[DIPLOMATIE] Le quartier des ambassades se trouve dans le sud de la ville de Pharot - Page 4

Au responsable des affaires étrangères pharoises,

Madame/Monsieur,

Le Ministère des Affaires Étrangères a reçu hier une lettre d'un capitaine pharois qui insulte notre nation d'empire criminelle et j'en passe. Évidemment si ce n'était que cela nous n'aurions même pas prit la peine d'y porter attention cependant le reste de la lettre a mit la majorité du ministère dans une colère noire et je crains fort que même avec cette lettre je ne puisse pas les calmer mais cette lettre à tout de même un intérêt puisqu'elle vous averti : Des menaces ont été faites à l'encontre de l'impératrice et de la démocratie et jamais nous ne laisserons qui que ce soit toucher à la démocratie qui a dû payer son instauration par le sang et les massacres et encore moins l'impératrice alors pour le moment nous conseillons en toute amitié au gouvernement pharois que calmer les esprits de ses citoyens car si l'impératrice ou notre nation venait à courir un réel danger, nous n'hésiterons pas à tuer, piller et torturer jusqu'à obtenir des réponses ou avoir l'assurance qu'elle n'est pas en danger.

Amicalement,

Golionios Xénophilos, Ministre des Affaires Étrangères de l'Empire Démocratique des États Latins Francisquiens

Au Capitaine Mainio, Ministre des intérêts internationaux,

Monsieur Mainio,

Je ne me rappelais plus que vous étiez mon homologue pharois mais sachez que je ne suis pas déçu de le réapprendre! Votre lettre m'a beaucoup plu et vos paroles semble sincères (comme à votre habitude d'ailleurs). J'ai toujours aimé la familiarité que vous employez dans vos lettres comparés à vos collègues qui sont plus...Enfin vous voyez sûrement de quoi je veux parler. Votre lettre ne m'a pas seulement plu à moi mais aussi au ministère qui s'en est d'ailleurs quelques peu amusé mais passons à un sujet beaucoup plus important sur cette lettre. Il semblerait que puisque la lettre concernait des menaces envers l'impératrice elle fut informée de cette lettre et elle n'est pas heureuse de savoir qu'on en veut à sa vie cependant elle pense qu'il est grand temps que nos deux nations prennent communément conscience du poids que nous pesons au nord et notamment avec les crises qui se déroulent chacun de notre côtés et je sais que vous êtes un petit farceur alors ne nier pas l'histoire du sous-marins en escapade. L'impératrice Clémence Première invite officiellement le Doyen Markku au Palais Impérial de Latios le 18 février prochain et sera attendu à 16h30 à l'aéroport de Latios.

Puisque le doyen Markku, dans le cas où il accepterait cette invitation, sera le premier dirigeant d'un autre pays à entrer dans l'enceinte du Palais Impérial nous lui enverrons le protocole entier et précis à suivre.

Avec toute mon amitié et en saluant votre femme,

Golionios Xénophilos, Ministre des Affaires Étrangères de l'Empire Démocratique des États Latins Francisquiens

À l'intention du responsable des affaires étrangères pharoises,

Madame/Monsieur,

À la demande du Ministre des Affaires Étrangères francisquiennes le ministère vous transmet le protocole à suivre par le doyen-pêcheur du Pharois Syndikaali. Le Ministère vous invite à la transmettre au plus vite au doyen afin qu'il puisse en prendre connaissance.

Message secretInformation secrète réservée aux personnes autorisées

Avec les salutations du Ministre et du Ministère,

Le Ministère des Affaires Étrangères de l'Empire Démocratique des États Latins Francisquiens

Axis Mundis, le 9 mars 2005

Au nos chers amis de la Libre Association des Propriétaires de Phares et de Filets d'Eurysie Septentrionale.
A qui de droit en son sein.

Camarades !

