30/05/2013
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[ASSEMBLEE POPULAIRE] Composition de l'Assemblée, propositions de lois et votes - Page 5

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Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios

Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios


Consignes de vote du Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios


Proposition d'Installation d'une base militaire Kah-tanaise au sein de la Commune de Kotios.

  • Article unique : Contre

Non ! Kotios ne sera pas colonisée par l'Union des communes, syndicats et républiques du Grand Kah. Nous nous sommes déjà battus face à l'Empire Francisquien, rien ne nous empêche de nous battre face au Kah. Le Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios a organisé ce 15 février dernier une grande manifestation qui rassemble tous les citoyens de Kotios, et ils se sont prononcés : Non ! Cette base militaire du Grand Kah n'aurait pour but que de prochainement envahit la Commune de Kotios. Pour le Club du Salut Public a-t-il accepté cette proposition, alors qu'il n'y a eu aucune rencontre officielle entre la Commune de Kotios et l'Union des communes, syndicats et républiques du Grand Kah. S'il y avait eu une rencontre entre nos deux nations, qu'un traité avait été signé où le Grand Kah promettrait qu'il aiderait Kotios en ca d'invasion francisquienne, et que Kotios avait des intérêts dans la création de cette base, le Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios accepterait peut-être. Mais là, tout suggère que le Kah a obtenu illicitement cette proposition, avec des pots-de-vin et de la corruption. La Commune de Kotios n'a aucun intérêt dans la création de cette base militaire, qui ne sera qu'un satellite en Eurysie des armées kah-tanaises. Le Grand Kah n'a jamais officiellement annoncé qu'il soutenait la Commune de Kotios, et aucun traité officiel ne l'obligerait à aider Kotios en cas d'invasion étrangère venue de l'EMpire Francisquien. Nous devons rester libre, c'est pourquoi nous votons contre cette proposition.

Vive Kotios ! Vive la Liberté ! Restons Indépendant !
auteur a écrit :
drapeau

Le Nouvel Ordre de Kotios


Consignes de vote du Nouvel Ordre de Kotios


Proposition de loi sur la création d'un Cabinet à la Diplomatie, du Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios



  • Résultats du vote : POUR

Kotios est comme une femme esseulée et sans défense, que tous les pays du monde tentent de violer sans retenue. Kotios est spoliée, violentée, et abusée par des puissances étrangères qui, faute d'aucune représentation diplomatique ou représentant de l'autorité consulaire de notre jeune commune, s'arrogent le droit de piétiner et transgresser ouvertement notre intégrité et notre souveraineté. Cela ne peut plus durer, évidemment, le futur Chancelier ou émissaire plénipotentiaire devra à la fois faire preuve d'une très grande fermeté et disposer d'un important charisme dans ce contexte consulaire international rempli de requins et de prédateurs en tout genre


Proposition de loi sur la Régulation du transfert du matériel militaire, du Rassemblement des Patriotes pour l'Indépendance de Kotios

  • Résultats du vote : POUR

Kotios, est devenue la plaque tournante du traffic d'armes, le plus grand marché noir mondial d'engins de mort et de guerre en tout genre. Si le Nouvel-Ordre est favorable à un ré-armement intensif de la commune afin de pouvoir se protéger et si nécessaire lancer des offensives préventives sur nos ennemis, ce dernier ne doit pas se faire aux dépens de la population, ni en dehors de tout contrôle et de toute régulation.
Par ailleurs tout ce matériel militaire devrait être autorisé à la seule possession des vrais citoyens de Kotios, interdit à tout ces maudits étrangers. Toute personne prise en possession d'un arsenal de guerre non déclaré devrait tout simplement être privé de ses droits et incarcéré immédiatement.


Installation d'une base militaire Kah-tanaise au sein de la Commune de Kotios, du Club du Salut Public faite au nom de la Garde d'Axis Mundis, armée nationale de l'Union du Grand Kah.

