25/02/2015
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Activités étrangères en Saint-Marquise - Page 5

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Hommage à Isabelle Deprey
le Pharois salue la mémoire d'une vieille amie

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Sur les mers du nord, les feux d'artifices ont percé la nuit : hommage vibrant à une cheffe d'Etat estimée autant par la faction pirate que par les forces plus progressistes du Pharois. Chacun trouvera matière, chez Isabelle Deprey, à satisfaction. D'aucun salueront un retrait de l'ONC, d'autre les rapprochement économique pharo-saint marquois qui ont ouverte l'Aleucie au commerce nord-eurysien. La collaboration politique puis la cristallisation des tensions autour de Port-Hafen où plusieurs militaires Pharois sont décédés lors de l'attaque participent également du renforcement des liens entre les deux peuples. Il faut dire que la diaspora pharoise en Saint Marquise est active, comme au Lofoten et dans plusieurs des pays du nord, ce qui, même de si loin, participe à attirer l'attention des Albiens vers leurs cousins d'outre-Espérance.

Lors d'une émission consacrée aux liens politiques pharo-saint marquois, la télévision pharoise aura partagé plusieurs extraits provenant d'un peu partout dans le monde, où crépitent les feux d'artifice au dessus de la mer. Manière traditionnelle de signifier sa présence, une provocation ou, dans ce cas, joie et tristesse se mélangeant pour un cocktail mélancolique aux teintes or, bleues et vertes. Joie des moments partagés, peine du départ. Isabelle Deprey aura été l'une des rares dirigeantes d'un pays étranger à avoir réellement capté l'attention du peuple pharois, d'ordinaire peu porté sur les questions de géopolitique étrangère. Outre les liens entre les deux pays, sa médiatisation à divers occurrences, notamment dans son soutien apporté aux drames connus par le Pharois, n'aura sans doute pas été pour rien dans l'affection que lui retourne ce peuple.

Dans ce lot d'hommages, une parole toutefois a particulièrement retenu l'attention : celle du Capitaine Mainio, dont on n'avait plus eu de nouvelles jusque-là. Dans une interview donnée à la chaîne Pharois 3, il revient lors d'un cours message sur sa relation amicale avec Isabelle Deprey et la qualité de sa personne. Interview courte, nécessité de sécurité oblige, le Capitaine Mainio étant toujours objet de traque pour certains équipages pirates et attendu par la justice de la Merirosvo pour répondre de son implication dans un certain nombre d'affaires d'Etat au Pharois. Le décès de la Présidente aura semble-t-il été une motivation suffisante pour braver les mesures de discrétion entourant sa retraite.

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Alors qu'un parti indigéniste est en train de grandir à Saint-Marquise, Red Star décide de leur donner un aperçu

01/12/2011
Le Parti des Trois Nations : face officielle du mouvement Gardox


Ces derniers mois, alors que les tensions montaient entre Saint-Marquise et la Listonie sur le statut d'une des anciennes colonies, les mouvements anticoloniaux se sont organisé dans tout Saint-Marquise. Si l'on entend parler des débats qu'occasionne le statut de Port-Hafen un autre mouvement a tranquillement fait son chemin chez une partie de la gauche saint-marquoise : la structuration du mouvement gardox en un parti officiel, un petit parti du nom de "Parti des Trois Nations". Les Trois Nations, c'est un premier lieu les deux Premières Nations autochtones, les Pomawsuwinuwok et les Ohoteet, et ensuite, les allochtones, bien que certains membres considèrent la troisième nation comme étant les Baathu, peuple disparu quelques décennies après la première colonisation eurysienne, ou peut-être un peu des deux, comme si les Eurysiens avaient pris la place d'un autre peuple. La revendications la plus importante à la base de la formation d'un tel parti, c'est la reconnaissance de l'existence à Saint-Marquise de cultures autochtones distinctes toujours existantes actuellement et qui devraient être considérées à égalité avec la culture dominante de Saint-Marquise d'origine eurysienne. Globalement ce parti sert à donner aux Gardox une existence politique que le gouvernement saint-marquois puisse légitimer. Plus précisément, le parti des Trois Nations propose des mesures pour reconnaitre officiellement une population autochtone, et pour remodeler le fonctionnement politique et économique de Saint-Marquise. Le but est également de permettre aux autochtones d'avoir leur mot à dire sur ce que devient le territoire qu'ils occupent depuis des millénaires. Citons : la définition d'un statut autochtone, la mise en disponibilité de cours de langue ohoteet et pomawsuwine, le retour de terres à des institutions autochtones sous un statut autonome, des droits spécifiques aux autochtones sur la pêche, la chasse et la cueillette, le paiement de réparations aux communautés autochtones dans le but d'équilibrer les inégalités économique structurelles qui existent entre autochtones et allochtones, le financement de recherches archéologiques et historiques sur le passé autochtone du pays, la mise en place de différentes régulations sur l'exploitation des ressources minérales, forestières et halieutiques, ainsi que sur l'étalement urbain et agricole, une révision des lois régissant la propriété, par exemple en ne permettant pas au propriétaire d'un terrain d'en interdire sa traversée, la restitution de corps d'autochtones actuellement détenus par des musées à Saint-Marquise et au Lofoten, l'inclusion des autochtones d'un territoire aux décisions urbanistiques d'une municipalité, le droit pour les Saint-Marquois de naviguer les fleuves en canoë, la reconnaissance d'un droit de tout Saint-Marquois quel que soit ses revenus à un logement, de la nourriture, de l'eau et des soins et la mise en place de distributions étatiques. Le but à long terme est que Saint-Marquise établisse une réelle relation de nation à nation avec les autochtones plutôt que la politique unitaire actuelle, et de proposer une politique qui s'assure qu'elle ne risque pas de poser des problèmes sociaux ou environnementaux sur le long terme. Les revendications du Parti des Trois Nations reste assez modérées pour des standards communistes, et surtout dans le contexte des revendications autochtones de groupes plus informels comme les Chasseurs ou les dizaines de bandes d'activistes gardox que l'on peut trouver dans les principales villes du pays. Le programme vise par exemple à réformer la propriété, pas à l'abolir, les territoires demandés restent peu étendus et permettraient d'héberger des communautés restreintes à moins d'y construire de véritables villes, les régulations proposées sur l'exploitation des ressources restent relativement limitées et si appliquées, permettent quand même l'exploitation d'une bonne partie du territoire. Cela reste tout de même à l'extrême gauche de l'échiquier politique gouvernemental saint-marquois. Dans les faits, au-delà de la porté électorale, le Parti organise des rencontres, des conférences, et soutient des associations aussi bien sur les cause gardox que des questions environnementales et des questions de lutte contre les oppressions. Il est possible de trouver certaines sur Internet, c'est globalement parmi ce que le mouvement gadox fait de plus sage, mais c'est de bons points d'entrée dans les causes anticapitalistes, notamment sur la question autochtone qui a jusque-là été un mouvement très radical qui intéressait surtout les jeunes gardox les plus actifs politiquement.

