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Activités étrangères dans l'Empire Listonien - Page 10

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L'autodétermination et son vertige de la naïveté



06/01/2007



Le gouverneur du Shibh Jazirat Alriyh, Paolo o Prefeito, a fait montre d'une maturité spectaculaire depuis les prémices du changement de la fin de l'année 2006 et ceci est à souligner alors que le monde regarde avec inquiétude le délitement d'une puissance internationale.


Le Saint Empire Platan de Listonia ne va pas bien.
Le gouvernement nationaliste a entourloupé l'Empereur Philipe Ongro III. A travers un professionnalisme diplomatique relatif, le gouvernement de l'Empereur a mis en avant la réussite des pays industrialisés avec une prépondérance franche des industries militaires. En effet, calquant un équilibre économique sur celui des Iles Fédérées de l'Alguarena ou de la Sérénissime République de Fortuna, son éternelle rivale, l'Empire Listonien a affirmé une économie du militaire avec un 5% de son Produit Intérieur Brut. Il y a toutefois un aspect qui engrange une différence notable, celle du déficit commercial flagrant et considérable: plus gros acheteur d'équipements militaires... au monde... Listonia a surinvesti sur une industrie de la guerre, mais aussi sous investie dans une économie Listonienne, en berne.
Les priorités se sont affichées dans la défense nationale, dans la nécessité indubitable et volonté inébranlable de considérer tout un chacun un ennemi potentiel de l'Empire et alors de se placer sur l'échiquier international tel un joueur de Lutharovie, dont la notoriété dans ce jeu respecté n'est plus à faire.
La tour de Listonia cacha un temps les pions dont le moral s'étiolait et enfin le gouvernement, devant une économie blessée, afficha un plan de réinvestissement dans le civil, les infrastructures et l'accompagnement de ses citoyens.

Le mal était toutefois déjà fait.
L'Empire Listonien avait de grandes difficultés sur la scène diplomatique internationale à se faire entendre et malheureusement la crédibilité d'une stabilité politique et militaire prit le pas sur l'économie, les investissements se dégageant du pays ou alors favorisant... Fortuna ou de nouveaux entrants. C'est avec peine que les Listoniens se tournent vers l'Empereur et le Palais Rose, mais un désarroi fataliste, celui de la fin d'une Listonie dont les étoiles vertes éparpillées sur les continents de ce monde ne brillent plus et tournent vers de nouvelles couleurs.

Est ce que la métropole Listonienne s'éteindra aussi ? Nous espérons que ce ne sera pas le cas et que l'Empereur aura suffisamment le soutien de son peuple afin de renverser le gouvernement nationaliste en place et maintenir ce qui peut l'être.

Le mal est toutefois trop avancé dorénavant et les étoiles n'attendront pas et aspirent déjà à prendre une clarté et une brillance nouvelle.


Et c'est dans cet âpre contexte, que les peuples de ces étoiles souffrent. Listonia n'arrive plus à gérer la logistique vers ces territoires, la métropole n'arrive pas à empêcher le fil impérial, déjà extrêmement fin, de se déchirer, de se couper.


Avec émoi, les foules se soulèvent, les esprits s'échauffent et les politiciens du cru s'évertuent de magnifier leurs étoiles afin qu'une issue favorable leur soit donnée.
Et il ne faudra pas aller loin pour entrevoir la main tendue de l'international afin d'influencer ou d'imposer un modèle... son modèle.

Y-a-t-il mieux que d'enjoindre les gens à gouverner, à choisir leur voie ? Un référendum, une élection d'une gouvernance afin que la voix de tout un chacun soit entendue ?
Ou la possibilité d'enfin accroître la nécessité d'équité entre les citoyens célestes ?

Une démocratie ?

Qu'importe si les étoiles n'ont pour elles qu'un port avec eaux profondes, quelques infrastructures essentielles ou connections et contrats avec les pays voisins.
Ces astres ont le droit d'exister, de croître et de réussir !
Alors on oublie que les économies perfusées par un Empire colonial se sont effondrées dés que la métropole a subi une crise majeure, que la décision de rompre les liens avec Listonia, et le bien aimé Empereur Philipe Ongro III, part du fait qu'il n'y a aucune autonomie économique de base et que rien n'est possible sans la participation de la charogne internationale.
Un Syndikaali Pharois perdrait sa main mise sur un réseau international unique. Une Alguarena n'oserait imaginer un havre de piraterie au sein de ses eaux territoriales ou les bordant, la République Jashurienne ne pourrait accepter ses intérêts stratégiques filer entre les doigts de l'Internationale Libertaire et l'Althalj un autre havre de corruption et banditisme à une centaine de kilomètre de ses frontières, irradier l'intégralité du Nord Ouest, comme Leptis autrefois...

Le mot clé est bien celui de l'émotion. Il faut absolument que le rêve romantique et romanesque à l'Occidental devienne réalité, car cette chance est peut être unique.
Et c'est alors que sous le coup de l'émotion, les mots aux pouvoirs enchanteurs viendront effacer le rationnel et la sagesse qui doivent être moteurs dans ces situations.

Le soulèvement populaire...
Le renversement des institutions...
L'indépendance...

L'indépendance politique certes ? Sociale et économique ? Ah, tout d'un coup, c'est bien plus compliqué et ça manque au programme, car rappeler que les étoiles brillent, car elles consomment et sans combustible, ça fait pschitt...

Bref vous l'aurez compris, il y a la façade : cette image d'une indépendance, d'un drapeau propre, d'une reconnaissance d'une culture locale.
Et derrière cet écran émotif de l'accomplissement, la main refermée sur une économie, sur un lieu stratégique, et cette facette n'est guère appréciable et appréciée et donc sera enfouie un temps afin de ne point perturber la jovialité et la fierté du moment.

Citoyens célestes, lisez bien les termes et conditions écrites en petits caractères en bas de la page.


En ce qui concerne, la naine brune à nos côtés, nous nous devons de respecter l'approche du gouverneur Paolo o Prefeito.
Celui-ci a non seulement approché ses voisins afin de disposer d'une aide afin de dessiner la suite pour la Península de Sotavento ou Shibh Jazirat Alriyh en Alth, mais il a aussi approché Pharot en toute connaissance de cause afin de coordonner une décision qui pourrait les affecter tout autant. La transparence dont a fait le gouverneur pourrait lui être fortement préjudiciable vis à vis de la métropole Listonienne, qui n'a pas encore réagi du fait de la multiplication des mouvements séparatistes et du fait accompli Hafenois.
Le gouverneur n'a pas imposé de solutions pour l'instant et il cherche des partenaires afin de favoriser un futur compatible économiquement et socialement avant la politique.
Est ce que cette approche inversée permettra une issue satisfaisante pour les habitants de Shati Alqahwa ?
Seule Ilâh le sait.

La Volonté du Peuple est une professionnelle de la liturgie populiste et de l'Althaljisme, toutefois nous nous inquiétons des non dits, de cette parade internationale afin de s'octroyer ou s'adjoindre un petit bout de terre supplémentaire, sans égard sincère pour les populations et ses propres intérêts.

Les étoiles entrent dans le jeu géopolitique affairiste et stratégique avec des ailes de cires... tout comme ce fut le cas de l'Empire Listonien ces dernières années...



