26/02/2015
21:15:42
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Activités étrangères au Prodnov - Page 6

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Le Prodnov au bord du chaos.

Les forces novigradiennes qui traversent la campagne du Prodnov.
Des blindés novigradiens à travers la campagne du Prodnov.


Résumé RP :

L’avancée des forces alliées de l’ONC au cœur de la région sous-contrôle albien s’accélérant, les forces du Norstalkian se mobilisent pour établir un cordon de sécurité en vue de ralentir la progression des troupes coalisées de Novigrad et du Lofoten. La situation plus que tendue est à la limite de l’affrontement, le haut-commandement suit tout particulièrement l’évolution de la manœuvre d’encerclement de Peprolo, se préparant à prendre des décisions difficiles en cas de provocation adverse. Provocation qui ne tardera pas à venir grâce à la violation de l’exclusion aérienne par des chasseurs norstalkiens qui survolaient à basse-altitude la colonne de blindés novigradiens. Progressivement les forces alliées de l’ONC se déploient en formation de combat lorsqu’elles se rapprochent des checkpoints albiens, ils se tiennent prêt à toutes les éventualités.
Localisation : 85km de Peprolo.

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OPERATION THUNDERBOLT


logoONC

operaitonthunderbolt



Les forces du Conseil de Sécurité de l'Eurysie du Nord jouait au chat et à la souris avec les membres de l'O.N.C, repoussant sans cesse les pourparlers, refusant d'apporter et d'acter les rapports et positions significative et clairement favorables en l'O.N.C, pire, le gouvernement du Norstalkian semblant acter définitivement dans le marbre son occupation illégale de Prepolo, dans le nord du Prodnov.

L'invasion par le Front Ouest par la Lutharovie et les premières rumeurs de déportations de la population civile vers des camps d'internement près de la frontière, ainsi que l'incursion dans l'espace aérien prodnovien par 28 avions de la Loduarie Communiste avaient considérablement exaspéré le Conseil Stratégique de Commandement inter-allié qui n'y voyait là, que des raisons objectifs d'escalades et de volonté manifeste d'aller à la confrontation.
Ce jeu dangereux auquel jouaient ces Etats était d'un inconscience incroyable. C'était à se demander ce qui passait par la tête de ses dirigeants : obtenir et annexer par la force des territoires dans quel but, autre que celui augmenter les probabilités de survenance d'un conflit généralisé, qui pourrait même s'étendre au delà du Prodnov.

Ces nouvelles provocations, dont le viol de l'exclusion aérienne par un Etat communiste qui n'avait rien à envier en terme de cruauté et d’oppression à l'ancien régime déchu de Kuklin Viktor, ajoutés à cela des pourparlers dans l'impasse, que chacun utilisait à bon escient afin de gagner du temps et de se renforcer, avaient fait basculer les plus modérés de l'O.N.C en faveur d'une intervention militaire maîtrisée.

Le Conseil de Sécurité de l'Eurysie ne faisait rien pour apaiser la situation, au contraire il les exacerbait.

centredecommandement

Au Centre de Commande et de Contrôle Opérationnel de Staïglad, le quartier général du contingent des Provinces-Unies du Lofoten, on peaufinait et on ajustait au millimètre près les derniers points d'ajustement de l'opération THUNDERBOLT, une formidable contre-offensive, menée conjointement et en étroite collaboration de la Milice Fédérale avec les troupes de l'Armée Fédérale du Novigrad.

Les opérations seraient supervisées par les chefs d'Etat Major respectifs des deux pays, ce qui était une première : Le Sky Marshall Esther Marley et son homologue Novigradien, le General Bogdan Tsankov, chef de l'état-major interarmées et ministre de la guerre novigradien avaient conclu que les exercices militaires et manœuvres réalisées aux abord de la base aéronavale de Sorajevo avaient été un franc succès, et témoignaient ainsi de la grande capacité de synergie et d'adaptation opérationnelle inter-armée entre les deux puissances.

En effet, ces exercices avaient mis en exergue les premières difficultés de communications et de transmissions des informations terrains, rendus difficiles par la barrière du langage, mais les deux Etats Majors s'étaient rapidement mis d'accord sur un protocole de communication commun et efficace, gommant ainsi les disparités et écueils qui avaient été assez tôt identifiés comme de potentiels risques de mauvaise interprétation des informations.
Également plusieurs manœuvres et stratégies communes avaient été déployées avec succès, notamment avec les blindés et les chars, les tankistes lofotènes ayant très tôt appris les modes d'intervention de leurs homologues lofotènes. Il en allait de même avec les pilotes de la Chasse Lofotène. Les Aiglons avaient beaucoup échangés et partagé un maximum d'information avec les pilotes novigradiens, notamment en ce qui concerne les manœuvres périlleuses d'approche et de contact visuel.
Cela permit aux appareils lofotènes et novigradiens, pourtant de conception différentes, de s'intégrer parfaitement dans des formations aériennes communes. Une synergie qui allait être mise à profit en conditions réelles bien plus tôt que ne l'auraient espérés les généraux et experts stratégiques des deux pays.
Les Provinces-Unies et le Novigrad, selon un accord mutuel, joindraient leurs forces et seraient placés sous l'égide d'un commandement interallié unique, afin d'améliorer l'efficacité et la coordination entre les différentes unités et groupes d'armées, indépendamment de la nationalité. Cette nouvelle stratégie pouvait dès lors procurer un net avantage tactique à des troupes interagissant de manière coordonnée et non plus indépendamment l'une de l'autre



esthermarley generaltsankov
Les chefs d'Etat-Major du Lofoten et du Novigrad travaillant main dans la main et en collaboration totale, après les exercices et manœuvres militaires couronnées de succès dans la campagne novigradienne

Et la situation semblait assez inédite et critique, pour que le Chief Officer du F.S.D en personne fasse également le déplacement jusqu'en Prodnov.
En effet Markus Finnigan atterit sur le tarmac de l'Aéroport de Staïglad, ses emblématiques lunettes vissées sur le nez, et avait immédiatement convoqué les Etat Majors alliés pour leur faire part des rapports d'analyse et les informations sensibles récoltées dans les environs de Prepolo par les agents de terrain.
En effet, il n'existait pas une région du Prodnov qui ne fourmillait pas d'espions ou d'informateurs en tout genre. Et la technique du F.S.D était simple mais d'une redoutable efficacité : il suffisait de payer. L'argent en ces temps incertains et troublés, dans un pays à l'économie agonisante sortant de décennies de planification contre-productive, résolvait presque la majorité des problèmes.

markusfinnigan
M. Markus Finnigan en train d'exposer les différents renseignements stratégiques récoltés dans la région, et décrivant les mouvements et position des troupes de l'opération THUNDERBOLT.

