Un journal pour les gouverner tous.
Une rencontre sous le signe de la coopération militaire
Certains parlent déjà de réconciliation
Une partie de la population se dit "inquiète" pour la sécurité du Doyen
Représentant du pays dépourvu de pouvoir politique, le Doyen Makku occupe ce poste depuis 1995 et jouit d'une bonne popularité.
Ce n'est pas complètement une nouveau, le gouvernement pharois et francisquien s'étaient déjà rencontré il y a quelques mois à Pharot au sujet de la guerre francisco-nhoréenne et pour évoquer le sort de ce qui deviendrait bientôt la Commune de Kotios. Toutefois, c'est la première fois qu'un représentant du Syndikaali se rendra en territoire francisquien, qui plus est le Doyen Pêcheur, peu connu pour se déplacer. Le choix d'inviter plutôt le Doyen Makku qu'un ministre du Gouvernement est perçu comme assez symbolique pour la Libre Entente. Explications :
Le poète Likka consacrait à la figure du Doyen Pêcheur un long paragraphe dans son ouvrage Vision du pays morne, 1943 participant indirectement à officialiser le rôle politique encore flou de ce personnage dans l'imaginaire collectif et plus tard la culture populaire.
La figure du Doyen, une personnage sans pouvoir mais hautement symbolique
Le poète Likka consacrait à la figure du Doyen Pêcheur un long paragraphe dans son ouvrage Vision du pays morne, 1943 participant indirectement à officialiser le rôle politique encore flou de ce personnage dans l'imaginaire collectif et plus tard la culture populaire.
« Le grand bateau d’Albi s’est échoué sans cap, sur une plage grise. Il voguait à la dérive depuis des siècles, bienheureux et ivre. Voilà que réinvesti par la mulitude, l’Imperium se réveille, le navire retourne aux flots, mais de nouveaux sans carte et sans compas. Alors qu’ils se bataillent dans les cales obscures, le Doyen est la vigie du Syndikaali. »
Likka, 1943
La métaphore de la vigie sera reprise dès lors dans plusieurs discours officiels et par le Doyen lui-même en 1971 dans son "Discours aux Associés" à l'occasion des 150 ans de la Révolution. La vigie en effet s'avère être une image pertinente : le Doyen ne décide de rien, il n'a ni la main sur la barre ni sur les cartes, mais il veille, figure solitaire et perchée, à ce que le pays ne s'écrase pas sur les rochers. Comme il est également le premier à voir à l'horizon, il est naturellement l'émissaire du Syndikaali, toutefois son rôle ne se substitue jamais aux décideurs, c'est l'avant-garde du gouvernement et des Pharois.
En cela, la rencontre entre l'Impératrice francisquienne et le Doyen s'annonce surtout protocolaire plus qu'une véritable affaire de politique politicienne. Une manière de tenter de renouer entre deux pays autrefois ennemis par l'intermédiaire de figures innofensive. L'occasion également de prendre des photographies et d'envoyer un message au reste du monde : l'Empire Démocratique Latin Francisquien et la Libre Entente peuvent collaborer le cas échéant. De quoi certainement refroidir les ardeurs des puissances étrangères qui auraient pu compter sur la rivalité des deux puissances pour pousser eux-mêmes leurs intérêts dans la région.
En cela, la rencontre entre l'Impératrice francisquienne et le Doyen s'annonce surtout protocolaire plus qu'une véritable affaire de politique politicienne. Une manière de tenter de renouer entre deux pays autrefois ennemis par l'intermédiaire de figures innofensive. L'occasion également de prendre des photographies et d'envoyer un message au reste du monde : l'Empire Démocratique Latin Francisquien et la Libre Entente peuvent collaborer le cas échéant. De quoi certainement refroidir les ardeurs des puissances étrangères qui auraient pu compter sur la rivalité des deux puissances pour pousser eux-mêmes leurs intérêts dans la région.
Quelles attentes d'une telle rencontre ?
En sous-texte, c'est bien entendu la question de la piraterie pharoise qui sera évoquée, surtout depuis l'affaire du Kauhea qui a donné aux exactions des pirates une dimension plus grave et géopolitique. Une crise militaro-politique qui a mené à la démission de la ministre de la Défense, la capitaine Irja, mais surtout à la destruction d'un navire civil damann pendant la guerre, causant plus d'une vingtaine de morts. Pour le moment le Kauhea n'a pas encore refait surface mais sa menace continue de planer sur la région. Allant dans ce sens, d'après nos sources, l'Impératrice Francisquienne aurait en effet reçu une lettre de menace de la part du sous-marin rouge et de son capitaine, celui qui se fait appeler Hymveri et semble bien être d'origine pharoise.
