21/02/2015
03:37:21
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Activités étrangères au Kotios - Page 5

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Communication émise sur les fréquences radios, télévisées, et remise en mains propres aux membres de l'opération "Umbrella". a écrit :
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A l'intention des forces de sécurité lofotènes.

La Garde d'Axis Mundis s'occupe à cette heure de maintenir la marche normale des installations et l'ordre dans les principales portes de la commune que composent le port industriel et l'aéroport international de Kotios. Ces infrastructures, protégées par nos citoyens et citoyennes, sont destinées à conserver un fonctionnement normal et, par conséquent, à rester accessibles à tous. Aux citoyens de la commune comme aux autres, expatriés lofotènes comme aux autres. Il va de soi qu'il serait préférable que nos forces collaborent sur plusieurs points organisationnels de façon à éviter de mener des opérations contradictoires et de créer de quelconques tensions. Faute de contre-indication de la part du gouvernement communal, vos hommes pourront au moins se déployer et ne seront pas bloqués à quai.

N'ayant pas notre mot à dire sur la fréquentation et l'utilisation des portes de la commune, sachez néanmoins que nous avons reçus toutes les assurances nécessaires de la part de la capitainerie et de la régie aérienne communale pour avancer que ces structures conserveront un fonctionnement ne privilégiant aucun trafique particulier pour l'heure. Le Kah s'engage donc à permettre l'accès à vos avions et navires dans le cas peu probable où les insurgés iraient jusqu'à attaquer les ports et aéroports.

Citoyen-général Atl Mikami, plénipotentiaire délégué de la Garde.
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PUTSCH DE KOTIOS
drapeau


[Pendant ce temps là à l'intérieur du bâtiment de l'Assemblée Populaire :]

Les putschistes contrôlaient désormais l'Assemblée Populaire de Kotios, avaient fait rentré bon nombre de munitions, d'explosifs et d'armes en tout genre, certes éculées pour certaines d'entre elle, mais toujours bien fonctionnelles et dont le potentiel à ôter la vie était toujours intact.

On arracha les sièges, les bancs pour bloquer les fenêtres et les portes d'accès, un véritable saccage en règle minutieusement organisé et perpétré dans le but de bloquer les issues, de monter des obstacles improvisés afin de transformer l'Assemblée Populaire et ses environs en véritable forteresse capable de supporter un assaut, ou tout du moins de le ralentir fortement.

Les rideaux, teintures, papiers divers étaient rassemblés comme matériaux de combustibles, à un autre endroit c'était les vivres et l'eau qu'on avait amassé. Dans une des salles de repos, la bonne soixantaine de députés-otages étaient tenus en respect par des hommes armés qui faisaient montre d'un calme olympien, comme s'ils avaient toujours su que ce jour fatidique viendrait et qu'ils s'y étaient mentalement préparés.

Peter Cushing, le chef du Nouvel-Ordre prépara son allocution en reprenant les points de revendication énoncés par le Parti du Peuple

putsch


Au mégaphone, puis retranscrit sur les ondes courtes qui n’émettent que dans la périphérie de Kotios :

auteur a écrit :
<< Peuple de Kotios, les socialistes, les communistes et les libéraux vous ont promis un monde de rêve dans un havre de paix, aujourd'hui où est elle cette utopie qu'ils vous ont promis ? La plupart d'entre vous survivent dans des taudis, et endurent milles privations, sans parler de la violence endémique qui gangrène nos rues. Alors qu'ici, au sein même de cette assemblée, les députés du Parti de la Libération et leurs "Kamarades" festoyaient et buvaient du champagne ! Pire, en ce moment même des troupes étrangères marxistes levées par les puissances impérialistes du Grand kah et du Pharois Syndikaali, ces bouseux consanguins qui se roulent dans la fange, marchent sur Kotios alors que l'Empire Démocratique Francisquien, comme à son habitude, s'est retiré la queue entre les jambes, qu'aurait t on pu attendre de plus d'une fillette apeurée qui n'a d'Impératrice que le titre.
Nous ne détenons aucun otage, aucun prisonnier.
Les députés actuellement présents dans l'Assemblée et membres des partis suivants :
-Parti de la Libération
-Comité du Salut Public
-Parti Communiste Libertaire
-Collectif Minarchiste de Kotios
-Libre Entente
ont compris leur erreur, sont ici de leur plein gré, et ont décidé de soutenir nos revendications et de rejoindre notre putsch. Ils sont tous déterminés à mourir en martyrs pour la libération du peuple de Kotios.

Nous demandons l'arrêt du viol systématique de nos frontières souveraines, la fin de ce système oligarchique, l'établissement d'une Seconde République de Kotios qui soit vraiment représentative et pas soumise au Diktat des partis de gauche pilotés depuis l'étranger, la création de l'Armée de Kotios pour repousser les envahisseurs du Kah, du Pharois, et du Lofoten qui prennent Kotios comme leur putain. Si nous les laissons faire ils coloniseront Kotios. J'en veux pour preuve les forces militaires qui s'amassent un peu partout dans la ville. Bientôt vous verrez les chars arborant leurs drapeaux rouges défiler triomphalement sur nos avenues. Vous voulez voir une faucille et un marteau sur notre drapeau national ? Nous, non ! Prenez les armes, toutes les armes que vous avez à votre disposition et rejoignez le combat, faites leur payer très cher chaque mètre gagné !

Pour Kotios, pour la Seconde République ! >>

[ Pendant ce temps là l'extérieur, quartier de l'Assemblée Populaire :]

assemblée


Galvanisés par les discours des Putschistes, beaucoup étaient convaincus que la seconde Révolution était en marche, et que c'était la fin du régime révolutionnaire dominé par les forces de gauche et d'extrême gauche. On dépavait les routes, on déplaçaient des véhicules pour faire des barrages improvisés, les magasins alentours étaient pillés, des caches et mini-bunkers improvisés étaient organisés et mis en place par les partisans et sympathisants du Nouvel-ordre et du Parti du Peuple. Les patriotes étaient bien plus nombreux que ne l'avaient sans doute estimé les autres parlementaires, qui avaient toujours affiché un dédain et un mépris des forces nationalistes, moquant même les symboles forts patriotiques tels que les drapeaux et les défilés en uniformes. Pourtant ceux ci eurent un impact psychologique fort auprès d'une certaine frange de la population, qui ne partageait pas du tout l'idéologie socialo-révolutionnaire.

Des camions étaient renversés, le mobilier urbain étaient démantelé afin d'être utilisé comme obstacle ou barricade de fortune, destiné à gêner considérablement d'éventuels assaillants, voir de créer un véritable coupe-gorge dans lequel pourraient facilement se laisser piéger des troupes terrestres.


