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[PRESSE] Affaires nationales et bulletins officiels - Page 5

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Le Regard
Le Regard, une autre vision du monde.

20/10/2012
Quatre épaves de galions découvertes au large des Îles Marquises

Repérées par un navire de pêche, les épaves pourraient être celles de la mystérieuse "Glorieuse Expédition", les archéologues de l'Université de Fort-Tempête espèrent y retrouver d'importantes reliques historiques et plus d'informations sur le sort de la flotte.

Explorers Found Treasure on a Spanish Galleon Shipwreck More Than 360 Years After It Sank



Une équipe d’archéologues kah-tanais rattachés au laboratoire archéologique de Fort-Tempête a annoncé la découverte de quatre épaves de galions datant du XVIIe siècle, au large des Îles Marquises. Ces navires pourraient faire partie de la seconde flotte de la Glorieuse Expédition, aventure coloniale menée par des libres marchands eurysiens sur leurs fonds propres, qui visait à explorer et à commercer avec les terres du Scintillant.

Selon les premières hypothèses, largement alimentée par les spéculations contemporaines au naufrage, la flotte aurait été pourchassée par des pirates, avant de s’abîmer dans l’océan lors d’une tempête. Les épaves, situées à une profondeur de 200 mètres, seraient restées intactes pendant plus de trois siècles, conservant ainsi de précieux trésors archéologiques.

En effet, les épaves ont été préservées grâce à plusieurs facteurs, tels que la profondeur, la température, l’obscurité, le manque d’oxygène, le sédiment et la biodiversité marine. Selon une source de l’université de Fort-Tempête (Îles Marquises), ces facteurs ont permis de ralentir ou de limiter les processus de dégradation des matériaux, qu’ils soient organiques ou inorganiques. Toutefois, les épaves sont aussi menacées par des agents naturels ou humains, comme les courants, les tempêtes, les micro-organismes, la corrosion, le pillage ou la pollution. C’est pourquoi il est important de les protéger et de les conserver au plus vite. Dans ce but, les archéologues vont utiliser des méthodes et des techniques de conservation préventive et de restauration du mobilier archéologique sous-marin. La conservation préventive consiste à prévenir la dégradation des objets dès leur prélèvement, en les maintenant dans des conditions proches de celles de leur enfouissement, à l’abri de la lumière, du vent, des chocs et du dessèchement. La restauration consiste à traiter les objets pour les stabiliser, les nettoyer, les dessaler, les reconstituer et les marquer. L’équipe en charge du projet, issue de l’Université de Fort-Tempête, est formée à ces méthodes et les a déjà expérimentées sur d’autres épaves et trésors enfouis notamment celle du Grand Cachalot, navire amiral de la Flotte du Ponant, coulée à la fin du 18ème siècle et dont l’épave renfermait des canons, des armes, des bijoux et des pièces de monnaie.

Une fois le site des reliques sécurisé, les archéologues utiliseront des méthodes et des techniques de fouille sous-marine pour identifier les épaves et leur contenu. Ils vont notamment se baser sur les caractéristiques des coques, des canons, des objets et des inscriptions trouvés sur les navires. Ils vont aussi comparer les données archéologiques avec les sources historiques, comme les archives coloniales, les récits de voyage ou les cartes maritimes. Ces méthodes permettront de déterminer l’origine, la date, le nom et la mission des galions afin de confirmer ou non leur appartenance à la Glorieuse Expédition.

Quoi qu’il en soit les archéologues de l’université de Fort-Tempête espèrent pouvoir identifier les épaves et leur contenu, ainsi que retrouver des reliques de première importance jusque-là considérées perdues. Parmi celles-là, on espère ainsi retrouver le mythique recueil d’enseignements de Muitlhin, un maître toatliste qui aurait voyagé avec la flotte, ou encore des objets en provenance des temples septentrio-paltoterrans, largement pillés par l’entreprise coloniale et dont les riches marchands eurysiens faisaient un indicateur de statut social.

