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Activités étrangères au Prodnov - Page 7

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Staïglad - 20 novembre 2007


Malgré une tête de pont bien établie, notamment à Staïglad, la capitale du Prodnov, et les campagnes alentours, le contexte politique était loin d'être idyllique, les mouvements politiques nés de la révolution avaient du mal à imrpimer leur marque, et à s'imposer dans le paysage. Et que dire de la situation stratégique périlleuse en certains endroits, malgré la prédominance écrasante des forces de l'O.N.C et la maîtrise du ciel prodnovien, un enjeu certes crucial, mais qui ne garantissait pas cependant une victoire totale de l'O.N.C sur les troupes d'invasions de l'Union Albienne, qui bénéficiaient quant à elle du corridor maritime Pharois et de sa puissante marine.
Celle-ci était forte de plusieurs cuirassés et même des destroyers, ces impressionnantes forteresses flottantes. La marine lofotène était certes, moins bien armée et nombreuse, mais elle disposait tout de même d'atouts non négligeables, notamment sa flotte sous marine et ses nouveaux submersibles lanceurs d'engins, l’orgueil national.

Les nations environnantes, notamment les régimes autoritaires communistes, continuaient de regarder avec l'avidité et la cupidité qu'on leur connaît les territoires de la république du Prodnov, adjacents aux frontières lutharoviennes et reylosiennes. En effet, n'existe- il pas meilleure opportunité qu'un pays en plein conflit larvé, secoué et fragilisé par un coup d'état, avec une société civile meurtrie, exsangue, et divisée parfois même au sein des familles, pour accroître et obtenir des gains de terres substantiels, ou même économiques.
Le Prodnov était un pays pauvre certes, mais ce n'était pas le cas de son sous-sol, et de ses ressources naturelles, qui ne demandaient qu'à être exploitées. Et il n'y avait rien de pire pour l'Union Albienne qu'un peuple qui pense, qui décide de lui même et qui ose se choisir ses propres institutions et représentants. Un tel pays échapperait alors à la sphère d'influence pieuvresque de la mafia albienne.


markus finnigan FSD

"Dépecer un cadavre, les vautours sont à l’œuvre, et il ne restera bientôt plus grand chose de la carcasse à ce rythme" telle était la pensée qui était constamment au cœur des préoccupations quotidiennes de Markus Finnigan, le Chief Officer du FSD, le service de renseignement désormais mondialement connu des Provinces-Unies. Si ce dernier n'était pas peu fier d'avoir été l'un des artisans ayant contribué à la chute spectaculaire de l'un des régimes communistes les plus coercitifs et totalitaires qui soient, il avait fourni aux autres puissances extrémistes de tout bord l'occasion d'exercer leur plein potentiel de nuisance, bien décidés à nuire à la nouvelle et très fragile République Populaire du Prodnov. L'exercice de la démocratie pour des peuples qui n'ont connu que l'ultra-violence, et la répression aveugle et sanguinaire, est si frêle et complexe pour les populations libérées qu'il suffit d'une étincelle, de malheureux incidents isolés, ou d’une réminiscence de forces loyalistes à l'ancien pouvoir pour que tout bascule et que tout s'écroule comme un château de cartes.

Voilà qu'elle était la principale obsession du patron des services secrets lofotènes.
Aussi à la demande expresse du Sky Marshall Esther Marley, la cheffe d'Etat-Major des Provinces-Unies, il avait mis sur pied un groupe assez conséquents d'agents expérimentés, dont certains étaient sur le terrain voici plusieurs mois, et d'informateurs locaux avec lesquels ils avaient noué des liens, certes ténus avant la révolution populaire d'octobre, mais qui s'étaient étoffés et étaient devenus plus épais et consistants, avec la chute du rgime et la fuite du dictateur communiste prodnovien.

