15/06/2013
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[PRESSE] Affaires nationales et bulletins officiels - Page 3

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Akai Kagami
Le Miroir Rouge, définitivement radical.

13/05/2010
La Loduarie intervient au Mokhai

Quatre jours après le début de l'Opération de Maintien de la Paix au Mokhai, un détachement militaire loduarien débarque au Mokhai en vue de défendre son dictateur. L'Union dénonce une aventure impérialiste.

Martial law in Philippines

Axis Mundis, 13 Mai 2005 – Dans une annonce choquante, le rapporteur de la Convention Générale a rendu public un rapport faisant état du déploiement de troupes Loduariennes dans la région du Mokhai. Selon ce rapport, l’objectif défendu par les forces de Geraert-Wojtkowiak serait de soutenir le dictateur Aoki Saburo et de maintenir son pouvoir sur la région qu’il a largement participé à ruiner. Une décision décrite comme injustifié voir incompréhensible par les représentants de certains clubs, et entrant quoi qu’il en soit en opposition frontale avec les objectifs de l’Opération de Maintien de la Paix au Mokhai, débutée dimanche dernier avec l'approbation des communes unies.

Cette situation pourrait entraîner une rupture historique entre la Loduarie et l’Union, mettant un terme à cinq années de collaboration que l’on pensait pourtant destinée à continuer. Rappelons que la Convention Générale a toujours refusé de statuer sur la situation politique de Loduarie, lui épargnant les critiques réservées aux régimes eurycommunistes les plus ouvertement dégénérés et éloignés de l’idéal socialiste. Un équilibre maintenu malgré les nombreux accidents caractérisant la diplomatie Loduarienne et son apport particulier à la scène internationale, largement justifié par deux aspects : l'alignement de la Loduarie sur l'initial socialiste et son caractère démocratique, qui bien que très imparfait présentait selon les comités diplomatiques un large potentiel d'évolution.

Deux aspects largement remis en cause par la situation. Une séance exceptionnelle de la convention générale a été convoquée à l’appel du Comité de Volonté Public : au programme, statuer sur la politique Loduarienne et sur l’avenir des relations bilatérales entre la république et l’Union. Certains pointent du doigt, en plus de la situation au Mokhai, la récente promulgation de l’état de Dictature Militaire sur l’ensemble du territoire Loduarien. La suspension des droits civiques et la concentration totale des pouvoirs aux mains du premier secrétaire du parti passent mal auprès de l’opinion publique kah-tanaise et d’une part importantes de leurs délégués à la Confédération. Certains iraient jusqu’à dire que le « régime a enfin tombé le masque », selon la formule désormais d’usage dans les couloirs d’Axis Mundis. Tomber le masque. Et à quelles fins ?

La question est de savoir quelles sont les options à la portée de la Convention Générale pour calmer le jeu ou éviter que cette éventuelle rupture ne se fasse d’une façon contraire aux intérêts kah-tanais. Le plus gros point de tension reste la situation au Mokhai. Certaines voix dans les mouvements radicaux appellent déjà au déploiement de forces d’intervention dans la région. « Les loduariens sont loin de chez eux », nous dit la très estimée Citoyenne Xi-Chiang, fondatrice du Syndicat des Brigades. « Ils ont déjà une guerre à mener. Qu’ils la mènent ; et n’en provoquent pas d’autres. » Derrière les déclarations plus ou moins menaçantes se cachent aussi une certaine incompréhension : pourquoi ? Pourquoi la Loduarie a-t-elle décidé de s’opposer frontalement au Grand Kah ? Quelle logique anime la politique du parti communiste loduarien ? Que croit-il pouvoir gagner en ouvrant un nouveau front au Nazum ? Loin de ses sphères d’influence, loin de toutes ses bases logistiques ? Face à une coalition internationale comptant l’une des plus importantes puissances militaire de la planète ? Tout ce qu'on entrevoie, c'est la possibilité d'une guerre perdue. De vies gaspillées, et de matériel éloigné des fronts menaçant directement la Loduarie.

C'est aussi pour ça que certains veulent croire au quiproquo. Le citoyen Malesherbes, du Club de l'Avant-Garde est l'un de ceux-là.

« l’OMPM s’est construite de façon très discrète, de chancellerie à chancellerie. Peut-être que la Loduarie travaillait ses propres dossiers avec Aoki Saburo. Peut-être que contrairement à l’Union, ils n’ont pas été contactés par l’opposition politique ». Et à certains d’acquiescer : peut-être que la Loduarie va se rendre compte de son erreur, ou joindre ses efforts à ceux de l’Union. Peut-être.

Mais le problème reste entier : la Loduarie soutient le régime Saburo du fait même de son intervention. C'est à dire soutient un dictateur entretenant un régime de terreur avéré à l'aide de milices politiques. La Loduarie soutient un modèle kleptocratique usurpant la bannière du socialisme. Valide l’existence d’une dictature dont les fondations reposent sur un tas de cadavres, civils innocents et victimes politiques : la première mission du volet militaire de l'OMPM était l'arrêt immédiat des crimes contre l'humanité perpétré par les milices politiques. La Loduarie s'opposera-t-elle à cette mission ? Sur quelles bases ?

La (petite) légitimité du modèle loduarien, dans le monde de la pensée socialiste, émanait de son rapport particulier au fascisme et de la lutte à mort qui avait opposé le régime eurycommuniste actuellement en place à son prédécesseur. Nous pouvons désormais constater que le socialisme loduarien est un socialisme sans empathie et sans intelligence, qui semble accepter les crimes les plus violents et se féliciter du fascisme le plus ouvert pour autant que ce dernier soit rouge.

Il reste encore un certain espoir pour la Loduarie. Tout semble indiquer que l’objectif principal de la Convention générale, dans cette affaire, et de permettre un retrait tactique pacifique des forces Loduariennes et éviter l’incident militaire. Les pensées du peuple kah-tanais sont, comme cela a été répété durant la séance de présentation du rapport sur les activités au Mokhai, avec les habitants du Nazum. Dans le cadre de l’OMPM et de ce qui a été voté avant sa mise en place, le premier objectif des forces kah-tanaises dans la région est de permettre la construction d’un Mokhai véritablement indépendant, démocratique et conforme aux ambitions populaires. Une guerre, même juste, même visant à protéger ces objectifs, serait un désastre humanitaire retardant longuement le développement de la région. C’est peut-être sur cette base seule que les loduariens déployés pourront rentrer chez eux. Car pour les chasser, l'Union et ses partenaires prendraient le risque de punir le Mokhai.
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Le Regard
Le Regard, une autre vision du monde.

02/06/2010
Le fusée-sonde Citlaltlamina explose en vol après avoir atteint une altitude de 72 kilomètres

La petite fusée d'une tonne cinq devait se placer dans l'orbite haute et procéder à des observations sur les rayonnements cosmiques. Malgré sa destruction, le bureau d’étude 485-2 dit avoir "beaucoup appris" et se préparer à de prochains lancements.

The rocket is seen lifting off from the central California coast on Thursday.<br>Matt Hartman/AP

Une explosion a eu lieu ce matin lors du lancement de la fusée-sonde Citlaltlamina depuis la base de lancement d’Esperanza, au nord de l’Union. Premier lancement de fusée depuis la réactivation du programme spatial de l’Union, la mission Citlatlamina concentrait beaucoup d’espoirs et d’attentes, y compris au sein du bureau d’étude 485-2 et de la coopérative Tzitzimitl Ad Astra, devant à terme proposer ses services à des sociétés et pays ne disposant pas de programmes spatiaux propres. C'était l’occasion de prouver que malgré plus de vingt-cinq ans d'inactivité, l’aérospatiale kah-tanaise représentais encore une valeur sûre. Au final ce fut peut-être une leçon d’humilité, mais pas uniquement.

Les responsables du bureau d’étude 485-2 ont confirmé que la fusée transportait des équipements scientifiques de pointe, mais qu'aucun être humain n'était à bord de la fusée lors de l'explosion. Sa mission devait être de se placer en orbite haute pour engager un certain nombre d’analyses. Citlatlamina devait récolter des informations utiles sur les rayonnements cosmiques, mais aussi la résistance de la matière, le comportement des ondes ou encore les propriétés de la faible gravité en vue de perfectionner les modèles kah-tanais. Une mission qui aurait ouvert la voie à la création de fusées plus perfectionnées.

Les images de la scène montrent d’abord la fusée s’élever dans le ciel, puis se changer en boule de feu après quelques secondes d’ascension, suivie de débris tombant dans le grand détroit. Les représentants communaux ont déclaré que les débris s’étaient dispersés sur une zone étendue, mais qu'il n'y avait pas eu de blessés ni de dommages matériels significatifs.

Le bureau d’étude 485-2 a ouvert une enquête pour déterminer les causes de l'explosion. Les responsables de l'agence spatiale ont déclaré que des problèmes techniques étaient inévitables lors des lancements de fusées. Selon les diagnostiques de l’électronique embarqué il pourrait s’agir d’une pénétration d'air chaud entre le propergol solide et la couche d'isolant thermique protégeant la sonde. Les enquêteurs du bureau estiment que l’étude des débris pourrait permettre d’obtenir une réponse définitive.

