26/06/2013
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Activités étrangères dans l'Empire Listonien - Page 8

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Henry Peters

Après le long discours du Capitaine Mainio, Henry Peters s'avance pour prendre à son tour la parole devant les journalistes.

HENRY PETERS
"Peuple Listonien, votre désir d'indépendance a été entendu et au nom de la République de Saint-Marquise, je vous annonce être en parfait accord avec le Capitaine du Pharois Syndikaali et le Maire de Port-Hafen.
C'est votre territoire, c'est votre choix, nous le respecterons quel qu'en soit le résultat.
Merci."

Certes ce n'était pas un long discours comme le Capitaine Mainio, mais pour le Premier Conseiller, il fallait qu'il soit percutant pour être pris au sérieux.
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Logo de "l'Oficina de Investigacion y Seguridad Federal".

7 décembre 2006 - CONFIDENTIEL Création et financement de l'Armée Nationale (en exil) du Pontarbello (province outre-mer de Listonia).


Ecusson de l'Armée Nationale du Pontarbello.
Écusson de l'Armée Nationale du Pontarbello.


L’armée nationale du Pontarbello (ANP) est le nom donné à une formation militaire, qui se compose d’expatriés listoniens, opposés à la famille impériale et très marqués par la présence des partisans du mondialisme, ainsi que de mercenaires embauchés au sein des anciennes milices et groupes d’autodéfense des territoires fédérés alguarenos. “La mise en place d’une armée fédérale et l’augmentation des cotisations des États membres à la Fédération d’Alguarena, a fortement incité ces derniers à réduire les effectifs des bataillons relevant des groupes d’autodéfense et armées autonomes locales. Cette réduction d’effectifs au sein des unités militaires des états fédérés n’a pas permis un reclassement total des combattants au sein de l’armée fédérale, si bien qu’une partie de ces individus s’est tournée vers le mercenariat, créant l’opportunité que nous connaissons aujourd’hui à travers le recrutement de mercenaires alguarenos au sein de l’Armée Nationale du Pontarbello et même, l’existence de la Brigade paramilitaire du Jaguar Paltoterran.

Le Pontarbello est quant à lui, le nom donné à l’espace géographique dans lequel s’est implantée la colonie listonienne : Listonia, sur la pointe sud de l’Aleucie, face à l’espace marin alguareno. Bien qu’il existe un support militaire évident des groupuscules mercenaires embauchés, l’Armée Nationale du Pontarbello peut également compter sur l’appui logistique et le conseil militaire des services secrets alguarenos, particulièrement l’Oficina de Investisgacion y Seguridad Federal (OISF) qui trouve un certain intérêt à la dislocation des institutions impériales listoniennes présentes à ses portes, et particulièrement complaisantes avec le Syndikaali Pharois, la deuxième puissance économique mondiale. En octroyant au Pharois Syndikaali un accès privilégié à ses territoires par la cession territoriale de plusieurs espaces coloniaux, l’Empire listonien a perturbé le bon déroulement actuel des activités commerciales et tout simplement économiques, de l’espace souverain alguareno. Par cet acte, la politique étrangère alguarena qui serait émise contre le Pharois Syndikaali, concurrent économique et politique direct de la Fédération d’Alguarena, serait de nature à provoquer des répercussions au sein des espacs souverains alguarenos, compte tenu de la proximité des territoires pharois, maintenant indissociables des possessions ultramarines listoniennes.

Objectifs :

La constitution d’une telle unité vise nécessairement à offrir les moyens militaires au projet d’indépendance nourri pour la région. Un projet pour le moins offensif car en l’état actuel des choses, aucun signal ne nous amène à penser que l’administration locale de Listonia (= région du Pontarbello) ne soit complaisante à l’égard des mouvements indépendantistes, toujours minoritaires dans la région. “Les vainqueurs écrivent l’Histoire” promettait un cadre dirigeant de l’OISF lorsque des personnalités du gouvernement fédéral l’interrogeaient avec craintes, quant à la perte de vitesse enregistrée autour des courants indépendantistes.

“Les indépendantistes n’ont pas besoin d’être les plus nombreux, ils n’ont besoin que d’être les plus bruyants, pour provoquer de notre part, la conduite d’actions subversives contre les autorités locales” prévenait-il sans détour. Identifier des personnalités listoniennes en faveur de l’indépendance et développer l’activisme autour d’elles, par le positionnement de contingents mercenaires expérimentés, affiliés à la Brigade Paramilitaire du Jaguar Paltoterran. En effet, dans les faits, les services secrets alguarenos pourront peut-être au mieux afficher un contingent de plusieurs centaines de combattants indépendantistes de l’Armée Nationale du Pontarbello, à opposer aux autorités listoniennes d’outre-mer. “Les colonies listoniennes sont faiblement peuplées, il est donc logique que les partisans opposés à la famille impériale soient eux-aussi limités en nombre. Néanmoins, l’éclatement des territoires listoniens promet lui aussi un étalement de ses forces, avec un positionnement de celles-ci essentiellement tourné vers la métropole et les colonies listoniennes limitrophes à son ennemi intime, le Jashuria. Dans ces circonstances, il est probable que les effectifs de l’ANP, mêlés à ceux d’unités mercenaires, suffisent à la conduite d’un putsch destiné à permettre le changement de régime et l’instauration de nouvelles institutions plus favorables aux intérêts alguarenos, ou bien alors plus défavorables aux intérêts du Syndikaali Pharois.

Organigramme (toujours en cours de financement):

Bien que le contingent soit composé de plusieurs factions, telles que l’Armée Nationale du Pontarbello et un détachement de la Brigade Paramilitaire des Jaguars Paltoterrans, l’unité militaire maintient malgré tout une certaine organisation, avec la constitution d'unités de combat, de logistique et de commandement.

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Information secrète réservée aux personnes autorisées

Notes HRP a écrit :
Les points de développement générés par ce post, contribueront à définir le budget de l’opération.
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Le 6 décembre 2006 à 23h00 - Port-Hafen

L'opinion publique listonienne à Port-Hafen, largement favorable à un projet d'indépendance pour le territoire.
La population listonienne de Port-Hafen continue, malgré l'absence d'un réel soutien politique, à majoritatirement soutenir un projet d'indépendance pour la région.

La société civile listonienne installée à Port-Hafen est convaincue de la nécessité d'une prochaine proclamation de l'indépendance du territoire, compte tenu des errements de l'autorité impériale et de l'impasse économique touchant ce territoire isolé.