Les Putschistes avaient 4 avantages non négligeables :

1) le Quartier de l'Assemblée Populaire est propice à la guerrila urbaine, avec des rues escarpées, étroites, avec beaucoup de vieux bâtiments à la fois hauts et aux murs épais présentant des avantages stratégiques indéniables pour tendre une embuscade
2) Les forces contre-putschistes ne pourront se résoudre à détruire ou à lancer une contre offensive massive contre un quartier ancien et historique, et en outre densément peuplé, abritant de plus de nombreux sites culturels et du patrimoine kotioïte. Raser ce quartier serait impensable et vécu comme un énorme traumatisme par la population et pourrait renverser l'opinion publique et crée un mouvement de sympathie majoritaire pour les putschistes.
3) Les putschistes sont bien équipés, même si moins nombreux que les forces contre-putschistes et disposent de nombreux soutiens parmi la population, aptes à les aider, à les cacher, ou à faciliter leur fuite si nécessaire. Le nombre de caves et de souterrains à Kotios était incroyablement élevé.
4) Les "otages-de leur plein gré". Nul doute que dans une situation désespérée, les députés utilisés dans la propagande du Nouvel -Ordre pourraient servir de monnaie d'échange ou dans le pire des cas mourir tels des martyrs. Si des députés meurent dans l'enceinte sacrée de l'organe central du pouvoir kotioïte par la faute d'un assaut raté et violent des forces contre-putschistes, quelle crédibilité et légitimité la population leur accorderait alors qu'ils font peu de cas des leurs et de leurs semblables ?


[ Pendant ce temps là au quartier de la Coupole :]

coupole


Le Théatre de la Coupole, réduit simplement au nom de "la Coupole" était le siège officiel du parti du Nouvel-Ordre, et le quartier historique des nationalistes et des mouvements fascisants. Les sympathisants putschistes s'activaient même si en apparence le quartier semblait plus calme, mais certains habitants et communautés de voisins s'organisaient en prévision de combats de rues et d'escarmouches, déjà on s'attroupait autour de la Coupole en prévision d'un évènement majeur, et ci et là on pouvait voir fleurir aux fenêtres des drapeaux nationalistes, des drapeaux de Kotios, certains même affichaient ouvertement des pancartes : "Nous voulons une Seconde République" "Les Rouges nous ont trompé !" "Le Kah et le Pharois, dehors !". Ici on était à Kotios, et nulle part ailleurs les citoyens ne s'étaient autant préparés à ce genre d'évènement, comme si chacun pressentait depuis plusieurs mois que la tension était à son comble et qu'une guerre civile pouvait éclater à tout moment.

[ Situation actuelle des insurgés :]

Au petit matin du jour suivant le Putsch, les embusqués étaient prêts, les femmes s'occuperaient des vivres et de l'intendance, tandis que les hommes se préparaient au pire.
Désormais chaque fenêtre, chaque porte, chaque coin sombre d'une ruelle, pouvait se révéler un piège mortel pour qui pénétrerait le Quartier de l'Assemblée Populaire.


  • Assemblée Populaire : 100% sous contrôle des insurgés
  • Quartier de l'Assemblée Populaire : 100% sous contrôle des insurgés
  • Quartier de la Coupole : 100% sous contrôle des insurgés
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Extraits des notes du tlacuilo-chroniqueur-adjoint Secundus de Nagashima.

Lors de mon admission au sein de l'ordre, quand je n'étais encore qu'apprenti auprès du premier chroniqueur, le tlacuilo avait fait un discours. Il avait exposé l'idée selon laquelle notre histoire était en pause depuis maintenant si longtemps... La révolution, en toute chose, avait poussée l'Union à se reconstruire. Et se recentrer sur elle-même. La chronique détaillée, l'histoire de la réintégration des rayons à la Roue, fut le sujet de tout les ordres canoniques habituels. Moi, j'avais cependant rejoint celui des groupes armés. Des chevaliers et de la Garde. Et notre histoire, trente ans durant, fut celle d'une pause. Il n'y avait rien à raconter que la lente désagrégation des lignes, ambitions et organigrammes. L'armée fondant dans la société, digérée par celle-là. Dans les codex des tlacuiloques, des listes de nom, de régiments, de formation. Des évènements commémoratifs. Une langueur, qui se change en tristesse quand on comprend l'expérience perdue au profit de la paix. Pourtant ce sont bien les textes de leurs prédécesseurs, riches d'enseignement et que l'on se passait sous le manteau avant la révolution, qui ornent les pages des manuels guerriers. C'est bien le retour d'expérience de mes prédécesseurs qui apprend aux hommes ce qu'est le front. Et ces retours, maintenant, sont si anciens...

J'ai été nommé chroniqueur adjoint. Mon rôle n'est pas de lister, pas de savoir, mais de sentir. Je dois être le cœur du Codex. En cette première opération extérieur du Kah à l'étranger, en cette occasion historique qu'est la renaissance de nos armes, je dois être le retour d'expérience qui servira à tous nos successeurs. Mon rôle et d'être partial, pour entrer dans l'immortalité comme le rayon de la Roue ayant décrit la guerre par le ressenti des hommes et non leurs faits d'armes. Ces notes se doivent d'être personnelles. Elles serviront à déterminer l'inclinaison du codex, et à pénétrer, derrière les listes et chroniqueurs, le ressenti réel. C'est mon serment initial, que je rappelle ici par nécessité morale et personnelle.

Dans de nombreux cycles, d'autres apprentis liront mes lignes sur ordres des tlacuiloques, et en tireront leurs propres conclusions. Des soldats apprendront dès leurs premiers mois de casernes, ce que furent les premières guerres du Kah lors de ce cinquième cycle de son existence. Répétition sans cesse différente, la même chose plus en avant. Comme les planètes, orbitant autour d'un soleil qui lui-même avant dans l'espace. Tout suit le même mouvement. Progrès, répétition. Un sillon d'Histoire dans le passage de choses.

Car Kah est une roue.


Les ordres sont tombés très rapidement après le début de la crise. Les officiers sont rodés depuis le conflit du Damann et les soldats se doutaient sans doute qu'on en arriverait là : les partisans du Club étaient d'un pessimisme à toute épreuve concernant la situation en ville. Les faits leur donnent désormais raison. Cela n'explique pas la réaction rapide du citoyen-général. On peut estimer que la visite de hommes de la Fraternité des mers du Nord y est pour beaucoup. Ils sont arrivés sous bonne escorte, traités comme des invités de marque. Il y aurait de quoi s'étouffer, beaucoup de ces pirates sont considérés comme des terroristes à l'étranger. Le Kah fait exception. En ce qui concerne Kotios, la Fraternité est une armée légitime. Et en ce qui concerne les mers du nord… Ont-ils jamais frappé que les libéraux et les dictateurs ? Ce ne sont pas là de graves accusations de collusion entre la Garde et la Fraternité. Tout au contraire. Il y a mille façons de défendre un même idéal. Les Gardes et les pirates emploient des fusils. Peut-être que les pirates ne pilleraient pas si violemment s'ils étaient faits armée officielle du Pharois. Ils sont seuls responsables de leurs actes mais on ne peut pas nier qu'ils sont une force du bien, luttant qu'ils le sachent ou non pour la réalisation du Kah. La Roue creuse le sillon dans lequel ils progressent.

De manière presque étrange, je soupçonne qu'ils pourraient bien ne pas être les plus étranges de nos alliés en cette occasion. Un citoyen-sergent, qui vient comme moi de Chan-Chan, ce qui a participé à nous rapprocher, pense que les partisans libéraux viendront à notre aide. Les partisans libéraux, lui dis-je ? Et en quel honneur. Se battront-ils seulement, ou tiendront-ils leurs positions en espérant pouvoir s'intégrer aux lendemains que promettent les fascistes ?

