Activités étrangères au Prodnov - Page 3

Couvertures, nourritures, protection, avenir, espoir...

Tout cela vous attend au camp de réfugiés de Peprolo.


Ensembe
Vive la paix !

Le 21 octobre à 23h59, l'armée Vogimskane pénètre au Prodnov, accompagnée de quelques régiments de l'armée du Norstalkian. Le Gouvernement Prodnovien s'est rendu aux forces de la coalition du Conseil de Sécurité Nord-Eurysien, aucun tir n'est donc à déplorer. Dans le même temps, l'armée Albienne et l'armée Rouge Lutharovienne posent le pied sur les côtes du Nord. Le Vogimska occupera le sud du territoire Prodnovien à l'issue de cette opération.

L'aide humanitaire est également en route pour le Prodnov, elle arrivera le 22 octobre en début d'après-midi. Chaque véhicule d'aide humanitaire sera escorté par une patrouille militaire afin d'éviter les débordements et les attaques.

Viens te tenir chaud
Au camp pharois de Peprolo !




Tu peux tout recommencer à zéro
Au camp pharois de Peprolo !

Pour que vive l'idéal communiste, camarades, rendez-vous en zone ouest !







Vive les libérateurs !
A bas les tyrans !
Vive nos amis du Vogimska !

22 octobre 2007 - La scène internationale, derrière le Mouvement Démocrate-Révolutionnaire (RDD)

A l'ombre de Staïglad, de nouvelles forces politiques se dessinent pour ouvrir le champs du possible, dans un pays meurtri et divisé sous l'effet de sa violence institutionnalisée...

Le 11 août dernier, l’horreur s’immisçait sur la scène politique internationale, après la parution dans bons nombres des maisons de presse mondiales, du massacre de manifestants au Prodnov, des manifestants révoltés contre la mise en place de mesures ultrasécuritaires suite à l’assassinat du dirigeant et qui se sont durement heurtés à son régime, causant manifestement plusieurs milliers de morts et de disparitions.

“Et c’est là qu’il y a erreur” reprend Reno Brego, consultant politique de notre antenne, souhaitant corriger notre propos. “On assimile la rébellion de Bridjesko à la contestation des mesures sécuritaires du gouvernement de feu Belleski. La vérité est plus sinistre encore car il est question de la résistance d’une ville face à l’assaut de sa force gouvernementale, autorisée à toutes les actions, pour retrouver les hypothétiques assassins du dirigeant communiste, Gwepolosk Belleski. On a littéralement lâché les chiens sur Bridjesko, dont plusieurs des assassins seraient originaires. On a fait de la ville un exemple, par le bas, par le sang. Cependant, il est toutefois aujourd’hui raisonnable de penser que l’exemple n’a pas suffit et qu’il a même, au contraire, attiser l’esprit de rébellion ayant notamment conduit au récent coup d’état de Staïglad…” Le coup d’état intervenu en plein coeur du pouvoir, par des mouvances libérales a donc permis d’offrir une bouffée d’air frais au sein des villes prodnoviennes, un sursis salvateur dont aurait aimé profiter plus tôt la ville de Bridjesko, précédemment devenue un véritable défouloir, pour le pouvoir politique local.

“A ce stade, il est clair qu’aucune force armée prodnovienne ne s’est maintenue dans la capitale, après le coup d’état brutal qui a tranché la tête du régime. Il ne faut pas oublier que c'est la deuxième fois en seulement un mois que le Prodnov perd son gouvernant. L’armée prodnovienne, qui était nécessairement présente dans la capitale le jour du coup d'État, doit encore peiner à chercher sur quel pied danser. C’est aussi ce qui doit je pense expliquer la relative léthargie des forces armées gouvernementales dont les émotions se partagent actuellement entre la répression gouvernementale demandée contre Bridjesko, la disparition du commandeur Gwepolosk Belleski, la disparition du gouvernement de transition et l’émergence d’un nouveau régime, jusqu’ici limité à la capitale et dont la ligne politique n’est pas encore clairement définie, clairement connue. La succession d’évènements dans le pays supprime les process et les procédures en place au sein des administrations, on ne sait plus vers quoi se diriger, quel donneur d’ordres suivre car selon les organigrammes, celui-ci appartient à l’ancienne ou la nouvelle organisation politique.”

