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Activités étrangères au Prodnov - Page 2

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Cargo Carnavalais "L'Homme qui riait" - 08 septembre 2009 - Au large des côtes nord-est du Prodnov



cargocarnavlaaislhomme quirirait

Un cargo fendait les flots tumultueux de l'Océan du Nord.
Dans sa cabine-couchette, Margarita Arginski, ou plutôt...Irina Trezshkhov car tel était son nom désormais, lisait et relisait consciencieusement tous les rapports du FSD, les comptes rendus du débriefing ainsi que les câbles cryptés des agents de terrain qui remontaient tous les jours sur son téléphone sécurisé. Avec les effets du roulis, difficile de dormir, quelques heures de sommeil tout au plus, mais l'agent spéciale Arginski était une bourreau de travail. A la lueur d'une ampoule poussiéreuse diffusant une aura lumineuse faiblarde, aidée par beaucoup de tasses de thé, elle dévorait les lignes de caractères des documents devant ses yeux à une vitesse impressionnante, trait de caractère assez commun chez les personnes disposant d'une mémoire photographique permettant de décupler la capacité de traitement de l'information visuelle.

Quand soudain on frappa énergiquement à la porte de sa cabine.


Toc Toc Toc


Prudente et alerte, Arginski arma son P-Walther miniaturisé, astucieusement dissimulé sous son chemisier, avant de glisser un couteau papillon dans sa bottine droite, l'équipement minimal réglementaire de tout agent de terrain du FSD qui se respecte.

"Oui ?"

Une voix masculine et rauque derrière la porte :

"Mme Trezshkhov ? Les fleurs de sureau sont elle à votre goût ?"

C'était le mot de passe. En retour, l'agent Arginski répondit :

"Délicates et parfumées, mais je préfère le sureau noir"

"J'entre".

Un homme, massif, au visage balafré, pénétra dans la cabine cachette. Irina eut un premier réflexe de recul, toisa et analysa en quelques fractions de seconde la silhouette de son interlocuteur secret. Comme elle, il dissimulait une arme dans la poche gauche de son veston. Au vu de la forme et de la bosse qu'il dessinait sous le textile du vêtement, elle devina une arme courte caractéristique, un Glock 17 modifié, avec un canon qui avait été racourci, probablement pour mieux passer les contrôles.

"Je suis Le Passeur, bienvenue sur le cargo "L'homme qui riait". Oui je sais, étrange comme nom, non ? Typiquement carnavalais. Mais ne vous y détrompez pas, cette fière carcasse d'acier vous mènera jusqu'aux portes de l'enfer, 30 ans que je navigue dessus, et pas une seule fois ce navire m'a déçu, je suis toujours arrivé à destination, enfin, moi comme vos compatriotes.D'ailleurs à ce propos, j'espère que la traversée se déroule comme vous le voulez. Désolé, notre room service laisse quelque peu à désirer. Mais le personnel du cargo vous transmet toutes ses amitiés. A ce titre, la compagnie est heureuse de vous offrir de quoi compenser les éventuels désagréments que vous avez pu expérimentez durant le voyage. Avec les compliments du capitaine et de l'équipage de 'L'homme qui riait"


Le Passeur ouvrit une large bouche édentée, perte probablement dûe à des années d'alcoolisme, puis mit sa main dans la poche droite de son veston, en sortit une enveloppe kraft marron, cachetée à la cire et portant le sceau du FSD.



"Passeport officiel, patente de libre-circulation tamponnée par le ministère, de l'argent liquide évidemment, une carte de téléphone prépayée, et une carte de débit. Le tout au nom d'Irina Trezshkhov. Nous arriverons dans approximativement....2 heures et 50 minutes dans ce magnifique et merveilleux pays qu'est le Prodnov. Nous accosterons près de la ville de Prepolo. De là, vous prendrez le train n°6565 de 8h07 qui vous conduira jusqu'à la capitale Staïglad. Mon rôle s'arrête ici."


Irina acquieça, se saisit de l'enveloppe, l'ouvrit devant le passeur, et vérifia l'exactitude des propos de son interlocuteur, elle compta même l'intégralité de l'argent liquide, et de l'orthographe du nom spécifié sur les documents et cartes.

"Bien, mon nom est orthographié correctement, et il y a exactement 7254 roubles."

"Quoi mais vous avez tout compté en quelques secondes ?"

"C'est une question de couleur cher Passeur, chaque billet possède une couleur caractéristique. Une simple association mathématique et le tour est joué. Autre chose ?"

"La ville de Prepolo est une cité ouvrière industrielle, misérable, pauvre, et avec une forte criminalité. Soyez prudente. l'avantage, pas ou peu de contrôle, le degré de maîtrise des forces de l'ordre là bas est très...discutable. Vous entrerez sans le moindre problème. A Staïglad en revanche, cela risque d'être une autre histoire..."


"Oui je sais, j'ai l'avantage d'être à moitié prodnovienne, ne vous inquiétez donc pas pour moi, je ne serais pas dépaysée."


"Saluez vos amis pour moi, j'en ai conduis pas mal ces temps ci au Prodnov. Cela semble être une destination à la mode"

"Je n'ai pas d'amis".


Le Passeur esquissa un sourire en coin et salua Irina, puis sorti.


agentedufsdiriniatreshkov

Moins de 3 heures plus tard, Irina Trezshkhov était dans le train en partance pour la capitale Prodnovienne. Il était très banal et courant d'utiliser le réseau ferroviaire pour se déplacer en Prodnov, comme le commun des mortels. Peu finalement utilisaient la voiture, car peu en avaient finalement les moyens. Et cela permettait de disparaître dans la foule avec plus de facilité.
Jusqu'à maintenant tout se déroulait comme prévu...l'agente du FSD regarda par la fenêtre du train, voyant les paysages grisâtres et industriels défiler devant ses yeux...dans 45 minutes, elle sera à la Gare Centrale de Staïglad.
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Les deux agents se m’unirent rapidement de leurs seules armes et de vêtements secs, avant de se réunir une dernière fois avant la traversée de la forêt. Ils portent de simples mentaux noirs et un gilet pare-balles sous ces mêmes mentaux. Il faisait froid dans l’Est est le major souffrait de légères engelures qu’il dissimula aux deux agents norstalkien pour ne pas infecter leurs morals et le désir suprême qui les animés, aider le pays pour être libre. Le major Kényan Aldertkrouch, saisi alors d’une main ferme la poignée, un fusil à la main. Ils marchèrent dans la neige silencieusement avec comme seule occupation pour l’appareil auditif les craquements de la neige semblables à celles d’une peu morte et pourrie que l’on écrasait vivement. Dans les premières minutes qui succédaient à l’ouverture de la porte, aucune troupe communiste n’était à déplorer, seuls des chiens errants et loups affamés. Le temps passe et la forêt n’est plus qu’à une vingtaine de kilomètres, les agents sont épuisés et le Major révolutionnaire prodnovien souffre de plus en plus de ces engelures, tellement qu’il ne pouvait plus le cacher. Rapidement il se stoppa quelques instants, sous le regard étonné des deux norstalkiens qui lui demandent ce qu’il se passe.

