22/06/2013
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Activités étrangères en Alguarena - Page 4

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TELEVISION : « Ta gueule, ça grandit ! » s'installe en Alguarena


Préparez-vous à voir éclore les jardins alguarenos comme jamais auparavant ! L'émission de jardinage saint-julianaise à succès, « Ta gueule, ça grandit ! », s'apprête à fleurir sous le soleil alguareno avec une adaptation captivante et passionnante. L'énergie débordante et les connaissances botaniques locales des nouveaux animateurs, Maria Flores et Alejandro Verde, promettent une immersion inédite dans l'univers verdoyant des Îles Fédérées de l'Alguarena.

Maria Flores, une paysagiste renommée, et Alejandro Verde, expert en horticulture, ont été soigneusement choisis pour guider les téléspectateurs à travers les paysages luxuriants du pays. Ensemble, ils apporteront une touche tropicale unique à la franchise en partageant des conseils pratiques adaptés à l'Alguarena et en mettant en lumière la flore du pays. Carlos Sol, le producteur de l'émission, se réjouit de cette nouvelle aventure. « « Ta gueule, ça grandit ! » en Alguarena va permettre de mieux adapter les émissions à la flore locale, et permettra aux habitants eux-même de profiter de conseils plus adaptés à leurs jardins, leurs terrasses. Je suis convaincu Maria et Alejandro incarnent parfaitement cette connexion avec la beauté et la richesse de la biodiversité locale. La diffusion des émissions traduites de « Ta gueule, ça grandit ! » continuera certainement, mais les émissions alguarenos prendront progressivement le pas ».

L'émission promet de révéler des coins de paradis verts, des jungles mystérieuses aux jardins exotiques et même les plages de sable fin alguarenos. La production prévoit que les téléspectateurs aient l'occasion de découvrir plus en profondeur l'étendue de la biodiversité alguarena car en effet, au-delà des conseils pour bien faire pousser ses plantes, l'émission présente des paysages naturels, des jardins aménagés par l'Homme, et montre dans son ensemble les différentes façons dont la nature s'épanouit.


« Cállate, crece ! », l'adaptation de l'émission saint-julianaise « Ta gueule, ça grandit ! », présentée par Maria Flores et Alejandro Verde
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Alguarena ridiculus

Une création de la noblesse carnavalaise !


En exclusivité sur la 1 la nouvelle émission de variété qui parle aussi de politique étrangère !
100% véritables citoyens alguarenos élevés en plein air

Pour apprendre en s'amusant !
On rit et on en redemande !

1er épisode déjà disponible sur les plateformes de vidéo à la demande :
Deux soldats augmentés Obéron promènent leurs animaux de compagnie alguarenos dans la rue. Mais tout ne va pas se passer comme prévu... Une fable social qui en dit long sur la supériorité intellectuelle des Carnavalais.



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Faible QI ? Civilisation inférieure ? Rattrapez votre retard avec les programmes d'augmentation neuronal Dalyoha Compagnie : pour ne plus avoir à rougir dans le concert des nations.
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Réunion conviviale à Astrana

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Environ 90 000 personnes se sont réunies à Astrana pour dénoncer l'Alguarena dans la bonne humeur.

C'est d'une certaine manière, une réponse au peuple Alguarenos. Il y a quelques jours, une manifestation a eu lieu à Astrana principalement, et plusieurs autres mineures partout en Loduarie, rassemblant environ 300 000 personnes à travers la Loduarie, dont un peu moins du tiers était à Astrana, ville de la révolution. Mais pour quelle raison ce rassemblement ? La dénonciation, et l'organisation de ce que les organisateurs de cette organisation appellent une "contre-manifestation". La dénonciation de l'Alguarena, et de son système capitaliste, tout particulièrement.
Car en effet, il se trouve que l'Alguarena a connu des manifestations anti-Loduariennes. L'objectif de ces manifestations : démontrer que notre gouvernement n'est qu'un gouvernement corrompu, avide de sang, de guerres et de pouvoir. Bien entendu, on se doute bien que ces manifestations n'ont été spontanés, et qu'elles résultent d'une manipulation déplorable du gouvernement Alguarenos sur sa propre population. Chose accentué par les médias Alguarenos, qui n'hésitent pas à cirer les pompes de leur dirigeants et faisant voir que des opinions positives à ces manifestations, mettant en place de fait une propagande efficace et subjective sur la population Alguarenos.
On peut notamment lire que de très nombreux Alguarenos crachent très volontiers sur notre gouvernance, et plus globalement notre belle nation, tandis que leur presse tente, tant bien que mal, de légitimiser une opération militaire d'envergure à notre encontre. Cela passe par les insultes et rhétoriques habituelles : notre Camarade Secrétaire Général n'est qu'un fou, le gouvernement Loduarien ne veut que semer la guerre dans le monde, des massacres de masse sont commis habituellements par les forces Loduariennes aussi bien en Loduarie que à l'étranger... Ceux d'entre nous qui lisent la presse étrangère on l'habitude d'entendre ces expressions dures, et nous le retrouvons de partout chez les nations qui ne nous aiment pas. Mais les faits disent le contraire.
Jusqu'à preuve du contraire, aucun massacre de population n'a été commis délibérément par notre nation. Chose qui ne peut pas se dire de l'Alguarena; n'oublions pas de sitôt les bombardements de l'ONC au Kronos Afaréen, qui sont responsables de la mort d'environ 1000 civils. Oui, 1000 civils, camarades. C'est le prix à payer pour être "protégé" par l'Alguarena (pour ne pas dire soumis) et encore, ce n'est que le prix allégé. Même chose pour les guerres : toutes les guerres à laquelle la Loduarie a participé ont étés menés dans le but de soutenir des nations alliés, ou alors parce que la Loduarie elle-même était attaquée, tandis que l'Alguarena, elle, s'octroit le droit d'intervenir partout de son propre chef. N'oublions pas le Pontarbello, le Prodnov et le Kronos, tous trois envahis par l'Alguarena, qui ne leur a pas demandé leur avis.