La découverte de ces épaves constitue un événement majeur pour l’archéologie kah-tanaise, qui pourrait éclairer un pan méconnu de l’histoire de la colonisation et des relations entre les peuples eurysiens et paltoterrans. Affaire à suivre, donc.
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Le Regard
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01/01/2012
Intervention au Communaterra : que savons nous à ce stade ?

L'intervention militaire de la gare en Communaterra interroge d'abord sur les motivations du Comité de Justice l'ayant inité, ensuite sur la stabilité régionale, enfin sur la stratégie adoptée par l'Union dans son ensemble.

Explorers Found Treasure on a Spanish Galleon Shipwreck More Than 360 Years After It Sank

Dans l’ensemble ce qu’on sait de là déjà très critiquée intervention de notre Garde en Communaterra, c’est qu’elle répond moins à un fait de guerre qu’à ce qu’un enquêteur de l’Égide appellerait un « faisceau d’indice ». C’est-à-dire qu’à en croire les principaux opposants à cette intervention, qui se sont déplacés en nombre à Lac-Rouge et dans plusieurs autres communes métropolitaines pour faire entendre leur voix, la situation ne relevait pas d’un cas d’urgence absolu nécessitant de déclencher les hostilités avec le turbulent mouvement révolutionnaire de la côte Est.

Les principaux portes-parole de l’opposition se réfèrent directement aux arguments du camp pacifiste à la convention nationale, lesquels signalant que d’autres options auraient pu être choisies pour régler la situation tel qu’un blocus économique et militaire ou l’accentuation progressive de la pression politique et diplomatique contre le communaterra. Une position que réfutent les membres de la majorité pro-guerre en pointant du doigt plusieurs des arguments déjà déployés par la citoyenne Actée Iccauthli dans son discours aux Communes : instabilité chronique de la Communaterra, promesses répétées de guerre, alliance avec les Loduariens. Dans les faits, une certaine confusion règne quant aux raisons concrètes de cette intervention, cette dernière ayant finalement été déclenchée non pas sur proposition du Comité de Volonté Public, lequel favorisait encore une gestion pacifique du problème, mais par les Comités de Justice : suite à l’annonce par la Communaterra que les inspecteurs de l’Égide devant être envoyés sur son sol pour déterminer les causes ayant amené au meurtre de dix mille civils seraient repoussés ou fais prisonniers, de graves débats ont eu lieu au sein des communes, débats détaillant au final les différentes possibilités : perte d’enquêteurs donnant lieu à des négociations pour les récupérer, meurtre des dits inquisiteurs, refus de leur présence sur le sol du Communaterra revenant à refuser l’application d’une partie du traité d’amitié et à refuser toute enquête sur le meurtre de civils… Finalement, la conclusion d’une majorité des représentants fut que la situation se réglerait par l’envoi d’une garnison pour soutenir l’enquête de la magistrature, et que l’envoi d’une garnison finirait invariablement par donner lieu à un conflit : d’où la décision de déployer non pas une garnison mais une véritable force d’intervention en mesure de totalement paralyser le régime de la communaterra.

Si une part de l’opinion publique considère la décision prématurée voir impérialiste, une autre considère l’existence même de la communaterra sous sa forme actuelle dangereuse pour la stabilité régionale et pointe sa politique et toutes les récentes révélations sur ses objectifs et sa gestion intérieure comme témoignant d’un risque sans cesse croissant pour le Grand Kah et ses partenaires régionaux.

Vient maintenant la question de l’après : que faire si cette démonstration de force ne suffit pas à faire appliquer les traités ? Cette intervention donnera-t-elle lieu à une guerre ? Puis à une occupation ? Et si oui sous quelles modalités ?

L’opinion publique kah-tanais reste très divisé à ce sujet et il semble improbable que la résolution de ces évènements, quelle qu’elle soit, n’amène à une satisfaction unanime.
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