24/06/2013
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Activités étrangères au Prodnov - Page 4

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Affiche placardée dans toute la R.P.P.A

Dans un grand bureau était assis plusieurs personnes toute épuisés mais une lueur d’espoir dans le yeux. Prônait au milieu du bureau un homme, en col roulé avec une barbe de 3 jours, devenue célèbre grâce à un appel resté dans la mémoire de tous. Son unité avait reçu il y a peu l’aide de deux agents du R.U.N.E.S qui les avait persuadés de faire route vers la région de Peprolo au nord ouest du pays. Cette zone avait été rattachée à l’Union Albienne, plus précisément au Pharois Syndikaali et au Norstalkian. Le Royaume-Uni de Norstalkian a pris des mesures fermes et immédiate pour restaurer la vie d’avant à plus de 1 000 000 de Prodnovien sous son contrôle. La vie n’était pas simple et toujours autant instable entre le territoire appartenant aux forces coalisées et la capitale dirigé par un gouvernement insurrectionnel. Mais lui croyait en la réussite en la liberté et la croyance en tous. Il s’appel Volodimyr Kouchensky, général de la résistance de l’ouest, avec sous ces ordres environ 900 hommes croyant dur comme fer en la victoire. Son appel avait été laisser sans réponse, mais nullement oublié par les puissances du grand nord. En particulier Alexander Johansen, Premier ministre du R.U qui une fois le territoire destiné à Albi récupérer, il le nomma Président par intérim. Bien qu’il n’est plus beaucoup de pouvoirs il était un symbole fort et connu partout, aimé comme détesté, admiré comme haïs. Mais nul ne pouvait ne pas connaître sa tête marqué, creusée et abîmée par les champs de bataille et les piqûres d’insectes pendant le maquis.
Mais bref, retournons à notre réunion, 11 personnes en majeur parti des hommes étaient réunis autour d’un table ronde dans une salle peut éclairée mais qui semblait grouiller de soldats. Derrière eux plusieurs drapeau, celui de l’Union Albienne, celui du Norstalkian et celui du Pharois. Ils étaient là, côte à côte se regardant d’un air martial. Les échanges de regard duraient, et cela pendant un long moment, avant que Volodimyr dénia de prendre la parole :


Volodimyr Kouchensky : " Bien, camarades, chers amis. Voilà maintenant 24 heures que j’ai été nommé à ce poste, prestigieux mais inutile étant donné que nous n’avons plus aucun pouvoir. Ma popularité dans la région a augmentée et je compte bien l’exploiter. Nous avons plusieurs ordres à respecter : l’organisation des élections législatives, la libération des soldats prodnoviens et la mise en place d’une propagande pro-Albienne. Monsieur le Vice Président, nous vous écoutons. "

Dimitri Peanstersky : " Camarade Président, j’ai pu m’entretenir avec Alexander Johansen pour travailler sur un budget pour les élections mais nous sommes appauvris. Sans autorisation de l’UA nous seront plongés dans la famine et dans la misère. J’ai bien peur que nous nous soyons battus pour rien et qu’en réalité nous nous soyons encore condamné. "

Vladimir Severodonesk : " Camarade vice-président, ne soyez pas défaitiste, faisons confiance en Albi nous n’avons pas le choix de toute façon. Nous n’avons déjà plus besoin de s’occuper de notre sécurité interne et externe. "

Volodimyr Kouchensky : " Camarades ministres, il est bien entendu hors de question de douter de la confiance que nous avons en les nations Albiennes, ils nous ont aidés et nous leur rendrons la perche, coûte que coûte. Les élections attendront donc la visite de Johansen, j’espère également que Mainio débarquera. Les deux nous seront d’une grande aide pour faire entendre notre voix."

Fabre Welskenky : " Camarades ministres, pardonnez moi de mon impatience et de vous avoir interrompu mais je souhaite vous présenter un emblème qui nous unira sous le même étendard. Je l’ai appelé « Espoir patriotique », pour un état temporaire comme le nôtre l’emblème communiste retiré, les couleurs nationales rouges et vertes ainsi que le drapeau de l’Union Albienne. Vous validez ?"

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Volodimyr Kouchensky : " En effet Camarade Ministre du Peuple, cela n’est clairement pas le sujet. Mais ce drapeau temporaire fera l’affaire. Il nous reste encore une longue nuit de débats. "
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Quel avenir pour le Prodnov ?
Publié le 24 Octobre 2007 à 10h.


Des militaires des forces alliées de l'ONC débarquant à l'aéroport national de Staïglad.
Des militaires des forces alliées de l'ONC débarquant à l'aéroport national de Staïglad.