Si l'explosion de Citlaltlamina est une grande déception pour le bureau d’étude 485-2 et pour tous ceux qui s'intéressent à la recherche spatiale, soulignant également les risques inhérents aux lancements de fusées et la complexité des missions spatiales, des informations utiles ont pu être obtenues lors de ce premier lancement, et l’altitude de 72 kilomètres atteinte avant l’incident est en soi un accomplissement correspondant à l’un des objectifs de la mission : atteindre la haute atmosphère. Les responsables de la Tzitzimitl Ad Astra se targuent ainsi d’un succès historique.

Le bureau d’étude 485-2 a pour sa part déclaré qu'il travaillerait avec diligence pour déterminer les causes de l'explosion et pour s'assurer que des mesures de sécurité appropriées soient mises en place lors des futurs lancements. Selon le communiqué, "Les scientifiques et les ingénieurs du bureau d’étude continueront de travailler dur pour faire avancer notre compréhension de l'univers, malgré les échecs occasionnels".

Cette explosion est un rappel poignant des risques auxquels sont confrontées les missions spatiales, mais aussi un incident comme la conquête spatiale en a connue de nombreux autres. Un nouveau lancement doit avoir lieu en décembre.
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La Rente
L'actualité de l'économie.

16/06/2010

Reprise des investissements dans le Projet d'Intégration Structurel Paltoterra-Leucytalée.

La situation sécuritaire dans la région ne représentant finalement pas un risque trop important, les fonds kah-tanais et internationaux continueront finalement d’abreuver les projets d’infrastructures Eurysien, annoncent les représentants du Fond Tomorrow.

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Après une période de pause dans les investissements dans la région de la Leucytalée, le Fonds Tomorrow a annoncé aujourd'hui qu'il recommencera à investir dans cette région stratégique du continent Eurysien. Cette décision intervient après une période de tensions et d'incertitudes liées à la guerre en cours entre l'Union des Nations Communistes et Socialistes (UNCS) et l'Organisation des Nations Commerçantes (ONC) dans les colonies afaréennes avoisinantes, qui avait entre-autre poussée les décisionnaires de l’organisation à jouer la prudence pour rassurer leurs investisseurs internationaux et kah-tanais.

Le Fonds Tomorrow avait initialement suspendu ses investissements dans la région de la Leucytalée en raison des risques associés à l'instabilité politique et militaire de la région. On craignait entre-autre qu’un débordement du conflit ne vienne directement menacer les nouvelles infrastructures construites dans la région, réduisant à néant les efforts investis jusque-là. Du reste, on craignait que la situation n’entraîne une baisse trop importante du commerce dans la région. Une évaluation des risques aura finalement démontré que l’économie tient bon malgré les risques.

Après avoir réévalué la situation, le Fonds a décidé qu'il était dans son intérêt de reprendre les investissements pour mener à bien le projet d’intégration structurelle. "Pour le moment", nous indique Esteban Mollari, représentant du fond Tomorrow, au sujet du Projet d'Intégration Structurel Paltoterra-Leucytalée, "nous n’avons pas pris le moindre retard". Le gel concernait en effet les investissements à venir, mais ne signifiait pas une pause dans les travaux déjà financés.

Le Fonds a indiqué que la région de Leucytalée est un marché en croissance avec un potentiel économique important malgré les difficultés structurelles liées à la nature de certains des acteurs régionaux. La Leucytalée abrite une variété d'industries, notamment l'agriculture, la pêche, le tourisme et les technologies de pointe, qui présentent toutes des opportunités d'investissement intéressantes pour le Fonds et devraient à terme assurer l’expansion d’un commerce intercontinental profitable pour tous les partis impliqués.

Il est évident que les coopératives kah-tanais ont besoin de cet accès stratégique aux marchés eurysiens, permettant de diversifier leurs investissements et de minimiser les risques liés à la concentration géographique.

Le Fonds a également déclaré qu'il continuerait de surveiller de près la situation politique et militaire régionale afin de prendre des décisions éclairées sur ses investissements futurs. Cependant, pour l'instant, tout semble indiquer que la confiance perdure et que les projets initiés iront jusqu’à leur accomplissement. Les acteurs eurysiens ont entre-autre été décrits comme des partenaires "sérieux et responsables".

En fin de compte, cette décision marque un tournant positif pour l'économie de la zone leucytaléene et une opportunité pour le Fonds Tomorrow de continuer à soutenir le développement économique et social d’Eurysie.
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Akai Kagami
Le Miroir Rouge, définitivement radical.

23/06/2010
Le Grand Kah et la Malévie signent une alliance historique pour protéger leurs valeurs communes

Présageant d'une adhésion prochaine de la Malévie au Liberalintern, l'es accords bilatéraux signés à Scar éclairent sur la future politique malévienne.

Diplomats gather in Japan at 'historic turning point' – Queen City News

Le Grand Kah a conclu un accord d'alliance défensive avec la Malévie, lors de la rencontre entre Rogelio Moralez et Actée Iccauhtli sur le territoire de la République. Les deux dirigeants de la diplomatie ont signé l'accord pour protéger leurs valeurs partagées d'égalité, dans un moment historique pour la Malévie et le Grand Kah.

Cette alliance est une bonne nouvelle pour les deux pays. D'une part, elle garantit la sécurité de la Malévie, située à l'orée d'une région stratégie très disputée, et d'autre part, elle étend la portée de l'influence l'Union et sa capacité à mener sa mission universelle à bien. Des experts maléviens affirment que cette alliance pourrait permettre une plus grande influence du socialisme libertaire sur le continent Nazuméen. La présence du Priscyllia atteste quoi qu'il en soit d'un alignement politique clairement favorable en ce qui concerne le nord du continent.

Le contexte géopolitique mondial polarisé entre le socialisme et le capitalisme, qui manifeste son instabilité par les tensions diplomatiques répétées, renforce l'importance de cette alliance. Nos deux pays se sont donc mis d'accord pour entamer une coopération militaire plus importante dans les années à venir. Le commissariat à la Paix s'est ainsi déclaré ouvert à l'idée d'alimenter l'arsenal Malévien en équipement de bon niveau pour un prix réduit, un marché de nature historique de la part du complexe militaro-industriel kah-tanais, habituellement très soucieux de ne pas diffuser trop librement sa production.

Du reste, plusieurs accords commercial ont été signés en marge des discussions stratégiques. Le vin malévien et quelques produits agroalimentaires pourront ainsi pénétrer les frontières douanières de l'Union, qui s'est engagée à destiner une part de sa propre production à l'exportation en direction de la Malévie. Des sources proches du dossier affirment aussi que des pièces d'équipement pour industrie lourde seraient aussi échangées pour assister les efforts d'industrialisation du nouveau partenaire socialiste. Un pas de plus dans la création d'un partage des richesses plus juste à l'échelle internationale.

Enfin, les deux parties ont confirmé la création anticipée du programme d'échange culturel KAHMAL, destiné au rapprochement de la société malévienne et kah-tanaise. Le programme s'articule notamment autour d'accords concernant les échanges universitaires. La citoyenne Actée Iccauhtli aurait ainsi déclarée "En étudiant dans un pays étranger, on étudie aussi ce pays. Cet accord fera naître une nouvelle génération pour qui la fraternité aura un sens plus appréciable que des traités éloignés des considérations quotidiennes de nos camarades".

Cet événement accompagne la tendance actuelle de la politique internationale kah-tanaise, qui étend ses réseaux diplomatiques et économiques dans différentes régions parmi les plus stables du monde. Cette effervescence géostratégique, correspondant aux programme de la Convention Générale, semble pour l'heure porter ses fruits.

L'avenir seul dira jusqu'où pourront se rapprocher les prolétaires de tous pays, mais un important jalon a été posé, au moins conernan la Malévie.
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Le Regard
Le Regard, une autre vision du monde.

14/07/2010
Setalt Cane sort un nouveau roman, l'ascension du maître de l'horreur continue.

Loin du prestige du Festival international de littérature et bande dessinée d'Aigues-Fauve, l'auteur d'horreur continue de vendre et d'exploser ses propres records de vente, désormais amplifiés par l'ouverture de nombreux marchés internationaux.

In the Mouth of Madness

C’est une vision image quasi identique que l'on retrouve dans chaque librairie kah-tanaise : celle de stands pyramidaux sur lesquels s’empilent de gros livres noirs, à couverture rigide, sur lesquels on peut lire en larges lettres rouges et gothiques « Catacombes », et au-dessus le nom de l’auteur, Setalt Cane. Le dernier ouvrage du maître de l’horreur kah-tanais a frappé les magasins de l’Union, sans se départir de son succès.

Déboulant dans le monde de l'édition à la fin des années 90, le succès de Cane a été quasiment instantané, et ne s’est pas démenti depuis la parution de son premier livre, "Des rats dans la chair", qu’un sérieux bouche a oreille a rapidement transformé en livre à succès. Pour rappel, selon les termes des coopératives d’édition, un livre à succès se caractérise à partir de 5 000 emprunts par semaine à l’échelle de la Confédération. En moyenne, les livres de Cane s’arrachent à plus de 25 000 exemplaires par semaine dans les jours suivant leur parution.

Un chiffre qui ne cesse d’augmenter, et qui pourrait atteindre de nouveaux sommets en incluant les ventes à l’étranger, qui sont destinées à se renforcer avec les récents accords économiques permettant l’exportation de produits culturels vers toujours plus de territoires étrangers.

