14/06/2013
01:40:15
Index du forum Continents Eurysie République Sociale du Prodnov

Presse nationale prodnovienne |.press| - Page 5

Voir fiche pays Voir sur la carte
0
https://www.zupimages.net/up/22/40/wmwg.jpg

La Parole | 28/12/2012
Check-points à la frontière samare : la RSP répond avec d’autres checkpoints

https://www.zupimages.net/up/24/10/3zsp.jpg
Déjà surveillée, la frontière samaro-prodnovienne se voit renforcée de plusieurs check-points

Bien qu’elle ait déjà fort à faire en matière de politique intérieure, la République Sociale du Prodnov n’en suit pas moins avec attention les mouvements de l’autre côté de son frontières, en particulier ceux venant de son belliqueux voisin : le Tsardom de Samara. La récente initiative du jeune et nouveau tsar Andrei Valensky d’installer trois check-points militarisés près de la frontière prodnovienne a immédiatement suscité une réaction de la part de Lavr Krayevsky, le ministre de la Défense et des Armées.

« Nul n’est assez fou pour quitter de son plein grès une république sociale et démocratique au profit d’un Etat fasciste et totalitaire. Ce prétexte du Tsardom ne vise qu’à une seule chose : provoquer une escalade pour militariser ses frontières. Cette provocation ne sera pas tolérée et chacun de ces prétendus check-point se verra renforcé d’un check-point en retour, afin de surveiller et prévenir contre tout mouvement de troupe ennemi. »

Autre raison d’inquiétude de la part du régime prodnovien : la volonté assumée du Tsardom de déporter les réfugiés hors de la région. « Un premier pas vers le nettoyage ethnique » pour Yelisey Medvenov, historien spécialiste des études slaves. « Le Tsardom se prétend régner sur toutes les populations slaves or il se heurte depuis plus d’un siècle à la montée en puissance des socialismes régionaux, ce qu’il ne peut tolérer. La déportation ou l’extermination des peuples slaves qui n’adhèrent pas à son idéologie totale sont un moyen de remplacer ces populations réfractaires par de nouvelles populations issues de Samara, plus accommodantes vis-à-vis de son régime. »

En matière démographique, le Tsardom a en effet l’avantage contre le Prodnov. Presque trois fois plus peuplé, il s’incline néanmoins face à sa voisine lutharovienne, véritable géant démographique fort de cent-cinquante millions d’habitants. Face à ces puissances, le Prodnov a souvent été la troisième roue du carrosse, une place que la République Sociale semble décidée à dépasser pour s’imposer définitivement comme un acteur régional de premier plan en Eurysie de l’est.

En RSP, le souvenir de l’instrumentalisation des check-points à des fins bellicistes est encore vif. La question de la régulation des migrations de populations slave n’est pas neutre. Le conflit aux frontières opposants la RSP et la RLP avait à l’époque été l’un des motifs invoqués pour justifier la rupture des accords de paix de Nevskigorod. Significativement, Lavr Karyevsky l’évoquait d’ailleurs dans sa récente prise de parole :

« Comme l’ONC avant-elle, la Samara prétend aujourd’hui nous imposer ses gardes armés et ses barbelés. La droite ne sait qu’ériger des murs et les garnir de pics. Contre la fraternité des peuples et l’unité de la classe ouvrière, elle est démunie : le Tsardom se prétend unificateur des slaves, il n’en est que le diviseur. L’union se fera par et pour le socialisme, par l’internationale des travailleurs et par le genre humain réunifié en une seule classe ! »

Difficile pour le moment d’estimer combien de Prodnoviens pourraient se laisser tenter à passer la frontière. La militarisation des deux côtés est susceptible de décourager les intéressés, d’autant plus que le gros des réfugiés a déjà été pris en charge par les camps humanitaires pharois. Aujourd’hui, les populations en difficultés se trouvent dans Staïglad, prises en étaux entre les troupes de la RSP et celles de la RLP. Si la proposition du Tsardom d’escorter ses réfugiés en dehors de l’Eurysie peut être vue comme une opportunité de quitter le continent pour l’Aleucie, plus riche et paisible, cette offre souffre également de la comparaison : rien n’empêche en effet aujourd’hui les Prodnoviens de se rendre au Pharois puis de là de voyager où bon leur semble.