Comme vous le savez sans doute déjà, l'ayant probablement appris par vos propres services, la situation de la Commune de Kotios a évoluée pour le pire. Alors que la jeune république commençait à peine à se redresser des épreuves de l'indépendance, bâtissant peu à peu son économie, son système de santé, de justice, d'éducation, et que l'avenir s'ouvrait enfin à son peuple, un mouvement révolutionnaire armé s'est attaqué à son assemblée élue.

S'il n'est pas dans les habitudes de l'Union des Communes, Républiques et Syndicats du Grand Kah d'ingérer trop ouvertement dans les affaires de peuples étrangers, sauf demandes de la part de ces derniers, il nous a semblé que l'évènement était tout de même notable en cela que ce mouvement putschiste, d'inspiration clairement fascisante et s'étant à divers reprises illustré par des prises de position ne rappelant que trop celles de sale empire voisin, était justement soutenu par ce dernier. C'est pas moins de cinq cents hommes et femmes de l'armée francisquienne qui ont passé la frontière, amenant avec eux des armes de guerre et de l'artillerie lourde, pour réprimer le peuple et massacrer quiconque s'opposerait à la volonté de leurs protégés.

Si cet acte n'a pas été accompagné d'une déclaration de guerre en bonne et due forme - qui l'aurait attendu de la part d'une nation barbare dont nous savons bien qu'elle ne reconnait ni le droit de l'humain à la liberté, ni la moindre bienséance élémentaire concernant tous les aspects de la politique et de la diplomatie, il n'en compose pas moins un acte d'agression, de guerre, d'invasion.

Votre pays a, au même titre que le nôtre, juré de protéger l'indépendance de la Commune de Kotios. Nous vous proposons ainsi d'organiser une rencontre avec l'ensemble des pays concernés par cette promesse de protection pour envisager ensemble les solutions que nous pourrons initier.

A ce propos il nous semblait souhaitable d'un tel sommet soit organisé sur votre territoire, du fait de l'implication de plusieurs éléments de votre libre association dans l'histoire récente de la commune, et de votre proximité géographique avec les évènements nous concernant.

Très amicalement,
Citoyenne Actée Iccauhtli
Membre du Comité de Volonté Publique
Au nom du Commissariat aux Affaires Extérieures

À l'intention duCapitaine Mainio, Ministre des intérêts internationaux du Pharois Syndikaali

Ah, mon ami, je me portais mieux il y a quelques jours,

J'ai demandé au ministère de me transmettre directement les missives me concernant qui provienne de vous puisque je dois bien l'avouer, recevoir des missives de votre part me fait toujours sourire et c'est bien ce qu'il me faut avec celle que le ministère reçoit en ce moment.

Vous savez dans le gouvernement et dans n'importe quelle institution de l'empire tout le monde apprécie Kotios ou au moins l'appréciait mais petit à petit des nouvelles et des articles sont remontés et voyant la misère et la famine se répandre, certains ont très vite détesté Kotios et la commune. Dans tout cela certains ont vu un parti émerger pour le peuple, par celui-ci et en son nom et c'est d'ailleurs ce même parti qui est responsable de ce qu'il se passe à Kotios.

Honnêtement je ne me soucie pas vraiment de la commune à titre personnel mais nous devons reconnaître que la ville a perdu de sa valeur depuis qu'elle a prise ses distances avec l'empire alors si nous avons décidés d'intervenir rassurez-vous ce n'est pas dans un excès de violence et de meurtres car notre nation se lasse de tout ça. Si j'ai bien compris la seconde révolution a déjà émise ses revendications et l'empire se retrouve avec celle-ci et parce-que notre nation pense que la République de Kotios fera de la commune un réel territoire souverain et indépendant, nous avons décidé de la soutenir envers et contre tous.

Je sais dans quoi le gouvernement dont je fais parti s'engage et croyez-moi, ce que la commune va devenir vaut plus que tout l'or du monde alors je suis navré de devoir vous dire que nous ne ferons pas marche arrière et en ce qui me concerne je ne risque pas de quitter mon siège de ministre avant quelques années alors rassurez-vous, vous avez le temps de m'envoyer encore beaucoup de missives diplomatiques.