Depuis près d’une semaine, le Prodnov se retrouve au cœur des tensions entre les puissances internationales. Avec l’étonnante reddition des forces armées communistes du Prodnov, l’Union Albienne a concrétiser sa menace en envoyant des troupes d’occupation à travers le pays au mépris de la souveraineté du Prodnov et de son droit de disposer de lui-même. Sans se soucier de l’intégrité du peuple prodnovien, les puissances de la Mer du Nord ont décidés de se partager le pays, le Norstalkian soutenant même la proclamation d’une république prétendue indépendante. Une situation tendue qui menace à tout moment de se transformer en véritable conflit ravageur. Au milieu de ce pays désormais divisé, la capitale fait office de dernier bastion de ce qu’était le Prodnov quelques semaines auparavant. Bien sûr, le gouvernement de Staïglad aujourd’hui démocratique peut se dissocier du précédent régime, il n’en reste pas moins que c’est la dernière faction à se soucier réellement de l’intégrité territoriale de sa nation. C’est dans ce contexte qu’intervient la mission de maintien de la paix organisée par l’Organisation des Nations Commerçantes à l’initiative du Novigrad et du Lofoten. Afin de sauvegarder la jeune démocratie du Prodnov, les troupes alliés de l’ONC stationnées à Staïglad participent avec discipline à la protection de la seule enclave encore libre du pays. Une preuve inédite de la nouvelle force que représente l’ONC dans la géopolitique mondiale. Grâce à l’impressionnant dispositif mis en place en collaboration avec l’Alguarena, le Lofoten et Novigrad, cette ville de plus de quatre millions d’habitants peut aujourd’hui profiter de la paix et d’un ravitaillement humanitaire en provenance des puissances capitalistes de l’ONC. Néanmoins l’avenir de cet état eurysien reste encore en suspens, qu’adviendra-t-il du Prodnov ? Une chose est sûre : l’histoire est en marche. Espérons-le vers un avenir plus radieux et paisible.



Par la Rédaction Internationale de NovPress.


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Affiche placardée dans les banlieues de Staïglad
Une affiche placardée dans les communes environnantes de Staïglad la révoltée.

Ils disent vouloir votre bien, mais ils veulent vos biens !
Mensonges, agressions, occupation.
Ne vous faites pas avoir !


Une autre affiche.
Une affiche incitant ses lecteurs à s'engager en faveur du gouvernement démocrate de Staïglad contre l'envahisseur albien.

Ils arrivent !
Défendons la patrie !
Engagez-vous à Staïglad !


Une affiche dénonciatrice des actions du conseil de sécurité envers la nation prodnovienne.
Une affiche dénonçant l'invasion par le conseil de sécurité du nord et les prétendues bonnes intentions de celui-ci.


Guerre civile
Annexion
Humiliation
Ségrégation

Voilà ce qu'ils nous ont promis !

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24 octobre 2007 – Frontière septentrionale du Prodnov à 120 km de Staïglad, port de Nevskigorod (Province #35905)

Opération « Jenga habile »



Le soleil se levait sur la campagne prodnovienne. Comme chaque jour depuis quelques semaines, d’étranges cortèges armés sillonnaient les routes du Prodnov sans jamais échanger le moindre coup de feu. Cette drôle de guerre, qui n’avait fait pour l’instant aucun mort depuis le début du conflit, voyait des armées bigarrées s’échanger des politesses et des regards tout en menant leurs propres opérations. Les paysans prodnoviens n’avaient jamais vu de tels défilés d’hommes armés et de matériel militaire, eux qui pourtant étaient habitués aux grandes parades de Staïglad.

L’opération Janga habile avait été lancée depuis la capitale libre du Prodnov par le biais des forces de l’ONC, appuyées par les démocrates prodnoviens. Sous le commandement de Trinai Chavalit, commandant du Contingent d’Intervention Extérieur, l’armée jashurienne avait entamé les manœuvres militaires afin de sécuriser un point crucial de l’opération visant à donner toutes ses chances au Prodnov démocrate : un accès à la mer. Bien que le blocus pharois soit encore en place à quelques centaines de miles du port visé par les Jashuriens, l’accès à la mer se révélait être indispensable pour la sécurité alimentaire d’une capitale comptant près de 4 millions d’habitants. La reconnexion immédiate des provinces prodnoviennes en perdition à la capitale était nécessaire pour alléger le coût de l’aide alimentaire et permettre à la capitale de souffler un peu le temps que la situation se stabilise.

Les forces de l’ONC, appuyée par les forces démocrates prodnoviennes ralliées, opéraient un élargissement de la zone d’influence du Prodnov démocrate en rattachant les provinces alentours via des opérations militaires majeures. Le Prodnov étant un Etat particulièrement centralisé, le contrôle de l’ONC sur la capitale était aussi l’assurance de disposer non seulement des moyens financiers, mais aussi des infrastructures de communication lui permettant d’étendre son influence dans tout le Prodnov. Pour l’instant, les opérations de l’ONC se cantonnaient aux provinces bordant la capitale, afin de permettre aux Prodnoviens de Staïlgad de ne pas mourir de faim.

L’armée jashurienne avait été déployée pour sécuriser l’accès à la mer dans la province au nord de la capitale. Un premier contingent avait pris la route à peine arrivé à l’aéroport de Staïlgad afin de ne pas perdre de temps. Le Prodnov attirait les convoitises et il était permis de penser que la situation risquait de devenir explosive sitôt que tous les belligérants seraient en place. Les Jashuriens souhaitaient profiter des mouvements de troupes de la confédération nordique pour pouvoir s’emparer du port septentrional sans tirer le moindre coup de feu.