L'étoile ohoteet, devenu l'un des symboles de la résistance gardox, et un logo aisément identifiable pour un parti indigéniste

Le Parti, comme tout parti politique légitimé à Saint-Marquise, a son représentant, ici, je cite un maire de village Pomawsuwin du Nord du pays nommé Zayn "Lamahqihkuk" Ostell. Le village en question, Sminan, majoritairement gardox et assez pauvre, est également son village natal. Il y est né en 1964 d'un père qui venait d'entrer au chômage après la fermeture de la mine et d'une mère aide à domicile qui partait régulièrement des semaines durant pour assurer son travail dans des régions éloignées du village, parfois à Bluepont. Globalement, il parle assez peu de son enfance, mais il apparait avoir principalement été élevé par un père assez strict dans un village alors en déliquescence perdant régulièrement des habitants. Il décide de partir du village en 1983 pour entamer des études de chimie, il vit dans un appartement insalubre mais qu'il pouvait se payer, tout en travaillant comme caissier dans un magasin de vêtements à côté. Il commence lentement à se politiser en faisant connaissance avec des activistes de sa fac. Il ne se voit pas mener les combats qui commençaient alors seulement à se réorganiser sous leur forme moderne, et pense pouvoir tenter de suivre la voie officielle. Il souhaite trouver un moyen de maintenir son village à flot et décide d'y retourner après avoir obtenu son diplôme et suivi une formation d'artificier, qui sera son premier métier qualifié. Il commence à vouloir contacter les gens du village pour organiser collectivement des travaux de rénovation. La tâche d'organisation s'avère colossale et les fonds des familles volontaires qui sont loin d'être aisées ne suffisent pas à fournir les matériaux et les experts pour rénover les bâtiments les plus importants : école primaire, cabinet médical, bureau de poste, épicerie, garage. Il va avoir besoin de financements gouvernementaux commence à vouloir entrer au gouvernement local : candidater comme maire. C'est à cette époque également qu'au cours d'une soirée foot-pizza, il fera la rencontre de son premier amour, un allochtone francophone du nom de Logan Tanguay. Ne souhaitant pas faire son coming out gay devant tout le village, il ne formera pas de couple officiel avec lui et se mariera finalement avec une métis Pomawsuwine du nom de Jade Nelson quatre ans plus tard. Au milieu des années 80', il se trouve un emploi de bûcheron pour une compagnie forestière qu'il quittera quelques mois plus tard car "on coupait à blanc des parcelles entières de dizaines voire de centaines d'hectares de forêt, et on laissait aux collectivités du coin le soin de les replanter s'ils voulaient revoir une forêt un jour. A un moment, j'ai plus pu". Il reste au chômage quelques années pendant lesquelles le couple fait une fille, Elena, qui mourra quelques mois après d'une forte fièvre. Le couple se déchire dans les semaines qui suivent, et Jade est revenue sur la question assez récemment lors des dernières manifestation gardox. "Je lui en ai voulu pendant des années, et je ne nierai pas qu'il s'est mal comporté. Pas de violence, mais il a été con. On s'est reparlé, et on a mis les choses au clair. Il reste qu'au fond, il n'y avait juste pas de médecin pour nous à ce moment-là. On a vraiment fait ce qu'on a pu, mais quand on a trouvé quelqu'un, c'était trop tard. Il n'y est pour rien, moi non plus, et je suis triste que ça se soit fini comme ça, mais c'est comme ça, et si je suis en colère aujourd'hui, c'est contre ce régime qui fait comme si nous, on existait pas". Il enchaînera les métiers comme manœuvre dans la construction, secrétaire de direction pour une entreprise de vente par correspondance, ouvrier dans une minoterie, employé agricole, vendeur au porte-à-porte d'aspirateurs, surveillant de plage, et finira par retrouver un emploi un peu plus stable d'artificier. En 2005, il est finalement élu pour son premier mandat de maire de Sminan et sa grande bataille fut de tenter de trouver du financement pour construire et équiper une salle de classe et un cabinet médical au village, et de rénover le réseau de distribution d'eau courante et d'électricité alors vieillissants. Le moindre vent ou la moindre chute de neige pouvait causer des black-outs de plusieurs heures, voire d'une journée entière, souvent réparée par la population elle-même, et plus personne ne faisait confiance au réseau d'eau, gérant le problème avec un volontaire qui prenait un pick-up pour se rendre au magasin ouvert le plus proche pour dépenser la somme que les villageois avaient cotisé pour acheter des dizaines de packs d'eau en bouteille. Se rendant compte qu'il n'obtiendra pas tous les financements nécessaires en un mandat, Zayn choisit sa priorité : le village a désormais un cabinet médical flambant neuf, et cherche un médecin pour l'occuper ! En automne 2008, il se rends compte que la parcelle de forêt primaire dans laquelle les ados du village aiment se rencontrer a été marqué à la découpe. Il s'engage alors une lutte judiciaire entre la municipalité de Sminan et la compagnie forestière en charge du projet, qui se terminera en juin 2009 avec la coupe de la parcelle : à priori, la compagnie était complètement légitime à couper la parcelle. A ce moment-là, il ne croit plus du tout à la possibilité de réformer le capitalisme et commence à prendre des positions frontalement anticapitalistes. Quand les événement de Moses et la première vague de mouvements sociaux autochtones du XXIème siècle éclateront dès fin juillet 2009, Zayn se positionnera complètement en soutien avec les activistes gardox, assurant même qu'il ferait en sorte que certains logements à l'abandon soient retapés au mieux si des militants devaient se réfugier au village, ce qui occasionnera quelques conflits avec la police locale majoritairement allochtone et assez opposée à là mise en porte-à-faux qu'implique l'accueil officiel de militants possiblement en position d'illégalité. Finalement, il trouvera moyen de rénover discrètement une cabane de chasse en forêt un peu à l'écart du village, qui accueillera des militants pendant quelques mois. Pendant cette période, il se met en couple avec un autre militant, un Chasseur ohoteet du nom de Kaleb "Sesgwe'g" Granholm. Avec l'appui d'une bonne partie de son village, de plusieurs municipalités de villages à majorité autochtone, et avec l'appui de mouvements plus informels, il se décide pendant l'été 2011 de fédérer des personnes intéressées pour former un parti politique. Il en devient la personnalité charismatique et le représentant, la voix officielle de la cause gardox. Il considère toujours qu'il est possible de changer les choses de l'intérieur, en jouant le jeu des institutions, ce qui est par ailleurs loin de faire l'unanimité.