Comment se porte votre femme d'ailleurs? Saluez le de ma part,

Amicalement,

Golionios Xénophilos, Ministre des Affaires Étrangères de l'Empire Démocratique des États Latins Francisquiens

Message secretInformation secrète réservée aux personnes autorisées

Axis Mundis, le 14 mars 2005

A nos chers amis de la Libre Association des Propriétaires de Phares et de Filets d'Eurysie Septentrionale,
Au ministre de la défense territoriale du Pharois Syndikaali,

Camarade !

Toutes mes félicitations, pour commencer. S'il ne revient pas aux délégués de l'Union de juger des choix des citoyens pharois, sachez au moins que le Comité de Salut Public a suivi ces élections avec une grande attention, allant toujours croissante au fur et à mesure que les alliances se faisaient et défaisaient. En l'état nous sommes simplement ravis qu'un poste aussi important et prestigieux du gouvernement de notre principal partenaire en Eurisie ait été délégué par le peuple aux formations de l'essentielle réalisation écologique et social. Il va sans dire que nous partageons vos positions sur ces questions. Ainsi mon commissariat et moi-même percevons la situation comme une opportunité unique de compréhension et de collaboration autour des sujets clefs nous rassemblant.

A commencer, comme vous le dites si bien, par Kotios. En l'état la situation n'a pas encore explosée dans des proportions irratrapables, mais semble sur le fil. L'aviation du Grand Kah fera en sorte de maintenir la sécurité de la commune si nécessaire, nous vous remercions encore d'accepter d'accueillir notre personnel dans le cadre de ces opérations conjointes.

Pour ce qui est du futur de Kotios, maintenant, l'initiative du citoyen-générale Mikami s'est faite de son propre chef, sur utilisation de ses pouvoirs plénipotentiaire et avec simple validation de principe de la convention. Personnellement, si je partageais son analyse de la situation - qui s'est avérée exacte comme l'a prouvée la misérable tentative franciscaine - je pensais aussi que la situation politique de la commune rendait l'idée irréalisable. Les récents évènements, si dommageable soit-ils pour les habitants, seront peut-être l'occasion de la réaliser, en fin de compte. Une base internationale répondrait merveilleusement bien aux accusations d'impérialisme prononcées à l'encontre du Kah et des amis de sa doctrine, en plus de marquer la collaboration de nos deux peuples autour de la question kotioïte. Vous jouissez de liens culturels privilégiés avec les indépendantistes, et j'accepte avec plaisir votre soutien pour cette démarche tout à fait essentielle : vous saurez mieux que nous leur expliquer nos intentions.

Nous pourrons faire cela quand vous le voudrez. Pour l'heure cependant la situation communale peut encore évoluer, comme elles le font si souvent lors des crises. Au moins le peuple pourra-t-il jouir de notre aide conjointe en l'attente d'un retour à la normale et au progrès.

Très amicalement,
Citoyenne Actée Iccauhtli
Membre du Comité de Volonté Publique
Au nom du Commissariat aux Affaires Extérieures

A l'attention du Capitaine Mainio, et des honorables représentants des Affaires Étrangères du Pharois Syndikaali,