Il semblait persuadé qu'ils nous assisteraient. C'est un homme très modéré, doué et intelligent. Assez sûr, bien que l'histoire ne tend pas à prouver ce qu'il avance; On le sait bien, les "démocrates", "libéraux", et capitalistes maladifs comme on les connaît n'ont qu'une vigueur idéologique minime. Nous représentons une menace bien plus tangible à leur idéal économique, maintenant que la guerre ouvre la porte de toutes les purges que les plus radicaux de nos partisans demandaient, que les fascistes. Le capitalisme s'associe très bien à l'autoritarisme. Ils survivront sans doute à cette république. Mais peut-être craignent-ils êtres exclus du système clientéliste qui accompagne généralement ces régimes bruns ? Le Kah seul peut en juger, l'Histoire nous apprend des choses contradictoires à ce sujet. Finalement, peut-être que les libéraux nous rejoindrons. Nous ne sommes pas ici depuis assez longtemps pour juger de leur stature, mais les hommes sont partout les mêmes. Il y en a des bons de part en part, fussent-ils dans l'impasse idéologique. Restera à les trouver, et à leur fournir les armes qu'ils demanderont.

Nous concernant, les décisions ont toutes été prises après l'arrivée des franciscains. Elle a fait grand bruit. Un tremblement de terre dont les secousses arrivèrent jusqu'au port industriel et renversèrent même, selon un Garde, le bureau du citoyen Zaïd. C'est dire sa violence. Désormais on craint la confrontation. Et que l'escarmouche ne se change en guerre. Je vais suivre le sillage du Groupement tactique Belladone, composé d'escadrons motorisés et de batteries d'artillerie du premier régiment. On compte un peu plus de mille hommes et leur équipement. De l'artillerie pour abattre les fortifications, des canons pour éventrer les véhicules, quelques-uns des hommes les plus rodés de l'Opération interarmes Foudre, qui s'est abattue au Damann. Cette bataille urbaine ne sera cependant pas aisée. On craint de devoir ménager les locaux, la présence de partisans ne fait aucun doute, et il est attendu que la ville soit prise comme otage de nos ennemis. Méthodes de guérilla classique auxquelles il faudra faire face. Le Codex saura se remplir des brillantes tentatives et erreurs terribles de nos hommes ; Puissent-ils être bien inspirés.


Tout ce que j'entends sur le port et l'aéroport semble d'un rassurant inhabituel. Le port doit sans surprise être l'opération la plus simple : les hommes y sont déjà des amis du Kah, ou de ses amis. Il y a une alliance de fait entre les citoyens et le club qui tient à l'ancienneté de son installation en cette zone et en l'étendue de ses bonnes actions pour la population. Les soldats prirent position sans difficulté et, malgré la tension naturelle liée à la situation, on m'a dit que tout s'y passait normalement, comme si, à l'exception du déploiement des hommes, il n'y avait en fin de compte aucune crise.

Même constat pour l'aéroport international, autour duquel fut bien vite établi le périmètre demandé par les officiers. Oui, la population y était plus grise. Neutre. On peut sans doute y craindre quelques actions isolées de partisans. Mais il y a aussi eu des actes de liesse. Des citoyens venant remercier les gardes pour leur action, d'autres qui fournirent sans opposer de résistance des conseils et avis sur la position à adopter dans le labyrinthe des rues. On informa les soldats des passages dérobés, des caves suspectes. Au final, quand il fut établi qu'il n'y avait pas là d'occupation militaire, mais bien une action de protection faite à la demande d'au moins une partie du parlement légitime – où de ce qu'il en restait maintenant, l'état-major seul des partis légitimes au pouvoir – et aussi à celle du personnel de la régie aéronautique, on se calme. Les choses étaient stabilisées. Personne ne voulait voir la guerre à sa porte. Ils étaient trop loin de l'exaltation pour qu'elle ne les infecte vraiment. Se créait, par simple vertu de la distance, un comportement attentiste. Les soldats, installés, devaient désormais faire en sorte qu'aucun agitateur ne puisse changer la donne.

Le Groupement tactique Belladone fit face à des difficultés plus prononcées. Pour cause nous nous rendions tout simplement à l'épicentre de la catastrophe. Contrairement à ce qu'on prétend, le cœur de la tempête n'est pas toujours calme. Les mille gardes s'étaient dépêchés de rejoindre les rues qu'on leur avait indiqués selon un système complexe de filet devant permettre d'encercler rapidement les positions ennemies. Nous fument précédé en la matière par les hommes et femmes de la Fraternité, qui avaient pour eux l'avantage d'être déjà déployés sur les lieux. On m'apprit que les quartiers officiels de leur parti étaient installés dans un vieil hôtel particulier séparé du parlement par son grand jardin seul. Ils ne pouvaient ignorer les évènements et avaient plus que probablement prit les dispositions s'imposant dès qu'il ne fit plus aucun doute quant à ce qui avait lieu. Nous fument ainsi précédés par ces gens de la fraternité, dans leurs camions, avec leurs fusils de chasse, criant à la population les ordres d'usage. Par simple souci politique – et peut-être aussi d'organisation – on se divisa l'espace pour que le Kah aussi ait ses petits lieux d'expression privilégiée. Je fus d'ailleurs mis à contribution, en mes qualités de tlacuilo. Il fallut brièvement, avant qu'un prêtre juge ne prenne le relais, sanctifier les lieux et inviter la population à se réjouir de l'occasion historique. Les soldats, d'un pragmatisme plus froid, se contentèrent de leur intimer de rester chez eux. Il y eut quelques lancers de pierre auxquels on répondit par la menace des crosses. Violence déplorable, unique solution. On demanda à l’État-major de faire venir des munitions caoutchoucs, au cas où. Elles prendront un moment pour arriver.

On nous lança aussi des fleurs, mais plus discrètement. Là encore il se trouvait des alliés parmi les marées de citoyens effrayés, et les quelques exaltés, brutes sans éducation et pataudes, qu'il fallut bien mater, les repoussant doucement – ou moins doucement – vers les zones contrôlées par la peste brune. Comme il ne faisait aucun doute que la situation allait rapidement se changer en fusillade on profita qu'ils n'en étaient encore qu'à nous lancer des insultes pour installer les canons. Tireurs embusqués aux fenêtres et sur les toits, artillerie dans des bases arrières, prête à faire feu si l'impensable se produisait, et canons dans les rues, derrière leurs épaisses armures métalliques, là pour éventrer les voitures qu'ils utilisaient comme barricades. Et ce fut tout.

On cru un bref instant que la guerre avait commencée quand on nous rapporta, catastrophé, des premiers échanges de tir bien au sud, sur la route suivie par les franciscains évacuant, mais il s'avéra finalement qu'il s'agissait d'un incident isolé. La Fraternité, nous faisant exemple de sa multipolarité superbe mais désorganisée. Elle avait à cette occasion été purgée de quelques-uns de ses membres les plus idiots, sans pour autant envenimer la situation. La Roue soit louée.

Maintenant, nous attendons. On a placé le quartier général dans un ancien hôtel particulier excentré du quartier de l'assemblée, où un véhicule radio fait le lien avec l'ensemble des bases de feu et des positions retranchées. Tout pourrait éclater, mais ce n'est pas souhaitable. Pas pour nous car ils ont des otages. Pas pour eux, car nous avons des canons. Les hommes sont tendus, mais concentrés. A ce stade du conflit il est inutile de se couvrir de craintes ou de regrets. Les Gardes ont une mission qu'ils accompliront. Gloire aux survivants, pitié pour les autres.