Kényan Aldertkrouch : " Ne vous inquiétez pas lieutenante, je ne suis plus tout jeune haha"

Agent Shadow I : " Si vous le dites major, on repart dans ce cas. "

Ils pénétrèrent rapidement dans un petit village grouillant de soldats communistes qui buvaient et harcelaient les habitants. Plusieurs soldats, visible dans cette nuit noire par la lueur d’une porte grande ouverte apparaissaient, des vêtements féminins dans l’ont mains et des crient d’honneur paraissait derrière eux. Avant que celui-ci visiblement éméché par l’alcool se secouait de droit à gauche dépourvue de vêtements, puis il retourna alors dans l’habitacle ressortant avec une jeune fille entièrement nue, jeune visiblement qu’il abusa sous les yeux des agents cachés derrière une maison suffisamment proche pour voir ces exactions. Impossible pour les envoyés de la résistance et du R.U.N.E.S de bouger sous peur d’être repéré. Après avoir fini son affaire le soldat poussa la jeune fille encore dépourvue de vêtements dans la neige avant de saisir une sorte d’arme. L’agent Shadow-Horizon saisit alors son arme contrairement aux recommandations de sa supérieure, il tira et abattu le soldat. Il partit alors à travers les ruelles, récupérer la jeune femme qui semblait inconsciente avant de la rependre et de l’emmener vers sa coéquipière.

Agent Shadow I : " C’est pas possible d’être aussi con ! Ils vont nous chercher maintenant. "

Agent New-Horizon : " Je ne tolère pas ces exactions, je viens de sauver une vie. "

Agent Shadow I : " Et de mettre en péril nos vie ! Vous en référerai devant le tribunal militaire pour vos agissements contradictoires à mes ordres. "

Kényan Aldertkrouch : " Calmez-vous vous deux sa ne sert de se taper dessus, la jeune fille respire ? "

Agent New-Horizon : " Oui. "

Agent Shadow I : " Dépêchez vous de lui donner votre veste N-H. "

L’agent s’exécutât, sa peau devenait bleue, il tremblait, grelottait mais tenait bon malgré ces supplices que lui imposait le froid. Visiblement indifférente Shadow reprit la marche bien que sollicitée à plusieurs reprises par ses collègues pour établir des poses, qu’elle refusa. Mais son cœur qui bien dur de l’extérieur, reste mou et flasque à l’intérieur. Il fit un bref détour dans une boutique de la banlieue du village, l’arme à la main elle mis en joue le collabo qui tenait le commerce avant de lui dérober une veste et un pantalon. Ils habillèrent dans un premier temps la jeune rescapée avant de rendre à N. H sa veste d’origine. Seul bémol, les troupes communistes étain encore à leurs trousses, prêtent sans doute à en découdre.
Ils pénètre dans la forêt, esquivant branches et animaux endormis. Très vite ils arrivèrent enfin au QG de la Résistance, bien sans mal et patience.
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Good Morning Prodnov ! - 21 septembre 2009


capitaleprodnov

Une chape de plomb s'était abattue sur la capitale depuis l'avènement du nouveau leader suprême du Prodnov, Klukin Viktor élu à vie, lui et son clan, qui s'apparentait de plus en plus à une pègre.

Dans les rues de StaïGlad, l'atmosphère était lourde et pesante, c'était comme si le pays tout entier avait été cadenassé, mis sous cloche, entièrement replié sur lui même, à l'image de ses habitants, dont les esprits et les visages s'étaient progressivement fermés au monde. Le nouveau pouvoir en place qui avait allègrement cédé à un sentiment à peine dissimulé de totale paranoïa, n'hésitait plus à infliger à sa population une pression permanente exercée par l'omniprésence de milices et d'hommes en armes dans les rues, le avenues, les parcs et tous les espaces publics de la ville.

Une surveillance constante de chaque citoyen, à défaut de les contrôler psychologiquement, le gouvernement du Prodnov entendait bien contraindre physiquement sa population.

C'est dans cet environnement tendu, pris dans l'étau implacable d'une indiscible crainte et peur d'être dénoncé par son voisin, un ami ou un membre de sa propre famille, que l'agent Arginski, alias Irina Treschkhoz arpentait les rues étroites et sinueuses de la capitale. Le point positif, et c'était peut être bien le seul d'ailleurs de l'incroyable et démesuré dispositif policier déployé pour contrôler la population était la chute manifeste et remarquable de la petite délinquance et de la criminalité du commun, puisque chaque contrevenant s'exposait ni plus ni moins à une exécution sommaire en pleine rue par les forces gouvernementales.

Partout où le regard d'Irina se posait, ce n'était que barbelés, miradors, kalakshnikovs et visages désespérés.
Les contrôles de papiers et d'identité étaient monnaie courante, et il n'était pas rare que pour simplement se rendre à la supérette du coin pour faire ses courses à quelques pâtés de maisons seulement, il fallait passer au travers de plusieurs checkpoints de sécurité. Un verrouillage visible mais non moins efficace de StaïGlad, qui n'empêchait pas cependant l'agent Arginski de poursuivre ses activités de collecte intensive de renseignements pour le FSD, bien au contraire. De par son statut de femme jeune, séduisante et pleine d'allant, arborant dès qu'elle le pouvait son magnifique sourire de façade, elle fut très vite appréciée des soldats et des patrouilles qu'elle croisait assez régulièrement sur ses trajets quotidiens.

gardesfrontières


"Hey, comment allez vous messieurs"

"Très bien Mme Irina, et vous-même, je suis désolé, mais je me dois de vous demander vos papiers d’identité et quels sont vos motifs pour sortir dans la rue. D’où venez vous et qu'elle est votre destination ?"

"Oh bien sûr, vous ne faites que votre devoir après tout, et bien je me rends chez mon amie Mme Plawsoski, et je ferais un détour par l'épicerie Spadzinski, pour lui prendre de la chicorée. Entre nous elle préfère le café, mais comme je lui disais encore il y a 2 jours : Ah madame Plawsoski, vous savez avec ces pénuries, les meilleures choses sont parfois les meilleures, et il faut se contenter de ce que la vie a à nous offrir, après tout, on pourrait être des esclaves dans des pays capitalistes."

"Voilà qui est bien dit ! Nous devrions tous goûter un jour au bonheur universel socialiste. C'est bon vous pouvez passer. Bonne journée à vous madame Irina".


L'agent Arginski reprit ses routes mais après avoir fait à peine quelques pas elle entendit derrière elle :


"Une minute Madame Irina, vous pouvez revenir me voir s'il vous plait ?"

Quelques secondes d'hésitation, son coeur se mit à palpiter, mais l'agent Arginski prit une profonde inspiration, ferma les yeux, se pinça les lèvres en levant les yeux au ciel comme si elle adressait une prière puis revint vers le soldat, toujours souriante.

"Je...oui....quelque chose ne vas pas, car mon amie Mme Plawsoski elle attends vraiment et j'ai peur que l'épicerie ne ferme..."

Le soldat fronça les sourcils, regarda ses bottes et autour de lui, puis approcha son visage du sien et lui dit :

"Je sais que je ne devrais pas vous le dire mais...la prochaine fois empruntez la rue Treppskowitz, cela ne vous fera un détour que de 5 minutes mais il n'y a pas de check point si vous passez par là pour vous rendre à l'épicerie Spadzinski"

Le soulagement fut si intense qu'Arginski failli s'écrouler par terre, mais elle tint bon, ne tressaillit pas, et conserva son calme apparent en répondant sur la même intonation de voix :


"Oh..ah...à la bonne heure, et bien merci beaucoup, je tâcherais de m'en rappeler la prochaine fois, au revoir".