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Dans les mers du nord, ce qui n'avance pas meurt gelé

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Port-Listonia, hôtel de ville


Esa : « Vous connaissez l’adage, monsieur Estrela : ce sera la démocratie ou la barbarie et le Syndikaali pourvoie aussi bien l’une que l’autre. »

Estrela : « Ah ! Je vois que nous sommes passés aux menaces ! Au moins les choses sont plus claires ! »

Avachi dans son large fauteuil en satin, Edmundo Estrela ne semble pas plus affecté que si on lui avait rappelé que c’était aujourd’hui son anniversaire. Le Listonien est aussi fort et large que le capitaine Esa est sec et creusé. Ils semblent le parfait inverse l’un de l’autre, le Pharois a des allures de statue de cire, drapé de roideur et de calculs. A l’inverse le maire de Port-Listonia n’est qu’âme latine et chaloupée.

Esa : « Vous savez suffisamment laissé monter les enchères, Estrela, le Syndikaali a bien reçu votre message. Vous avez obtenu de nombreuses concessions de nous, à présent il faut céder. »

Estrela : « Oh mais peut-être qu’en ne cédant pas j’aurai une concession de plus, c’est un pari plutôt fructueux avouez-le, depuis le début de ces négociations. »

Esa : « La République Hafenoise a déclaré son indépendance en Aleucie, si nous laissons s’installer la crise financière, votre population ne comprendra pas que vous vous entêtiez à rester dans l’Empire. »

Estrela : « Ah oui, Port-Hafen. J’y suis allé, une fois, vous savez ? Combien de fric avez-vous injecté dans ce trou perdu pour avoir votre petite république personnelle ? »

Esa : « La comptabilité de Port-Hafen vous intéresse ? Il me semble que si vous avez besoin de liquidités… »

Estrela : « Au diable vos liquidités ! Je me fiche bien d’être nommé chef d’Etat ou de partir demain prendre ma retraire au Banairah les poches pleines de billets, Pharois, contrairement à ce que vous pensez il y a des politiciens dans cette région qui ont à cœur le bien être de leur population. Et figurez-vous que je n’ai aucune envie de signer vos petits papiers pour devenir du jour au lendemain une nation fantoche dont vous agiterez les fils au gré de vos stratégies cyniques. »

Le capitaine Pharois leva un sourcil, dubitatif.

Esa : « Allez vous vraiment nous faire le coup du bon maire incorruptible au grand cœur ? Vous vous méfiez du destin de Port-Hafen mais la République obtiendra sous notre patronage plus d’amis et d’alliés que l’Empire Listonien n’aurait jamais pu lui en avoir. Quatre mille homme c’est peau de chagrin, mais quatre mille homme et une base pharoise, voici que tout le monde vous respecte. »

Estrela : « Vous vous croyez vraiment le centre du monde, n’est-ce pas capitaine ? Vous est-il venu à l’idée que José Esteban et son équipe municipale pourraient très bien décider de vivre leur vie sans vous rendre de comptes ? Que l’intérêt que leur portent les puissances d’Aleucie ne soit pas qu’un simple écran de fumée pour vos intérêts à vous ? »

Esa : « Estrela, je suis las de parler politique avec vous. Un mois que nous jouons à ce petit jeu et dès le premier jour j’avais déjà le sentiment que nos discussions s’éternisaient. Personne ne veut d’un incorruptible à Port-Listonia, si vous prétendez endosser ce rôle, nous vous ferons supprimer. »

Il y eut un silence. Les deux hommes se toisent, puis le maire hausse les épaules.

Estrela : « Je le sais parfaitement, con de Pharois, et je ne suis pas du genre à mourir en héros pour des causes perdues. Port-Listonia aura son indépendance, avec toutes les garanties que vous lui avez promis. C'est à cette seule condition que le scrutin ne se trouvera pas entaché d’illégalités qui pourraient venir malheureusement compromettre tout votre joli récit démocratique et émancipateur. »

Le Pharois hocha la tête d’un air entendu, puis soupira.

Esa : « Était-ce si difficile ? Pourquoi a-t-il fallu autant de temps pour obtenir enfin quelques grammes de pensée raisonnable de votre part ? »

Estrela : « Ah, il faut croire que j’aime causer ! Maintenant barrez-vous de mon bureau, j’ai un discours à écrire. »
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Logo de "l'Oficina de Investigacion y Seguridad Federal".

CONFIDENTIEL - 9 janvier 2007 - Entraînements et financements, les nationalistes pontarbellois sont prêt à en découdre avec les derniers soutiens de l'Empire dans ses derniers pré-carrés des provinces impériales listoniens en Aleucie-Paltoterra.



Entraînement militaire des combattants de l'armée nationale du Pontarbello.
Dans la région alguarena de la Cantaroya, les combattants de l'Armée Nationale du Pontarbello Libre s'exercent à la capture de bâtiments.

Poursuivant leurs préparatifs, les services secrets alguarenos et les partisans d’un Pontarbello Libre échafaudent l’opération “Coroa negra” (litt. Couronne Noire en portugais). Destinée à constituer l’un des préalables majeurs à la transition politique du territoire, l’opération “Coroa Negra” vient réunir les conditions favorables à la conduite d’un coup d'État militaire en plein cœur de cette province coloniale. Confrontées à une opinion publique déchirée, après l’isolement commerciale imposé par la politique étrangère des autorités impériales de métropole, les autorités impériales coloniales vivent depuis plusieurs mois avec une société civile vent debout contre l’orientation choisie.

Si les experts du renseignement étaient tentés de croire que ces seuls aléas pouvaient ne pas suffire à motiver une révolution sur le territoire, la convergence des intérêts indépendantistes et alguarenos a incité ces derniers à investir dans une transition politique au Pontarbello. Recueillant la dissidence listonienne pontarbelloise désireuse de rejoindre la Fédération, nourrissant l’espoir de faire naître une vie politique aux premiers mouvements indépendantistes locaux, la Fédération d’Alguarena a également offert les moyens matériels et humains (grâce au contingent paramilitaire du Jaguar Paltoterran) de ces ambitions. “Une révolution politique dans le pays n’est pas permise, il suffit de voir comme la seule présence militaire pharoise et impériale, a suffit à contenir les pro-référendum de Port-Hafen. Il faut opposer de la force brute, de la détermination armée” soufflait au service du renseignement et avec une certaine conviction, Narciso Albuquerque, commandant-en-second de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre.

Une prière entendue si l'on considère depuis cette date les efforts colossaux, tant sur le plan financier que logistique, déployés par les services du renseignement, afin d’atteindre le but poursuivi et de permettre le renversement d'une entité politique impériale fantoche, se faisant uniquement l'écho des décisions émises en métropole, sans considérer les enjeux économiques et sociétaux de ces provinces coloniales en perdition, vestiges d'un héritage coloniale obsolète. Mise en relation du commandement de l'Armée Nationale du Pontarbello Libre et de la Brigade paramilitaire du Jaguar Paltoterran, recherche de solutions de financement pour permettre un équipement en blindés, armes légères et autres équipements plus sophistiqués, mise à disposition d'infrastructures propices à la conduite d'entraînements militaires, la Fédération d'Alguarena semble avoir misé gros sur cette équipe de révolutionnaires, prête à régionaliser une province ayant connu plusieurs centaines d'années sous le giron de l'Empire Listonien.

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Notes HRP a écrit :
  • Les points de développement générés par ce post, contribueront à définir le budget de l’opération.
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Port-Listonia, laboratoire du soft-power albien ?