La position actuelle de l'officier en charge est simple. Inspirée, si j'ose l'avancer, par la lecture du Codex Murrean, sur la crise d'entrée au troisième cycle de réalisation du Kah.

Attendre. Ne rien faire. Tenir la ligne.

Combien de temps peut-on survivre dans une assemblée ? L'électricité n'a pas encore été coupée mais ça ne devrait pas tarder. Ils mourront de faim avant d'être touchés par nos balles, si le Kah le veut. Quand ils seront faibles, je suppose que comme à Murrean, nous tenteront de récupérer les otages. Ou de négocier leur libération. L'officier est clair à ce sujet : plutôt briser l'esprit des ennemis du Kah, les voir – ce sont ses mots – s'étouffer dans sa merde, que briser leur corps. Tuer un fasciste en fait un martyr. L'affamer ? Le pousser à se rendre ? Briser toute sa volonté ? Un exemple pour les codices.

Il faut aussi assurer nos arrières. Nous manquons d'homme. Il y aura sans doute un redéploiement des troupes du port et de l'aéroport, si l'aide de la Fraternité ne suffit pas.


Par l'éternel recommencement, sommes-nous donc tombés si bas ? Ils ont montés des enceintes pour couvrir les discours de ce fou de Peter Cushing. Sait-il seulement ce qu'il a enclenché ? J'ai peur que nos amis de la Fraternité ne craquent avant nos ennemis. Ce que nous nous apprêtons à faire...

Nuit est jour, les enceintes hurleront sur nos ennemis. Ils n'auront plus le loisir de la tranquillité, du silence, du sommeil.

Personne, rien ne pourra plus l'empêcher.


Puissent les générations futures nous pardonner.

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Capitaine Aleksanteri a écrit :Salut les p'tits bonhommes !

Une fois n'est pas coutume, on a réussi à voter pour désigner un porte-parole et devinez qui c'est qui s'y colle ? C'est bibi !

Alors je vous préviens les long discours c'est pas trop ma came, mais j'aime pas trop les enfants de putains et les fils de phoques qui se trainent à Kotios depuis quelques temps sans qu'on soit bien clairs sur leurs intentions. Et figurez-vous d'quoi ? Les autres sont d'accord avec moi ! Ca tombe bien parce qu'on en a discuté un sacré moment alors avoir fini par voter un truc qui ait de la gueule en terme de communication, ah mes chiennes, je suis bien content.

Alors on va être très clairs : la seule autorité compétente à Kotios, c'est l'Assemblée Populaire. Donc les p'tits gars qui profitent que ce soit le bordel pour débarquer en masse, on va être bien francs avec vous : profitez bien des vacances parce que dans les prochains jours ça va salement contrôler vos petites gueules de capitalistes. T'as des intérêts à Kotios ? Des intérêts financiers ? Charmant. Ça te fera une leçon de dialectique gratuite. Le Parti du Peuple et le Nouvel Ordre vont l'apprendre bien assez tôt : on ne s'oppose pas à la marche de l'histoire. Les masses écrasent tout sur leur passage, c'est con, c'est triste, mais c'est la vie, y a des mécaniques là dessous que ni toi ni moins ne gérons. Bon une fois cela dit, on n'est pas mauvais bougres, on sait gérer les crises en fait c'est même surtout à ça qu'on est bon, à la Fraternité, tout le reste, eh, c'est du ressort de la démocratie non ? Et des juges... ah les juges... savez quoi ? On a des mandats officiel ! La bonne nouvelle hein !

Alors voila le deal : t'es un capitaliste ? T'as des intérêts privés ? Tu veux poser ton cul et tes affaires à Kotios ? Kotios est socialiste bonhomme, du coup on va te taxer. Tu l'as mauvaises ? Collectivise. Tu veux pas ? Mais camarade t'as pas vraiment le choix en fait ! Haha ! Je vous jure des fois...

Bref, tous ceux qui ont des intérêts dans le coin, je vous invite, cordialement, à vous présenter au 13 rue des travailleurs (ancienne rue Eleonore Ducas) on y a un bureau et des mitrailleuses. Tu viens, tu déclares, tu payes. Tu le fais pas ? Tu poses tes petites milices sans autorisation ? C'est bien, tu gères ta barque comme tu veux mon pote, nous on a besoin d'exemples.

Dernière chance les amis !
Allez on se revoit dès qu'on aura dératisé cette merde dans le centre-ville.


Par ces mots je signe Capitaine Aleksanteri
et avec moi la Fraternité des mers du Nord.
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Assise sur une caisse de munitions, la capitaine Akuuli se roulait une cigarette d’un air crâne.

- « Les contre- révolutionnaires, les étatistes, tous les amoureux de l’ordre, lécheurs de bottes, hm, ils font tous la même erreur stratégique, toujours la même : se réunir comme des moutons au même endroit. Réflexe de citadin si tu veux mon avis, la verticalité du pouvoir leur a cramé le cerveau. Suffit de frapper là où ils sont pas, ou précisément là où ils sont et c’est la débandade, merci au putsch de nous avoir réuni dans un seul coin tous les ennemis de la démocratie et de la liberté, hein ? »

- « Tous ? » demanda un jeune homme qui prenait frénétiquement des notes à ses côtés, comme s’il était en train d’assister à un cours magistral particulièrement intéressant.

- « Peut-être pas tous, non, mais je ne suis pas juge, c’est le Tribunal Révolutionnaire qui condamnera les autres au bout du compte, quant à ceux-là… » elle désigna le bout de la rue « Ceux-là sont à nous. »

L’affrontement à Kotios avait pris dès le départ des francisquiens une drôle d’allure. L’état-major de la Fraternité, si on pouvait appeler ainsi cette espèce d’assemblée de capitaines bigarrés aux profils plus ou moins loufoques et inattendus voire franchement inappropriés sur un champ de bataille, l’état-major s’était réuni dans un bâtiment au nord du quartier de l’Assemblée, à quelques centaines de mètres de la ligne de front. A condition à nouveau, bien entendu, qu’il soit possible de parler de front : conscients que les affrontements urbains seraient particulièrement sanglants pour les assaillants s’ils étaient mal menés, les pirates de la Fraternité s’étaient dans un premier temps simplement contenté de resserrer l’étau au maximum autour du quartier et une fois la situation jugée trop dangereuse pour aller plus loin, avaient bouclé les rues à l’aide de morceaux de bétons et postés des checkpoints au bout des principaux axes routiers. Les rues parallèles avaient quant à elles été piégées et plusieurs types postés aux fenêtres avaient pour instruction de rapatrier les citoyens aventureux vers les grandes artères où leurs camarades pourraient au choix procéder à un contrôle d’identité ou une exécution sommaire.

Pour l’instant la situation était néanmoins plutôt calme. Chacun semblait camper sur ses positions et pour impétueux qu’étaient certains des capitaines de la Fraternité, les plus posés d’entre eux avaient fait entendre que la situation de Kotios leur était désormais largement favorable depuis le départ des Francisquiens : ne s’opposaient à eux que des civiles sans entrainements qui jouaient aux putschistes. Les forces militaires du Grand Kah, bien que considérées avec méfiance, étaient venues garnir considérablement les effectifs du camp démocrate ce qui laissait assez peu de chance aux contre-révolutionnaires de s’en tirer. Qui plus est, ces pauvres bougres n’allaient pas tarder à manquer de tout, d’eau, de nourriture, de médicaments et d’espoir ce qui les pousserait tôt ou tard à se rendre ou tenter une action stupidement héroïque comme seuls savent le faire les fascistes et les fanatiques, croyant sans doute que crever comme des cons sous une pluie de balles feraient d’eux des martyrs.