Petite image de Zayn "Lamahqihkuk" Ostell prise en janvier 2010, à ce moment, il repérait des forêts pour situer les bâtiments installés parfois sans que personne ne soit informé, les décharges sauvages que l'on trouve parfois par surprises, et les coupes impromptues

S'il en est le représentant, il n'est évidemment pas seul. Parmi les personnages notables du partie, l'on peut citer :
- Sabrina "Papahtom" Gesner, ex-hôtesse d'accueil dans un hôtel de luxe de Mont-Law et désormais trésorière du parti
- Joel "Gise'g" Saucier, publicitaire rural réalisant de spots et des affiches pour les commerces et municipalités du coin, et directeur de la communication aux Trois Nations
- Daxton Black, routier faisant des trajets sur toute l'île de Norland qui dirige l'événementiel du parti
- Brooke "Gaqtaqaiaq" Beaton, ouvrière dans un pressoir d'huile de tournesol et militante syndicale, elle sert de contact sur le terrain avec différentes institutions politiques, dont les partis et les syndicats, et les groupes de citoyens locaux
- Arianne "Pisuwapiqehe" Martin, étudiante en communication et attaché presse
- Madison "Ceconessu" Law, tenancière de bar et logisticienne du parti

Et quelques milliers d'adhérents et de petites mains qui font l'activité du parti. Globalement, un certain nombre de défis lui font face, aussi bien pour être légitimé par les partis politiques traditionnels, que par les mouvements gardox beaucoup plus radicaux. Le parti est globalement très rural et n'a encore que peu investi les problèmes de populations urbaines, qui sont pourtant les plus nombreuses, et la plus grande réserve potentielle d'électeurs. Mais le fait est qu'il s'agit d'un parti issu de la population gardoxe rurale qui avait besoin d'un représentant accueillant, qui porte sur le devant de la scène des questions que les saint-marquois, allochtones comme autochtones par ailleurs, n'ont pas nécessairement l'habitude d'entendre. Et si nous n'imaginons pas une présidence autochtone de sitôt, même convaincre un pays qu'un sujet est important représente un défis auquel nous-mêmes avons bien du mal à répondre. Disposant de peu de soutien médiatique par les canaux traditionnels à ce jour, c'est en bonne partie en ligne que la campagne se joue, si bien que le partie a déjà organisé plusieurs meeting sur des streams et des forums, et communique en bonne partie par vidéos. Si vous souhaitez voir à quoi ça ressemble leur site est disponible sur https://threenations.stm. Ils comptent organiser des débats le 10 novembre avec plusieurs streamers de gauche pour les intéressés. Ce à quoi on assiste avec le Parti des Trois Nations est aussi un peu la sortie des questions autochtone du monde de la contre-culture vers un milieu plus grand public. S'il est important que cette transition ait lieu, cela ne se fait pas nécessairement sans compromettre sur certains principes au passage, et il ne faudrait pas que la présence d'un parti gardox nous fasse oublier celles et ceux qui on mené le combat jusqu'ici, et le mènent toujours. Bien des luttes nous l'ont montré : c'est aussi grâce aux radicaux que les modérés peuvent être écoutés, n'oublions pas qu'elles et eux doivent aussi être représentés. Mais toutes ces questions, c'est avant aux Gardox qu'il revient de les mener sur le devant de la scène. Nous continueront à documenter leurs luttes et leurs idées, nous nous efforceront au mieux de relayer leur voix telle qu'ils et elles voudraient qu'elle le soit, en sachant que nous somme une rédaction majoritairement allochtone avec ses biais. Aussi, nous vous invitons à voir ce que des militants autochtones ont à dire sur la question.