Dès lors, il semble compliqué d’estimer la part de la population intéressée à s’en remettre à l’armée samare. D’autant que cette dernière a été depuis longtemps dépeinte comme brutale autoritaire. Lavr Krayevsky a personnellement mis en garde les Prodnoviens contre « le champ des sirènes de la Samara » : « passez cette frontière et tout ce qui vous attend ce sont les camps de travail et de la mort. L’Empire du Nord, boucher du Mokhai et la Samara, bouchère des slaves, ne seront d’aucun secours ni d’aucun refuge. Ces nations ne vivent que sur l’héritage colonial et esclavagiste du travail forcé et de la soumission des peuples. Les rejoindre, c’est se passer à soi-même et à sa famille au cou le collier de la servitude éternelle. »
3724
https://www.zupimages.net/up/22/42/ok8y.png
Les Nouvelles Peprovites | 28/01/2013
Élections législatives : ouverture des lices, qui sont les partis restés sur le carreau ?

https://www.zupimages.net/up/24/04/pq37.jpg
La haute cour de justice du Prodnov, garante de la constitution, a annoncé la liste des douze partis officiellement candidats aux élections de juin 2013

Sans grande surprise, les huit formations politiques déjà présentes à la Sborka ont toutes obtenu leurs laissez-passer pour concourir aux élections de juin 2013. Le parcours a été plus compliqué pour les nouveaux partis récemment formés qui, pour certains, n’ont tout simplement pas réussi à réunir les deux-cents candidats éligibles nécessaires pour participer à l’élection.

Parti Fédéral du Prodnov, Mouvement Paysan Ouvrier, Parti Indépendantiste Galkovin et le Mouvement pour une Confédération Pan-slave, autant de petits nouveaux dans l’arène. Leur jeunesse sur l’échiquier politique prodnovien ne présuppose cependant pas leur nanisme électoral, au contraire. En intégrant quelques cinq millions de nouveaux électeurs, la RSP fait le pari d’une certaine incertitude quant aux résultats de l’élection. Un brouillard de guerre qui devrait être dissipé avec les premiers sondages à paraître courant février.

Quelques formations politiques prometteuses sont toutefois restées sur le carreau, des partis qui n’ont pas réussi à attirer dans les temps assez de volontaires pour figurer sur leurs listes. A gauche, le Parti Communiste Ouvrier, le Parti des Travailleurs du Prodnov et le Mouvement Communaliste Kah-tanais passent à la trappe. A droite, le Parti Populaire Prodnovien et le Mouvement Réconciliation et Justice ont tous deux été évincés pour les mêmes raisons.

Cas unique : le Parti de la Nation Réunie a été interdit de participer aux élections avant même la date buttoir pour s’inscrire. Une décision de justice conséquente à son programme et aux propos de son leader, Zakhar Tkachenko, appelant à « purger le Prodnov de la vermine tahokaise ». Jugeant que le PNR représentait « une menace pour le genre humain », la haute cour de justice du Prodnov l’a déclaré illégal. L’organisation a été dissoute dans la foulée et Zakhar Tkachenko comparaîtra devant le tribunal pour « appel à la haine raciale ».

Quelques voix se sont toutefois élevées contre les règles de l’élection, la nécessité notamment « d’avoir fait son service militaire » pour être éligible a fait débat. En effet, si tous les Prodnoviens majeurs avant la guerre civile ont forcément réalisé leur service de deux ans, ce n’est pas le cas des Prodnoviens qui étaient encore mineurs au moment de la guerre civile. Du côté de la RSP, des équivalences ont été mises en place telle que le volontariat dans la Garde Rouge mais ces substituts n’existent pas du côté de l’ancienne RLP. En conséquence de quoi, certains jeunes devenus majeurs entre 2007 et 2009 n’ont pas pu passer par l’armée et se sont de fait retrouvés inéligibles.

Si n’avoir pas fait son service n’empêche pas de voter – et que les cas de refus d’éligibilité pour ce motif sont extrêmement marginaux, la règle sert néanmoins d’angle d’attaque pour les formations politiques qui se sont vu refuser leur autorisation à participer. Le Mouvement Réconciliation et Justice a été ainsi jusqu’à attenter un procès à l’Etat prodnovien pour « entrave à la démocratie ». Le cabinet de Jaromir Dolzhikov, ministre de l’égalité chargé de l’organisation des élections, a répondu laconiquement que « faire son service militaire c’est être prêt à mourir pour la Patrie, on ne saurait la représenter sans cela ».