De fil en aiguille, l'agent Arginski tissa son réseau, rencontra en pleine journée, à la vue de tous, des dissidents politiques, des opposants de toute sorte, des intellectuels bien sûr mais également des partisans de la résistance armée. Conseils, formation, argent, en échange de nombreux renseignements, pendant plusieurs jours, elle s’efforça de mettre tout ce petit monde en relation, tout en maintenant une routine quasi religieuse, pour ne pas éveiller les soupçons.

La fameuse Mme Plawsoski n'était autre qu'une des leaders du Mouvement Pour la Démocratie en Prodnov (MPDP), et la chicorée ? des tracts enroulés et fraîchement imprimés par l'épicier Igor Spadzinski, qui la nuit, dans sa cave, à ses heures perdues, avait une autre passion peu avouable, l'impression de tracts anti-communistes.

Mais le FSD trouvait que cela n'allait pas assez vite, il fallait passer à l'action, le piège était installé, il fallait maintenant qu'il soit actionné.

La rencontre déterminante allait avoir lieu dans un café de la banlieue de la capitale du StaïGlad, un bistrot ouvrier, franchement peu acceuillant mais toujours plein à craquer.
Cette fois, c'était la bonne, non seulement les agents du FSD et de la DRN Novigradienne seraient présents, mais également plusieurs figures importantes de la résistance anti-communiste prodnovienne.

bardeprodnov

Irina Treschkhoz entra dans le zinc, très peu firent attention à elle, certains habitués étaient accoudés au bar, et les autres étaient bien trop occupés à dilapider leurs maigres revenus dans des chopes de bière de basse qualité.
Au bar, il était là, le fameux moustachu, l'Agent dit Décembre, le principal agent de terrain du FSD depuis des années au Prodnov.

"Tiens Mam'zelle, on vient s'encanailler dans les bas fond de StaïGlad ? Alors qu'est-ce que je lui sers moi, à la p'tite dame ?"

"Une vodka-martini s'il vous plaît, avec une once de Cointreau, mais sans glace...Laissez la bouteille de Vodka en évidence sur le bar".

"Je vois...par ici, je vous prie, je vais vous servir dans l'arrière salle".


Le barman lui fit traverser la cuisine, et ouvrit une porte dérobée, dissimulée par des linteaux de bois vermoulus.

A l'intérieur, dans la pénombre, Irina pouvait déjà distinguer plusieurs personnes, dont certaines affichaient ostensiblement leurs armes. L'une d'entre elle, prit la parole :




revolutionnaireprodnov


"Bien le bonjour, je suis la camarade Aleksa Poliakov, leader des Jeunesses Démocratiques Révolutionnaires, nous vous attendions Mme Irina Treschkhoz pour pouvoir poursuivre, nous sommes donc au complet maintenant que le FSD nous as rejoint, avec la DRN ici présente. Nous souhaitons premièrement vivement remercier nos amis et alliés du lofoten et du Novigrad, et de leur indéfectible soutien sans lequel rien n'aurait été possible.
Les agences de renseignements de ces deux démocraties nous sont précieuses et leur assistance est aujourd'hui indispensable dans notre lutte contre la Terreur Rouge qui assassine nos camarades, nos frères, nos soeurs, nos parents et nos enfants.
Mais parlons peu, parlons bien. Parlons de l'avenir, et de la révolution qui gronde ! Le Prodnov est sur le point d'imploser, notre peuple est à bout, il faut que cette colère s'exprime, soit canalisée et utilisée à bon escient pour mettre à bas ce régime absurde et meurtrier !"
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Une rencontre importante.

Ivan Tkachenko
Ivan Tkachenko est un agent expérimenté de la DRN, c'est un spécialiste des missions longues et complexes.


Comme Ivan le pressentait la dernière fois, la situation à Staïgrad s’était aggravée à la suite de l’avènement du nouveau pouvoir. La ville n’était plus que l’ombre d’elle-même tandis qu’elle subissait la répression d’un régime encore plus autoritaire que le précédent. Par expérience, Ivan savait que c’était mauvais signe, la vie locale ne serait plus jamais la même dans la capitale du Prodnov. Lentement mais sûrement, une ferveur populaire montait en puissance, tout d’abord discrète, elle s’enracinait désormais au cœur même de la commune. Après-tout la propagande communiste avait du bon, l’idéal de la révolution du prolétariat s’était baigné profondément dans les eaux troubles de l’esprit des populations. Aujourd’hui c’était pour une vie décente et la véritable liberté que Staïgrad se réveillait enfin. L’histoire allait bientôt dicter l’avenir de ce peuple et de cette ville.

C’était une journée importante pour Ivan, il représentait aujourd’hui la DRN dans une réunion secrète avec le FSB et les révolutionnaires locaux. C’était un grand honneur pour lui, il savourait l’instant en imaginant à juste titre, la promotion qu’il allait recevoir en rentrant au pays. Le Prodnov était une terre sinistre et même s’il s’était lié d’une affection particulière pour la population, il rêvait de plus en plus de revoir les eaux turquoise de la Baie des Novis. Le rendez-vous était dans un bar populaire du centre-ville, il connaissait bien l’endroit, c’était un bar qu’il fréquentait régulièrement pour rencontrer les réseaux de la résistance. Comme à son habitude, l’agent novigradien se rendit à la réunion avec une demi-heure d’avance, il aimait tâter le terrain pour déceler les pièges. Cette avance lui permit de sympathiser avec quelques-uns des leaders des jeunesses démocratiques. Bien évidemment, l’entrée de l’agent du FSB fut remarquée, c’était après-tout le style explosif de ce peuple fier et déterminé. Il écouta les premiers échanges en silence, préférant rester discret pour le moment. Satisfait de la présentation d’Aleksa Poliakov, il consentit à faire une entorse à son habitude en se prenant la parole en public.

« Nous soutenons pleinement vos ambitions, Camarade Aleska. Si le peuple ne réagit pas rapidement, il ne restera bientôt plus personne pour défendre votre liberté. Les vingt milles martyrs réclament vengeance, vous devez faire en sorte qu’ils ne soient pas morts en vain. Il est temps de prendre en main votre avenir et soyez en assurer nous serons à vos côtés. » Dit-il avec fougue et passion. « Nous sommes disposés à répondre à vos besoins… logistiques »
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Océan du Nord, au large du Prodnov

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Escortés par les patrouilleurs du Syndikaali, les navires cargos loduariens restent en contact permanent avec la marine pharoise pour favoriser la coordination. Il faut dire que même si l’été n’est pas très loin, l’automne rend la navigation complexe dans cette région que la fonte périodique des glaces transperce de courants traitres sous-marins.

« Ici le capitaine Aulis, veuillez couper les moteurs s’il vous plait. »

C’est la radio qui a parlé, le message vient vraisemblablement d’une de ces vedettes qui ont rejoint le convoi quelques dizaines de minutes plus tôt, sans toutefois avoir l’air d’éveiller la méfiance des patrouilleurs. Des bâtiments de la marine pharoises, eux aussi, mais sans signes distinctifs compliqué de différencier les navires officiels de ceux qui n’ont rien à faire là. Les garde-côtés du Syndikaali ont plusieurs fois dû refouler des curieux cherchant à s’approcher d’un peu trop près dans leurs zodiacs.

