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L'Indépendant

INTERVIEW EXCLUSIVE DE JEAN ARNÉE, PRÉSIDENT DU
RASSEMBLEMENT DES PATRIOTES POUR L'INDÉPENDANCE DE KOTIOS

9 Septembre 2004



Aujourd'hui nous avons décidé d'interviewer Jean Arnée, président et fondateur du Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios. L'interview a été effectué par Alexis Marinios.


Symbole du Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios
Symbole du Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios

JOURNALISTE : Bonjour Jean Arnée.

JEAN ARNÉE : Bonjour.

JOURNALISTE : Vous avez créé votre parti politique, le Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios. Quelles raisons vous ont poussé à créer votre mouvement politique ?

JEAN ARNÉE : J'avais déjà pensé à créer un parti dès l'indépendance de Kotios. Cependant, je me suis dis que notre jeune nation aurait sûrement de nombreuses personnes pour la défendre. Quelle erreur ! Nous avons eu un nombre énorme de partis communistes et capitalistes qui veulent s'ouvrir totalement au monde. Malheureusement, Kotios doit d'abord se défendre face à une mondialisation et une immigration de masse qui mettrait en cause la souveraineté de notre nation. L'Empire Démocratique Latin Francisquien veut retrouver ses anciens territoires, il n'aura aucun scrupule à envoyer des espions pour avoir Kotios sous sa maléfique coupe. Une grande immigration provenant de l'Empire a déjà commencé, et j'ai bien peur que les kotioïtes ne soient bientôt renversés par les francisquiens qui voudraient effacer toutes les traces de notre culture. Les partis d'extrêmes gauches disent défendre les travailleurs, mais tous ces étrangers qui arrivent en masse dans notre pays volent le travail de nobles et honnêtes kotioïtes. Je trouve cela honteux ! Je demande la fermeture totale des frontières pour que nous gardions le travail de Kotios pour les kotioïtes ! Qu'ils trouvent du travail dans leur pays d'origine, ou suivent la voie de Kotios : l'Indépendance. L'Empire Latin Francisquien a été obligé de se plier aux demandes du peuple kotioïte, que les autres peuple de l'Empire se soulèvent contre la dictature et le contrôle fourbe de l'Empereur.

JOURNALISTE : Avez-vous peur que le RPIK soit interdit ?

JEAN ARNÉE : Et pourquoi donc ?

Léger silence.

JOURNALISTE : Le parti de la Libération a proposé ce 17 août une loi pour interdire les partis jugés nationalistes et fascistes, et la loi a été approuvée par l'Assemblée Populaire le 26. N'avez-vous pas peur que les partis d'extrême gauche vous interdise ?

JEAN ARNÉE : Bien sûr que non ! N'importe quelle personne lucide verrait qu'un parti nationaliste ou encore moins fasciste siège à l'Assemblée populaire. Et qui donc pourrait donc décider quel parti est illégal ? L'Assemblée populaire ? Savez-vous ce qu'est une dictature, car vous verrez bientôt le retour du totalitarisme à Kotios. Il suffirait à l'extrême gauche, qui est actuellement majoritaire, d'interdire tous les autres partis pour qu'il ne reste plus que des communiste, et Kotios finirait par devenir une dictature communiste. Cette loi détruit tous les fondements démocratiques de Kotios ! Et si les communistes voulaient contourner la démocratie pour interdire le RPIK, quels arguments auraient-ils ? Le RPIK n'est pas du tout nationaliste, mais patriote ! J'aime Kotios, comme tout bon citoyen devrait l'être. Mais malheureusement, l'extrême gauche de Kotios déteste son pays. Je ne sais pas pourquoi ; peut-être sont-ils des espions de l'Empire Latin Francisquien, payés par des dictatures communiste, ou simplement... Je ne sais pas, mais je sais qu'un tel antipatriotisme pourrait causer la chute de Kotios.

JOURNALISTE : J'aimerais que vous nous parliez rapidement le projet politique du Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios.

JEAN ARNÉE : C'est simple : un compromis entre le capitalisme et le communisme. Le défaut du capitalisme, c'est qu'il répartit inégalement les richesses. Le défaut du communisme, c'est qu'il répartit également la misère. Le RPIK a une volonté que Kotios se trouve en troisième position, pour que Kotios ne survive pas aux crochets des entreprises, mais le communisme n'est pas non plus viable à long terme pour une démocratie. Le RPIK est également contre l'idée d'une bipolarisation du monde entre les communistes et les anticommunistes. Mais malheureusement, le RPIK ne reçoit aucun soutient de la part du côté gauche de l'Assemblée Populaire, contrairement aux libéraux qui souhaitent tout de même une démocratie. Le RPIK est aussi patriote et refuse le retour à une soumission de la part de l'Empire Latin Francisquien. Kotios doit se battre pour garder sa souveraineté. Le RPIK souhaite aussi donner plus de droits aux ouvriers, travailleurs et employées de Kotios, contre les grandes entreprises et les immigrés.

JOURNALISTE : Merci beaucoup Jean Arnée pour cet entretien exclusif sur votre mouvement politique : le Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios.

JEAN ARNÉE : Merci à vous de m'avoir invité.
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Le Faisceau Patriote, journal républicain
Radicalement républicain | Édition du 11 septembre 2004


Que peut l'Église contre la barbarie ?

Ciment de la question spirituelle en Eurysie occidentale comme orientale, l'Église chrétienne est un des piliers des puissances traditionnelles du continent. Agissant parfois comme contre-pouvoir, en quête de la récolte de la dîme auprès des ouailles des États trop largement soumis à la force cléricale, le clergé est une véritable institution se voulant garant de l'ordre moral comme spirituel. Par sa posture se voulant d'inspiration divine et par son ingérence dans la vie quotidienne des habitants de la Cité, l'Église se doit d'être un organe représentant des considérations des citoyens, priant pour leur salut en consacrant les heures de ses membres à prêcher la bonne parole, vanter les mérites de la chose commune et pourfendre les injustices qui frappent quotidiennement nos concitoyens, notamment en ces temps de crise.