En plus de ça, les pirates avaient trouvé amusant de jouer la guerre des nerfs et réorienté plusieurs haut-parleurs francisquiens droits sur l’Assemblée et leurs faisaient diffuser presque en permanence des champs révolutionnaires agaçants.




- « Je veux des check-up de nos avant-postes toutes les demi-heures, pas de blagues les coco, si personne ne déconne dans trois jours on est dans l’Assemblée, leur nombre les rend dangereux mais aussi beaucoup trop vulnérables à un siège. »

Sniper embusqués, pièges explosifs glissés dans des allées aux allures sûres, le seul moyen de sortir du quartier était désormais de se présenter mains sur la tête, sans armes, aux check-points qui encerclaient les lieux. Pas fous et peu enclins à se montrer miséricordieux, les pirates vous arrêtaient en général à une vingtaine de mètre d’eux, exigeaient que vous retiriez chemise et pantalon histoire de prévenir un éventuel attentat suicide, et vous faisait approcher en slip jusqu’à eux où vous étiez envoyé manu militari dans un immeuble de bureau reconverti pour l’occasion en camp d’interrogatoire. Nom, âge, nationalité, raison de la présence dans le quartier, ceux qui pouvaient prouver avoir été piégé à l’intérieur sans aucune volonté de rejoindre les contre-révolutionnaires étaient gardés en observation 48h et en général relâchés au bout du compte sans plus de heurts qu’une grosse frayeur. Les autres, et ils étaient plus nombreux, étaient amenés à la cave. Preuves insuffisantes, crâne un peu trop rasé, tatouages suggestifs, sale gueule, les citoyens suspectés d’avoir participé au coup d’Etat étaient gardés à l’ombre jusqu’au procès qui se préparait à quelques pâtés de maisons de là par les juges du tribunal révolutionnaire. En attendant, si de régulières séances d’interrogatoires pouvaient faire cracher des informations sur ce qui se passait à l’intérieur du quartier, c’était toujours bon à prendre. Ensuite on comparait les témoignages et ceux qui avaient tenté de dissimuler des informations à la Fraternité ou de leur en refiler des bidonnées perdaient quelques dents.

Finalement, ce n’était pas tant le quartier de l’Assemblée qui pouvait inquiéter la Fraternité, mais plutôt la seconde base des contre-révolutionnaires : le Quartier Général du Parti Nouvel Ordre, la Coupole, espèce de bâtiment à l’architecture dégueulasse qui avait évidemment tout de suite plu aux petits fachos qui n’avaient pas quitté Kotios au moment de la première révolution. Là-bas, les choses étaient à la fois plus simples et plus compliquées : moins facile de boucler le quartier et en même temps moins de civiles à prendre en compte, les moins crétins avaient décampé dès les premiers coups de feu, ceux qui restaient devaient donc défendre leur territoire.

- « Je comprends pas qu’on les ait pas fait arrêter avant tout ça. » grimaça quelqu’un. « Les partis fascistes sont interdits, non ? »

- « Ba, les tribunaux terminaient de se mettre en place, ça prend toujours un peu de temps, puis fallait pas trop brusquer la population, mais ces cons viennent de nous offrir une opportunité d’agir sur un plateau... »

Restait que se lancer à l’aveugle sur un territoire largement hostile pouvait inquiéter même le plus barjot des pirates. Dans ces cas-là, le matériel était le nerf de la guerre et ceux qui pouvaient en fournir détenaient la clef des opérations.

On avait donc pris contact avec la Merenlävät. L’entreprise n’avait jamais exprimé son opinion quant à la tentative de putsch de Kotios mais la Fraternité la suspectait d’avoir en sous-main motivé l’ultimatum du Syndikaali qui avait poussé l’Empire Francisquien à retirer ses hommes. Bonne chose somme toute, si ce dernier avait décidé de jouer au con la ville aurait tourné au champ de bataille en l’espace de quelques heures. Il fallait se rendre à l’évidence, la Commune ne tenait que grâce au serment de ses puissants voisins de la protéger, et ceux-ci n’agissaient pas gratuitement.
621
Le dernier déploiement

Cette fois la question de l'intervention francisquienne en territoire kotioïtes était réglée, l'armée francisquienne interviendra une dernière fois mais cette fois uniquement dans ses intérêts et ceux de ses citoyens qui ont eu la mauvaise idée de prendre des vacances là-bas sans avoir pu prévoir qu'un putsch et qu'une révolution allait éclater.

Troupes envoyées :

  • 100 véhicules léger tout terrain
  • 600 soldats professionnels
  • 1500 armes légères d'infanterie niveau 3
  • 100 autobus niveau 1 + 15 autobus niveau 2
  • 10 canons tractés
  • 5 véhicules de transmission radio
  • SOUTIEN :
  • 5 avions de chasse
  • 1 avion d'attaque au sol
  • 10 vedettes niveau 1 si besoin d'extraction par voie maritime
2350
A la pêche au francisquien

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La Fraternité ne se faisait pas beaucoup d'illusions sur sa capacité à repousser seule les forces francisquiennes. Raison de plus pour ne pas les laisser entrer une seconde fois dans Kotios, les impériaux se croyaient un peu trop en terrain conquis, il allait falloir qu'ils comprennent que l'indépendance de la province avait définitivement coupé la Commune de l'Empire et que ses frontières étaient donc souveraines.

Quand les nouvelles des mouvements de troupes étaient parvenus au quartier général des pirates ainsi que l'annonce par le gouvernement francisquien de son souhait d'escorter ses citoyens hors de la ville, on avait voté à la va-vite l'envoie d'une force d'interception à l'entrée de la ville, puis voté beaucoup plus lentement pour savoir qui prendrait le contrôle de l'opération.

Pas que les pirates manquent de courage, mais il fallait bien avouer que tout ça flairait un peu beaucoup la mission suicide et les relations entre la Fraternité et l'Empire étaient loin d'être apaisées, surtout depuis qu'ils leur avait torturé une dizaine de bonhommes suite à une opération commando foiré.


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Alors que tout le monde se dandinait un peu sur sa chaise en regardant ailleurs ou feignant de se rouler une cigarette, ce fut le Capitaine Athi qui se leva d'un air contrarié en annonçant qu'il prenait les choses en main, au grand soulagement de tout le monde. Le temps de mobiliser son équipage dispersé un peu partout dans le coin qui en train de picoler qui de monter des explosifs et ils grimpèrent dans les véhicules dans l'idée de rejoindre l'entrée de Kotios avant les francisquiens.

Cela ne se joua à pas grand chose mais étant largement plus mobiles qu'eux et aussi plus proches, ils eurent le temps d'opérer les quelques repérages nécessaires à l'anticipation de l'itinéraire des éclaireurs de l'Empire et l'installation d'un check-point et d'une barricade improvisé. Absolument rien qui résisterait à une offensive militaire, quelques grenades suffiraient à les déloger, mais les protections leur permettrait peut-être un replis en cas d'urgence.

Athi attendit que les troupes soient en vue de ses jumelles, fit signe à ses sniper de se tenir prêt et contacta les francisquiens par radios.