Tout d'abord nous tenons à vous remercier pour votre aimable missive, et je veux que vous sachiez qu'elle a reçu tout l'intérêt que l'on pouvait escompter de la part du Département Fédéral des Affaires Etrangères.
Je suis quelque peu confuse et perdue, car vos mots ne tendent pas à nous rassurer sur vos liens envers une organisation que vous-même vous qualifiez de terroriste sans pour autant les réprouver publiquement. Je gage que vous avez l'intention de clarifier et d'énoncer au monde, et ce en toute transparence vos liens et intérêts pour une telle association de malfaiteurs. Vous souhaitez vous dédouaner totalement d'un quelconque lien en balayant tout cela d'un revers de la main, puis de l'autre vous réaffirmez qu'entraver la Fraternité à Kotios, c'est faire de l'ingérence politique contre le Pharois ? Voilà qui est bien étrange et qui me laisse très, comment dire..perplexe.
Moi j'aime la clarté, et je vais l'être totalement avec vous : la piraterie, au même titre que l'esclavage ou le meurtre, est un crime grave qui va à l'encontre même des idéaux des droits de l'homme que vous revendiquez. Au vu des derniers faits que l'on associe à la Fraternité des Mers du Nord, dont un attentat ayant fait plusieurs victimes si je ne m'abuse, pardonnez notre fort scepticisme quant au visage souriant et humaniste que vous arborez à la face du monde. L'hypocrisie, voilà donc un mot que vous avez fort judicieusement choisi, il me parait en effet totalement indiqué.
J'ai malgré tout le sentiment que vous partagez véritablement le fait que les droits fondamentaux ne peuvent être négociés ou utilisés à géométrie variable.... Mais aux belles déclarations d'intention qui ne sollicitent aucun effort, nous les gens du Nord préférons les actes. Ils parlent d'eux même, et préservent en plus la santé de mon estomac, merci bien de vous inquiétez de mes troubles digestifs, c'est très apprécié.

Oh, mais j'y pense, à ce sujet vous savez, les aigreurs dont vous m'avez fait part, nous connaissons en Lofoten d'excellents remèdes de grand-mères, issus d'un héritage ancestral en matière d'herboristerie. Je vous ferais parvenir à titre gracieux quelques décoctions stupéfiantes dont nous avons le secret, vous m'en direz des nouvelles ! Je vous dois bien ça, en échange du cadeau que vous m'avez fait. Sachez que je lirais avec attention votre ouvrage, afin d'en apprendre un plus sur votre culture et votre pays.

Quant à Kotios, vous l'avez dit vous même, c'est l'Assemblée Populaire qui dirige la Commune, et à moins que les décisions soient désormais prises et décidées unilatéralement à Pharot, par quelque truchement dont nous ignorons le secret, celle-ci n'est pas soumise à l'autorité du Doyen du Pharois Syndikaali et n'est pas non plus une colonie dirigée par la Fraternité, me trompe-je ? J'ai vérifié maints fois et il n'est pas proscrit ni interdit aux nations étrangères d'investir et d'ouvrir des commerces au sein de la cité-état. Il ne vous as pas échappé que quelques usines et commerces Lofotèns ont ouvert leurs portes à Kotios et que nous y avons une petite communauté, certes très modeste, mais subvenant tout de même à certains besoins qui font le bonheur du voisinage. Ces nouveaux emplois permettent à certains Kotioïtes de subsister et de nourrir leurs familles là où semblent t ils les autorités locales font cruellement défaut Souffriez vous donc de notre volonté manifeste de contribuer à améliorer sensiblement la condition humaine de certains citoyens de Kotios ?

Mais cessons donc toutes ces fariboles et tergiversations, et venons en au véritable fait, celui qui vous donne tant de maux et semble vous causer tant d'inquiétudes, cette menace pour votre hégémonie et main mise sur un Etat que j'ai bien compris, nourri tout la convoitise et les ambitions de votre bras armé, pardon, de la Fraternité qui n'aurait absolument aucun lien avec vous et toute ressemblance ne serait que pur hasard.

Au vu des derniers évènements tragiques survenus dans la Commune de Kotios, je suis sûre que vous êtes au courant, nous avons émis quelques doutes et interrogations quant à la capacité voire la volonté de la Fraternité à assurer notre protection et à maintenir l'ordre public dans ce qui s'apparente à un effondrement complet du système institutionnel. Vous devriez donc plus vous inquiétez pour l'avenir de Kotios, et ne pas vous préoccupez du Lofoten qui lui n'a jamais été une menace quelconque pour la démocratie, la paix et la stabilité.