Mais repassons à la manifestation. Celle-ci, organisée spontanément, nous a permis de rencontrer une vaste frange de la population Loduarienne. En effet, c'est aussi bien des jeunes, des vieux, des ouvriers, des soldats, des femmes et des hommes qui on manifesté dans un esprit convivial et joyeux, comme voulu par les organisateurs.

C'est un bon moment, y a pas de doute là-dessus, nous confie un retraité de 78 ans. Ça fait plaisir de voir la jeunesse se mobiliser pour quelque chose dans notre pays de nos jours. Vous savez, moi j'ai connu l'époque où la Loduarie était puissante et que l'Alguarena pouvait avoir légitimement peur de nous, même si à l'époque, nous n'étions pas aussi menaçants. Voir que notre nation est déshonorée par des nations qui ne cherchent que leur intérêts propres, ça me met hors de moi ! J'espère franchement que cette situation se terminera pacifiquement un jour, même si avec mon vieil âge, j'en doute beaucoup.


Moi je suis étudiant dans l'université d'Astrana, la même qui a accueilli notre Secrétaire Général. Je suis loin de tout ce qui concerne la situation internationale en temps normal, et je désapprouve la politique du gouvernement à propos des guerres en cours. Mais je ne permettrait pas l'Alguarena de me voler mon pays comme ils l'ont fait au Prodnov, ça jamais ! De mon plein gré, jamais je ne participerais à une guerre Loduarienne en dehors de nos frontières, en Okaristan par exemple. Mais si jamais l'Alguarena nous attaquait, ou bien d'autres membres de l'ONC, je n'hésiterais pas une seconde avant d'aller me placer sous les drapeaux.


Je suis soldat dans l'armée de terre. Alors comme ça, nos femmes seraient disposés à faire pression sur notre gouvernement pour arrêter les bains de sang militaires ? Foutaises, ça ! Moi ma femme, si je refusais un ordre me disant de me battre pour notre nation, elle serait la première à me dénoncer et me le faire payer !
Les femmes, chez nous, elles occupent la même place que nous les gars. Je compte même plus le nombre de collègues féminins que j'ai dans mon régiment, bon sang ! Ils les ont pas vu, les femmes Loduariennes ! De vraies tigresses, capables de tout quand elle le veulent ! Alors nan, si nos femmes avaient voulu faire pression sur notre gouvernement, la guerre civile aurait déjà recommencé, pardi !



Je suis une ouvrière tout ce qu'il y a de plus normale et de plus simple. J'ai appris qu'en Alguarena, des Loduariens avaient dénoncé notre gouvernement, qui les a si gentiment nourris et prit sous son aile. C'en est trop, ces gens ne sont pas des Loduariens, se sont des traîtres ! Des agents corrompus par les puissances capitalistes du monde entier, qui veulent notre mort ! En tant qu'ouvrière, je suis fière de vivre dans un pays arborant le drapeau rouge. Nous bâtissons tous les jours le communisme, pierre par pierre, sous la direction de notre parti et du Camarade Secrétaire Général. Il est temps d'en finir avec les traîtres qui veulent notre mort, notre soumission à leur économie capitaliste et qui font passer leurs intérêts avant ceux du peuple !
Ce sont des traîtres, et personne ne doit s'y tromper.
Je plains la population Alguarenos, qui vit avec la propagande de son gouvernement tous les jours. Je plains sincèrement les Alguarenos. Un jour, j'ose espérer qu'ils se libéreront de leurs chaînes et mettrons à bas le gouvernement qui les opprime et les soumets, et qui leur coûte si cher en vies humaines, de part les guerres dans lesquelles ils s'engagent.
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L'ONC, une organisation partenaire pour le Royaume de Teyla ?


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Le Globe Diplomatique

Ecrit par : Julien Tourange, posté le 13/11/2012 à 12h03.


Le Royaume de Teyla, c'est longtemps cherché un positionnement diplomatique vis-à-vis de l'Organisation des Nations Commerçantes. L'Organisation des Nations Commerçantes par sa position dominante à longtemps faire fuir les diplomates teylais pour éviter d'être submergé par la puissance économique des états-membres. Une vision bien simpliste, mais qui est encore ancrée au sein des dirigeants. Le changement opéré par le mandat de l'ex-Premier ministre Antoine Carbasier et les faits commit par la Loduarie Communiste semble petit à petit faire émerger la volonté de rapprochement du Royaume de Teyla envers les membres de l'ONC, tout en gardant en priorité l'OND. Un équilibre complexe en cours en réflexion, décryptage.