- Veuillez décliner votre identité et la raison de votre présence. Vous êtes en territoire kotioïte sans autorisation de l'Assemblée Populaire et donc ici en toute illégalité, votre présence armée peut être considérée comme une invasion et entrainera des conséquences proportionnées.


Message secretInformation secrète réservée aux personnes autorisées
1843
En territoire ennemi

L'armée francisquienne était postée à la frontière de Kotios, tout était prêt et lorsque le général Du Malte s'apprêtait à donner l'ordre de passer la frontière un jeune soldat ordonna à tout le monde de s'arrêter

Soldat : Arrêtez tous! Arrêtez-vous immédiatement!

Capitaine : Est-ce qu'on peut me dire ce qu'il veut celui-là? Retourne à ton poste c'est un ordre!

Soldat : On vient d'intercepter un signal radio de la Fraternité. Ils demandent notre identité et nous menace de représailles

Le capitaine réfléchi quelques minutes avant d'ordonner l'arrêt entier du convoi

Capitaine : Conduis-moi à ton engin

Les deux hommes se mirent à courir jusqu'au véhicule de transmission radio le plus proche qui n'était même pas celui dont venait le soldat mais le second qui lui était complètement à l'opposé

Capitaine : À la Fraternité, répétez

- Veuillez décliner votre identité et la raison de votre présence. Vous êtes en territoire kotioïte sans autorisation de l'Assemblée Populaire et donc ici en toute illégalité, votre présence armée peut être considérée comme une invasion et entrainera des conséquences proportionnées.

Capitaine : Ici le capitaine Keolis, nous ne sommes pas en territoire kotioïte. Toute atteinte à notre convoi entraînera une déclaration de guerre et une invasion de la commune de Kotios. Le responsable du convoi le général du Malt a reçu comme ordre d'entrer dans la commune afin de rapatrier les citoyens francisquiens en danger qui souhaiterait rentrer dans leur nation.

Le général frappa aux portes du véhicule d'un air furieux

Général du Malte : Qu'est-ce que vous foutez ici capitaine?!

Capitaine : Nous avons une transmission radio de la fraternité qui menace de nous attaquer si nous entrons dans la commune et je leur ai répondu que nous n'y sommes pas encore ainsi que la raison de notre arrivée

Général du Malte : Je comprends mieux. Continuez avec la radio même si je suis sûr que la situation va dégénérer pendant ce temps je vais demander un renfort terrestre à l'état-major. Si ils refusent que nous passions la frontière vous donnerez l'ordre d'attaquer

Capitaine : Bien mon général
1742
- « Keolis, tu parles d’un nom à la con. » grommela Athis avant d’appuyer sur le bouton de transmission : « Je sais bien que vous n’êtes pas en territoire Kotioïte c’est pour ça qu’on n’a pas encore ouvert le feu, eh. » l’autre était crétin ou quoi ?

Une jeune fille qui manifestement, s’ennuyait de tenir en joue les lointaines formes auxquelles se réduisait l’armée francisquienne, s’approcha de la radio avec curiosité.

- « Ils disent quoi ? »

- « Que leur Impératrice est une truie libidineuse et qu’ils viennent chercher sa chiée d’amant. »

L’autre fit la moue.

- « Doucement le sexisme camarade, la révolution n’excuse pas la misogynie. »

Athis hocha la tête de mauvaise grâce avant de rallumer sa radio.

- « Les citoyens francisquiens ont eu des plombes pour se tirer de Kotios, s’ils s’y prennent au dernier moment c’est parce que vous avez eu l’idée à la con de pénétrer nos frontières et de tenter votre pathétique coup d’Etat. L’Impératrice est une femme forte mais elle est entourée d’un sacré tas de tâcherons si vous voulez mon avis. »

Il adressa un clin d’œil à sa camarade qui leva les siens au ciel.

- « Vous ne passez pas la frontière, on a eu suffisamment d’emmerdes comme ça avec vos conneries. Si vos citoyens veulent rentrer dans l’Empire, vous pouvez les attendre ici, pour le reste la ville est sécurisée à part dans le quartier des putschistes. »

Il hésita un instant avant de rappuyer sur le bouton de la radio. La Fraternité n’avait rien contre les initiatives.

- « Si vous envahissez la Commune vous allez mettre tout le monde en danger, jouez pas aux débiles et restez de votre côté. Le mieux que vous puissiez faire c'est de dire au Nouvel Ordre de se rendre. »

Puis il relâcha le bouton et se tourna vers sa camarade.

- « Préviens le QG que c’est le bordel et qu’ils sont tous à moitiés cons, ça peut partir en couille à tout moment avec eux. »

- « A moitié débiles. » rectifia l’autre.

- « Oui bon. » Il hésita. « Et contacte Espoir aussi, on risque d’avoir besoin de matos si ça dégénère. »
1058
Capitaine : Mon général attendez, ils répondent et ils parlent vite dépêchez-vous!

« Si vous envahissez la Commune vous allez mettre tout le monde en danger, jouez pas aux débiles et restez de votre côté. Le mieux que vous puissiez faire c'est de dire au Nouvel Ordre de se rendre. »

Général Keolis : Mais c'est qui ce nouvel ordre? Ils veulent quoi eux c'est encore un groupe de la fraternité?

Capitaine : Aucune idée mon général mais je pense qu'ils ne nous laisserons pas passer

Général Keolis : Donnez-moi ça vous!

"Ici le général francisquien Keolis, on ne négocie pas avec des terroristes et nous ne répondrons qu'aux membre de l'Assemblée Populaire. Vous ne représentez pas l'Assemblée Populaire et n'êtes qu'un groupe paramilitaire par conséquent de gré ou de force, nous entrerons dans cette commune et si jamais vous osez toucher à notre convoi notre soutien aérien se fera un plaisir de faire abattre une bonne centaine de bombes sur vos têtes! Attaquez-nous et vous répondrez de vos actes devant la mort et pour les survivants devant vos compatriotes pharois et leur justice!

Le général ordonna au convoi d'avancer et de se préparer à répliquer en faisant envoyer d'urgence une demande de soutien à la base militaire de Lokotrios
411
- « T’es complètement à la ramasse bonhomme, la Fraternité est au service de l’Assemblée Populaire et mandatée par ses représentants couillon ! On a un mandat des juges ! »

Bon, le convoi commençait à avancer. Et merde. D’un geste, Athis fit signe à ses hommes.

- « Repli camarades, on va les attendre à l’intérieur. Prévenez toute nos forces qu’on a une armée à repousser et faites savoir à l’internationale que l’Empire Francisquien vient de déclencher une guerre. »
9313
OPERATION UMBRELLA

Le Colonel Hërschel, venait de prendre ses quartiers au siège local de la United Oil, près de la capitainerie du port de Kotios, tandis que le débarquement des troupes était achevé, et tout le matériel occupait déjà un espace non négligeable des docks. Toutefois, l'art de l'organisation et de la rationalisation étant une discipline hautement maîtrisée dans les Provinces-Unies, chaque centimètre carré fut optimisé de manière à minimiser tout l'espace occupé.