Quoiqu’il en soit, il faut reconnaître que la nouvelle formation politique installée (par la force) au sein de la capitale prodnovienne, ouvre de larges opportunités diplomatiques pour le pays, là où les errements et les exactions du régime communiste prodnovien avaient cristallisé la scène internationale, entre d’une part ceux qui positionnent le régime rouge de Belleski comme persona non grata et ceux qui souhaitent ouvertement, militairement, s’engager contre lui.

Est-ce que le gouvernement “insurgé” comme on aime les appeler par delà la frontière nord du pays, a profité d’un soutien d’une puissance étrangère dans le déroulement du coup d’état? Rien n’est moins sûr, mais toujours est-il que ce dernier bénéficie déjà d’un capital sympathie auprès de plusieurs puissances étrangères, à l’instar du Novigrad, du Lofoten et à travers eux, de l’Organisation des Nations Commerçantes (ONC), première puissance économique, militaire et donc politique mondiale. Un soutien de choix pour entamer la rédaction d’une véritable page blanche, dans un livre où celles-ci se sont considérablement noircies ces derniers mois, après les violents heurts et exactions meurtrières perpétrés par les forces communistes.

Le président de l’Organisation des Nations Commerçantes en personne, Ichtaca Divigracia, a témoigné de la nécessité absolue que les états membres de l’ONC avaient à sécuriser la capitale et pour qui les nouvelles autorités en place là-bas sont à ce jour les seules capables de renouer avec la population prodnovienne, du fait que les putschistes constituent une force politique totalement étrangère au massacre de Bridjesko. “Les forces révolutionnaires de Staïglad sont les héros dont le Prodnov a besoin, ils sont la fleur qui nous prédit le printemps. Donnons leur l’espoir d’une alternative à la répression communiste et nourrissons depuis Staïglad, un schéma vertueux qui offre au Prodnov, la genèse d’une vie nouvelle, d’une vie meilleure…” Effectivement, bien que l’action violente des insurgés dans la capitale souffre d’un certain rejet de la part de la classe politique de l’ONC, il est convenable de dire que ce coup d’état constitue pour le cas prodnovien, un geste d'autodéfense salvateur, gageant de l’intérêt qu’ont les nations membres de l’ONC, à soutenir le processus de pacification voulu dans le paysage politique local.

Le Prodnov est menacé d'invasion par différents états limitrophes, si bien qu'il est à ce jour en proie à différentes forces, différentes factions dont aucune d'elles ne convergent vers l'état providentiel du Staïglad. Forte de 4,6 millions d'habitants, la capitale prodnovienne mérite pourtant tout le soutien possible, pour éviter l'étendue d'un drame humanitaire dans un pays où la table a été entièrement retournée...

Qu'est-ce qu'ils nous font, cette bande de cons.Ils divisent le territoire en sphères idéologiques.Pardon ?Je sais. Moi aussi je trouve la solution étrange.C'est une nouvelle guerre civile qui attend son moment.On continue de surveiller, je suppose ?Oui.Noté. Je vous tiens au jus.

DES LIBÉRATEURS, ILS N’EN SONT RIEN ! SEULEMENT DES PUISSANCES ALEUCEENNE DANGEREUSE POUR TOUS ! NE COOPÉREZ PLUS, REJOIGNEZ LES FORCES NORSTALKIENNES ET DE LA COALITION !Affiche placardée un peu partout

Les troupes débarquent

Après l’annonce la reddition des troupes prodnoviennes, les forces du Conseil Nord Eurysien de Sécurité regroupés en coalition sont entrés en même temps dans les zones respectives discutées lors d’une séance extraordinaire. Le gouvernement norstalkien, par la voix de son Chef de cabinet a annoncé que le territoire Albien serait gouverné par le Royaume-Uni et le Pharois Syndikaali de manière alternée. Les nombreux navires de la marine pharoise ont aidé plusieurs milliers de soldats norstalkiens à débarquer sur le territoire.

Hans de Ven le Secrétaire d'État aux affaires étrangères a affirmé vouloir faire de ce territoire un havre de paix, moderne et capitaliste. Notamment avec l’implantation prochaine de grandes industries ainsi qu’un changement économique permettant une aide aux quelque 1 000 000 d’habitants meurtris par le régime communiste. 2 000 soldats norstalkiens sont actuellement positionnés dans le territoire dont 1 000 en progression du côté vogimskane pour aider le pays à occuper la zone en attendant l’envoi de matériel supplémentaire. Alexander Johansen se rendra dans les prochains jours pour affirmer le soutien du gouvernement parlementaire auprès des populations locales. Un gouvernement RÉPUBLICAIN sera mis en place dans les prochaines heures dans la zone Albienne. Nous savons déjà que le résistant Volodimyr Kouchenzky sera membre de ce même gouvernement, le 10 Howard II Street reste distant à ce sujet.