En l’espace de quelques jours, les Jashuriens avaient fini par prendre place dans le port de la province la plus proche de la capitale. Ce port industriel était l’un des hubs de commerce les plus importants de l’économie extérieure prodnovienne. Le prendre n’avait pas été d’une grande difficulté. L’armée prodnovienne était en berne, ses meneurs complètement déboussolés, si bien qu’il ne fut pas difficile pour les Jashuriens et les représentants démocrates prodnoviens de s’emparer du port industriel de Nevskigorod. S’ils n’étaient pas accueillis comme des libérateurs, les Jashuriens furent très loin d’être considérés comme des oppresseurs. Il régnait dans la ville un climat certes tendu, mais personne ne s’imaginait que les combats atteindraient la ville. L’armée jashurienne s’était très rapidement emparée des gares, des principales administrations et de la zone du port. Les militaires avaient pour ordre de ne pas gêner les Prodnoviens dans leurs routines quotidiennes et de faire en sorte que le commerce intérieur prodnovien continue de se diriger vers la capitale afin que les millions de personnes habitants Staïlgad puissent avoir de quoi manger, ainsi que des biens de consommation.

Les Jashuriens étaient des experts dans les manœuvres défensives. Ils n’avaient pas tardé à installer leurs positions fortifiées dans les principaux secteurs clefs de la cité portuaire, afin de pouvoir la défendre en cas d’attaque. La force en présence optait pour la dissuasion : personne n’aurait été assez fou, à part quelques loyalistes prodnoviens en manque de sensation, pour attaque les militaires du Contingent d’Intervention Extérieur. En plus des positions fortifiées et du bouclier défensif créé autour de la ville et dans la province, les Jashuriens assuraient avec les militaires alguarenos et lofotènes la sécurisation des routes et du chemin de fer menant à la capitale afin de faire perdurer la ligne de ravitaillement.

Un second contingent de soldats jashuriens devait arriver dans les prochains jours, afin de consolider la zone. Tandis que les militaires contrôlaient les cargaisons en provenance du port, le haut-commandement jashurien préparait avec les autres membres de la force d’intervention les prochaines actions à mener afin d’assurer au peuple du Prodnov des élections libres et démocratiques. La pacification des derniers reliquats de l’armée prodnovienne était déjà une première nécessité afin de ne pas laisser les campagnes dans l’insécurité et risquer que la guerre ne s’enlise. Dans un second temps, restait la question de la présence de la confédération albienne. Une grande confusion régnait sur les raisons de leur présence et sur les forces exactes que la confédération avait lancé sur le Prodnov. Les renseignements travaillaient jour et nuit pour acquérir des données précises sur le nombre de soldats de cette autre grande puissance dont le Pharois était le fer de lance et le Norstalkian le laquais. Les principales forces norstalkiennes s’étaient massées autour de la ville de Peprolo où elles semblaient tenter de faire monter en gamme un gouvernement fantoche.

Toujours est-il qu’à Nevskigorod, les choses allaient en s’améliorant. Les forces de l’ONC restaient à l’écart des affaires des Prodnoviens et se contentaient de surveiller les cargaisons et d’exercer une présence dissuasive pour tout belligérant. La flotte de l’ONC n’avait pas encore tenté de forcer le blocus pharois, afin d’éviter une guerre ouverte avec le pays qui n’aurait arrangé personne. Néanmoins, les forces de l’ONC comptaient clairement mettre un frein aux ambitions du Norstalkian, qui avait eu l’audace de s’aventurer sur les plates-bandes de l’ONC.
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24 octobre 2007 – Frontière orientale du Prodnov – Ville de Peprolo (Province #36298)

Opération « Jenga habile »



Jenga


Les drones de reconnaissance étaient devenus incontournables dans la guerre moderne. De plus en plus performants dans leurs missions, ils faisaient partis, à l’instar des nouvelles technologies radar, des fleurons de l’industrie militaire et civile jashurienne. Le Jashuria avait mis au point ses drones de reconnaissance aérien, afin d’en faire des outils indispensables sur le champ de bataille, aussi bien au contact qu’en profondeur derrière les lignes ennemies. Les drones permettaient ainsi de réduire l’exposition des militaires jashuriens dans les premières phases de reconnaissance de l’ennemi.

Ces drones de reconnaissances, complémentant les systèmes radars déjà en place au Prodnov, avaient pour but de repérer les activités du Norstalkian et plus généralement de la force coalisée albienne autour du secteur de Peprolo. Désormais partie intégrante de l’arsenal jashurien, les drones aériens de reconnaissance survolaient à toute vitesse les zones ciblées et quadrillaient au moyen d’un matériel de capture photographique la topographie du terrain et les principales installations de Peprolo.

A l’autre bout de la ligne de communication, des agents, placés à Staïlgad et Nevskigorord, pilotaient les drones et s’assuraient que les données récoltées étaient correctement transmises aux agents du renseignement militaire, qui mettaient d’ores-et-déjà à jour les cartes et les secteurs d’intervention en vue de qualifier et quantifier la présence des troupes norstalkiennes à Peprolo.

L’Etat-major jashurien transmettait en continu les renseignements aux forces de l’ONC à Staïlgad. L’enjeu était de taille. La prise du port de Nevskigorod avait permis aux forces démocrates de couper le pays en deux. L’armée norstalkienne restait encore difficile à identifier, mais elle s’était massée à Peprolo où elle soutenait une sorte d’Etat dans l’Etat, sans que l’on ne puisse comprendre pourquoi dans la mesure où le Prodnov avait rendu les armes aux armées norstalkiennes. La confusion régnait au Prodnov et personne ne savait véritablement ce que l’Union Albienne cherchait à faire via le Norstalkian.