Le Conseil de Sécurité de l'Eurysie du Nord avait déclaré unilatéralement la guerre, balayant au pied les aspirations démocratiques légitimes du peuple de Staïglad.
Les Eurysiens du Nord étaient sans conteste et dans le moindre doute les agresseurs, et le reste du monde les percevaient comme tels, exceptés par les autres dictatures, régimes communistes et autoritaires, dont ils avaient manifesté rejoins le camp idéologique. Leur déclaration de guerre demeurerait dans les annales de l'histoire, tous se souviendront QUI a déclenché les hostilités le premier. Cela sera une preuve à charge dans les procès historiques qui suivront.

A l'O.N.C, il n'y avait plus qu'un seul mot d'ordre : mettre fin aux actions belliqueuses et agressives de l'Union Albienne. Et toout le monde mettait la main à la patte, et apportait sa contribution à la hauteur de ses moyens, même les plus modestes. Fortuna et sa glorieuse flotte, Baïnarah, Yuhanaca et Saint Marquise pour leur soutien logistique et humanitaire. Une alliance qui allait enfin pouvoir démontrer son potentiel, confirmant ainsi que non ce n'était pas une organisation de papier fictive ou une confédération d'états féodaux soumis à l'absolutisme pharois, comme c'était le cas de l'Union Albienne.


Pendant ce temps, dans la campagne environnante de Prepolo, les premières manœuvres décisives se mettaient en place, les Alliés avaient établit le contact visuel avec les troupes ennemies, et au dessus de leur têtes, leurs anges-gardiens fendaient les airs, rappelant à tous que le ciel n'était ni Albien, ni prodnovien, mais bel et bien O.N.Cien .

troupesONC

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Frontière reylienne/prodnovienne-Armée LoduarienneEn direction de Peprolo

Lilou vérifia une dernière fois son fusil d'assaut FAMAS, puis monta dans le camion militaire qui partait en direction de Peprolo, au Prodnov. Le gouvernement avait fait son choix, et l'armée loduarienne, en accord avec le Conseil de Défense de l'Océan du Nord Eurysien, intervenait militairement au Prodnov. Bien entendu, ce n'était pas la guerre que voulait la Loduarie, non, la Loduarie intervenait en tant que soutien. L'ONC avait prouvé qu'ils ne reculerait devant rien pour soumettre le Prodnov à leur impérialisme : les avions loduariens envoyés au Prodnov dans un but purement humanitaire avaient été détournés par l'ONC. Ces capitalistes ne reculait devant rien pour soumettre des populations entières à leur impérialisme. Le gouvernement avait reçu plusieurs rapports alarmants venant tout droit de l'ambassade loduarienne de Staïglad : l'arrivé du capitalisme, brutale, qui mettait à la rue de nombreuse personnes; les communistes prodnoviens qui osaient dire que le gouvernement actuel n'était pas légitime arrêtés; des citoyens prodnoviens étants allés chercher un passeport loduarien désignés comme des "traites à la nation" par leurs concitoyens capitalistes; ...etc. Le gouvernemt putchiste de Staïglad ne faisait rien pour le peuple, il agissait pour ces propres intérêts, tel l'ONC, présente dans la région uniquement pour une économie qui irait directement dans la poche des plus riches, au détriment des plus démunis.
C'était dans le cadre de la protection de la population prodnovienne que le Loduarie intervenait en soutien aux forces du Conseil de Défense de l'Océan du Nord Eurysien, tout en faisant face à l'ONC.
Là ou la population était menacé, on pouvait compter sur la Loduarie pour aider.

Archives militaires secrètes a écrit :Matériel et hommes envoyés :
  • 4 500 soldats professionnels
  • 4 500 armes d'infanterie niveau 2
  • 250 mitrailleuses lourdes niveau 1
  • 5 mortiers tractés niveau 1
  • 5 canons tractés niveau 1
  • 15 canons antiaériens niveau 1
  • 10 canons antiaériens mobiles niveau 1
  • 25 Véhicules blindés légers Niveau 1
  • 25 transport de troupe blindés niveau 1
  • 50 véhicules de combat d'infanterie niveau 1
  • 10 chars légers niveau 1
  • 5 chars d'assaut niveau 1
  • 25 camions de transport niveau 1
  • 1 camions citerne niveau 1
  • 2 véhicules de transmission radio niveau 1
  • 5 hélicoptères de transport moyen niveau 1
  • 5 avions de chasse niveau 1
  • 500 mines antipersonnel niveau 1
  • 50 mines antichars niveau 1
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Interview à un checkpoint dans la campagne peprolienne

https://www.zupimages.net/up/22/25/tv43.jpg

Au loin, une colonne de fumée témoigne de l’avancée des chars novigradiens sur la route enneigée. Les quelques grands axes menant à Peprolo sont coupés depuis quelques jours par les forces du Norstalkian qui y ont installés des checkpoints.

Devant deux caméras de télévision, un officier pharois bourre sa pipe consciencieusement, prenant grand soin de ne pas faire tomber de tabac par terre. « On ne sait jamais de quoi demain est fait, je pourrai venir à en manquer. » explique-t-il rigolard pendant que les journalistes terminent les derniers préparatifs.

« Voilà ça tourne. »
« Ah bien ! »
« Attendez… je vous donne le top. »
« J’ai tout mon temps. »

Un voyant s’allume, un caméraman fait signe d’un geste de la main à la journaliste qui fait signe à son tour à l’officier. Celui-ci hoche la tête et glisse l’embout de sa pipe entre ses dents.