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C’est une réalité un peu paradoxale au regard de l’action du Syndikaali à l’international mais si ses idées politiques se diffusent à travers le monde, il en va très différemment de la culture pharoise qui, elle, semble cantonnée à son petit bout de péninsule. Kotios ne s’est pas mise à rêver des abysses et au cinéma expérimental, alors même que son indépendance – sujet bien documenté aujourd’hui – est dû en grande partie à l’action armée des groupes paramilitaires anarchistes issus du Syndikaali. De même pour Port-Hafen dont l’indépendance a été proclamée avec la bénédiction de la Libre Association, mais qui n’en a jamais adopté les codes pour autant.
De manière plus générale, la présence militaire et politique du Syndikaali quelque part va rarement de pair avec la diffusion de ses mœurs et modes de vie. Exception faite peut-être de l’étrange Althalj qui fascine politologues et sociologues, la culture du Syndikaali, intrinsèquement liée à son histoire mais également à son modèle économique, ne se diffuse quasiment pas hors de ses frontières.

Il faut dire que si l’on connait les Pharois à l’étranger pour leur caractère haut en couleur et une certaine tendance à la roublardise, le touriste posant un pied sur le territoire du Syndikaali serait probablement étonné de découvrir un peuple certes passionné, mais également amateur de calme et de tranquillité, épris de poésie, de promenades et de travail manuel. Des tendances émotives, un amour pour la contemplation et la paix de l’âme, le Syndikaali s’est longtemps qualifié lui-même comme un pays d’ermites et de pirates, tirant de l’adversité du climat et de la géographie un goût pour l’adversité mais également une forme d’hédonisme paisible. Il est plus aisé de se représenter comme un conquérant lorsque le temps est doux et la vie facile, les pêcheurs pharois semblent quant à eux avoir compris depuis longtemps que la mer ne se laisse pas aisément dompter. Avant d’envahir le voisin, commençons par rentrer entier de la pêche, et malgré les tempêtes faisons mauvaise fortune bon cœur.

Toutefois, cette analyse ne pourrait pas être complète sans prendre également en compte le rôle qu’a joué la ville d’Albigärk dans le développement de cette mentalité modeste et parfois dépréciative que les Pharois ont vis-à-vis d’eux-mêmes.

Albigärk, le flambeau du nord, la ville aux cent universités – seulement une vingtaine en vérité, ce qui reste beaucoup toutefois – a en effet longtemps pris la lumière pour deux. Hub culturel et diplomatique de la péninsule d’Albi et pour ses voisins directs, son éclipsement son domination listonienne a été perçue par les pharois comme un traumatisme, une tragédie majeure poussant le Syndikaali à reconsidérer drastiquement ses ambitions et stratégies politiques et militaires. Albigärk, c’était le cœur vibrant et passionnel du monde albien, un lieu redoutablement absurde qui semblait prêt à défier pour toujours les puissants de ce monde, les règles et l’ordre, dans un grand éclat de rire.

La conquête mit fin à cette illusion, la réalité se réimposa sur les âmes rêveuses et c’est toute une jeunesse qui se trouva orpheline de son champ de révolte et d’expression.

Si la Nouvelle Doctrine permit au Syndikaali de relever la tête, jusqu’à devenir la puissance économique majeure que l’on connait aujourd’hui, sa force culturelle reste encore relativement timide. Bien que certains politologues ait pu poser le diagnostique comme quoi celle-ci avait tout de même des effets collatéraux, ceux-ci ne furent jamais le fruit d’une stratégie de soft power concertée et consciente.

La tâche de diffusion et de rayonnement culturelle revenait pleinement et entièrement à Albigärk la circonvolue. Cinquante années de recueillement firent murir cette mythologie chez la nouvelle génération de politicien pharois, au point de tuer dans l’œuf tout projet de mettre en place une quelconque forme de soft power spécifiquement pharois. Non seulement la culture de ce dernier ne s’y prêtait pas, mais en plus cela aurait été un renoncement vis-à-vis de la place historique de chacun, un manque de respect pour une conception romancée du partage des tâches entre les différentes entités politiques de la région, en bref une rupture avec la division du travail que l’Empire Listonien avait brutalement interrompue et dont le Syndikaali ne parvenait pas à faire le deuil.

Ceci expliquera sans doute les efforts déployés pour provoquer le retour de la cité dans le giron pharois, et les budgets colossaux immédiatement débloqués afin de rendre à cette dernière sa « gloire d’antan » quelque peu fantasmée par ailleurs.

A Albigärk, cinq universités s’élevaient à présent et quinze demandaient encore à être restaurées. Cinq universités comme autant de flambeaux rallumés, prêts à illuminer l’Eurysie du nord de leur lumière boréale.

Mais si, dans la période précédent la conquête, Albigärk s’était largement bâtie seule et son foisonnement d’intelligence avait été le produit de circonstances et d’un environnement fertile pour les rencontres et les débats, la nouvelle Albigärk, soucieuse de retrouver sans tarder son aura perdue, faisait l’objet d’un plan beaucoup plus réfléchi en amont.
La culture peut-elle se commander ? C’était la question à laquelle il appartenait aux Pharois et aux Albiens de répondre. Une conception matérialiste des choses voulaient qu’en rendant l’environnement propice à l’émulsion intellectuelle, et libéré de toutes contraintes morales ou financières, l’esprit humain se déploierait naturellement dans toute sa grandeur et sa force. Le calcul était carré et presque cynique : l’histoire avait une logique, tout comme les hommes, et au XXIème siècle les sociologues, économistes et anthropologues avaient suffisamment de recul à présent pour comprendre et reproduire les conditions matérielles d’émergence d’esprits éclairés. Une ingénieurie sociale au profit de la liberté et de l’émancipation, en quelque sorte, qui faisait néanmoins douter les véritables libertaires, dénonçant un rapport utilitaire à l’intelligence et l’échec prédictible de ces apprentis sorciers de la culture qui prétendaient pompeusement avoir compris le monde et s’en être rendu maîtres.

D’autres experts, d’ailleurs, répondait également que le diagnostic était faux. Que ce n’était que dans la contrainte que s’enrichissait la pensée et que les plus grands esprits naissaient des traumatismes et de l’austérité des systèmes vis-à-vis desquels ils se plaçaient en porte-à-faux. Une conception dialectique de la matière, mais également dénoncée comme aristocratique par les tenants de l’égalité. Si la rudesse des environnements faisait assurément émerger de grandes puissances contestataires, combien en broyait-elle au passage ? Quel était le prix de chaque génie que l’on faisait naitre dans une éducation rigoureuse ? Sur combien de pauvres esprits avait-il marché pour s’élever.

Ces débats qui traversaient les cercles de la haute société pharoise et albienne, payée à se prendre la tête lors d’interminables colloques et de tables rondes stratégiques financées par les ministères communistes, très portés sur l’ingénierie sociale, devaient trouver résolution lors de divers protocoles scientifiques appliqués à des situations concrètes.
Port-Listonia était la première d’entre-elles.

Pouvait-on, par la seule puissance de la culture et de l’éducation, pousser un peuple à l’émancipation ? Idée poussiéreusement humaniste qui devait être la première étape d’une série d’autres expériences sociales de grande ampleur visant à vérifier empiriquement les thèses soutenant les investissements réalisés à Albigärk.

La cité joyeuse avait ainsi été cordialement invitée à multiplier les démarches de rapprochement vis-à-vis de Port-Listonia. Echanges culturels, échanges éducatifs et scolaires, voyages de classes, partages de collections de musées, rencontres associatives et projets communs, l’écrasant poids culturel d’Albigärk s’était mis à peser sur la petite ville de Port-Listonia dans le but inconscient des ins comme des autres de venir contrebalancer l’attraction que peut encore exercer feu l’Empire Listonien.