Toujours est-il que les actions de l’ONC étaient claires. Si les forces de sécurité de l’ONC avaient soigneusement évité jusqu’à présent de tomber nez à nez avec les Norstalkiens, cela ne voulait pas dire que les Jashuriens n’étaient pas curieux de savoir si cette armée était résolue à devenir une menace ou s’il serait aisé de les convaincre d’abandonner le Prodnov et de retourner dans le nord. L’Etat-major de l’ONC était en train de terminer ses plans pour étendre la zone d’influence du Prodnov libre et démocrate. Avec l’aide de l’ONC, il deviendrait possible de créer une nation démocrate avec des élections libres …

Les drones de reconnaissance continuaient de sillonner le ciel de Peprolo, photographiant et capturant le maximum de données grâce au système satellitaire et à la connexion radar. A l’arrière des lignes jashuriennes, deux opérateurs étaient chargés de piloter le drone et de faire en sorte que sa mission se déroule sans accro. Si les drones n’étaient pas armés, ils pouvaient se révéler être des cibles de choix si jamais l’armée norstalkienne disposait de systèmes de missiles téléguidés anti-aériens. La prudence était de mise … Mais si jamais le Norstalkian frappait en premier, cela serait considéré comme un incident diplomatique de grande ampleur …
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Annonce

Volodimyr Kouchensky : " Je souhaite prendre brièvement la parole suite aux annonces des pays de l’ONC qui je doute n’ont pas bien compris la situation interne. Actuellement les force de l’Union albienne contrôle de manière temporaire Poprolo et les territoires adjacents. La République provinciale Prodnovienne sous contrôle Albien est un gouvernement local et non une république indépendantiste. Nous ne souhaitons aucunement être détachés du Prodnov, étant notre patrie, mais l’administration nationale étant en faillite, nous avons les devoirs de prendre des décisions à part pour notre survie. Nous croyons en la paix et en la démocratie, trouvons un accord, le peuple a assez souffert.
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Pendant ce temps à Staïglad...

Tandis que les grands de ce monde, bien à l'abri derrière leurs bureaux, pilotaient les tensions de demain vers un nouvel envol promettant des années dures à venir, certains pour leur part avaient décidés de prendre leurs responsabilités et d'accomplir leurs devoirs vis à vis de leurs concitoyens, du reste du monde mais surtout de la vérité... C'est entre autre pour cela que depuis quelques jours que des hordes de journalistes accompagnés de leurs courtisans à savoir caméramans, photographes, ingénieurs du son et que savait-on encore avaient débarqués au Prodnov afin de couvrir les évènements sur place. De fait, les évènements à l'origine de ce chaos et survenus quelques temps plus tôt, bien que tragiques, avaient permis de faire grimper les audience de façon plus qu'honorable pour ainsi dire, et désormais l'enchaînement se poursuivait au sein d'une danse autant politique que militaire des plus endiablées. Depuis quelques jours déjà, les élites du Prodnov avaient renoncés à décider du destin de leur pays ainsi que de leur peuple, dans un "camp" comme dans l'autre, désormais les locaux n'étaient en grande majorité plus que des marionnettes, tout au plus des outils utiles à la solde d'autres puissances. Et si les accusations d'ingérence fusaient de tous les côtés personne n'admettrait en être coupable, c'était là la grande épopée classique des affrontements par procuration, la grande arène de la géopolitique dans tout son superbe.

Mais nous nous égarons, personne parmi la plèbe n'avait guère d'intérêt pour les jeux de masques. Ce qu'elle désirait, c'était se rendre compte de l'état des lieux, et c'était pour permettre de transposer aux yeux de tous la réalité sur le terrain que la Presse Fortunéenne avait fait en sortes, par tel ou tel moyens de se déployer ci et là dans le pays troublé et plus particulièrement à Staïglad, siège d'un mouvement naissant prônant des valeurs libérales et démocratiques. Mais aussi et surtout une ville seule et isolée face au reste du pays que tous les pronostics proclamaient comme terrain de chasse de l'Union Albienne, les grands libérateurs acclamés par les locaux... Selon certains dires du moins, quand à prouver si ces derniers étaient vrai, seul le temps et une investigation poussée le dirait. Quoi qu'il en soit, pour Mirelda Castamar, l'une des têtes favorites du journal de 20 h du service publique Fortunéen ainsi que son équipe, courir les campagnes n'était nullement à l'ordre du jour.