Clémentine Jaguard : « Clémentine Jaguard, pour l’Agence Générale de Presse, bonsoir, je suis actuellement avec le citoyen Anssi en plein milieu de la campagne prodnovienne, au niveau d’un checkpoint mis en place par la Coalition, citoyen Anssi bonsoir… »

Citoyen Anssi : « Bonsoir. »

Clémentine Jaguard : « Merci de répondre à nos questions, on est sur un point chaud ici du conflit qui oppose les forces de l’ONC à celle de la coalition du Conseil de Défense ? »

Citoyen Anssi : « Ah chaud ouais bouillant même ! » il rigole. « Ça nous fera pas de mal parce que ça caille sévère ici hein. Non plus sérieusement pour le moment on ne peut pas parler de conflit, on verra ce qu’il en sera d’ici trois heures, ouais, mais pour le moment non. En fait, quoi qu’on en pense ou en dise, la paix règne au Prodnov. L’enjeu maintenant c’est la transition politique vers la stabilité du pays. Nous revendiquons l’instauration d’un gouvernement d’union nationale pour éviter ce qui arrive souvent à la fin des conflits fratricides, c’est-à-dire des purges. »

Clémentine Jaguard : « Purges qui ont déjà eu lieu. »

Citoyen Anssi : « Ouais, et non. L’ancien gouvernement a massacré sa population et le Conseil de Défense a mis fin à la boucherie en faisant pression sur l’armée. Maintenant l’objectif premier c’est que tout ça n’ait plus lieu au Prodnov. »

Clémentine Jaguard : « Vous craignez que les massacres reprennent ? »

Citoyen Anssi : « En fait c’est déjà le cas. Le putsch dans la capitale a mené à l’assassinat d’un grand nombre de gens, certains soutiens du régime d’autres… difficile à dire. Vous savez une guerre civile larvée, bon, ça ne laisse pas vraiment le temps pour les tribunaux et la justice. Je pense que les démocrates de Staïglad se sont pas posé beaucoup de questions quand il fallait tirer des balles dans la tête. »

Clémentine Jaguard : « Donc vous accusez le gouvernement de Staïglad de crimes de guerre ? Vous avez des preuves ? »

Citoyen Anssi : « Plusieurs, oui. Et des soupçons. On a des photos charniers par drones, on ne sait pas exactement de quand datent les exécutions. C’est l’hiver, les corps se conservent, peut-être que c’est l’ancien gouvernement, peut-être pas. Honnêtement, c’est difficile d’imaginer qu’une minorité armée qui vient de renverser une administration ait les mains complètement propres. Maintenant une fois qu’on a dit ça, on n’a rien dit. Nous ce qu’on craint c’est qu’en proclamant unilatéralement les mecs de Staïglad comme les nouveaux dirigeants du Prodnov, on perde complètement trace des crimes perpétrés sur ce sol parce qu’ils seront effacés, mais surtout qu’on assiste à un déchaînement de violence contre les populations fidèles à l’ancien régime et plus généralement les communistes. »

Clémentine Jaguard : « Qu’en est-il de ceux qui vous opposent que le gouvernement de Staïglad serait le résultat de l’aspiration démocratique des prodnoviens. »

Citoyen Anssi : « Que c’est factuellement faux. Vous avez vu une révolution, vous ? Non, des types armés de fusils mitrailleurs prennent la capitale et se proclament grands démocrates, je veux bien que par cynisme ou naïveté les gars de l’ONC décident d’y croire, mais le Conseil de Défense est plus pragmatique : un gouvernement démocrate c’est un gouvernement élu, point barre. Sinon on peut aussi dire que la Thidarie est démocrate puisqu’il suffit visiblement de le dire pour que ce soit vrai. »

Clémentine Jaguard : « Mais comment comptez-vous organiser des élections si le pays est divisé et occupé. »

Citoyen Anssi : « Déjà, pas du jour au lendemain, c’est certain. Ensuite nous allons proposer un appel d’offre pour que le reste du monde envoie ses observateurs sur place afin de permettre une désescalade. »

Clémentine Jaguard : « C’est officiel ça ? »

Citoyen Anssi : « Je sais pas, je suis en direct ? »

Clémentine Jaguard : « Oui. »

Citoyen Anssi : « Alors c’est officiel. Clairement on ne peut pas refiler les clefs du pays unilatéralement à un groupe armé, même avec de bonnes intentions. Là derrière moi j’ai des dizaines de milliers de réfugiés et de types à Peprolo, il se passe quoi si demain le Conseil de Défense s’en va ? J’ai quelle garanties que les gars vont pas se faire purger dès qu’on aura mis les voiles. »

Clémentine Jaguard : « C’est pour ça que vous continuez de tenir la zone… » Le caméraman fait un plan sur le checkpoint. « Mais vous n’avez pas peur que cela plonge justement à nouveau le Prodnov dans la guerre ? »

Le Pharois rigole.

Citoyen Anssi : « Peur ? Non, du tout. Vous non plus d’ailleurs sinon vous ne seriez pas ici. » Il désigne la colonne de fumée. « Vous voyez ce qu’il y a cent mètres ? C’est de la mine anti-char. Pas de l'antipersonnel, notez bien. Et juste derrière, enfin à distance de sécurité, il y a nous. Ça veut dire que si nos amis là-bas veulent pénétrer le territoire, ils vont devoir y aller en force et ça, croyez-moi, personne ne le veut. »

Clémentine Jaguard : « Qu’est-ce qui vous permet de dire ça ? »

Citoyen Anssi : « J’ai tendance à croire en l’intelligence des gens, attaquer un camp de réfugiés et une ville à coup de canons, aucun état-major n’est assez dingue pour ça, surtout sous le nez des caméras. »

Il fait un clin d’œil.

Clémentine Jaguard : « N’est-ce pas prendre les populations civiles comme bouclier ? »

Citoyen Anssi : « Pour qu’il y ait bouclier il faut que quelqu’un tape dessus. Que l’ONC fasse demi-tour et il n’y aura aucun coup de feu, exactement comme pour la reddition de l’armée rouge. Vous savez, je vous le confie, une des plus vieilles stratégies pirates est bien souvent d’éviter le combat autant que possible. Gagner une guerre c’est d’abord et avant tout ne pas la déclencher. Nous avons gagné la guerre, pacifié le Prodnov sans que ne coule une seule goutte de sang et nous comptons bien le refaire, par l’intelligence, par la diplomatie. Toutes les autres méthodes, je les laisse aux barbares, l’humanité n’a pas besoin d’eux. »

Clémentine Jaguard : « Et le… ah, ça bouge ? »

Citoyen Anssi : « Oui, visiblement, vous devriez monter dans le camion là-bas, si les choses se compliquent on vous renverra à Peprolo mais d’ici là, soyez gentille, continuez de filmer… »


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L’EXODE POUR LA LIBERTÉ

Avions militaires norstalkiens pour l’aide civile
Avions militaires norstalkiens, empruntés pour le rapatriement de civils voulant fuir les forces de l’ONA