  • Résultats du vote : Contre

Alors là, nous frôlons la quasi-déclaration de guerre de la part du Kah, jamais nous n'aurions penser devoir se prononcer sur l'invasion militaire étrangère et la violation pure et sans ambiguïté de notre souveraineté. Non seulement nous sommes contre, car cela reviendrait tout simplement à dissoudre Kotios et à en faire une colonie Kah-tanaise, mais nous demandons à ce que les membres du Club du Salut Public, ainsi que tous les membres de cette assemblée qui voteraient pour soient immédiatement mis aux arrêts pour Haute-Trahison, et pendus sur le Mur que nous n'avons pas encore construit, mais nous en construirons un pour l'occasion.
Nous nous chargerons très aimablement d'organiser cette exécution publique qui, nous en sommes persuadés, ravira nos concitoyens, et enverra un message clair à toutes ces puissances impérialistes qui entendent conquérir et exploiter notre commune.


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En raison d'une tentative de putsch, l'Assemblée se réunira là où se trouvent ses membres.
Les élections sont momentanément suspendues.
Le Parti du Peuple et le Nouvel Ordre sont déclarés hors-la-loi.
Leurs représentants sont immédiatement destitués de leurs fonctions et mis en détention jusqu'à leur procès.

L'Assemblée rappelle que l'occupation de ses bâtiments est un crime, tout individu non-autorisé à l'intérieur pourra faire l'objet de poursuites.


Vive la démocratie !
Vive la Commune de Kotios !
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Quoique toujours privée de ses bâtiments officiels, l'Assemblé Populaire se tient là où siègent ses membres.
Alors que la crise touche à sa fin, les institutions démocratiques vont reprendre leur cour normalement.

Les députés sont invités à se présenter le 24/05 pour une réouverture des séances.


(hrp : vous avez donc 10 jours pour remettre des usines diplomatiques et de l'influence politique sur Kotios)
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C’est dans un silence recueilli que les nouveaux députés de l’Assemblée Populaire, et ceux qui avaient échappé à la tuerie, pénétrèrent dans l’amphithéâtre des martyrs – anciennement amphithéâtre Antoine Lucrèce – qui devait servir de bâtiment provisoire pour la reprise de la démocratie. Les derniers jours avaient été parfaitement chaotique et tant que la question des putschistes n’aurait pas été réglée il avait été jugé plus sage de suspendre les séances, laissant implicitement quartiers libres aux militaires pour régler la crise. Une solution qui n’avait pas fait que des heureux, les plus démocrates jugeant parfaitement scandaleux de déposer ainsi leur démocratie naissante au moment où justement elle se trouvait le plus en danger, mais la capture d’un certain nombre de députés de la majorité avait fait prétexter aux autres qu’on ne délibérait pas le fusil sous la gorge. Finalement cela avait été un peu la solution de facilité, mais au moins Kotios retrouvait-elle un peu de son calme, au prix d’une plaie béante et fumante ouverte dans son cœur historique.

La purge des députés du Nouvel Ordre et du Parti du Peuple, arrêtés ou tués lors de la guerre, avait laissé un grand vide dans les rangs de l’Assemblée et aucune élection n’ayant pu se tenir, on avait rempli à la proportionnelle des anciens sièges. Ne restait donc plus beaucoup de partis politiques à siéger, seuls les plus loyaux à vrai dire. A nouveau majoritaire, le Parti de la Libération, le plus durement touché par le putsch et qui y avait perdu un grand nombre d’élus, comptait bien capitaliser sur le drame pour se refaire une santé démocratique et imposer définitivement ses vues. Kotios devait se doter d’institutions fiables et pérennes et définitivement se purger de tous ses éléments séditieux ou contre-révolutionnaires.

