler les votes de leurs alliés et forcer une convergence suffisamment tôt pour permettre aux votes de se déporter complètement vers elle.

  • Les recompositions politiques épargnent les grands blocs :
Par rapport à 2006, l'extrême gauche, la droite, l'extrême droite et le centre conserve en fait des proportions comparables. C'est d'avantage les dynamiques internes à ces blocs qui ont évolué, confirmant un découpage du paysage politique pharois en trois ou quatre force. Seul changement majeur avec la déportation de l'électorat pirate vers l'Alliance Septentrionale, qui pourrait ouvrir la porte à des opportunités d'alliances différentes, et déplacer le centre de gravité du Syndikaali vers des positions plus bellicistes que précédemment. L'appel d'air créé à gauche par l'affaiblissement du Parti Pirate participe par ailleurs à renforcer le Parti Communiste qui s'impose comme véritable force d'extrême gauche, place qu'il devait partager jusque là avec le PP.
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09 octobre 2010

Outrances et violence : la Capitaine Eeva (Alliance Septentrionale) brandit en plein meeting les premiers rapports de la commission d’enquête sur le scandale aux datas et vise personnellement le Capitaine Mainio : « Mes amis, les fondements du contrat social pharois ont été bafoués ! On nous a faire croire à la possibilité d’un équilibre entre respectabilité politique, ordre et piraterie, cela n’était que du vent ! Voilà l’escamotage ! Voilà le jeu de dupe ! Sans les services secrets c’est tout le château de carte qui s’écroulent et je le dis aux Pharois : êtes vous prêts à concéder votre liberté, à vous faire massacrer comme des bêtes à l’abattoir, au nom d’un projet social-démocrate ? Nous nous conchions avec leur respectabilité, si le reste du monde n’a pas les tripes de nous tolérer, qu’il nous craigne ! »

Ovation parmi ses partisans. Alors que la question du scandale autour de l’utilisation de la CARPE à des fins d’espionnage intérieur du Syndikaali continue de faire son chemin et qu’une enquête a officiellement été ouverte par la justice, les adversaires directs de l’ordre politique se déchaînent. « Une société fondée sur le mensonge et l’illusion de liberté » déclarera le Capitaine Nuutti (Alliance Septentrionale). Une rhétorique reprise, quoique plus timidement, par le Capitaine Eero (Parti Pirate). Celui-ci a en effet attaqué « les fétichistes de l’État central », mais sans citer nominalement ses candidats, en les qualifiants d'apprentis sorciers des libertés publiques.
Du côté des partis droitiers non pirate, c’est plus l’embarras qui domine. Certains n’auraient sans doute pas craché sur l’aubaine que représente le puissant réseau d’espionnage de la CARPE, contre les ennemis de l’extérieur ET de l’intérieur. Mais alors que l’opinion publique découvre avec colère que plusieurs lois constitutionnelles de protection de la vie privée ont été bafouées par le gouvernement, difficile de défendre un tournant étatiste dans ces conditions et ce sont les factions anarchistes et pirates qui tirent leur épingle du jeu.

Côté Parti Communiste, on se contente de juste ignorer le scandale. La guerre au Prodnov est d’avantage le sujet de préoccupation des rouges qui, on s’en doute, ont peu intérêt à fragiliser la structure des services secrets dans un tel contexte géopolitique. La consigne semble être de laisser le Parti du Progrès se démerder avec l’affaire, et à tirer les marrons du feu une fois le scandale retombé.

Pour ce-dernier, la situation est plus complexe, avec des meeting parasités par les protestations ou les huées et des déplacements compliqués par l’omniprésence des partisans de la piraterie visiblement bien décidés à chahuter les candidats. Plusieurs échauffourées ont eu lieu entre capitaines et la branche paramilitaire du Parti du Progrès a essuyé des tirs venus de la mer, lors d’un déplacement sur le port. En riposte, le directeur de communication de l’Alliance Septentrionale a été lynché par un petit groupe de militants et pendu à un lampadaire.


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10 octobre 2010

Le Doyen Makku se brise la hanche lors d'une partie de hockey : en visite à Lastenkoti, l'orphelinat des mers du nord, le Doyen Makku a tenu à s'entretenir avec les enfants et disputer, en leur compagnie, un match de hockey sur glace. Bien mal lui en a pris, ce sport sur patins et notoirement musclé lui a fait perdre l'équilibre au bout de la 12ème minute de jeu. Une mauvaise chute qui a obligé le Doyen a quitter le terrain et à être pris en charge par l'infirmerie de Lastenkoti. Verdict : légère fracture de la hanche et un Doyen qui devra se faire héliporter jusqu'à Pharot, plus question de rentrer en bateau.