agentnovembreagentarginski

Il y avait bien entendu l'Agente spéciale Margitaï Arginski, l'atout du F.S.D dont la contribution dernièrement avait été à la hauteur de toute les espérances, puis il y avait également l'Agent de Liaison Djikstra, connu sous le nom de code : Novembre. Ce dernier avait œuvré en sous-marin afin de constituer un réseaux d'informateurs, sur tout le territoire, des dissidents, des anticommunistes, ou tout simplement des gens du commun qui avaient perdu un ou plusieurs proches dans les terribles purges et bains de sangs dont le régime prodnovien était tristement célèbre. L'Agent Novembre était d'origine théodosienne, et avait également travaillé pour les services secrets novigradiens. Il avait rejoint les rangs du F.S.D car à l'époque ces derniers étaient beaucoup moins regardants sur ses méthodes peu orthodoxes. Mais une chose sur laquelle tous s'accordaient, et même si M. Finnigan désapprouvait parfois certaines de ses actions, fort discutables sur le plan moral, il obtenait d'indéniables résultats sur le terrain.

La haine farouche du socialisme et de l'ancien gouvernement, couplé à une pauvreté et misère sociale endémique à cause d'une économie atrophiée par des décennies de corruption et de planification sociale, facilitait grandement le recrutement des indicateurs non-officiels. Ces derniers étaient logiquement concentrés à Staïglad, mais de plus en plus de fermiers, paysans, ou simples fonctionnaires locaux se ralliaient plus ou moins facilement à la cause de l'O.N.C, parce que le vent du changement était dans l'air, et qu'il faut le dire, l'Union Albienne était l'agresseur et l'envahisseur, et se composait de communistes, dont certains purs et durs. L'Union Albienne rappelaient donc à tous que ces derniers formaient des alliés naturels pour Kuklin Viktor, et pourraient, en cas de victoire, restaurer le tyran et son implacable pouvoir.

D'ailleurs beaucoup s'interrogeaient sur l'irrationnalité et le manque total de cohérence politique du Norstalkian, dont le gouvernement partait complètement à la dérive, et se rapprochait de plus en plus d'un état autoritaire sous tutelle pharoise, sans guère plus de souveraineté que celle que l'on accorde à une colonie satellite de la mère-patrie.


Campagne environnante de Prepolo - 28 novembre 2007


espionnage

Le commando ainsi formé, supervisé par le duo de choc Arginski-Djikstra ne choma pas, et se mit à l'oeuvre avec un zèle et une énergie peu commune. Ils recrutèrent des partisans, des paysans, et surtout surtout des patrons de bars et de cafés, là où les rumeurs et les informations, anodines comme cruciales, convergeaient et foisonnaient.
Faire le tri de cette masse de renseignement devenait difficile.
Leur champ d'action était la campagne environnante de Prepolo, il fallait amasser le plus d'information sur les positions, les patrouilles, les rotations, les renforts, les équipements et le matériel déposé et stockés par les troupes albiennes, qui occupaient la ville et la Province.
Arginski, de par son charme naturel, ses atouts physiques, et son accent lutharovien, accéda avec une aisance quelque peu, intime, à obtenir d'anodins renseignements sur certains dispositifs et armements stratégiques du camp d'en face.
Djikstra, quant à lui, fit des merveilles avec son argent. Il faut dire que le budget qu'on lui avait alloué était généreux, et tout le monde était friand de devises étrangères, celles qui avaient encore de la valeur du le marché des changes, et qui était utilisé par les réseaux clandestins, et le premier d'entre eux, le marché noir, qui avait pratiquement totalement remplacé l'économie de Prepolo. Les habitants, qui vivaient donc sous occupation militaire, avaient adopté une attitude de survie, gardant leurs distance, contenant de manifester leur hostilité vis à vis des occupants.
De plus en plus d'incidents étaient reportés aux autorités militaires albiennes, quelques faits de sabotages ou de résistance passive, notamment de désobéissance civile. Le refus de servir les militaires Norstalkians dans les bars, les arrêts maladies ou les accidents de travail inexplicables dans le secteur des transports, du maintien de l'ordre, ou des infrastructures essentielles, devenait de plus en plus fréquent. Sans gravité, pas de quoi remettre en question les capacités logistiques ou militaires, mais leur progression, et l’hostilité croissante de la population commençait à devenir pregnante, et une méfiance s'installait durablement parmi les habitants de la ville...