« Nous coupons. »
« Merci, nous allons monter à bord. »

Il faut encore quelques minutes pour que ne se brise sur les vagues l’élan des porte-conteneurs. Autour d’eux, la mer est immaculée, tranquille sous un ciel gris constellé de nuages. Les patrouilleurs ont mis leurs moteurs en panne également tandis que trois vedettes se rapprochent des navires loduariens.

Sur le pont montent une dizaine d’homme, vêtus comme tous les soldats pharois : n’importe comment. Bonnets et chandails de laine côtoient des fusils mitrailleurs. Si la plupart ont le visage fermé, celui qui vient à la rencontre des Loduariens sourit.

- « Capitaine Aulis, marine pharoise, enchanté. Désolé du contre-temps on procède à une vérification des cales, je peux demander à votre équipage de se réunir sur le pont s’il vous plait ? »
- « Je comprends pas, on a déjà été fouillés à l’embouchure du Détroit… »
- « Ah oui, mais pas par nous. »

Il semble embêté, un peu. Peut-être fait-il juste semblant.

- « Vous savez le Syndikaali c’est pas très centralisé, il y a pas mal de régions qui se touchent avec des autorités différentes et là on nous a demandé de faire une nouvelle vérification, vous voyez ? »

Cela ne met personne en joie, c’est compréhensible. Ce couloir humanitaire entre nations communistes prend des allures de calvaire administratif depuis que le cap fatidique des ports-libres du Détroit ont été franchi. En entrant dans les eaux du Nord, l’ambiance a changé. Tout le monde semble à cran…

Pendant que ses hommes descendent à l’intérieur du navire, le capitaine fait la conversation d’un ton badin, comme s’il cherchait sincèrement à s’excuser pour le désagrément.

- « Un conseil, je vous le dis, mon père était communiste, vous savez, le Prodnov, c’est pas des tendres hein. Ici les communistes d’Eurysie du nord, eh, vous attendez pas à des gentillesses juste parce que vous leurs donnez du camarade. On entend des rumeurs, le gouvernement communique pas tout mais ça parle de massacres à l’arme chimique et des villages qui se font rayer de la carte. Une vraie guerre civile intérieure, va savoir ce qui se passe en dessous des radars… »

Il soupire.

- « Enfin, je le dis comme ça quoi, faites votre boulot et trainez pas, c’est un conseil. De toute façon ni vous ni moi on sait ce que vont devenir les médicaments et la bouffe, passée la frontière. Pour un peu vous allez juste remplir les stocks de l’armée prodnovienne et les civils en verront pas la couleur. Moi j’ai pas d’avis sur tout ça, la situation au Prodnov, voyez, mais quand même je dis ça pue. »

Il soupire de nouveau, puis esquisse un vague sourire dépité.

- « Tout ça sera bientôt terminé, j’imagine ? D’une manière ou d’une autre… »


Message secret
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Changeant légèrement son centre de gravité, Aatos s’amusa du crissement du sable mouillé sous la semelle de ses chaussures. Il faisait le pied-de-grue depuis le matin, mitrailleuse lourde en bandoulière, circulant parmi les sacs de sable disposés autour de la zone « de débarcation ». Un vrai petit camp retranché mais qui ne tiendrait pas longtemps si les prodnoviens décidaient de donner l’assaut, juste assez pour permettre de se replier. Tout le monde était tendu, la distance de sécurité de 50 mètres imposée par l’état-major pharois avec les soldats de la République communiste n’y changeait pas grand-chose.

Les yeux fixés sur ce petit no man’s land où s’étalaient indolents des tapis de coquillages, Aatos pouvait entendre l’agitation dans son dos. L’embarcadère de fortune qu’avaient su monter la marine du Syndikaali, assez habituée à ce genre d’installations provisoires grâce à l’expérience de ses officiers dans la contrebande, recevait sans interruptions les marchandises livrées par les Loduariens. Des caisses et des caisses d’alimentation, médicaments et tout un tas de trucs humanitaires dont les emballages plastiques et les caissons de transport ne permettaient pas à Aatos de bien comprendre ce qu’ils transportaient.
Peu importait au fond, tout avait déjà été fouillé deux fois, et même trois si on en croyait le briefing du capitaine de marine qui dirigeait cette opération.
Débarquées à l’aide de treuils et de poulies sur la plage, le matériel était ensuite laborieusement tiré sur des rails sur plus de trois cents mètres, la longueur de la zone réservée aux Pharois, dépassait de nouveaux murs de sacs de sable et passait en zone prodnovienne. Là, seuls les humanitaires avaient le droit de pénétrer pour s’entretenir avec les autorités communistes et les représentants de la société civile – du moins espérait-on que c’en soient – venus récupérer l’aide pour la redistribuer aux hôpitaux et régions dans le besoin.

Passés les sacs de sable, néanmoins, il était difficile de savoir ce qui se déroulait. Maussade, le capitaine leur avait bien expliqué que cette opération risquait d’être un coup d’épée dans l’eau pour le peuple prodnovien. On ne savait pas exactement ce qu’avaient négocié les Loduariens avec les bouchers du Prodnov, mais aucune garantie réel ne permettait de savoir si le matériel humanitaire irait bel et bien aux nécessiteux, ou s’il ne finirait pas tout simplement entre les mains de l’armée afin d’acheter sa loyauté.

Enfin, après tout, ce n’étaient pas leurs affaires, si ? La marine pharoise se tenait au large, faisait coupe-feu avec l’embrasement de la région. On pouvait bien entendu grincer des dents en se disant que c’était un peu confiner les Prodnoviens dans un enfer, mais que faire d’autres ? On n’allait pas intervenir militairement pour ramener l’ordre au nom de je ne sais quelles valeurs… ce n’était pas dans l’ADN d’une nation de pirate. Tout ce que proposait la marine, pour l’heure, était de récupérer les réfugiés politiques et populations en fuite qu’elle repêchait à quelques centaines de mètres des côtes, sur leurs embarcations de fortune.
Et superviser le débarquement de l’aide humanitaire, aussi.

Aatos releva la tête, un soleil froid brillait sur l’océan du nord, l’automne battait son plein, amenant dans son sillage son lot de fraicheurs. Le marin remonta un peu son col en laine épaisse, remit en place sa cagoule tactique. Il avait hâte que cette opération soit terminée.
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Et soudain, tout bascule.

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Aatos s’était laissé distraire quelques secondes à contempler le bout de ses bottes, tentant maladroitement de retourner sur le dos une coquille sur la plage – allez faire ça avec des rangers – quand des éclats de voix lui parvinrent de derrière les sacs de sable. Il se passait quelque chose au niveau de la zone d’échanges. Un coup d’œil aux environs suffit pour constater que le reste des soldats de marine pharoise s’étaient mis en alerte. Si certains scrutaient du côté des humanitaires, d’autres, positionnés derrière les sacs de sable, s’étaient naturellement embusqués de façon à pouvoir réagir en cas d’escalade soudaine.
Aatos les imita. En deux pas il était venu se placer derrière une barricade et planta un genoux dans le sable, son fusil contre l’épaule. Au loin des soldats prodnoviens avaient réagi de la même manière, chacun en alerte, priant sans doute silencieusement que personne ne fasse de bêtise.

- « Ça bon là-bas ? » hurla le capitaine dans un français très approximatif.