Chagrinés, les enfants ont néanmoins eu l'autorisation de se rendre à son chevet avant son départ où Makku a tenu à les rassurer que ce n'était pas de leur faute. S'il n'est pas le plus âgé des Pharois, le Doyen Makku va sur ses 69 ans et a été obligé de reconnaitre que son corps n'était plus de première jeunesse. La rançon à payer pour une vie d'action et de rebondissements.

Sur le départ, les orphelins lui ont chanté une petite chanson, avant de canarder l'hélicoptère de boules de neige. Alors que les tensions sont fortes en cette période d'élections, le Doyen tenait malgré tout à rappeler aux Pharois que leurs divergences ne devaient jamais prendre le pas sur la défense des plus faibles. Une belle leçon, quoique payée au prix d'une fracture de la hanche.


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11 octobre 2010

Débat économique : les oppositions se cristallisent autour des questions d'approvisionnement énergétique du Pharois Syndikaali. Le récent budget voté aux Chambres pour la location de plusieurs gisements de pétrole farisi a été vivement critiqué de part et d'autre de l'échiquier politique. Le Parti Populaire, le Parti Pirate et l'Alliance Septentrionale, tous trois signataires de cette décision, ont défendu la nécessité de diversifier les sources d'approvisionnement du Syndikaali en énergies fossiles, de façon à faire jouer la concurrence et baisser les prix. A l'heure actuel, le Syndikaali s'approvisionne majoritairement auprès du Canta et du Banairah, tout en profitant de l'exploitation de plusieurs gisements gaziers dans l'océan du nord. Ces derniers peinent toutefois à assurer la totalité de la consommation sans cesse croissante du pays, ce qui augmente mécaniquement les prix de l'énergie.

Cette justification a néanmoins provoqué l'ire de la part du Parti Communiste et du Parti du Progrès, sans toutefois les réunir autour d'une contre-proposition acceptable.
Le Parti du Progrès a plaidé pour l'accroissement des liens économiques avec la Fédération des Peuples Unis du Canta qui fourni déjà une part conséquente du pétrole pharois et, avec Kotios, est un partenaire stratégique à l'ouest de la Manche Blanche, aussi bien pour des raisons économiques que politiques et militaires. Le Parti Communiste a pour sa part soutenu un rapprochement stratégique avec le Banairah, membre du Liberalintern et pays neutre et stable par excellence, afin de construire une stratégie planifiée de long termes et de négocier un partenariat économique avantageux. La Citoyenne Marketta, ministre sortant de la Planification, a également annoncé réfléchir à mettre en place, sur dix ans, un projet de nucléarisation civile du territoire, en faisant appel à l'expertise d'ingénieurs Loduariens.
Projet également sujet à débat, en raison de l'instabilité de la région et des difficultés politiques et militaires rencontrées par la Loduarie en raison de l'augmentation des tensions dans la région. Difficultées qui pourraient compromettre toute commande de centrales.

Alors que le prix du gaz continue de grimper au Syndikaali, trouver des substituts se fait de plus en plus pressant. La prospection anticipée de nouveaux gisements gaziers dans l'océan du nord, au large du Prodnov, a notamment été retardée par la guerre, il faut donc en urgence palier aux besoins de plus en plus colossaux de l'industrie, "quitte à accélérer certains agendas politiques", pour plusieurs candidats.


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15 octobre 2010

Immigration Tahokais : sur la base du bilan des travaux albiens, l'heure est aux leçons à tirer et au débat quant aux suites à donner à la politique migratoire mise en place en 2008. On vous résume les positions de chaque parti :

  • Fédération Anarchiste (FA) : la Fédération Anarchiste a salué la politique d'accueil des Tahokais, considérant les conditions de vie et les oppressions religieuses subies dans l'Empire Suprême. Elle a toutefois dénoncé l'utilisation cynique de la main d'oeuvre pour venir fournir l'industrie pharoise et l'utilisation de ghettos ethniques pour canaliser l'arrivée des réfugiés ce qui entrave leurs opportunités d'intégration et d'émancipation au sein de la société pharois, tout en préparant le terrain à des discriminations durables fondées sur une inégalité de traitement économique.

  • Parti Pirate (PP) : le Parti Pirate a déploré que, pour l'heure, les Tahokais ne constituent pas une force de travail significative pour la piraterie, ce qu'il interprète comme une mauvaise intégration et une incompatibilité de mœurs. Il plaide pour des politiques d'intégration de la population tahokaise au monde de la mer et à briser le communautarisme des ghettos qui condamne les migrants à demeurer des gens de la côte.