Les partis d'opposition à la chambre des communes se disent indignés de cette déclaration de guerre sans consultation de la chambre. Mais le gouvernement Johansen affirme qu’aucune consultation n’est obligatoire étant donné que le Conseil Privé de Sa Majesté composé de tous les chefs de parti, des membres du gouvernement concerné et les Premiers ministres régionaux ont voté en majorité pour l’entrée dans le conflit. Une séance extraordinaire à la chambre aura lieu également dans les prochains jours. Sa Majesté Harøld IV a affirmé via le réseau viral Tweeten qu’il soutenait la garde nationale dans ces moments durs.

Mais que va-t-il se passer aux soldats prodnoviens, les prisons présentes dans la zone Albienne seront réquisitionnées pour accueillir les soldats s’étant rendu durant un laps de temps d’un à deux mois, comme la stipule la législation norstalkienne. Les généraux coupables du massacre de Bridjesko seront quant à eux jugés par un tribunal Albien avec possible application de la peine capitale pour crime contre l’humanité (mention nouvellement créée suite aux récents événements). Selon les premières informations émises par le 10 Howard II Street le Prodnov sera dépourvu d’armée et de police, sa protection assurée par la garde Nationale et les différents services de contre-espionnage dont le R.U.N.E.S.

Troupes mobilisés :

1 000 professionnels > Tous équipés d’armes légères
1 000 réservistes > Tous équipés d’armes légères
50 canons tractés
50 véhicule de transport
100 véhicules légers tout terrain
50 véhicule de transport blindés
4 chars légers
10 chasseurs

Le récent coup d'état avait changé la donne, le capitale était désormais aux mains des forces insurrectionnelles et démocratiques, au grand dam des communistes loyalistes, dont une bonne partie avait quitté la ville.
Mais si Staïglad semblait fêter sa libération avec une certaine insouciance, les inquiétudes commençaient à poindre et à atténuer les premières heures d'euphorie.
Certes une partie de la garnison chargée de défendre la capitale avait refusé de suivre les ordres et de tirer sur les civils, rejoignant de facto le combat des insurgés en prenait fait et cause pour l'idéal républicain, mais qu'en était il des contingents stationnés à l'extérieur de la métropole, dans les campagnes, souvent moins informées que le reste de la population urbaine ? Les unités militaires prodnoviennes n'étaient pas toutes fanatisées, et, il faut le dire, au gré d'une situation de plus en plus défavorable et incertaine pour les leaders loyalistes à l'ancien régime, on pouvait espérer un basculement de circonstance dans le camp républicain.

Mais une autre question majeure allait se poser : comment pérenniser les acquis de la future jeune république prodnovienne, tandis que les vautours et les charognards commençaient à lorgner avec une cupidité maladive sur le Prodnov, trop heureux de pouvoir achever une bête déjà à terre et de s'en dépecer les meilleurs morceaux

Les insurgés et les leaders des principaux mouvements politiques s'interrogeaient et se questionnaient sur la meilleure approche à adopter vis à vis de ces ultimatums qui n'étaient rien d'autres que des menaces somme tout assez basiques et sans la moindre subtilité, que certains résumaient par : soumettez vous ou mourrez.




Leader des Forces Révolutionnaires Démocratiques :
"Devons nous échanger une dictature communiste contre une autre ? Ce second ultimatum n'existe seulement parce que notre révolte populaire a triomphé camarades, et les as pris de court, contrecarrant leur projet d'invasion. L'idée même de République les révulse. Les institutions démocratiques les répugnent !"

Leader du Mouvement Révolutionnaire Démocrate :
"Nous sommes d'accord Camarade Aleksa, mais que faisons, nous sommes si peu, nous ne sommes pas en mesure d'affronter à la fois les communistes prodnoviens, et les communistes de l'extérieur. Une invasion étrangère sonnera le glas de notre glorieuse révolution, et Kuklin Viktor reprendra là où il s'est arrêté : des meurtres de masse, et cela sera encore plus sauvage que la dernière fois, il commettra un véritable génocide s'il est restauré".