Compte-rendu d'opération a écrit :
  • 66-100 - réussite majeure
  • La société civile et la classe politique de la Listonie d’outre-mer soutiennent massivement le projet d’indépendance du territoire de Port-Hafen. Une adhésion matérialisée par un référendum organisé de façon officielle, par les institutions listoniennes d’outre-mer.
  • 11-65 - réussite mineure
  • La société civile soutient massivement le projet d’indépendance du territoire de Port-Hafen mais l’administration locale se refuse à l’organisation d’un référendum populaire. La région ne devient pas indépendante si les autorités pharoises et listoniennes décident de maintenir une présence militaire sur zone et applique des mesures répressives, sinon elle le devient et est administrée comme PNJ par le joueur du Lofoten.
  • 6-10 - échec mineur
  • La société civile soutient faiblement le projet d’indépendance du territoire de Port-Hafen et l’administration locale se refuse à tout échange avec les mouvements indépendantistes.
  • 1-5 - échec majeur
  • Les espoirs d’indépendance sont douchés par des dossiers judiciaires et des affaires de corruption, de mœurs impliquant les principales têtes d’affiche des mouvements indépendantistes. L’autorité impériale continue d’incarner une valeur morale plus forte que l’opportunisme affiché par quelques groupuscules séparatistes.
  • S'agissant d'une OP à 70% d'influence : 22,6% d'influence politico-culturelle de l'Alguarena sont consommés sur la province #11077, contre 47,4% pour le Lofoten.

  • Résultat de l'opération

    Le 7 décembre 2006 à 09h00 - Port-Hafen

    La corruption plane sur la région de Port-Hafen.
    La corruption plane sur la région de Port-Hafen.


    Les investissements économiques pharois à Port-Hafen sont de nature à entrer en conflits d'intérêts avec les valeurs morales de nombreux politiciens locaux. Ainsi et malgré l'élan populaire des habitants de la province en faveur d'une indépendance régionale, la classe politique locale reste quant à elle, étonnamment muette quant à son souhait de voir Port-Hafen indépendant.

    Compte-rendu d'opération a écrit :
  • 66-100 - réussite majeure
  • La société civile et la classe politique de la Listonie d’outre-mer soutiennent massivement le projet d’indépendance du territoire de Port-Hafen. Une adhésion matérialisée par un référendum organisé de façon officielle, par les institutions listoniennes d’outre-mer. L’administration centrale de Port-Hafen est affectée par des cas de corruption au profit des intérêts pharois. Bonus +20% pour toute opération d’influence politico-culturelle émise par le joueur Pharois.
  • 11-65 - réussite mineure
  • Des élus locaux sont touchés par la corruption et s’engagent au profit des intérêts pharois. Bonus +10% pour toute opération d’influence politico-culturelle émise par le joueur pharois.
  • 6-10 - échec mineur
  • La tentative de corruption auprès des administrations locales est un échec.
  • 1-5 - échec majeur
  • La tentative de corruption auprès des administrations locales est un échec et de notoriété publique dans les médias locaux. Elle contribue à attiser le ressentiment antipharois. Malus de -10% de réussite à toute opération politico-culturelle sur le territoire.
  • S'agissant d'une OP à 30% d'influence : 30% d'influence économique du Pharois sont consommés sur la province #11077.

  • Résultat de l'opération
    1958
    Port-Hafen :
    José Esteban appelle au calme


    https://www.zupimages.net/up/22/08/kerw.jpg


    En proie à des troubles politiques indépendantistes majeurs, l'administration de Port-Hafen choisit la voix du dialogue et préfère temporiser. Le maire, José Esteban, est intervenu à la tribune ce soir directement devant le parvis de l'hôtel de ville où se massaient ses partisans ainsi que des citoyens confus et inquiets.


    Esteban : « Listoniens, nous vous avons compris ! Nous avons compris les craintes et les peurs qui vous habitent ! Nous avons compris la volonté qui vous anime ! Nous la partageons, nous en penons le pouls chaque jour dans les rues, à votre contact et tous ensemble, je vous promets que nous trouverons des solutions !

    Mais les solutions, ce n’est pas le chaos ! Ce n’est pas se jeter d’un coup, du jour au lendemain dans l’inconnu ! Devenir indépendants oui, mais avec quelle garantie que nous le resterons ? Devenir indépendants, oui, mais pas au prix de la division, pas au prix de la précarité, pas au prix de la pauvreté !

    Devenir indépendant pas la force de la violence, ce n’est pas l’indépendance ! C’est se jeter dans les bras voraces de l’ennemi ! C’est entrer dans le monde nus et sans armes, c’est s’offrir naïvement à des puissances autrements plus grandes que nous.

    Cela, personne de sensé ne peut le souhaiter ! Il n’est pas un seul citoyen ici, même animé de toute sa volonté politique, qui ne souhaite à ses amis, à sa famille, le chaos dans lequel une indépendance spontanée nous jetterait.

    C’est pourquoi, au nom de la communauté de Port-Hafen, j’annonce que se tiendra sous peu une table ronde avec nos deux voisins directes : Saint-Marquise et le Pharois Syndikaali. Table ronde qui débouchera, je vous le jure par la confiance que vous m’avez accordée dans les urnes, sur un referendum d’indépendance ! »

    Ovation et murmures.

    Esteban : « Mais ce referundum ne sera pas laissé à l’anarchie et à l’anticonstitutionalité. Nous aurons des observateurs extérieurs venus de tous les pays volontaires ! Et si nous votons oui à l’indépendance, nous aurons des partenaires économiques et politiques pour nous accompagner et nous insérer pleinement en Aleucie, là où est notre place historique et notre cœur.

    Vive Port-Hafen ! Vive Port-Hafen libre ! Port-Hafen sûr ! Port-Hafen souverain ! »

    Ovations.
    806
    Henry Peters

    Ayant été attentif aux parole du maire de Port-Hafen, José Esteban, le Premier Conseiller veut se montrer son soutien à cette décision qui pourrait changer le destin de ce territoire listonien.
    Ils s'avance de nouveau pour s'adresser aux listonien qui sont toujours en effervescence par les paroles d'Esteban :

    HENRY PETERS
    "Peuple Listonien, je me permet de nouveau de me présenter devant vous pour vous affirmer que la République de Saint-Marquise ainsi que la Présidente de ma nation vont soutenir la décision d'un référendum proposer par votre maire, Monsieur José Esteban.
    Il est clair que cette liberté, vous en avez le droit, et vous seuls. Ce que je vous propose c'est d'en définir la date du Référendum pour votre indépendance, je vous le 9 Janvier 2007.
    Qu'en pensez-vous ?"

    Henry Peters attend une réponse de l'audience listonien mais aussi du Maire et du Capitaine Mainio.
    Il retourne aux côté du Capitaine et du Maire.

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    MINISTÈRE D'ETAT/STATSMINISTERIET



    INTERVENTION MINISTÉRIELLE DESTINÉE AU PEUPLE DE PORT-HAFEN




    Le gouvernement de Sa Majesté Harøld IVe annonce par ce présent communiqué la reconnaissance de l'indépendance de Port-Hafen si le référendum s'avère pro-indépendantiste.