Mais non, le clergé ne s'est pas donné pour vocation de porter la parole du Seigneur sur nos terres ; l'action de l'Église est immuable depuis des siècles, constituant une gabegie institutionnalisée pour l'argent du contribuable dans un effort vain de rédemption christique, que l'Église ne peut assurer - comment le pourrait-elle, alors qu'elle nourrit grassement ses prêtres, indolent ramassis d'ennemis intérieurs, partisans de régimes étrangers ? Comment pourrions-nous tolérer sur notre propre sol des forces séditieuses, vendues à des puissances étrangères, dont la puissance impériale, et qui emprisonnent nos concitoyens dans des dogmes barbares et antinationaux ?

L'Église, si elle a su pendant un temps réunir les petites gens autour de la passion du Christ, n'est plus aujourd'hui un digne représentant de la vocation divine sur Terre. Les structures cléricales, corrompues par l'usure du pouvoir, ne sont plus ni représentatives de la volonté du Seigneur ni adaptées à notre régime, que nous voulons républicain, révolutionnaire et national. Les agents du clergé sont, bien au contraire, des forces soumises à la volonté d'une hiérarchie étrangère qui ne peut être soumise à la volonté du peuple ou de la Nation. En aucun cas nous ne saurions tolérer que la taxation du contribuable serve à assurer la pérennité d'une institution clairement corrompue ; l'amour du Seigneur ne peut pas justifier une telle ignominie.

C'est là où la souveraineté populaire et le républicanisme doivent frapper au plus fort : couper l'herbe sous le pied aux libertaires, prêts à respecter l'ordre préétabli, en décapitant le véritable chef du parti de l'étranger sur notre sol. L'Église n'est plus que l'expression d'une volonté étrangère qui n'est pas soumise à la souveraineté du peuple et de la Nation, en conséquence de quoi elle doit être éliminée de l'espace public, confinée à l'intimité de la foi où seule à cette place elle peut assurer un sacerdoce dont elle a les compétences ; en aucun cas l'ordre politique ne doit assuré ou influencé par la puissance cléricale, que nous savons vassale des volontés impériales. L'amour de Dieu ne doit pas justifier l'entrisme de la bête immonde.

Anatole Brecht, citoyen républicain et engagé
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Le Faisceau Patriote, journal républicain
Radicalement républicain | Édition du 11 septembre 2004


Contre la tactique du salami de la gauche, menons un front républicain et démocratique


Voilà : il aura suffi à l'ancienne majorité de gauche quelques jours pour déjà chercher à pétrifier la démocratie dans un état larvaire avancé, d'où les communistes et anarchistes pourraient émerger pour gouverner avec une main de maître la Cité ; honte à eux, honte à ceux qui cherchent à bâillonner la démocratie ! Je le dis en fervent partisan de la démocratie et des libertés politiques, je pense que nous avons affaire aux premiers totalitaires, comme le soulignait si justement le patriote Jean Arnée et président du Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance dans son échange avec L'Indépendant. La volonté de museler l'expression politique et démocratique est désormais claire pour les néo-totalitaires du Parti de la Libération.

Entre les différentes propositions de loi de la gauche communiste et anarchiste, la démocratie a bon dos : des lois fixées pour une durée d'au moins une année, l'interdiction des partis politiques se réclamant du nationalisme et du fascisme - qui sera le décisionnaire d'une telle censure ? -, la négation des valeurs nationales au profit de l'entrisme étranger, mais à qui profite réellement le crime ? Le nouveau parti de l'étranger, en la personne du Parti de la Libération, se sait désormais en terre conquise, où il peut exercer sa loi, marginaliser toute opposition et mettre en place une véritable dictature de la pensée par la tactique du salami.

Mais face à la volonté de destruction des valeurs patriotiques, démocratiques et républicaines, j'appelle à la formation d'un grand rassemblement des forces pour la démocratie. Si toutes les sensibilités qui composent l'hémicycle législatif de la Cité ne sont pas forcément du même avis sur différents sujets, un seul et même aspect reste le pilier fondateur de notre institution : l'attachement profond à un besoin de représentativité et de démocratie ; seuls ennemis de la démocratie nouvelle, les communistes et anarchistes votant des lois frappant du sceau de l'infamie leurs adversaires politiques, qui préfèrent jouer les fervents législateurs dans un cercle privé où l'opposition est fermement muselée.

Mais la pensée unique ne saurait triompher face au pluralisme démocratique ; l'Empire a reculé sur ses propres terres, abandonnant la ville à la foule amassée. La souveraineté populaire saura une nouvelle fois s'exprimer en sanctionnant par les urnes et par les idées le comportement honteux des élus du Parti de la Libération, véritable nomenklatura d'édiles rouges qui cultivent l'entre-soi et un avant-gardisme obsolète ; mais la reconstruction nationale doit se faire avec tous les citoyens, et non pas une petite élite choisie par le comité central du Parti de la Libération. Encore une fois, le parti de l'étranger démontre son occupation effective du terrain, défendant valeurs internationalistes et méthodes totalitaires, se faisant de fait l'ennemi et des habitants de la Cité et du républicanisme démocratique.

« Quand la gauche est venue chercher les nationalistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas nationaliste.
Quand ils ont enfermé les conservateurs, je n’ai rien dit, je n’étais pas conservateur.
Quand ils sont venus chercher les libéraux, je n’ai rien dit, je n’étais pas libéral.
Quand ils sont venus me chercher, il ne restait plus personne pour protester. »

Anatole Brecht, citoyen républicain et engagé
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APPEL À LA RÉVOLTE

Peuple de Kotios, regarde avec moi! Peuple de Kotios, vois. Tu les voient toi aussi? Il siègent à l'Assemblée Populaire à débattre et à se déchirer sur TON sort! Oui peuple de Kotios, ils se "battent" pour toi avec des paroles et pourtant personne n'ose te venir en aide! Il parle en ton nom car il refuse que tu exprime ton propre avis! Ils t'ont promis la liberté et l'anarchie avec un régime égalitaire. Ils t'ont promis que plus jamais tu ne serais gouverné et encore moins par des tyrans. Ils t'ont promis tant de choses, l'arrêt des persécutions, la fin des restrictions et tout ça pour quoi? Pour ça? Peuple de Kotios n'est pas honte de t'être révolté, n'est pas honte d'avoir encore une fois perdu face à ces gens qui t'ont promit la liberté totale, n'est pas honte d'avoir perdu cette bataille car bientôt nous gagnerons la guerre et ce jour-là, c'est toi et toi seul qui sera à l'Assemblée pour exprimer TA volonté et ce que TU désire. Attends et observe-les se déchirer pendant que nous t'armons et t'entraînons chaque jour pour que tu prenne ta place. Tu as vaincu tout un empire et 20 millions de personnes, ne laisse pas les 1000 survivants qui ont prit ta place s'en sortir comme ça.
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Jône

27 décembre 2004


Serons-nous bientôt des « Dimitrovites » ?