De l’autre côté des sacs de sable, le ton était monté rapidement entre loduariens et prodnoviens. Quelques souvenirs de ses cours de langue russe permirent à Aatos de saisir des bribes de conversation. Apparemment quelque chose clochait dans le matériel, quelque chose qui n’était pas prévu, ni d’un côté, ni de l’autre.

Et soudain tout bascule.

Le crépitement caractéristique d’une rafale de balle, immédiatement suivi par le souffle puissant d’une explosion. Les sacs de sable tinrent bon mais l’onde de choc suffit à faire basculer Aatos sur le côté, les oreilles sifflantes, désorienté. Le capitaine gueulait quelque chose, tous les pharois étaient à couvert désormais, on échangeait des coups de feu. Qu’est-ce qui avait dérapé ?? Pourquoi tout avait tourné au vinaigre ?
Le rôle d’Aatos n’était pas de se poser des questions, il cligna des yeux trois quatre fois, constata que d’autres militaires couvraient ses angles morts dans une formation répétée plusieurs jours au paravent. Il se remit sur ses genoux, replaça son fusil mitrailleur contre son épaule, et ouvrit le feu en direction des prodnoviens. C’était moins dans l’idée de tuer quelqu’un que de couvrir les humanitaires loaduariens et les ingénieurs du Syndikaali qui, accroupis dans leurs dos, tentaient de rejoindre l’embarcadère en restant à couvert des barricades.

Son chargeur tomba dans le sable, Aatos prit quelques secondes pour en replacer un autre dans son arme. Elle chauffait déjà pas mal, il fallait qu’il espace ses tirs. Comme à l’entrainement. Putain sauf que c’était pas l’entrainement. Dans un coin de son œil, le rayonnement lointain d’une grenade assourdissante l’éblouit, immédiatement suivie d’une nouvelle onde de choc qui lui vrilla l’oreille interne. Pendant un instant Aatos ne su plus reconnaitre son haut de son bas, sa gauche de sa droite et une intense envie de vomir lui remonta des tripes. Ses camarades ne semblaient pas en meilleurs état, heureusement que le flash n’avait pas passé les sacs de sable. La distance les protégeait, l’équipement médiocre de l’armée prodnovienne également. C’était un jeu de dupe.

Un jeu de dupe qui pouvait suffire à déclencher une guerre.


Effectifs pharois sur la plage :

  • 100 soldats professionnels armés d'armes d'infanterie légère de niveau 5
  • 10 mitrailleuses lourdes
  • 20 lance-roquettes
  • Beaucoup de sacs de sable.
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Point de rupture


tensiosnsoldatsprodnov

La capitale du Prodnov, StaïGlad était en pleine effervescence, les rumeurs les plus pessimistes allaient bon train et couraient de maison en maison, de famille en famille, et se répandaient telles une traînée de poudre parmi toutes les strates de la société. Ces dernières étaient amplifiées par les récents évènements dramatiques survenus en Prodnov. Les traumatismes liées aux tueries de masses perpétrées en pleine rue, une très grande instabilité politique et la multiplications de groupes factieux et dissidents ajoutaient à la confusion générale alors que la nervosité des soldats et miliciens qui quadrillaient la ville s’accroissait de minute en minute.
Des phrases étaient lâchées : le pays est envahi par les troupes pharoises, la Loduarie nous as trahit et nous attaque, le leader suprême est mort...
L'un des racontars les plus populaires du moment était celui sur la défection de hauts gradés de l'armée, ce qui n'était pas une hypothèse des plus improbables en réalité, car même certains militaires, dans les casernes, ou durant les patrouilles commençaient à l'évoquer, et à en discuter. Que se passerait il, devraient ils encore une fois obéir aux ordres les plus aberrants qui s'étaient succédés ces derniers temps.


A cela il fallait bien entendu rajouter le désastre économique sous-jacent, d'une économie souterraine qui prenait de l'ampleur dans une société civile fracturée et qui suppléait aux nombreuses pénuries et restrictions qui venaient compléter un tableau assez sordide et tragique de la situation géopolitique actuelle au Prodnov, assez pour qu'une étincelle vienne allumer un brasier qui ne demande qu'à se consumer.
Mais la peur et la crainte réelle d'un nouveau massacre en règle tempérait les ardeurs des éléments même les plus vindicatifs, tous attendaient le moment opportun, l'évènement déclencheur propice pour passer à l'action.

Et c'est alors que survint l'incident dit "de la plage".
Quelques bribes d'informations parcellaires et un faisceau d'éléments non confirmés suffisaient à augmenter de manière significative un niveau de tension sociale inégalé. On ne savait rien ou tellement peu qu'il devenait de plus en plus aisé de tisser et broder une jolie histoire impliquant le Pharois et la Loduarie, qui sous couvert d'une opération humanitaire, avaient déclaré la guerre au Prodnov...c'était tout du moins dans cet état que l'information, déformée et exagérée était parvenue jusqu'aux oreilles des dissidents et leaders de l'opposition.

A cela il fallait bien entendu rajouter le désastre économique sous-jacent, d'une économie souterraine qui prenait de l'ampleur dans une société civile fracturée et qui suppléait aux nombreuses pénuries et restrictions qui venaient compléter un tableau assez sordide et tragique de la situation géopolitique actuelle au Prodnov, assez pour qu'une étincelle vienne allumer un brasier qui ne demande qu'à se consumer.
Mais la peur et la crainte réelle d'un nouveau massacre en règle tempérait les ardeurs des éléments même les plus vindicatifs, tous attendaient le moment opportun, l'évènement déclencheur propice pour passer à l'action.

Conscient que la situation pouvait basculer à tout moment, et que Viktor Klukin pouvait décréter la mobilisation générale ou procéder à une nouvelle purge dont l'Etat Communiste commençait à devenir tristement célèbre, beaucoup d'entre eux estimaient que la population était mûre pour un changement de régime, tant ce dernier apparaissait comme brutal et inhumain, mais nul doute qu'ils défendraient leur terre et leur famille contre des envahisseurs et agresseurs étrangers, quels qu'ils soient.

Les groupes séditieux étaient bien entendus financés et poussés par les agents et réseaux des services secrets lofotèns et novigradiens, alors à l'apogée de leurs activités d'espionnage et d'intelligence stratégique.
Ces mouvements pro-démocraties avaient été armés et formés par leurs experts, et rompus aux méthodes d'infiltration et de guérillas, sans oublier un équipement tactique ultramoderne qu'ils n'auraient jamais pu se procurer en temps normal.

Ivan Tkachenko, l'agent le plus expérimenté de la DRN et son homologue lofotène Margarita Arginski, la spécialiste des opérations de reconnaissance terrain nourrissaient de grands espoirs pour que ce pays puisse se libérer d'un régime tyrannique absolutiste qui martyrisait sa population comme rarement. Cela avait par ailleurs une saveur d'autant plus particulière pour l'agent Arginski de par ses origines Lutharo-Prodnovienne. Très peu avaient eu la chance comme elle de pouvoir s'échapper de l'Enfer Rouge, il n'y avait que peu d'échappatoire au Prodnov, et la plupart le payaient de leur vie. Elle regarda son confrère novigradien, les yeux remplis d'une émotion sincère, puis se tourna vers la leader du principal mouvement d'opposition les Jeunesses Démocratiques Révolutionnaires.