Les habits du pouvoir sont encombrants et lourds à porter, même dans une commune anarchiste l’apparat continue de rassurer et d’affirmer l’autorité. Pour cette première séance depuis la fin du putsch, les mots ont été savamment choisi, ainsi que celui qui devra les porter. Figure de la première révolution kotioïte, Marius ex-francisquien, avait été le principal meneur de la révolte et avait en personne appelé à l’insurrection lors du retrait de l’armée impériale de la ville. Un homme populaire quoique resté en retrait des feux de la politique jusque-là, préférant travailler aux côtés de ses anciens collègues et camarades : les dockers de Kotios, où il se sentait plus utile à gérer les approvisionnements de la ville, les arrivés et départs des habitants et l’enregistrement des immigrés venu du monde entier et souhaitant devenir citoyens.

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Marius

Sur la plupart des autres élus du Parti de la Libération, Marius avait l’avantage d’être une figure non-entachée mais surtout il connaissait la vraie nature de la révolution et de ses financeurs. Il savait sur quel équilibre précaire et criminel reposait les fondements du projet utopique de leur démocratie directe, que ceux qui hier avaient parié sur la ville entendaient demain recevoir les bénéfices de leurs investissements. Des bénéfices qui ne souffraient pas de retard de paiement.

Est-ce que cela remettait en question ses idées ? Forcément. La belle révolution avait quelque chose de pourrie à l’intérieur, comme un fruit vérolé dont on ne sentirait l’amertume doucereuse qu’on croquant dedans à pleines dents. Derrière l’idéologie, il y avait de l’économie, il aurait dû s’en rappeler, et Kotios était la plaque tournante d’un business qui n’en finirait pas de rapporter de plus en plus, pourvu qu’on y pourvoie. C’était sa mission : faire tenir l’anarchisme sur ses épaules, en endossant le secret de ses fondations. Quelqu’un d’autre que lui aurait sans doute abandonné ce jeu malsain immédiatement, dégouté par la politique et ses rouages crasseux. Il y avait d’ailleurs songé un moment et cela avait certainement motivé sa décision de ne pas s’engager immédiatement en tant que député. Ca et le fait qu’il ne se sentait pas très à l’aise au milieu des avocats et autres citoyens éduqués de Kotios qui avaient rapidement trusté les bancs de l’Assemblée.

Finalement, peut-être que ces hésitations lui avaient sauvé la vie, au bout du compte. En tout cas, Marius avait eu le temps de réfléchir à tout cela et en été arrivé à la conclusion suivante : Kotios était peut-être bien vérolée, mais elle était inspirante. Inspirante pour tous les démocrates du monde, les opprimés qui y verraient un espoir de libération même face aux régimes les plus tyranniques. Alors tant pis sur la réalité ne correspondait pas à la vision pure et honnête qu’il s’était fait de la révolution, le monde était ainsi de toute façon, il fallait faire avec, et faire au mieux.

Au milieu du silence de ses collègues, Marius s’avança jusqu’à l’estrade. Sobrement s’y trouvaient un pupitre et un micro qui avaient dû servir à donner des cours magistraux à une époque. Marius l’approcha de sa bouche et pris le temps de fixer le regard de quelques-uns des députés en contre-bas.

- « Mesdames, messieurs, chers collègues... »

Quelqu’un toussa. A part le vrombissement des ventilateurs et le grésillement d’une caméra défectueuse et lointaine, braquée quelque part sur lui, aucun bruit.

- « Prenons un instant pour honorer la mémoire de ceux qui sont morts, je vous demandera une minute de silence. »

Il baissa le regard, on fit de même et on attendit.

Quand Marius jugea qu’une minute devait être terminée, il redressa la tête et avec lui le reste des députés.

- « Une pensée pour les morts, à présent une pensée pour les vivants et pour tous ceux qui, adversaires politiques, sont pourtant restés unis face à l’adversité et ont fait ensemble le choix de la démocratie plutôt que celui de la tyrannie, le choix de la loi plutôt que celui du chaos, le choix de la Commune plutôt que celui de la dictature, le choix de Kotios et de ses habitants. »

Il marqua une pause, laissa aller son regard sur l’Assemblée.

- « Je remercie ainsi nos amis qui ont su faire front dans les heures les plus graves de notre histoire, quelle que soit leur obédience politique et idéologique, quand nous ne savions pas encore quelle serait l’issue du conflit, quand les francisquiens étaient à nos portes et les fascistes dans nos murs, merci à vous. »

Il y eut des applaudissement vifs.