Opposer narratif et contre-narratif, perspective d’avenir contre perspective d’avenir, faire la démonstration rutilante que l’Eurysie septentrionale peut autant que l’ancien Empire, représenter un espace d’épanouissement et d’enrichissement, à la condition de l’embrasser complètement.

Si Port-Listonia, du fait de sa présence dans le Détroit, a depuis longtemps été habituée à la culture albienne dont elle est une voisine directe, cette proximité semble s’être accentué depuis plusieurs mois à présent. Contre les carcans de l’Empire, Albigärk fait miroiter une contre-culture émancipatrice ainsi que les faramineux profits permis par le libéralisme économique et l’intégration du tissu économique albien. Un modèle d’existence qui se présente comme joyeux et débarrassé des vieux carcans moralisateurs et nationalistes, mettant en avant l’individualisme hédoniste et la poursuite de son destin personnel, affranchi des contraintes autoritaires en vigueur dans l’Empire.

Une stratégie, un narratif qui n’est pas fait pour plaire à tout le monde, mais qui séduira au moins une partie de la jeunesse listonienne qu’on sait la plus à même d’enclencher les mouvements politiques d’émancipation. Or ce n’est rien d’autre que cela qui est attendu de Port-Listonia : le Syndikaali et Albigärk ne viennent pas en prophètes armés, d’ailleurs il serait bien fou de leur part de chercher à imposer une doctrine politique forte dans cette ville restée trop longtemps prisonnière du système impérial. L’émancipation, l’autodétermination, et le reste n’est plus de notre ressort.

Le soft power d’Albigärk n’a rien de prescriptif, mais il importe le désordre.
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Le 8 janvier 2007 - Jadida

Jadida
A Jadida, l'indépendance se fait au prix de heurts avec les forces de l'ordre.


Suite à une opération de déstabilisation politique orchestrée par le Grand Kah et le Banairah, les mouvements indépendantistes tentent de provoquer la chute de l'administration impériale à Jadida, en se prévalant du droit à l'autodétermination des peuples.
Une exigence de souveraineté populaire qui n'aura toutefois pas suffit à faire plier les autorités locales : celles-ci, malgré des sous-effectifs criants, peuvent encore compter sur la loyauté d'une bonne part des forces de police et militaire sur place.

Alors que les troubles s'accentuent dans la rue et autour des principaux axes routiers, élément d'importance stratégique pour la stabilité de la province et la logistique des forces en présence, des confrontations violentes s'engagent entre policiers et indépendantistes.

Tandis que la presse rapporte d'ors et déjà la présence de blessés dans chaque camp, les autorités listoniennes locales constatent leur incapacité à contenir le mouvement de protestation et choisissent d'éviter le bain de sang en organisant leur départ. Celui-ci entache toutefois la crédibilité des indépendantistes en mettant à mal le narratif qui opposait le peuple opprimé à une administration tyrannique. Les nouveaux dirigeants de Jadida sont qualifiés de factieux violents et la population s'inquiète quant aux capacités des indépendantistes à préserver la stabilité dans la région.

Compte-rendu d'opération a écrit :
100 - 66 : Réussite majeure : Les mouvements indépendantistes, avec le soutien du Grand Kah et du Banairah, se saisissent du pouvoir avec l'aide des autorités locales et sans provoquer de réaction Listonienne. La province devient indépendante et rejoint le bloc Kah-tanais-Banairah.
65 - 11 : Réussite mineure : Les mouvements indépendantistes essayent de se saisir du pouvoir avec le soutien du Grand Kah et du banairah. Les autorités locales opposent une forme de résistance entachant l'indépendance de la région en la privant de légitimité aux yeux de l'ancienne métropole.
10 - 6 : Échec mineur : La tentative de prise de pouvoir se heurte à des difficultés imprévues, impréparation, mauvaise organisation. Ce qui devait être une prise de pouvoir se change en émeute sans effet notable.
5 - 1 : Échec majeur : Les autorités locales entrent en action pour arrêter préventivement les leaders indépendantistes ainsi que les agents Kah-tanais et les agitateurs du Banairah. L'indépendance ne se fait pas et l'administration provinciale entre dans une dérive répressive..

Résultat de l'opération (arbitrée par Menisque / Maharadja modérateur)
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Sur Port-Listonia, l'ombre des nageoires pharoises

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A Port-Listonia, face à la concurrence dans le Détroit et au risque d'effondrement économique, le recours au Syndikaali de plus en plus envisagé comme une solution d’avenir.

A chaque colonie impériale ses enjeux, souvent dictés par la géographie et la proximité de grandes puissances régionales risquant d’éclipser politiquement, financièrement et militairement des territoires listoniens désormais abandonnés à eux-mêmes. Pour Port-Listonia, c’est le Détroit qui charrie dans son sillage son lot d’enjeux économiques spécifiques à la région.

Il faut dire qu’au carrefour du géant industriel Walserreich, du très libéral Nakenberg et des ports libres pharois connus pour être de véritables plateformes de commerce et d’échanges déréglementés, la colonie listonienne de Port-Listonia semble avoir du mal à trouver sa place. Or chaque jour qui passe actant un peu plus la précarité de sa situation, il est crucial pour elle de s'arrêter sur une stratégie lui permettant d’éviter de se faire écraser par le poids économique de ses voisins. Il faut dire que prise dans cette course à l’échalotte de qui baissera le plus les taxes douanières dans cette zone riche d’Eurysie septentrionale, difficile pour Port-Listonia de tenir bon face la concurrence : alors que d’autres territoires peuvent sans trembler établir des taux d’imposition très bas tout en se reposant sur les subventions et services publiques mis en place par ailleurs, Port-Listonia, privé du soutien de sa métropole, ne peut compter que sur elle-même pour financer son budget municipal.

Or si le libre-échange et l’entreprenariat privé fonctionnent très bien dès qu’il s’agit de jouer le jeu de la concurrence, il est de notoriété publique qu’ils sont un désastre dès qu’il s’agit d’œuvrer au service de la collectivité dans son ensemble et non plus seulement d’une poignée d’actionnaires. Port-Listonia n’a de toute façon pas la culture du "tout privatisé", partie prenante d’un Empire n’ayant pas hésité à de nombreuses occasions, y compris dans son histoire contemporaine, à opérer un tournant protectionniste de son économie pour la soustraire à l'influence des entreprises privées étrangères.

Pour cette ville située sur les falaises à l’embouchure des fjords, les infrastructures publiques sont absolument nécessaires afin de permettre à la population d’apprivoiser une géographie hostile et sur les hauteurs où trône l’hôtel de ville, ce sont bien funiculaires et routes pavées que les agents de voirie entretiennent jour et nuit pour conquérir les espaces libres de ce territoire escarpé.

Or, voila que privée de subventions nationales, Port-Listonia se trouve prise en Charybde et Scylla. Impossible de préserver le bon fonctionnement de la ville sans recourir à des injections régulières de capitaux dans ses infrastructures, mais tout financement de ce genre irait directement piocher dans le budget de la mairie ce qui, à moins de s’endetter continuellement, nécessiterait une augmentation des taxes et donc nuire la compétitivité des entrepreneurs listoniens dans cette région ultra concurrentielle.