"-Camarade Aleksa, il est temps, nous vous avons longuement préparé pour cet évènement, c'est maintenant ou jamais, sachez que les Provinces-Unies et le Novigrad se tiendront toujours du côté des forces démocratiques et républicaines, et que la mémoire des 20 000 martyrs attend d'être honorée. Ne soyez pas guidée par la colère e tla vengeance, car je sais qu'elle est présente dans votre coeur, gardez la tête froide en toutes circonstances, et ne deviez pas de votre objectif. Les agents du FSD et de la DRN seront là en soutien, et nous vous garantissons des procédures d’exfiltration et d'évacuation si cela devait mal tourner. "


"- Merci Camarade Irina, mais nous n’échouerons pas, nous ne pouvons pas échouer nous le devons pour notre peuple, pour nos amis, nos proches, et tous les combattants de la liberté tombés. Tout doit se jouer ici, ou bien notre sort de ne sera pas différent de celui de tous nos camarades.
Longue Vie à la République, Longue Vie au Prodnov Libre"



Et tous les combattants et révolutionnaires présents dans la pièce :


"Hurrah!!!!"

"-Bien, une dernière chose, Camarade Aleksa, nous allons faire diffuser des tracts dans les rues, annonçant la mort du Leader Suprême, cela n'incitera peut être pas toute la population à sortir dans la rue mais cet élément perturbera grandement la milice et les soldats de la garde rapprochée du palais, et ajouter à la confusion ambiante et à l'atmosphère de sérieuse incertitude qui règne actuellement à Prodnov. cela paralysera peut être certaines chaînes de commandement ou incitera les militaires, dont certains ne sont que de jeunes conscrits, à ne pas faire usage de leur arme."

Les deux femmes se donnèrent une accolade et se séparèrent, les choses étaient en mouvement, la machine venait d'être lancée, la "Grande Opération" pour laquelle Margarita Arginski avait mis beaucoup misé était à l’œuvre.

combattanterevolutionnaire
1180
Le 2 octobre 2007 - Capitale du Prodnov

Coup d'état de Staïglad
Résultat d'une opération d'influence clandestine à 70%.

Commando putschiste à l'installation.
Le soleil se couche sur Staïglad, ainsi que sur sa classe politique.



Compte-rendu d'opération a écrit :
C'est une opération clandestine visant à permettre le renversement du pouvoir en place et son remplacement par un groupe d'intérêts différent.

  • 76-100 - Réussite majeure : Le coup d'état est réussi, permettant la neutralisation (arrestation ou décès, je n'ai pas identifié le dirigeant du Prodnov parmi les personnages "protégés" des tentatives d'assassinat entre joueurs) de la gouvernance prodnovienne en place, et l'introduction à la tête dans la capitale d'un groupe d'intérêts présenté à tendance "social-libérale". Le joueur du Prodnov reste détenteur des effectifs de son armée, présente dans le reste du pays.

  • 21 à 75 - Réussite mineure : La gouvernance communiste actuelle est mise en fuite de la capitale. Les putschistes détiennent celles-ci.

  • 11 à 20 - Echec mineur : Les putschistes ne parviennent pas à déloger le gouvernement communiste mais d'importants troubles apparaissent dans la capitale, ce qui facilite leur fuite.

  • 1 à 10 - Echec majeur : Le commando est capturé dans son intégralité et le pouvoir central en ressort renforcé.[/list]

  • Résultat de l'opération (arbitrée par Abitbol / Chancelier-animateur)
    2820
    [Le 09/10/2007]

    La promesse.

    Le peuple du Prodnov avait finalement pris les choses en main, bientôt sa capitale allait être un exemple pour l’ensemble de la nation. Bien évidemment, les autorités novigradiennes avaient suivies avec un grand intérêt le déroulement du coup d’état. Maintenant que la capitale était sous le contrôle d’une faction démocrate, il convenait de la défendre face au péril qu’impliquait l’armée rouge encore très présente dans le reste du pays. Le Chancelier Antov savait que la situation était urgente, si Novigrad voulait voir une démocratie capitaliste fleurir au cœur du Prodnov, il allait falloir agir avec force et fermeté. C’était d’ailleurs l’occasion de rappeler au monde la force novigradienne qui avait été oubliée depuis son âge d’or du 18ème siècle. Se souvenant de la promesse des services secrets aux rebelles, le Chancelier prend sur lui d’appeler en toute urgence le dirigeant de la faction démocrate qui contrôlait désormais Staïgrad, lui rappelant le soutien inconditionnel de Novigrad et du Lofoten. Quelques heures plus tard, un important convoi aérien traverse le ciel du Prodnov…

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    Un retour de l'interventionnisme novigradien ?
    Publié le 13 Octobre 2007 à 20h.


    Un militaire du régiment des "Voïvoïdes" qui sécurise les environs de l'aéroport de Staïgrad.
    Un militaire du régiment des "Voïvoïdes" qui sécurise les environs de l'aéroport de Staïgrad.


    Cet été, le Prodnov, ce petit État slave du Nord-Est de l’Eurysie, fort d’une population de plus de onze millions d’habitants, a connu l’un des épisodes les plus terribles de son histoire. Bastion soviétique aux inspirations autoritaristes et militaristes, c’était jusqu’ici une nation anonyme parmi d’autres au cœur d’une région isolée de la scène internationale. Pourtant aujourd’hui le Prodnov est le centre de toute l’attention, surtout depuis le tragique massacre de Bridjesko où plusieurs milliers de civils furent exécutés par l’armée locale. Un génocide révoltant qui fut le point de départ d’une vague de défiance envers le régime communiste dans tout le pays. Mais c’est au cœur du Prodnov, dans sa capitale, Staïgrad, que la contestation fut la plus forte. Encouragée par l’espoir d’une liberté chèrement payée, la population s’est soulevée contre la dictature, le 2 octobre dernier. Aujourd’hui la commune de Staïgrad est l’unique enclave démocratique de la région, une ville tenue par un nouveau gouvernement social-démocrate qui pourrait vaciller à tout moment face aux graves périls qui se présentent à lui. Si l’arrestation du tyran Kuklin Viktor est un véritable tournant pour l’avenir du pays, l’armée rouge encore présente dans les campagnes représente à ce jour la véritable menace pour la pérennisation de la démocratie au Prodnov. Surtout alors que la coalition albigeoise se montre encore et toujours menaçante, preuve d’une volonté totale d’ingérence dans les affaires des nations slaves.

    C’est dans ce contexte qu’intervient la récente déclaration du Chancelier Antov qui s’inscrit dans la logique de l’actuelle volonté de renforcement des relations entre les slaves du sud et les slaves du nord comme c’est d’ailleurs déjà le cas avec le Vogimska. La mission de pacification du conflit engagée par les forces novigradiennes dans la région devrait surprendre, pourtant ce n’est pas la première fois dans l’histoire que Novigrad s’intéresse au nord. Une aire géographique que les autorités fédérales semblent considérer comme leur zone d’influence naturelle en Eurysie. N’oublions pas que l’augmentation de la menace rouge sur le continent menace profondément la stabilité du commerce continental et donc du soft-power novigradien dans le coin.

    Novigrad a donc tout intérêt à voir une nouvelle démocratie capitaliste s’installer dans le secteur alors même que la menace d’une union socialiste se fait toujours plus présente dans l’esprit des nations capitalistes à travers le globe. La preuve de cet intérêt est donc visible avec le déploiement d’un régiment tout particulier pour Novigrad, les Voïvoïdes, le fleuron des forces armées fédérales, un régiment à la réputation sulfureuse qui n’est engagé que lors des pires situations. À l’heure actuelle, rien n’indique que la situation au Prodnov devrait s’améliorer dans les semaines à venir.