Le positionnement du Royaume de Teyla envers l'Organisation des Nations Commerçantes fut pendant très longtemps une position assez basique et qui se basait sur une analyse de la situation géopolitique remise en cause par les historiens. L'organisation crée en deux mille six, lors du congrès de Novigrad a très vite braqué une partie de la sphère politique teylaise, notamment chez le Mouvement Royaliste et d'Union ( social-démocrate/libéral ) au pouvoir à cette époque jusqu'en deux mille onze. La Première ministre Florence Gaillard de l'époque avait peur de la domination, déjà apparente à travers la réunion d'autant de membres. Le gouvernement n'avait pas cette vision libérale des théories internationales, ni réaliste. Il se considérait comme non-aligné. Les organisations internationales de ce type étaient mal vues et avaient peu de sens du côté de Teyla. Il faut dire que la diplomatie teylaise avait des contacts diplomatiques avec un nombre restreint de nations. La majorité de celles-ci sont basées en Eurysie.

Le ministère de l'Économie, avait toutes des raisons de s'inquiéter de l'arrivée d'une organisation prônant le libre-marché et voulant accuenter le commerce et les échanges mondiaux. L'économie du Royaume commencé à stagner et l'augmentation du PIB annuel être insignifiante. Le Royaume était en pleine stagflation, le part des prélèvements obligatoires a subie une forte hausse sur une période de trois ans, une augmentation de six pour cent sur dix ans. Le plus inquiétant, selon les rapports d'époque du ministère, émanait de l'augmentation folle du ratio dette et produit intérieur brut. L'augmentation totale est de l'ordre de sept pour cent entre deux mille à deux mille six. Si Teyla devenait membre de l'Organisation des Nations commerçante, ou un partenaire autorisant le libre-échange avec, quelle aurait été le chemin de l'économie Teylaise ? Pour le gouvernement d'époque et le parti au pouvoir, la réponse était claire : L'augmentation du déficit public, commercial et du ratio dette et produit intérieur brut. Le gouvernement était affaibli politiquement et électoralement par sa politique économique et sociale. L'augmentation des aides sociales, des pensions de retraite publiques, ont contribué à l'augmentation du déficit public couplé à une stagnation du Produit Intérieur Brut.


Le choix fut celui de la neutralité. Celui de ne pas se rapprocher des membres de l'Organisation des Nations Commerçante, tout en gardant un œil avisé sur celle-ci, si jamais la situation économique du Royaume de Teyla s'améliore. Mais les multiples guerres et OPEX, menées par les membres de l'Organisation des Nations Commerçantes, ont fini par doucher les espoirs du gouvernement de voir les relations avec l'Organisation des Nations Commerçante s'améliorer, prendre une nouvelle tournure. L'état de l'armée royale Teylaise ne permettait pas au Royaume de Teyla d'entrer dans une organisation qui prenait des allures d'alliance militaire. Malgré tout, la droite critiquait cette vision. Le Royaume de Teyla ne pouvait pas participer à des opérations militaires, mais il aurait été protégé contre un non-respect de sa souveraineté et de son intégrité territoriale. Ainsi, les Royalistes, le parti, voulait négocier un statut particulier pour le Royaume de Teyla lui permettant de maintenir ses dépenses militaires au plus bas tout en étant dans une alliance militaire avec l'Organisation des Nations Commerçantes. Le parti voulait même des accords de libre-échange avec les membres. Une vision idéaliste répondait la gauche et l'extrême-droit. Jamais l'Organisation des Nations Commerçantes n'aurait accepté un accord autant défavorable, selon les deux courants idéologiques.

Les Royalistes, le parti, gagne les élections législatives de deux mille onze, mais n'obtient pas la majorité absolue à l'Assemblée nationale. Le gouvernement d'Antoine Carbasier est un gouvernement minoritaire, le parti d'opposition principal le Mouvement Royaliste et d'Union ne voulait pas paralyser le pays et a fortement collaboré avec le gouvernement de droite. Cela a puissamment influencé la position des partis politiques. Le Mouvement Royaliste et d'Union est devenu de plus en plus partisan de la théorie libérale à propos des relations internationales. Quant au Les Royalistes, le gouvernement obligé par la situation de majorité relative a dû adoucir sa position. Il n'était plus question de négocier une entrée au sein de l'Organisation des Nations Commerçantes, mais d'entamer un dialogue bilatéral avec les membres et proposer un projet ambitieux d'un texte juridique autour des conflits armés. Catherine III, la souveraine du Royaume, durant tout son mandat a prôné auprès des gouvernements l'ouverture diplomatique du Royaume de Teyla, l'arrivé d'Antoine Carbasier fut une bénédiction pour la Reine. Selon des sources émanant du palais, la couronne aurait glissé au Premier ministre la création d'une organisation internationale par le Royaume de Teyla. Ainsi, la volonté d'entrer dans une organisation internationale est respectée, bien que détourné, et elle sera à l'image du Royaume de Teyla. Le palais a toujours démenti comme la Résidence Faure, lieu de travail du Premier ministre.