Avec plus de 11 romans à son actif et des dizaines de nouvelles, Setalt Cane est devenu une figure emblématique de la littérature contemporaine. Depuis ses débuts, Cane a su captiver des millions de lecteurs à travers le monde avec son talent unique pour créer des histoires d'horreur et de suspense.
Né le 12 juin 1967 à Maceio, dans les cordillères orientales, Setalt Cane a bâti son empire littéraire en explorant les recoins les plus sombres de l'esprit humain, et l’horreur cachée dans les situations ordinaires. Ses romans emblématiques sont devenus des best-sellers internationaux, lui reconnaissant un succès populaire important.

La clé du succès de Setalt Cane réside dans sa capacité à créer des personnages profondément humains et à construire un fort sens de la réalité. Ses histoires sont ancrées dans un monde tangible, ce qui rend les événements surnaturels ou horrifiques s’y déroulant d’autant plus efficace. Outre ses talents de narrateur, Cane est également reconnu pour sa productivité inégalée. Il écrit régulièrement plusieurs heures par jour, publiant chaque année plusieurs nouvelles et au moins un livre.
Avec le temps, Setalt Cane est devenu bien plus qu'un simple écrivain. Il est devenu une icône culturelle, un pilier de l'horreur et une source d'inspiration pour de nombreux artistes au-delà même du Grand Kah. Son influence dépasse désormais largement le cadre de la seule littérature populaire, et plusieurs de ses œuvres ont ainsi été adaptées pour la télévision et le cinéma, voir cités dans des jeux vidéos, d’autres romans, en bande dessinée. Catacombes, avec son succès record et l’habituel excellent bouche à oreille, semble témoigner d’un nouveau succès pour l’auteur le plus vendu du Grand Kah.
La Rente
L'actualité de l'économie.

19/09/2010

La nouvelle route commerciale intercontinentale : une opportunité pour Kotios ?

L’économie de la commune, jusque-là dominée par la piraterie et soutenue par des aides internationales, pourrait enfin prendre une nature autonome.

Flickr. Port industriel


Depuis le 15 août 2004, date de l’indépendance de la commune de Kotios, la question de l’économie a été tout à la fois négligée par les centres de pouvoir kotioïtes, et au centre des préoccupations de plusieurs des principaux mouvements politiques ayant siégé à l’Assemblée populaire ou pris le contrôle de pans de la ville.

C’est que les évènements des premiers jours de la commune se prêtaient assez peu à ces considérations, et que malgré l’arrivée d’un certain nombre d’acteurs porteurs de projets sociaux-économiques construits, les débats fondateurs de Kotios ont principalement tourné autour de questions symboliques, morales ou strictement institutionnelles : la commune se vivait comme une entité menacée d’une part par l’Empire Francisquien, imposant voisin finançant allégrement les mouvements nationalistes (avec le résultat que l’on connaît) et profitant de la situation de chaos pour tenter, à au moins deux reprises, de pénétrer le territoire communal. De l’autre, la commune se sentait menacée par les tensions internes ayant inévitablement fait surface une fois la question de l’indépendance réglée. Si la tentative de putsch fasciste et la réaction sévère du tribunal révolutionnaire auront créés le traumatisme nécessaire à la création d’une identité nationale kotioïte véritable, et si les sempiternels débats sur la libération de l’ancien duché de Ravendrecht, toujours occupé par l’Empire, ont donnés une sensation d’objectif politique tangible aux citoyens, force est de constater que la question économique, elle, a été totalement délaissée. Kotios, par sa nature et ses institutions, s’est élevée comme une polis dont l’architecture institutionnelle et morale sont en fait fermement idéalistes : la commune existe de grands principes, qui ne sont en pratique pas exactement appliqués aux faits, et n’ont pas été capables de donner lieu aux grandes transformations politiques attendues part une part importante de la population locale.

La question de savoir « pourquoi » pourrait être perçue comme un « à qui la faute » s’éloignant des objectifs de cet article. En effet, on peut tout à fait considérer que la situation kotioïte actuelle est souhaitable. Quoi qu’il en soit toutes les analyses tendent à pointer du doigt la responsabilité directe de la Merenelävät et de la Flotte Noire pirate dans l’architecture économique de Kotios. Si l’indépendance citoyenne s’est faite sur un rejet de l’Empire et un désir de liberté et de démocratie véritable, les moyens mois en place pour accomplir ces objectifs ont été fermement financés par le consortium Pharois d’une part, et les pirates de l’autre. Pour des objectifs bien différents mais ayant, de fait, amené à un certain équilibre des pouvoirs favorisant la stagnation. D’une part la Merenelävät a tendu à bloquer toute tentative de la commune de se saisir de son indépendance économique en verrouillant une part importante de son industrie et de ses infrastructures portuaires, traités comme le marché exclusif de la coopérative ne tolérant, de fait, qu’assez peu d’opposition (sinon par des actions concrètes, au moins par la simple mécanique voulant qu’un acteur en position de monopole écrase par sa simple existence toute alternative). D’autre part, parce que la commune a été une base arrière de la piraterie, et que son économie était de fait largement dépendante de ceux-là : faute de débouché marchande précise, Kotios s’est tournée vers une économie de subsistance assurant un semblant de stabilité à une région sinon maintenue en place par les armes de la flotte noire. Celle-là, dans un genre de mécanisme de redistribution bien connu des experts s’étant intéressé au Pharois, injectaient des devises dans l’économie via la revente de contrebande et de bien piller sur des navires marchands, ce qui avait pour effet pervers d’assécher le commerce local et de progressivement isoler Kotios de la plupart des routes commerciales qui auraient pu alors profiter de la situation particulière de la ville. La compétition et l’absence de coordination entre les différents acteurs de la commune, accompagnés du poids important des méthodes pirates et de l’influence de la Merenlävät ont ainsi participé à maintenir une situation étant extrêmement profitable aux grands acteurs régionaux mais assurant tout juste à la commune de quoi demeurer utile pour ceux-là. Une ironie qui n’aura pas échappé à certains acteurs politiques de l’Assemblée Populaire.

Une maigre évolution a cependant débutée depuis la fondation de l’Internationale Libertaire, faisant de la commune une entité reliée au monde libertaire à proprement parler, et la délivrant par la même d’une part de son isolement. Si ce déblocage de l’isolement Kotioïte a été en quelque sorte artificiel, notamment incarné par l’implantation de structures corporatistes kah-tanaises et pharoises visant à créer un semblant de dynamisme économique local, l’élément le plus notable reste l’accentuation de l’aide économique étrangère. Si il est difficile de clairement déterminer à où à pu terminer cette aide, certains critiques pointant du doigt de l’argent qui irait directement aux mains des pirates, on ne peut nier que les différentes commissions économiques de l’Assemblée Populaire ont pu, avec l’aval du tribunal révolutionnaire, organiser quelques projets utiles : reconstruction d’infrastructure électriques modernes, fondation d’un site de traitement de l’eau usée, modernisation du port industriel, sans parler de la fondation d’un certain nombre de programmes sociaux, notamment orientés sur la question de l’éducation populaire, visant à préparer la ville à une mutation de son système. Si cela n’a jamais été exprimé tel quel, cette intégration de Kotios au liberalintern semble s’être faite sur la promesse muette de faire muter la commune : d’une base arrière de pirate elle devait devenir un centre économique digne de ce nom, produisant suffisamment de richesse pour assurer la prospérité de ses citoyens.

C’est, en tout cas, l’une des conclusions que l’on peut tirer de la population : il convient en effet d’admettre qu’il n’existe pas une Kotios, mais des Kotios, et que la stagnation des débats concernant l’organisation matérialiste de la ville ont amenés à une situation de morcellement de la ville autour de zone de contrôle tenues par différentes structures politiques aux intérêts divers. Ces zones de contrôle jouissent ainsi de politiques différentes, de niveaux de richesse différents et d’organisations sociales différentes. Si on peut ainsi noter plusieurs quartiers « taudis », littéralement laissés à eux-même et survivant dans le grand marché noir de Kotios, on peut aussi parler des quartiers pirates, arrosés par la rente de plus en plus incertaine du pillage, les quartiers libertariens, généralement habités par des fortunes étrangères ne produisant pas grand-chose et remplissant pour principale fonction dans l’économie d’acheter à d’autres quartiers, les quartiers communistes suivant un fonctionnement eurycommuniste strict et productiviste, incarnant les quelques tentatives de réindustrialisation de la commune et, le cas qui nous intéresse le plus, les quartiers sous contrôle des mouvements d’idéologie Kah.

Apportant (au même titre que d’autres partis) des théories organisationnelles leur étant propre, le Club du Salut Public de Kotios a ainsi étendu son contrôle sur plusieurs des quartiers du nord de la ville, faisant en fait main-basse sur l’ancien quartier d’affaire et une partie du port industriel. Ce qui interroge, évidemment, c’est la volonté de ce mouvement d’organiser une dynamique économique propre sur un modèle type « Heon-Kuang ». Les quartiers communalistes se sont ainsi illustrés par leur dynamisme économique anormal dans cette commune : prenant acte de la situation de blocage institutionnel et de la main-mise des pirates, les communalistes se sont adaptés en recyclant les biens communalisés de façon à créer différents pôles économiques s’adonnant à plusieurs activités de service profitant pleinement du vide législatif et réglementaire caractérisant Kotios : services informatiques, développement et création de paradis de données, services de change, bancaires, financiers. Outre l’économie informatique et financière, ces clubs profitaient aussi de généreuses aides kah-tanaises pour se développer, mitigeant le mythe d’un modèle intrinsèquement supérieur à celui des quartiers voisins ne profitant pas nécessairement des mêmes aides. Ou plus précisément, dont le fonctionnement institutionnel propre ne permet pas d’assurer l’utilisation judicieuse des dites aides.