    Par conséquent le Royaume-Uni de Norstalkian se dira prêt à défendre ses intérêts diplomatiquement et militairement.

    Une aide budgétaire sera promulguée envers les citoyens de la souveraine nation de Port-Hafen avec l'accord des autorités compétentes.

    Gloire et prospérité à Port-Hafen.

    Gabrielle Køterdam
    Première Ministre
    Le 9 Décembre 2006, 19h18 à Krövnenborg
    4315
    Presse fédérale.

    8 décembre 2006 - La Fédération d’Alguarena, prête à soutenir militairement les courants indépendantistes les plus représentatifs alors que la répression étatique exercée par l’Empire listonien s’intensifie.


    Port-Hafen sur les sentiers de son indépendance.
    La Fédération d’Alguarena prend acte du souhait d’indépendance exprimé par le peuple d’outre-mer et s'affirme prête à soutenir les mouvements indépendantistes si ces derniers ne sont pas reconnus comme nouvelle autorité politique du pays.


    La présidence fédérale reconnaît la volonté du peuple de Port-Hafen, tournée vers l’indépendance et somme l’administration listonienne de céder le pouvoir aux leaders indépendantistes. “Le territoire s’est levé en faveur d’un projet d’indépendance, et les autorités listoniennes sur place n’ont plus le luxe de pouvoir dire qu’il n’existe pas. Port-Hafen doit trouver l’indépendance et ses leaders indépendantistes, doivent être reconnus comme l’autorité de transition instamment” exposait un personnel de la cellule de communication présidentiel, à travers un communiqué signé de la présidente fédérale elle-même.

    Après les mouvements d’ampleur conduits dans la région de Port-Hafen, la répression de l’administration listonienne locale discrédite d’autant plus encore sa légitimité résiduelle dans l’esprit des citoyens d’outre-mer. “Si le peuple listonien est entravé dans sa quête de liberté et d’autonomie malgré une adhésion plus que totale à celle-ci, il est peut-être nécessaire d’envisager les moyens militaires mobilisables pour aider le territoire à recouvrir son indépendance, pour passer outre la présence militaire des autorités impériales et les actes répressifs qui touchent aujourd’hui les mobilisations indépendantistes.

    Le territoire listonien, particulièrement dispersé à travers le monde, oblige à une importante déconcentration des forces militaires. Ce qui veut dire que la garnison sur place est à ce stade relativement faible et ne peut guère évoluer sans considérablement affaiblir des provinces particulièrement menacées dans leur intégrité, à l’instar de la métropole impériale en proie aux mouvements sociaux, ou encore des régions d’outre-mer positionnées au sein des sphères d’influence jashuriennes. “L’Empire listonien n’a pas les moyens d’une guerre à Port-Hafen” souligne la politologue Felicity Edminston. “Il suffirait de quelques coups de boutoirs exercés par une opération armée, pour séparer les indépendantistes et les forces de l’ordre, permettant aux premiers la création d’un état indépendant aux conditions des indépendantistes.”

    En effet, l’indépendance de Port-Hafen est pour beaucoup inévitable, là où les scénarios restent encore possiblement nombreux, c’est pour la détermination du visage qui incarnera cette indépendance. Les manoeuvres politiques pharoises ont ouvert la porte à un projet d’indépendance dans la région, mais la présence militaire de ce dernier et le coup de vis exercé par les autorités impériales invitent à penser que les actuels leaders des mouvements indépendantistes ne sont pas pressentis pour participer au projet politique d’un Port-Hafen indépendant.

    De ce constat une question se pose pour les autorités alguarenas, quel degré de passivité souhaite exercer celle-ci, dans la constitution d’états indépendants fantoches modelés de toutes pièces par les institutions sortantes? Manifestement, la Fédération d’Alguarena semble partie pour afficher un degré proche de zéro, stipulant à toutes les parties prenantes que le peuple listonien prendra toute sa place dans l’instauration d’un nouveau régime indépendant. Pour ajouter du poids à ses intentions, le gouvernement fédéral d’Alguarena a mobilisé des éléments de ses forces armées, pour si nécessaire projeter un contingent chargé du maintien de l’ordre et du respect de l’intégrité physique des manifestants indépendantistes.

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    Déclaration du Comité de Libération de Macao – 10-12-2006


    Mesdames, messieurs, chers habitants de Macao et dirigeants du monde entier,

    Si cette tribune parait aujourd’hui dans l’Echo de Macao, c’est que les circonstances qui nous affligent sont devenues trop pesantes pour que nos voix se taisent. Nous sommes des habitants de Macao, d’origines diverses, de motivations différentes et d’orientations politiques diverses ; organisés aujourd’hui sous le nom du Comité de Libération de Macao – le CLM – afin de porter la voix de ceux qui subissent le joug de l’Empire Listonien. Cette voix, celle que nous portons, est celle des opprimés, des exclus de la mondialisation, de ceux qui n’ont rien, de ceux qui avaient, mais qui se sont vus spoliés par l’Empire Listonien au cours de l’année passée.

    Nous sommes des maris, des épouses, des étudiants, des travailleurs, des entrepreneurs, des fonctionnaires, … qui ne se reconnaissent plus dans le destin qu’a tracé la Listonie pour ses provinces d’outre-mer. Suite aux actions inconséquences de l’empire, nos commerces ont fermé, nos emplois ont été sabotés et toute perspective d’avenir nous a été arrachée par la métropole. L’impossibilité de commercer avec nos plus proches voisins, ainsi que les menaces constantes de l’Eglise, nous ont conduit dans une impasse. Vous le voyez chaque jour lorsque vous faites la queue – chaque jour plus longue – pour acheter votre pain – de plus en plus cher- : les colonies listoniennes d’outre-mer sont mourantes ! Nous mourrons à petit feu tandis que l’inflation grimpe et que nos ressources s’amenuisent ! Pas plus tard que la semaine dernière, les magasins les mieux approvisionnés faisaient apparaître des prix augmentés de plus de 300%, par rapport aux prix d’avant la crise.

    Nos entreprises ferment, faute d’opportunités. La Chambre du Commerce ayant étendu son emprise sur l’ensemble des activités, tout esprit d’initiative a disparu. La censure, les privations et les mises sous séquestres, ont achevé de démolir l’industrie des arts et de la culture, qui était avant florissante, grâce à nos plus proches voisins. Le monde des arts et de la culture est aujourd’hui le reflet des actions économiques déplorables de la métropole : comment un pays peut-il imaginer être un flambeau de civilisation quand il ne parvient même pas à nourrir son peuple ? Nos artistes crèvent la dalle dans les rues de Macao, obligés de se rabattre sur les fonds de poubelle … et que fait la métropole ? Rien du tout !