La conférence de Manticore, acte la politique diplomatique du Royaume engagée sous le mandat d'Antoine Carbarsier. La conférence acte la création de l'Organisation des Nations Démocratiques avec deux chartes distinctes et indépendantes. Une charte militaire, donc une alliance défensive avec un article anti-piraterie et une charte portée sur la coopération internationale et la construction d'un droit international. Le Premier ministre parlait "De charte qui donne les institutions pour entamer un dialogue profond". L'article anti-piraterie, fut ajouté dans les dernières minutes de la conférence, sous pression intense d'un état membre voyant dans le Pharois une menace. Le Royaume n'avait pas cette vision du pharois, mais accepta la demande pour éviter tout échec de la conférence.

L'année deux mille douze est marquée par des tournants majeurs qui s'opèrent au Royaume, à travers des événements nationaux ou étrangers. La "radicalisation" et droitisation du gouvernement sur l'immigration et la sécurité crispe le Mouvement Royaliste et d'Union. Cette radicalisation est due à une guerre interne au sein du gouvernement entre le ministère de la Défense et des Armées et le Premier ministre. Les équipes du Premier ministre estiment qu'il doit durcit son discours sur l'immigration pour apparaître comme un homme fort comparé à Gary Hubert qui peut se targuer d'administrer les armées et de parfaire sa virilité. La création d'un nouveau parti à droite, montant dans les sondages grâce à la guerre médiatique entre Antoine Carbaiser et Gary Hubert, donne des pensées de motion de censure à l'opposition. Le passage en force de la loi de sécurité est la goutte d'eau qui fait déborder le vase du Mouvement Royaliste et d'Union. Le parti enclenche la motion de censure, qui passe grâce aux députées favorables à Gary Hubert. En mars deux mille douze, le Mouvement Royaliste et d'Union gagne les élections législatives, obtient une large majorité absolue et revient au pouvoir avec Angel Rojas comme Premier ministre.

Angel Rojas est favorable à l'Organisation des Nations Démocratiques et maintient la demande à l'Organisation des Nations Commerçante pour la création d'un traité sur les conflits armées. Il estime l'influence de cette dernière importante et indispensable pour faire émerger ce texte sur la scène internationale. À ce jour, l'organisation n'a toujours pas traité la demande, alors que l'Organisation des Nations Démocratiques a commencé les débats. Le gouvernement avoue en privé, privilégier la voie de l'Organisation des Nations Démocratiques pour ce projet dorénavant.

Le second tournant, sûrement le plus important, est les raisons des échecs du contrat de siècle. Un appel d'offres du ministère de la Défense et des Armées, sous Gary Hubert, pour la commande d'un groupe aéronaval complet avec la construction des infrastructures adéquates. Le pharois a raflé la mise, confirmée par un vote de l'Assemblée nationale. En plus de mettre à mal la relation entre Teyla et Tanska, la souveraineté de la Marine nationale fut en danger. Le chef d'état-major de la marine nationale fervent partisan de l'abandon du contrat, a eu une écoute particulière auprès du nouveau Premier ministre. L'abandon fut incontestablement évoqué au sein du gouvernement quand le Pharois décide de livrer des missiles balistiques à Communaterra. Communaterra, n'ayant pas compris les concepts de géopolitique primaires semble-t-il, ne reconnaît pas la légitimité de la cheffe d'État du Duché, alors la livraison de missile balistique est vue comme une provocation envers le Duché et l'Organisation des Nations Démocratiques. Le gouvernement décide finalement d'activer les clauses de retraits et met fin au contrat du siècle non sans perte.

L'État Teylais a dû verser soixante mille unités internationales en dédommagement. Mais les conséquences sur l'industrie militaire navale et la perte d'un groupe aéronavale affaiblit énormément le Royaume de Teyla. Tout d'abord, le Conseil Économique Royal estime que les pertes d'emploi seront entre dix mille à vingt mille dans l'industrie navale. Les industries avaient beaucoup recruté pour faire face à la future maintenance et permettre la mise à niveau des infrastructures navales devant accueillir le groupe aéronaval. La commande de deux portes-hélicoptères, ainsi qu'une frégate a permis à l'industrie de faire face à la crise ouverte par l'activation des clauses des retraits. En-dehors des pertes économiques et des conséquences sociales, le Conseil Économique Royal averti sur la baisse à venir des investissements en recherche & développement dans le domaine militaire naval. Le Royaume de teyla risque à terme, selon le rapport, de ne pas pouvoir faire face à la concurrence étrangère, par manque de compétitivité du a une baisse des investissements en R&D. Les capacités stratégiques navales à moyen terme sont amputées d'un groupe aéronaval complet. Une perte non-négligeable au point que certains députés de la majorité poussent pour un rapprochement avec les puissances navales de l'Organisation des Nations Commerçantes.

En effet, c'est la tout l'enjeu. Le Royaume de Teyla, peut-il protéger ses routes maritimes en cas de conflit contre le Pharois ? L'Organisation des Nations Démocratiques, le peut-elle ? À ce stade, la réponse donnée par un membre du gouvernement voulant rester anonyme est non. Analysons la situation dans la Mer Blanche. L'état-major teylais a peur d'un scénario où Kotios et la République pirate pharoise attaquent les routes commerciales de l'Organisation des Nations Démocratiques ou de Telya tout simplement. Un scénario décrit comme "le pire scénario" au regard de l'écart des forces. Se rapprocher de l'Organisations des Nations Commerçantes ou des membres de celle-ci avec des liens bilatéraux est sur la table du gouvernement du Royaume de Teyla. Ainsi, le Royaume de Teyla souhaite entamer des négociations avec des états membres pour des accords de défense qui viseraient la piraterie, pour s'assurer que les routes commerciales soient sécurisées. Selon des sources proches du gouvernement, le gouvernement pourrait mettre sur la table soit une reconnaissance de la République Libre du Prodnov, qui pourrait s'étendre à une réduction des prix du catalogue militaire Teylais pour la République Libre du Prodnov soit à une livraison de matériel militaire sans reconnaissance.