Bientôt, le peuple libre de Kotios sera appelé aux urnes pour trancher le nom qu’adoptera leur nouveau pays. C’est un choix d’une importance capitale puisqu’il traduira le projet de vie de la société que nous souhaitons bâtir. Rappelons ainsi que Kotios a été nommé de la sorte parce que l’empereur était un helléniste convaincu : l’avenir de la cité-Etat s’écrivant sans lui, il serait impensable de garder un nom qui garde sa patte et ses facéties. Quelles alternatives s’offrent à nous, désormais ? L’Union des travailleurs a proposé de renommer le pays Commune de Dimitrovgrad, du nom de l’illustre inconnu Vassili Dimitrov, un combattant rouge dont les exploits ont peut-être été racontés par les grandes sagas et les scaldes, mais qui aurait été abattu par l’Etat franciscain dès les premières heures de la révolte. Même en accordant le bénéfice du doute à l’Union des travailleurs et en admettant que son personnage a réellement existé, que traduirait ce nom de Dimitrovgrad, sinon du fétichisme, de la même manière que Kotios était le fruit, la lubie d’un seul homme ? Comment amorcer la rupture avec la Francisquie en adoptant les mêmes pratiques qu’elle ?

On peut aussi faire le choix de l’historicité. Avant 1983, Kotios s’appelait Landeek et elle était la capitale du Duché de Ravendrecht. Ce choix n’est pas forcément une évidence, puisque la tradition n’est pas un argument. Ce n’est pas parce qu’une entité a existé avec ce nom, qu’elle était antérieure à toute autre et qu’elle a tenu longtemps qu’elle doit subsister. Qui plus est, Ravendrecht nous renverrait à un système féodal, à des institutions qui accordaient des terres et les pouvoirs d’administration qui étaient associées selon le seul critère du sang et de la dynastie. Nous en avons déjà débattu avec notre proposition de réforme de l’héritage : le simple fait d’être le fils, la fille ou le proche parent d’un autre ne suffit pas à s’accaparer son héritage. Nous réitérons ainsi notre opposition au féodalisme.

Maintenant, ne tombons pas dans un iconoclasme absolu comme le fait l’Union des travailleurs et gardons-nous de faire rase du passé simplement pour faire rase du passé. Libre Entente consent à voter pour Ravendrecht, simplement parce que le nom est étymologiquement neutre, parce qu’il ne porte pas le nom ou l’héritage d’un individu. « Ravendrecht » signifie en néerlandais « crique des corbeaux » et il est vrai qu’on observe encore ces carnassiers sur les falaises qui surplombent la ville. Pour une ville-monde comme Kotios, le corbeau renvoie à diverses symboliques : oiseau de bon augure pour les Nordiques, de mauvais augure pour l’Eurysie chrétienne, il est avant tout un médiateur entre la vie et la mort, et incarne l’audace du changement. Kotios, ou quel que soit le nom qui lui sera donné, est précisément cela : une communauté qui n’a pas peur d’avancer, pragmatique, qui se nourrit de la charogne pour mieux progresser.
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Message aux réfugiés Damann qui sont arrivés dans la nuit du 29 décembre

Chers et chères Damann, bienvenue à Kotios! Cette ville et cet état indépendant de tout tyran et de tout souverain privilégié mais aussi indépendant de tout peuple ou de quiconque voudrait se l'approprier! Peuple Damann et amis, soyez sûr qu'ici à Kotios vous trouverez refuge et serez loin de la guerre qui fait désormais déjà rage dans votre pays et que lorsque vous le souhaiterez ou bien que le temps aura fait son travail, vous pourrez retrouver vos foyer dans votre pays natal avec vos femmes et vos enfants ou bien rester ici et commencer une nouvelle vie pleine de liberté avec comme seule loi : Panem et circenses. Peuple Damann, Kotios t'accueil à bras ouvert et accueillera tes frères aussi si il le faut pour que tu sois sûr d'être libre et loin des barbares qui veulent ta mort dans ton pays.

Soit libre, vient à Kotios!
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Avant-Garde
L’AVANT-GARDE : JOURNAL REVOLUTIONNAIRE




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En l’honneur du camarade Vassili Dimitrov, renommons Kotios en Dimitrovgrad !

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Communiqué de l’Union des Travailleurs de Kotios


Camarades ! Amis de la Révolutions ! Prolétaires de tout Kotios ! Compagnons de route !

Notre Assemblée – encore contaminée par les germes du fascisme et du capitalisme – a décidé de remettre à la décision populaire le changement de nom de notre bien aimée ville de Kotios. Et déjà, les débats fusent à l’Assemblée.

L’Union des Travailleurs, dont les rangs grossissent de jour en jour dans cette Assemblée, a pris une position ferme pour le changement du nom de notre commune. Car voyez-vous camarades, si notre Révolution a un sens, si notre combat est le bon et l’unique qui vaille la peine d’être mené … il nous faut du passé faire table rase et honorer les combattants tombés pour la cause !

Les pages de l’Avant-Garde s’ouvrent aujourd’hui pour honorer les morts de la révolte de Kotios et plus particulièrement celle de notre premier martyr de la révolution : le camarade Vassili Dimitrov.

Né à Nulle-Part dans le milieu des années 70, le camarade Vassili Dimitrov était le fils d’un marin pêcheur et d’une boulonneuse de l’usine d’automobiles de Kotios. Issu du prolétariat comme nombre de nos héros, le camarade Vassili Dimitrov a vécu dans la misère à cause des chiens de capitalistes. A l’âge de 6 ans, il travaillait déjà dans les tanneries de Nulle Part. Orphelin à 8 ans suite au naufrage du navire de son père et à la maladie de sa mère, il fut recueilli par les ouvriers de la tannerie, où il rejoint très vite les rangs de l’intersyndicale.