Alors que ce problème en apparence sans issus anime les débats dans la presse et sur les radios locales depuis plus d’un mois maintenant, de plus en plus de Listoniens se laissent séduire par les sirènes du Syndikaali. Après tout, après Albigärk et la Côte des Caprices, ils ne seraient que la troisième entité coloniale à quitter le giron de l’Empire pour rejoindre celui de son voisin pharois. Ce n’est donc pas un saut dans le vide total puisque ces deux populations ont multiplié les accords ces dernières années, allant jusqu’à créer de toute pièce une double nationalité pharo-listonienne.
Il faut dire que cette orientation semble logique, en l’absence de signaux de rétablissement de l’Empire. Ce-dernier avait d’ailleurs déjà signé avec le Syndikaali lors du Traité de Bonne Entente un accord stipulant qu’en premier recours il revenait à la nation pharoise de protéger les intérêts listoniens dans la région du Détroit. Se placer sous la protection militaire du Syndikaali n’est donc que la suite logique et naturelle d’un processus déjà en germe.

Soucieux de ne pas voir Port-Listonia tomber dans le giron de puissances régionales concurrentes, le Syndikaali joue la carte de la sécurité, assurant qu’au même titre que les ports libres du Détroit, Port-Listonia bénéficierait d’une grande autonomie économique et politique, tout en profitant de la protection du Syndikaali pour éviter l’instabilité et l’écroulement de ses services publiques et de son administration.

« Le choix de la raison et de la continuité. » voilà comment est présenté le rapprochement avec le Syndikaali, encouragé par les influenceurs et experts pro-pharois dont l’offensive médiatique ne faiblit pas depuis plusieurs semaines.
Un mouvement certes pas si spontané que ça mais qui semble bien décidé à prendre une tournure plus concrète puisque les pro-indépendance ont prévu d’organiser une grande marche, façon démonstration de force, pour peser sur les élus locaux et les inciter à entamer des négociations avec le Syndikaali.

La manifestation débutera des quais et remontera la ville jusqu’à l’hôtel de ville, comme un symbole. Inspirés par le modèle de Port-Hafen dont l’indépendance s’est déroulé dans un calme relatif et inquiets par les nouvelles venant de Jadida, les pro-indépendances veulent jouer la carte du pacifisme et de la transition en douceur. Une promesse que fait miroiter le Syndikaali en proposant l’ouverture de la double-nationalité et un statut à part pour Port-Listonia, lui permettant si besoin de garder des liens avec l’Empire, tout en concédant définitivement sa souveraineté populaire au grand-frère pharois et en alignant son bloc de constitutionnalité sur ce-dernier.
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Le 20 janvier 2007 - Région Pontarbello / chef-lieu de Santialche.

Commando sur le toit des bureaux municipaux, de Santialche.
Au Pontarbello, une opération clandestine visant à neutraliser l'autorité impériale en place là-bas a échoué.


Malgré le vol tactique perpétré par le contingent héliporté, la couverture radar des autorités impériales listoniennes a détecté l'entrée du commando au sein de l'espace aérien pontarbellois. Cette détection prématurée a permis aux autorités de reporter une assemblée générale réunissant l'essentiel des représentations impériales sur le territoire et des leaders indépendantistes, en négociation autour d'un nouveau régime en faveur d'une autonomisation du territoire.

L'abandon des négociations et l'exfiltration de l'autorité impériale des bureaux municipaux de Santialche, le chef-lieu du Pontarbello, a mis en péril l'opération commanditée par l'Armée Nationale du Pontarbello Libre et dirigée sur le terrain, par les mercenaires de la Brigade Paramilitaire du Jaguar Paltoterran.

Néanmoins, si la neutralisation des autorités dirigeantes a échoué, celle des antennes radios et chaines de télévision semble avoir trouvé le succès escompté. Une réussite pour partie liée à la présence en haute altitude d'un avion de guerre électronique alguareno, chargé de brouiller les télécommunications et compliquer l'accès à internet.

Compte-rendu d'opération à 70% d'influence clandestine a écrit :
100 - 66 Réussite majeure : Les principaux gouvernants du pays sont neutralisés et exfiltrés par l’opération héliportée conduite sur le Palais. Les antennes de télécommunications sont-elles aussi temporairement coupées, ainsi que les câbles chargés de permettre l’accès à internet du territoire pontarbellois. Des équipes au sol avec des brouilleurs d’onde privent la capitale régionale d’une couverture internet.

65 - 11 Réussite mineure : La neutralisation des gouvernants a échoué mais l’accès à internet a été coupé dans les principales agglomérations du Pontarbello grâce au survol d’un avion de guerre électronique et les antennes de télévision sont contrôlées par un commando armé.

10 - 6 Échec mineur : Ni le gouvernement local, ni les médias ne sont neutralisés. Quelques pertes humaines chez les assaillants putschistes.

5 - 1 Échec majeur : Le gouvernement et les médias restent opérationnels, pire encore, le gouvernement appelle la population à repousser l’envahisseur (capacité de nuisance listonienne avec un bonus +10% minimum pour le premier arbitrage du conflit). Pertes humaines et matériel (1 hélicoptère de transport moyen).

Résultat de l'opération (arbitrée par Serance / Seigneur-administrateur)
4237
Shibh Jazirat Alriyh nid douillet

https://www.zupimages.net/up/22/10/7tgl.jpg


Secret de polichinelle, pour tous les experts de la région et du Syndikaali il faisait assez peu de doutes que, d’une manière ou d’une autre, le gouvernement Pharois devait être au courant du trafic qui le liait à l’Althalj. Certains allaient même jusqu’à supputer que les récents rapprochements politiques et culturels entre l’oligarchie matriarcale et la démocratie libertaire n’étaient pas sans liens avec le lucratif commerce de psychotropes à la jonction de leurs marchés noirs respectifs.

Il n’était dès lors plus très surprenant de voir planer l’ombre de la nageoire du Syndikaali sur la région du Shibh Jazirat Alriyh.

De manière tout à fait officielle, le Capitaine Ministre Mainio avait ainsi pris contact avec son gouverneur, monsieur Paolo o Prefeito, homme d’influence et – disait-on – la tête solidement vissée sur ses épaules. Le gouverneur ne pouvait complètement ignorer la précarité politique et économique dans laquelle le plongeait la chute de l’Empire Listonien, ainsi que toutes ses colonies d’outre-mer.
La ficelle avait déjà fonctionné à Port-Hafen, les Pharois avaient donc choisi de réitérer l’opération, après tout qu’il soit aleucien ou afaréen, un homme restait un homme et l’administration impériale n’était pas spécialement réputée pour son incorruptibilité.

Déjà sur place depuis quelques mois, alors que la métropole listonienne était encore capable de signer des traités, les Pharois avaient dépêché dans la région leurs capitaines de marine, censés êtres rompus à l’exercice de la diplomatie, car enfin la base du travail de n’importe quel trafiquant était de savoir se montrer agréable et conciliant vis-à-vis des locaux dont la collaboration était nécessaire. Discrète mais efficace, la collaboration entre la Capitaine Suoma et monsieur Paolo o Prefeito s’était déroulé cordialement, posant les bases de l’implantation militaire pharoise sur place dans le cadre du protectorat négocié avec les autorités impériales.
Lorsque celles-ci avaient cessé de répondre, leur relation avait changé de nature, chargée d’ambiguïté, chacun avançant ses cartes avec prudence afin de préserver ses intérêts. Monsieur Paolo o Prefeito pouvait assez aisément compliquer la vie des Pharois, trop récemment implantés sur place pour s’opposer à son autorité charismatique ; la Capitaine Suoma, en retour, avait aimablement laissé planer la menace d’une piraterie endémique dans la région, faisant définitivement plonger le précaire équilibre économique de la province listonienne.