Izabella Hayden
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Montrons à quel point notre culture est belle, nos paysages sont beaux, notre héritage est beau. Que tous les Empires de ce monde le voie bien, que ce que l'on souhaite tant protéger ne s'éteigne pas en silence. L'avenir, nous vous le garantissons, ne se fera pas sans nous.
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- I alítheia tis Amythías -
- La Vérité d'Amythie -
L'information dans l'Empire

Mary-Katherine Donnar, la favorite des Amythiens
La candidate du Parti Citoyen, Mary-Katherine Donnar, fait l'objet d'une véritable adoration parmi les citoyens Amythiens.
Mary-Katherine Donnar
Andromeda Siphera

C'est un véritable phénomène de mode, les Amythiens sont véritablement séduits par la candidate Saint-Marquoise aux présidentielles de Saint-Marquise du Parti Citoyen qui est vue comme un véritable exemple de politique et dans une Amythie qui ne reflète plus les idées anciennes et conservatrices ou le peuple aurait plutôt tendance à apprécier Michelle Daniels, cela n'est pas si surprenant.

L'adoration de la politique
Ses idées font rêver, abaissement des taxes au minimum, valorisation des associations caritatives et de l'éducation, attitude protectrice mais respectueuse envers Port-Hafen. C'est une formidable formule de séduction pour les régions d'outre-mer Amythiennes. Son programme a tout simplement conquis le cœur de la grande majorité des jeunes adultes Amythiens et on remarque surtout ça dans le Marcoros, région frontalière avec Saint-Marquise.

La proximité avec le peuple
Selon ses fans, il n'y a pas de secret. Son programme est le bon et da proximité avec le peuple est ce qui va la faire gagner. Selon l'influenceuse Daria Avgostina, "Son slogan est aguicheur, son style est simple et rappelle la sobriété du peuple, et la présentation de son programme qui se voulait proche du peuple est convaincant."

Sur les réseaux
Des extraits de son meeting du 23 janvier tournent sur les réseaux amythiens, des edits sont faits sur elle, certains et certaines reproduisent en vidéo son style. Elle fait l'objet d'une véritable propagande et de nombreux amythiens tentent d'inciter les Saint-Marquois à voter pour elle.

25/01/2012
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Arrivée du diplomate Gallien Julien Kolm sur le sol de Saint Marquise

Après s'être rendu au 32 Boulevard des Nations, Mont-Law, notre diplomate a découvert cette nouvelle ambassade qui allait devenir son lieu de travail. En arrivant un accueil chaleureux lui fut réservé, il fit connaissance avec plusieurs diplomate Saint-Marquois.

Il se mit aussitôt au travail et le premier dossier sur lequel il se pencha ne fut pas une mince affaire. En effet il allait aborder les échanges économiques entre la Gallie et Saint marquise. Ce sujet est très complexe car il est très large, cela passe par définir le taux de taxes sur différentes marchandises, la règlementation des taux d'intérêt entre banques, la légalisations sur les décret etc...

Ses premier mots furent les suivants ;

" Je me sens bien ici et j'espère que nos deux nations arriveront a collaborer dans les intérêts du peuple et de l'essor économique, je suis prêt a travailler pour et je vais honorer le choix du chancelier de m'avoir désigner comme ambassadeurs, c'est un honneur."
diplomate
M. Kolm
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24 janvier 2013 - Bluepont, Saint-Marquise
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Chez Edward Darian et Paula Hoskonen-Darian


Lorsque Edward Darian apprit que le Président Joshua Andrew Caleb avait entreprit une restructuration du gouvernement Saint-Marquois, il fut d'abord choqué, pas forcément négativement ou positivement. Son premier réflexe fut de prévenir sa femme, Paula Hoskonen-Darian, qui fut à son tour étonnée.

Un peu plus tard dans la journée, après avoir parlé de la restructuration du gouvernement Saint-Marquois avec d'autres personnes, Edward Darian y réfléchi de manière plus approfondie. Il s'assit à son bureau, et se remémora ses expériences politiques, en lien avec la différents régimes politiques en tant que Premier Conseiller de la République de Saint-Marquise entre 1980 et 1984.

En effet, selon lui, même si la réforme était inattendue, elle était nécessaire pour la protection de l'identité démocratique Saint-Marquoise. Il était donc naturel pour Edward Darian de soutenir le Président Caleb dans sa démarche. Comme la grande majortié des Saint-Marquois, il était intimement convaincu que seule la démocratie, quelque soit sa forme, était à la hauteur des problèmes auxquels le monde était confronté.