Mirelda Castamar
La journaliste de terrain favorite des Fortunéen en direct de Staïglad

Réunie avec son équipe, la journaliste faisait le point à l'ombre d'un arbre sur une place boisée non loin de l'hôtel où tout ce beau monde séjournait. La pèche avait été fantastique aujourd'hui en termes d'images et d'interview. Qu'il s'agisse des espoirs des fervents partisans du soulèvement libéral, du scepticisme des communistes purs et durs restant ou même de l'inquiétude du badaud lambda, il y en avait pour tout les goûts et chacun y allait de son commentaire, qu'il soit pertinent ou pas. De même, en se baladant ci et là, l'équipe avait pu agrémenter tout ceci d'aperçus de pénurie à venir, de longues files d'attentes devant les échoppes commençant à se former et même de la présence de soldatesque étrangère qui avait fort à faire. Peu importe comment l'on observait la situation, il était évident que la ville était déjà prise à la gorge alors même que ce n'était pas encore techniquement le cas. Les constatations étaient en fin de compte très simple et mis en forme à travers des enregistrements vocaux. Pour l'heure, deux d'entre eux seulement seront divulgués.


Extrait premier des enregistrements, réflexions de Mirelda - C'est une ambiance particulière qui règne ici à Staïglad, bien qu'il n'y ai plus à priori aucun affrontement en tant que tel après que l'armée rouge sur ordre du gouvernement aie déposée les armes, l'on se croirait encore dans une ville en guerre, une cité assiégée. Pénurie en devenir, files d'attentes pour des produits basiques et forces armées courant les rues, les signes ne manquent pas et s'accumulent à une vitesse alarmante. Et si l'actuelle capitale du gouvernement démocratique autoproclamée du Prodnov, soutenu par l'ONC, est certes encore loin d'une ville martyr, elle incarne à elle seule les espoirs de voir germer les graines d'une idéologie libérale mais surtout elle est le porte-étendard de la défiance face à ce beaucoup de locaux considèrent comme une invasion de leur nation par les forces de l'Union Albienne. Ici, l'arrivée des forces d'occupations des puissances nordiques inquiète, et de toute évidence nous assistons à une fragmentation du Prodnov en factions aux intérêts rivaux et opposés que l'on peut affilier de manière générale aux deux grands axes de puissances s'observant encore pour l'heure en chiens de faïence.

Extrait second des enregistrements, Propagande, Intérêts & Opportunistes - Bien que la situation soit des plus graves et que la logique voudrait que l'heure soit à l'entraide ainsi qu'à la raison, cela ne semble pas être la priorité de tout le monde. Et bien évidemment, je ne parles point des Prodnoviens. Et oui... Qui dit crise, dit forcément profiteurs. Bien évidemment il n'y avait pas de raisons que les sinistres évènement en cours au nord de l'Eurysie fasse exception à cette règle d'or des grandes crises des peuples et des nations. Comme nous l'avons mentionné, des forces étrangères se trouvent en ville, et de facto l'on y retrouve derrière tout le train logistique et administratif car en plus des militaires, des diplomates et parfois des industriels voir des particuliers influents se joignent à cette vaste fête au sein de Staïglad. Ceci dit, ceux ci au moins ont des raison valables de venir s'enquérir du malheur des autres, ce qui n'est pas le cas de tout le monde. Vous savez, durant les dernières semaines, la grande de la propagande a repris de plus belle et si les affiches et autres pamphlets fusent au même titre que les proclamations et accusations sur les grandes chaînes comme sur les canaux diplomatique, il faut aussi compter avec ce que j'aime à nommer "Les Avocats des idéologies. Ni plus ni moins que les hérauts de la bienpensance, qui savent ce qui est juste et ce qu'il convient de faire ou ne pas faire et apprécie par dessus tout dispenser leurs leçons à tous et toutes. Et bien... Figurez vous que durant nos pérégrinations en ville, nous en avons aperçu un superbe spécimen qui quelques jours auparavant était encore retranché derrière des fonds verts au sein des studios Magna de Rivoli. Bernardo Ricardo Lévérini, philosophe de son état, écrivain auteur de livres à succès tel que "Comprendre la Transblêmie" et personnalité d'intérêt ayant ses accès au sein des hautes sphères républicaines. Vous l'aurez compris, une personne des plus respectable à n'en point douter dont la présence à Staïglad, escorté par une colonne de laquais en armes arborant l'insigne de la société de sécurité Militaris, ne peut être que bon signe.

B.R.L
Bernardo Ricardo Lévérini, surnommé B.R.L, champion de la démocratie, héraut des peuples opprimés et Philosophe de renom, aperçu en déplacement au Prodnov.

Une seule chose est sûre en fin de compte, c'est toujours durant les crises graves que certains sortent d'une forêt magique afin de se dresser sur le devant de la scène pour accaparer l'attention.
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Affiche

Affiche
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1208
L'armée Vogimskane au Prodnov


27 Octobre 2007.

Il y a cinq jours, le 22 Octobre 2007 pendant la nuit, l'armée du Vogimska entrait en territoire Prodnovien sans opposition suite à la capitulation de l'armée Prodnovienne. Le 23 Octobre en fin d'après-midi, la partie orientale du Prodnov occupée par le Vogimska conformément aux accords passés avec le Conseil de Sécurité Nord-Eurysien est totalement occupée par l'armée Vogimskane. L'aide humanitaire s'est installée dans les grandes villes de la région et l'armée veille au bon déroulement des opérations et à la stabilité, d'ailleurs peu de débordements sont à signaler.

Le 27 Octobre, alors que mer calme et ciel bleu sont à signaler au Prodnov Oriental, Boris Koshetchkine annonce officiellement la reconnaissance du nouveau Gouvernement de Staiglad, alignant ainsi son pays avec les puissances de l'ONC.