Leader des Forces Révolutionnaires Démocratiques :
"Je comprends votre inquiétude Camarade Oleg Kusinov, vous et votre Mouvement Revolutionnaire Democrate vous avez payé un lourd tribut à l'émancipation et à la libération de notre peuple. Votre crainte est légitime.
Mes amis, frères et soeurs de sang, il est indéniable que nous ne sommes pas en mesure de repousser les forces communistes de tous ces pays prédateurs qui s'abattraient sur nous mais nous avons des alliés, des amis, nous ne sommes pas seuls "

Les tergiversations allaient bon train, mais l'heure malheureusement n'était plus aux discussions sans fin et aux débats de salon, il fallait de nouveau agir vite, fermement et sans ambiguïté, afin de maintenir les braises de la révolution encore chaudes. Il a été décidé d'une allocution officielle, retransmise à la radio et à la télévision, adressée bien entendu en premier lieu au peuple prodnovien et à la population de Staïglad, mais également à l'endroit de toutes les puissances internationales :


Alexsa Poliakov, leader des F.D.R, qui ont versé le plus lourd tribut aux Journées Révolutionnaires d'Octobre

"Habitantes et habitants de Staïglad, Prodnviennes, Prodnoviens, chers compatriotes.
Nous, leaders des mouvements de la rébellion et représentants des forces républicaines, camarades du Mouvement Révolutionnaire Démocrate et membres des Forces Démocratiques Révolutionnaires c'est le coeur battant et avec émotion que nous t'annonçons peuple de Prodnov, la création de la première République Populaire du Prodnov et de son gouvernement provisoire, qui sera chargé d'organiser les prochaines et premières élections libres.
Egalement nous voulons faire taire les rumeurs selon lesquelles Kuklin Viktor aurait été sauvagement assassiné par les insurgés. Non contrairement à l'ancien régime, nous ne sommes pas des barbares, Kuklin le Sanglant sera jugé par un tribunal populaire et aura droit à un procès impartial et pas à une exécution sommaire en pleine rue. Vous pourrez d'ailleurs en jugez par vos propres yeux, car ce procès sera public, les familles de ses victimes réclamant justice.
Car oui Staïglad est martyrisée, Staïglad est traumatisée, Staïglad est ruinée, mais Staïglad est libérée !

Mais c'est à peine que nous nous relevons, épuisés, mais fiers, grand et droits de l'avènement de notre jeune république, que nous avons reçu un ultimatum du Conseil de Sécurité de l'Eurysie, conseil qui porte très mal son nom puisqu'il n'a rien trouvé de mieux pour apaiser la situation que de déclarer la guerre au Prodnov ? Quelle ironie pour ce conseil prétendument de sécurité qui porte très mal son nom alors qu'il regardait avec avidité un territoire faiblement défendu et maîtrisé, et les déclarations vindicatives et bellicistes de ce prétendu conseil de sécurité n'a guère d'autre visée que celle bassement matérialiste que de conquérir et annexer des terres, des richesses. C'est finalement le plus vieux mobile du monde : la quête insatiable de pouvoir !

Nous, gouvernement provisoire de la jeune République Populaire de Prodnov, nous adressons à notre tour une question au Conseil de Sécurité d'Eurysie du Nord : n'avez vous pas la moindre once d'honneur ? N'avez vous pas la moindre petite parcelle d'humanité ? Vous ne pensez pas que le Prodnov a assez souffert, qu'il y a eu assez de morts ? Non, vous voulez en rajoutez plus ? Votre cupidité et votre avidité n'a donc aucune limite ? Combien de morts supplémentaires vous faut il ?
N'avez vous pas honte, alors le pays est exsangue. Vous vous jetez sur une bête déjà à terre pour la dépecer ! Mais vous l'apprendrez à vos dépens, une bête blessée est une bête dangereuse ! Le Prodnov sera votre chemin de croix et Staïglad votre tombeau !

Nous accusons nommément et sans ambiguïté le Norstalkian, le Pharois Syndikaali, la Lutharovie, le Vogimska, et le Genevier d'agression et de crime contre la paix, d'être des puissances fascistes et impérialistes !

Contre l'agresseur fasciste, nous lançons donc un appel solennel à toutes les nations démocratiques du monde, à tous les défenseurs épris de liberté, et à tous ceux qui trouvent cette agression réactionnaire illégitime et belliciste à rejoindre la lutte : AIDEZ- NOUS ! AIDEZ STAïGLAD ! AIDEZ LE PRODNOV LIBRE ET DEMOCRATIQUE !