Edward Darian est le père de Jordana Darian-Resmu, femme du Président de la République Fédérale d'Uusimaa, Elias Resmu, et par conséquent, Première Dame du pays. Edward Darian a également été Premier Conseiller du Président Saint-Marquois, Mary Vidalis, entre 1980 et 1984. Il est marié à Paula Hoskonen-Darian, une Väestoise.
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Sous la lumière, la salle de réunion, aménagée à la hâte dans ces locaux temporaires, était couverte de fiches et de notes, l'on pourrait croire que l'on y planifiait des batailles. Derrière les fenêtres, la neige tombait drue, et recouvrait les débris des derniers jours.

Dans la salle de réunion, ça commentait la presse.
"Vous avez vu ça ? Un horrible événement d'émeutes ! Ça qualifie des vitres cassées et chars et des poubelles cramées. Le siège de Moses, ça tirait au fusil, la presse n'en a pas parlé. Des Pâles brûlent des poubelles pour un conflit sur un véto présidentiel, ça enflamme les médias. C'est l'un des outils de propagande les plus puissants que je connaisse"

"J'avais vu ça sur Red Star"

"C'est plutôt marginal ça, si on connait pas l'extrême-gauche, on ne le verra jamais"

Il vint une idée à Ksihpuksu
"C'est quelque chose qu'on pourrait avancer aux Trois-Nations pour les inciter à nous soutenir : le combat dans la rue peut être ignoré par les autorités. L'endroit sensible, c'est l'Assemblée Citoyenne"

"Est-ce qu'on arrive à quelque chose avec eux ?"

"Ils ne nous joindront pas, ils ne remettront pas en cause leur ligne anticapitaliste, et l'accepter nous mettrait en opposition avec notamment le partie République-Uni : vu qu'on est en train de se former à la demande de Josh Caleb, et que c'est lui qui nous légitime l'opposition peut nous faire sauter très vite"

"Dans l'état actuel des choses, on va sauter. Les Pâles ne votent pas pour un parti autochtones, les autochtones nous considèrent comme l'outil de la présidence actuelle, et s'ils votent, c'est soit pour les partis traditionnels, soit pour Trois-Nations. Bref, dans tous les cas, on se fait passer un sapin, donc, il va bien falloir prendre des risques"

"D'où la proposition. On n'aura pas la participation de Trois-Nation, mais on peut avoir leurs votes : on est déjà à l'Assemblée, même si c'est une position qui pour le moment, peut sauter du jour au lendemain, c'est quelque chose que l'on peut mettre en valeur"

"C'est un risque important, mais il faudra aussi parler aux radicaux" lança Ichlóc

La pièce reste silencieuse quelques secondes. Il est possible que certains membres en soient, mais ça ne se disait pas. Un parti respectable devrait s'en désolidariser, mais Ichlóc préféra continuer son argumentaire

"Vous avez-vu ce qu'il s'est passé avec les Indépendants après des émeutes franchement gentilles. Vous imaginez bien que les radicaux préparent leurs prochains actes, et à mon avis, ça va être autrement plus salé. Le jour où ça arrive, il y a des chances qu'on saute. On ne calmera pas leurs ardeurs, ça, c'est mission impossible. Mais on peut au moins espérer être consultés avant qu'ils prennent leurs décisions"

Mtesgm, qui avait un peu annoncé à demi-mot quelques jours auparavant que l'EPA ne pourrait jamais se montrer respectable, se propose
"Si la décision est prise, je peux constituer une stratégie de contact"

Podrech Ichlóc répondit
"Fais-le. On pourra toujours discuter de si et comment on la met en œuvre, mais rien ne nous empêche de la préparer en même temps, autant ne pas perdre de temps"

Tout le monde comprenait dans la pièce que la proposition allait être ardemment débattue, mais que la position d'Ichlóc était prise et claire. La question n'était pour lui pas de savoir s'il était souhaitable de contacter les Radicaux, il n'y avait pas d'alternative permettant la survie du Parti, c'était de savoir comment convaincre la majeure partie de l'EPA que oui, il fallait le faire.

Les réactions étaient assez diverses, Mtesgm hocha la tête et prenait des notes, il semblait assez fortement soutenir la décision.

Aselis prit la parole

"L'opposition est rude à l'Assemblée, et des représentants du Parti Démocrate nous ont fait savoir à demi-mot qu'on n'avait pas grand chose à faire là, car on est pas élus. On n'a donc pas du tout les mains libres pour s'exprimer, mais j'ai pu négocier la possibilité de proposer une loi dans les prochains jours. Il va falloir poser une décision sur la loi à adopter. La choisir soigneusement et être prêts à la défendre"

"On a la liste quelque part ?"

"On avait proposé l'assouplissement des conditions de naturalisations en retirant la règle des trois infractions, pour éviter que les immigrants n'aient à s'en inquiéter"

"On remet en cause la proposition de Don Traimont ? L'Assemblée va pas aimer, surtout quand les trois partis principaux sont des nationalistes Saint-Marquois"

"On avait une loi fixant des aires marines protégées et des quotas de pêche..."

"Pas assez ambitieux pour les autochtones, et à mon avis, difficile à défendre face à a peu près tous les autres partis qui n'ont aucun intérêt à parler de pêche"

"La nationalisation de SM transports ?"

"Le Parti Trois-Nation apprécierait, mais là, non seulement ça passera probablement pas, mais en plus on va prendre une réputation de communistes qui risque de nous desservir. Laissons ça aux Trois-Nations"

"Il va bien falloir se positionner un jour, et comme le disait Podrech et Mtesgm, ce ne sera pas avec les nationalistes"

"On essaie déjà de survivre à la première année, ce serait bien"

"La reconnaissance officielle des langues ohoteet et pomawsuwine ?"