Toutefois, la stratégie gouvernementale ( comprendre celle du Premier ministre ) fait énormément débat au sein du gouvernement, de la majorité législative et des institutions du Royaume de Teyla. Pour rappel, tout traité internationale doit être ratifié par un vote à l'Assemblée nationale, qui nécessite la majorité absolue. Le gouvernement n'est pas certain d'avoir une majorité en cas d'accord, d'autant plus que les deux lois en discussion depuis la rentrée parlementaire de septembre montrent les disparités idéologiques qui existent au sein du parti au pouvoir. Bien les que lois devraient passer, de tels accords, qui mettraient teyla sur une ligne anti-pharoise ne pourrait pas passer pour la franche la plus à gauche du parti. En effet, bien que contre la piraterie, elle reconnaît au pharois la libre-circulation des idées de gauche au sein de la République Pirate et de ses alliés, dont la République Sociale du Prodnov. Cette franche, et s'étend au-delà de la franche d'ultra-gauche du parti, souhaite au minimum garder le statu quo actuel de Teyla vis à vis du Prodnov. Le gouvernement est officiellement sur une ligne à deux états pour le Prodnov. Reconnaitre la République Libre du Prodnov, c'est sortir de cette politique et pourrait affaiblir le Royaume de Teyla si la République Sociale du Prodnov finit par gagner.

La situation est celle-ci avant tout à cause de la situation sur le front au Prodnov. La République Sociale du Prodnov détient la majeure partie du territoire d'avant-guerre, il ne reste plus qu'une ville à la République Libre du Prodnov. Or, si les membres de l'Organisation des Nations Commerçantes, se réveillent dans leurs soutient, et engendre des victoires militaires au point de reprendre des territoires à la République Sociales du Prodnov, alors les députés pourront pencher favorable pour tout accord reconnaissant la République Libre du Prodnov et/ou lui fournir du matériel militaire à prix réduit. Au sein de l'état-major teylais on attend aussi les prochains événements au Prodnov, si ceux-ci sont favorables à la République Libre du Prodnov alors cela peut rabattre les cartes sur le court et moyen terme. L'état-major envisage pour la suite des opérations une opération d'envergure et si celle-ci réussit, une progression très rapide des forces de la République Libre du Prodnov. Au sein de la Commission de la Défense Nationale et des Forces Armées de l'Assemblée nationale, on estime la possibilité d'une telle opération et de sa réussite de l'ordre du miracle. Si une telle opération réussit, cela aura pour conséquence de convaincre les députés de la majorité réticents de la force des nations de l'Organisation des Nations Commerçantes.

Communaterra pourrait aussi influencer la politique internationale du gouvernement de Sa Majesté. Tout d'abord, la non-reconnaissance de la cheffe d'état du Duché, allié de Teyla, ne passe clairement pas. Le pays est agressif dans sa diplomatie et dans ses envies militaires semble-t-il. Lors d'une séance de question au gouvernement, le ministre des affaires étrangères a déclaré : «C'est un événement que personne ne souhaite, je le crois, en dehors des fossoyeurs de la démocratie. Si la République Pirate décide de se rapprocher véritablement du Communaterra, à savoir une nation belliqueuse et qui encore hier faisait des génocides envers les personnes religieuses, qui ne respect aucun principe démocratique et qui pratique le meurtre de ceux qui s'opposent à la "révolution", alors le Royaume de Teyla prendra acte. Il ne pourra être que déçu par une telle décision.

Je tiens à rajouter très honorables députés, que le Royaume de Teyla n'hésitera pas à défendre ses alliés, ses partenaires.
Il continue en criant sous les applaudissements de la majorité. S'attaquer à Tanska, à Sylva, à la République Faravanienne, à l'Empire du Nord, à Caratrad, à Zélandia c'est s'attaquer au Royaume de Teyla. Oui s'attaquer aux peuples libres, à la démocratie, c'est s'attaquer au Royaume de Teyla. Nous nous tiendrons toujours aux côtés des principes institués de notre déclaration des Droits Fondamentaux et Universels de l'Homme, des nations qui défendent les mêmes principes à savoir. Que chacun puisse vivre, se nourrir, que la dignité humaine soit respectée.» Le Royaume de Teyla ne veut pas voir un axe Communaterra-Pharois-Prodnov-Loduarie se former, même en cas d'alliance circosntance.

Quelle sera la réaction des membres de l'Organisation des Nations Commerçantes, si Teyla émet des discussions sur des accords anti-pirateries ? Comme nous l'avons précédemment dit, la proposition de travail sur un texte sur les conflits armés reste en suspens, signe d'infortune ou un réel rejet du projet ? Les chancelleries des états-membres ne se sont pas prononcées officiellement ni officieusement sur la question. Le royaume entretient peu de lien, voir aucun en-dehors de la neutralité actuellement, des contacts ont étaient entrepris avec la Lofoten sans que les sujets discutés ne soient exposés au grand public.