    Les prix s’envolent, la surveillance se fait de plus en plus oppressive et, dans l’indifférence de la métropole, nos concitoyens se retrouvent sans rien. Les mesures protectionnistes imposées par la métropole ont définitivement détruit tout ce qui pouvait l’être et nous en sommes réduits à brader tout ce qui peut l’être … mais à qui ?! L’empire listonien ayant bloqué toute possibilité d’investissement étranger, à qui pourrait-on vendre la moindre chose ? Nous sommes bloqués, dans l’impasse, assignés à résidence sur un territoire qui dépérit à vue d’œil tandis que nos voisins ne cessent de nous proposer leur aide et que cette aide se retrouve bloquée aux frontières.

    Un marché noir s’est développé. Des produits s’échangent sous le manteau, à l’abri des autorités provinciales. Qui aurait cru, il y a encore quelques mois, qu’un morceau de bœuf s’échangerait aussi cher sous le manteau !? Qui aurait même cru devoir acheter du bœuf au fond d’une rue sale et sordide !? Mais ça, visiblement, le gouvernement listonien semble aveugle à cette situation et nous laisse nous avilir et recourir aux pires extrémités.

    Pas plus tard qu’hier, les pillages ont recommencé. Les gens ont peur, les gens ont faim et les postes de garde empêchent quiconque de partir du territoire. Nous sommes affamés, désespérés, en colère et prisonniers dans notre propre province. Les rares qui ont pu s’enfuir ont du abandonner leurs biens et risquer leur propre vie pour passer les postes-frontières sans se faire cribler de balle. Si rien n’est fait, Macao ne sera plus qu’une province fantôme dans les prochains mois.

    Macao, notre belle province, victime d’un empire qui ne lui souhaite rien … Cette situation est inacceptable et nous ne pouvons rester sans réagir.

    Le Comité de Libération de Macao prend acte de l’absence de solution de la métropole. Nous avons entendu l’appel à l’aide de la population désespérée, les cris de désespoir des gens de peu, qui ne souhaitent que pouvoir vivre en paix sur une terre qui est la leur, sans subir les conséquences d’une politique gouvernementale hors-sol qui n’a d’yeux que pour son bien-être personnel. Le gouvernement listonien nous a abandonné ! Il abandonne Macao tout comme il abandonne ses provinces d’outre-mer. A leurs yeux, nous ne sommes rien. Mais il est hors de question que nous soyons les perdants de l’histoire. Nous sommes de Macao ! Nous sommes un peuple fier, un peuple âpre à la tâche, amoureux de la culture, amoureux du Nazum. Cette terre est la notre et il est hors de question que cette soi-disante métropole listonienne eurysienne puisse décider de notre destin.

    A partir de ce jour, le Comité de Libération de Macao déclare s’engager politiquement dans le projet politique qui la mènera vers un avenir radieux : l’indépendance totale de Macao.

    Nous réclamons à l’empire listonien notre indépendance pleine et entière, ainsi que la reconnaissance de cette indépendance. La métropole nous a trahi et nous déconsidère. Nous prendrons donc notre envol et nous dirigerons vers des vents meilleurs. Nous exigeons que la métropole nous libère de cette servitude dont nous ne voulons pas. Nous exigeons le fait de pouvoir définir notre politique, sous la forme d’une assemblée représentative ; contrairement au système impérial en vigueur. Nous voulons pouvoir mener une politique POUR Macao, PAR les gens de Macao, les seuls à même de savoir ce qui est bon pour eux.

    Le Comité de Libération de Macao, décidé à faire entendre la voix des opprimés, déclare en ce jour, que tout sera mis en œuvre pour que le Port Indépendant de Macao puisse voir le jour et devenir un phare brillant dans le Nazum, à l’instar des cités jashuriennes ou du port de Heon-Kuang.

    Chers amis, chers voisins, reprenons les choses en main ! Mettons tout en œuvre pour que ce projet d’un Macao libre et rayonnant puisse voir le jour ! Pensez à tout ce que l’empire listonien nous a dérobé : notre nourriture, notre économie, notre culture et maintenant, notre dignité. Reprenons tout ça ! Montrons à la métropole que nous valons mieux qu’elle, que nous pouvons prendre notre destin en main.

    Demain, nous marcherons vers l’hôtel de ville ! La métropole entendra nos cris par-delà l’océan !

    Le Comité de Libération de Macao
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    CONFIDENTIEL - 12 décembre 2006 - L’Armée Nationale du Pontarbello poursuit ses préparatifs aux côtés des services secrets alguarenos.


    Composée d'expatriés et de mercenaires appartenant à la Brigade Paramilitaire du Jaguar Paltoterran, l'Armée Nationale du Pontarbello se tient prête à agir dans l'intérêt du changement de régime.
    Composée d'expatriés et de mercenaires appartenant à la Brigade Paramilitaire du Jaguar Paltoterran, l'Armée Nationale du Pontarbello se tient prête à agir dans l'intérêt du changement de régime.

    Sur l’île de Guaranquiza (Arkoha) dans la région de la Cantaroya, connue pour sa faible empreinte résidentielle et l’importance de ces infrastructures militaires sur zone, les manœuvres se poursuivent pour former les éléments de l’Armée Nationale du Pontarbello. Profitant des secteurs militarisés de l’île de Guaranquiza (Arkoha), qui offre une certaine discrétion au bon déroulement des exercices militaires sur place, l’Armée Nationale du Pontarbello et la Brigade Paramilitaire du Jaguar Paltoterran maintiennent leur entraînement, en vue d’opérations militaires futures.

    S’offrir les moyens (militaires!) d’un changement de régime dans la province coloniale listonienne de la pointe sud d’Aleucie, voilà l’ambition affichée par les services de renseignement alguarenos qui ont depuis obtenu l’ensemble des autorisations nécessaires à la constitution d’une armée révolutionnaire listonienne, constituée sur la base des diasporas et des communications antigouvernementales, alimentant le fossé entre l’autorité impériale et ses concitoyens. Ne pouvant s'entraîner librement dans leur terre natale, ce contingent d’exilés et d’expatriés profite jusqu’à aujourd’hui des infrastructures militaires alguarenas pour organiser ses opérations révolutionnaires dans ce que beaucoup espèrent voir devenir : le Pontarbello (l’actuelle région de la Listonia).

    Concrètement, cette formation militaire implique l'exécution de manœuvres maritimes tournées vers la conduite d’opérations de débarquement et de prises de contrôle des plages dans un environnement réputé “hostile (population) et ennemi (autorité locale impériale loyaliste)”. Le premier critère de réussite dans l’appréciation du bon déroulement de ces entraînements est la rapidité de déploiement, c’est une opération militaire, pas logistique, qui sera accomplie sous le feu des tirs ennemis et avec la possibilité que celui-ci fasse très rapidement intervenir des renforts. Les mouvements des unités aéronavales doivent être positionnés dans une approche strictement offensive car toute fin d’opération qui ne se concluerait pas par la prise de la capitale régionale du Pontarbello serait un échec.