Formé dès sa plus tendre enfance à lire Marx, le camarade Dimitrov s’illustra sur la scène politique de l’intersyndicale par ses discours enflammés et sa capacité à attiser chez les travailleurs le feu de la révolution. Apprenant à lire Le Capital et s’abreuvant des écrits des belles démocraties communistes de l’est de l’Eurysie, le camarade Dimitrov parvint à fuir la misère et le fascisme pour rejoindre la glorieuse nation de Lutharovie. Là-bas, intégré dans les brigades révolutionnaires de Saint Pavelsburg, il se forma pour devenir l’avant-garde du communisme international.

Remarqué pour son intelligence et son ardeur au travail – rappelons qu’il était capable de faire jusqu’à 6 fois son quota en une journée ! – le camarade Vassili Dimitrov devint l’un des promoteurs de nos glorieuses idées à l’international à l’âge de 20 ans. On lui doit de nombreux articles sur les bienfaits de l’économie socialiste, des poèmes sur les lendemains prolétaires, mais aussi un livre : Réflexions sur l’avenir du prolétariat, où il exposer avec les arguments du matérialisme dialectique cher à nos théoriciens, les différentes étapes d’une révolution prolétarienne réussie.

A l’appel de la révolution de Kotios, le camarade Dimitrov ne put se résoudre à abandonner ses frères d’armes. Débarqué sur le port de Kotios aux premières heures de la révolution, Vassili Dimitrov arma les esprits et les bras. Venu avec ses frères d’armes et sa section, il fit entrer dans Kotios les caisses d’armes dont notre révolution avait besoin pour s’émanciper du joug fasciste !

Il fut lâchement abattu une semaine plus tard sur la barricade entre John’s Street et Barley Boulevard, laissant derrière lui une veuve et un orphelin. Frappé entre les deux yeux par une balle fasciste, le drapeau de la révolution à la main, il mourut en portant haut le drapeau de la révolution tandis que ses camarades reprenaient le commissariat central des mains des fascistes.

Vassili Dimitrov est un exemple pour tous les révolutionnaires. Père aimant, camarade à la loyauté indéfectible, fervent partisan de notre cause, théoricien de notre émancipation, il laisse derrière lui une famille, mais aussi tous les prolétaires orphelins.

C’est en l’honneur de ce combattant, dévoué à la cause et n’ayant pas cédé un pouce aux forces fascistes que l’Union des Travailleurs de Kotios, a décidé de porter à l’Assemblée Populaire le projet de renommer notre belle métropole, la Commune de Dimitrovgrad !

Ainsi, le camarade Vassili Dimitrov sera honoré par les générations futures tandis que le communisme triomphera rayonnera depuis la cité qui portera désormais son nom !

Camarades ! Restez vigilants ! Cette révolution est notre ! Le prolétariat vaincra car tel est le Sens de l’Histoire !
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glaive

CONSTRUISONS LE MUR DE KOTIOS !


Tous les jours et toutes les nuits que dieu fait, nos journalistes receuillent les plaintes et témoignages de nos chers concitoyens et concitoyennes de Kotios las de devoir supporter la vue de tous ces réfugiés et immigrés qui s'entassent dans nos rues. Et c'est bien compréhensible comment ne pas être affligés par la vue de tous ces indigents et miséreux nauséabonds qui incommodent autant par la vue que par l'odeur ?

Outre un manque consternant et prononcé d'hygiène, en acceuillant tous ces gens venus de l'extérieur, les dirigeants de Kotios et leurs alliés les gauchistes de tout bord, fertilisent le terreau de la violence et de la criminalité, offrant ainsi au gangs, à la vermine, et la pègre les conditions idéales pour prospérer. Aussi comment rester insensible à la montée de cette gangrène face à l'inaction du gouvernement de Kotios, qui préfère protéger ces immigrés plutôt que les honnêtes citoyens de Kotios ? Comment rester sourd aux appels désespérés et insistants de nos citoyens les plus sceptiques et consternés à l'idée de devoir cohabiter avec ces affamés et mécréants dont l'agressivité et les tentatives de vols empoisonnent la vie des Kotioïtes qui n'aspirent en vérité qu'à vivre en paix et en sécurité, un sentiment bien légitime que beaucoup partagent en silence.

Et c'est au milieu de toute cette agitation qu'est née une idée grandiose, qui depuis a mûrit, et qui se propage parmi les quartiers populaires et ceux de la classe moyenne de notre belle Kotios, et si la solution était ....de bâtir un mur ? Un gigantesque mur pour ceindre toute la commune de Kotios et ainsi empêcher toute entrée de ces indésirables et nuisibles, un véritable rempart contre la misère et l'insécurité, afin de garantir à tous le droit le plus élémentaire : celui de jouir d'une vie simple de travailleur prospère sans avoir à supporter la vue de toute cette crasse engendrée par la lie de l'Humanité.

MUR
Un bel exemple de ce que la civilisation a produit de meilleur, un mur infranchissable, sécurisé et sécurisant, garant de la stabilité et de la paix de chaque côté de l'édifice

Une idée que le Nouvel Ordre entends promouvoir et suggérer tout au long de son combat politique, et d'ériger le concept de "Mur Patriotique" contre l'invasion venu de l'étranger. Bien entendu ce mur serait financé par l'Etat et par les donations privées des citoyens et citoyennes voulant vivre dans un monde plus sûr, un monde plus propre, un monde plus pur et non pollué par des hordes qui ne cherchent qu'à profiter de la générosité et de l'incrédulité de notre pauvre population qui a déjà bien souffert. La misère du monde doit être stoppée aux portes de Kotios.