Au vu de l'incurie et du chaos qui semble régner dans la Commune, et je ne mentionne même pas ce coup d'état fasciste qui a prospéré dans votre ombre, nous, l'Etat-Major, le Gouvernement Fédéral des Provinces-Unies, après un vote démocratique du Parlement, avons pensé judicieux de suppléer à l'absence de garants pour la préservation de la vie de nos ressortissants.
L'extrême violence et le niveau de criminalité jamais atteint à Kotios nous a laisser présager que de grands et sombres dangers pouvaient subvenir à tout moment. L'avenir nous as donné raison, et nous as quelque peu forcés à revoir à la hausse notre dispositif de sécurité. Bien entendu, ces forces n'ont vocation qu'à préserver l'intégrité physique de nos ressortissants et commerces, et en aucun cas, je répète en aucun cas, n'interviendront sous aucun autre prétexte, hormis bien sûr celui de la légitime défense. Nos hommes eux, ne sont point des contrebandiers ou des mafieux, et sont d'une indéfectible loyauté envers le Parlement. Ils ne patrouilleront pas dans les rues, resterons assignés aux lieux qu'ils doivent défendre, et ne se substitueront jamais aux forces officielles de sécurité, si tant est qu'il en reste. De plus ils ont ordre absolu de respecter comme tout à chacun, les lois et législations ayant cours à Kotios. Dans le cas contraire, ils seront sévèrement réprimés et s'exposeront aux sanctions prévues dans le code législatif Kotioïte. La Chancelière s'y est engagée personnellement, aux yeux du monde entier, et c'est à la communauté internationale que nous rendrons des comptes. En revanche, jamais nous ne serons redevables ni comptables de la Fraternité, qu'elle bénéficie ou non de votre soutien tacite ou de votre complicité passive...je ne sais d'ailleurs laquelle de ces deux situations serait la pire d'un point de vue éthique.

Quant à vos menaces, bien que nous apprécions les propos directs et non voilés, celles ci nous laissent de marbre, vous êtes bien fort ignorant à ce que je vois de la culture et mentalité nordique. Elles sont non seulement sans effet, mais témoignent simplement d'un manque flagrant de sang froid et de maitrise que je n'aurais pas envisagé de la part d'un homme d'expérience tel que vous. Voyez vous nous ne cherchons pas la guerre à tout va, nous abhorrons les conflits qui n'ont pas lieu d'être, et contrairement à vous, cher capitaine, nous avons peu d'appétence à brandir nos armes et à pointer nos missiles à la moindre contrariété. Notre flotte et notre armée a t elle ne serait-ce qu'une seule fois menacé vos frontières ou vos ressortissants ? Je ne le pense pas. Avoir une réaction aussi disproportionnée pour une broutille, c'est bien le propre des dictatures et des états totalitaires, ce que vous n'êtes pas aux dernières nouvelles.

Je suis pantoise devant vos déclarations pleines de fiel et vos douces paroles mielleuses dans la même phrase, je ne sais quoi en penser.
Quoiqu'il en soit, si l'invitation était sincère, sachez que découvrir vos terres et vos paysages, ma foi, serait pour moi une perspective fort réjouissante. Cela serait avec un plaisir non dissimulé car j'adore les voyages. En ma qualité de représentante diplomatique, c'est fort peu original vous en conviendrez.

En espérant que nous pourrons tout de même repartir sur de bonnes bases, soyez assuré , de notre pacifisme et de notre volonté affichée et déterminée à éviter tant que faire se peut, tout conflit ou guerre avec le Pharois Syndikaali, sauf si vous y tenez absolument. Cela n'est ni dans notre intérêt, ni, j'ose le croire, dans le vôtre.