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Deux réussites majeures furent mises au profit du commando du FSD, l'un de leurs soldats d'élite, sniper, et spécialistes des actions de camouflage, avait réussi à infiltrer les lignes ennemies, aidé en cela il faut le dire par l’impressionnant arsenal technologique déployé par la Milice Fédérale des Provinces-Unie,s notamment les drônes de reconnaissance, et l'AWACS, toujours en vol stationnaire aux limites périphériques de la zone de contrôle des forces de l'O.N.C.

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L'interception des télécommunications et transmissions, un enjeu stratégique.

Enfin, ils avaient réussi à "convaincre" un autochtone de les aider dans leur entreprise, et non des moindres un chauffeur de camion prodnovien, et pas n'importe lequel, celui qui ravitaille l'un des camps de base des forces norstalkiennes. L'homme, discret, affable, et plutôt bon vivant a su noué de bons contacts avec les sentinelles dont la hiérarchie avait insisté pour demeurer le plus possible courtois et avenant avec la population, afin de réduire l'insoutenabilité de l'occupation, et de l'acceptation de la forte présence militaire, auxquels les habitants de la ville frontalière de Prepolo était peu accoutumée.
Ivan, c'est son nom, apportait toute sorte de choses, notamment certains denrées périssables, qu'il est difficile d'acheminer et de conserver sur le long terme, et quelques produits moins communs, plus exotiques, provenant bien entendu du marché noir ou des généreuses contributions du F.S.D : alcool, tabac, et autre substances récréatives et de loisirs, qui contribuaient manifestement à améliorer le moral et diminuer l'es effets de l'attrition de l'armée d'occupation. Une bienveillance de façade bien entendu, mais qu'importe, tout le monde y gagnait après tout. Ivan de temps en temps; était même conduit à l'intérieur du camp, sous bonne escorte bien sûr, mais tout de même, assez pour pouvoir visuellement photographier tout ce qui pourrait potentiellement intéresser ses nouveaux amis et partenaires...
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Une ascension au cœur de la nuit.

Ivan et son commando traversant le col du Klioutchevskoï près des environs de Peprolo.
Ivan et son commando traversant le col du Klioutchevskoï près des environs de Peprolo.

Un vent violent balayait les contreforts désormais enneigés du Klioutchevskoï, ce mont qui surplombait la vallée de Peprolo, ici l’hiver était particulièrement rude, il était tombé subitement sur la région recouvrant les environs d’un manteau blanc et glacial. La traversée était une épreuve si éprouvante que les hommes trébuchaient et titubaient dans la neige qui leur remontait jusqu’aux genoux. Au-dessus d’eux d’épais nuages menaçants laissaient présager le pire pour la suite de l’ascension, tandis qu’ils bataillaient pour atteindre les hauteurs avant la nuit, ils lançaient sans cesses des regards nerveux en direction de la tempête qui s’annonçait. La menace d’une avalanche était aussi dans l’esprit de tous les membres de l’excursion, un péril mortel qui pouvait survenir à n’importe quel moment et mettre fin à une mission pourtant cruciale. Progressant à travers le brouillard qui s’installait peu à peu sur les contreforts, ils étaient tels des fantômes des montagnes, silhouettes invisibles traversant les hauteurs abruptes du bout du monde. Dans la région, les hivers étaient continuellement rigoureux, il y avait d’ailleurs un dicton populaire qui se transmettait de générations en générations : кто сеет ветер, тот пожинает бурю в Ключчевской, littéralement qui sème le vent récolte la tempête à Klioutchevskoï. Depuis toujours, les locaux propageaient d’étranges mythes sur la montagne, certains assuraient que de mystérieux humanoïdes mi-humain mi-ours vivaient dans les grottes inaccessibles des hauteurs du Klioutchevskoï. La légende allait même encore plus loin, promettant une mort certaine à ceux qui s’aventuraient sur les contreforts escarpés de la montagne, assurant que la présence de ces monstruosités primitives, sortie tout droit de l’imaginaire collectif des provinciaux, pouvait même s’entendre au cœur de la tempête tandis que ces derniers hurlaient à plein poumons dans la pénombre. Ce cri significatif avait même un nom : Крик медведя, le cri de l’ours de la montagne. Bien évidemment les mythes avaient été démentis depuis déjà plusieurs décennies par les cyniques scientifiques du régime communiste, il se trouvait qu’en réalité ce bruit si particulier était le résultat des rafales de vent qui sifflaient au contact des rochers épineux de la montagne. Une explication rationnelle qui n’avait d’ailleurs pas totalement fait disparaitre les croyances locales qui profitaient d’un ancrage culturel de plusieurs siècles. Mais l’heure n’était plus à l’hésitation, l’équipe était déjà bien trop engagée dans l’ascension pour se laisser intimider par de vieilles légendes de paysans. Bien sûr, il était désormais impossible d’ignorer le grondement du vent qui faisait écho à travers les contreforts.