Tout de même, la rentabilité du modèle communaliste et la capacité de ce dernier à prospérer dans un environnement matériellement bloqué peut nourrir la réflexion sur la forme prochaine que pourrait prendre l’économie de Kotios.

La situation va, de toute façon, être amenée à évoluer avec la signature récente d’un accord économique transcontinental établissant des routes commerciales entre l’Eurysie du Nord, le Grand Kah et l’Aleucie du Nord. Ce triangle commercial passant par Kotios, on considère possible que de prochains investissements étrangers aident à renforcer la capacité d’accueil d’une ville destinée à devenir une importante cité entrepôt, plateforme logistique d’où pourront partir des produits destinés au Nouveau Monde, où en étant issus. De même, des sources internes à la Flotte Noire indiqueraient que la question du pillage (et plus précisément, de la relative incertitude concernant les fonds que ramène ce dernier) pourrait être réglée par des accords faisant de la flotte de Kotios une marine visant au contraire à escorter les flottes commerciales entreprenant ce grand trajet, contre rémunération s’entend. Kotios, en se retrouvant propulsée entre plusieurs des économies les plus dynamiques du monde, pourrait ainsi entamer une transformation totale de son modèle, permise par la soudaine ouverture au monde et l’entrée massive de capitaux étrangers. Si les cartes de la commune sont bien jouées, une importante économie de service pourrait être construite, surfant sur la nouvelle attractivité de la ville pour en faire un important centre financier, commercial, et construire sur la base des opérations logistiques un modèle économique capable d’enfin réaliser l’idéal libertaire du confort accessible à chacun. Si ce dernier point reste évidemment à voir, on peut estimer que la sortie du marasme économique et l'établissement d'une économie formelle et fiable devrait permettre à la commune de sortir, enfin, de six longues années de stagnation, revitalisant par la même un modèle anarchiste dont les valeurs idéalistes auront enfin une accroche tangible.
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Akai Kagami
Le Miroir Rouge, définitivement radical.

23/06/2010
Le gouvernement de Maronhi s'incline devant le Burujoa

Dans une décision que certains considèrent à contre-sens de l'histoire, la République Nationale-Socialiste de Maronhi renoue avec ses racines coloniales.

Château de Shuri

Voilà une nouvelle qui n’aura pas manqué de faire réagir à travers les communes, tant elle semble ubuesque, échappée d’un mauvais roman d’anticipation, qui aurait oublié jusqu’au sens de l’Histoire, et à la réalité historique des évènements. Et pourtant ! C’est bien le choix qu’a fait la république nationale-socialiste de Maronhi. Faire un bond de cent soixante ans en arrière et s’incliner, comme si on lui devait quoi que ce soit, au dernier nié de la famille impériale burujoise. Oubliant par la même qu’un homme n’est qu’un homme, et qu’il y a une différence bien nette entre tardition et soumission.

En un mot comme un mille, la République pourtant si attachée à son indépendance, a fait le choix, au terme d’un rapprochement notamment militaire avec l’empire Burujoa, de réinstaurer le culte impérial faisant d’une caste de biens-nés des dieux sur terre, habités par quelques esprits qui les rendraient supérieurs à leur semblable. Un choix insensé aux vues de l’Histoire coloniale, de celle de l’indépendance, et de la posture fermement souverainiste de notre voisin du sud, qui semble soudain faire un demi-tour sur route, bien décidé à assumer pleinement que l’on peut cirer les pompes d’un voisin lointain, pour autant que ce dernier ait tué assez de nos ancêtres.

L’intercommunale n’a rien dit, ni le parlement général, et le commité de volonté public, dans un rare exemple d’unité, a lui-même décidé de ne pas faire fuiter la moindre petite remarque mesquine. On a rien dit, nul-part. Et pour cause : il n’y a rien à dire. La situation s’exprime d’elle-même, et interroge par son anachronisme.


Cette décision à provoquer, et à raison, vives critiques. Le gouvernement a rénoué avec un passé colonial et impérialiste que le Paltoterra a pourtant laissé derrière lui. Cette décision va à l'encontre des aspirations anti-coloniales et anti-impérialistes qui ont animé le peuple maronhien depuis des décennies. Le culte de l’Empereur est, en effet, le symbole par excellence de la domination et de l’assujettissement. Il a joué un rôle central dans l'oppression coloniale du peuple maronhien. En ramenant cette tradition pluricentenaire au cœur de la société contemporaine, le gouvernement semble avoir trahi la lutte pour l'émancipation et la souveraineté du peuple maronhien : que l’on prétende honorer le titre plutôt que l’homme ne change rien au transfert symbolique de pouvoir : ce dernier se déplace à nouveau à l’Ouest. Dans l’esprit général du symbole, on aurait aussi bien pu restaurer la monarchie.

L'abolition du culte impérial en 1852 était une étape majeure dans la quête d'indépendance du plateau maronhien. Elle visait à libérer la société de l'emprise coloniale, à construire une nation maronhienne indépendante. Que penser, dès-lors, d’un tel retour en arrière ? La république plie-t-elle l’échine ? Ou souhaite-t-elle assumer pleinement une transformation sur un modèle qui n’aurait, en somme de république, de social et, surtout, de national, que le nom ?
La restauration du culte de l'empereur remet en question ces avancées historiques. Elle entérine la soumission culturelle et politique à l'empire Burujoa, renforçant ainsi les liens néocoloniaux qui persistent dans cette société. Au lieu de promouvoir l'identité maronhienne, cette décision perpétue une mentalité de subordination à l'égard de l'empire Burujoa. En réintroduisant le culte de l'empereur, le gouvernement maronhien légitime également les inégalités sociales et économiques qui ont persisté depuis l'époque coloniale. Le pouvoir impérial a toujours été intimement lié à l'exploitation des masses laborieuses et à la perpétuation des privilèges de l'élite dominante. La restauration de ce culte archaïque ne fait que renforcer les divisions de classe et maintenir un statu quo injuste. C’est un coup immense en défaveur de l’avènement sociale, et une avancée majeure pour les réactionnaires de tout ordre, qui se voient symboliquement et spirituellement récompensés.

De plus, cette restauration du culte impérial menace la diversité religieuse et culturelle de la région. En donnant la priorité au culte de l'empereur, la république risque d'étouffer les autres croyances et traditions qui enrichissent son patrimoine culturel. Cette restauration ne fait que renforcer une forme de monopole religieux, excluant ainsi la voix des minorités religieuses et des croyances indigènes. C’est une dé-créolisation, en faveur de la nation colonisatrice, et assumée par un gouvernement qui jusqu’à récemment s’enorgueillissait de sa culture indigène.

Nous appelons le peuple maronhien à résister à cette régression dangereuse et à défendre les idéaux de justice sociale, d'indépendance et d'égalité qui ont été chèrement acquis. La restauration du culte de l'empereur n'est rien d'autre qu'une trahison envers le combat mené par ses ancêtres, un retour à la soumission impériale.
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Le Regard
Le Regard, une autre vision du monde.

14/11/2010
Les pochteca orientaux menacent de rompre les négociations avec la Magistrature

Dernier chapitre du conflit opposant la justice confédérée aux guildes logistiques sur la question de la sécurité des tiyanquiztli, les pochtecatlatoque des guildes ont ainsi déclaré qu'une fermeture des marchés pourrait avoir lieu si les "conditions nécessaires à leur tenue" n'étaient pas réunies. Certaines communes appellent à une intervention de la confédération pour régler le différent.

Abelardo L. Rodríguez Market

C’est un nouveau retournement attendu de la confrontation entre la Magistrature et les Pochteca des communes de l’est, débuté il y a maintenant trois semaines. Nouveau chapitre des confrontations entre les droits séculaires des organisations traditionnelles et les structures modernes régissant la vie dans la confédération, beaucoup d’experts ne savent pas encore quoi penser de cette confrontation, ni de ce que pourrait amener son escalade.

Rappelons ainsi que les pochteca ont un mandat du commissariat au maximum leur permettant d’assurer la direction des tiyanquiztli, marchés traditionnels au cœur du système redistributif de l’Union. Ce mandat assure aux guildes le droit de conserver ses règles propres à faire appliquer au sein du marché, et de maintenir ses propres magistrats en vue de régler les différends entre les vendeurs et distributeurs prenant part aux périodes de tiyanquiztli. Ce mandant ne s’étend cependant pas aux règles communales de telle façon que les marchés sont traditionnellement patrouillé par des groupes de la protection civile, notamment spécialisés dans la répression des fraudes et visant à faire respecter les tarifs et réglementations édictée lors des négociations au sein du Maximum. La nature mouvante de ces patrouilles leur assure une certaine visibilité et une capacité d’action dépassant celle des magistrats nommés par les pochteca, ceux-là siégeant de façon permanente dans une salle d’audience et n’ayant pas le droit de faire appliquer leurs règles sans plaintes ou signalement préalable.