Chacun des Miliciens s'était vu assigné une affectation ainsi qu'une tâche, afin de ne jamais laisser les troupes assujettir à inactivité, et donc in fine, à la diminution de la vigilance. Le Colonel Hërschel mettait un point d’honneur à ce que la discipline règne sous son commandement, et que rien ne soit laissé au hasard.
Vérification des stocks, rondes, surveillances aux jumelles, inventaires, montage et démontag des armes, repassage des uniformes, opérations de reconnaissance et communications régulières au Contrôle (la base de commandement avancée de l'opération Umbrella), telles étaient les tâches continuellement assignées aux femmes et aux hommes de l'opération extérieure menée par les Provinces-Unies du Lofoten.

port
Une partie des docks du port de Kotios, investies par les forces des Provinces-Unies, et les grues des terminaux pétroliers de la United Oil.


Colonel Herschël : "Enseigne Jacobson, au rapport je vous prie "

Enseigne Jacobson : " Alors oui mon Colonel, voici les informations dont nous disposons, les forces du Grand Kah tiennent fermement certains lieux stratégiques de Kotios, comme l'aéroport et ses environs, ainsi qu'une majeure partie du port, des docks, et de ses infrastructures industrielles. Toutefois étant donné la très grande superficie de l'installation portuaire, et la configuration industrialisée particulière des lieux, le Grand Kah ne saurait couvrir et contrôler l'intégralité de ces quartiers depuis son seul quartier général appelé le Saint-Siège. La population est par ailleurs considérée comme majoritairement acquise aux forces communistes".

Colonel Herschël : "Socialistes enseigne Jacobson, socialistes, j’imagine que ce n'est guère évident pour un Lofotèn de faire la différence mais croyez moi les mots ont leur importance et leur signification "

Enseigne Jacobson : "Ahem, oui pardon mon Colonel, ...socialistes donc ...d'ailleurs à ce sujet, nous venons de recevoir un câble de la part de la Garde Axis Mundi des forces armées du Grand Kah"

Colonel Herschël : "Vous m'en direz tant ?...mmmmmmh....je vois..."

Enseigne Jacobson : "Devons nous répondre mon Colonel ?"

Colonel Herschël : "De toute évidence, nous sommes une nation civilisée et il serait bien inopportun de notre part d'ignorer une telle communication. Nous allons leur préparer une réponse polie et courtoise, dont nous avons le secret. Jusqu'à présent le Grand Kah n'a jamais montré la moindre animosité envers nous et nous allons faire en sorte que cela dure "


Remis à qui de droit : a écrit :defense

A l'intention du commandement de la Garde Axis Mundi
A l'honorable citoyen-général dirigeant les forces armées du Grand Kah,
Nous vous remercions avec bienveillance pour votre sollicitude et votre diligence, et ainsi permettre au personnel de l'opération de secours "Umbrella" d'utiliser une partie des installations portuaires kotioïtes, certaines étant par ailleurs pour partie sous concession privée. Il semble évident que nous partageons le même objectif c'est à dire celui du maintien de la paix et de la préservation du fragile équilibre politique actuel. Une situation précaire qui peut très vite dégénérer ce que, et j'en suis persuadée, vous comme moi voulons à tout prix éviter. La coordination de nos actions et le partage d'informations me paraît plus que souhaitable je dirais même qu'il est d'un intérêt mutuel. Il serait absurde de contester votre influence et votre impact dans les environs.

A ce titre, j'ai reçu l'autorisation de Contrôle de vous confirmer la position officielle des Provinces-Unies du Lofoten : nous n'apporterons aucun soutien d’aucune sorte aux factions en présence, et nous nous garderons bien d'intervenir dans un conflit qui ne nous regarde pas...pour le moment. Toutefois, je serais autorisée à "engager" et à proposer notre support dans le cas où la situation dégénèrerait, et représenterait un risque et une menace inacceptables pour nos ressortissants, leurs familles, et leurs biens.

Pour le bien de Kotios et de nos intérêts communs,

Colonel Hërschel, chef des forces armées de l'opération "Umbrella"


La chef des opérations extérieures savait pertinemment que Kotios ne devait sa survie qu'à la perfusion continue des subventions internationales, dont les Provinces-Unies étaient d'ailleurs un contributeur majeur. Ils se battaient avec la Troisème Rébublique du Jashuria pour en dominer l'économie, et en tant que premier employeur de la cité-etat, et arrosait abondamment fonctionnaires, représentants locaux, et associations diverses et variées. La moitié du secteur économique de Kotios était peu ou prou abreuvé et maintenu par une soif inextinguible de devises et capitaux étrangers.
Sans cela, des pans entiers de l'économie de la Commune seraient privés de leur carburant en monnaie sonnante et trébuchante, et c'est tout le système qui s'effondrerait et deviendrait une économie souterraine de survie...


Enseigne Jacobson : "Heu...mon Colonel ?"

Colonel Herschël : "mmmmh, ah oui pardon j'étais dans mes pensées, alors, que donne la mission de reconnaissance que j'ai confiée à l'unité 3B ?"

Enseigne Jacobson : "Alors oui, les membres de l'unité 3B ont réussi à infiltrer certains checkpoint et se sont fondus parmi la population civile. Les Kotioïtes sont très politisés et ne peuvent s'empêcher d'abreuver leurs camarades de discours politiques et de rumeurs, et par ailleurs.."

Colonel Herschël : "Allons à l'essentiel, j'ai besoin d'informations locales détaillées, des forces en présence, de la situation de chacun, du nombre de putschistes, de la situation sur le terrain"

Enseigne Jacobson :
"Nous avons intercepté plusieurs communications rudimentaires du Pharois, il semblerait qu'ils ceinturent le Quartier de l'Assemblée Populaire, qu'ils ont entièrement verrouillé, on nous as rapporté des rafles d'habitants, et des arrestations arbitraires, ainsi que des actes de..."

Colonel Herschël :
"Les Droits de l'Homme ne m’intéressent pas, nous savons quel sort ces gens réservent à leurs propres populations et quels crimes ils commettent au nom de leur odieuse idéologie. C'est malheureux et on ne peut rien y faire, je veux savoir quelle est la situation dans le camp des Putschistes."

Enseigne Jacobson : "Ahem...peu reluisante, je ne dirais pas désespérée mais clairement le rapport de forces est factuellement en leur défaveur. Le Quartier de l'Assemblée Populaire abrite la majorité des putschistes, et les éléments les plus extrêmes et virulents. Leur leader Peter Cushing, et bien cet homme semble être tout sauf un modéré et un homme pondéré avec lequel on peut raisonnablement discuter..."

Colonel Herschël : " Ce quartier je l'ai étudié, chaque rue est un véritable coupe gorge, il y a peu d'avenue large, impossible de faire intervenir des divisions mécanisées ou des chars. Il s'agira de combats de rues, à moins que.... Quoiqu'il en soit ces Putschistes sont en plus d'être de dangereux fascistes, des idiots patentés. Ils vont devoir se battre sur tous les fronts, du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest. Tout tacticien dirait que c'est perdu d'avance. Mais combien de batailles que tous pensaient "gagnées d'avance" se sont elle révélées d'incroyables défaites ? Très bien, sinon, c'est tout ? "


Enseigne Jacobson :
"Le quartier nationaliste de la Coupole se barricade en prévision d'une anticipation d'une intervention contre ses habitants"

Colonel Herschël : "Une ...intervention. En voilà un euphémisme. Mettez vous un peu à leur place, ils raseront ce quartier pierre par pierre, et les habitants avec, plutôt que de prendre le risque d'une résurgence fasciste. Le fanatisme laisse malheureusement peu la place à d'autres alternatives."