    La Fédération d’Alguarena, bien qu’elle ne puisse pas ouvertement montrer ses muscles face à la multiplication des acteurs politiques dans sa région, est contrainte d’intervenir pour réintroduire ses intérêts au sein des politiques intérieures et étrangères portées par ses voisins, à l’instar du territoire colonial de l’Empire listonien : le Pontarbello. Une démarche loin d’être anodine puisque l’absence de troupes régulières alguarenas oblige inéluctablement les forces militaires désignées pour cette opération, à plus d'entraînements et de moyens, que si la Fédération d’Alguarena s’était directement investie dans le rôle.

    Les terrains militaires sur l’île de Guaranquiza (Arkoha) sont dès lors, en effervescence, pour permettre l'entraînement du contingent d’expatriés et de mercenaires positionnés sur cette opération. A bord de chalands ou de pneumatiques, éclaboussés à chaque rebonds sur l’eau ou désarçonnés à bord d’un avion de transport chancelant sous les bourrasques à haute altitude, les mercenaires et l’armée nationale du Pontarbello se préparent à une prise rapide de positions ennemies.

    Le délabrement de l’Empire listonien est une opportunité réelle pour l’introduction d’un changement de régime et le changement de cap en matière de politique étrangère émise par la région du Pontarbello. “Il est très peu probable que l’Empire listonien ait les moyens ou la volonté de conduire une contre-révolution au Pontarbello, déjà parce qu’il manque cruellement d’équipements logistiques pour ce faire, les avions de transport tactiques ainsi que les avions ravitailleurs en tête, et enfin surtout parce que la simultanéité des troubles qui affectent à la fois les territoires coloniaux mais aussi la métropole, est de nature à rendre caduque tout dispersement des forces impériales à travers le monde. Il ne faut pas non plus oublier que l’éloignement des territoires coloniaux prive la métropole de tous les contingents expéditionnaires pendant un temps relativement important, si elle décidait d’en faire partir pour renforcer telle ou telle région…” nous explique la politologue heenylthaine Felicity Edminston. “Chaque action de renforcement d’une province coloniale se fait au détriment d’une autre…”

    Les simulations de combat accomplies par l’armée nationale du Pontarbello sont donc organisées pour tenir compte d’un ennemi faiblement nombreux et peu motorisé. Le soutien aérien devrait lui aussi être quasi inexistant, compte tenu du faible nombre d’aéronefs pour couvrir les dizaines de provinces coloniales et la métropole, séparées de plusieurs milliers de kilomètres chacune. Malgré cette relative carence au sein des forces impériales listoniennes, les services secrets alguarenos ne souhaitent prendre aucun risque quant au bon déroulement des opérations et tendent vers des manoeuvres qui soient à la fois aériennes, navales et terrestres, afin de porter l’armée nationale du Pontarbello au plus près de la capitale régionale et ce, le plus rapidement possible.

    Notes HRP a écrit :
    Les points de développement générés par ce post, contribueront à définir le budget de l’opération.
    6084
    Jadis, Port-Hafen, Port-Listonia, trois tentacules pour une même pieuvre

    https://www.zupimages.net/up/22/09/tl5f.jpg

    Conformément aux recommandations de la C.A.R.P.E. la majeure partie du gouvernement Pharois a choisi de débloquer d’importants moyens pour conserver sous son escarcelle les régions du monde où il pense détenir des intérêts. Si les provinces nazuméennes et afaréennes sont pour l’heure laissées plutôt docilement entre les mains d’acteurs locaux que le Syndikaali estime arrangeants – Jashuria, Banairah, et d’après les derniers rapports l’Althalj – la musique est différente sur le continent Aleucien et Eurysien.

    Dans le Détroit, tout d’abord, cible naturelle et point névralgique des intérêts du Syndikaali dans cette région, la ville de Port-Listonia fait l’objet depuis quelques semaines d’une intense opération de propagande (ou de séduction, appelons cela comme on voudra) visant à convaincre la population et la municipalité que s’agréger au statut de « Port-Libre du Syndikaali » est la meilleure stratégie à adopter pour l'avenir. Ce régime politique déjà en vigueur dans les trois villes du Détroit : Pohjoishammas et Etelähammas, rejointes récemment par la Caprice Coast, offre un certain nombres d’avantages que le Syndikaali fait miroiter aux Listoniens.

    En échange de leur souveraineté militaire et du respect du bloc constitutionnel pharois, les Port-Libre jouissent d’une grande autonomie politique et de garanties strictes vis-à-vis du gouvernement métropolitain. Ce-dernier est ainsi obligé de négocier pour toute construction d’infrastructures d’Etat et les Port-Libres conservent une autonomie complète sur la gestion de leurs politiques douanières. Un régime ouvrant naturellement la voie à la mise en place de paradis fiscaux attirants à eux les capitaux étrangers mais également Pharois, dans une moindre mesure.

    Si les Port-Libres n’ont pas leur mot à dire quant à la politique d’immigration ou diplomatique du Syndikaali, ils possèdent néanmoins leur propre force de police, autonome, ainsi que l’indépendance de leur justice pénale ce qui assure une harmonisation des règles économiques à l’intérieur du pays tout en permettant à ces provinces d’adapter leur politique sécuritaire selon les souhaits de leurs population. Ainsi il est de notoriété publique que Pohjoishammas est un hub de contre-culture et un haut-lieu des soirées animées, de prostitution et des jeux d’argents, quand sa voisine directe, Etelähammas donne l’apparence d’une cité agréable et paisible, plutôt conservatrice.

    C’est donc ce statut que le Syndikaali cherche à vendre à Port-Listonie. Un rattachement spontané de la province, faute de puissance étrangère capable de s’interposer. Il faut dire que dans la balance, les Pharois font peser le risque d’un embrasement régional qui a fait l’objet de conflits à plusieurs reprises ces dernières années. Faute de protecteur ou de statut clair, Port-Listonie pourrait rapidement attirer l’attention de puissances étrangères qui lui offriraient – ou imposerait – un statut bien moins arrangeant.

    A force d’un travail de sape, l’idée semble faire doucement son chemin dans la cité Listonienne et la présence de la Commune d’Albigärk et de sa puissance culturelle montante joue dans l’attrait que peut représenter le Syndikaali aux yeux d’une population en manque d’horizons politiques.


    Port-Hafen, la garce se fait désirer


    Il faut dire que plusieurs mouches tournent autour du trou du cul du monde. Tête de pont Aleucienne, Port-Hafen fait l’objet de convoitises bien comprises par les différents acteurs régionaux. Dans cette partie débutée plusieurs mois auparavant lors de la crise de Jadis, le nombre de joueurs n’est pas encore défini clairement alors qu’un axe Pharois-Saint-Marquise se dessine. Grâce au concours de la municipalité et de quelques notables hafenois, les mouvements indépendantistes violents semblent pour l’heure avoir été calmés, y compris en sollicitant le cas échéant l’intervention des forces de l’ordre.