Je terminerais cette allocution en demandant un ultime sacrifice à mes compatriotes, nous avons encore besoin de vous, c'est l'ultime sacrifice, celui de défendre notre nation. Aidez nous à repousser les envahisseurs fascistes rejoignez dès maintenant les bureaux de conscription de la défense territoriale. Engagez vous et ensemble nous vaincrons !

Des tracts furent ensuite distribués et diffusés dans tout Staïglad et dans tout le Prodnov environnant appelons le peuple à rejoindre massivement le camp des révolutionnaires



Camarades, travailleurs, étudiants, commerçants, tous sont les bienvenus dans la Défense Territoriale Prodnovienne !



LES AGRESSEURS FASCISTES NE PASSERONT PAS A STAÏGLAD !

Vive la République Populaire, Vive le Prodnov Libre !

Igor K : " Eh Vlad, t’a vu ou pas, Johansen, t’sai le Premier ministre norstalkien ? "

Vlad C : " Ouais le libérateur ? Il a quoi ? "

Igor K : " Bin il débarque j’crois qu’il nous aime bien. "

Vlad C : " Peuh, d’la propagande comme d’hab, tema les affiches. "

En effet, Alexander Johansen avait annoncé se rendre dans les prochains jours au Prodnov pour voir de ces propres yeux les événements meurtriers ainsi que pour affirmer son soutien aux populations locales. Annonçant peut-être par la même occasion, le lancement d’un plan de relance économique qui sera voté prochainement à la Chambre de Communes, assurant l’intérim parlementaire de la région. Plusieurs affiches sont également présente sur le territoire occupé en voici une autre :

Le Pont Aérien de la Liberté à Staïglad ?


Peu d'information filtre depuis les arcanes du pouvoir du Palais de la Chancellerie, mais selon toute vraisemblance, le conseil de défense et de sécurité s'est réuni en urgence à la demande du Chancelier Fédéral afin de fournir la réponse la plus adéquate et la plus adaptée au habitants de Staïglad, suite au soutien affiché et sans équivoque du gouvernement fédéral des Provinces-Unies aux mouvements pro-démocraties dont l'insurrection a renversé le régime communiste autoritaire de Kuklin Viktor.

Mais les choses se sont précipitées depuis, le déclaration de guerre du Conseil de Sécurité de l'Eurysie du Nord, et la capitulation dans la journée qui a suivi du gouvernement fantoche qui a suivi l'armée prodnovienne en déroute.

D'après un officiel du Département d'Etat Fédéral de la Défense, il a été décidé dans le cadre opérationnel de l'O.N.C d'une coopération militaire plus étroite et plus intégrée avec nos alliés. Nous avons chercher à en savoir plus et à interroger Madame Magdalena Armstrong, conseillère d'état fédérale à la défense : Début de citation :

"(Nous).. condamnons fermement l'agression et l'invasion de puissances étrangères d'un pays souverain, en plein bouleversement politique, et qui n'aspire qu'à être libre. Il est du devoir des nations républicaines de répondre à l'appel de notre allié Novigradien, déjà présent à Staïglad, afin de consolider les acquis démocratiques, et de protéger Staïglad d'une occupation étrangère.

Nous sommes contre toute forme d'oppression, qu'elle soit interne, ou qu'elle vienne de l'étranger. Je n'ai pas d'autres commentaires à formuler."

Mais d'autres sources bien placées à l'Etat Major confirment qu'un Pont Aérien est en cours depuis la base navale novigradienne de Sorajevo, où se déroulaient par ailleurs depuis plusieurs jours des exercices militaires conjoints avec les membres de l'O.N.C. Si officiellement les Provinces-Unies ne sont pas en guerre, elles sont définitivement impliquées et fourniraient une importante quantité d'armes, de munitions, d'équipements, et de véhicules aux mouvements et forces insurrectionnelles du Prodnov.


Message secretInformation secrète réservée aux personnes autorisées

Nous, citoyens Prodnoviens, déclarons par le présent texte la proclamation de République Provinciale du Prodnov Albien (R.P.P.A), après validation au près des autorités tutélaires. Nous nous considérons comme état temporairement détaché à l’Administration nationale suite à de récents événements. Nous considérons que le seul gouvernement tutélaire sur le territoire provincial est le gouvernement Pharois et Norstalkien.
Les droits de chacuns seront respectés, la dignité humaine inaliénable, le droit d’entreprendre reconnus, la liberté d’expression reconnue. Nous n’oublierons pas, nous appartenons à une seule et même patrie, la patrie prodnovienne, puisse être réunifiée !