- « Merci également aux députés du Parti de la Libération que j’ai l’honneur de présider aujourd’hui ainsi qu’à ceux du Club du Salut Public de Kotios, de l'Union des Travailleurs de Kotios, du Rassemblement des Patriotes Démocrates et du Parti Communiste Libertaire dont des amis, des collègues, des camarades, parfois des proches, ont été lâchement assassinés et sont morts au nom de la liberté, pour avoir défendu la Commune au prix du sang, merci. »

De nouveaux applaudissements.

- « Il nous faut à présent reconstruire, chers amis. Tout est à faire et dans son effervescence révolutionnaire, Kotios a démontré ses difficultés, au nom de la démocratie, à réagir promptement. L’Ennemi en a profité, honte à lui et honte à nous de ne pas avoir su réagir assez tôt. Autrement dit, la puissance de notre ville, ses travailleurs, ses forces vives, n’ont pas su trouver les institutions adéquates pour s’exprimer et se protéger elles-mêmes. Désorganisées, atomisées, elles ont été écrasées par un pouvoir fascisant et autoritaire. Si les institutions libèrent, le pouvoir oppresse. Les institutions sont les piliers de la société quand le pouvoir est maudit et la ronge. Ne confondons pas les deux. Les institutions c’est la puissance incarnée de la multitude, le pouvoir c’est la chape de plomb de quelques-uns. Notre travail aujourd’hui sera donc de nous protéger sans nous compromettre, de donner à cette ville les outils de sa propre survivance ! »

A nouveau des applaudissements.

- « Mon Parti sera force de propositions mais le temps n’est pas encore venu de la politique, profitons encore un peu de l’union sacrée pour réaffirmer nos valeurs et notre destin : celui de bâtir un havre pour tous, où l’individualité de chacun pourra s’exprimer à l’aide de tous, un pays d’opportunités et de progrès, de tolérance et de paix ! Un sanctuaire pour les opprimés du monde, un foyer pour les déracinés, un banquet pour les affamés, une maison pour les sans-abris, une main secourable pour les abandonnés ! Voila ce que sera Kotios libérée des intérêts égoïstes de quelques-uns et investi de la puissance de tous, rien ne nous est impossible ! »

Des hourras s’élèvent au sein des députés de la Libération, bien plus nombreux.

- « Notre première tâche sera de donner à ce pays une constitution et des institutions. Pour cela nous réaliserons une élection constituante dans les prochains jours. L’Assemblée qui en résultera aura pour mission de donner à Kotios des institutions pérennes respectant l’Etat de droit et la séparation des pouvoirs. D’ici là, le pouvoir exécutif reste entre les mains des juges de Kotios, la Fraternité des mers du Nord qui a une seconde fois libéré notre pays fera office d’armée et de police jusqu’à la constituante. Nous restons encore en état de siège, nos ennemis n’ont pas disparu, alors que nous travaillons à nous renforcer, travaillons à les affaiblir et abattons définitivement l’hydre fachistes qui a osé grandir en nos murailles ! Vive la Commune ! Vive Kotios ! »

Des hourras de nouveau, quoique certains se taisent. La réalité politique de la Commune n’autorise guère à s’opposer ici et maintenant aux déclarations de Marius alors que la ville sort à peine du conflit et que pas moins de trois forces armées professionnelles en tiennent les lieux stratégiques. N’empêche, malgré les bons sentiments et la perspective rassurante de savoir la Commune bientôt dotée d’un système politique stable, les prochains jours s’annoncent compliqués si le pouvoir est remis aux juges et aux anarchistes. La purge redoutée semble officiellement pouvoir commencer.



Une élection visera prochainement à établir une Assemblée Constituante afin de doter Kotios d'institutions stables et pérennes, d'une séparation claire des pouvoirs et d'une démocratie au service du peuple, par le peuple et pour le peuple.