  • Parti des Travailleurs (PdT) : le Parti des Travailleurs s'est félicité de l'accueil des réfugiés mais signale l'augmentation des phénomènes de discrimination et les attaques racistes dont font l'objet les Tahokais, une partie des ressources économiques dévolues à leur installation sont détournées et le manque de connaissance des codes économiques et sociaux des économies modernes les exposes à de nombreuses arnaques. Il plaide pour la mise en place de politique de sécurisation et d'éducation de ces populations.

  • Alliance Septentrionale (AS) : l'Alliance Septentrionale a partagé les analyses du Parti Pirate, tout en insistant sur les opportunités stratégiques qu'offre la présence d'un si grand nombre de Tahokais pour une implantation durable au Nazum et a insisté pour inclure dès à présent la diaspora tahokaise dans la doctrine militaire du Syndikaali.

  • Parti du Progrès (PdP) : le Parti du Progrès a souligné son bilan en réinsistant sur la nécessité humanitaire et économique d'accueillir ces populations pour le Pharois Syndikaali. Il a expliqué avoir réussi à organiser les flux sans trop de heurts et permis une installation harmonieuse sur le sol pharois. Il insiste pour laisser le temps et les marché faire leur affaire, seuls à même de provoquer l'intégration des Tahokais au tissu social et économique pharois, mais également de répondre à leurs besoins en temps réel sans s'engager dans une politique de planification par le haut qui souffrirait de biais néo-coloniaux et racistes.

  • Parti Populaire (PPop) : le Parti Populaire a dénoncé la concurrence que la criminalité tahokaise faisait peser sur les mafias pharoises locales et la nécessité de renforcer la séparation entre les populations ainsi que d'engager des politiques d'éducation et de maintien de l'ordre sur place. Il a insisté sur le risque de voir des morceaux de territoire échapper à l'autorité de l'Etat et de laisser se développer une contre-culture hostile au Pacte Social pharois directement sur le sol national. Il a enfin rappelé la nécessité vitale de maintenir la culture et le mode de vie pharois prioritaire sur tout autre, étant seul dépositaire de la tradition pirate dans le monde.

  • Parti des flots (Pdf) : le Parti des flots s'est abondamment inquiété de la présence de population culturellement et ethniquement éloignées des populations albiennes, et cela au service d'une planification cynique et moderne, faisant fi des cultures et traditions historiques au profit d'un pur objectif matérialiste et productiviste. Il s'est inquiété du cercle vicieux dans lequel entraînait l'industrialisation pharoise et les compromis moraux que le pays continuaient d'être obligé de faire pour maintenir son rang et sa suprématie militaire et politique sur la région. Il a enfin appelé à mettre en place une politique de rémigration progressive, ou du moins à engager urgemment des pourparlers avec les autres pays de la région pour diluer la présence tahokaise dans les communautés nationales des mers du nord et ne pas laisser le Syndikaali en supporter seul la charge.

  • Cœur d'Albi (CdA) : Coeur d'Albi a fustigé l'importation de populations exogènes sur le territoire de la Péninsule et les conséquences électorales de l'arrivée d'un si grand nombre de migrants dans un pays faiblement peuplé comme le Pharois Syndikaali. Il a également accusé la gauche de vouloir repousser le projet de réunification politique de la Péninsule en diluant les proximités ethniques, linguistiques et culturelles historiques des peuples locaux et en créant artificiellement une fracture entre eux.

  • Meremme (Mrm) : la Meremme a annoncé avoir eu recours à une centaine de ratonnades depuis le début de l'année 2010 et a assuré à ses électeurs être en capacité de doubler ce chiffre en 2011.

  • Liste Écommuniste Pharoise (LEP) : le Parti Communiste Pharois a également souligné son bilan et la réussite de la politique migratoire tahokaise, permise grâce à la planification de l'Etat et la collaboration entre l'administration pharoise et les fonctionnaires prodnoviens, symbole d'un rapprochement politique ambitieux réussi. Il a appelé à ouvrir encore d'avantage le Syndikaali à l'immigration, renversant la tendance historique du pays à émigrer, pour faire du territoire pharois un véritable centre culturel et politique international à l'image du Grand Kah.

  • Parti Impérial National (PIN) : le Parti Impérial National s'est inquiété de ce que le poids soudain de l'immigration tahokaise faisait peser sur les populations listoniennes et la diminution artificielle de leur force politique, par simple jeu d'équilibre démographique. Il a dans un premier temps appelé le Syndikaali a freiner sa politique migratoire de façon à ne pas se trouver submergé, puis à une meilleure reconnaissance des minorités ethniques et culturelles déjà présentes sur le sol du Syndikaali. Il a par ailleurs insisté sur les différences fondamentales entre les populations listoniennes, légitimes à être présentes sur le territoire, et tahokaise, importées pour des besoins purement économiques. Dans un second temps, il a réclamé d'avantage de financements de la part de l'Etat et à préserver la ghettoisation et le communautarisme, seuls remparts face à une dilution culturelle mortifère.