En conclusion, la position de nombreuses nations va définir la position du Royaume de Teyla, l'évolution du front au Prodnov semble être le point central de la réflexion du gouvernement de Teyla et de la majorité. L'histoire nous apprend que nous n'avons pas toujours été, maîtres de notre destin et que le désordre international peut faire évoluer la situation dans un sens comme dans l'autre. Le Royaume de Teyla semble être à un moment de bascule qui définira sa politique envers, l'ONC et le pharois. Un point de bascule que le gouvernement devra défendre devant ses partenaires de l'Organisation des Nations Démocratiques. "Qu'importe le coût, l'union notre obligation." La devise du Royaume de Teyla raisonne plus qu'à l'accoutumé dans cette période de choix, un choix qui aura un coût. N'oublions pas les paroles de Florian Pourta membre de l'opposition : "Le sort fait les ennemis, le choix fait les amis."


Rappel pour nos chers lecteurs de la puissance des diverses organisations dont nous parlons ici. Le terme de puissance est à voir d'un point de vue économique oubliant l'aspect technologique. À noter que l'OND comporte le moins de membre et l'ONC le plus de membre.



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Radio Kuntinintal



23/11/2012


*Voix féminine suave*
Alsabt fi 'iidhaeat Kuntinintal, la radio de l'Althalj et de l'Afarée !

*SOUND*

Pp PP PP Pp PPAANNNN AFFFFAARREEEENNNEE !


"- Nous retrouvons la Docteure Mala, sociologue et autrice du livre à succès "le Jashuria, Grande Cité de la Jeunesse et Quiétude Mondiale". Aujourd'hui nous nous tournons vers l'Alguarena, la première puissance mondiale qui subit des changements drastiques depuis quelques années."


"- Merci PanAfarée de me recevoir, c'est un vrai plaisir que de pouvoir élargir notre étude et partager nos observations, tout particulièrement sur un pays aussi important que l'Alguarena."


"- Docteur Mala, notre interview a été diffusée à travers le web avec une vitesse incroyable et vous avez depuis été approchée par les chaînes télévisées Jashuriennes et Althaljirs tout comme certains networks Aleuciens et les conglomérats Paltoterrans. Ce livre est un best seller indéniable !
Ce qui en fait un succès si probant, c'est le fait qu'il est lu par l'ensemble des générations, prodiguant une fenêtre sur le Jashuria comme idyllique et pourtant si réaliste, comme les critiques le confirment.
Vos observations sur la jeunesse Jashurienne... qui passe de nombreuses heures sur leurs smartphones et le marketing du soi, l'image de sa personne peaufinée et motrice d'un statut et reconnaissance sociale entièrement parallèle à la vraie vie et qui se mélange pour devenir réalité... ces observations résonnent chez les parents du monde et donnent vie à une curiosité et une inquiétude toute nouvelle.

Arrête de passer autant de temps devant l'ordinateur, mon père me disait autrefois.
Va jouer dehors plutôt que de rester planter dans tes mangas... On en a entendu des commentaires hein héhé, si si, je vous vois sourire !

Et bien, apparemment les parents ne sont pas les seuls à acheter votre livre. La jeunesse lit et s'autocritique ou apprend de cette théorisation de la place du marketing du soi.

C'est incroyable, 7 millions de copies à travers le monde..."


"- J'ai du mal à me rendre compte de l'étendu de ce succès. Mon livre n'a pas pour objectif de démoniser, mais bien de constater une vague de changement générationnel qui opère. Je dispose derrière certains mots et mes inquiétudes, évidemment, une critique sur le changement très brutal et les déviances sociétales que ce marketing du soi omniprésent va créer au sein de certains pays. Vous savez, j'aime le Jashuria et ses habitants et je suis inquiète."


Le présentateur laisse une pause de quelques secondes pour marquer le coup et reprend d'un ton sérieux qui recentre l'interview et focalise l'écoute sur le sujet du jour.


"- Docteure Mala, parlez nous de vos observations quant aux changements qui s'opèrent à l'Alguarena."


"- Je n'ai pas de science infuse. Nous sommes de nombreux experts à travailler sur ce sujet et je me dois de me concerter avec mes consoeurs et confrères régulièrement afin de récolter des données et informations aussi précises que possible.
Nous, avec mon équipe, avons commencé à écrire un nouveau livre sur les changements opérés à travers le monde et les Iles Fédérées de l'Alguarena ont été un choix d'importance pour diverses raisons.
De prime abord, l'Alguarena est la première puissance mondiale. Nous ne voulons pas ici parler de puissance militaire, mais bien de puissance économique et un immense panneau publicitaire à travers le monde, la fameuse "el modo de vida", qui irradie les continents de ses marques, ses produits, son succès économique planétaire. L'Alguarena est adorée ou détestée, enviée et répudiée. C'est un pays qui dirige directement ou indirectement l'une des organisations internationales, économiques et militaires, les plus importantes. Oui, l'ONC, l'Organisation des Nations Commerçantes, qui permet une synergie des plus impressionnantes de flux commerciaux, scientifiques et une garantie d'une stabilité régionale. Il suffit de voir la rapidité de la dissolution de l'UNCS... L'Alguarena a montré de gros bras."