D'ici là, afin d'éliminer définitivement l'Ennemi dans nos murs, les juges du Tribunal Révolutionnaire et les membres de la Fraternité des mers du Nord ont des pouvoirs étendus afin de traquer et mener le procès des éléments séditieux et contre-révolutionnaires encore présents au sein de la Commune en vertu de ses lois anti-nationalisme et antifascistes mais également au nom de la défense de ses valeurs face à ceux qui auraient prétention à les abattre ou chercheraient à pactiser avec le pouvoir francisquien.
Proposition d’action : condamnation ferme du régime loduarien et du régime kronien pour renoncement à l’Internationalisme

Proposition de l’Union des Travailleurs

✎ Déposée le 14/10/2009
✉ Votation le 14/11/2009

Porte-parole de l’Union des Travailleurs a écrit :

Chers camarades, estimés députés,

Voilà maintenant plusieurs années que notre belle commune de Kotios s’épanouit dans le terreau fertile de la Révolution. Notre Révolution, celle dont nous avons payé le prix fort, continue d’entrainer le peuple dans une marche en avant vers un avenir radieux. Mais force est de constater que notre belle expérience est insidieusement sabotée par ceux qui, sous couvert de lutte des classes, pervertissent les idéaux marxistes pour construire un nouveau mausolée pour le genre humain.

Vous n’êtes pas sans savoir au sein de cette assemblée, que les régimes du Kronos et de Loduarie, se revendiquent de l’héritage de Marx. Si nous avons, à l’époque, applaudi leur lutte contre la classe bourgeoise, nous ne pouvons aujourd’hui que constater que ces régimes, s’ils se réclament de la lutte des classes, n’ont fait que confirmer nos pires craintes. Car sous le visage avenant et bienfaisant de la révolution, ces régimes se sont rendus coupables, à bien des égards, de renoncement à l’Internationalisme pour embrasser les habits du croquemort impérialiste.

Mesdames et messieurs les députés de l’Assemblée Populaire de Kotios, les faits sont là. Sous couvert de représenter le prolétariat et de bâtir une société sans classes, les faux-nez de l’impérialisme que sont Lorenzo Geraert-Wojtkowiak et Baldassare Calabraise ont profité de leur position de force pour révéler leur vrai visage. Car au Kronos et en Loduarie, nulle lutte des classes, nulle émancipation du genre humain ! Les deux pays sont verrouillés, clôturés et les populations séquestrées au nom de leur folle vision totalitaire. Où sont les avant-gardes ? Où sont les poètes, les artistes, les ouvriers, … ? Où sont les voix de la révolution, celles sensées se joindre à nos chœurs avides d’émancipation ?

Quand avez-vous entendu pour la dernière fois la voix d’un Kronien, ou d’un Loduarien ? De ces pays, seule la voix des « maîtres » s’exprime ! Leur course à l’armement militaire et leurs démonstrations de force ne font que renforcer leurs velléités impérialistes. Défilés militaires, opérations militaires en haute-mer, coups de boutoir diplomatiques avec leurs voisins, … j’en passe et des meilleures ! Pour montrer les muscles, pour donner des coups de mentons, Calabraise et Geraert-Wojtkowiak sont à la barre ! Mais quid du matérialisme historique ? Quid de la théorie ? Où sont les penseurs, quand le bruit des armes remplace celui de la réflexion ? Où sont les esprits éclairés et les villes brillantes et vibrantes de vie ?

Chers députés, l’orientation claire des régimes loduariens et kroniens devrait collectivement nous inquiéter. Leurs investissements effrénés dans les domaines militaires et leurs prises de position à l’échelle internationale n’est ni plus ni moins que le visage de l’impérialisme, caché sous les atours affables de l’internationalisme. Si la Loduarie et le Kronos revendiquaient un internationalisme conformément aux théories de nos plus grands penseurs, la flamme de notre cause brillerait de milles feux dans les foyers. Les prolétaires du monde entier seraient portés par un mouvement de fond qui déploierait la révolution à toutes les nations, au nom du genre humain. Au lieu de ça, la flamme de l’émancipation est étouffée par le froid cliquetis d’un chargeur d’AK-47 et les bruits des tirs de barrage du croiseur loduarien flambant neuf.