Bien amicalement,
Mme Brunehilde Wanger, Conseillère Fédéral du Département des Affaires Etrangères

A l'attention du Capitaine Mainio, et des honorables représentants des Affaires Étrangères du Pharois Syndikaali,


Votre missive m'a fait grand plaisir, bien qu'elle ne nous donne pas entière satisfaction sur vos intentions, elle a en effet le mérite d'apporter des éclaircissements bienvenus, qui comme vous l'avez très pertinnement fait remarqué, éviteront à l'avenir plusieurs malheureux quiproquos ou malentendus. Et d'une fâcheuse maladresse peut parfois naître une guerre que personne n'avait vu venir, enfin dans les cas les plus extrêmes.

Merci également d'avoir confirmé que vous souteniez la Fraternité des Mers du Nord, tout en la combattant si j'i bien tout saisi. Ce concept m'échappe quelque peu d'ailleurs voyez-vous, aider et lutter en même temps, cela doit vous demander un effort d'équilibriste assez périlleux dans vos relations avec ces pirates. Personnellement je garde en mémoire la juste sentence qu'infligeait nos aïeux à ces criminels de la guerre, une corde autour du cou et une danse macabre au gibet à l'entrée des ports de nos comptoirs commerciaux, à l'époque du Protectorat Maktois. Un spectacle terrible, et bien heureusement nous vivons désormais dans une société civilisée, mais le droit n'a pas changé, seule la sentence diffère, et c'est bien mieux ainsi, la peine de mort me répugne à bien des égards.

Oh, mais je m'égare, vous dites que vous avez choisi le "choléra" à la "peste" ? Ma foi, je pense que je peux vous comprendre, sans approuver bien évidemment, mais sachez, cher ami, que dans un cas comme dans l'autre on finit par en mourir, et ce n'est guère beau à voir. Ne devrions nous pas ensemble en chercher le remède plutôt ?

Quoiqu'il en soit, maintenant que votre "soutien" est factuellement établi, et que votre affiliation n'est plus secret d'état, je ne comprends pas très bien sur quelles bases les Provinces-Unies devraient s'excuser pour ...avoir simplement dit la vérité ?
Alors oui, effectivement, les mots choisis étaient quelque peu...cavaliers ça je vous le concède, mais de là à dire qu'ils étaient insultants et grossiers, c'est un peu fort de café, ne trouvez-vous pas ?
Si vous tenez formellement à des excuses, je dirais que certes vous avez raison, l'art et la manière c'est important, et le vocabulaire n'était pas adapté, et nous aurions du le formuler autrement. En cela nous nous excusons. Si nous revenons sur la forme, en revanche, nous ne retirerons pas le fond de notre pensée, car cela serait nous mentir.
Ce qui m'amène au dernier point. Ce n'est pas seulement Kotios qui nous perturbe, nous sommes également fort confus de ces multiples factions et organisations en votre sein qui semblent avoir une influence et un pouvoir notable. Certains même en dehors de votre contrôle. C'est en tout cas la vision extérieure telle qu'elle nous apparaît. Nous sommes pourtant une démocratie fédérale décentralisée, nous sommes habitués à de fort pouvoirs régionaux voire nationalistes parfois, mais les Provinces-Unies semblent ne plus savoir sur quel pied danser avec le Pharois Syndikaali. La dernière déclaration de l'une de vos factions concernant la tragique situation au Damann fait plus que nous interroger sur la solidité de votre démocratie. Peut être sommes nous simplement ignorants...

Bref, comme vous le voyez nous avons beaucoup de questions, d'interrogations, et il me semble en effet opportun, suite à votre recommandation et aimable invitation, de solliciter très officiellement avec vous une rencontre. Après tout, nous sommes tous les deux des nations de marins semblent-t-ils, peut être même que nos ancêtres ont pêché et taquiner le goujon ensemble. Je me permets donc, au nom du gouvernement fédéral des Provinces-Unies de demander une rencontre officielle, via une visite d'Etat en bonne et dûe forme, sur votre territoire.