Les civils venaient d’apprendre que la guerre était sur le point d’arrivée, notamment avec l’arrivée en surnombre des forces militaires norstalkienne dans la ville d’un million d’habitants. La vie avait clairement stoppé son cours… les écoles étaient fermées, les commerces également et les rues se faisaient de plus en plus déserts. Seules quelques sentinelles patrouillaient d'un air martial dans les villes. J’avais peur… peur de ne plus revoir mon pays comme il l’a été… peur de perdre des proches, peur d’avoir peur. Bien que tout était calme le froid nous alarmait également, l’eau avait été fortement diminuée ainsi que le gaz nous plongeant à certains moments de la journée dans un froid glacial. Mes petits frères âgés de seulement 9 et 13 ans regardaient depuis notre appartement du centre-ville, les nuées blanchâtres des chars novigradiens s’approchant peu à peu. Johansen était venu il y a peu nous soutenir, mais nous avions besoin de bien plus, d’un asile d’une terre pour vivre jusqu’à que notre pays soit libéré, par le peuple et par les armes si il le faut… disait frénétiquement mon père qui était milicien sous les ordres de Kouchensky. Ma mère était quant à elle infirmière, elle possédait un laisser passer pour traverser tantôt la zone occupée par les libérateurs albiens, tantôt chez les envahisseurs de l’ONA. Mettant chaque jour sa vie en danger en passant par des zones instables où tout homme pouvait être abattu sans raison. Elle traversait ce chemin pour aider les petits producteurs locaux malades, qui comme geste de gratitude lui offrait salades et denrées essentielles. Ah que les haïssent ces envahisseurs aleucéens qui nous gâchent la vie au lieu de nous aider. Malgré cela mes parents refusaient d’envisager de quitter sans aides de l'État, le territoire pour laquelle ils se sont battus depuis tant d’années. Moi, je n’étais qu’une gamine de 17 ans, qui étudier la géopolitique à l’université locale. J’avais pour rêve de partir sans celle d’Albigärk reconnue pour être la meilleure du monde mais le Parti communiste dictatorial m’en avait empêché. Pour payer une petite partie de mes études je travaillai avec ma mère, l’accompagnant dans ces moindres fait et gestes, étant enceinte elle avait besoin de moi bien plus qu’elle ne le prétendais.
Un matin alors que papa était parti avec son arme au travail, maman marchait difficilement lâchant des cris de douleur tous les trois pas mais celle-ci voulait toutefois partir soigner les paysans du coin. Après moult et moult négociations celle-ci perdit les eaux. Immobilisée sur le sol froid de notre appartement elle commença à accoucher sans l’aide de personnes, me sentant impuissante et honteuse de ne pouvoir l’aider. Mes frères pleureraient regardant la scène d’un regard vide se retenant de hurler. Par ultime réflexe je les enfermai dans leur chambre le tant que mère finisse la mise à base de l’enfant. Je ne m’attendais pas à tout sauf à cela. Après plusieurs minutes d’atroce souffrance mon petit frère était sorti, ma mère saignait de partout. J’eus passé toute la matinée à lui apporter eaux et serviettes froides pour atténuer la fièvre. Mais aux alentours de midi je n’entendisse plus rien à part les cris déchirant du bébé dans ces bras inanimés. Je m’approchais doucement de mère quand je vit que plus rien ne bouger… pris de panique je la secoua dans tout les sens avant de commencer un massage cardiaque. Mes frères d’une manière qui m’est encore inconnue, arrivèrent à se faufiler dans le salon… je pleurais, j‘hurlais en priant de toute mes forces pour que son corps re bouge, juste une micro seconde, prouvant qu’elle était encore parmi nous. Dans un réflexe j’ordonnai en pleurs à mon frère le plus âgé de courir chercher un militaire norstalkien en espérant que celui-ci m’aiderait dans ma détresse, j’ordonnai la même chose pour mon frère le plus jeune qui lui partir chercher papa au travail. Mon plus petit frère arriva le dernier avec papa qui quant à lui prit l’enfant dans ces bras après avoir pris soin de couper le cordon ombilical. Il pleurait également… je ressentais sur ces lèvres des mots de prière. Deux infirmiers de l’armée norstalkienne arrivèrent et déployèrent leurs matériels… après plusieurs minutes ils arrêtèrent le massage cardiaque et nous firent signe que c’était fini. Ma mère était morte alors qu’elle m’était au monde un nourrisson qui occasionnellement était dans ma famille, je ne pouvais pas lui en vouloir.
Mon père désespéré ne partit pas au travail les jours suivants, restant à la maison s’occupant du bébé et de notre famille. Celui-ci avait besoin de lait maternel, étant en âge de mon produire je me mis à disposition du nourrisson. Cela faisait atrocement mal, possédant des dents qui me pénétrait à chaque tâtonnement le téton, devant changer toutes les dix minutes de sein. Je devais remplacer ma mère un peu partout sauf dans son rôle d’infirmière… je faisais les courses, je nettoyai la maison, nourrissait l’enfant et toutes les broutilles du quotidien. Un matin alors que je rentrais des course le bébé dans un bras le sac dans l’autre, je croisa une affiche placardée devant la mairie :


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Ci dessous était noté en gras que des avions militaires et civils des pays de l’union Albienne et de ces alliées étaient mis à disposition pour un rapatriement de masse. Je n’étais sans doute pas la seule femme à avoir vu cette affiche mais je ne puis contenir ma joie. Je me dépêcha alors de rentrer de donner le sein à mon frère avant d’annoncer la nouvelle à mon père lors du maigre repas du soir. Celui-ci me dévisagea avant de partir se coucher sans avoir touché à son assiette…connaissant mon père, dans la nuit je me permis de plier les bagages de la maison pour que nous puissions partir rapidement à son réveil. Il me connaissait et savez que tout serait prêt… le temps que celui-ci prenne une maigre toilette nous étions tous dans la vielle voiture qu’il avait loué direction le petit aéroport de la ville. Une queue monstre attendait devant les grilles, des hommes, des femmes, des enfants tous excités attendaient péniblement leurs tour. Nous avons attendu 7 jours, 7 jours dans un froid glacial à manger de maigres rations fournies par des soldats Albien dépassés par la tournure des événements. Je ne cessais de tenir fort contre moi le nourrisson qui braillait sans cesse… jusqu’à ce qu’une lueur d’espoir me tendit la main par la grâce de l’être suprême, dieu le sauveur.

Soldat norstalkien : Famille avec enfant uniquement je vous prie !