    Une situation tendue pour cette ville au demeurant minuscule au regard des standards du reste du monde. Avec une population frolant les quatre-milles habitants, quelques centaines de manifestants suffisent à imposer un rapport de force. Ce sont donc ces gens qu’il s’agit de convaincre et pour cela, le Syndikaali avance masqué. Corruption et propagande sont les deux tranchant de la hache de guerre politique qu’il brandit : d’une part, une proportion tout à fait significative de l’économie hafenoise repose à l’heure actuelle sur les contrats passés par des entrepreneurs pharois. Un coup risqué qui attise à la fois les peurs des locaux de se faire noyer par la manne financière étrangère, mais qui rassure également les forces économiques de la région.

    Dans un contexte où une part de la subsistance de la population locale s’est longtemps reposée sur l’aide alimentaire lofotèn, pouvoir enfin avoir le sentiment de ne plus dépendre de la générosité philanthropique d’un voisin ambitieux fait plaisir. Le Pharois joue sur les symboles : il oppose indirectement d’une part l’assistanat et la dépendance au Lofoten, de l’autre le travail et l’indépendance permise par le carnet de commande du Pharois. Dans les deux cas il s’agit bel et bien d’injecter des capitaux étrangers, mais la manière de le faire compte sans doute plus que leur point de chute.

    Avec la pauvreté vient la corruptibilité. Les pirates le savent : on ne graisse jamais aussi bien la patte que quand la précarité économique montre le bout de son nez. Notables, politiciens, l’argent du Syndikaali passe de mains en mains, parfois frontalement, parfois par des moyens détournés. Dons à des associations, financement de projets, et la boucle se boucle, grâce au soutien de José Esteban, maire de Port-Hafen, des permis de construire sont délivrés pour récompenser la loyauté des locaux et discrètement il se chuchote de plus en plus que le Pharois est décidément un ami bien généreux et arrangeant.

    Les affaires, voilà le nerf de la guerre.

    Le capitaine Mainio et le maire José Esteban, ont récemment soutenu la proposition du Premier Conseiller de Saint-Marquise Henry Peters de mettre en place un referendum d’autodétermination pour janvier 2007, date qu’ils proposent même d’avancer au 1er janvier 2007, symboliquement pour la nouvelle année.

    De fait, l’objectif assumé est de couper l’herbe sous le pied des manifestants en leur offrant ce qu’ils désirent… sous des modalités arrangeantes pour le Syndikaali et Saint-Marquise. Si rien n’est encore joué et que deux semaines séparent encore Port-Hafen du scrutin, reste que pour l’heure le vent de l’opinion tourne doucement, toujours farouchement indépendantiste, mais trouvant chez son voisin immédiat Saint-Marquois et le généreux mécène Pharois des raisons de préférer s’intégrer à des alliances et tissus économiques régionaux plutôt que de simplement se jeter dans l’inconnu d’une indépendance spontanée.
    7009
    h
    Akai Kagami
    Le Miroir Rouge, définitivement radical.


    Le Grand Kah se mobilise pour la décolonisation.

    Après plusieurs jours de débats, les communes se sont accordées sur l'étendue de l'aide humanitaire, matérielle et humaine à déployer en vue de permettre une transition des provinces occupées par la Listonie vers une indépendance totale et viable. Si de nombreuses questions demeures sur la possibilité d'une telle indépendance quand d'innombrables impérialismes sévissent encore, la Convention Générale se veut rassurante : la décolonisation compte plus d'alliés que d'ennemis, et l'Union ne laissera pas ces populations tomber sous la coupe de nouveaux oppresseurs.

    Mouais.

    La conclusion de ces semaines de débat n'aura surpris personne, personne en tout cas, avec une connaissance élémentaire de l'histoire kah-tanaise et de sa politique étrangère. Invariablement du côté des opprimés et des peuples occupés, les communes unies ont une fois encore pris le parti de défendre le faible fasse au fort et de limiter au maximum les déchirements, douleurs et souffrances concrètes provoquées par l'inévitable implosion des empires coloniaux. C'est en ces mots que le rapporteur de la toute récente Commission Communale Risutonia senryō-chi e no enjo.
    ("Assistance aux Territoires Occupés par la Listonie") a initié son rapport à la Convention Générale ce matin, rappelant peut-être plus pour la presse étrangère que pour les citoyens de l'Union, bien conscients de son fonctionnement, que la remarquable latence qu'il aura fallu à la Convention pour statuer sur ce sujet d'actualité si pressant n'était pas lié à un manque de volonté politique, ni même à des oppositions – l'assistance aux territoires indépendantistes est l'un de ces sujets majeur, colonne vertébrale de l'Union faisant l'unanimité au sein de tout les clubs – mais bien au fait qu'une opération aussi importante nécessite énormément d'organisation. C'est bien simple, l'Empire Listonien étendait son influence sur tous les continents et dans toutes les mers. Et s'il se trouve sur la plupart des pays des continents prêt à aider ces territoires occupés en vue d'en tirer quelques profits, le Grand Kah a une mission historique lui imposant à son tour de se déployer partout où l'Empire s'effriter de façon à éviter que ces indépendances ne se fassent dans de mauvaises conditions.

    Plus qu'un devoir, un impératif moral, c'est de toute façon déjà une vérité moins historique qu'humaine. Le Kah est en partie composé de territoires qui, à l'image de ces confettis d'Empire, se sont arrachés à leur oppression. Ces territoires ont ensuite rejoint la seule structure qui, à l'époque, leur assurait tout à la fois l'indépendance politique et la protection fasse aux impérialismes étrangers. La culture de l'Union est celle d'une confédération d'indépendantiste, et cette culture s'étend, elle aussi, sur tous les continents. Il se trouve donc, dans toutes ces communes dispersées à travers le monde un même sentiment puissant de solidarité pour les territoires occupés par l'ennemi colonialiste et, plus important, pour toutes les femmes et tous les hommes se battant pour organiser leur indépendance. Cela place le Kah dans une position très importante : ce n'est pas la même chose de recevoir de l'aide de quelques ultra-capitalistes d'un pays ou de l'autre, que de recevoir l'aide d'anciens indépendantistes, issus d'un parcours similaire, d'une culture similaire, et partageant dans leur chair la même culture, les mêmes souffrances. Le Grand Kah, de part son idéologie est sa structure, est nécessairement le seul allié désintéressé des indépendantistes. Une réalité historique bien connue et déjà assimilée dans de nombreux mouvements.