    Par la Rédaction Internationale de NovPress.


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    DÉLIVRANCE

    (Le coup d'Etat étant déjà été validé et la plupart des parties prenantes l'ayant déjà acté, il s'agit de donner un peu de background autour de l'évènement par soucis de temporalité. Ce qui est décrit ci-dessous se situe donc avant l'ultimatum adressé aux rebelles )

    staigladcoupdetat

    StaïGlad, capitale du Prodnov, 11 octobre au petit matin, le lendemain du Coup d'Etat

    C'était fait, ils l'avaient fait, alors que certains semblaient nager en pleine fiction ou rêver tout en demeurant éveillé, d'autres s'affairaient méthodiquement à consolider et à organiser les nouvelles institutions de l'état en devenir.

    Kuklin Viktor, le "leader suprême" qui aujourd'hui n'avait de suprême que le nom, désormais affublé du charmant sobriquet de Kuklin le Sanglant, ou bien encore Kuklin aux Mains Rouges, avait été déposé au cours d'une journée mémorable qui resterait dans les annales du Prodnov à n'en point douter, celle d'une insurrection populaire urbaine menée par les chefs des partis d'opposition, des réseaux de résistance, des étudiants, et de tous ceux qui n'avait jamais pu faire abstraction des très nombreuses victimes assassinées par le régime.
    Bien entendu, ces mouvements en apparence indépendant et autonomes étaient lourdement appuyés et financièrement soutenus par des agences de renseignements étrangères sans qui ce coup de force n'aurait probablement jamais eu lieu, sans que toutefois l'implication étrangère ne fut jamais formellement identifiée ou officiellement prouvée. C'est d'ailleurs le propre et la raison d'être de ce genre d'agences gouvernementales supra-nationales.
    Les responsables et membres de ces mouvements en étaient d'ailleurs très reconnaissant et ne pouvaient que se féliciter de l'intérêt et de la bienveillance des puissances étrangères pour leur cause, bien qu'ils se doutaient qu'en contre partie ils devraient certainement répondre à quelques critères et exigences pour continuer à bénéficier de ce soutien tacite.


    Les évènements étaient allés très vite, tout s'était emballé en cette journée insurrectionnelle qui avait vu le Palais Présidentiel de StaïGlad investi massivement par les insurgés lors d'un rassemblement de protestations à l'encontre du gouvernement, tandis qu'une très grande confusion régnait dans la chaîne de commandement, sclérosée par des années d'ultra-hiérachisation pyramidale, et dans l'incapacité de réagir promptement et de se coordonner en l'absence d'ordres et de directives claires émanant de l'Etat Major Prodnovien.

    Et pour cause, l'absence manifeste de prises de décisions de Kuklin Viktor, qui selon toute vraisemblance était plus préoccupé par son propre sort et ses options d'échappatoire, avait paralysé toute la chaîne de commandement et laissé l'état major dans l'expectative, sinon un grand desarroi.
    Une situation d'autant plus exacerbée quand on connaît les exactions, sévices et exécutions pratiquées au Prodnov pour qui s'écarte du rang ou fait preuve d'une quelconque forme d'initiative qui ne soit pas validée en haut lieu par le tout puissant leader suprême. En somme, un ignoble château de cartes rigidifié par un régime du tout répressif, baignant dans le sang poisseux des innombrables malheureux morts sans vraiment savoir pourquoi.

    manifestationspontanée

    Manifestations spontanée d'opposants, de syndicalistes, d'étudiants et d'intellectuels aspirant à plus de démocratie, et demandant la fin du régime communiste. Certains groupes allant de quelques dizaines de personnes à plusieurs centaines, de manière éparses, et toujours menés ou incités par les rebelles.

    Ci et là, on avait observé des scènes de fraternisation entre les Gardes et les Insurgés, la police n'avait pas opposé la moindre résistance, mais même les révolutions de palais ont leur héros et leurs martyrs. On rapporta de nombreux faits de ripostes armées, et d'escarmouches plus ou moins violentes ayant occasionné plusieurs dizaines de morts, de très nombreux blessés parmi les civils. Dans le chaos ambiant, il n'était pas rare d'observer des scènes de panique, d'incroyables et spontanés mouvements de foules voulant fuir les combats de rue, provoquant ci et là accidents de circulations, habitants piétinés ou renversés, dommages collatéraux divers et variés. Bien entendu certains en avaient profité pour s'adonner à quelques activité de pillage et de rapines en bonne et dûe forme, ce qui est malheureusement très souvent le cas dans ce genre d'évènement qui échappe à tout contrôle des autorités.
    Une manifestation spontanée eu lieu près de la Caserne Nationale où étai stationnée un régiment de troupes spéciales de l'armée, prêt à intervenir, et lourdement armé. Pendant la manifestation, la foule entama des chants libertaires et contestataires, jusque là jugés anti-communistes par le régime.
    Les soldats finirent par réagir par des tirs de gaz lacrymogènes puis par l'usage de canons à eau, mais après une première dispersion réussie, la manifestation reprit de plus belle dans une des rues adjacentes. Plusieurs unités de l'armée intervinrent alors : des combats de rue assez limités dans leur intensité ont lieu, des voitures sont incendiées, des coups de feu retentissent sans que leur provenance fut clairement identifiée, le taux d'armement des citoyens était plutôt faible, mais il était facile de se procurer des armes de poing à moindre coût au marché noir, comme dans la plupart des pays communistes dont les économies sont gangrenées par les réseaux de contrebande.

    combatsderues
    Combats de rues sporadiques, dispersions de manifestations, coups de feu à chaque coin de rue. Entre confusion généralisée et riposte armée des insurgés, une atmosphère de guerre civile règne dans la capitale du Prodnov

    Un groupe de jeunes gens, probablement des étudiants, arborait des drapeaux aux couleurs du Prodnov dont ils avaient arraché l'emblème communiste et entonnant en choeur un ancien chant patriotique, lui aussi interdit par le régime communiste : « Réveille-toi, Prodnovien ! ».

    A la fin de la journée, plus aucun habitant de la capitale Staïglad ne pouvait décemment ignorer les évènements qui secouait la capitale : après les jeunes, les étudiants, les syndicalistes, ce fut au tour des simples ouvriers, qui stoppèrent leurs activités, vidèrent les usines qui se mirent à l'arrêt, et rejoignirent les diverses manifestations dans les rues, ou les groupes de gens qui se formaient spontanément, bien que la plupart n'avait en réalité qu'uen très vague idée de ce qui était en train de se tramer. Des slogans populaires tels que « Nous sommes le peuple », « L'armée est avec nous » émergèrent alors, et furent scandés par les manifestants, le poing levé !

    Mais le soutien de l'armée n'était pas acquis, bien loin de là en réalité.
    Comme dans toute révolution ou putsch, les premiers objectifs étaient bien sûr de s'emparer des lieux de pouvoir, mais pas seulement. Le contrôle des télécommunications est essentiel, voir primordial pour le maintien des insurgés au pouvoir, et l'officialisation du coup d'état auprès de l'opinion publique. Les locaux de la Tour de Télévision et le Centre de Radiodiffusion de StaïGlad, qui sont les principaux relais de communication officielle du régime furent rapidement investis et occupés, là encore non sans heurts et combats sporadiques.