Rappelez vous en plus les chers patriotes, que ces mêmes individus qui se complaisent dans la pauvreté et la médiocrité dont ils sont issus, ont aussi la fâcheuse tendance à copuler sans aucune maîtrise, engendrant toujours plus de rejetons pour alimenter leurs réseaux criminels. Aussi, toute la rédaction du Glaive se joint aux voix discordantes de tous les patriotes pour clâmer haut et fort à tous les bureaucrates et à l'engeance socialiste qui nous gouverne :


CONSTRUISONS LE MUR ! CONSTRUISONS LE MUR ! CONSTRUISONS LE MUR !
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L'Indépendant

CONSTRUIRE LE MUR ENTRE KOTIOS ET L'EMPIRE FRANCISQUIEN :
L'IDÉE PAS SI FARFELU DU GLAIVE

07 janvier 2005



Le journal Le Glaive a proposé de construire un mur qui séparerait définitivement la Commune de Kotios dans son monstre colonisateur, l'EMpire Francisquien. Cette proposition, qui a d'abord étonné certains habitants de Kotios, a ensuite été accueilli chaleureusement par la population.

Citoyenne kotioïte a écrit :
Il est vrai que nous ne devons pas redevenir une colonie de l'Empire Francisquien. Le danger de garder des frontières ouvertes avec cet état, est l'entrée d'espions francisquiens qui voudraient faire tomber notre nation. Sans frontière gardée, sans mur, Kotios va connaître une immense vague d'attentats francisquiens qui va rayer Kotios de la carte.

Citoyen kotioïte a écrit :
Enfin quelqu'un de raisonné, qui voit la vérité telle qu'elle est ! Les Francisquiens vont tous nous massacrer si on reste comme cela, les bras croisés, à attendre que leur folie nous ravage tous. La mort va s'abattre sur nous si on laisse encore des francisquiens entrer sur notre sl. Ils veulent tous nous massacrer ! Tous ! N'écoutez pas les démagogues qui vous font croire que nous pourrions survivre ouvert à l'Empire Francisquien, ces politiciens corrompus à la solde de l'Empire Francisquien veulent que Kotios réappartienne à l'Empire, à leur tyrannie, à leur folie ! Kotioïtes, défendez-vous !

Mais tout le monde n'a pas été convaincu par la question.

Citoyen kotioïte a écrit :
Je ne suis pas sûr que nous devrions construire un mur ui nous séparerait totalement de l'Empire Francisquien. Je suis totalement d'accord que Latios ne doit pas influencer la politique de notre pays, mais je pense à tous les réfugiés qui souhaitent se protéger, fuir l'Empire Francisquien. Nous devons les aider, les sauver.

Interrogé sur la question, Jean Arnée, Président du Rassemblement des Patriotes de l'Indépendance de Kotios a répondu :

Jean Arnée a écrit :
J'ai étudié la proposition du Glaive et je suis plutôt favorable à la construction d'un mur. Il est évident que nous devrons réfléchir à comment rapatrier tous les opprimés de l'Empire Francisquien, mais nous devrons également vérifier qu'il ne s'agit pas d'espions impériaux. Le danger est immense, c'est pourquoi nous devrons construire un grand mur qui saura nous défendre. Je pense que je vais en discuter avec des responsables du Nouvel Ordre. Si ce dernier souhaite proposer cette loi à l'Assemblée populaire, le Rassemblement des Patriotes de l'Indépendance de Kotios soutiendra cette proposition. La sécurité et la survie de Kotios est primordiale, nous devons nous protéger de l'Empire.
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L'Indépendant

QUEL NOM DONNER À KOTIOS ?
20 janvier 2005



Le 14 janvier 2005 a été voté à l'Assemblée populaire une réforme qui prévoit un referendum pour changer le nom de la Commune de Kotios. Mais une question se pose maintenant : quel nom donner à Kotios ? Cette question perturbe beaucoup les citoyens.

Citoyen kotioïte a écrit :
Oui mais bon, si on change le nom de Kotios, il faut trouver un autre nom. Moi je sais pas trop comment renommer Kotios. En même temps, pourquoi renommer Kotios ? Moi ça me va bien Kotios.

Mais oui, pourquoi changer de nom ? D'où vient le nom de Kotios ?

Kotios est le nom de la ville de Kotios depuis 1983, sous l'Empire Francisquien. Pour rappel, Kotios appartient à l'Empire Francisquien depuis 1968, suite à la guerre de Dix ans. En 1983, le pouvoir francisquien décida de changer le nom de la ville pour effacer toutes les traces d'un ancien pays indépendant. Les partis politiques qui souhaitent changer le nom de Kotios souhaite donc supprimer ce symbole colonial francisquien.

La question est maintenant : quel nom choisir pour remplacer "Kotios" ?

L’Union des Travailleurs est le parti qui a proposé de changer le nom de Kotios, mais son choix de nouveau nom n'a pas fait l'unanimité. Il a proposé "Dimitrovgrad". Ce nom étonnant a beaucoup étonné les kotioïtes :

Citoyen kotioïte a écrit :
Dimitrovquoi ? Faut quand même donner un nom qui a un sens, Kotios n'a pas quitté l'Empire Francisquien pour devenir une colonie de la Lutharovie ou un autre pays de ce coin là. Dimitroville aurait plus de sens. Ce serait moche, mais ça aurait plus de sens.

Citoyenne kotioïte a écrit :
Ahahaha ! L'Union des Travailleurs fait de l'humour ?

Dimitrovgrad a été choisi en honneur à Vassili Dimitrov, un habitant de Kotios qui s'était batté contre l'impérialisme francisquien. Bien que nous ne puissions que rendre honneur à Vassili Dimitrov, nous ne pouvons pas non plus nous permettre de nommer à tout va notre nation avec le premier mec venu. Nous pouvons également noter que l'Union des Travailleurs n'a pas donné de fait d'arme particulier qu'aurait fait Vassili Dimitrov, le fait de se battre contre l'Empire Francisquien étant le devoir d'un citoyen et patriote. Nous ne pouvons que comprendre les rétissences du peuple kotioïte.

Un autre nom est très souvent ressortit : Commune de Ravendrecht. Ravendrecht est le nom original de Kotios avant sa colonisation par l'Empire Francisquien, c'est pour cela qu'un grand nombre de personnes pensent que Commune de Ravendrecht serait bien plus logique pour Kotios, cela redonnerait à Kotios son indépendance, en effançant les traces coloniales francisquiennes.