Enseigne Jacobson :
" ..d'accord mon Colonel. Pour terminer, mmmh...un ...une missive je ne sais pas du Pharois Syndikaali, enfin je crois, c'est pas clair, mais c'était là pour qu'on le trouve, c'est sûr"

Colonel Herschël : Voyons voir...hummm..vous vous êtes trompé, ce sont les délires d'un poivrot lors de votre dernier séjour au Mess que vous me reportez mon cher !"


Enseigne Jacobson :
"Quoi ? Mais je..non...je suis désolé"

Colonel Herschël : "Je vous embête, décidément, c'est facile avec vous. Détendez-vous, je vois tout de suite à quel genre de...d'homme j'ai à faire, j'en ai fréquenté toute ma vie. Suffisant, imbu, patriarcal, et probablement saoûl du matin jusqu'au soir. Pour arriver à ce poste, il m'a fallu apprendre à gérer ce genre d'individu."

Remis à qui de droit : a écrit :defense

A l'intention de- à qui de droit - responsable des forces Pharoises

Honorable ami, j'ai bien pris en considération vos pertinentes remarques et votre excellente verve n'est pas passée inaperçue. Malheureusement, ne m'occupant guère de politique, et n'étant qu'une simple professionnelle de la chose militaire, j'ai immédiatement transmis ce que j'ai cru interpréter comme des griefs à notre commandement. Le Contrôle, j'en suis sûre, saura trouver les personnes adéquates susceptibles d'entendre et recueillir vos mots difficilement déchiffrables.
N'étant qu'une humble femme au service de mon pays, je vous serais gré de ne point me tenir rigueur d'avoir un niveau de compréhension bien en deça de vos attentes.

En revanche, mes supérieurs, et l'ensemble des diplomates travaillant pour les affaires étrangères des Provinces-Unies seront ravies de pouvoir échanger sur ce sujet avec vous, et tenterons de vos donner entière satisfaction.
De mon côté, je tiens à vous rassurer, nous ne sommes pas ici pour marcher sur vos plates-bandes, enfin vos tranchées oserais-je dire, nos ressortissants sont notre unique priorité, et nous exhortons chacune des parties à la modération et à la prudence. Deux notions qui je l'espère vous sont familières ou tout du moins évoque chez vous un vague souvenir que la boisson n'aurait pas effacée ? Pardon, pardon, je suis parfois d'humeur taquine, je ne recommencerais plus, promis. Bref tout ça pour dire que nous goûtons très peu aux massacres de civils et aux répressions sanguinaires, mais sans avoir votre expérience en ce domaine, je gagerais que cela n'est pas une chose d'agréable ni de souhaitable, pour personne. D'autres voies existent et mériteraient d'être explorées, il y a tellement de possibilités..je vous dis cela en toute humilité bien sûr.

Bien amicalement,


Colonel Hërschel, chef des forces armées de l'opération "Umbrella"
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https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/5/5b/US_Navy_060310-N-0194K-007_F-14_Tomcats_assigned_to_the_Black_lions_Fighter_Squadron_Two_One_Three_%28VF-213%29_and_the_Tomcatters_of_Fighter_Squadron_Three_One_%28VF-31%29_fly_in_formation_over_Naval_Air_Station_Oceana.jpg

https://youtu.be/KauObq0LfWg?t=1


Seconde crise Kotioïte, intervention aérienne :

Les nouvelles et évolutions constantes de la crise rendaient la mise en place d'un véritable plan concernant Kotios difficile. Si difficile, en fait, que le Kah avait de longue date abandonnée l'idée d'une intervention rapide au cas par cas pour se concentrer sur une stratégie, jugée bien plus efficace, de "protection optimum du territoire communal". Cette doctrine incluait la protection des infrastructures de la commune, de son territoire national, et de son espace aérien.

Le Kah, forte de l'armée de l'air la plus puissante de la région – par la grâce des transferts de personnel et d'appareils permis par le Pharois aux premiers jours de la crise et sur des bases négociées bien en amont – se permettait ainsi la mise en place de rondes. Son aviation était divisée en trois escadrons, dont un devait constamment être en vol, un prêt à partir et un en repos et vérifications techniques. L'annonce d'un nouveau déploiement impérial avait poussé le citoyen-général à pousser le rythme, demandant à ce que tous les escadrons soient constamment en mesure d'immédiatement partir au combat. Les pilotes se relayaient entre gardes et repos, on avait formé plus d'hommes qu'il n'y avait d'appareils pour cette raison précise. Finalement, la situation ne laissa plus le choix aux hommes de l'Union, et l'escadrille se mit en route.

Le message qui fut communiqué aux pilotes impériaux, alors que les forces Kah-tanaise s'approchaient d'eux de part en part, fut le suivant.

« Franciscains, la commune de Kotios que nous défendons est officiellement entrée en guerre contre votre empire. Votre intrusion dans l'espace aérien communal est une agression et nous sommes autorisés à utiliser la force létale pour vous arrêter. Veuillez ralentir, vous mettre en formation et vous diriger vers l'aéroport international de Kotios où vous serez faits prisonniers de guerre. Vos droits seront respectés. Vous ne serez sujets d'aucune humiliation et d'aucun sévice physique. La seule alternative est la mort.  »

En la matière il y avait plus de trois avions du Kah par appareil impérial. C'était une bataille perdue d'avance.

Accompagnant les chasseurs, des appareils de combat air-sol arrivèrent rapidement au dessus des axes empruntés par les franciscains, entamant des balayages des plus inquiétants.


Message secretInformation secrète réservée aux personnes autorisées
1230
La patrie avant tout, la mort attendra


Depuis tout petit chaque francisquien est gavé de propagande guerrière et sanglante avec la promotion de sa patrie avant tout. Tout bon francisquien connait la devise la sa patrie, son histoire et évidemment son hymne mais d'autres et notamment qui ont été un jour dans l'armée connaisse une autre devise : "La patrie avant tout, la mort attendra". Dans certaines situations, cette devise prend tout son sens...

« Franciscains, la commune de Kotios que nous défendons est officiellement entrée en guerre contre votre empire. Votre intrusion dans l'espace aérien communal est une agression et nous sommes autorisés à utiliser la force létale pour vous arrêter. Veuillez ralentir, vous mettre en formation et vous diriger vers l'aéroport international de Kotios où vous serez faits prisonniers de guerre. Vos droits seront respectés. Vous ne serez sujets d'aucune humiliation et d'aucun sévice physique. La seule alternative est la mort. »

Colonel : Soldats, ceci sont mes derniers ordres : J'ordonne à l'avion d'attaque au sol de faire immédiatement demi-tour pendant ce temps les autres ont continue et on va se battre! Si jamais votre appareil est endommagé, foncez droit sur la commune. Dans le cas où vous auriez survécu, vous trouverez un pistolet léger dans votre siège. Ne laissez pas votre conscience aux mains de l'ennemi. Pour l'empire!

"Écoutez-moi bien : Nous ne nous rendrons jamais, allez crevez!"
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Nouvel apport de soutien aux forces francisquiennes :

  • 1200 soldats professionnels
  • 10000 armes légères d'infanterie niveau 3
  • 1000 mitrailleuses lourdes niveau 2
  • 150 lance-roquettes
  • 50 canons tractés
  • 20 canons anti-aérien
  • 3 véhicules de transmission radio
  • 250 autobus niveau 1
  • 1 missile balistique côté francisquien
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