En l’état, peu de chance que la procédure donne quoi que ce soit, les règles de l’élection ayant été validées par la haute cour de justice du Prodnov, garante du respect de la Constitution. Les observateurs Pharois chargés de s’assurer que la RSP respectait bien ses engagements et l’Etat de droit ont eux aussi donné leur aval à ces règles.

Fait intéressant : le Parti du XXIème siècle, pourtant ouvertement pro-Pharois, a failli ne pas pouvoir concourir non plus, ayant bouclé sa liste deux jours seulement avant la date de fin des candidatures. Des Prodnoviens travaillant au Pharois ont dû être rappelés pour occuper les dernières places vacantes sur la liste.
6226
https://www.zupimages.net/up/22/49/6sy2.png
La Pensée nouvelle | 28/01/2013
Inscription sur les listes électorales : l’inquiétant destin des données personnelles des ex de la RLP

https://www.zupimages.net/up/24/11/b93u.jpg

« Avec les communistes, il y a les apparences et il y a les faits. » cette phrase prononcée par le célèbre journaliste Vogimskan Stepan Denikin, n’a jamais été aussi cruellement vraie qu’aujourd’hui. Car derrière les bons sentiments et l’unanimité démocratique entourant les élections qui s’annoncent, il ne faut jamais oublier que ce sont le PCRP et le GMDO qui sont à la manœuvre. La coalition rouge, notoirement critique vis-à-vis de la démocratie libérale mais chargée cependant d’organiser les futures législatives ? Qui peut penser qu’il n’y a pas là quelques arrières pensées ?

C’est ce qui inquiète nombre de citoyens de l’ex-RLP, retournés à la RSP par la force des choses et de la guerre et qu’on incite depuis quelques mois à s’inscrire sur les listes électorales. Un beau geste, censé réunir définitivement tous les Prodnoviens autour des résultats du vote, mais qui n’est également pas sans zones d’ombres. On peut en effet raisonnablement s’interroger des motivations du gouvernement Malyshev à inciter des électeurs qui ne lui sont pas acquis à se mobiliser massivement. Pari risqué mais honnête ? Ou dessein caché ?

« Lorsque j’ai voulu m’inscrire sur les listes électorales, on m’a posé beaucoup plus de questions que je ne m’y attendais » témoigne Agafia Krivkova Stanislavovna*, ancienne habitante de Markhiv déplacée à Peprolov depuis la prise de la ville. « On m’a demandé le nom de mes parents, de ma famille éloignée, on voulait savoir où j’avais résidé ces dix dernières années, quel travail j’avais fait… des choses qui ne sont pas nécessaires pour voter, je crois ? »

Les fonctionnaires de la RSP se défendent en expliquant réaliser des enquêtes pour vérifier qu’il n’y a pas d’usurpation d’identités. Une façon de garantir la bonne tenue des législatives, selon eux, et nécessaire compte tenu du grand nombre de citoyens déplacés depuis 2007 et ou dont le lieu de résidence a été perdu.

Elie Zhernakov* est un ex-policier de Sarolyovsk. Après la prise de la ville, il s’est reconverti pour ne pas avoir à travailler avec le régime de la RSP. Une décision qui lui a valu des difficultés administratives, notamment au moment de s’inscrire sur les listes électorales de la ville : « On m’a demandé si j’avais fait mon service militaire, d’accord, on m’a aussi demandé si j’avais servi dans l’armée, les endroits où j’avais été en mission et le nom de mes collègues et de voisins, soi-disant pour vérifier. Moi je crois qu’ils font des fiches, ils essaient de savoir qui a habité où et qui a fait quoi sous la RLP, c’est une façon d’identifier les collaborateurs du régime de Staïglad ou des militaires qui ne se seraient pas déclarés. »

Si théoriquement l’amnistie a été offerte, reste que plusieurs procès pour trahison ou pour crime de guerre ont touché des anciens soldats de la RLP, capturés sans s’être rendus dans les territoires conquis. Craignant à juste titre les conséquences d’avoir été militaire ou fonctionnaire pour la RLP, de nombreux Prodnoviens ont préféré taire leurs activités entre 2007 et 2009. Un choix qui pourrait aujourd’hui leur retomber dessus puisqu’en cas de mensonge avéré, l’amnistie ne s’appliquerait plus.