Ivan était à la tête du groupe, son expérience et sa promotion toute récente avait fait de lui un agent central dans les opérations de la DRN sur le sol prodnovien. Il faut dire que la situation avait bien changée depuis la révolution de Staïglad qu’il avait partiellement provoquée. D’un simple coup d’état au cœur d’un régime génocidaire, la situation avait rapidement évoluée en un véritable conflit tiède qui menaçait à tout moment de se transformer en guerre mondiale. À l’aube du XXIème siècle, la situation pouvait paraitre surréaliste mais le Prodnov était aujourd’hui le terrain d’enjeux qui le dépassaient largement. La région était à l’heure actuelle une véritable poudrière prête à exploser à la moindre étincelle, les troupes novigradiennes et lofotènes massées à seulement quatre-vingts kilomètres de Peprolo, se préparaient à toutes les éventualités, le conflit n’était désormais plus si loin dans les esprits. Ivan savait que lui et son équipe étaient la seule chance qu’il avait pour faire la différence et peut-être sauver des centaines de ses concitoyens. Depuis la dernière mission, sa réputation au sein de la DRN avait considérablement pris son envol, il était désormais un chef d’équipe, cela lui avait permis d’obtenir le privilège de choisir ses hommes. Bien évidemment son premier choix s’était porté sur son compagnon révolutionnaire de Staïglad, le jeune Vladimir qui avait été autrefois un officier prometteur de l’armée rouge du Prodnov. Ivan avait ensuite fait le choix de sélectionner seulement les candidats originaires du nord-est de l’Eurysie, quelques novi-vogimskans, novi-prodnoviens et autres novigradiens aux origines slaviques-nordiques. Il escomptait que ces derniers aient plus à cœur la sauvegarde de la démocratie dans la région que leurs semblables novigradiens pur-sang. La plupart des jeunes soldats qu’il connaissait, ne rêvaient que de tuer du communiste, sans se soucier de l’avenir de la population du Prodnov, c’était pourtant la raison de l’intervention de Novigrad et il pensait parfois être le seul à l’avoir compris. La mission qu’on lui avait confiée était simple mais périlleuse, ils devaient traverser le col du Klioutchevskoï afin d’éviter les avant-postes du Norstalkian et ainsi pouvoir s’infiltrer dans la ville de Peprolo en toute discrétion en se faisant passer pour de simples réfugiés à la recherche d’un abri pour l’hiver. Une mission qu’il prenait à cœur tant le haut-commandement lui avait fait comprendre qu’elle était primordiale pour la suite du conflit.