Au demeurant, Suoma et o Prefeito semblaient s’apprécier, de cette amitié complexe et joueuse qui se nourrit des rapports conflictuels. Le pouvoir attire et ceux qui l’exercent également, par écho, la chute de la métropole et la permissivité du Syndikaali avaient fait de Suoma et o Prefeito deux électrons libres, investis d’une autorité lointaine et peu regardante sur leurs actions, et qui dans la chaleur voluptueuse de l’exotique afarée avaient fait de la région un étrange plateau de jeu à leur échelle.

Mais il en va des aventures comme de tout et un jour ou l’autre celles-ci doivent s’interrompre. Le gouvernement pharois avait décidé de précipiter le destin de la région, afin de ne pas laisser celle-ci lui échapper. Concertées avec la puissante Althalj, Suoma avait reçu de nouvelles instructions plus radicale : Paolo o Prefeito devait officialiser l’indépendance de Shibh Jazirat Alriyh sans tarder. Tous les moyens étaient bons et le plus évident pour un pirate était la corruption. On avait débloqué un budget secret pour la Capitaine, charge à elle de convaincre le gouverneur de se ranger à leurs intérêts.
S’il y consentait, il serait fait chef d’Etat. S’il refusait… il serait sans doute macchabé.

Suoma n’avait pas envie d’apprendre un matin que o Prefeito s’était malheureusement noyé dans sa baignoire. Elle s’était attaché à l’ombrageux gouverneur avec qui elle partageait des partis d’échec, la manière qu’il avait de bouger ses pions était d’une sensualité crispante, empreinte de mystère et de promesses. Au demeurant, elle n'était pas complètement certaine que dans ce jeu complexe, les assassins du Syndikaali sortent gagnant d'une confrontation directe avec lui. Ses compatriotes ne manquaient pas de talents, mais elle connaissait désormais assez o Prefeito pour savoir qu'il avait également de la ressource, et qu'une guerre ouverte entre eux s'avèrerait bien plus compliquée à mener que ce qui s'était passé à Port-Hafen ou dans le Détroit.
Elle composa le numéro de la C.A.R.P.E. dédié aux affaires afaréennes.

« Laissez-moi un mois. »

Soit. Au Syndikaali, on avait tendance à faire confiance aux capitaines. Débrouillards ou stupides, ils obtenaient toujours des résultats d’une manière ou d’une autre.
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20 janvier 2007 - Pontarbello : l’échec du putsch militaire décrypté et ses conséquences.


embarcations légères et armées, réputées hostiles au gouvernement loyaliste du Pontarbello.
Approche d'embarcations légères au large des côtes de la province du Pontarbello.


L’opération clandestine qui se destinait à neutraliser les autorités dirigeantes et les relais de communications officielles a en partie échoué, ne permettant la neutralisation que de ces derniers. Et pour les autorités pontarbelloises loyalistes à l’Empire, la lecture de ces évènements récents ne souffre pas de mille interprétations possibles et laisse à penser qu’une attaque militaire terrestre est imminente, organisée par les mouvements indépendantistes en faveur de la décolonisation.

Malgré une préparation rigoureuse et le soutien opérationnel des mercenaires du Jaguar Paltoterran, les forces armées indépendantistes de l’Armée Nationale du Pontarbello Libre ont échoué dans la neutralisation des dirigeants provinciaux loyaux à l’Empire listonien. Cela a pour effet de maintenir une représentation impériale sur place et de ce fait, de maintenir une autorité légitime face à une force militaire qui pourrait apparaître comme envahisseuse. Si les raisons de cet échec semblent tourner autour de la détection des hélicoptères lors de leur approche de l’espace aérien pontarbellois, la réflexion entamée par le commandement de l’ANPL doit très vite se reporter sur la suite des opérations, par l’amorce des actions amphibies prévues contre le littoral pontarbellois.

Pour assurer la protection de ses côtes, l’Empire listonien a déployé un navire patrouilleur qui bien qu’apparaissant de plus en plus déclassé au regard des évolutions technologiques qui composent les marines militaires mondiales, entretient toujours une puissance de feu dommageable face à de petites embarcations chargées d’accompagner le déroulement d’une opération amphibie.

A ce patrouilleur, la force amphibie lui oppose une flotte rapide, composée de deux chalands de débarquement chargés de déposer les unités blindées sur les plages pontarbelloises et qui ont leur importance, trois vedettes militaires de dernière génération, équipées de lance-missiles antinavires et autres armements secondaires de calibre 7,62 mm. Faut-il rappeler que dans sa catégorie, la vedette de classe Memphis est la plus puissante au monde, contrebalançant efficacement la puissance de feu du patrouilleur impérial mais sa vulnérabilité reste certaine car si un armement lourd et téléguidé peut occasionner des dégâts importants sur un bâtiment de trois fois sa taille, sa coque ne saurait raisonnablement en supporter davantage.

Le 20 janvier 2007 au matin, s’alignant sur le timing des forces héliportées de l’ANPL travaillant à organiser le coup d’état, la petite flotte putschiste a pris la mer, pour faire la jonction entre le territoire de l’arkohan du nord et la pointe d’aleucie du sud, sur laquelle s’étend la province impériale du Pontarbello. Une manoeuvre qui, contrairement au vol tactique des hélicoptères précédemment déployés, ne pouvait échapper à un affrontement direct avec les forces impériales présentes au Pontarbello…

auteur a écrit :
Après la réussite mitigée du putsch débuté le 20 janvier, je sollicite un arbitrage du conflit à venir entre l'ANPL et les forces loyalistes de l'Empire Listonien.

Budget de l’opération : 37 145 pts de développement accumulés par les services secrets alguarenos / ANPL / Brigade du Jaguar Paltoterran.
Consommé (20 500 pts sur 37 145 pts, solde à 16 645 pts) :
  • 3 vedettes lvl 6 = 3 x 3 500 pts = 10 500 pts
  • 2 chalands de débarquements lvl 1 = 2 x 5 000 pts = 10 000 pts
  • + contingent terrestre détaillé ultérieurement.
Notes HRP a écrit :
  • Les points de développement générés par ce post, contribueront à définir le budget de l’opération.
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https://www.ecranlarge.com/uploads/image/001/013/the-third-murderer-photo-1013188.jpg

Suite à leur ferme condamnation de l'action menée par l'Armée Nationale du Pontarbello, les Communes Unies du Grand Kah ont décidé d'initier le code Tate. Kī. Goei. (Protéger. Clef. Escorter). La déclaration d'une situation de Tate. Kī. Goei. contraint le gouvernement Kah-tanais à mettre en œuvre toutes les options à sa disposition pouvant permettre de trouver, protéger et extraire ses ressortissants au sein d'une zone de guerre. Si l'application d'un tel code est rendue difficile par la situation extrêmement particulière du Pontarbello, faisant partie d'une puissance impériale en pleine déliquescence, peuplées de plusieurs centaines de milliers d'habitants, en proie à une tentative de putsch dont on ignore pas qu'elle est financée par l'étranger et dont on pourrait craindre qu'elle n'amène à un conflit plus large ou intense, la commission spéciale Tate. Kī. Goei. composée par la convention générale dans le but de contrôler l'action des différents commissariats, reste confiante. Le Commissariat Suppléant à la Sûreté a de solides appuie dans la région, en vertu des accords de coopération sécuritaire signés avec l'Empire Listonien. Si le sort des officiers formateurs de l'Union est encore inconnu du fait de l'isolement radio et numérique de la région avec le reste du monde, la Commission spéciale espère rapidement pouvoir rendre public de nouvelles informations à ce sujet. La Convention générale a, pour sa part, à nouveau insisté sur les conséquences extrêmement graves que pourrait avoir la mort d'un de ses officiers formateurs ou de tout autre ressortissant civil.

