22 octobre 2007 - La scène internationale, derrière le Mouvement Démocrate-Révolutionnaire (RDD)A l'ombre de Staïglad, de nouvelles forces politiques se dessinent pour ouvrir le champs du possible, dans un pays meurtri et divisé sous l'effet de sa violence institutionnalisée...Le 11 août dernier, l’horreur s’immisçait sur la scène politique internationale, après la parution dans bons nombres des maisons de presse mondiales,
du massacre de manifestants au Prodnov, des manifestants révoltés contre la mise en place de mesures ultrasécuritaires suite à l’assassinat du dirigeant et qui se sont durement heurtés à son régime, causant manifestement plusieurs milliers de morts et de disparitions.
“Et c’est là qu’il y a erreur” reprend Reno Brego, consultant politique de notre antenne, souhaitant corriger notre propos. “On assimile la rébellion de Bridjesko à la contestation des mesures sécuritaires du gouvernement de feu Belleski. La vérité est plus sinistre encore car il est question de la résistance d’une ville face à l’assaut de sa force gouvernementale, autorisée à toutes les actions, pour retrouver les hypothétiques assassins du dirigeant communiste, Gwepolosk Belleski. On a littéralement lâché les chiens sur Bridjesko, dont plusieurs des assassins seraient originaires. On a fait de la ville un exemple, par le bas, par le sang. Cependant, il est toutefois aujourd’hui raisonnable de penser que l’exemple n’a pas suffit et qu’il a même, au contraire, attiser l’esprit de rébellion ayant notamment conduit
au récent coup d’état de Staïglad…” Le coup d’état intervenu en plein coeur du pouvoir, par des mouvances libérales a donc permis d’offrir une bouffée d’air frais au sein des villes prodnoviennes, un sursis salvateur dont aurait aimé profiter plus tôt la ville de Bridjesko, précédemment devenue un véritable défouloir, pour le pouvoir politique local.
“A ce stade, il est clair qu’aucune force armée prodnovienne ne s’est maintenue dans la capitale, après le coup d’état brutal qui a tranché la tête du régime. Il ne faut pas oublier que c'est la deuxième fois en seulement un mois que le Prodnov perd son gouvernant. L’armée prodnovienne, qui était nécessairement présente dans la capitale le jour du coup d'État, doit encore peiner à chercher sur quel pied danser. C’est aussi ce qui doit je pense expliquer la relative léthargie des forces armées gouvernementales dont les émotions se partagent actuellement entre la répression gouvernementale demandée contre Bridjesko, la disparition du commandeur Gwepolosk Belleski, la disparition du gouvernement de transition et l’émergence d’un nouveau régime, jusqu’ici limité à la capitale et dont la ligne politique n’est pas encore clairement définie, clairement connue. La succession d’évènements dans le pays supprime les process et les procédures en place au sein des administrations, on ne sait plus vers quoi se diriger, quel donneur d’ordres suivre car selon les organigrammes, celui-ci appartient à l’ancienne ou la nouvelle organisation politique.”
Quoiqu’il en soit, il faut reconnaître que la nouvelle formation politique installée (par la force) au sein de la capitale prodnovienne, ouvre de larges opportunités diplomatiques pour le pays, là où les errements et les exactions du régime communiste prodnovien avaient cristallisé la scène internationale, entre d’une part ceux qui positionnent le régime rouge de Belleski comme persona non grata et ceux qui souhaitent ouvertement, militairement, s’engager contre lui.
Est-ce que le gouvernement “insurgé” comme on aime les appeler par delà la frontière nord du pays, a profité d’un soutien d’une puissance étrangère dans le déroulement du coup d’état? Rien n’est moins sûr, mais toujours est-il que ce dernier bénéficie déjà d’un capital sympathie auprès de plusieurs puissances étrangères, à l’instar du Novigrad, du Lofoten et à travers eux, de l’Organisation des Nations Commerçantes (ONC), première puissance économique, militaire et donc politique mondiale. Un soutien de choix pour entamer la rédaction d’une véritable page blanche, dans un livre où celles-ci se sont considérablement noircies ces derniers mois, après les violents heurts et exactions meurtrières perpétrés par les forces communistes.
Le président de l’Organisation des Nations Commerçantes en personne, Ichtaca Divigracia, a témoigné de la nécessité absolue que les états membres de l’ONC avaient à sécuriser la capitale et pour qui les nouvelles autorités en place là-bas sont à ce jour les seules capables de renouer avec la population prodnovienne, du fait que les putschistes constituent une force politique totalement étrangère au massacre de Bridjesko. “Les forces révolutionnaires de Staïglad sont les héros dont le Prodnov a besoin, ils sont la fleur qui nous prédit le printemps. Donnons leur l’espoir d’une alternative à la répression communiste et nourrissons depuis Staïglad, un schéma vertueux qui offre au Prodnov, la genèse d’une vie nouvelle, d’une vie meilleure…” Effectivement, bien que l’action violente des insurgés dans la capitale souffre d’un certain rejet de la part de la classe politique de l’ONC, il est convenable de dire que ce coup d’état constitue pour le cas prodnovien, un geste d'autodéfense salvateur, gageant de l’intérêt qu’ont les nations membres de l’ONC, à soutenir le processus de pacification voulu dans le paysage politique local.
Le Prodnov est menacé d'invasion par différents états limitrophes, si bien qu'il est à ce jour en proie à différentes forces, différentes factions dont aucune d'elles ne convergent vers l'état providentiel du Staïglad. Forte de 4,6 millions d'habitants, la capitale prodnovienne mérite pourtant tout le soutien possible, pour éviter l'étendue d'un drame humanitaire dans un pays où la table a été entièrement retournée...