« Une tempête approche, hâtons-nous. » Lançait-il au reste de son équipe tandis qu’il creusait frénétiquement un chemin à travers la neige désormais de plus en plus épaisse. Le col n’était plus très loin mais la pénombre forçait le groupe à ralentir la cadence. Seule la torche à magnésium que Vladimir tenait dans la main, lui permettait de distinguer son chemin grâce à une faible lumière écarlate qui contrastait avec la blancheur des environs enneigés. Au loin, le tonnerre grondait terriblement, le menace d’une avalanche imminente se renforçait, la dernière centaine de mètres fut excessivement éprouvante même pour des hommes aussi entrainés que ceux de la DRN. En arrivant finalement au col du Klioutchevskoï, Ivan manqua de s’effondrer sur place, exténué il essayait de se rassurer en se répétant mentalement que c’était sa dernière mission même si au fond de lui il savait qu’il se mentait à lui-même. L’ensemble des hommes semblaient à bout de souffle, une pause s’avérait nécessaire, il savait qu’ils ne survivraient pas s’ils tentaient la descente en pleine nuit et dans un tel état généralisé de fatigue. Repérant un coin propice à l’ombre d’un énorme rocher au pied du sommet du Klioutchevskoï, Ivan ordonna l’installation du campement. « Nous camperons ici pour la nuit, à cette hauteur le risque d’une avalanche est moindre et la tempête se fera moins sentir, espérons-le. Reposez-vous et évitez de fumer ! L’oxygène est rare ici, économisez vos bouteilles d’oxygène, nous en aurons besoin pour la descente à l’aube. » L’équipe acquiesça comme un seul homme avant de se mettre au travail, Ivan se risqua de son côté à s’aventurer près du précipice, au loin il pouvait distinguer les lumières de la ville de Peprolo, sa destination finale.

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Journal Prodnovien à Staïglad "Horizon"

2 décembre 2007 - Après le coup d'État du 2 octobre 2007 à Staïglad, le gouvernement de Staïglad veut y croire et transformer l’essai par la quête d'un large soutien populaire en vue de rénover le pays.


Citoyens de Staïglad.
Pour pouvoir présenter le seul et unique interlocuteur prodnovien légitime possible à la table des négociations, la RDD et la coalition de l'ONC s'attèle à quérir le soutien populaire des habitants de la capitale.


Si la survenue du coup d'État le 2 octobre dernier avait suffit à chasser les instances politiques résiduelles du communisme prodnovien de la capitale, le soutien et l’élan populaire derrière cette manœuvre manquaient encore à l’appel. Les nouvelles têtes de la classe politique prodnovienne, largement fédérées derrière le RDD, la coalition libérale regroupant les tendances politiques favorables au multipartisme, multiplient les contacts avec la scène politique internationale, où les gouvernements de l'Organisation des Nations Commerçantes cumulent les soutiens au nouveau gouvernement de Staïglad.

“Le soutien étranger, de l’ONC tout particulièrement, sera décisif pour le gouvernement de Staïglad car ce dernier ne pourra pas proposer de programmes économiques viables sans aides préalables de l‘étranger. Staïglad dans l’immédiat, c’est un état dans l’état. Là où l’économie prodnovienne travaillait en symbiose avec les dynamiques de tout un pays, elle doit aujourd’hui se refaire sur un territoire plus restreint, plus enclavé, et avec des acteurs économiques restés en zone d’occupation de l’Union Albienne, avec lesquels il ne sera pas possible d’échanger une fois les nouvelles frontières dressées, sous les mandats de l’UA ou de l’ONC” déclare l’économiste écolanaltèque Maximiliano Tafalla. “Si un statu quo est permis car à cette heure, l’affrontement armé entre les forces de l’Union Albienne et celle de l'Organisation des Nations Commerçantes reste une option valable, crédible et même probable selon d’autres experts” se permet d’insister le journaliste chargé de l’antenne, au risque de doucher à l’eau froide les perspectives politiques futures, envisagées par le Prodnov.