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3191
Le 23 janvier 2007 - Région du Détroit / Port-Listonia.

Le Capitaine Esa, qui a négocié l'intégration de la ville au sein du Syndikaali.
Port-Listonia, adieux à l'Empire et cap vers le Syndikaali


A Port-Listonia, l'exemple de Port-Hafen et celui, en négatif, de Jadida et de Pontarbello, accélère l'indépendance.

C'était l'objet de la manifestation organisée par les indépendantistes, le mot d'ordre "pour la paix et l'autodétermination" traduit les craintes de la population de Port-Listonia de sombrer comme d'autres dans le chaos. "Soit nous nous occupons de l'indépendance, soit l'indépendance s’occupera de nous." déclare un manifestant sur le trajet.

Véritable démonstration de force mobilisant une part tout à fait significative de la population de la ville en cet après-midi de janvier, le message envoyé aux autorités municipales est claire : il est désormais plus que temps d'engager un processus dynamique pour organiser la transition post-coloniale.

Alors que dans le reste du monde les coutures de l'Empire Listonien semblent craquer de partout, la forme à donner à ce mouvement de l'histoire semble de plus en plus manichéenne : ce sera soit la démocratie, comme à Port-Hafen, soit le chaos. Or il y a des chaos qui valent mieux que d'autres et dans la région disputée du Détroit, l'embrasement de Port-Listonia ouvrirait la porte aux velléités militaires de ses voisins.

Le Syndikaali, premier de tous, a rappelé à plusieurs reprises ses responsabilités et ses engagements à préserver la paix sur place. Alors que depuis trois semaines ses navires militaires mouillent au large de Port-Listonia, le message est clair : l'indépendance se fera, d'une manière ou d'une autre.

Un diagnostique bien compris par la population qui entend faire pression sur le maire, Edmundo Estrela, pour que ce-dernier engage un processus de négociation avec le Syndikaali afin de négocier une indépendance avantageuse pour la ville. Un message qui semble avoir été reçu, puisqu'alors que la foule pacifiste se massait devant l'hôtel de ville, Estrela s'est présenté au balcon pour confirmer qu'il appellerait les représentants Pharois le soir même.

Le 23 janvier 2007, Port-Listonia semblait avoir acté son indépendance et bien partie pour devenir, à l'image de la Caprice Coast, de Pohjoishamma et d'Etelähammas, le quatrième port libre du Syndikaali.

Compte-rendu d'opération à 70% d'influence politique a écrit :
100-66 : au regard de l'opinion publique ultra favorable à un rapprochement avec le Syndikaali, cristallisée dans la manifestation, le maire s'engage en conférence de presse à répondre favorablement aux propositions pharoises pour un accord politique et d'officialiser la rupture avec l'Empire Listonien, au nom des intérêts de la ville. Port-Listonia obtenant de fait le statut de port libre du Syndikaali.
65-11 : la manifestation est un succès mais ne peut à elle seule suffire à orienter le destin de Port-Listonia. L'administration s'engage à suivre le chemin de Port-Hafen et d'organiser dans les prochaines semaines un referendum d'autodétermination dont l'issue décidera de l'avenir de Port-Listonia.
10-6 : la manifestation est décevante, les pro-indépendance ont visiblement surestimé leur nombre. L'administration de port-Listonia se contente de quelques déclarations laconiques "ce n'est pas la rue qui décide". Le mouvement indépendantiste n'obtient pas d'avancée significative.
5-1 : des provocations et des agitateurs font monter les tensions au cour de la manifestation. Celle-ci prend un tour violent qui fait fuir démocrates et pacifistes. Ne restent que quelques casseurs, rapidement dispersés par les forces de l'ordre, entachant durablement l'image du mouvement.

Résultat de l'opération (arbitrée par Serance / Seigneur-administrateur)
5873
Est-on jamais préparé au changement ?

Est ce que ces caractéristiques vantées par les entreprises et la société de l'adaptabilité et de l'anticipation existent vraiment au sein de chaque être ?
Faire face aux risques ? Disposer à tout moment d'un plan contingent qui puisse éviter une hémorragie fatale, dans ces scénarii, dits Armageddon ou catastrophiques, maintes fois raillés à travers des probabilités improbables et dignes de siècles passés, ces mentalités désuètes..

Lorsque les jeunes générations regardent vers l'avenir, ayons cette empathie qui nous permet de voir à quel point nous étions chanceuses de cette période de calme et prospère,
Où le futur est celui de disposer d'un diplôme, une formation, une reconnaissance, salariale et/ou sociale, d'un lopin de terre ou d'un bien immobilier ;
Et enfin et peut être avant tout matérialisme, d'une famille proche et aimante,
Qui s'élargie au fur et à mesure que les années sont comptées, que l'excitation de devenir et produire se transforme en aspiration à la tranquillité et le bien être, le sentiment d'avoir bien fait.

Lorsque la société, avec ses déviances empoisonnées ou ses beaux visages et gestes, s'écroule, le futur que nous entrevoyons autrefois semble bien superficiel.

La guerre, la crise... les sourires s'effacent devant notre naïveté découverte et notre coeur s'émeut face à une réalité qui se devait lointaine et nous étant épargnée.

Les mots sont faciles, ils s'écrivent ou se disent et s'effacent avec le temps.
Les actes sont plus rustres, tout autant expressifs, mais ils perdurent.

Notre continent n'est pas épargné de ces difficultés et de cette jeunesse d'esprit qui oublie que l'Histoire est à respecter et que l'émotion et la compassion ne sont pas une faiblesse, mais une alarme personnelle qu'il faut écouter, comprendre et flatter.

L'Althalj répondra à l'appel du Gouverneur o Prefeito.

Ilâh nous montrera la Voie.


Les nombreuses éminences de la Sororité et les qaris se levèrent et acquiescèrent. Les Conservatrices et les Eveillées avaient voté unanimement et se recueillaient un instant devant cette décision de la plus haute importance pour leur "jeune" nation, pour un Althalj qui ne regardait autrefois que vers les siennes et qui à présent regardait vers ses soeurs et frères Afaréens.
La Qari Ijja Shenna remercia la Maktaba pour son respect et enjoignait la qari Malha Ik Kebur d'Asefsaf à préparer son entrevue avec les instances du Shibh Jazirat Alriyh et du Pharois Syndikaali.

Malha Ik Kebur venait d'une région aux influences sensiblement similaires à celles Afaréennes et du Sahra' du Gouverneur Paolo o Prefeito de Shati Alqahwa. D'ordinaire discrète, elle n'en restait pas moins une dirigeante ferme de la région désertique et rude d'Asefsaf, au Nord de l'Althalj.







La qari Malha Ik Kebur n'hésita pas une seule seconde et tendit la main face à la Capitaine Suoma, ses yeux dorés plongeant dans ceux de cette déléguée dont l'influence et l'intelligence seraient assurément un rouage bien huilé dans cette entreprise. L'emmanchure de cette rencontre était suffisamment grande et ajustée pour que le futur de cette région ne soit pas gaspillé par quelques querelles, préjudices et égos bien égoïstes.