Bien amicalement,
Mme Brunehilde Wanger, Conseillère Fédéral du Département des Affaires Etrangères

A l'attention du Capitaine Mainio, et des honorables représentants des Affaires Étrangères du Pharois Syndikaali,


Très cher capitaine, je suis bien peinée de vous écrire en de telles circonstances, j'ai en effet appris l'acte d'abordage odieux d'un porte-conteneurs d'une compagnie Lofotène qui a eu lieu dans vos eaux. Par un heureux concours de circonstances des navires de notre flotte croisaient non loin de là, pour l'opération de rapatriement Umbrella qui se déroule à Kotios en ce moment même. Il est ironique de penser qu'un drame tels que le sont les derniers évènements survenus dans la Commune ait pu en éviter un autre, ne pensez-vous pas ?
Concernant la création de cette organisation que vous appelez le Cormoran, oui, nous en avons effectivement entendu parler, mais je vais être honnête et sincère avec vous, notre Chancelière nous as fait part de son scepticisme et de sa méfiance envers ce genre d'organisation, quant à son efficacité réelle et ainsi que sa sérieuse capacité à délivrer des résultats.
Entre-nous, maintenant que vous avons une relation que j'aurais plaisir à qualifier d'amicale, accepteriez-vous vraiment d'enquêter sur la Fraternité et de livrer à une cour de justice étrangère vos propres ressortissants, sachant qu'ils risquent en théorie rien de moins que la perpétuité ?
Mais laissons cela de côté pour parler d'un autre sujet aux perspectives beaucoup plus réjouissantes, car j'ai l'insigne honneur de vous annoncer que mon gouvernement souhaite répondre favorablement à votre très sympathique invitation.
Notre nouvelle Vice- Chancelière Mme Odessa Dunham, sera notre représentante officielle, et à la tête d'une délégation des Provinces-Unies, se fera grand plaisir de visiter Pharot votre capitale à votre convenance.

Oh, je me dois également de préciser qu'en vertu de ses considérations écologistes, Mme Odessa Dunham fera le trajet non pas en avion mais en navire propulsé à l'énergie solaire et éolienne, afin de démontrer au monde qu'il est possible de se déplacer sur de longues distances en utilisant des moyens de transport alternatif. Aussi, Mme Dunham accostera dans le port de votre choix, et se conformera bien entendu à vos directives et à vos protocoles une fois à terre.


Bien amicalement,
Mme Brunehilde Wanger, Conseillère Fédéral du Département des Affaires Etrangères

Aumérine, le 6 juin 2005S.E. Le Capitaine Irja
Ministre de la Défense territoriale
Pharois Syndikaali
Pharot


Votre Excellence,

Bien que très tardive, nous souhaitions répondre par la positive à votre dernière missive.
Veuillez acceptez nos plus plates excuses pour cette si longue attente, en espérant que ceci n’entachera en rien votre volonté de rapprochement.

Je vous prie de croire, Madame, en l’assurance de ma très haute considération.

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Ce message ainsi que toutes les pièces qui y sont jointes (ci-après le "message") sont établis a l'attention exclusive de ses destinataires.
Si vous recevez ce message par erreur, merci de le détruire et d'en avertir immédiatement l’expéditeur par n'importe lequel des canaux disponibles.
Toute utilisation de ce message non conforme à sa destination, toute diffusion ou toute publication, totale ou même partielle, est interdite, sauf autorisation expresse.

Aumérine, le 9 juin 2005S.E. Sakari
Ministre de la Défense territoriale
Pharois Syndikaali
Pharot


Votre Excellence,

Comprenez-bien que nous entendons vos griefs mais j'aimerais aussi vous mettre en garde sur le fait que le Pacte Anti-Bolchévique tant décrié sur la scène médiatique ne nous permet aucunement de s'ingérer dans les affaires de nos "alliés" de circonstances et également partenaires commerciaux comme c'est précisément le cas en ce qui concerne ces ventes d'armes que vous pointiez du doigt.