A nouveau, le gouvernement Malyshev se défend de toute volonté de fichage. Les mêmes arguments sont invoqués : « désir de recouper les informations, de retrouver la trace des disparus, de réunir les familles qui parfois ignorent ce que sont devenus leurs proches ». La faute selon eux « à la RLP qui a tenté, au mépris des accords de Nevskigorod, de créer une citoyenneté à part entière alors que le Prodnov aurait dû rester indivisible et a empêché les Prodnoviens de circuler librement ce qui a fracturé des familles entières. »

S’il y a du vrai dans ces explications, elles ne sont en rien contradictoires avec les suspicions de fichage politique. Une question en particulier inquiète : celle de savoir si les nouveaux électeurs de la RSP étaient déjà inscrits sur les listes électorales de la RLP. Bien que cette dernière n’ait procédé qu’à une unique élection en 2007, les partis d’obédience communiste y étaient interdits. De fait, avoir voté en RLP signifie mécaniquement n’avoir PAS voté communiste, ces-derniers ayant par ailleurs appelé à boycotter l’élection à l’époque. Une preuve écrasante de la tendance politique des électeurs, dont certains craignent qu’elle ne soit utilisée un jour contre eux pour les accuser de trahison.

La menace est particulièrement lourde quand on sait que de nombreux partis en lice pour les élections de juin 2013 proposent des réformes constitutionnelles dont certaines vont carrément à l’encontre de l’Etat de droit et de la démocratie libérale. Si d’aventure la coalition rouge ou des partis extrémistes arrivaient au pouvoir, les ex-citoyens de la RLP considérés comme collaborateur du régime seraient en droit de s’inquiéter pour leurs droits, et même pour leurs vies.

Dès lors, c’est un véritable dilemme qui se pose à certains : ne pas voter au risque de voir un parti extrémiste transformer le Prodnov ? Ou voter, mais au prix d’être fiché politiquement ? Plusieurs associations de défense des ex-citoyens de la RLP ont appelé à mettre fin à ces questionnaires, mais le gouvernement Malyshev persiste à assurer que ces-derniers sont nécessaires pour garantir la cohérence des listes électorales et la bonne tenue du scrutin.

Reste la possibilité de mentir, ou de prétexter ne pas se souvenir. Au risque d’être rattrapé par les archives. Si celles de Staïglad sont toujours inaccessibles, l’armée rouge et le ministère de l’intérieur s’est emparé de celles de Markhiv après la prise de la ville, et a imposé à toutes les anciennes administrations de la RLP de lui remettre l’ensemble des documents datant d’après la guerre-civile. Là encore, quelques actes de résistance passive ont été notée, notamment le maire de Novossil qui a publiquement choisi de détruire l’ensemble des documents papiers de sa mairie. Un geste qui lui a valu son incarcération et sa mise en examen pour « destruction de preuves » et « dissimulation de crimes de guerre ». Il est à ce jour encore en attente de son procès.

Les prochains mois, présentés par la propagande officielle comme un beau moment d’union nationale autour de la démocratie et des institutions, pourrait donc bien tourner au cauchemar pour certains. Une angoisse palpable chez une partie de la population, prise entre Charybde et Scylla. Plusieurs partis de droite et d’association de défense des droits et de la démocratie ont ainsi dénoncé « un biais structuel dans l’organisation de la séquence électorale, qui pousse à l’abstention les électeurs les plus critiques du nouveau régime ».
Que ce biais soit délibéré ou non, il fait assurément le jeu des partis communistes les plus radicaux, a fortiori ceux de la coalition rouge. Raison légitime de se montrer prudent vis-à-vis de la séquence électorale à venir.