"Ça aurait l'avantage de correspondre à ce qu'on attends de nous, on serait relativement légitime à poser cette loi, et on pourrait la défendre. Toutefois, c'est un long combat qui nous attends, pour un résultat qui ne sera probablement pas au rendez-vous. A partir du moment où l'état se retrouver à gérer cinq langues nationales, il est difficile de s'en servir comme vecteur de nationalisme, ce qui est une stratégie politique assez importante des partis majoritaires du pays. Ça ne passera, mais le simple fait de défendre la loi mettrait la question coloniale sur le devant de la scène et pourrait être apprécié de la plupart des partis autochtones. Ceci dit, êtes-vous prêts à vous épuiser pour perdre à la fin ? Et si on perds sur notre première proposition, possible que ça entame notre crédibilité"

Plusieurs personnes murmurent dans la pièce

Une idée traversa Chodoma Edhalóchdo qui prit la parole :

"Le changement de nom en mairie, libre, gratuit, sans condition"

"Attends, ça sort d'où cette idée ?"

"Pas la plus héroïque des premières lois"

Sauf que quelques personnes autour de la table ont compris

"Les Gardox pourront officialiser leurs noms autochtones, c'est en fait plutôt logique qu'on le demande"

"C'est pas mal de combat pour pas grand chose non ?"

"Pour le coup, la grande majorité des Trois-Nations et des Radicaux soutiendraient ce choix, et ça implique aussi le vote allochtone"

"On disait que les allochtones ne votaient pas vraiment pour les partis autochtones"

"En proportion, c'est faible, mais pour nos petits partis, c'est en fait loin d'être négligeable !"

"Et tu penses que le changement de nom les incitera plus à voter pour nous ?"

"Est-ce que tu est allé voir les Pâles dans les meetings Trois-Nations ? Je peux te dire un truc : c'est surtout des gauchistes radicaux, et la majorité, c'est des communautés LGBT. On a déjà un peu plus de transgenres chez les autochtones qui peuvent voter EPA ou Trois-Nations que dans la population général, ça se voit aux meetings, chez les allochtones, on les concentre. On doit bien avoir un Pâle sur cinq qui a au moins changé de pronoms, et la une majorité irait changer leur nom demain si c'était ça se faisait aussi facilement, c'est des gens qui vont très bien comprendre qu'on est en train de prendre position sur la question alors que pour les autres partis, ça risque d'être plus difficile à deviner"

"Bon, c'est assez subtil comme idée, mais peut-être trop, à mon avis, ça nous apportera un soutien assez limité"

"Sinon, on a tout un dossier pour réviser les règles d'urbanisme, on pourrait piocher dedans, je me souviens qu'on avait une assez bonne proposition sur le droit au logement social"

"Ça a le mérite de ne pas être le sujet le plus abordé de l'Assemblée jusqu'ici, et c'est vrai que beaucoup de conflits ont porté sur des questions d'urbanisme. Je pense qu'on est relativement légitime à poser ça peut nous attirer des votes, autochtones comme allochtones"

"On a des urbanistes avec nous ?"

"Malheureusement, non, pas vraiment. Après, rien ne nous empêche de contacter des gens qui ont connaissance du métier"

"Pour ce coup, c'est un combat qui va faire parler de nous, par contre, ça nous positionne assez clairement. On ne pourra pas nous virer pour avoir défendu le droit au logement, mais on va nous scruter d'avantage. On prends des risques avec cette loi"

"A mon avis, on a pas les épaules pour défendre ça, on est encore en train de se former, et c'est déjà compliqué de se maintenir"

"Le problème n'est pas d'avoir les épaules tout de suite, mais de montrer qu'on les a. Si la loi passe, notre présence à l'Assemblée serait difficile à remettre en cause. Si elle ne passe pas par contre, possible qu'on y passe"

"On a une loi sur le droit des travailleuses du sexe..."

Il semblerait que quelqu'un avait des vues plus radicales que le Parti, la table semblait globalement plutôt gêné, ça amusait un peu Podrech

Paloma se racla la gorge avant de reprendre :
"Alors, ben... Je propose que l'on vote la prochaine loi à déposer : le changement de prénom ou les logements sociaux ?"


A Mont-Law, les dernières émeutes avaient provoqué des patrouilles de police accrues dans le centre-ville, avec des renforts venant de toute la région. Une patrouille a voulu disperser une bande de jeunes Gardox un peu bourrée qui s'était posé dans un parc, l'un d'entre s'est un peu énervé, la dispute s'est envenimé, il a refusé de donner ses papiers, et a pris un coup de matraque. Quelques amis ont répliqué par des boules de neige, ce qui a échauffé les policiers qui se sont mis en formation et ont demandé des renforts. Finalement, alors que la bande entière se réunissait, prête à en découdre, la patrouille reçut ordre de se retirer. Plus de peur que de mal, mais n'importe quel militant gardox qui a eu vent de cette histoire comprenant : les tensions ethniques étaient vives, et la dernière crise avait suffisamment mis les Pâles à cran pour les révéler.

La police anti-émeute patrouillent une ville enneigée où la moindre boule de neige peut devenir un projectile
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17 novembre 2013 - Bluepont, Saint-Marquise
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Chez Edward Darian et Paula Hoskonen-Darian


Il était 15 heures (heure Saint-Marquoise), Paula était assise sur son sofa, devant la télé qui diffusait TSM, canal 1. Elle tricotait un pull pour sa petite fille, Valérie, qui était âgée de 14 ans. Soudainement, elle entendit le jingle de l'émission À Vous La Parole. Elle lâcha son tricot pour écouter l'émission. Contrairement à ce qu'elle pensait, le journaliste n'évoqua pas les émeutes.