Le referendum devrait avoir lieu d'ici peu de temps, le peuple kotioïte décidera de son futur.
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La grande campagne d'investissement par le Parti du Peuple

Parce-que le parti du peuple vous l'a promit à tous citoyens de Kotios, c'est officiel, la campagne d'investissement est lancée. Cette campagne d'investissement a pour but d'équiper la ville en infrastructure et en moyens divers de production économique, militaire, civile et sociale afin que notre belle nation qu'est la commune puisse enfin s'affirmer au reste du monde. Nous soulignons toujours l'hypocrisie de ceux qui vous "représentent" à l'Assemblée Populaire sans bouger le petit doigt ou investir dans cette ville parce qu'après tout pourquoi réellement aider le peuple en se remuant plutôt que ne rien faire et tout de même faire croire que c'est le cas? Passons aux choses sérieuses et décrivons le programme d'investissement que prévoit le parti :

- Construction de 3 usines civiles au profit de la commune
- Construction de 2 orphelinats (1 pour les enfants dont les parents sont morts pendant la révolution et un autre tout public)
- Construction d'un hôpital public

Le parti du peuple espère pouvoir lancer les travaux et investir dans les plus brefs délais en commençant par les infrastructures industrielles.

Vive la commune, que Dieu soit avec les Kotioïtes.
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glaive



NOUS VOULONS LE MUR, NOUS NE LÂCHERONS RIEN ! ILS DOIVENT NOUS ENTENDRE


Très chers lecteurs du Glaive, sachez que nous n'abandonnerons pas cette formidable idée du Mur du Kotios, née de l'esprit fécond et lucide des vrais patriotes Kotioïtes qui se soucient un tant soit peu de la sécurité de leur commune. Nous remercions d'ailleurs à ce titre la rédaction de l'Indépendant ainsi que ses lecteurs, enfin un vrai journal qui ne soit pas l'organe de propagande socialiste et des néo libéraux. Nous savons qu'il faudra relayer encore et encore ce message afin que celui-ci se propage à toutes les strates de la société et parvienne jusqu'aux oreilles de l'Assemblée Populaire. Et nous savons à quel point les oreilles de ceux qui se prétendent élus du peuple ne sont en réalité réceptives qu'au tintement que fond les pièces au fond de leur poche ou à l'appel des puissances étrangères extérieures qui entendent bien se partager la dépouille Kotioïte sans le moindre scrupule. Les représentants qui siègent à l'Assemblée Populaire auront leur part, ne vous inquiétez pas pour eux.
Et pendant ce temps des centaines voir des milliers de réfugiés du Damann et autres pays ravagés par la guerre continuent d'affluer en masse vers notre petite commune.
Nous ne contrôlons plus rien, notre ville va imploser sous la pression démographique ! Le Mur sera notre salut, et peut être même le garant de notre pérennité dans le concert des nations.



Fusillade au clair de lune ...

Hier soir encore, près des docks de Kotios, un règlement de compte a encore fait une dizaines de morts, parmi les dockers et certains ouvriers du port, probablement lié à la bataille sanglante qui a lieu pour le contrôle stratégique des installations portuaires. En effet le port de Kotios, l'un des plus grands et des plus actifs de la région voit transiter un nombre incommensurable de marchandises et de vivres indispensables à l'approvisionnement de la commune. Cet incroyable afflux de biens dans cet endroit stratégique a attisé les convoitises de nombreuses factions, syndicats et pègres locales, qui souhaitent s'arroger le contrôle du port.
Et que font donc les forces de sécurité ? Rien, car elles sont insignifiantes, au mieux, au pire, elles sont carrément corrompues et luttent elles aussi pour récupérer leur tribut. Lamentable et pathétique, le port de Kotios est en train de devenir un véritable coupe gorge où s'entassent les cadavres, devant les yeux ébahis de la population, et l'assentiment coupable de nos "dirigeants".


Un plat typique de Kotios ? Les avis divergent...

Il y a autant de cuisines locales à Kotios que de cultures représentées par toutes les communautés de la ville. Difficile donc d'identifier une spécialité qui ferait l'identité et la fierté de Kotios. Notre enquête montrent des résultats plutôt surprenants, reflétant la diversité et la non homogénéité de la population, ce qui, à défaut de faire sourire, pose la question fondamentale de : sommes nous une vraie nation ? Avons nous une culture, une identité propre ? Le brassage ethnique et culturel rends très difficile voir impossible la possibilité de répondre à cette question.
Ci-dessous une petite compilation des plats signatures que nous avons recueillis auprès de divers citoyens :
  • Goulash de hérisson à l'origan
  • Dinde rôtie aux cerises noires
  • Soupe de calamars aux oignons frits
  • Maquereau grillé au citron et à la crème au beurre
  • Tourte aux rognons et aux morilles
  • Potée blanche aux fèves et au lard
  • Civet d'oeufs de caille
  • Brouet de potiron et de foie de porc
  • Pain de maïs aux airelles


Un nouveau nom pour Kotios ?

Une bien triste nouvelle pour tous les patriotes et les vrais citoyens attachés à leurs traditions et leur valeurs, qui voient une partie de leur histoire purement et simplement effacée, par d'immondes cancrelats bureaucrates, qui pensent qu'en supprimant le passé, ils supprimeront les problèmes d'un coup de baguette magique ? Une erreur et un véritable affront à tous ceux qui sont fiers de leurs origines et de leurs racines francisquiennes. Dimitrovgrad ? Ravendrecht ? Et pourquoi pas Chickencity pendant qu'on y est ? Quelle honte, quelle honte ! Kotios va devenir la risée du monde, perdre tout sérieux et crédibilité en s'inventant un nom qui n'aurait aucune signification, en se créant de toute pièce une histoire, et une identité qui ne sera portée que par des oligarques, des communistes et des anarchistes, qui veulent se servir de notre Commune pour leurs expériences. "Un véritable laboratoire politique" d'après ceux que nous avons entendus de la part des factions de l'Assemblée Populaire.
Alors chers lecteurs, posez-vous la question, si Kotios est un laboratoire, alors que sommes nous ? Des citoyens qu'ils veulent bien nous faire croire ou bien des rats au vu de la façon dont ils nous traitent ?
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L'eau potable l'est-elle vraiment?