Le gouvernement provisoire ce compose :

Volodimyr Kouchensky - Président de la République (par intérim)
Dimitri Peanstersky - Vice Président de la République (par intérim)
Viktoria Pawlova - Première ministre (par intérim)
Nick Petrovosk - Ministre en charge de la l’Intérieur (par intérim)
Vladimir Severodonesk - Ministre en charge de la Réunification (par intérim)
Jordan Densektsy - Ministre en charge de la de Police (par intérim)
Nicolaï Rayban - Ministre d’Etat, en charge de l’approvisionnement (par intérim)
Yvan Petsburg - Ministre d’Etat en charge de la Reconstruction (par intérim)
Alex Deckinsen - Ministre en charge de la Reconversion capitaliste (par intérim)
Fabre Welskenky - Ministre en charge du Peuple (par intérim)
Ed Desktop - Ministre d’Etat en charge des Relations avec les occupants (par intérim)

Le siège de l’état sera la ville de Peprolo, dans les prochains jours des élections législatives auront lieu pour garantir un aspect démocratique. Nous souhaitons que tout cela soit fait avant l’arrivée d’Alexander Johansen en qui nous devons être tous reconnaissants. La vie ne changera pas, seulement nos habitudes, résistons car nous sommes un peuple fort. Ne cédez pas à la propagande aleucéenne et des états vassaux de ceux-ci. L’ONC n’annonce rien de bon pour nous autres, camarades du nord, libre et fort. Unissons-nous sous les couleurs du parti Révolutionnaire Capitaliste Prodnovien, et bâtissons un avenir libre.

La Liberté et la Démocratie pour cela nous mourrons

Volodimyr Kouchensky
Président de la République Provinciale Prodnovienne sous contrôle Albien
Alexander Johansen
Premier ministre du Royaume-Uni
Makka Ukalena
Présidente de l’Union Albienne
Général Ivan Decklengord
Gouverneur militaire norstalkien au R.P.P.A

Espace aérien de Peprolo, armée de l'air Loduarienne
Maria regarda en contrebas, 100 mètres plus bas. Elle était en dans un hélicoptère de transport moyen, qui avait été équipé d'une mitrailleuse lourde sur le côté. C'était elle qui maniait la mitrailleuse, qui avait été placée là seulement pour la défense. Ils étaient partis depuis le camp militaire Loduarien au Reylos, afin de faire du repérage. Deux autres hélicoptères étaient présents.



Deux avions de chasse assuraient leur sécurité. Ils passèrent à proximité du camp pour les réfugiés de Peprolo, tout en observant les avancées des armés du Norstalkian et du Pharois Syndikaali.

20 minutes plus tard

L'hélicoptère reparti en direction du Reylos, la mission d'observation étant achevée. À partir du rapport que Maria ferait avec ses supérieurs, le gouvernement prendra une décision qui sera capitale pour l'avenir de la Loduarie. Maria regarda une dernière fois en contrebas, et vit quelques citoyens Prodnoviens qui les observaient. Pauvres gens. Leur pays serait bientôt le théâtre de l'un des plus gros conflits militaires que le monde entier n'aurait jamais connu.

S'il était une chose que l'étranger devait accorder aux rouges, c'était leur capacité à créer des chants inspirants disposant d'une certaine forme d'entrain, les coeurs de l'armée Rouge Prodnovienne qui résonnaient entre deux grésillement à travers la vieille radio disposé sur ce qui semblait être une commode décrépit non loin en étaient le plus bel exemple. Cependant, et même si la musique semblait apaiser l'humeur massacrante de son interlocuteur, ce n'était point pour une séance d'écoute d'époque qu'il avait fait le voyage jusqu'au lointain Prodnov, car après tout comme l'on pouvait s'en douter, l'on ne venait point dans un pays sur le point de basculer dans les affres de la guerre pour des échanges culturels ou du tourisme. Quoique... Certains en seraient capable.