La prise de contrôle des patrouilles de la protection civile et leur remplacement par des forces de sécurité propres aux guildes est ainsi une vieille revendication des logisticiens de l’union, jugée inacceptable par une Magistrature très prompte à défendre son domaine de compétence. Tandis que les jurés suprêmes pointent du doigt les risques qui pourraient émerger d’un fractionnement des activités de sécurité et de répression des fraudes aux mains d’un "parti intéressé", les pochteca insistent pour indiquer que la présence de la protection civile nuit au respect des lois que les pochteca peuvent édicter concernant la tenue des marches, et participerait à une situation compliquant la bonne tenue des tiyanquiztli.

Faute de véritable solution ou compromis, les pochtecatlatoque, représentants leurs pairs, ont annoncés que les pochteca orientaux pourraient bien entrer en grève et empêcher l’organisation des tiyanquiztli jusqu’à obtenir gain de cause. Une action techniquement légale, mais qui entérinerait de fait une guerre institutionnelle contre la Magistrature. Pour le moment ni la justice confédérale ni les autres pochteca n’ont commentés les déclarations des pochtecatlatoque orientaux. S’il est difficile de prévoir les effets concrets que pourrait avoir une telle grève sur l’économie et la stabilité des communes affectées, certains craignent qu’elle ne fragilise le système de redistribution dans son ensemble, et n’entache la crédibilité des pochteca dont les droits anciens ont déjà été critiqués par plusieurs mouvements modernistes à travers l’Histoire de l’Union. Le risque, selon certains experts en droit institutionnel kah-tanais, serait de subir et un pur et simple contournement de la part des communes, techniquement capables, avec l’assistance de la confédération, de saisir les marchés et les systèmes logistiques en vue d’assurer la tenue des marchés. Si cela se ferait au prix d’une certaine désorganisation, cela signifierait la dissolution de fait des pochteca orientaux.

Une option que certains jugent préférables, dénonçant la grande opacité du fonctionnement des guildes, là où d’autres se rangent plutôt derrière l’avis selon lesquels ces structures traditionnelles représentent une expertise importante et un contre-pouvoir essentiel au bon fonctionnement de la vie démocratique kah-tanaise.

Quoi qu’il en soit, le malaise et l’incertitude provoquée par la confrontation a donné lieu à plusieurs interpellations de communes inférieures à la Convention Générale, demandant l’organisation d’une commission d’observation visant à superviser la situation et à ramener les pochteca à la table des négociations. Une réunion entre le Comité de Justice, à la tête de la Magistrature, et l Comité de Volonté Publique, a aussi été organisée. Si l’intitulé n’a pas encore été publié, on s’attend à ce que l’épineuse question des tiyanquiztli et de leur tenue dans les communes orientales soit au moins évoqué.
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La Rente
L'actualité de l'économie.

03/02/2011

Crise économique dans la Confédération : une secousse dévastatrice suite à l'effondrement du principal fournisseur, le Pharois.

Choc d'offre sans précédent : pénuries de consommations intermédiaires, arrêts d'usines paralysent certains pans de l'économie du Grand Kah, dont la résilience est mise à l'épreuve. La crise est-elle structurelle ou conjoncturelle ?

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Analyser les mécaniques d’une crise économique peuvent représenter une difficulté si on veut entrer dans le détail de leur fonctionnement plutôt que de se limiter à quelques observations empiriques. Le cas de notre confédération est d’autant plus difficile à comprendre – et à rendre compréhensible – que s’il existe un monde économique socialiste, la majorité des sciences sociales et économiques s’organisent autour de la compréhension et de la critique du modèle capitaliste : l’économie même du Grand Kah est souvent décrite par son opposition aux économies libérales, plutôt que dans ce que son fonctionnement a de propre et d’idiosyncratique.

L’économie du Grand kah moderne s’est construite sur la base des propositions formulées lors du premier congrès des communes après la restauration démocratique de 1992. Plutôt que de reprendre les réformes libérales et technocratiques initiées dans les années 80, avant le coup d’État réactionnaire, la priorité a été mise sur la reconstruction planifiée de l'Union visant avant tout à lui permettre de répondre aux besoins vitaux de ses habitants tout en limitant la dépendance aux économies étrangères. Les comités puis commissariats émanant de cette décision rédigèrent ainsi un corpus de proposition ayant largement guidé l’économie kah-tanaise ces vingt dernières années. C'est le début de ce que l'on appelle le Miracle économique kah-tanais. Que certains préfèrent appeler la période de "normalisation économique". La reconstruction a permis une augmentation annuelle moyenne du PIB de 7% de 1992 à 2000, puis de 10% de 2000 jusqu’à 2011 et le déclenchement de la crise actuelle. Ce "miracle économique" est largement attribué à la reconstruction intelligente du tissu économique et industriel pré-coup d’État et à une politique de développement scientifique et de spécialisation de l'industrie permettant au Grand Kah de devenir une nation fournisseur intéressante pour les économies étrangères.

Dans l'ensemble la nouvelle économie kah-tanaise est considérée comme solide. Si sa croissance rapide contredit la plupart des modèles prédictifs lui prévoyant plutôt une croissance lente mais stable, son système est, en tant que tel, le plus pur héritage d'une paranoïa post-coup d’État visant avant tout à assurer la stabilité de son système et la protection de ses acteurs. Elle est ainsi définie par une forme de protectionnisme particulier, fonctionnant en cloisonnant des pans d'économies à l'aide de régulations visant à éviter toute "contamination". Ainsi la production de biens de consommation, d'outils de production, de nourriture sont créés sur une base autarcique; La principale obsession des planificateurs économiques est d'éviter toute insécurité alimentaire et sanitaire. La part d'exportation augmenta tès graduellement à mesure que la production agricole et industrielle généra un excédant aux besoins prévus de la confédération, et des industries spécifiquement dédiées au commerce extérieur furent progressivement érigées, selon le modèle de cloisonnement leur interdisant toute collaboration ou relation de dépendance avec les secteurs économies "stratégiques". Cette économie destinée à l’étranger fonctionne sur une base néo-mercantile visant à acquérir des fonds qui pourront, eux, servir à financer l’extension des secteurs économiques intérieurs, sans que le fonctionnement de ceux-là n’en dépende. Une mécanique complexe visant à permettre d’assurer le niveau de vie des kah-tanais indépendamment de l’état du commerce mondial.

Ainsi seule cette économie destinée à l’étranger était potentiellement susceptible de subir un choc d'offre lié au marché extérieur, et c'est bien ce qui vient de se passer. En économie un choc d’offre et un évènement faisant radicalement changer l'offre de biens ou de services. On sait par l'observation que les chocs d'offre tendent à entraîner une augmentation de l'inflation pouvant, en fonction de la politique monétaire menée dans les régions touchées, amener à des déficits publics ou à des situations de stagnation économique, pouvant entraîner une augmentation du taux de chômage, un cercle vicieux économique, l’augmentation des coûts de production, la diminution de la rentabilité, etc. La crise kah-tanaise actuelle a directement été provoquée par le changement de régime au sein du Pharois, la fin du Syndicat et l’arrivée au pouvoir de la haute capitainerie pirate ayant eu pour effet de mettre à l’arrêt une part importante des flottes assurant le fret pour le compte des coopératives kah-tanaise, et de faire virtuellement disparaître l’essentiel des fournisseurs de l’industrie extérieure kah-tanaise.

En effet, le Pharois était un fournisseur crucial pour cette part de l’économie kah-tanaise. Réellement construite au tournant du nouveau millénaire, la nouvelle économie extérieure kah-tanaise se construisait sur deux bases : une confiance certaine de sa solidité d’une part, et une méfiance absolue envers la plupart des pays capitalistes de l’autre. L’économie kah-tanaise, très gourmande en matières premières et en produits manufacturés, ne pouvait pas, dans l’esprit de ses planificateurs, se construire en s’appuyant sur des économies de puissances potentiellement ennemies. Les crises diplomatiques répétées entre le Grand Kah et certaines puissances de l’ONC et la disparition successive de nombreux fournisseurs indépendants kah-tanais limita progressivement les options du Grand Kah concernant ses partenaires économiques. S’il était clairement envisagé de trouver de nouveaux fournisseurs au Nazum et en Eurysie du Sud, notamment parmi des puissances ne dépendant pas de l’ONC ou affichant clairement leur indépendance politique, la plupart de ces nations n’étaient tout simplement pas équipées en infrastructures permettant l’extraction de ressource, la production de produits industriels et leur exportation vers le Grand Kah. Ou du moins pas dans des quantités jugées suffisantes. C’est la base du projet de raccordement infrastructurel financé par le Fonds Tomorrow. Un projet dont l’ampleur titanesque s’accompagne d’une relative lenteur dans sa réalisation, n’ayant ainsi pas permis de diversifier les fournisseurs kah-tanais avant l’éclatement d’une crise.

De fait, le Pharois était la seule solution commerciale permettant aux industries extérieures kah-tanaises d’importer ce dont elles avaient besoin sans dépendre de nations potentiellement ennemies. De la même manière, l’importante flotte commerciale Pharoise assurait de nombreuses missions pour un Grand Kah largement amputé de sa propre capacité commerciale lors du coup d’État, de telle façon que les troubles nord-Eurysien ont aussi paralysés une partie du commerce kah-tanais à destination d’autres régions.