  • L'étrange parti (EP) : l'étrange parti a appelé à voir au cas par cas et à intégrer les populations tahokaises, par la pratique de la politique en situation.


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    16 octobre 2010

    Mobilisation de la flotte noire au Prodnov : la faction pirate n'hésite plus à mettre ouvertement sa loyauté dans la balance. Mobilisés au large du Prodnov où les hostilités ont reprise, les navires pirates sont un pilier important de la suprématie maritime pharoise dans l'océan du nord. Une situation qui place de facto la faction pirate en position de force et de conditionner sa loyauté à des transformations politiques en pleine période d'élection. Un opportunisme qui a fait enrager la droite, accusant la faction pirate de déloyauté voire de trahison, mais également la gauche qui a appelé à prendre au sérieux la défense de la base arrière.
    Si elle inquiète sur le papier, une sécession de la flotte noire est dans les faits assez improbable : l'état-major compte sur les divisions de la faction pirate, constituée d'une multitude de sensibilités, et sur ses représentants les plus loyaux pour faire pression sur les plus lâches. Habituée à composer avec une part de francs-tireurs, la marine pharoise a appris à organiser ses manœuvres et la consolidation du front de façon à ne pas prêter le flanc aux défections de dernières minutes. Les navires de la flotte noire sont donc stratégiquement isolés les uns des autres de façon à faire reposer sur chacun d'entre eux la responsabilité individuelle d'une trahison.

    Plus important encore : la présence de la force sous-marine (qui, elle, est totalement acquise à l'armée régulière) empêche de fuir discrètement et place sous la menace d'une torpille tout équipage qui déciderait de quitter ses positions.

    N'en reste pas moins qu'une flotte noire qui renâclerait au combat poserait des problèmes logistiques à la marine, ce que l'état-major cherche à éviter et qui le pousse à faire pression sur les responsables politiques pour calmer les esprits. Une nécessité qui place le Parti du Progrès et le Parti Communiste Pharois entre deux feux, obligés d'affronter les représentants pirates sur le plan des idées lors des débats électoraux, tout en ménageant la faction pour éviter que celle-ci ne se rebiffe. Il n'est donc pas étonnant que le Parti du Progrès ait procédé à plusieurs appels du pieds, ces derniers jours, en rappelant l'importance du contrat social et de la base arrière pour le fonctionnement économique des équipages. Le Parti Communiste a fait de même en soulignant la nécessité de ne pas laisser la situation au Prodnov s'embraser, ce qui compromettrait à moyen termes les intérêts de la faction pirate dans l'océan du nord.


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    17 octobre 2010

    Les candidats du Parti du Progrès en visite à Porto Mundo. Poignée de main avec Edmundo Estrella mais surtout visite des chantiers de la base militaire du port, les candidats du Parti du Progrès ont passé la matinée avec les cadets du service militaire avant de visiter les rues commerçantes de la ville puis de remonter vers l'hôtel de ville. L'occasion de prendre des photographies et de recueillir le témoignage des habitants de la ville, mis à contribution au cours de l'année précédente pour l'accueil de populations tahokaises et de nouvelles recrues. Porto Mundo est en effet le port libre à supporter le plus de changements depuis son intégration au Pharois Syndikaali, notamment au niveau de ses infrastructures et des flux de populations, très volatiles dans la région.

    Si l'accueil a globalement été positif, la sécurité a été renforcé en amont, considérant la recrudescence des violences contre les candidats depuis le début de la campagne électorale. Une façon de se couper du peuple, pour certains commentateurs politiques, mais c'est la visite à l'hôtel de ville qui a particulièrement été scrutée. Le Parti du Progrès s'est depuis longtemps illustré par son soutien, ou sa cécité vis-à-vis de la politique d'Estrella à Porto Mundo. Des transformations profondes et rapides du territoire qui soulèvent depuis plusieurs années des critiques de la part des associations de défense des droits civils, en raison des décrets jugés autoritaires et liberticides du maire de Porto Mundo. Critiques venues de la gauche, mais également de la droite qui perçoit dans le comportement d'Estrella une stratégie d'indépendance, voire de double-jeu, vis-à-vis du Syndikaali et de l'Empire Listonien.

    Un angle d'attaque pour la Fédération Anarchiste et le Parti Communiste Pharois qui n'ont pas manqué de fustiger les images du Capitaine Mainio et d'Edmundo Estrella côte à côte, perçues comme une énième compromission du Parti du Progrès vis-à-vis de l'autoritarisme et de la violence d'Etat de manière générale.


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