"- Et justement, navré je vous interrompt un instant sur cette dernière phrase. Les gros bras... héhé, parlons en."


"- Vous allez trop vite pour les gens qui nous écoutent ou alors je suis trop lente..."


"- Non non, pardonnez moi, je trouvais l'image très révélatrice de la suite."


"- Bien entendu, c'est imagé. Je vais expliciter plus amplement.
L'Alguarena est un pays au climat difficile, une culture religieuse Catholagne traditionnelle qui permet néanmoins au succès financier d'être valorisé.
Faite de l'argent, sortez des marges grasses afin de développer ce pays qui est stratégiquement placé, un passage obligé pour le commerce mondiale, mais qui n'a pas toujours été verdoyant et si "propre". L'Alguarena croule sous la chaleur et les côtes sauvages se sont transformées que petit à petit de marais ou mangroves à ces villes paradisiaques où il fait bon rouler en décapotable sur les bords de plages sablonneuses blanches ou jaune or.
Dans cette société traditionnelle, où organisations mafieuses, la Pègre, et grands conglomérats se partagent le gâteau du tissu économique et social, le gouvernement pose des jalons importants de contrôle. Le respect, la stabilité s'opère par la force, une force psychologique, mais aussi physique. Il faut avoir les moyens de tordre le bras d'un adversaire.

Et vous voyez, dans la société Jashurienne, le luxe est d'importance, il faut montrer que l'argent est accessible, si ce n'est que le capital est d'ores et déjà siens, fringuant sur une voiture Althaljir ou avec des vêtements de luxe. Le marketing du soi Jashurien dispose d'un code de beauté qui est propre au Jashuria ; le "slim-fit" masculin, le "very slim" féminin, qui proviennent d'une génétique et alimentation qui y est propice.

Au sein de l'Alguarena, la nouvelle génération utilise massivement les réseaux sociaux, rattrapant un "retard", qui n'en est pas un, par rapport au Jashuria. Les fabriquants de smartphones, les qualités du réseau mobile Alguarenos facilitent pour les adolescents, et même les enfants qui ont accès dés les plus jeunes âges à l'électronique, le même phénomène qu'au Jashuria.

Sans reprendre les raisons, le pourquoi de cette nouvelle société du marketing du soi que nous avons brièvement expliqué dans les grandes lignes en Juillet, je souligne un élément très différent du Jashuria.


Le marketing du soi Alguarenos est tourné autour de la culture du physique puissant, du mâle alpha qui dispose d'un corps musclé, voir très musclé.
La société est parsemée de salles de sport, de musculation et influencé par un cinéma d'action, de sports d'extérieurs, d'une masculinité et féminité de caractère et dorée au soleil. Le rêve d'un corps puissant mène forcément au succès dans la société, que ce soit pour le travail, en amour, par ces critères de beauté Alguarena, gardant en fond l'imaginaire cinématographique des héros, policiers, pompiers et militaires, de cette force qui est celle de la nation... au sein de la nation, mais dans le monde.

Les jeunes cultivent dés le plus jeune âge leur corps.
La malbouffe autrefois cool... syndrome du succès économique... nous pouvons tout manger, tout est accessible et délicieux, car en forte compétition... la malbouffe est aujourd'hui rejetée.
Les rondeurs masculines sont un signe de faiblesse, surtout quand la société s'attend à un corps Novi antique comme standard physique.
Les femmes ne peuvent plus afficher un corps qui n'est pas plat.
Chaque étape de la croissance des jeunes et tout juste adolescents est codifiée par le passage d'un corps juvénile très tôt vers des tablettes de chocolat et des pectoraux gonflés, des épaules rondes.
Maudites sont les poignées d'amour des adultes de la trentaine ou quarantaine, la piscine Alguarena dispose sûrement du vivier le plus important au monde en terme de futurs champions.
Il y a de plus en plus de moqueries sur les corps dits "moches ou gros", appelé vergonzosa cuerpo. Cela touche toutes les générations, des jeunes aux adultes. "



Arnoldo Herreralto, muse et effigie du groupe de luxe Fortunéen Wanisa - Publicité Alguarena
Arnoldo Herreralto, muse et effigie du groupe de luxe Fortunéen Wanisa - Publicité Alguarena




"- C'est une image terrible que vous nous donnez Docteure Mala."



"- Non, je pense seulement qu'il faut comprendre ce changement sociétal et ne pas masquer ses impacts sur le futur.
L'Alguarena, c'est 53 millions d'habitants. Il y a une nouvelle génération de jeunes qui influencent les réseaux sociaux. Vous trouverez un tiers des streams Alguarenos sur LivreStream (ถ่ายทอดสด), le premier réseau social mondiale. La majorité des streams à succès sont sur des techniques de musculation ou sur les exploits sur le passage d'un corps famélique ou en surpoids à celui d'un athlète Novi.
La sur-musculation guette de plus avec ses problèmes inhérents, mais aussi la scission sociétale et générationnelle de ce qui est considéré comme "beau" ou de standard en terme de beauté. La société Alguarenos va face à des chamboulements importants du fait d'un marketing du soi spécifique à sa culture.
L'armée, un des plus grands employeurs, derrière l'administration publique et les conglomérats Alguarena, ne va pas rechigner. Son image de puissance est cultivée à travers l'image nationale, lui donnant presque une légitimité naturelle en tant que première puissance mondiale.