Le choc d’offre provoqué par la crise politique pharaoise a donc eut un effet drastique sur l’économie extérieure kah-tanaise : en plus de la baisse de presque un tiers de son PIB, la Confédération a vu de nombreuses industries s’arrêter du jour au lendemain, faute de matières premières, et a dû revoir à la baisse ses prévisions d’exportation, annuler plusieurs contrats internationaux, mettre au chômage des secteurs entiers de l’économie destinée à l’exportation. Cet arrêt de l’économie se traduit surtout par un manque soudain de fonds pouvant être alloués dans la consolidation de l’économie kah-tanaise et l’investissement dans des secteurs impérissables tels que les infrastructures. En d’autres termes, l’arrêt de l’économie extérieure kah-tanaise a eu pour principal effet de ralentir drastiquement la croissance kah-tanaise, puisqu’il s’agissait de son principal vecteur de fonds à allouer en investissements intérieurs. De la même façon, une part importante de la jeune "classe moyenne kah-tanaise", recevant un capital supplémentaire à leurs pairs du fait de l’exposition à des industries capitalistes ou à des secteurs particulièrement lucratifs, risque de connaître une stagnation de son niveau de vie, voir un retour progressif à la norme. Enfin, pour la première fois depuis vingt ans, des pans entiers du prolétariat se retrouveront au chômage.

Les secteurs les plus touchés par cette crise sont donc ceux qui dépendaient de leur croissance continue et ceux destinés au marché extérieur. De nombreuses industries culturelles, des laboratoires de recherche, des usines de composants électronique de pointe dépendant d’importations étrangères, mais aussi des usines de vêtement, de véhicules, de pièces industrielles, de produits chimiques sont maintenant à l’arrêt. Plusieurs coopératives de Danger Systems ont aussi annoncées se préparer à une fusion de leurs moyens pour éviter un arrêt pur et simple de leur activité.

Pour autant, si dramatique qu’ils soient, les effets de cette crise sont à mitiger. Ils sont moins signe d’une fragilité globale de l’économie kah-tanaise que d’une politique de marché extérieure menée avec un amateurisme en bonne voie de rémission. Et, conformément aux attentes des planificateurs de la session de 1992, la contamination entre les secteurs extérieurs et les secteurs stratégiques a été extrêmement limitée. La baisse du niveau de vie de la population est négligeable, l’inflation des prix ne concerne que des produits de luxe, des solutions sont en cours pour réindustrialiser les zones sinistrées et mettre un terme au chômage.

Le Commissariat au Maximum a annoncé des économies du côté de l’économie accessoire et de la production de biens de luxe, coupes renouvelables annuellement et prévues pour durer le temps de normaliser la situation des populations touchées par la crise. De la même manière, le Commissariat à la Planification a organisé plusieurs États généraux avec les communes générales pour discuter de ses préconisations en matière de reconstruction économique. Si le paradigme actuel de l’économie compartimentée semble avoir fait ses preuves, la crise actuelle a soulevée plusieurs fragilités que la confédération semble bien décidée à traiter en vitesse.

Chose exceptionnelle, le Commissariat au Commerce Extérieur, qui ne traite habituellement qu’avec les coopératives, a été appelé à rencontrer les représentants communaux. La très forte indépendance du commissariat, jusque-là comprise comme essentielle dans la bonne menée de sa mission, génère désormais de nombreuses critiques et est pointée du doigt comme l’une des causes probables des manquements en termes de politique de diversification des fournisseurs économiques ayant amené à la situation actuelle. S’il convient de rappeler les efforts effectués par le Commissariat, notamment via le Fonds Tomorrow, pour diversifier les alliés économiques de l’Union, il semble bien possible que le commissariat soit sujet à un remaniement de ses effectifs, voir soi placé sous la tutelle du Maximum et de la Planification le temps que la situation économique se stabilise.

Dans l’ensemble, au moins, la stagflation semble évitée puisque l’économie kah-tanaise a déjà engrangée une augmentation de quelque sept milliards de son PIB depuis le début de la crise, semblant témoigner de l’efficacité des mesures d’urgence et de relance économique.

Reste à voir quelles sont les perspectives pour le modèle de la nouvelle économie kah-tanaise. Si la crise économique semble strictement conjoncturelle, signifiant qu’elle pourrait se résorber sans qu’il ne soit nécessaire de changer de doctrine marchande, elle donne tout de même d’importants arguments aux critiques du modèle actuel, ainsi qu’à ses défenseurs. La résilience relative de l’économie kah-tanaise étant désormais démontrée, il convient pour la Confédération d’acter les conclusions s’imposant et de s’assurer que cette résilience ne soit plus mise à l’épreuve.
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La Rente
L'actualité de l'économie.

22/03/2011

Le Fonds Tomorrow s'engage dans l'extension du Projet d'Intégration Structurel Paltoterra-Leucytalée au Milouxitania malgré les tensions régionales.

Dans un contexte marqué par des tensions régionales entre l'Union des Nations Communistes et Socialistes (UNCS) et l'Organisation des Nations Commerçantes (ONC), le Fonds Tomorrow a annoncé son intention de poursuivre et d'étendre ses investissements dans la région de Leucytalée, avec une attention particulière portée au Milouxitania.

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Lors d'une rencontre entre le chancelier Fédéral Bruno de Pezenas, Ministre Fédéral des Transports Jared Alboukal, la présidente Aurelia Culio et la cheffe de la diplomatie kah-tanaise, Actée Iccauhtli, le Fonds Tomorrow a exprimé sa volonté d'étendre le Projet d'Intégration Structurel Paltoterra-Leucytalée au Milouxitania.

Le Projet d'Intégration Structurel Paltoterra-Leucytalée, lancé par le Fonds Tomorrow, vise à créer un important carrefour commercial reliant les régions productrices de ressources et de biens entre elles. L'objectif est de permettre au Grand Kah de devenir la principale porte d'entrée et de sortie paltoteranne des échanges commerciaux de la région sud-Eurysienne.

La présidente Milouxitanienne s'est montrée enthousiaste quant aux possibilités offertes par ce partenariat économique. Elle a accueilli favorablement l'idée d'établir des terminaux portuaires en mesure d’accueillir le commerce transcontinental, ainsi que de renforcer la connexion terrestre entre le Milouxitania et la Travie.

La mise en place de ces infrastructures permettront de désenclaver la région, d'augmenter ses capacités d'import-export, et de développer des opportunités commerciales bénéfiques pour les entreprises milouxitanes.

Mme. Eudòcia Comadran a également proposé la location d'un port franc sur la côte du Mostrocean, non loin d'Erau, afin de faciliter les échanges commerciaux et de permettre au Fonds Tomorrow de disposer d'une implantation stratégique sur le territoire milouxitanien. Des sources internes de la Confédération kah-tanaise confirment que l’offre a été acceptée et que des travaux seraient déjà en cours pour augmenter la capacité de fret du port de Badens. Il est largement considéré que cela renforcera la capacité de projection commerciale des pays de la région et favorisera un retour sur investissement conséquent pour le Milouxitania.

L'extension du Projet d'Intégration Structurel Paltoterra-Leucytalée au Milouxitania devrait représenter des investissements conséquents pour créer de nouvelles infrastructures, former le personnel nécessaire à leur entretien, et développer des partenariats économiques. Un investissement jugé nécessaire et rentable par les responsables du Projet d'Intégration Structurel Paltoterra-Leucytalée

Actée Iccauhtli, cheffe de la diplomatie kah-tanaise, s'est aussi engagée à soutenir le Milouxitania face aux éventuelles réactions de pays voisins concernant ce partenariat économique. Elle a exprimé sa confiance dans la capacité du Grand Kah à défendre diplomatiquement et économiquement ses partenaires et à promouvoir des relations diplomatiques bilatérales équilibrées en Eurysie.

L'extension du Projet d'Intégration Structurel Paltoterra-Leucytalée au Milouxitania représente une opportunité majeure pour la région, qui pourrait bénéficier de nouveaux investissements, d'un accès facilité aux marchés étrangers et d'un renforcement de ses capacités commerciales.

La présidente Milouxitanienne a conclu en exprimant sa reconnaissance envers le Fonds Tomorrow et sa volonté de s'engager pleinement dans ce partenariat économique, qui s'annonce prometteur pour le développement économique et commercial du Milouxitania. Les deux parties ont convenu de travailler ensemble pour renforcer leur coopération et promouvoir un développement économique durable dans la région sud-Eurysienne.
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11/03/2010

Avancée des travaux en Travie et début de la liaison Milouxitano-Travienne dans le cadre du Projet d'Intégration Structurel Paltoterra-Leucytalée.

Un peu plus d'un an après le lancement du Projet d'Intégration Structurel Paltoterra-Leucytalée en Travie, les travaux avancent à un rythme soutenu, contribuant à la modernisation des infrastructures de transport et à la consolidation des échanges commerciaux dans la région sud-Eurysienne.

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Depuis son lancement, le projet a suscité un soutien continue la part du Fonds Tomorrow et de ses partenaires locaux, notamment des sociétés Sotra-Regula (spécialisée dans la construction de voies ferrées, l'installation de signalisation et de solutions de régulation, et le matériel roulant) et TALMOS, (spécialisée dans la construction, est également impliquée dans les travaux d'infrastructure).