Par ailleurs, sachez bien qu'il n'y a aucune forme quelle qu’elle soit de "clientélisme" de notre part concernant ces ventes et que nous n'avons, juridiquement parlant en tous les cas, aucune raison de nous opposer à une vente purement commerciale dès lors où celle-ci respecte certains principes élémentaires et que ces armes ne terminent pas détournées de leur usage initial. Preuve en est que notre industrie est également disposée à vous armer si vous en faisiez la demande explicite, ce malgré vos rivalités avec la République militaire-chrétienne du Magermelk et l'EDLF...

Veuillez m'excuser, mais je ne suis pas vraiment certain de saisir en quoi ce traité nuirait gravement à vos intérêts puisqu'il ne permet qu'un partage d'informations sur les individus et groupuscules potentiellement dangereux et pouvant troubler l'ordre public pour nos démocraties contrairement à l'Internationale communiste qui, si l'on en croit sa Charte, reste nettement plus partisane et engagée dans la lutte contre la mondialisation...

Ce qui malgré tout, vous en conviendrez, rend de fait incompatible tout échange pérennisé entre le Reinaume d'Aumérine (outres le capitalisme, le monarchisme étant par définition ce que rebutent le plus les communistes) et un état se revendiquant du communisme et ratifiant une telle charte...

Néanmoins, nous acceptons votre proposition de rencontre. Je me rendrais donc à Pharot à la date qui vous siéra le mieux.

Je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, en l’assurance de ma très haute considération.

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Cher Capitaine Ilmarinen,

Je vous remercie d'avoir pris contact avec le ministère afin d'établir votre demande cependant je vous annonce que nous ne sommes pas en mesure de vous répondre concernant votre demande et que nous l'avons donc transférée au Palais Consulaire de Latios qui est chargé de ce genre d'affaires. Si vous le voulez bien à l'avenir, lorsque vous souhaiterez faire une demande de ce type ou bien simplement prendre contact avec celui-ci, je vous prierais d'apposer sur votre lettre que celle-ci est a destination du Premier Consul ou bien du Palais Consulaire qui sera en mesure de vous répondre clairement.

Avec mes salutations et en espérant que vous ayez une réponse au plus vite,

Golionios Xénophilos, Ministre des Affaires Étrangères de l'Empire Démocratique des États Latins Francisquiens

A l'intention du Capitaine Ilmarinen,

Monsieur,

Le Ministère des Affaires Étrangères francisquien nous a bien transmis votre demande concernant le criminel de guerre nommé Peter Cushing que l'empire reconnait comme étant désormais coupable de crime contre le peuple kotioïte. Nous vous remercions de nous avoir informés que les services de renseignement du Pharois Syndikaali sont a sa recherche cependant, considérant que le coupable ai agit à Kotios et contre Kotios, nous concluons que seule la commune est en droit de demander des informations sur Peter Crushing et par conséquent le Premier Consul a refusé ce matin de délivrer des informations sur le coupable aux services de renseignements du Pharois Syndikaali.

Avec les salutations de son excellence,

Louis Desfrênes, Second Consul de l'Empire Démocratique des États Latins Francisquiens

À l'intention du Capitaine Mainio, Ministre des intérêts internationaux du Pharois Syndikaali

Cher ami,

J'espère que vous me pardonnerez de cette réponse tardive mais avec les circonstances, je ne peux faire autrement.

Je vous remercie de vos mots qui m'ont quelques peu remonté le moral en ces temps déjà difficiles, perdre l'impératrice serait une tragédie car je vous le confie en toute intimité : Elle est la seule a réellement avoir ouvert un dictionnaire dans ce pays et avoir lu la définition du mot démocratie. Je viens à peine de rentrer de vacances, le croyez-vous? Même en ces temps durs je reste à votre disposition si vous avez besoin de me faire parvenir une missive et je n'hésiterais d'ailleurs pas une seconde à faire parvenir votre lettre si vous me le permettez à l'impératrice.

Amicalement,

Xénophilos Golionios, Ministre des Affaires Étrangères de l'Empire Démocratique des États Latins Francisquiens