Si le Sud du pays semble en effet dépourvu de toute force d’opposition au gouvernement de Staïglad, l’avancée des forces de l’ONC, affiliées au gouvernement de Staïglad, dans le Nord et l’Est du pays, fait craindre des combats une fois que ces dernières entreront en contact avec les forces de l’Union Albienne, stationnaires sur ces mêmes positions. Pour les experts en politique internationale, le gouvernement communiste prodnovien, a perdu toute légitimité depuis l’assassinat de son dirigeant et les massacres perpétrés contre ses populations. “Il apparaît inconcevable que le commissariat communiste du Prodnov, apparaisse comme interlocuteur des négociations lorsque l’on sait que le dernier dirigeant légitime en date dans le pays a été assassiné, et que la gouvernance par intérim a perpétré d’odieux massacres dans certaines grandes agglomérations prodnoviennes, à l'instar de Bridjesko” explique sans détour un élu du RDD. Dans ces conditions, les négociations du Prodnov pourraient donc se faire sans le Prodnov lui-même, limitant la présence autour de la table, aux nations étrangères venues graviter autour du conflit, pour répondre à des enjeux divers et face auxquels le realpolitik prodnovien ne peut plus grand chose.

Mais la conduite des négociations par des puissances étrangères, décidant de l’avenir du Prodnov, rend celles-ci bien moins fédératrices des populations qui occupent le territoire. Dans ces conditions, le RDD a souhaité engager la population, au sein de la rénovation politique du territoire, de la transformation du pays. Le développement d'un soutien populaire à la RDD à Staïglad, sera la seule fenêtre possible, pour permettre la représentation d'une instance politique prodnovienne lors des négociations
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Le 22 novembre 2007 - Staïglad

Résultat d'une opération d'influence politique à 70%.

Zone portuaire kodedane
Après un coup d'état réussi dans la capitale, celle-ci recueille désormais une partie des soutiens populaires nécessaires à la proclamation d'un nouvel Etat dans l'Etat.



Compte-rendu d'opération a écrit :Opération politique : Indépendance de la région de Staïglad et recueil des soutiens populaires nécessaires à la formation d'une entité géographique, d'un état dans l'état.

  • 56-100 - Réussite majeure : Après plusieurs jours de concertations publiques, les nouvelles autorités de Staïglad se déclarent officiellement indépendante et annoncent vouloir établir un régime démocratique en faveur des critères de l’ONC. En apprenant la nouvelle, la population sort massivement dans les rues pour exprimer sa joie. Le soutien au gouvernement de Staïglad assuré par plus de 4,5 millions d'hab, soit un peu moins de 50% de la population, implique nécessairement le ralliement de plusieurs bataillons de l’armée prodnovienne, formant la première garde républicaine de Staïglad.
  • 11 à 55 - Réussite mineure : Malgré des concertations difficiles, les nouvelles autorités démocratique de Staïglad se déclarent indépendante. L’annonce ne rencontre cependant qu’un timide engouement de la population encore sceptique et traumatisée par le conflit.
  • 6 à 10 - Echec mineur : Le gouvernement démocratique de Staïglad ne parvient pas à se mettre d’accord, la présence de l’ONC est rejetée par certaines personnalités influentes de la commune. Les autorités se retrouvent contraintes à admettre une faction loyale à l’ancien régime communiste au sein du gouvernement, l’instabilité de la ville augmente.
  • 1 à 5 - Echec majeur : Le gouvernement démocratique de Staïglad n’arrive pas à se maintenir, le contrôle militaire de l’ONC est dénoncé par la population qui accuse les soldats occidentaux d’occuper le pays. Une défiance généralisée se répand dans la capitale.

Résultat de l'opération (arbitrée par Chancelier-animateur)
4500
Des vacances d'hivers.