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logos des services secrets alguarenos et des insurgés de Staïglad (de gauche vers la droite).

27 octobre 2007 - CONFIDENTIEL - Prodnov : la guerre des idées s’intensifie par la propagande.

Affiche de propagande pro-ONC, dénonçant la parcellisation du Prodnov, par des états présentés sous la forme de charognards, Pharois et Norstalkian en l’occurrence.
Affiche de propagande représentant des charognards, corbeaux et vautours, fondant sur le Prodnov défendu par les états membres de l’ONC, mais aussi par les putschistes de Staïglad, auteurs du renversement du régime communiste responsable des massacres de Bridjesko On peut lire en bas de cette affiche : "Bridjesko plus jamais".


La récente modélisation d’une nouvelle République Prodnovienne, dont l’emblème a ouvertement intégré les symboles de l’Union Albienne, trace de faite une outrageante filiation entre l’organisation intergouvernementale d’une partie des États d’Eurysie du nord et un Prodnov en mutation, pour ne pas dire, en perdition. Cet assujettissement profitant de la résilience actuelle du peuple prodnovien, les États membres de l’Organisation des Nations Commerçantes ont dès lors exprimé leur volonté la plus ferme, de ne pas reconnaître cet état fantoche, dessiné sous les traits de la République Provinciale Prodnovienne Albienne.

Face à ces manœuvres politiques grossières, c’est l’ensemble de l’outil de propagande des services secrets alguarenos qui se met en branle, pour déconstruire le conte de fée évoqué par l’Union Albienne, principale concurrente économique et militaire de l’Organisation des Nations Commerçantes puisqu’elles entretiennent toutes les deux, des axes commerciaux maritimes opposables, partagés entre l‘hémisphère nord et l’hémisphère sud.

Assistons-nous à une guerre froide entre l’Organisation des Nations Commerçantes et l’Union Albienne? Les services secrets alguarenos l’appellent en tout cas de leurs voeux, surfant sur le fait que les membres éminents de l’Union Albienne, pour ne pas dire le seul, est également celui qui alimente la piraterie mondiale et fait naître la contrebande internationale, une activité très dommageable pour la compétitivité des entreprises et les cours des marchandises exportées. Car de son côté, l’Organisation des Nations Commerçantes a justement à cœur de promouvoir les préceptes du 3P (la paix engendre le partage, le partage engendre la prospérité, la prospérité engendre la paix, etc…), des principes applicables à ses seuls états membres mais qui obligent à la prise en compte de situations politiques mondiales, susceptibles d’altérer le commerce international et impliquant donc des états étrangers à l’organisation.
En lieu clos et au sein des plus hautes sphères de la gouvernance fédérale, les patrons du renseignement alguareno défendent la nécessité d’un conflit larvé avec le Syndikaali Pharois, communiquant ouvertement différents argumentaires, destinés à inciter la présidence fédérale à persuader la présidence de l’ONC, à adopter un alignement adéquat, répondant aux critères de menaces soulevés par l’’Oficina de Investigacion y Seguridad Federal (OISF).

“Le Pharois Syndikaali maintient, et c’est dans ses intérêts les plus évidents, une route commerciale à travers l’Eurysie du Nord, qui tend à concurrencer nos plateformes d’exportations de l’hémisphère Sud et tournées vers l’Eurysie. Partenaire commercial de proximité vis-à-vis de l’Eurysie, le Pharois Syndikaali peut justifier de certains atouts dans le développement de ses marchés internationaux. Ajoutez cela au fait que la piraterie y est endémique sur un plan local mais aussi international puisque le gouvernement pousse avec lui un vent favorable à l’imprégnation des réseaux de contrebande et de piraterie à travers le monde. C’est-à-dire que le gouvernement pharois traîne avec lui des vauriens notoirement connus, dont les exactions sont susceptibles d’altérer le commerce mondial sur quelques secteurs. Dans ces conditions, il est aisé de comprendre que pour une organisation de l’envergure de l’ONC, il nous importe que des pratiques telles que celle décrites doivent être stoppées, annihilées. Ce faisant, il appartient à l’Organisation des Nations Commerçantes et à tout état désireux de s’y affilier, de percevoir le Syndikaali Pharois comme l’ennemi intime de l’organisation.” Un argumentaire qui dans l'immédiat ne faisait pas mouche auprès de l'autorité Fédérale, identifiant la menace pharoise comme quelque chose d'assez conjoncturelle et non structurelle.
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Les Rouges venus du Nord


Soldats Lutharoviens
Soldats Lutharoviens aux alentours de Bridjesko


C'est au petit matin, vers 8 heures, le 25 Octobre 2007, quinze jours seulement après la parade militaire du Jour de la Révolution, que les soldats Lutharoviens débarquèrent au Prodnov. Pour ce faire, les Pharois mirent à disposition plusieurs navires cargo afin de transporter le matériel militaire et les troupes Lutharoviennes. À présent, l'Ouest du Prodnov est occupé par l'armée Lutharovienne, qui l'administrera pour une durée indéterminée.
Cependant, le Général Petrenko affirme que la souveraineté Prodnovienne ne sera pas bafouée. En effet, nous pouvons voir que les drapeaux Prodnoviens n'ont pas été retirés des administrations ou d'autres bâtiments importants. Ainsi, le gouvernement Lutharovien assure que l'occupation de l'Ouest du pays n'est qu'une occupation temporaire qui a pour vocation de protéger les communistes Prodnoviens qui sont à la merci des rebelles de la capitale.