Mais en l'espèce ce n'était assurément pas le cas, et à dire vrai la scène qui se déroulait là avait plus des airs de stéréotype rappelant sans nul doutes la grande époque des films d'espionnage d'il y a quelques décennies décrivant l'opposition larvée entre l'Alguarena et la Fédération d'Albel. Une bicoque d'un autre âge branlante et pleines de troues menaçant de s'écrouler au moindre coup de vent, situé bien évidemment bien à l'écart des centres de populations, à l'abri des regards indiscrets. En son sein, une unique et vaste pièce dans laquelle les ombres mises en avant par les flammes crépitante de la cheminée emplie de bois dansaient tant et si bien qu'elles donnaient une seconde vie aux lieux, rappelant presque qu'il s'agissait très certainement autrefois d'un pavillon de chasse des plus appréciés par ses propriétaires.

Ainsi donc, au coeur des lieux, une large table, deux hommes plantés sur des chaises se faisant face, chacun flanquée de deux laquais faisant office d'escortes selon toute vraisemblance et surtout, cerise sur le gâteau, un assortiment de boisson fortes afin d'aider à supporter le froid ambiant du grand nord du continent. Stéréotypé comme nous le disions, mais une telle considération n'avait d'importance, seule les résultats prévalaient.

L'étranger - Qui l'eut crû Nikolai ? Votre si respectable gouvernement a déposé les armes avant même d'obtenir les résultats du baptème du feu. Ironique quand on pense que peu de temps avant c'étaient des milliers d'âmes qui perdaient la vie, mais que voulez vous... Il faut bien choisir ses combats.

L'interlocuteur, ledit Nikolai, emmitouflé dans un long manteau et laissant trôner une chapka sur son crâne que l'on devinait être largement dégarnie sous la fourrure, commença à pianoter du doigt sur la table à mesure que les mots sortaient de la bouche de l'étranger, un tic, mais qui traduisait une irritation grandissante et son avis sur la question.

Nikolai - Nos bureaucrates n'ont aucune fierté, ils ne se soucient que de leur petit train de vie et vendraient leurs propres mères si cela leur permettait sauver leur peau. Ce sont des traitres à la cause ainsi qu'à la mère patrie. L'armée rouge est le seul vrai rempart du Prodnov et....

Le Prodnovien fut soudainement coupé alors que l'étranger levait son index qu'il agitait désormais de gauche à droite, peu convaincu par les affirmations proférés.

L'étranger - Mes plus plates excuses, mais je crains que votre armée n'ai perdu toute crédibilité depuis peu et ce par deux fois, la première après le terrible... Massacre perpétrée par cette dernière et la seconde, dès l'instant ou une bonne part de vos chefs ont relayés à leurs subordonnés l'ordre de déposer les armes... Et désormais, les chevaliers blancs du monde entiers réclament vos têtes de par leur juste morale, et les dirigeants du monde entiers se garderont bien d'aller à contre-sens d'une telle pensée que l'opinion mondiale semble plus que soutenir...

Il marqua une pause, passant sa main vers l'emplacement de son menton, se donnant un air de réflexion.

L'étranger - Cependant, rien n'est immuable et même si certaines positions officiels semblent intransigeantes, tous ne sont pas dénués de bon sens et savent très bien que les intelligences collectives n'existent pas et qu'il serait malvenu de faire des amalgames. Reste toutefois à aider le monde à s'en souvenir et quoi de mieux pour cela que de... Restaurer l'honneur de vos camarades en faisant ce qu'il faut ? Vous connaissez déjà nos positions Nikolaï, vous savez pourquoi nous vous avons contacté et êtes au fait de la teneur de notre offre.

Un silence glacial avait prit place après ces mots. Oh bien évidement que Nikolai savait pourquoi c'était lui en particulier auquel l'on s'adressait en ce jour. Fidèle de l'armée rouge depuis plusieurs décennies, il avait commencé en bas de l'échelle et après des années d'efforts ainsi que de bon et loyaux services s'était finalement hissé à l'un des rangs de sous officiers, rêve inatteignable pour bon nombre de troupiers. Qui plus est, s'il n'avait guère d'influence dans les hautes sphères, il demeurait respecté et assurément populaire parmi bon nombre d'hommes du rang. Inutile de chercher très loin, le schéma de pensée de l'étranger et ses intérêts était évident... Cependant..

Nikolai - Je vais considérer votre offre... Elle nécessite une réflexion sérieuse.

Dit-il en se versant une large lampée de Vodka tandis que l'étranger acquiesçait d'un hochement de tête.

L'étranger - C'est dans votre droit et tout à votre honneur... Sur ce, nous allons donc vous laisser à votre réflexion. Bonne journée à vous Camarade Nikolai.