A croire toutefois que ces enjeux ont toujours été un prétexte pour la Libre Entente afin de rencontrer ses homologues et avancer ses pions dans la région, faisant entrevoir une diminution ou au contraire une aggravation des actes de criminalité comme une conséquence de la réussite ou de l'échec des négociations. On se souvient par exemple du cas de la Lutharovie, importunée par la Fraternité des mers du Nord et qui avait vu les attaques contre ses possessions cesser en échange d'un accord commercial avec le Syndikaali. L'Empire Démocratique Latin FRancisquien à l'inverse avait vu monter en puissance l'influence anarcho-terroriste sur son territoire jusqu'à mener à l'indépendance de la cité de Kotios, désormais aux mains de la Fraternité.
Si bien entendu aucune preuve n'atteste que le gouvernement pharois ait quoi que ce soit à voir avec ces évènements, ils trouvent tout de même une raisonnance particulière au regard de la stratégie diplomatique du pays, entre intimidation et négociation avec ses voisins. Une attitude héritée de son histoire, le Pharois Syndikaali ayant toujours été un territoire particulièrement conflictuel, à la jonction entre les mers de l'Est et de l'Ouest et s'étant plusieurs fois reposé sur des équipages de pirates pour se défendre ou s'en prendre à ses ennemis. Au point d'ailleurs d'avoir compté dans son gouvernement plusieurs criminels reconnus à certaines époques. Aujourd'hui encore, la Capitaine Irja, ex-ministre de la Défense fait l'objet d'enquête pour contrebande et le citoyen Petri, ministre de la terre, des villes et des propriétés a été dans sa jeunesse condamné pour plusieurs homicides et pour piraterie, jugé coupable d'avoir attaqué un navire cargos.
Pour l'heure, nous ne pouvons qu'espérer que la rencontre se déroulera sans heurts. Malgré quelques voix se disant inquiète pour la sécurité du Doyen - l'Empire ayant à son actif quelques exécutions sommaires de citoyens pharois qui restent vivent dans la mémoire collective - la plupart de la population semble trouver qu'une telle rencontre est une bonne idée qui profitera à terme au commerce et à la paix.
A croire toutefois que ces enjeux ont toujours été un prétexte pour la Libre Entente afin de rencontrer ses homologues et avancer ses pions dans la région, faisant entrevoir une diminution ou au contraire une aggravation des actes de criminalité comme une conséquence de la réussite ou de l'échec des négociations. On se souvient par exemple du cas de la Lutharovie, importunée par la Fraternité des mers du Nord et qui avait vu les attaques contre ses possessions cesser en échange d'un accord commercial avec le Syndikaali. L'Empire Démocratique Latin FRancisquien à l'inverse avait vu monter en puissance l'influence anarcho-terroriste sur son territoire jusqu'à mener à l'indépendance de la cité de Kotios, désormais aux mains de la Fraternité.
Si bien entendu aucune preuve n'atteste que le gouvernement pharois ait quoi que ce soit à voir avec ces évènements, ils trouvent tout de même une raisonnance particulière au regard de la stratégie diplomatique du pays, entre intimidation et négociation avec ses voisins. Une attitude héritée de son histoire, le Pharois Syndikaali ayant toujours été un territoire particulièrement conflictuel, à la jonction entre les mers de l'Est et de l'Ouest et s'étant plusieurs fois reposé sur des équipages de pirates pour se défendre ou s'en prendre à ses ennemis. Au point d'ailleurs d'avoir compté dans son gouvernement plusieurs criminels reconnus à certaines époques. Aujourd'hui encore, la Capitaine Irja, ex-ministre de la Défense fait l'objet d'enquête pour contrebande et le citoyen Petri, ministre de la terre, des villes et des propriétés a été dans sa jeunesse condamné pour plusieurs homicides et pour piraterie, jugé coupable d'avoir attaqué un navire cargos.
Pour l'heure, nous ne pouvons qu'espérer que la rencontre se déroulera sans heurts. Malgré quelques voix se disant inquiète pour la sécurité du Doyen - l'Empire ayant à son actif quelques exécutions sommaires de citoyens pharois qui restent vivent dans la mémoire collective - la plupart de la population semble trouver qu'une telle rencontre est une bonne idée qui profitera à terme au commerce et à la paix.