Léone, agent fortunéen
Le dénommé "Léone", en voyage au Prodnov pour protéger discrètement B.R.L

Novembre 2007,
Ville de Staïglad, Prodnov,

Une épaisse volute de fumée s'élevait vers le ciel, couvrant avec une aisance remarquable son homologue issue des températures relativement froides du grand nord de l'Eurysie qui émergeaient tantôt des narines de l'individu. Individu qui n'était selon toute vraisemblance pas dans son élément, non pas qu'il se démarquait particulièrement de la foule ou des locaux en somme mais plutôt car il n'appréciait pas le froid. C'était dans sa nature, cela ravivait aussi de mauvais souvenir qu'il valait mieux laisser aux abysses de l'oubli. Pour autant, Léone, acteur discret des évènements récents au sein du Varanya, n'avait pour ainsi dire pas le choix de passer quelques "vacances" à Staïglad, en plein coeur du Prodnov et ce malgré que ce ne soit pas sa zone d'action d'ordinaire, en vérité sa présence ou plus exactement sa nomination pour une nouvelle mission au sein de la nouvelle poudrière Eurysienne avait été une surprise pour tous et toutes parmi ses collègues, du moins ceux au fait de son affectation qui se comptaient pour ainsi dire sur une main simplement. Rien de moins qu'une affectation à la dernière minute par défaut dû à un manque d'effectif et surtout à une planification rigoureuse des affaires qui ne permettait pas d'allouer d'autres effectifs à une requête spéciale et pour le moins originale devant tout de même être satisfaites.

Autant être direct, le dénommé Léone, favori du Doge disait-on au sein de la Grande Mascarade, avait été choisit certes pour ses grandes compétences mais surtout car il était la seule personne "libre" pour se précipiter au Prodnov afin d'accomplir une mission des plus importantes, capitale, vitale même. Ni plus ni moins que d'assister discrètement à la sécurité du fameux Bernardo Ricardo Lévérini, surnommé B.R.L que l'on ne présente plus. Voilà entre autre pourquoi l'agent Fortunéen qui favorisait les climats plus chauds avait dû arborer son meilleur panama aux teintes sombres et endosser écharpes et pardessus doublées en épaisseur afin de supporter les vents du nord qui l'insupportaient au plus haut point. Et voilà des jours qu'il suivait tel une ombre le fantastique philosophe Fortunéen dans tous ses déplacements, coordonnant d'une main fantomatique les effectifs officiels affectés à sa sécurité. Jusqu'à présent, tout semblait se passer pour le mieux et Léone n'avait guère grand chose à faire, à peine quelques réajustement de temps à autres afin d'éviter quelques rares attentats à la tarte à la crème qui advenait tout de même temps en temps, mais au delà de la poursuite de l'anthologie pâtissière c'était un "travail" relativement calme, non pas sans dangers car le risque zéro n'existait pas, mais tout de même... Si on le comparait à ses autres affectations il s'agissait presque de véritables vacances.

Léone, tandis qu'il enchaînait les cigarette, se permettait même de se plonger dans ses songes afin de chercher la logique derrière cette "mission". Officiellement, les pontes du premier cercle avaient soutenus que c'était là une requête du Doge, mais pas uniquement, selon toute vraisemblance les Dix tenaient aussi à ce que B.R.L fasse sa tournée sans heurts. Point besoin d'être devins pour deviner qu'il y avait là soit des intérêts politiques en jeu, mais aussi très certainement une dose de "faveurs" en action, après tout le philosophe était connue pour avoir beaucoup de liens dans la haute société de la ville qui sombre et malgré le fait que ce soit quelque peu pour ainsi dire un "ahuri de première", lesdits liens étaient assez forts pour que l'on envoie les ombres de la République sur ses talons. Une absurdité et une perte de temps du point de vue de l'agent, mais l'on ne discutait pas les ordres, et puis peut être que l'on allait étendre ses ordres, après tout le Prodnov était... En pleine crise.

Quoi qu'il en soit, le fortunéen n'eut pas le temps de poursuivre ses songes car il senti qu'on tirait sa manche. Tournant légèrement la tête et cessant de facto de fixer au loin le discours de B.R.L devant une foule de locaux et de caméras étrangère, il posa son regard sur ce qui était selon toute vraisemblance un gamin du cru qui lui tendait un espèce de papier à moitié froissé.