Par un ultime effort je leva la main, désignant mes frères et mes sœurs, mon père quand à lui restait en retrait les yeux vides et la tête inexpressive. Je savais qu’il n’allait pas venir, me laisser seul avec mes frères alors que nous avions besoin de lui. Le jeune soldat qui était non armée ne le vit qu’a la troisième tentative de ma part d’avoir son attention.

Soldat norstalkien : Tu est avec qui ?

Zendaya : Je suis avec mes 2 frères, un bébé et mon père.

Soldat norstalkien : Allez venez, vous êtes courageux jeune gens. LAISSEZ LES PASSER BON SANG

Nous arrivâmes tous dans une sorte de sas où chacun d’entre nous furent fouillés… nous attendions l’embarquement et cela toute la nuit. Quand nous fîmes réveillés les soldats scannèrent nos bagages, alors que nous étions à deux doigts d’embarquer, père que je pensais derrière moi me fit signe alors que la porte se fermait à grande vitesse. Je me souviens d’avoir hurlée pleurer et supplier mais celui-ci nous fit signe du sol avec un léger sourire. Je n’ai plus eu de nouvelles de mon père depuis mon arrivée à Pharot.
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« N'ayez pas pitié des morts. Ayez pitié des vivants, et par dessus tout, de ceux qui vivent sans amour »
Livre de la Lune, Monologue de Théanatac

A la capitale, les forces Yuhanaca avaient rapidement dressé des centres de distributions de vivre. En périphérie, proche de l'aéroport pour commencer, puis, dans le centre-ville. En plus du contingent militaire, des médecins et des bénévoles avaient emprunté le pont aérien pour prêter main forte aux opérations. Un réseau logistique impressionnant avait pris place. Deux avions de lignes supplémentaire avaient rejoint le dispositif du pont aérien pour amener plus de matériel et plus de volontaires à la capitale. Les derniers vols humanitaires apportaient même du matériel scolaire, afin de s'assurer que tous, même en ses temps difficiles, auraient droit à l'instruction.

La vie s'organisait donc autrement. L'Ordre de la Lune, un groupe religieux basé sur le respect de la vie, avait établit un campement à proximité immédiate de l'aéroport international. Loin de vouloir prêcher la bonne parole, la trentaine de religieux arrivait avec les militaires se contenter de distribution alimentaire populaire ou de soin de bobologie. On était assez loin de l'image sanguinaire et violente qui avait régulièrement était celle de la religion de l'Empire Solaire. Complexe, et multiple, selon les livres, la religion Yuhanaca pouvait être poison et remède. Le livre de la Lune, par opposition à celui du Soleil, était un hommage à la vie et à sa fragilité. Son pendant diurne était lui à la gloire de la force et de l'honneur des hommes. C'était sur cette foi que le sang humain avait été sacrifié pendant des siècles. Et sur celle de la lune que les plaies avaient été guéries et continuaient de l'être.



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DÉFENDRE LA LIBERTÉ

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Réunion des généraux norstalkiens et prodnoviens à Peprolo

Alors que les tensions au Prodnov ne cesser de s’accentuer et que la guerre était à deux doigts d’éclater, la secrétaire d’État à la Défense, Anne Marije Van der Stel convoqua les généraux présents au Prodnov pour une séance extraordinaire dans la mairie de la ville. Tous étaient présents et s’échangeaient des regards plus ou moins complices pour montrer au monde qu’il fallait être soudé. Tout le monde arrivait et commençait à s’installer, les aides de camp en arrière et les journalistes devant eux. Pour l’occasion le Président de la région décida de customiser la salle pour l’événement ornant la grande table ronde de drapeaux et du logo géant de l’Union albienne. La secrétaire d’État arriva avec quelques minutes de retard ayant visité les lieues martyres de la ville. Accompagnée de pas mal des généraux et de Kouchensky, elle s’installa enfin aux côtés de son ministre d’État, Berne Tyllerste. Elle but un grand verre d’eau avant et discuta avec les hommes qui l’entouraient avant de se décider enfin à prendre la parole dans un brouhaha général qui s’atténua une fois son micro d’ouvert.

Anne Marije Van der Stel : " Chers généraux de Sa Majesté, chers collègues. Je vous ai réunis en ce jour pour un point de situation globale au Prodnov. Comme vous le savez la situation s’empire de jour en jour laissant craindre une attaque imminente des forces de l’ONC dans le territoire de Peprolo. Par conséquent nous devons coordonner nos forces pour vaincre de manière rapide et efficace ou du moins retarder l’inévitable. La dissuasion doit être notre priorité, s'il s’avère que nous sommes les premiers trieurs, nous risquons d’être condamné fermement par la scène internationale ce que nous ne souhaitons nullement. Nous devons nous montrer ferme mais compréhensif… la population locale nous soutient en très grande partie, nous nous devons de ne pas les décevoir. Il en va de la survie de la R.P.P.A et de celle du peuple prodnovien. J’ai reçu plusieurs rapports du R.U.N.E.S confirmant nos inquiétudes, l’ONC prépare sans doute une offensive si les négociations tardent et échouent. Mon collègue du Cabinet des Affaires étrangères, Hans de Veen me confirme l’intervention militaire de la République Kronosienne avec un nombre important de militaires et de matériel. "

Volodimyr Kouchensky : " en ma qualité de Président de la République je me suis permis de faciliter l’arrivée des troupes. En mettant à disposition des régiments, hangars et salles polyvalentes. Nous avons également mis à disposition notre milice locale ainsi que des infrastructures militaires présentes sur notre petit territoire. Avec la mise en place des laissez-passer le filtrage sera plus simple et efficace. La population fuit petit bout par petit bout, dans deux trois semaines, je pense que toute la population sera évacuée totalement. Des avions de ligne et militaires ont été mis à disposition pour un rapatriement vers l’Union albienne mais beaucoup préfèrent partir vers le Reylos. Nous sommes au-devant d’une Grande guerre et notre milice ne se compose que de 500 hommes aptes au combat. Nous sommes nus et dépourvus de beaucoup d’armes et munitions. Nous ne serons qu’une épine dans les pieds de l’envahisseur, vous seul, généraux norstalkiens et vos alliées seront capables d’anéantir définitivement ces forces impérialistes, et dominatrices. Nous ne souhaitons qu’une seule chose, la victoire et , l’affirmation de notre s’ouvraineté. "