Ne nous y trompons pas. La Loduarie et le Kronos ne servent pas l’internationale, mais uniquement leurs propres intérêts impérialistes. En plusieurs années d’existence, nous n’avons jamais rien reçu de la Loduarie, ni du Kronos ! Pensez-vous sincèrement que lorsque les fascistes de l’Empire seront à nouveau à nos portes, ils viendront à notre secours ?

L’absence totale des régimes kroniens et loduariens dans la théorie marxiste, l’avant-garde culturelle et la lutte pour le prolétariat est le symptôme de leur course effrénée à l’armement. Fascinés par les armes, ces régimes en oublient qu’elles ne sont qu’un moyen d’émancipation, et non de domination. Face à cela, l’Union des Travailleurs, qui a déjà versé le tribut du sang au nom de la lutte pour la libération de Kotios, déclare unanimement, que les régimes loduariens et kroniens ont abandonné les valeurs de l’Internationale socialiste et se rendent coupables d’impérialisme.

Notre résolution du jour, mesdames et messieurs les députés, vise à condamner officiellement les régimes loduariens et kroniens, pour renoncement à l’Internationalisme. Nous demandons à ce que notre assemblée populaire prenne position sur ce sujet. Les régimes loduariens et kroniens ont-ils encore le droit de cité parmi l’avant-garde de la révolution, ou ne sont-ils que de nouvelles dictatures, qui s’arrogent et pervertissent les principes qui nous sont si chers ?

Notre demande tiendra donc en une seule question : La commune de Kotios condamne-t-elle publiquement le renoncement du Kronos et de la Loduarie, aux valeurs de l’Internationale ?


Les débats sont désormais ouverts.
Proposition d’action : refus d’accorder à l’Empire du Nord un accès maritime à la Mer Blanche

Proposition de l’Union des Travailleurs

✎ Déposée le 16/12/2010
✉ Votation le 20/12/2010

Porte-parole de l’Union des Travailleurs a écrit :

Chers camarades, estimés députés,

L’Union des Travailleurs a pris acte de la demande du 16 décembre 2010 de la part de l’Empire du Nord de franchir le bouclier maritime qui protège la Mer Blanche pour pouvoir rallier l’Inglie. L’Union des Travailleurs de Kotios tiendra une position claire, ferme et tranchée sur ce point : la Commune de Kotios doit refuser catégoriquement qu’une monarchie aleucienne pose le pied en Inglie pour imposer ses vues impérialistes dans la région.

La question ne devrait même pas se poser ! Depuis quand la Commune de Kotios négocie-t-elle avec les empires ? Avons-nous plié le genou face à l’Etat Francisquain ? Le sang de nos camarades qui jusqu’à ces derniers mois gorgeait encore nos rues n’a-t-il été nettoyé que pour que l’on oublie désormais leur sacrifice ? L’Union des Travailleurs de Kotios ne saurait accepter une pareille compromission avec le régime impérial nordiste car ses intentions sont claires comme de l’eau de roche. Sous prétexte de vouloir éviter une guerre civile, l’Empire du Nord ne souhaite ni plus ni moins qu’installer ses bases militaires afin de pouvoir faire sa loi dans cette partie de l’Eurysie. Acceptons aujourd’hui, et demain, nous aurons à nouveau un fusil braqué sur notre tempe ! Une fois que l’Empire se sera débarrassé de nos camarades en Inglie, combien de temps lui faudra-t-il avant de s’en prendre à nous ?

Lors d’une allocution précédente, nous avions reproché à la Loduarie son impérialisme. Si nous maintenons notre position à ce sujet, ne nous trompons pas de combat : un communiste, même ayant rénoncé à l’International pour servir ses propres desseins, reste un allié objectif et l’on ne saurait se compromettre avec les monarchies et les oligarchies avides de corseter la moindre parcelle de liberté durement acquise.