Et sur ces mots, il se leva et commença à se diriger vers la porte avec ses deux laquais puis, alors qu'il entrouvrait cette dernière, le Vieillard se retourna brièvement.



Le fantôme des mascarades passées semble toujours impliqué dans les affaires louches du Nord
Le Vieillard - Oh, un dernier point, je vous conseille tout de même de vous presser afin de mettre vos pensées en ordre, nous sommes peut être patient, mais les ennemis de votre nation ne le sont guère pour leur part.

Il quitta ensuite les lieux sans se retourner, disparaissant à la faveur de la nuit.

24 octobre 2007 - La coalition de l’Organisation des Nations Commerçantes souhaite établir un périmètre humanitaire élargi et officialise son intervention militaire sur Staïglad.

Staïglad, une ville de 4,6 millions d’habitants partagée entre les persécutions et les violences communistes, l’invasion des pays nordiques et son enclavement.

Après l’arrivée des premières forces de l’Organisation des Nations Commerçantes à Staïglad, le constat est sans appel, la capitale, où près d’un prodnovien sur deux y vit, ne peut survivre en vase clos. L’état de guerre subsistant entre le Mouvement Révolutionnaire Démocrate et la gouvernance résiduelle du Prodnov communiste, associée à l’autoproclamation d’état fantoche tels que la République Provinciale Albienne, ne permet pas une libre circulation des biens et des marchandises dans le pays, ce qui fait de facto douter, de la capacité des citoyens présents dans la capitale, à se cantonner durablement sur le seul périmètre de Staïglad. “Staïglad est une capitale de plusieurs millions d’habitants, elle aura besoin de rallier les campagnes, les principaux réseaux routiers, ferrés et même les couloirs aériens du Prodnov, avec qui elle est en guerre, pour espérer maintenir à flots une pareille foule.”

Pour éviter une crise humanitaire majeure au Prodnov, après la survenue d’une invasion en provenance d’Eurysie du Nord, les insurgés de Staïglad doivent s’offrir les conditions d’une économie viable, à commencer par le développement des accès aux terres cultivables périphériques de la capitale et à l’espace côtier au nord-ouest de celle-ci.

“La capitale a des voies routières, des voies ferrées, déjà tracées vers l’ensemble du territoire prodnovien, sécuriser la capitale est une action qui passe nécessairement et préalablement par la sécurisation de ses principales voies d’approvisionnement. D’autant plus que la capitale et sa périphérie directe s'étendent sur 2 777 km². C’est relativement peu car que vous veniez du Nord, du Sud, de l’Ouest ou de l’Est, la capitale prodnovienne de Staïglad est à 50 km grand maximum. Peut-on protéger 4,6 millions d’habitants, si votre premier périmètre défensif se trouve à 50 km, soit 40/45min de la zone à protéger? Manifestement non.” confiait le président de l’Organisation des Nations Commerçantes, Ichtaca Divigracia. “Staïglad c’est la moitié des citoyens prodnoviens concentrée en un même lieu, ça nécessite d'importantes structures logistiques que le seul aménagement de la province de Staïglad ne peut fournir. Sauver la capitale, c’est donc sauver sa terre provinciale et s’interposer entre toutes les belligérances possibles qui ponctueraient la guerre en cours entre le gouvernement communiste du Prodnov et celui Démocratique de Staïglad.”

Les États membres de l’ONC sont formels, on ne saurait défendre Staïglad, si l’on se trouve en plein cœur de la capitale elle-même. La sécurité de celle-ci doit alors être assurée bien en amont, dans un nouveau périmètre géographique élargi, qui comprend des accès côtiers pour faciliter les approvisionnements en masse, des accès aux espaces agricoles et aux principales voies ferrées ainsi que routières, pour faciliter les déplacements des hommes et des marchandises entrant dans la capitale.

Pour soutenir ses objectifs de paix et l’évitement d’une situation sanitaire critique, le gouvernement alguareno a répondu présent à l’appel du Gouvernement démocratique de Staïglad, ainsi qu’à la présidence de l’ONC, par l’envoi d’une force militaire aéroterrestre à Staïglad et la poussée de celle-ci plus loin en province, notamment pour permettre la jonction avec le littoral. Pour ce faire, le contingent alguareno présent à Staïglad comprend un peu plus d’un millier de combattants, exception faite de ses alliés militaires de l’ONC. Le déploiement aéroterrestre est facilité par la présence de forces aériennes alguarenas et novigradienne, qui engageront tout élément hostile entrant dans le couloir aérien.

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