Wilfried Heinken : " Étant à la tête du R.U.N.E.S je suis en possession de rapports confidentiels des agents Shadow l'et d’un de son partenaire. Ceux-ci stipulent que l’ONC est de plus en plus influente et que la situation dans la capitale se détériore. Ils confirment également la trahison du Vogimska qui nous a bien utilisés pour conquérir le territoire puis une fois installé retourner leurs vestes pour ne pas être dérangé. Nous souhaitons d’abord nous excuser pour ne pas avoir décelé leurs intentions bien avant. Nous annonçons par la même occasion le lancement de l’opération « souffle d’argile », permettant l’infiltration dans la zone vogimaskane et le territoire national de ce même pas. Nous ne partons pas sur une opération de vengeance mais de quoi parer toutes les prochaines éventualités nous concernant et cela dans le long terme. Je souhaite mettre toutes les chances de nôtre côté pour une réussite globale, le rétablissement de la souveraineté prodnovienne et le respect de l’influence Albienne dans la zone, c’est pour cela que nous travaillons conjointement avec la C.A.R.P.E. "

Major-Général Dreynensky : " Les forces norstalkiennes sont massés dans les cotes de la ville surveillant l’avancée des troupes de l’ONA. Nous tenons également les points stratégiques de la ville ne permettant pas aux forces impérialistes d’entrer sans confrontation. Je dénombre entre 5 000 et 10 000 soldats de notre nationalité sur le sol prodnovien. Nous manquons de lance roquette et d’autre type d’armes lourdes. Je propose également la mise en place de la loi martiale permettant de prendre le pouvoir de manière modérée dans la ville. Nous somme dans la capacité d’engager le combat sur le court et moyen therme, sur le long therme nous serions confrontés à certains problèmes dont le celui du moral des troupes et du manque de munitions. Tout cela affectera donc nos aptitudes et donc notre performance."
2073
Ville de Peprolo, Prodnov
Soldats Loduariens en patrouille


Il neigeait. Normal, ils étaient au Prodnov, nation du Nord, où le froid était une habitude. Lilou patrouillait avec son camarade, Jean, un mec grand, bien baraqué, stéréotype parfait de l'homme fort qui travaille dans l'armée. Qui aurait pu croire qu'il était plus gentil qu'un mioche et homosexuel ? Personne, et franchement, c'était pas le problème. Si le gouvernement fasciste des années 1999-2001 était resté au pouvoir, Lilou n'aurait jamais pu travailler dans l'armée et Jean aurait été exécuté. Le communisme, c'était l'égalité, quelque soit nos choix, et toute personne ne respectant l'égalité de l'autre se voyait retirer son égalité. Du moins, c'était l'état d'esprit en Loduarie.
Lilou et Jean virent un petit garçon, accompagné visiblement de sa grande sœur. Lui devait avoir 6 ans, et la grande 15. Sûrement des enfants n'ayant plus aucune destination dans la vie, au vue de leurs vêtements vieux et abîmés.
Jean vint vers eux, et leur parla. Il était beaucoup plus doué avec les enfants.

Здравствуйте, дети! Не оставайтесь здесь, вы можете видеть, что это холодная утка!
Скажите, где его родители?


Наши родители мертвы, répondit la grande sœur. Они были убиты правительством Штайглада.

Jean leur répondit, sans se démonter.
Вы знаете, пребывание здесь на морозе вам не поможет. Так что идите со мной, я отвезу вас в лагерь помощи людям пепроло. Il se tourna vers le petit garçon.
Даже кажется, что в лагерь удалось получить горячий шоколад! Говорит ли это вам, чтобы попробовать его?

Le garçon lui prit la main, accompagné de sa grande sœur. Avec Lilou, ils partirent en direction du camp de Peprolo.



Traduction :

Bonjour les enfants ! Ne restez pas ici, il fait un froid de canard !
Dites-moi, où sont ses parents ?

Nos parents sont morts.
Ils ont été tués par le gouvernement de Staïglad.

Vous savez, rester ici dans le froid ne vous aidera pas. Alors venez avec moi, je vous emmènerai dans un camp de secours pour les populations de Peprolo.
Il semble même que le camp ait réussi à se procurer du chocolat chaud ! Est-ce que cela te dit de le goûter ?
5017
B.R.L donne le ton.

BRL fait un discours

Tandis que au nord dans les campagnes séparant les deux sièges de factions opposés de Prepolo et Staïglad, la tension monte chaque jour toujours plus alors que les forces affiliées à l'UA et celles réputés sous les ordres de l'ONC se font face, armes à la main et semblent prête à tout moment à embraser la région et plus encore, d'autres acteurs faisant montre de moins de... Bellicisme dira-t-on sont à la manoeuvre. Au coeur du fief de l'ONC au Prodnov notamment, à Staïglad, il faut motiver les esprits, il convient de faire ce qui est juste selon toute vraisemblance et alors que les observateurs et les caméras du monde se pressent en ville, le porte-parole de la bienséance et de la justice se devait d'agir. Ainsi donc, au coeur de la Capitale du pays, B.R.L, que l'on ne présente plus et qui est assurément une sommité dans l'art de savoir ce qu'il faut faire, a décidé avec la bénédiction des autorités et de certains acteurs discrets de partager ses pensées philosophiques des plus bienveillantes et assurément emplie d'intérêt pour son prochain. Ce devant une foule où règne l'incertitude, une touche de pessimisme mais aussi un certains degré de curiosité car ce n'est pas tous les jours qu'un tel évènement se produit.


Bernardo Ricardo Lévérini - Mesdames, Messieurs, c'est un grand honneur pour moi, pauvre mortel que je suis que de me tenir aujourd'hui ici sur ce sol. Un grand honneur accompagnée d'une importance capitale car c'est ici que se sont levés les héros d'aujourd'hui. De fait, à l'image des grandes figures de la mythologie hellénique d'antan où les protagonistes se retrouvaient face à diverses épreuves et obstacles autant physique que spirituels afin de prouver leur valeur, les bonnes gens de Staïglad marchent dans leurs traces.

Il marqua une pause, conservant son micro d'une main non loin de son gouffre béant déblatérant ses propos tout en étendant son bras libre vers l'extérieur afin de désigner l'ensemble de la foule et plus encore.


Bernardo Ricardo Lévérini - L'oppression & la tyrannie sont d'après certains les faces d'une même pièce... Mais ce n'est pas tout à fait exact car employer l'allégorie de la pièce sous entends l'existence de deux facteurs seulement. En vérité, les maux issus de l'esprit de l'homme, car ce sont bien là des maux et non seulement des concepts politiques comme l'on peut le considérer, n'avancent pas uniquement par deux, ni même par quatre à l'image des cavaliers de l'apocalypse... Non, ils sont bien plus nombreux et insidieux, semblable à une hydre à dire vrai. Car après tout, lorsque l'on coupe une tête, celle ci repousse presque immédiatement. Et c'est d'ailleurs ce qui menace de se produire ici au Prodnov.