"Nous ne créerons pas un quelconque état fantoche ! Nous ne souhaitons que la protection de nos chers amis communistes Prodnoviens. Aujourd'hui, le communisme est en péril à cause de nations impérialistes étrangers qui viennent s'ingérer dans les affaires d'Eurysie Orientale, alors qu'ils ne sont même pas Eurysiens pour certains ! Le drapeau communiste Prodnovien a toujours flotté au-dessus de Bridjesko, et il le fera pour toujours." déclara le commandant Vospourov le 25 à la radio Lutharovienne.

Ce même commandant Vospourov, haut gradé militaire, a été envoyé à Bridjesko afin d'y représenter la Lutharovie. Il possède à présent les rennes de l'occupation. Celui-ci a ordonné le placardage d'affiches de propagande afin d'améliorer l'image des occupants Lutharoviens aux yeux du peuple Prodnovien.

Pour conclure, en entrant au Prodnov, la Lutharovie entre dans la danse du casse-tête d'Eurysie Orientale, un jeu risqué depuis que l'ONC se mêle de l'affaire...

Propagande Lutharovienne
Affiche de propagande Lutharovienne où il est inscrit : "Un nouvel espoir se dresse à l'horizon... et un nouveau Prodnov naît !"



Troupes mobilisées :

4000 soldats professionels (dont 3800 soldats équipés d'armes légères niveau 2, 100 soldats équipés de mitrailleuses lourdes niveau 2, 100 soldats équipés de lance-missiles anti-char niveau 1)
1 lance-roquettes multiples niveau 1
10 canons tractés niveau 1
1 canon antiaérien mobile niveau 1
5 lance-missiles antiaérien mobile niveau 1
8 véhicules de transport de troupes blindés niveau 1
20 véhicules de combat d'infanterie niveau 1
500 camions de transport niveau 1
20 camions-citernes niveau 1
7 avions de chasse niveau 1
40 mines navales niveau 1
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Renforts militaires norstalkiens en R.P.P.A


Alexander Johansen annonce l’envoi de renforts pour faire respecter la souveraineté temporaire du R.P.P.A, affirmant par la même occasion que le gouvernement putschiste ne sera légitimé seulement quand il engagera des pourparlers pour définir l’avenir durable de la nation. Ceux-ci sont mobilisés à des fins de défense et non d’offense précise le Cabinet de la Défense, confrontée à énormément de critiques au seins de la Chambre des Communes. Plusieurs partis d’opposition dont les Libéraux ont affirmé ne plus soutenir le parti Travailliste, "peut importe" répond le chef de Cabinet (porte-parole) Rink Alting lors d’une séance au parlement, affirmant que les Travaillistes sont assez nombreux pour mettre en place d’autres réformes sans besoin de coalition. Le 10 Howard II Street se dit inquiet de l’arrivée en mass des forces de l’ONC.

Troupes norstalkienne déjà mobilisés :

1 000 professionnels > Tous équipés d’armes légères niv 1
1 000 réservistes > Tous équipés d’armes légères niv 1
50 canons tractés niv 1
50 véhicules de transport niv 1
100 véhicules légers tout terrain niv 1
50 véhicules de transport blindés niv 1
4 chars légers niv 1
10 chasseurs niv 1

Renforts norstalkiens mobilisés :

1 000 professionnels > Tous équipés d’armes légères niv 1 > 40 mitrailleuses niv 1
500 conscrits > Tous équipés d’armes légères niv 1
50 véhicules de transport niv 1
20 véhicules légers tout terrain niv
10 véhicules de transport blindés niv 1
10 véhicules radars de niv 1
3 avions d’attaque au sol niv 1

Troupes du R.P.P.A déjà recensés :

500 réservistes > Tous équipés d’armes légères niv 1
5 véhicule de transport niv 1
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Opération Spyd av Skadi (Lance de Skadi)


Alors que la zone d'exclusion aérienne d'un rayon approximatif de 250 km autour de Staïglad, avec comme centre névralgique l'Aeroport international du Prodnov, occupé par les insurgés dès le début des escarmouches, avait été mise en place rapidement grâce à l'aviation coalisée, forte de plus d'une cinquantaine de chasseurs, cette dernière avait été renforcée par la présence effective et remarquée d'avions de guerre électroniques et d'AWACS, tout juste dépêchés par l'O.N.C afin de s'assurer de la domination et de la maîtrise totale des airs du territoire Prodnovien.

operation lance de skadi
La manœuvre d'encerclement de Prepolo a déjà commencé....