L'objectif principal de ce projet ambitieux est de créer un réseau d'infrastructures de transport moderne et bien connecté, capable de soutenir un fret commercial accru entre les régions productrices de ressources et de biens de la région sud-Eurysienne.

En Travie, les travaux ont connu des progrès significatifs au cours de l'année écoulée. Les voies ferrées ont été modernisées et étendues pour permettre un transport ferroviaire plus rapide et plus efficace. On espère ainsi un meilleur raccordement des régions ouest, lourdement industrialisées au reste du pays. De même, d’importants investissements dans le sud ont amenés à la création de première fermes expérimentales et de premières centrales à énergie propre, visant à donner à l’une des régions les moins développées du pays des opportunités de développement uniques.

Les terminaux aéroportuaires existants ont été agrandis et modernisés, tandis que de nouveaux terminaux ont été construits pour répondre aux prévisions de croissance du commerce transcontinental.

L'une des réalisations majeures du projet est la construction d'un important réseau de fibre optique haute vitesse, qui améliore la communication rapide entre les différents centres d'affaires dans la région. Cette infrastructure de télécommunication de pointe permettra aux entreprises de profiter d'une connectivité accrue et de faciliter la coordination des opérations commerciales.

En ce qui concerne les énergies renouvelables, des chantiers de centrales électriques modernes fonctionnant à l'énergie solaire, éolienne et hydraulique ont été mises en place pour répondre aux besoins en électricité de la nouvelle infrastructure de transport et des autres industries locales. Ces efforts soutiennent également les objectifs de développement durable de la région en favorisant l'utilisation d'énergies propres et durables.

Les travaux ont également permis de créer de nombreux emplois pour les travailleurs traviens, stimulant ainsi l'économie locale. De plus, la présence des entreprises partenaires du Fonds Tomorrow a favorisé le transfert de connaissances et de technologies, contribuant à renforcer les compétences locales et à moderniser l'industrie de la construction dans la région.

En parallèle, les travaux visant à raccorder le réseau travien à celui du Milouxitania ont été amorcés avec succès. Les équipes de Sotra-Regula et TALMOS ont travaillé en étroite collaboration pour réaliser cette liaison cruciale entre les deux pays. Des lignes reliant Milos et Occitania aux grandes villes du Sud et à Trave sont entrées en chantier depuis peu, permettant de faciliter les échanges commerciaux entre les deux nations. Bientôt, on estime que la capacité de fret transfrontalier aura triplé, permettant aux entreprises traviennes de profiter des importantes infrastructures portuaires de la Milouxitanie. Cette furue liaison avec le Milouxitania représente une avancée majeure pour le Projet d'Intégration Structurel Paltoterra-Leucytalée. Elle renforce la connectivité régionale et offre de nouvelles opportunités commerciales aux entreprises des deux pays.

Le Fonds Tomorrow se félicite des avancées significatives réalisées en Travie et se montre confiant quant à l'achèvement réussi du projet dans la région sud-Eurysienne. La mise en place d'infrastructures modernes et bien connectées favorisera le développement économique et commercial de la région tout en renforçant les liens entre les nations partenaires du projet.
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Akai Kagami
Le Miroir Rouge, définitivement radical.

12/04/2011
Renforcement des liens entre le Grand-Kah et le Royaume de Teyla : Une victoire pour la coopération et la défense populaire

Le ministre de la Défense et des Armées Teylais, Gary Hubert, conclut un accord fructueux avec le Grand-Kah, renforçant ainsi les capacités de l'armée tout en célébrant l'amitié internationale.

Tokyo la nuit

Le Grand-Kah, bastion de la liberté et de l’équité, a récemment accueilli le ministre de la Défense et des Armées du Royaume de Teyla, Gary Hubert, dans le cadre d'une visite diplomatique organisée par la commune d’Heon Kuang. Durant les deux jours de son passage à Heon Kuang, le ministre aura rencontré le commissaire aux affaires exclaves ainsi que des représentants du monde économie communal lors de discussions ayant abouti à un accord d'achat militaire historique. Alors que les médias impérialistes tentent de déformer la véritable essence de cette collaboration fructueuse, et qu’une méfiance toute légitime envers les régimes d’Eurysie, traditionnellement instables et réactionnaires, le peuple du Grand-Kah se félicite de cette avancée vers une coopération mutuelle et équitable.

Lors de son déplacement au Grand-Kah, Gary Hubert, aux côtés de son équipe, a clairement exprimé sa volonté de conclure un accord d'achat d'armement pour renforcer les capacités de l'armée teylaise. C'est avec honnêteté et respect que les discussions ont eu lieu, reflétant les valeurs de transparence et de justice du Grand-Kah : Teyla représentant une oasis de calme et de stabilité au cœur de l’Eurysie, la position d’Heon Kuang ne surprendra pas. Selon les termes de cet accord, le Royaume de Teyla a fait l'acquisition d'un ensemble d'armes, comprenant notamment dix mille armes d'infanterie légères, mille cinq cents mitrailleuses lourdes, deux cents mortiers légers et deux cents lance-roquettes, à un prix bien en dessous des normes du marché international. Cet accord historique reflète la volonté des deux parties de promouvoir la défense populaire et de renforcer les capacités de résistance face à toute forme d'agression impérialiste. Elle représente aussi un signal fort de la confédération à l’Eurysie, une main tendue démontrant la fréquentabilité économique de nos communes, et leur ouverture d’esprit.

L'accord militaire n'a pas été la seule réussite de cette visite diplomatique. Les liens culturels se sont également renforcés, montrant que la coopération va au-delà des intérêts stratégiques. La culture vibrante et diversifiée du Grand-Kah aurait, selon des sources teylors, impressionnées les membres de la délégation teylaise, ouvrant la voie à de futures collaborations culturelles. Il est vrai qu’il y a encore beaucoup de choses à apprendre et que nos peuples, si lointains qu’ils soient, ne devraient pas se comporter en inconnus, à l’époque où la communication est plus aisée que jamais.

C’est dans cet esprit que le geste du ministre Gary Hubert, exprimant un hommage chaleureux envers la nation du Grand-Kah, a été reçu avec respect et gratitude. Bien que certains critiques puissent insinuer que le discours était une manœuvre politique visant tant à flatter les communes qu’à assurer la posture du ministre en interne, de telles paroles ne sont pas anodines de la part d’un membre du gouvernement, et expriment à défaut de toute autre chose, une volonté salutaire de pousser plus en avant la collaboration et l’entente respectueuse entre nos nations.

En plus de l'accord d'achat d'armement, une coopération d'apprentissage mutuel a été établie. Les forces de protection civile de Heon Kuang enverront ainsi une partie de leurs effectifs en formation au Royaume de Teyla, tandis que des officiers teylais se familiariseront avec les armes et les tactiques kah-tanaises. Cette initiative reflète l'engagement des deux nations à apprendre les uns des autres et à renforcer leurs compétences pour la défense populaire, et est dans le prolongement logique de diplomatie officière initiée par le Comité de Volonté Public estimable dans la période 2000 – 2008 : rappelons à ce titre que de nombreux pays profitent déjà des conseils et formations d’officiers kah-tanais en mission.

La visite du ministre Gary Hubert au Grand-Kah a ouvert de nouvelles perspectives de coopération et de solidarité entre les peuples du Royaume de Teyla et du Grand-Kah. Cet accord d'achat militaire historique et les initiatives d'apprentissage mutuel témoignent de la volonté de nos deux nations de renforcer leurs capacités de défense tout en promouvant mécaniquement des idéaux communs de liberté, d'égalité et de justice. Nous ne pouvons que saluer cette collaboration fructueuse et nous réjouir des opportunités futures de renforcement mutuel.
Le Regard
Le Regard, une autre vision du monde.

06/08/2011
Les écoles de l'Ordre des clarisses de la charité peine à trouver leur raison d'être

C'est une expérience intéressant que celle menée par les religieuses de l'OCC, qui après s'être installées dans les très traditionnelles communes australes n'ont pu que constater leur inutilité dans des communautés répondant à leurs propres besoins.

Estancia abandonnée

C’est une histoire un peu rocambolesque et qu’on croirait sortie d’un roman comique d’Allende Temer, ou d’un livre d’Histoire sur le milieu du dix-neuvième. Celle de vingt sœurs des clarisses de la charité débarquant un beau matin sur les côtes de la cité des anges dans l’espoir de mener quelques missions au cœur du territoire. La situation se serait rapidement réglée avec les administrations du culte Catholique si les clarisses étaient de cette obédience, mais l’ordre suit plutôt les préceptes de la très arriérée églises Volignonaises, principalement suivit par des régimes assez médiévaux et n’ayant jamais réussi à s’implanter durablement sur le sol de l’Union, ni pendant la colonisation, ni après.

C’est pourtant bien la communauté catholique qui s’est chargé de trouver un lieu d’implantation adapté aux sœurs : si tout le monde peut venir habiter et travailler dans l’Union, il est compliqué d’y organiser un culte ou une coopérative sans l’accord et la confiance de sa commune d’implantation. Le sol appartient à la communauté, et il n’est pas dit que celle-là accepte de laisser les représentantes d’un culte étranger et globalement considéré comme plutôt poussiéreux s’installer en bordure des communes. Au Grand Kah, si le catholicisme est lié à la junte, il a au moins le mérité d’avoir résisté par endroit. Volignon, elle, n’est connue que pour ses décisions à contre-sens de la culture et des normes kah-tanaises, et l’accueil que sa fille aînée, Prima, a faite aux terroristes rosiques, coupables de plusieurs meurtres sur le sol communal.