Je n'ai pas de stats sur les produits consommés, légaux ou illégaux afin d'augmenter et entretenir sa masse musculaire ou sa performance..."


"- Docteure Mala, nous sommes rattrapés par le temps. Soyez assurée de notre plaisir immense de vous avoir parmi nous. Votre nouveau livre sur les changements qui s'opèrent à travers le monde ne sortira pas avant l'année 2025. Nous avons hâte de vous lire !!

RESTEZ AVEC NOUS, nous aborderons le sujet des difficultés auxquelles fait face l'Althalj du fait de son protectionnisme sur l'électronique, mais qui affiche tout de même une société fortement équipée en smartphones et ordinateurs.

ET CE SOIR, le numéro spécial sur le Delta d'Arkencheen ou comment vit-on dans l'Alguarena ou le Grand Kah avec le risque constant d'un conflit ouvert et meurtrier entre les deux forces majeures mondiales.
3752
« La sécurité du Président de la République confiée à des mains étrangères. » C’était là les gros titres des journaux du 11 juin 2013. Mise en lumière par le journal P-News, la commande de l’armée faite à des entreprises étrangères aurait de quoi surprendre beaucoup de monde, mais pas le gouvernement. Tandis que beaucoup, notamment sur les chaînes de télévision, se demandaient pourquoi l’État était client chez les autres plutôt que soucieux de renforcer son propre PIB, pour le Ministère de la Défense et le cabinet du Président de la République, la raison est toute simple.

« La Poëtoscovie a connue des temps difficile, notamment lors de la crise diplomatique débutée en 2012 et achevée il y a peu, avec la Vélèsie. Ainsi, en accord avec les deux chambres du Parlement, soit la Chambre des Gouverneurs et le Sénat, j’ai pris la décision, conjointement avec le Président de la République, de décréter l’État d’urgence : attentat, prévoyant une sécurité supplémentaire pour l’ensemble du territoire, mais aussi pour les institutions nationales. C’est dans ce cadre là, afin de sécuriser le convoi présidentiel, que des véhicules de haute technologiques ont été commandés pour accueillir Jolan Sandro lors de ses moindres déplacements. »
Nathan Larmé, Ministère de la Défense

Cependant, pour les médias cités ci-dessus, faire fonctionner les usines d’Alguarena serait une stratégie suicidaire. Face à l’ampleur des critiques, sur une commande aussi petite – bien plus que celle prévue originellement – le gouvernement a exposé ses arguments :

Tout d’abord, à ceux prétendant que faire fonctionner les usines d’autres pays permettrait de les faire se développer davantage, le porte-parole du gouvernement répond que l’Alguarena est le pays au PIB le plus élevé au monde. La Poëtoscovie, en étant cliente d’un tel État, permet notamment d’en écarter possiblement la menace potentiel qu’elle pourrait représenter.

Ensuite, le faible coût de la commande en Alguarena ne représente rien pour elle, d’autant plus que l’offre comprenait des promotions considérables.

De plus, pays le plus développé au monde, Alguarena possède des technologies jusqu’inconnues de la Poëtoscovie, lui permettant de protéger le Chef d’État d’une manière bien supérieur à ce qui aurait pu être réaliser par la Poëtoscovie en un an.

Enfin, cela ne fait n’empêche pas la création d’emplois ou le fonctionnement des usines militaro-industrielles en Poëtoscovie, celles-ci étant intégralement saturées par des demandes de toutes sortes.
Cette version, soutenue notamment par le journal La Petite Plume, très proche du pouvoir Zolien (gauche), permit notamment de rétablir l’image du gouvernement, mais aussi de l’Alguarena, le considérant finalement comme un pays altruiste plus que capitaliste.

Ainsi, comme pour narguer l’opposition Lovecraftienne (droite), le Ministère de la Défense a annoncé « qu’il n’était pas impossible que d’autres commandes soient passées dans ces mêmes industries, compte tenu de leur coût de fabrication et de leur efficacité ».

En réaction à ces paroles, le Gouverneur de la Province de Rome – qui est à la fois une province et une ville – accompagné des autres Gouverneurs de la Région de Poëtoscovie du Sud, a signé un arrêté interdisant à la police de se fournir en armes et véhicules provenant de l’étranger. Cette demande, formulée pourtant légalement, la police étant un corps de l’armée sous la tutelle du Préfet, lui-même subordonné hiérarchique du Gouverneur, a suscité l’incompréhension de nombreux habitants de la Poëtoscovie du Sud. En effet, devenu un sujet national tournant à l’avantage du Parti Zolien, le peuple est alors sorti dans la rue dans l’objectif de demander ce qui légitimait que d’autres provinces puissent bénéficier d’une meilleure sécurité. Accompagnée par une grève – autorisée en Conseil d’État – de près de 53% des policiers des zones concernées, la situation est très vite devenue incontrôlable à gérer pour les collectivités, forçant Sébastien Tesson, Gouverneur de Rome, à changer d’avis et retirer son arrêter.

Cet incident politique national a donc tourné en la faveur du gouvernement et des industries BENCA, qui recevront sans doute d’autres commandes de la Poëtoscovie à l’avenir.
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