    L'armée incapable de distinguer les civils lambda des insurgés, qui bien sûr ne portaient pas d'uniformes, peu habituée à guerroyer dans un environnement exclusivement urbain, et il faut le dire, totalement livrée à elle même ne sachant pas vraiment de quel côté elle devait prendre position, décida unilatéralement de battre en retraite à l'extérieur de StaïGlad, un repli stratégique temporaire disaient certains officiers, le visage fermé et les poings serrés, à leurs troupes, visiblement désemparées et en plein doute.

    soldatsprodnoviensenderoute
    Unité de soldats prodnoviens en déroute, quittant la capitale après quelques heures seulement de lutte et de réplique, incapable de réagir en concertation les uns les autres. Impossible de déterminer combien ont fui, déserté, battu retraite en bon ordre ou même rejoint le camp des insurgés.

    Si dans un premier temps la Nomenklatura s'était par réflexe de survie presque entièrement rangée aux côtés du pouvoir en place, il apparaissait de plus en plus probable que l'évolution de la situation tournait en faveur des insurgés et de la révolte populaire. Plusieurs hauts fonctionnaires, dont un ancien général à la retraite dont la figure était éminemment respectée, après plusieurs heures d'hésitation, commencèrent à faire défection et à réclamer opportunément un changement dans la politique et la direction du pays.



    A la fin de la journée, le coeur du pouvoir, plusieurs ministères et bâtiments gouvernementaux, ainsi que le quartier général de la police, les sièges de la télévision publique, de la radio, la gare centrale, et d'autres positions stratégiques étaient aux mains des putschistes.

    Après une rapide concertation, les membres de l'opposition avait désigné Aleksa Poliakov, leader des Jeunesses Démocratiques Révolutionnaires, comme leur porte-parole officiel. Un visage jeune, féminin, et avenant ne pouvait que rassurer. Celle ci fit donc un communiqué à la radio, retransmit en direct à la télévision :


    aleksapoliakov
    Aleksa Poliakov, la jeune leader de 20 ans des Jeunesses Démocratiques Révolutionnaires, le sourire aux lèvres, après une journée intense et riche en émotions, dont le regard exprime une forme de soulagement.


    "Camarades, habitants de StaïGlad et du Prodnov, chers citoyens, mes amis,

    En ce jour historique, que nous appellerons la Journée Révolutionnaire d'Octobre, nous, représentants du peuple prodnovien, membres de la résistance et de l'opposition, nous vous annonçons que le tyran est tombé ! Klukin le Sanglant aura à répondre de ses actes devant la justice. Justice, une notion qui nous as été violemment arrachée par ce régime brutal et cruel. Qui n'a pas perdu de frère, de soeur, de père, de mère ou d'ami, sous les balles de leurs soldats ? Justice leur sera rendue, ainsi qu'aux martyrs qui ont sacrifié leur vie pour que la liberté retrouvée reprenne enfin la place qui lui est dûe au coeur de notre société.

    Je sais ce que vous vous dites, encore un énième remplacement de leader, quel nouveau gouvernement répressif vont ils nous inventer cette fois ? Un Empereur ? Un Roi ? Un Dieu vivant ?

    Non bon peuple de Prodnov, rien de tout cela. Nous vous annonçons l'avènement d'une République, unie, indivisible et nouvelle, fondée sur les principes démocratiques et représentatifs qui nous ont été spoliés. Nous, les Jeunesses Démocratiques Révolutionnaires, ne sommes qu'une émanation, un courant, de toutes les idées et possibilités qui s'offrent à vous. Car oui, des élections libres auront lieu, oui de véritables élections qui vous permettra pour la première fois de choisir vos représentants, au sein d'une assemblée populaire élue au suffrage universel direct.
    Le ou la future présidente de cette nouvelle assemblée tracera pour notre pays une nouvelle trajectoire, une nouvelle destinée, avec d'autres perspectives que celle de choisir entre courber l'échine ou rester digne devant le peloton d'exécution.

    Restaurons la démocratie, la vraie, retrouvons le goût de la liberté et de l'insouciance qui nous ont été spoliés, ouvrons nous à ce monde nouveau qui nous tends les bras. Dans quelques jours les organisations politiques et syndicales seront appelées à déposer des listes électorales

    Je sais que vous avez peur, nous avons vécu dans la crainte de si nombreuses années, qu'il est difficile même de concevoir autre chose que cette monstrueuse dictature.

    Nous avons déjà obtenu le soutien de nombreuses nations étrangères . Et comment certains de nos voisins, qui se prétendent des démocraties, oseraient dès lors nous le refuser ? Non nous ne sommes pas seuls, vous n'êtes plus seuls ! Sortez, et venez réclamer votre dû !

    Vive la République ! Et Vive le Prodnov Libre !"
    1668
    Bannière du RDD


    Mouvement Démocrate-Révolutionnaire (RDD)
    Революционно-демократическое движение

    Le 20 Octobre 2007 au Palais Présidentiel de Staïglad.


    Déclaration du Gouvernement Démocratique de Staïglad

    Aux puissances de la coalition albigeoise,
    Au peuple du Prodnov,
    À l’attention de la communauté internationale,

    Grâce au soutien de la population de Staïglad, qui ne pouvait plus vivre sous le poids des chaines de la tyrannie, nous avons repris notre capitale le deux octobre dernier. Ensemble, nous prouvons au monde la volonté de notre peuple de pouvoir faire l’usage de son droit d’autodétermination. Nous ne voulons plus d’une société autoritaire où nous sommes contraints de vivre dans la misère, nous ne voulons plus d’élections truquées où on nous demande de choisir entre la peste et le choléra. Il est temps pour le Prodnov de connaitre une ère de paix et de prospérité. Dans ce cadre, nous sommes résignés à défendre notre liberté chèrement acquise, nous ne concéderons rien à ceux qui ne veulent que notre mort. C’est pourquoi nous nous déclarons seuls représentants légitimes du peuple libre de Prodnov !

    Peuple de Prodnov ! Voyez comme l’avenir semble lumineux pour notre cause ! Votre liberté est à portée de main, si nous l’avons fait, vous pouvez aussi le faire ! Rejoignez-nous et construisons le Prodnov de demain ! Nous en appelons à nos alliés, ne laissez personne détruire notre rêve !

    En réponse à l’ultimatum de la coalition albigeoise, nous ne concéderons aucune ingérence dans nos affaires ! Nous en appelons à la raison commune et au soutien de la communauté internationale, nous sommes libres de choisir la société dans laquelle nous souhaitons vivre. Tentez de nous imposer votre volonté par la force et notre sol deviendra votre tombeau.

    Vive la République et vive le Prodnov libre !


    Au nom des leaders du Mouvement Démocratique-Révolutionnaire de Staïglad.
    1548
    Message secret
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    479
    https://www.zupimages.net/up/22/23/j2u6.jpg

    Sur la côte du Prodnov, les navires cargos du Syndikaali ont commencé à débarquer les troupes et le matériel lutharovien et norstalkien. Le Vogimska quant à lui devrait pénétrer par le sud du pays.

    Avec les forces d'occupation commencent également des livraisons de denrées alimentaires, médicaments et ressources de premières nécessités pour palier momentanément aux ravages de la guerre. L'installation d'un camp humanitaire est en préparation à Peprolo afin d'accueillir les populations privées de foyers.
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