Elle apprit, plutôt avec stupéfaction, qu'une Déléguée Parlementaire du parti Démocratique, en l'occurrence Erin Lafranch, présentait actuellement à l'Assemblée Citoyenne un projet de loi concernant l'entrée des étrangers sur le territoire national Saint-Marquois. Cette Déléguée Parlementaire était d'ailleurs l'invitée de l'émission À Vous La Parole.

En tant qu'étrangère, bien que bi nationale, Vaësto-Saint-Marquoise, elle fut immédiate interrogée par ce projet de loi. Elle augmenta le volume de sa télévision et écouta encore plus attentivement le journaliste et Erin Lafranch. Elle apprit que, si ce projet de loi est adopté un jour, tout étranger qui voudra entrer dans la République de Saint-Marquise devra répondre à un questionnaire sur ses intentions.

Paula écouta attentivement Madame Lafranch présenter son projet de loi. Elle ne savait pas trop quoi en penser. La Déléguée Citoyenne précisa que les questions porteraient sur les origines et les motifs d'entrée des personnes. A la fin de l'interview, Paula était toujours dubitative. Elle allait demander à son mari, né à Saint-Marquise, ce qu'il en pensait.

A 16 heures 30 (heure Saint-Marquoise), Edward, le mari de Paula rentra de sa ballade journalière. Paula lui expliqua ce qu'elle venait de voir à la télévision. Contrairement à ce qu'elle s'attendait, son mari était aussi dubitatif qu'elle, et ne savait pas trop non plus quoi en penser…


Edward Darian est le père de Jordana Darian-Resmu, femme du Président de la République Fédérale d'Uusimaa, Elias Resmu (2009-2013), et par conséquent, Première Dame du pays. Edward Darian a également été Premier Conseiller du Président Saint-Marquois, Mary Vidalis, entre 1980 et 1984. Il est marié à Paula Hoskonen-Darian, une Väestoise.
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Au petit matin, le Chef d'État se lève. Comme tout le monde, nous supposerons qu'il s'habille, mange - en mettant le lait AVANT les céréales -, fait pipi (ou caca s'il a envie, nous ne jugerons pas) puis, grande dissimilitude avec la plèbe, demande à ce qu'on aille lui chercher son courrier. Seulement, ce jour là, il y avait un petit paquet. À l'intérieur, un splendide petit livre l'attendait avec inscrit "Antologie de la Poésie de Poëtoscovie". Lorsqu'il le prit, il se rendit compte qu'un petit papier en dépassait. Il y était marqué :

"Cher Saint-Marquise,
Ce beau cadeau
Est la cerise
Sur le gâteau !"

livre
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25 novembre 2013 - Bluepont, Saint-Marquise
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Chez Edward Darian et Paula Hoskonen-Darian


Edward et Paula dînaient paisiblement dans la cuisine de leur maison, à Bluepont, lorsqu'ils entendirent le jingle spécial de Politics Channel retentir. Edward regarda sa femme, interloqué, et lui dit : "qu'a-t-il encore bien pu se passer ?". C'est avec une grande stupéfaction qu'ils écoutèrent les journalistes de Politics Channel.

Paula n'en revenait pas, Edward non plus ! Le Président Saint-Marquois, Joshua Andrew Caleb, était bel et bien retenu en otage au sein même de la Demeure Jaune. L'affaire était d'autant plus choquante aux yeux de Paula et d'Edward, que le forcené qui retenait le Président à la Demeure Jaune réclamait la libération du putschiste Frank Warson.

Après s'être regardés dans le blanc des yeux pendant tout le dîner, Paula et Edward s'installèrent dans leur salon et continuèrent à suivre attentivement l'émission. Minute après minute, ils avaient toujours la même difficulté à se rendre compte de ce qu'il se passait vraiment. Les journalistes qu'ils regardaient et écoutaient très soigneusement, bien que tenus à l'écart de la Demeure Jaune par la police, parvenaient à la filmer, même si on ne voyait pas grand-chose.

Il était aux alentours de 23 heures (heure Saint-Marquoise), lorsque les journalistes s'agitèrent. Ils disaient que les correspondants devant la Demeure Jaune avant entendu un coup de feu retentir. Les enregistrements réalisés par les journalistes sur place furent diffusés, et on y entendait bien un coup de feu. Paula et Edward sentaient un sentiment négatif les envahir.

Quelques minutes plus tard, les correspondants devant la Demeure Jaune filmèrent un cortège quitter la résidence présidentielle avec les sirènes. Aucune information précise concernant l'état du Président ne fut communiquée à l'antenne. Cependant, l'on apprit que le forcené était désormais sous le contrôle des autorités. Paula et Edward décidèrent d'aller se coucher, ils en avaient assez vu pour ce soir.


Edward Darian est le père de Jordana Darian-Resmu, femme du Président de la République Fédérale d'Uusimaa, Elias Resmu (2009-2013), et par conséquent, Première Dame du pays. Edward Darian a également été Premier Conseiller du Président Saint-Marquois, Mary Vidalis, entre 1980 et 1984. Il est marié à Paula Hoskonen-Darian, une Väestoise.
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26 novembre 2013 - Bluepont, Saint-Marquise
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Chez Edward Darian et Paula Hoskonen-Darian


Au lendemain de la prise en otage du Président Joshua Andrew Caleb, le couple était encore stupéfait par ce qu'il avait vu hier soir à la télé. Edward ne reconnaissait plus l'esprit de fraternité dans lequel il avait grandi, et Paula ne reconnaissait plus l'esprit de tolérance qu'elle avait trouvé en s'installant à Saint-Marquise avec son mari.