*les noms et les lieux ont été modifiés
4060
https://www.zupimages.net/up/22/40/wmwg.jpg

La Parole | 29/01/2013
La droite joue la carte de la prophétie auto-réalisatrice pour délégitimer le scrutin !

https://www.zupimages.net/up/23/12/jdrq.jpg
En juin, une bonne fois pour toute, boutons les capitalistes hors du Prodnov

On aurait attendu des auto-proclamés démocrates d’avantage de fair-play. Alors que s’ouvre au Prodnov une séquence historique, première élection au suffrage universel réunissant l’ensemble du pays, les nostalgiques du capitalisme autoritaire espère gâcher la fête par de fausses insinuations. Le dernier article du journal – si l’on peut encore le qualifier ainsi – la Pensée Nouvelle est aussi le dernier maillon en date d'une campagne menée par la droite politique visant à remettre en question de la légitimité de l’élection.

Leur crainte : une possible défaite dans les urnes qui refermerait définitivement la parenthèse libérale autoritaire imposée au Prodnov par l’ONC et ses laquais. Les petits bourgeois, commerçants de camelotes et nouveaux oligarques ayant fait fortune sur le rachat bradé des services publics prodnoviens ont la trouille : la victoire de la gauche pourrait bien leur retirer de la bouche leurs titres de propriété si mal acquis. Panique, donc, chez les voleurs qui sentent la fronde populaire prête à les balayer dans les urnes, ils s’empressent de semer les graines du doute pour pouvoir a posteriori remettre en cause les résultats de l’élection. Une prophétie auto-réalisatrice particulièrement abjecte car en jetant dès maintenant le doute chez ses propres électeurs, une partie de cette droite hostile à la démocratie fait le choix de s’auto-saboter plutôt que de risquer une défaite dans les règles.

Manœuvre pernicieuse et détestable visant à saboter la renaissance de la nation prodnovienne. Un crime, c’est peu dire, contre la souveraineté populaire du peuple du Prodnov et sa capacité d’auto-détermination. Trop habitués à voler les élections en achetant les médias et les institutions, les capitalistes sont renvoyés à leur minorité au sein de la population. Pour chaque propriétaire qui triche, dix prolétaires entrent en résistance. Pour chaque patron qui exploite, dix salariés se syndiquent. La calomnie est leur arme, la dissimulation leur méthode. Déchirons le voile de l’idéologie car le réel est là : nous sommes majoritaires. Au Prodnov et dans le reste du monde : les prolétaires, unis, sont en mesure de renverser la table.

Ne nous y trompons pas : le danger est réel ! Car il ne s’agit pas seulement de protestations dans le vent. Le but final de la bourgeoisie et de ses organes de presse est de faire pression sur le Pharois pour obtenir de lui qu’il empêche toute révision constitutionnelle. En effet, lors de la création de la République de Peprolov, les forces albiennes avaient imposé à ce morceau de territoire une constitution de démocratie libérale, interdisant aux forces communistes d’exercer pleinement leur souveraineté. Les choses pourraient toutefois changer avec la réunification totale du Prodnov et la création de la RSP, un flou persiste quant au statut de la constitution.

Si c’est bien elle qui a été utilisée pour encadrer les élections législatives depuis 2007 et jusqu’à celles de 2013, une victoire de la coalition rouge dans les urnes remettrait sur la table le projet de révision constitutionnelle. Ce serait alors possiblement la fin des carcans capitalistes imposés iniquement au Prodnov et le retour de la démocratie réelle et de la souveraineté populaire. Dans une telle situation, le droit de propriété, fondamental à l’accaparement des richesses par la bourgeoisie, pourrait être amendé voire révoqué, mettant fin à la propriété privée des moyens de production et aux fortunes tirées de l’exploitation des salariés.

Le but des partis de droite est alors simple : jeter le doute sur la légitimité de l’élection pour qu’en cas de victoire du camp communiste, celui-ci n’ait pas le poids politique nécessaire pour imposer au Pharois une révision constitutionnelle. Le géant voisin pourrait sans grandes difficultés interdire au prochain gouvernement toute réforme constitutionnelle, au nom des accords de Nevskigorod et des traités signés lors de la création de la République de Peprolov.

Autrement dit, le risque de voir une alliance entre les propriétaires prodnoviens et les pirates pharois contourner les résultats des élections pour préserver leur business n’est pas à négliger. Contre cette menace, dénonçons les calomnies bourgeoises ! rendons nous massivement aux urnes, la participation écrasante confirmera la volonté populaire et gravera dans le marbre la confiance que nous accordons au camarade Malyshev et à son gouvernement !
Haut de page