Vient aussi la question des ambitions de l’OCC, et s’il existe des communes plus conservatrices que d’autres, celles-là se réfèrent généralement à la culture traditionnelle de nos camarades des premiers peuples. Une tradition, certes, ancienne et parfois réticente à certaines évolutions de la modernité, mais considérant les religions abrahamiques comme autant de forces étrangères, coloniales et détestables.

Ce sera finalement à proximité des villages séparant Dietes et Gabrila del Sul, au sud de l’Union, que les sœurs pourront s’installer non-pas en tant que simples habitantes, mais bien en tant que travailleuses. Recevant l’autorisation intercommunale de loger et d’entretenir de vieilles exploitations agricoles abandonnées, elles y ont ouvert des écoles pour jeunes filles.

Plusieurs problèmes se posent alors : déjà les exploitations agricoles confiées à l’OCC sont relativement éloignées des villages et calpulli. Ensuite, ces écoles religieuses font réemerger tout un imaginaire colonial douloureux : l’Église a été une actrice importante des massacres eurysiens, justifiant à la fois la colonisation et la tentative d’acculturation des premiers peuples. Enfin, la capacité d’une vingtaine de sœurs dispersées dans différents sites à fournir une éducation moderne et qualitative à la jeunesse de l’Union peine à convaincre, y compris dans des zones rurales habituées à l’éducation commune et en petit commité. Pour résumer le sentiment des communautés concernées, on peut reprendre cette phrase d’un riverain interrogé : « La communauté a déjà ce qu’il lui fait. Pas besoin de leurs méthodes poussiéreuses ».

Si quelques mesures d’inspection communale ont été organisées pour s’assurer de la conformité des enseignements aux nécessités décidées dans la charte éducative de la commune supérieure, les classes de l’OCC restent désespérément vides. Il peut être compliqué de faire la charité dans un pays qui n’attend pas de salut de l’État ou de l’Église.

L'indifférence relative provoquée par l'initiative de l'OCC interroge sur leur capacité à s'implanter au sein de l'Union. Au moins, les communes semblent satisfaites des rénovations apportées aux locaux prêtés.
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Akai Kagami
Le Miroir Rouge, définitivement radical.

20/12/2011
La Fête des Unions : Nayoga Lamanai Résonne aux Accords de la Solidarité Anti-fasciste

Pour sa cinquième édition, la fête de l'Union rassemble des artistes toujours plus éclectiques et un public toujours plus nombreux.

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Ce week-end, la ville de Nayoga Lamanai a été le lieu de convergence de près de 520 000 festivaliers venus célébrer la musique et l'unité au cours de la cinquième édition de la Fête des Unions, un festival culturel anti-fasciste qui a transcendé les genres musicaux pour prôner la solidarité, la décolonisation et la fin de l'autoritarisme.

La Fête des Unions, un nom qui résonne avec force dans le contexte actuel, a réuni une pléiade d'artistes internationaux issus de trois univers musicaux distincts : le punk, le métal industriel et la K-pop (pop kah-tanaise). Les festivaliers ont été ravis de découvrir des artistes emblématiques de ces genres tels que Pink Chocolat !, qui continue de truster les premières places des chartes d’écoute, ou encore Furie des Enclumes et ExoGenesis, qui au-delà de leurs styles radicalement différemment partageant des messages d'unité, de tolérance et de résistance à l'oppression. Des groupes étrangers ont aussi occupés la scène tel que Monofloor (stranéen), s'étant du reste exprimé en faveur de l'idée Kah.

Le festival a ouvert ses portes avec une déclaration d'intention claire : rassembler des esprits divers dans un esprit d'ouverture, de solidarité et d'engagement. Les scènes musicales, chacune dédiée à un genre particulier, ont accueilli des groupes légendaires et de nouveaux talents, tous partageant une vision commune d'un monde sans fascisme ni autoritarisme. Le mélange de ces genres musicaux a créé une atmosphère électrique qui a permis à des festivaliers de tous horizons de se connecter à travers la musique. "La première raison d’être de l’art", nous confit l’un des organisateurs, "c’est de nous rappeler qu’on est tous humains".

Au-delà des performances musicales, la Fête des Unions a également offert une tribune à des orateurs engagés, parmi lesquels Edgar Alvaro Maximus de Rivera. Le héros de la révolution et membre du comité de Volonté Estimable s’est ainsi longuement prononcé sur l’état de la lutte sociale à travers le monde avant de laisser sa place à des invités étrangers. Des invités étrangers ont aussi participé à l'ensemble tels que Paul Lacombe, candidat aux primaires de la gauche Teylaise et Rosalie Chabas, maire de Manticore, capitale du Teyla, Icaro Devisani, le nouveaux président du PSY (Yousléve) ou encore Calista Haryanti, actuelle Commissaire délégué à la coopération socialiste stranéen et Maimunah Mayasari, actuel maire de Kotarakyat (là encore capitale du pays).

Les moments forts du festival ont également été marqués par des discours engagés en faveur de la décolonisation, de la fin de l'autoritarisme et de la solidarité avec le peuple de Port-Hafen. Les orateurs ont appelé à l'unité, à la tolérance et à la lutte contre le fascisme sous toutes ses formes. Les festivaliers ont été encouragés à s'informer et à s'impliquer dans des causes sociales et politiques. À cette fin, de nombreux stands d'information et d'activisme étaient organisés sur le site.

La Fête des Unions a une fois encore prouvée que la musique peut être un puissant moyen de sensibilisation et de mobilisation. Elle a également rappelé aux festivaliers que la solidarité et l'unité sont des armes précieuses dans la lutte pour la dignité humaine.

Alors que les dernières notes résonnent encore dans les esprits des participants, cette cinquième édition de la Fête des Unions laisse derrière elle un héritage de résistance et d'unité. Ce festival restera gravé dans les mémoires comme un événement qui a prouvé que la musique peut transcender les frontières et inspirer le changement, et continue de s’imposer comme l’un des rendez-vous culturels les plus populaires du Grand Kah, rassemblant jusqu’à un tiers de festivaliers étrangers.
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Le Regard
Le Regard, une autre vision du monde.

01/01/2012
La nouvelle année commence, la Convention pense déjà à son futur Comité de Volonté Publique.

Et c’est comme à chaque fois un Grand-Kah tout tourné vers l'avenir et l'espoir qui accueille cette nouvelle année 2012. Alors que les célébrations vont bon train, l'une des principales préoccupations qui semble retenir l'attention des représentants de la nation est l'approche du 21 novembre 2012, où devra être désigné un nouveau programme quinquennal.

Ces "élections", en tant que moment démocratique clé dans la vie de notre nation, sont d'une importance cruciale. Les représentants au sein du Comité de Volonté Publique seront renouvelés par une Convention générale elle-même renouvelée, pouvant permettre de déterminer si le comité "Défense et Développement" a ou non réussi son pari d’endiguer les courants radicaux.

L'une des principales questions qui se posera probablement dans les mois à venirs est celle de la politique étrangère. Le Comité de Volonté Publique a mis en avant une politique d'expansion des investissements kah-tanais en Eurysie, menée à travers le Fonds Tomorrow. Ces investissements ont permis d'atténuer les effets de la récente crise de l'offre qui a provoqué la récession économique de 2011. De plus, des accords économiques avec le Duché de Sylva ont renforcé la position économique du Grand-Kah sur la scène internationale et continentale. Cette politique, cependant, ne s’est pas faite sans provoquer quelques controverses.

D'un côté, certains soutiennent que ces investissements renforcent la sécurité économique du Grand-Kah et ouvrent de nouvelles opportunités pour le développement confédéral. De l'autre, des critiques se font entendre, s'inquiétant du coût potentiel pour notre nation et de la dépendance accrue vis-à-vis des partenaires étrangers. Les partisans de la doctrine agraire et les autarques reprochent ainsi une stratégie confédérale qui reproduirait les circonstances ayant amené à la crise.

Un autre défi majeur auquel le Comité de Volonté Publique "Défense et Développement" fait face concerne les récentes interventions militaires dans les régions de Chérchérie et du Mokhaï. Alors que le Comité avait promis des actions en faveur de l'apaisement, des conflits ont éclaté dans ces régions. Si les forces kah-tanaises ont finalement contribué à un retour à la démocratie face à la dictature loduarienne, cette situation complexe soulève des questions sur la politique étrangère du Grand-Kah, sa capacité à maintenir la paix d’une part, et sa position pro-non alignés sur la scène internationale. Des groupes interventionnistes regrettent ainsi un Comité divisant la lutte anti-capitaliste internationale, là ou les courants modérés et réformistes se félicitent pour la plupart d’une ligne éthique claire en faveur d’un socialisme humain, opposé à l’autoritarisme sous toutes ses formes.

La recomposition du comité s'annoncent donc comme un moment décisif pour notre nation. Les enjeux sont importants : il pourrait s’agir de déterminer si ce cycle sera définitivement dominé par les courants réformateurs, ou si la percée des mouvements radicaux contestataires se concrétisera en politiques confédérales.
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