L'enfant - Le vieil homme bien habillé m'a dis de vous donner ça m'sieur.

Léone arqua un sourcil, le vieil homme ? Il balaya les alentours du regard, rien de concluant. Seulement des locaux allant et venant. Intrigué et malgré le caractère douteux de l'affaire, il prit toutefois le papier qu'on lui tendait, réhaussant ses lunettes, il prit quelques secondes afin de jeter un regard à ce dernier, la lecture fit naître un léger sourire en coin l'espace d'un instant. Reprenant par la suite un air neutre, il plongea sa main dans son pardessus afin de sortir quelques pièces de monnaie locale qu'il offrit de bon gré à l'enfant.

Léone - Pour ta peine mon garçon, va donc t'acheter quelque sucreries avec ça.

Puis il tourna les talons, s'éclipsant à travers les rues de Staïglad sans prêter attention aux remerciement du jeune messager, vraisemblablement en route vers une destination précise.
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Des yeux derrière les lignes adverses.

Terrifiés par la propagande albienne, quelques centaines de familles fuient la région dans l'idée d'un éventuel conflit à venir.

Terrifiés par la propagande albienne, quelques centaines de familles fuient la région dans l'idée d'un éventuel conflit à venir.

Une teinte rougeoyante s’élevait depuis l’horizon chassant la nuit de son aura écarlate et envoutante. Si la nuit précédente avait été traversée par d’impitoyables orages, il ne restait désormais plus rien de cette violence. Un ciel paisible et dégagé annonçait une journée douce et ensoleillée, c’était une bonne nouvelle pour le groupe qui espérait pouvoir profiter de cette accalmie pour tenter la descente du Klioutchevskoï. L’aube était un moment particulier pour Ivan, il adorait tout particulièrement l’ambiance de sérénité qui s’en dégageait et c’était le moment parfait pour une telle séance d’alpinisme. Derrière-lui, les hommes rangeaient ce qui restait du camp de base, il était important qu’aucune trace ne soit visible, l’ascension était toujours une option pour le retour, il ne fallait donc pas compromettre cette solution de secours. Après quelques dizaines de minutes, le commando était prêt à repartir vers leur destination opérationnelle, la descente fut d’ailleurs bien plus aisée que l’ascension le jour précédent. Profitant d’un timide soleil hivernal et d’une légère brise glacée, les hommes réussirent le tour de force de réussir la descente en seulement une matinée, le timing était parfait pour la suite. Ils enterrèrent ensuite l’équipement d’alpinisme et les fusils près d’un gros rocher aux pieds de la montagne, troquant les épais manteaux contre de simples vêtements de refugiés et quelques faux passeports obtenus grâce à d’anciens officiers communistes ayant rejoint la cause démocrate de Staïglad. Ils marchèrent à travers la campagne pendant près de trois heures avant de finalement rejoindre l’autoroute principale désormais envahie par quelques dizaines de familles qui fuyaient la future ligne de front. C’est de cette manière qu’ils atteignirent Peprolo vers la fin de l’après-midi, dépassant avec succès les différents points de contrôles mis en place par l’armée d’occupation du Norstalkian. La mission se déroulait sans difficulté particulière, les camps de refugiés qui entouraient la ville permettaient de facilement se fondre dans la masse. En quelques jours, ils réunirent toutes les informations qu’ils pouvaient sur les forces en présence dans la région. Ils restaient discrets, ne sortant jamais de leur personnage et en évitant soigneusement de se mettre en avant. Quant à la transmission des informations, ils utilisèrent les mêmes moyens qu’à Staïglad utilisant un téléphone crypté qu’ils gardaient jalousement dans un endroit secret. Pour le moment l’équipe d’Ivan avait ordre de continuer de se fondre dans la ville, si l’escalade devait mener à un affrontement, ils seraient un atout non négligeable pour Novigrad.
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