Il pointa ensuite du doigt la foule.


Bernardo Ricardo Lévérini - Les héros de Staïglad se sont élevés face au spectre de la dictature, face à l'ombre de la mort et aux ténèbres de l'oppression, d'un geste prompt, ils ont tranchés la tête d'une hydre agonisant déjà depuis plusieurs jours face au courroux du monde. Cependant, le combat n'est gère finit, il ne fait que commencer même car ladite tête menace de se régénérer de façon flamboyante et d'imposer à nouveau sa volonté si aucune mesure n'est prise. C'est là l'importance de poursuivre la lutte pour garantir ses droits, poursuivre la liberté, rêver de décider de son destin. Les chaînes de la tyrannie ont été ébranlés, reste maintenant à les faire fondre définitivement.

Sur ces mots, il marqua alors une seconde pause, observant les réactions de la foule tel un aigle sur son perchoir, les mots avaient fait son effet chez certains mais pas en tout les esprits, il fallait pousser, aller plus loin, se dépasser. Et c'était là le prompt de l'aventurier opportuniste que de se dévouer à la grande mascarade idéologique. Instinctivement, le Philosophe ferma sa main libre de tel manière à serrer le poing qu'il porta sur son torse là où l'on devinait aisément se trouver son coeur.

Bernardo Ricardo Lévérini -
La capacité des peuples à disposer d'eux même est la belle des choses en ce bas monde, mais malgré tout elle demeure systématiquement remise en question par certains, niée par les pantins de l'autoritarisme, bafouée par les moralisateurs exaltées qui sous couvert de libérer les uns s'en viennent installer leurs propres chaines d'acier. Nous le voyons bien d'ici, le rêve écarlate a montré ses limites et alors que c'est au bon peuple du Prodnov de décider de son destin désormais, d'autres semblent bien décidés à nier ce fait et à opérer un rétropédalage vers les heures rouges, ce au mépris de la dignité humaine mais surtout sans aucune considération pour ce que désire vraiment tous et chacun. Aussi...

Il leva ensuite son poing vers le ciel, haussant le ton.

Bernardo Ricardo Lévérini - L'heure est venue de choisir, attendre silencieusement que tout ce fasse et se plier aux décisions des autres ? Ou bien prendre son destin en main, élever sa voix et exprimer ses désirs les plus sincères afin de poursuivre la quête d'un avenir meilleur. Ce n'est pas à moi, de prendre cette décision, ni même à d'autres mais bien à vous habitants du Prodnov de décider. Vous avez le choix, votre avenir vous appartient, car c'est ça la démocratie, le pouvoir au peuple, pour le peuple, par le peuple. C'est l'âme de la nation qui s'exprime, un feu éternel dont les braises ne s'éteindront jamais malgré les plus fermes gestes de ceux voulant le voir disparaître. Et soyez assurés de mon plus fervent soutient quand à cette cause immortelle, envers et contre tout je vous fais ici l'engagement de me tenir à vos côtés jusqu'à ce que ce qui juste et dans le droit de chacun triomphe. Pas un pas en arrière face à l'obscurantisme et à la tyrannie, pas de concession face à la tyrannie et l'oppression, un seul objectif, la liberté et l'égalité pour tous et toutes, que chacun puisse exprimer sa voix.

Tout était alors dit, restait à voir ce qui allait advenir par la suite.
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KRONOS DECIDE D'INTERVENIR

Kronos

Ce 4 novembre 2007, vers 23h, De nombreux citoyens Kroniens ont affirmés avoir entendus un bruit assourdissants. Certains ont témoignés:
Témoignages a écrit :"Lorsque je partais me coucher, j'ai entendu un bruit assourdissant venant de l'extérieur. Je suis sorti, j'ai levé les yeux, et j'ai vu 4 avions et des hélicoptères, il y en avait une trentaine!"
Deux jours après, le 6 novembre 2007, Baldassare Calabraise (le président Kronien) fit un discours a la télévision.
Baldassare Calabraise a écrit :Camarades,
l'heure est grave... Vous le savez, le Prodnov connait depuis quelques mois déja, une augmentation des tensions. Aujourd'hui, je me suis entretenu avec mes conseillers, et nous avons décidé d'envoyer quelques troupes pour soutenir l'union albienne au Prodnov. Cependant, nous souhaitons absolument privilégier le dialogue. Se lancer dans une guerre serait bien trop couteux pour les deux camps, financièrement, matériellement mais surtout humainement. Le sang ne doit pas couler.

2 jours avant ce discours, 4 avions de transport Norstalkiens ont décollés de Wingston en secret, suivis par une quarantaine d'hélicoptères de transport moyens Kroniens. Ils transportaient alors quelques troupes ayant le Prodnov pour destination.
Tous ont traversés l'Eurysie jusqu'en Lutharovie, plus précisément a Merengrad, où les troupes ont pu débarquer le 10 novembre 2007 après plusieurs escales.
Le 11 novembre, les troupes ont été transportées vers le Prodnov par des navires Pharois. Il a fallut plusieurs allers-retours pour tout transporter. Le matériel Kronien a pu débarquer dans un port, au Prodnov, contrôlé par l'union Albienne. Après y avoir fait le plein, le matériel a fait route vers les positions albiennes près de la ville de Bridjesko.

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1878
Arrivé au large des côtes du Prodnov, la flotte Yuhanaca n'avait pas pu accoster pour décharger son matériel humanitaire. En accord avec leur consigne, les navires avaient alors fait demi tour et rejoint le port ami le plus proche. Mostrigrad, au Vogimska avait donc était la destination finale du groupement navale. La, le débarquement avait commencé. Le matériel humanitaire le plus lourd, notamment celui de l’hôpital de campagne, avait été débarqué en premier. Les vivres, les tentes, et les produits de première nécessité avaient suivi. Pour ses derniers, certains avaient connu l'honneur de prendre ensuite la voie des airs. Les médicaments avaient ainsi étaient transportés par les 3 hélicoptères de transport moyen du HSI Metilcaz et leur deux homologues lourds du même bâtiments. Un long périple comptant deux escales. Markanovo, puis, un aérodrome près de la frontière, avant l'ultime saut vers Staïglad. Cela rendait certes le trajet plus long, mais sans cela, n'importe quel hélicoptère serait tombé en panne sèche avant. Inutile d'espérer plus de 600 kilomètres de ses bêtes de métal.