    Cette réalité, maintenant, s'incarne dans les efforts concentrés des communes, via la commission Risutonia senryō-chi e no enjo. La mission première de cette commission est moins de mobiliser les communes – qui ont déjà organisé leurs propres opérations, collectes de don et de matériel, location de navires et d'avions etc – que d'offrir un cadre et un support confédéral à l'ensemble. Ce cadre ne signifie pas que les communes afaréennes de Gokiary et Somagoumbé – par exemple – devront abandonner leurs efforts, mais plutôt que ceux-là seront soutenus par toutes les forces vives de la Convention. C'est justement la mise en place de ces canaux d'échange entre les très nombreux territoires désirant mettre la main à la pâte qui a pris autant de temps. La question étant désormais réglée et pour de bon, nous avons pu observer les premiers résultats.

    L'ensemble des territoires occupés par la Listonie seront assistés à la hauteur des moyens disponibles, exception faite des territoires Aleuciens qui sont, pour l'heure, considérés comme trop dangereux pour qu'y soient envoyés des convois dépendants de l'Union, du fait des manœuvres d'intimidation militaire y ayant été enclenchés par le Lofoten, entre-autre chose. Cela ne signifie pas que les efforts des particuliers seront interdits, mais bien qu'aucune aide émanant officiellement de l'Union en tant qu'entité gouvernementale n'y sera dirigée. Courtoisie des puissances régionales.

    D'autres cas particulier sont naturellement les provinces situées à proximité du Pharois, qui à la confiance des communes, du Bainarah, auprès duquel se sont déjà coordonnés les responsables humanitaires Kah-tanais, et Macao, qui souffre d'une situation inhérente à tout territoire colonial mais amplifiée par sa très importante population.

    Un territoire colonial est une terre occupée, dépendant d'une métropole pour sa survie et dont les richesses sont pillées, arrachées à la population locale et déportée vers la métropole. Le tissu économique des provinces occupées par la Listonie est faible sinon inexistant. Dans notre système économique moderne et capitaliste cela signifie deux choses : se placer sous le patronage d'une nation en mesure d'aider les populations locales sans reproduire des schémas d'exploitation (ce que le Grand Kah a fait tout au long de son histoire, ce que ses alliés ont fait à Kotios, et ce que le monde occidental et capitaliste est encore incapable de faire), ou accepter l'annexion par un nouvel empire. Remplacer la monarchie par l'oligarchie capitaliste n'est pas une option valide pour des populations qui ont déjà été privées de tout. Dans la plupart des cas, maintenant, la faible population des territoires occupée rendrait possible une relative autonomie économique basée sur une exploitation intelligente des importants ports listoniens, une autosuffisance alimentaire et un commerce de faible intensité avec les nations voisines dans le but d'obtenir des produits manufacturés. Cette configuration est, cependant, totalement inenvisageable dans une ville comme Macao, de vingt millions d'habitant. Macao est, en bref, une ville incapable de subvenir à ses propres besoins ; Contrairement à une Heon-Kuang dans le statut d'important port marchand a pu se changer de façon organique vers un statut de place boursière, artistique et universitaire majeure, Macao a trop souffert de la mauvaise gestion impériale. Ses banques sont déconnectées du monde financier, ses ports sous-exploités du fait des embargos « doux » pratiqués par le Jashuria, intensifiés par les troubles politico-militaires et la simple existence de ports plus mondialisés à quelques kilomètres, son tissu industriel inexistant et ses infrastructures vétustes. Macao n'est pas une ville, c'est un cauchemar humanitaire qui attend son heure.

    C'est peut-être en prévision de ça que l'Union y a dépêchée l'un de ses trois navires hôpital ainsi que plusieurs avions cargos chargés de vivres, d'eau potable, de médicaments. Une chose est sûre, plus que tous les autres territoires occupés, Macao aura besoin d'une importante aide pour se reconstruire et définir clairement quel genre de ville elle espère être.

    Cette défis, comme tout les autre, pourra être relevé en comptant sur l'aide du Grand Kah, et de potentiels partenaires régionaux. Le plus important, pour nous, reste de s'assurer que ces territoires ne tombent pas d'un empire à l'autre.

    Il faudra y veiller.
    3007
    Port-Hafen :
    José Esteban énonce les modalités de referendum


    https://www.zupimages.net/up/22/08/kerw.jpg


    En conférence de presse ce matin, donnée à même le parvis de l'hôtel de ville de Port-Hafen, monsieur José Esteban s'est exprimé pour énoncer les modalités du referendum d'autodétermination prévu pour ce 1er janvier 2007, date symbolique pour le début d'une nouvelle ère.

    Les question posée aux Listoniens citoyens de Port-Hafen et de sa banlieue sera la suivante :

    Souhaitez vous que Port-Hafen déclare officiellement son indépendance vis-à-vis du Saint Empire Platan de Listonia et devienne une république indépendante ?

    □ OUI
    □ NON

    Si le NON l'emporte, Port-Hafen restera intégrée et sous la protection militaire de l'Empire Listonien mais José Esteban s'engage formellement auprès de ses électeurs que "le jour d'après ne sera pas un jour semblable" et souhaite partir en personne à la métropole réclamer une plus grande autonomie politique pour Port-Hafen.

    Si le OUI l'emporte, Port-Hafen changera de nom pour devenir la République Hafenoise et se proclamera Etat indépendant. Cette indépandance est militairement garantie par la République de Saint-Marquise, par le Pharois Syndikaali et par le Royaume-Uni de Norstalkian dans l'hypothèse où l'Empire Listonien (ou toute autre nation) chercherait à empêcher l'acquisition de cette souveraineté. Tous les pays souhaitant protéger cette indépendance sont les bienvenues, à l'image du pacte signé pour défendre la Commune de Kotios. Une déclaration sur l'honneur suffit.

    La République Hafenoise est souveraine sur le territoire de Port-Hafen, ses citoyens sont désormais des Hafenois et des Hafenoises. Le cadre juridique mis en place par l'Empire Listonien restera en vigueur le temps de la rédaction d'une constitution.
    Monsieur José Esteban et son équipe municipale sont élevés au rang de gouvernement provisoire de la République de Port-Hafen et chargés de la mise en place des institutions nécessaires à une constituante et à des élections démocratiques sous un an. Dans ce délais, aucun nouveau referendum ne sera autorisé ni aucune intégration à une communauté nationale voisine. L'élection du gouvernement supporté par une constitution est le prérequis fondamental à toute signature de traité pouvant éventuellement remettre en question la souveraineté de la République Hafenoise. La République de Saint-Marquise et le Pharois Syndikaali s'en portent garants.

    A ce titre, la République de Saint-Maquise et le Pharois Syndikaali se portent garants et enverront des observateurs s'assurer de la bonne tenue des scrutins et du respect des protocoles constituants. Toutes les bonnes volontés sont également les bienvenues.