Dans la journée, Stéphanie Tradewell, Premier Conseiller de la République de Saint-Marquise avait déclaré à la télévision que Président Joshua Andrew Caleb était sorti d'affaire mais qu'il devrait se reposer au moins deux semaines pour récupérer après cette nouvelle attaque insensée. Elle annonça également qu'elle se rendrait elle-même en Uusimaa pour rencontrer la nouvelle Présidente, elle aussi par intérim, Madame Hortense Brunet.

Madame Stéphanie Tradewell, en tant que Premier Conseiller de la République de Saint-Marquise avait parfaitement réussi sa mission, c'est-à-dire rassurer les citoyens Saint-Marquois. Edward Darian, en tant qu'ancien Premier Conseiller savait parfaitement à quel point cette fonction impliquait du sérieux et de la responsabilité.


Edward Darian est le père de Jordana Darian-Resmu, femme du Président de la République Fédérale d'Uusimaa, Elias Resmu (2009-2013), et par conséquent, Première Dame du pays. Edward Darian a également été Premier Conseiller du Président Saint-Marquois, Mary Vidalis, entre 1980 et 1984. Il est marié à Paula Hoskonen-Darian, une Väestoise.
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Projet: Conférence de Velcal
Pour la formation d'une ligue de défense de nos intérêts communs


"A toutes les forces de bonne volonté en ce continent et du reste de ce monde, j'en appelle à toutes les nations libres et désireuses de le rester, du danger que représente ces choses qui composent notre paysage politique eurysien actuel. Ces organisations supra-nationales qui défigurent le sens du mot "souveraineté" et qui se servent de tout leur poids pour interférer dans l'existence de ceux ne désirant que la tranquillité d'âme, d'esprit, et dont l'unique volonté est d'exister dans la paix de leur foyer, sans que l'on ait à les invectiver de vivre d'une mauvaise manière. Que ces Hommes soient libres de vivre selon leurs valeurs et conscience propre, c'est là mon seul désir. La Grande République de Velsna sera toujours l'ennemie de toutes les volontés d'hégémonie d'un petit groupe de nations, quelle que soit les valeurs dont ces dernières se targuent ou les convictions politiques qu'elles brandissent. Cela n'a toujours et éternellement que la même finalité: une hégémonie politique, économique, culturelle ou les trois à la fois. Je suis de ces hommes qui estime que c'est la seule volonté d'un peuple qui est légitime à la direction qu'il prendra: si celui-ci désire la démocratie, que l'on ait pas à lui imposer par les armes, et il en va de même avec le communisme et tous les régimes ne mettant pas en péril le droit de leurs voisins à faire de même. OND, Liberaltern, ONC...ce sont là des appellations différentes pour une même méthode de terreur et de pression politique sur les petits, les faibles et les nations isolées. Le seul horizon politique auquel ces nations ont le droit est le suivant: quand est-ce que notre tour sera venu d'être la cible d'une intervention criminelle d'une armée qui causera bien davantage de mal que de bien à notre patrie ? Alors que le sens de l'Histoire devrait être dédié aux particularismes et à l'exception que représente chacun d'entre nous, nous nous complaisons à éterniser un monde ne nous laissons d'autre choix que la conformité. La conformité ou la disparition, tels sont les deux seuls choix de ces nations.

C'est pourquoi, en vertu de l'état politique désastreux d'un monde partagé entre des organisations au but noble, mais dont la finalité est mortifère, que nous annonçons le présent projet validé par le Sénat des Mille de la Grande République de Velsna: à savoir la mise en place d'une Ligue d’États souverains et indépendants, dont le seul et unique but sera la préservation de leur indépendance à tout prix. Notre organisation ne sera pas une union économique, ni même une union politique ou culturelle artificielle et dont les contraintes seraient bien trop nombreuses à notre goût. Il ne s'agira pas là non plus de nous affilier à raison d'une idéologie commune, car nous n'avons que faire que de la manière dont vous concevez votre monde. Il ne s'agira en réalité là que de deux choses: un pacte défensif commun, et uniquement dans ce cas de figure, et la mise en place d'un marché de l'armement interne à tarifs préférentiels. Ni plus, ni moins, car nous pensons qu'il n'y a guère meilleure organisation supra-nationale que celle que l'on voit le moins souvent.

En vertu de ces principes que l'on pourrait qualifier à juste titre de minimaliste, nous n’exigerons des futurs intéressés que deux choses:
- De ne faire partie d'aucune des trois organisations suivantes: ONC, OND ou Internationale Libertaire.
- De respecter votre engagement vis à vis de ce pacte de défense, qui mettra en jeu nos paroles et notre dignité."



- Matteo DiGrassi, Sénateur des Mille de la Grande République de Velsna, Maître du Bureau de l'Arsenal, vainqueur des achosiens et des landrins, restituteur du Sénat




Si vous êtes intéressés par ce projet, veuillez remplir ce formulaire dans l'éventualité d'une conférence qui se tiendra en la cité de Velcal, en Grande République de Velsna. Envoi de préférence dans le topic consacré dans les appels d'offre:

[b]Entité participante (nom complet du pays):[/b]
[b]Nom du représentant ou de la représentante:[/b]
[b]Observations personnelles et attendus de cette future organisation:[/b]
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