Les équipements lourds, trop lourds pour être soulever sur une telle distance par des hélicoptères, convoyait par la route. Arrivé à Staïglad, l’hôpital de campagne fut mis en place, et pu rapidement traiter ses premiers patients. Accompagnant les médecins et les infirmiers, des traducteurs avaient été recrutés afin de permettre à l'opération de mettre le plus de chance de son côté. Les denrées fraîchement arrivées rejoignirent les points de distribution mis en place par les équipes arrivaient par le pont aérien. Pour le moment, tout se passer bien. Les moyens humanitaires mis en place permettaient de panser les plaies de la population et d'arracher la satisfaction des citoyens.

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Édition du 20 Novembre 2007

UNE AIDE TRÈS ATTENDUE

aide
Un des avions saint-marquois, arrivé au Prodnov

Par le souhait de la Présidente Isabelle Deprey que la République de Saint-Marquise ait une part de responsabilité en venant en aide aux victimes du conflits qui s'éternisait au Prodnov, elle décida avec l'accord de la Grande Assemblée et de son Chef d'État-Major de coordonner une intervention humanitaire mais sur la base du volontariat.

Ils étaient nombreux à répondre à l'appel du gouvernement d'aider des personnes qui étaient comme eux, des citoyens vivant dans une nation qui méritait que Saint-Marquise apporte son aide.

Partis de l'Aéroport John Mont-Law et de l'Aéroport International de Barthelemew, le 20 Novembre, à 9 heures, il y avait plus de 500 médecins, infirmiers, chirurgiens et même psychologues à prendre trois avions porteurs transformé en hôpitaux volants. Tout ce que voulait la Présidente, montrer que Saint-Marquise voulait aider du mieux qu'elle pouvait.

Après des heures de vols, les trois avions atterrirent au Prodnov, des hôpitaux de fortunes étaient construit non loin de Staïglad, et les volontaires se mirent au boulot dès que les appareils étaient arrêtés.

Suivi de très près par la Demeure Jaune à Mont-Law, le gouvernement voulait que cette opération hors norme pour la République, puisse réussir à atteindre les objectifs premiers que la Présidente avait instaurés dans une intervention télévisée :

La Présidente Isabelle Deprey a écrit :"Saint-Marquois, Saint-Marquioises,
Mes chers compatriotes,
Je suis à nouveau devant vous aujourd'hui pour vous annoncer que Saint-Marquise ne restera pas sans rien faire. Avec l'accord immédiat de la Grande Assemblée et du Chef d'État-Major, j'ai décidé d'envoyer une aide humanitaire au Prodnov.

Elle aura pour objectif d'apporter un soulagement aux victimes de ce conflit qui ne peuvent pas avoir les soins nécessaires afin de soulager le système de santé prodnoviens qui est dépassé.

Il est clair que cette opération est une grande première pour notre nation mais impératif pour afficher la République, une nation aidant ceux qui sont dans le besoin. J'ai la ferme intention de mener à bien cet appui humanitaire en vous donnant les nouvelles qui me parviendront en heure.
Merci.
Longue vie à la République."

Institutions
les 2 institutions saint-marquoises solidaires aux victimes du conflit au Prodnov



Journaliste : Harry Glenn
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Logo de Baaman, énième radiotélévisée indépendante de la Nouvelle République du Varanya.

20 novembre 2007 - Le gouvernement de Mohammad Karimi assimile la révolte de Staïglad à la Révolution Varanyenne.


climat insurrectionnel au Prodnov.
Le gouvernement Varanyen qualifie d’insurrection le récent renversement du pouvoir au Prodnov.


Des milliers de morts sous les balles d’une armée communiste vouée à les défendre, les prodnoviens ont accumulé ces derniers mois des situations inédites, pour ne pas dire ubuesques. Dans leur malheur, certains dirigeants ont même été jusqu’à oser la comparaison avec la situation politique de leur pays, encourageant l’insurrection de Staïglad qu’ils identifient comme étant les répliques libertaires et sociales défendues par leurs populations. Sur cette analyse, c’est le cas du Varanya qui se pose sur la table. Oppressée par le régime impérial, après qu’elle ait entamé des aspirations libertaires et susceptibles d’entraîner une meilleure représentation du peuple, la population varanyenne vient, selon une étude locale, s’identifier très largement au cas prodnoviens puisqu’à la question : identifiez-vous l'insurrection de Staiglad à la la révolution varanyen? Les citoyens ont répondu OUI d’un solide résultat, porté à 65% d’approbation, une preuve tangible que le sort du Prodnov trouve une oreille attentive au Varanya.

Le caractère concomitant de la crise Prodnovienne et de celle varanyenne, invite l’opinion publique du second, à considérer avec une bienveillance naturelle, le sort des citoyens prodnoviens là-bas. Des citoyens durablement installés là-bas et qui font le choix de partir ou de lutter contre un gouvernement oppressif et liberticide, abreuvé par le sang de héros martyrs présents dans chaque strate de la société civile.

En Eurysie du Nord comme en Afarée, ces récentes révolutions viennent formaliser la rupture des populations locales, avec le dirigisme ancré dans l’ancien monde et in fine, reconsidérer les opportunités politiques présentes sur place. Des opportunités politiques largement influencées par les démocraties et autres gouvernances représentatives mondiales. C’est pourquoi différents experts, varanyens et internationaux, se chamaillent quant au degré d’ouverture affiché à l’international. Le monde est-il en train d’ouvrir, de se mondialiser? Ou de se bipolariser derrière un jeu d’alliance régional et isolationniste?

Pour la communauté scientifique varanyenne, cette recrudescence de manifestations et des actions armées violentes, attestent de l’important degré de mondialisation qui touche actuellement le monde, réfutant définitivement l’idée selon laquelle le monde entamerait une phase de démondialisation, liée à l’isolement économique des principales alliances mondiales. “La mondialisation entraîne de plus en plus de révolutions violentes car elle offre une vision claire et expérimentale des gouvernances réussies. Dans cette situation, il ne faut pas prendre le regain de violences dans certaines sociétés civiles comme un ensauvagement de celles-ci, mais bien la démonstration d’aspirations libertaires nourries par une vision envieuse de plusieurs nations inscrites dans le nouveau monde” avait martelé le politologue Murad Baganshir.
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