    De plus, Port-Hafen nouera des liens économiques privilégiés avec la République de Saint-Marquise, son voisin immédiat, afin d'assurer l'apport en matières premières, en nourriture et en capitaux de divers sortes dans l'économie de la jeune République Hafenoise.


    Dans ces conditions, monsieur José Esteban estime que la démocratie et la souveraineté de Port-Hafen seront respectées, que des garde-fous seront mis en place pour éviter le chaos ou l'ingérence étrangère. Il engage son mandat sur cette nécessité impérieuse. C'est à cette seule condition qu'une transition politique sereine sera possible.

    Il conclue la conférence de presse en prenant explicitement parti pour l'indépendance : « Vive Port-Hafen ! Vive Port-Hafen libre ! Vive la République Hafenoise ! »
    1155
    PORT-HAFEN

    Henry Peters
    Le Premier Conseiller a demandé une conférence de presse à la Marie de Port-Hafen au côté du Maire José Esteban. Ayant prévenu la Présidente de son intention de faire savoir que la République de Saint-Marquise serait prête à signer un accord, il commença à parler :

    HENRY PETERS
    "Hafenois, Hafenoises,
    Avec la confiance de la Présidente qu'elle m'a confié, je suis devant vous pour vous annoncer que la République de Saint-Marquise soutient la décision de référendum pour l'autodétermination qui aura lieu les 1er Janvier 2007.
    Si vous choisissez d'être un État indépendant, soyez certain que Saint-Marquise s'en portera garant de cette liberté que vous aurez choisi de prendre en main. Notre nation est défenseur des droits et des libertés, aucun hommes, femmes et enfants ne seront laissé de côté, je peux vous l'assurer Port-Hafen.
    Si au contraire, vous choisissez de rester au service de l'Empire Listonien, Saint-Marquise l'acceptera sans discussion car c'est vous, Hafenois, Hafenoises, qui aurez votre dernier mot et la République de Saint-Marquise n’interférera pas dans votre décision.
    Ais quoiqu'il en soit, je compte sur vous de faire le bon choix lors de ce référendum du 1er Janvier 2007.
    Merci."

    Après avoir fini, Henry Peters est satisfait de ce message qui pourrait ou non changer le destin de Port-Hafen.

    2671
    Message secret
    Information secrète réservée aux personnes autorisées
    4068
    La Voz Del Popolo

    20 décembre 2006 - En l’absence d’évolutions significatives, les indépendantistes se radicalisent pour faire valoir l’indépendance du Pontarbello.


    Bipolarisation de la société civile des colonies listoniennes.
    L’absence de débat citoyen autour de la possible indépendance du Pontarbello cristallise une partie de l’opinion publique locale.


    “Pas de dialogue, pas de compromis” s’écriait Roberto Tasis, la tête de file du mouvement “Avec l’Empire, tout empire” un collectif citoyen prônant l’indépendance ou tentant à minima, de négocier la relative autonomie du territoire du Pontarbello. Les échanges entre les indépendantistes et les autorités locales sont au point mort, il y a fort à parier que celles-ci jouent la montre, en espérant voir s’essouffler le soutien populaire autour de ces mouvements. S’il est en effet constaté que certains manifestants jettent l’éponge après avoir occupé plusieurs de leurs week-ends à manifester sans résultat probant, d’autres vont au contraire face à cet échec, renchérir au sein du clivage de la société civile, pour provoquer le débat auprès des administrations publiques locales.

    Un ton ouvertement plus agressif, que les indépendantistes n’hésitent plus à employer pour décrire “l’impérieuse nécessité de marquer la rupture avec l’Empire”. Les courants indépendantistes les plus suivis n’hésitent également plus à occuper l’espace public et médiatique pour faire entendre leurs idées et affaiblir les fondements institutionnels qui avaient jusqu’ici pérennisé l’Empire au sein de ses colonies.

    Des discours qui peuvent légitimement inquiéter les autorités impériales puisque certains indépendantistes ont même acté leur départ du territoire pour rejoindre notamment le pays limitrophe d’Alguarena. Un exil qui s’explique par la crainte exprimée de plusieurs indépendantistes, quant à la capacité de l’autorité impériale à réprimer les envies d’indépendance et l’affichage outrancier d’une présence militaire comme il en a été question au Port-Hafen. Ancien promoteur immobilier dans une grande agglomération du Pontarbello, Roberto Tasis dénonce l’occupation militaire pharoise et impériale, l’établissement d’une loi martiale qui ne dit pas son nom, pour couper court à l’expression citoyenne de Port-Hafen. “Ce qui s’est passé à Port-Hafen n’est pas un acte isolé mais répond à la volonté impériale de systématiser la pression armée, autour des mouvements citoyens. Mais si on nous présente la force armée à Port-Hafen, pour disperser des citoyens, il est peut-être tant de militer plus fort et de nous faire de véritables miliciens, pour faire valoir les orientations aspirées par le peuple du Pontarbello…”

    Dès lors, le chef de file du mouvement indépendance “Avec l’Empire, tout empire” appelle à des mobilisations citoyennes mais également la formation d’une diaspora dans les territoires frontaliers, afin d’entretenir la flamme de l’indépendance pour le Pontarbello.

    Tantôt nationaliste, tantôt indépendantiste, la population du Pontarbello nourrit le suspense, quant à l’évolution des mouvements sociaux à venir sur les six prochains mois, de nombreux experts apparaissant de plus en plus assurés d’une radicalisation prochaine de ces courants qui peinent encore à se politiser au sein de l’administration impériale. “L’indépendance c’est tabou, clairement. Mais c’est un sujet qui draine actuellement un peu de monde, si vous les privez de débat, ils s’exprimeront différemment et de différents endroits. Ce qui se traduit par un nombre croissant de violences sur la voie publique, au sein et en marge de ces cortèges indépendantistes, mais aussi par un lot de départ vers des territoires neutres ou complaisants des idées indépendantistes envisagées pour le Pontarbello. Une situation qui est donc appelée à bouger avec à chaque fois, un scénario du pire pour l’administration impériale résiduelle présente au Pontarbello.

    HRP - Issues envisagées pour l'OP a écrit :

    66 à 100 / politisation d’un mouvement indépendantiste avec un soutien populaire marqué sur le territoire.
    11 à 65 / politisation réussie du courant indépendantiste mais de nombreux indépendantistes listoniens préfèrent l’expatriation vers l’Alguarena
    6 à 10 / Pas de politisation possible des mouvements indépendantistes, contraints à l’exil pour survivre. L’Alguarena consent à leur ouvrir le droit d’asile.
    1 à 5 / Pas de politisation possible, la volonté indépendantiste se marginalise dans la société civile Pontarbelloise.

    Notes HRP a écrit :
    Les points de développement générés par ce post, contribueront à définir le budget de l’opération.
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