Pour certains de ces engins à la technologie hyper sophistiquée, c'était leur première opération de terrain, et pour beaucoup de pilotes lofotènes, leur baptême du feu.
Toutefois les très nombreux exercices militaires conjoints réalisés avec les nations alliées du Jashuria et du Novigrad avaient permit non seulement améliorer significativement les canaux de communication et l’interopérabilité entre ces différentes armées, mais également de mettre en exerce et en application les compétences acquises lors des formations théoriques, enrichissant de manière remarquable la manœuvrabilité de ces derniers, notamment grâce au retour d'expérience, et en mettant au point de nouveaux protocoles de sécurité et d'approche moins directe pour la Milice Fédérale, beaucoup plus performants. De plus, les conflits au Varanya, et plus récemment au Pontarbello étaient enseignés avec assiduité dans les prestigieuses académies d'officiers des Provinces-Unies.

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Centre de commande et d'opérations militaire à Staïglad

Les évènements au Prodnov s'enchaînaient rapidement, alors que la population citadine de Staïglad, mégalopole densément peuplée, accueillait avec joie et un soulagement non dissimulé les troupes de maintien de la paix de la coalition, les populations plus éloignées des centres urbains des campagnes avoisinantes, elles, étaient plus circonspectes, et mesurées dans leur enthousiasme. Certes, la fin du régime paranoïaque et sanguinaire du leader suprême avait prit fin brutalement, et la récente reddition de ses troupes ne laissait sur place qu'un gouvernement fantoche sans la moindre assise ni réel pouvoir et pire encore, pas ou très peu d'hommes en armes pour consolider ses positions.

Alors que Staïglaid étendait sans rencontrer la moindre difficulté son périmètre de sécurité et de défense à toute sles Provinces adjacentes, qui n'avaient donc plus d'armée à opposer, les troupes de l'O.N.C peaufinaient leurs dispositif de dôme aérien au-dessus de Staïglad grâce aux lance missiles et canons anti aérien mobiles, réparti en cercle concentrique autour de la ville. Les lances missiles mobiles lofotènes, de classe Frejya, étaient particulièrement efficaces, surtout que l'environnement et la géographie prodnovienne s'y prêtaient à merveilles, peu de reliefs, et constitué en majorité de vastes plaines, donc un immense terrain à découvert, un véritable jeu d'enfant pour les radars de détection anti aérienne.


canon DCA freyja
Les lances missiles anti aérien de classe Freyja, disposés près de l'Aéroport de Staïglad

Plusieurs zones, celles qui étaient particulièrement moins peuplées et présentaient donc des failles et des opportunités de passage dans le dispositif d'enceinte de Staïglad avaient été minés. Mines anti personnels et mines anti chars. La population avait été avisée bien sûr, et des grilles et des barbelés internes en empêchant par ailleurs tout accès, le tout étant activement surveillé par un astucieux système de surveillance par caméra thermique et des avertisseurs sonores. Il fallait protéger à tout prix les civils des menaces extérieures, mais également les protéger d'eux même. La plupart comprenaient ces mesures de sécurité, qui certes pouvaient paraître excessives, mais après tout, le Prodnov était officiellement en guerre contre le Conseil de Sécurité d'Eurysie du Nord qui avait fait le choix de l'invasion.

champs demines
"Attention, champs de mine"

Dans la zone militarisée du Camp de Base Lofotène c'était l'effervescence, on déchargeait le matériel qui ne cessait d'arriver par caissons entiers, ainsi que des vivres, de l'eau, des médicaments, car les lignes d'approvisionnement de la capitale étaient en forte tension, et il étaient hors de question de prélever ses ressources sur les civils. La Milice Fédérale avait établit son poste de commandement et son quartier général dans l'une des nombreuses églises orthodoxes de la ville, l'Eglise Saint-Eustache-de-tous-les-saints, un comble pour qui savait que les Lofotènes croyants se partagaient entre Abbaysime et Protestantisme.

La Task Force Baldr était dirigée par le non moins célèbre Major Erwin, un des officiers supérieurs les plus décorés et les plus appréciés par les miliciens, tandis que dans les airs, les Aiglons Lofotènes, nom affectueux donné aux chasseurs et intercepteurs qui veillent sur les troupes au sol, dont l'escadre détachée au prodnov était dirigée par la Capitaine Eowyn Breckenridge.

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La Capitaine de première classe Eowyn Breckenridge âgée de 27 ans seulement, 32 missions à son actif.

Dans tous les cas l'opération conjointe Lance de Skadi, regroupant les détachements alguarenos, novigradiens, jashuriens et lofotènes était amorcée, suivi de près par les analystes terrains et les officiers des télécommunications, qui communiquaient en temps réels les positions alliés ainsi que tous les éventuels mouvements des contingents ennemis, grâce à l'efficiente couverture radar dont disposaient la coalition de l'O.N.C. Plusieurs colonnes de blindés et d'unités très mobiles, se déplacèrent ainsi en direction de Prepolo, encouragée dans certains villages par une population peu favorable à l'occupation d'une force étrangère, qui leur avait déclaré officiellement la guerre, sans nulle autre forme de procès, révélant ainsi des intentions clairement hostiles, tandis qu'aucune des autorités prodnoviennes n'avaient explicitement demandé l'aide et l’assistance du Royaume Uni du Norstalkian qui s'était lancé dans l'aventure hasardeuse d'une invasion arbitraire...contrairement à l'appel lancé par les révolutionnaire Staïglaidais à l'endroit de la communauté internationale, qui avait répondu.


infanteriemobile
Détachement du 3ème Bataillon de la Milice de la Province de Lübeck


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