Peuple de Kotios, qui que tu sois, quoi que tu penses tu dois entendre ce que nous avons à te dire car cela relève de ta santé! Il y a quelques semaines des citoyens se sont plaint auprès du parti du peuple de l'eau qu'il consommait et son goût particulier et il lui a répondu que ce n'était que passager mais rien de tout cela et les citoyens ont recommencés à se plaindre et ils avaient raison! Ce que nous allons vous montrer est scandaleux et vous devez à tout prix en informer le plus de monde et de citoyens se situant au nord-ouest de la commune. Voici une enquête de deux mois sur l'eau potable :

Les plaintes

Le 14 novembre des citoyens sont venus se plaindre auprès du bureau du parti au quartier nord-est de la ville afin de signaler que l'eau avait un goût...étrange. Conscient de son influence, le parti n'a pas tout de suite prit compte de la situation et s'est simplement renseigné auprès de la station d'épuration la plus proche afin de savoir si un incident avait eu lieu et voici leur réponse :

Nous ne pouvons pas transmettre ce genre d'information cependant des incidents se produise extrêmement rarement et si il y avait eu un problème toute la ville en serait déjà informée.

Face à cette réponse "claire" le responsable du bureau veut donc contacter la station de traitement de l'eau potable de Kotios mais en vain.

Malheureusement le bureau ne peut rien leur répondre et simplement leur dire que si il y avait quoi que ce soit, ils seraient mis au courant au plus vite.

Les causes

Le 20 novembre de nouvelles plaintes font surface et cette fois le parti envoi sa section d'information mener l'enquête et au bout rien qu'après deux semaines l'enquête révèle qu'en réalité l'eau potable est aussi mélangée à plus ou moins grande dose avec l'eau de la mer du nord afin de réduire le possible manque en eau potable pour la commune. Un responsable de la station de traitement de l'eau potable a déclaré ceci :

Malheureusement la commune entière ne peut pas être approvisionnée en eau potable et même si on le voulait ce serait impossible et avec ce qu'on fait* ça reste impossible. Il y a certaines maisons qui n'ont pas d'eau potable hein

- Ah bon? Comment c'est possible?

On sait pas, y'a plus de moyens et personne pensent à envoyer quelqu'un entretenir les canalisations, les réservoirs donc pour certains on ne sait pas comment ils font et forcément l'eau elle est de moins bonne qualité

*Mélange de l'eau potable avec l'eau de la mer du nord

En plus de la pratique nous apprenons que certains foyers de Kotios ne seraient plus alimenter en eau d'une part mais qu'en plus les systèmes d'irrigations et d'acheminement de l'eau ne sont pas entretenus et ne répondent donc probablement pas aux normes sanitaires. Plus choquant encore, l'eau ne serait traitée complètement qu'une fois sur deux et pour les eaux qui sont dites "partiellement traitées" une grande quantité de chlore y serait versée.

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Analyse d'une eau partiellement traitée dans une station de Kotios

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Ajout d'une quantité de chlore trop importante dans l'eau d'un réservoir

Pourquoi votre eau a un goût étrange? Pourquoi en grande quantité sa couleur vous semble anormale? Chers citoyens de Kotios, vous avez votre réponse...
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L'Indépendant

DEVONS-NOUS CRÉER UN CABINET À LA DIPLOMACIE ?
26 janvier 2005



Le 21 janvier dernier, le Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios a fait une proposition de loi à l'Assemblée populaire. Celle-ci veut créer un Cabinet à la Diplomatie qui permettrait d'ouvrir Kotios sur le monde. Mais à quoi servirait-il ?

Dans un grand nombre de pays, il existe un ministère chargé des relations à l'international, sous le nom de Ministère de la Diplomatie, Ministère des Affaires étrangères, Ministère des Affaires extérieures, Département d'état, etc. Mais il n'en existe pas à Kotios. Cela fait qu'il est très compliqué pour une nation extérieure pour entrer en contact avec l'Assemblée populaire. C'est pour cela que le Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios souhaite créer un Cabinet à la Diplomatie.

Mais aurait-il une réelle utilité ? Oui selon ce spécialiste.

Louis Gernos, professeur de géopolitique a écrit :
Il est indéniable que la Commune de Kotios ne pourra vivre bien longtemps si elle ne réussit pas à s'ouvrir sur le monde. C'est grâce à des relations avec le reste du monde que nous pourrons nous imposer, ou nous risquons de nous faire avaler par un autre pays qui aurait une trop grande emprise sur Kotios. Pour être libre, il fau des alliés, et pour avoir des alliés, il faut s'ouvrir aux autres. C'est à cela que servira le Cabinet à la Diplomatie.

Maintenant que nous savons à quoi servirait un Cabinet à la Diplomatie, regardons son fonctionnement.

Le RPIK propose que ce Cabinet soit dirigé par 5 conseillers, nommés par les cinq plus grands partis politiques de l'Assemblée populaire. Ce mode d'élection évite le monopole qu'un parti pourrait exercer sur le Cabinet, et pour que la majorité de l'Assemblée populaire soit représentée. Également, un état étranger peut choisir avec quel conseiller il souhaite s'entretenir. Cela permet que les autres pays aient moins peur d'entrer en relation avec Kotios. Sinon, des portes se fermeraient, surtout avec un monde qui se polarise.

Nous avons demandé à Louis Gernos si le mode de fonctionnement du Cabinet à la Diplomatie est bon.

Louis Gernos, professeur de géopolitique a écrit :
Le système que nous propose le RPIK pour son Cabinet à la Diplomatie est très bon, particulièrement pour un jeune pays en construction comme Kotios. Nous ne pouvons pas nous permettre de fermer des portes diplomatiques avec n'importe quel pays. Kotios est dans une phase ou il doit s'imposer dans le monde pour pouvoir participer aux décisions mondiales, pour ne pas être un petit pays de bas étage. Il est fondamental que cette phase réussisse pour le futur de Kotios, et pour l'heure, seul le Cabinet à la Diplomatie nous le permet.