Disons le clairement : la Commune de Kotios, au nom des idéaux qui l’anime, ne doit pas accepter de faire la moindre concession à l’Empire du Nord. Donnons lui le doigt aujourd’hui et demain, il nous prendra le bras ! Des bases militaires en Inglie ?! Et puis quoi encore !? Des missiles balistiques braqués sur nous demain ? Quand l’Empire du Nord aura fini de détruire la moindre étincelle de révolution au sein de l’Inglie, qu’est-ce qui l’empêchera de se retourner contre nous, maintenant que nous lui aurons offert l’accès à nos mers.

Au nom de notre souveraineté, du danger que représenter l’Empire du Nord et en solidarité à nos camarades communistes d’Inglie, l’Union des Travailleurs dépose, par la présente, un vote visant à refuser à l’Empire du Nord l’accès à la Mer Blanche. L’Union des Travailleurs espère que cette estimée assemblée se montrera d’une camaraderie sans faille et acceptera de refuser cette demande outrancière de la part de l’Empire du Nord.

Pour la Commune !

Pour Kotios !

Pour les Travailleurs !



Les débats sont désormais ouverts.
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La Curie des Anciens

(83 sièges)


Consigne de vote de la Curie des Anciens


Proposition d’action : condamnation ferme du régime loduarien et du régime kronien pour renoncement à l’Internationalisme
Proposition d’action : refus d’accorder à l’Empire du Nord un accès maritime à la Mer Blanche


P1 : Vote : Pour
P2 :Vote : Contre


Doyen Àaron, porte parole du parti : a écrit :

Bien que la Curie des Anciens ne soit pas un fervent allié de l'Union des Travailleurs, il nous est cher que Kotios renonce pleinement au cautionnement des actions barbares et sadiques des deux pires régimes de la planète. Notre parti ne prône en rien le communisme et le marxisme, cependant, la condamnation de ces pays nous semblent essentiel pour garantir la souveraineté de Kotios et assurer que nous ne sommes pas de ceux, qui se laisse faire sous prétexte d'être moins puissant. Nous condamnons les abus et les meurtres, que ce soit des communistes, des communaux, des impériaux et de n'importer quelle idéologie. Bien que parfois, la violence est la seule solution, nous l'avons vu lors de la révolution, mais nous devons la limiter au maximum. En revanche, nous pensons que la condamnation verbale et diplomatique n'est pas suffisante. Il serait à notre goût, et cela sera notre prochaine proposition, de bloquer les accès commerciaux à ces deux pays en réaction ainsi que de stopper toute possibilité de coopération.

Concernant la deuxième proposition, nous ne sommes pas d'accord pour la simple raison que cela ne peut qu'aider la politique du parti. Nous ne portons pas spécialement l'Empire du Nord dans notre coeur, cependant nous aimons encore moins la Loduarie et les bases militaires de celui-ci luttent activement contre celui-ci, du moins de notre point de vue. L'Empire n'a rien à voir avec Kotios, si ce n'est qu'il doit passer à proximité de Kotios pour son convoi et cela n'est qu'une formalité, car si le Canta accepte et le Pharois, bien que celui-ci connaisse de grands remous en ce moment, nous n'aurons pas notre mot à dire. En quelque sorte, chers collègues, accepter de faire transiter les troupes nordistes est un meilleur acte de protestation contre les exactions de la Loduarie que de simplement le clamer. Nous sommes contre votre proposition et donc, favorable au passage des troupes impériales. Le communisme établi en Inglie n'était qu'un simulacre qui était une copie de la Loduarie et aujourd'hui, une vraie démocratie se construit en Inglie, nous devrions nous en réjouir. De plus, c'est une révolution populaire qui a abouti à cette nouvelle république, il n'y a donc pas de doute sur sa légitimité pour nous. Je vous appelle donc, à respecter la volonté du peuple inglien !

POSTE À IGNORER
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