Devant l’échec du Forum Economique et Commercial pour l’Aleucie, qui motive son ralliement sur des critères strictement géographiques, le corps diplomatique arkencan et ses homologues saint-marquois ont contracté un rapprochement politique qui abreuve l’espace Palto-aleucien de nouvelles dynamiques. Promouvoir la coopération internationale, oui mais à quelle fin? Peut-on seulement dégager un sens commun à la tenue d’assemblées interétatiques dans un contexte international aussi dégradé que celui-ci?
L’Arkencheen et Saint-Marquise veulent y croire et ont travaillé le 10 février dernier, à l’élaboration d’une Charte internationale dressant les intérêts communs de leurs deux états. Des intérêts tournés vers la prospérité économique mais qui intègrent inéluctablement les dimensions militaires et culturelles.
“La réussite des états s’inscrit au sein d’un cycle vertueux que les économistes arkencans baptisent le cycle 3P. Cette démarche inscrite en 3 phases successives, est conditionnée par la poursuite de 3 engagements que sont la prospérité, la paix et le partage” commence par nous expliquer la politologue Felicity Edminston. "Les économistes ont dressé plusieurs schémas autour des coopérations possibles, chacune de ces coopérations inclut inéluctablement trois engagements que je viens de citer précédemment.
La paix :
Maintenir la paix entre les États permet de sauvegarder l’intégrité d’un territoire, de l‘outil industriel s’y trouvant et incitent les ménages à la consommation, les monnaies papier sont elles aussi préservées là où un contexte de guerre sur son territoire peut réorienter les citoyens vers des économies annexes, hors de portée de l’état, telles que le troc et la contrebande.
La prospérité :
La prospérité qui découle de la productivité industrielle entretient la logique de consommation auprès des ménages, et cette consommation fournit via les taxes, une partie des recettes nécessaires au bon fonctionnement des institutions, leur permettant si elles le souhaitent, de tirer vers le bas les prélèvements obligatoires et sans création de valeurs ajoutées, tels que les impôts.
Le Partage :
Le partage par l’échange commercial limite les inégalités entre deux territoires et donc le risque d’éclatement d’un conflit ou l’entretien de rivalités néfastes au maintien d’une harmonie régionale. Le partage assure donc un certain lissage des économies de plusieurs provinces.”
Conscientes des enjeux et opportunités présents sur leur territoire et soucieux de ne pas alimenter le clivage entre aleuciens et paltoterrans, les deux nations ont entamé une démarche qui vient fraterniser les peuples des deux continents.
Dans le cadre d’une rencontre officielle programmée le 10 février dernier, ils se sont résolus à définir au travers d’une Charte, plusieurs engagements réciproques entre leurs états. Des engagements tournés vers la création d’un espace économique harmonisé, l’instauration d’une monnaie internationale, la sécurisation des routes commerciales stratégiques communes, le respect des droits à l’innovation et à l’entrepreneuriat et enfin, le déploiement d’actions de soutiens à la stabilité politique des institutions signataires, qu’ils considèrent garants de leur activité commerciale.