Interrogé sur la question, Jean Arnée, président du RPIK a répondu :

Jean Arnée, Président du RPIK a écrit :
J'ai beaucoup discuté avec des diplomates et des professionnels de la géopolitique, et il est clair que Kotios, pour s'imposer et garder son indépendance, doit ouvrir ses portes sur le monde extérieur. Notre liberté est encore faible, il faut que nous puissions nous défendre face à une invasion francisquienne. Si nous avons un appui et une aide international, nus pourrions vaincre l'Empire Francisquien dans un conflit armé.

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Concerts gratuits à l'Ethnikó Théatro de Kotios

A l'occasion de l'escale exceptionnelle de navires Kah-tanais revenant d'importantes missions au Daman, l'Ensemble académique de musique et de danse de la Garde d'Axis Mundis a donnée une séries de concerts gratuits dans la plus grande salle kotioïte.

https://www.lcsd.gov.hk/en/hkcc/common/images/2017/19/hkphil_banner.jpg

L'Ensemble académique de musique et de danse de la Garde d'Axis Mundis, familièrement nommé Les Chœurs d'Axis Mundis, a été fondé dans les années 1860 sous l'impulsion du chef d'orchestre et engagé volontaire Geliane Murobishi. Sa première formation se produit pour la première fois sur le front mais rapidement, ce qui était à l'origine un groupe officieux de soldats-artistes se développe pour devenir, grâce au soutien de la Convention générale, l'un des ensembles musicaux les plus emblématiques du Grand Kah, faisant le tour de l'Union et du Nazum pour y jouer et chanter d’abord des morceaux révolutionnaires, puis traditionnels, classiques, élargissant peu à peu son répertoire en même temps que ses effectifs. Allant jusqu'à se réfugier dans les communes exclaves de l'Union lors des tentatives de restauration autoritaire – qui s’accompagnaient toujours d'ordres de dissolution de l'armée révolutionnaire et, par conséquent, de son orchestre – les Chœurs sont considérés à ce jour comme l'un des ensemble les plus prestigieux du monde de la musique classique, comptant en son sein parmi les meilleurs instrumentistes et choristes de la planète. Pourtant, tant à cause de l'histoire compliquée du Kah que pour des raisons diplomatiques et idéologiques, il était rare de le voir se produire à l'extérieur de l'Union. À vrai dire, son arrivée à Kotios est littéralement une première historique, considérant la fermeture totale qu'imposait l'Empire Franciscain à la région (et au reste de son territoire) avant l'indépendance. Pour cette première fois, les kah-tanais ont très manifestement décidé de faire bonne impression, programmant plusieurs concerts sur les jours à venir, accessibles par réservation bien que conservant un certain nombre de place dédiées à ceux qui se présenteront sur place le jour même. Concerts accessibles en cours de séance, surr le modèle de la « Libre entrée » expérimentée dans certaines communes de l'Union et dans plusieurs autres laboratoires politiques équivalents. On y joue un répertoire classique faisant honneurs aux grands morceaux de la région précédant l'invasion franciscaine, quelques magnifiques textes allemands, mais aussi des grands classiques kah-tanais, eurysiens etc. Interrogé sur cette initiative, le colonel-citoyen Maxima Tempestus, actuel chef d'orchestre de l'ensemble, nous a expliqué d'où venait le désir des chœurs de se produire à Kotios.

« Nous encourageons les soldats à maintenir un bon niveau d'activité et de passion. La Garde compte ainsi un certain nombre d'organisation lui étant propre entretenant un haut niveau dans plusieurs disciplines. Échecs, programmation, peinture… Et donc aussi en pratique instrumentale et vocale. C'est vraiment une tradition, chez nous. Et comme on parle bien de passion, il faut comprendre que chaque homme et femme de l'Ensemble ne désire rien plus que de partager. C'est vrai qu'en pratique nous sommes surtout des soldats. Notre rapport à l'étranger se limite généralement à des opérations militaires – offenssive ou défensive, telle que l'opération conjointe de maintien de l'ordre organisé au Daman sur la demande du gouvernement de la République pour aider à repousser la rébellion ultra-nationaliste. Maintenant on peut se dire qu'il n'y a vraiment que deux langages universels : la violence, et la musique. Quand il n'est pas utile de faire parler les armes sur les ennemis de la liberté il semble donc naturel de faire parler les instruments au profit de ses amis. C'est aussi un moyen de faire connaître la culture kah-tanaise, et pas que.

Kotios a été coupée du monde pendant presque un demi-siècle. C'est très important, pour nous, d'aider à recréer un lien entre ses habitants et le reste du monde. Nous espérons que ce concert fera parler de lui, que la scène musicale kotioïte attirera de plus en plus d'ensemble. Peut-être aussi de groupes plus modernes.
 » Il rit. « En attendant c'est simplement un cadeau que nous avons voulu faire à la communauté. Nous allions de toute façon stationner ici le temps que la flotte se réapprovisionne. Et si je n'aime pas trop parler de politique il se peut que nous restions plus longtemps encore si la Commune décide d'accepter l'aide que nos supérieurs veulent lui apporter. En attendant nous pouvons toujours jouer. Dans l'idéal j'aimerais aussi intégrer quelques instrumentistes locaux pour faire un énorme concert. Peut-être jouer de la musique traditionnelle locale et faire jouer à un ensemble autochtone de la musique Kah-tanaise ? Quelque-chose qui aurait du sens, symboliquement. Si nous en avons le temps cela pourrait être bien. À terme j'aimerai aussi organiser des cours d'initiation à la musique classique pour les habitants, des conférences, des expositions et ainsi de suite. Ça des moyens et du temps, donc tout dépendra de l'accueil de ces premiers concerts, et de l'évolution de la situation entre la Garde et la Commune. Tout ce qui compte, en attendant, c'est de rendre la musique dite « savante » accessible à tous. Si on arrive à démocratiser ça, le reste suivra assez naturellement. Comme je le disais, c'est un langage universel, et nous sommes là pour échanger. »

*Le programme des concerts et les réservations peuvent être demandées et effectuées à l'Ethnikó Théatro ou dans une liste de théâtres et de boutiques fournies en page 2. Pour toute information complémentaire rendez-vous à l'Ethnikó Théatro de Kotios.
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