Le Gouverneur du Shibh Jazirat Alriyh fut satisfait de ce premier geste coopératif ; il avait devant lui la 2e puissance mondiale à sa table, mais aussi sa voisine et grande soeur Afaréenne régionale et il avait beau être un homme de la politique, un délégué Impérial ayant représenté près de 250,000 habitants pendant sept longues années, il sentait le poids des responsabilités marteler ses tempes.

Il présenta son projet, celui de quitter le giron de l'Empereur Philipe Ongro III, et sa gorge se noua un instant... mais il se reprit presque immédiatement, une certaine colère effaçant l'émotion. Il était ici, avant toutes choses, une nécessité de quitter l'enfant malade, ce gouvernement et pays qui menaient la Península de Sotavento à sa perte. Les vivres étaient apportées dorénavant presque pour moitié par l'Althalj, mais surtout le Pharois Syndikaali. La situation nécessitait la survie.



Nous souhaitons vous remercier une fois de plus de nous considérer. Un grain de sable en Afarée n'est guère précieux aux yeux de l'Eurysie et nous apprécions fortement la sollicitude de vos nations. Nous sommes conscients que la suite nécessite une contrepartie dans la constance de ce qui fut. Les esprits se tournent très rapidement vers l'Althalj et nul ne pourra oublier le concours du Pharois Syndikaali en ces moments critiques.


Le Gouverneur savait que ce grain de sable était aussi un joyau dont le port en eau profonde était rare sur les côtes Ouest de l'Afarée, se comptant sur les doigts d'une main... Lacrima di Perla, Tifuzzel, les Exclaves Kahtanaises, et l'embouchure aménagée de la Leucitalée. Paolo n'était pas dupe, tous ici avaient quelque chose à gagner. Les choix qu'il conviendrait de faire ne seraient peut être pas entre ses mains, mais la négociation en ce jour ne devait ignorer les attentes de ses citoyens.


Continuons, nous avons beaucoup à discuter.

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"Perdue, elle peut être retrouvée, elle peut encore être sauvée."
Dicton Althalj
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20 janvier 2007 - Débarquement amphibie et opérations aéroportées par les forces armées pontarbelloises, opposées aux troupes impériales listoniennes.


Débarquement des troupes d'infanterie de l'ANPL, aux côtés des blindés amphibies.
Débarquement des unités d’infanterie de l’ANPL, embarquées à bord de vedettes et appuyées par plusieurs éléments de la cavalerie blindée pontarbelloise.


Les premiers affrontements ont débuté en mer des Burbujas Verde et ont tourné court, à la faveur de la flotte de l’ANPL. “La destruction du patrouilleur impérial le “Bacara III” place définitivement les voies maritimes pontarbelloises comme des zones de déploiement pour le reste de nos forces et non plus des zones de combat” annonce Álvaro Covarrubias, coordonnateur aux opérations extérieures du Bureau des investigations et de la sécurité fédérale.

De ce fait, la ligne de front s’est automatiquement décalée vers le rivage, où les éléments de la cavalerie blindée de l’ANPL se sont positionnés de manière offensive, pour pénétrer les quelques points barricadés par l’autorité impériale le long des plages. Malgré les tirs de couverture perpétrés par les éléments blindés de l’ANPL, un tir de lance-missiles antichar listonien parvint à détruire l’un d’eux. La résistance impériale oblige au déploiement de plusieurs hélicoptères légers polyvalents, chargés de survoler les positions défensives sur le littoral et d'exécuter des tirs de roquettes antipersonnel pour neutraliser les servants de lance-missiles antichars. Les chalands de débarquement restés accostés sur la plage, accomplissent également différents tirs de couverture, au lance-grenades et à la mitrailleuse lourde.

Les blindés, constatant la destruction de l’un d’entre eux, usent de lance-pots fumigènes intégrés à leurs tourelles pour étendre un brouillard opaque le long de leur progression. Parrallèlement, un peloton d'infanterie qui a débarquement en même temps qu'eux s'est déployé pour faciliter la progression des chars pontarbellois.

L’intérieur des terres pontarbelloises n’est pas épargné lui non plus, avec le passage de deux avión de transporte táctico, des ATT “Tortuga 2”, effectuant des opérations d'aéro largages, notamment de véhicules tactiques, de véhicules de commandement et télécommunication et des troupes d’infanterie parachutées. Les forces défensives listoniennes se retrouvent ainsi étirées le long d’une ligne de front considérablement allongée et prise en tenaille entre les forces amphibies et celles aéroportées. “Le largage de véhicules tactiques derrière les positions listoniennes offre une mobilité dangereuse aux forces parachutistes de l’ANPL. Si la jonction avec les forces amphibies est faite par les troupes aéroportées, l’issue serait fatale aux troupes impériales de la Listonie…” avait commenté un agent des services secrets alguarenos, en charge d’assurer la liaison entre la Présidence fédérale et l’Armée Nationale du Pontarbello Libre. “Si la prise du Pontarbello par l’armée révolutionnaire doit bénéficier de notre optimisme le plus sincère, il est nécessaire de tenir compte que le maintien des forces de l’ANPL sur place devra recevoir un soutien plus conséquent de nos industries militaires. Des chars peuvent prendre une position, mais la tenir, assurément que non” avait-il toutefois conclu dans son rapport à destination du département fédéral de la défense, formulant une liste d’équipements devant faire l‘objet d’une livraison prochaine aux troupes de l’ANPL.

Suivi du budget de l'opération a écrit :
Nouveau budget pour la constitution d’une réserve opérationnelle pontarbelloise : 22 839 pts développement
RP1
RP2
RP3
RP4
RP5
+ ce RP.
5601
Ecusson de la Brigade Paramilitaire du Jaguar Paltoterran.

CONFIDENTIEL - Période de janvier à février 2007 - La Brigade du Jaguar Paltoterran, une société militaire privée d’importance à l’international.


Mercenaires de la Brigade du Jaguar Paltoterran.
Les actions militaires de la SMP du Jaguar Paltoterran en territoire listonien sont un point de départ à la reconnaissance d’une professionnalisation des mercenaires alguarenos.


Entretenant un parc logistique militaire honorable, depuis ses récentes acquisitions d’équipements, préalables à une opération d’envergure au Pontarbello, la Brigade du Jaguar Paltoterran est devenue un groupe mercenaire respecté dans le domaine des opérations clandestines. Avec des avions de transport et des chalands de débarquement, des vedettes de combat, une petite aviation légère et même une composante blindée, la Brigade du Jaguar Paltoterran s’offre les moyens d’intervenir clandestinement à l’international et avec une relative autonomie. Une donnée notable puisque son autonomie au combat est susceptible de lui permettre d'exécuter des coups d'État, en ce sens qu’elle peut entièrement s’affranchir des autorités locales, pour faire transférer des troupes mercenaires vers un territoire à l‘international.

Pour assurer la maintenance et l’entretien d’un équipement de pointe tel que le leur, la Brigade du Jaguar Paltoterran s’appuie sur le tissu industriel de l’armement alguareno, qui compte en son sein les plus grandes entreprises mondiales de ce secteur d’activité. “Le matériel déployé par la Brigade du Jaguar Paltoterran est alguareno, il est par conséquent très logique que les fournisseurs et les prestataires de maintenance soient identiques, on parle d’armements au combat dont la défaillance technique ne peut pas être admise, compte tenu du danger pour la vie, du risque d’échec mission, qu’elle serait susceptible d'entraîner" expliquait le consultant en sécurité Zacarías Chicota auprès du conseil d’administration de la société de contractors. “A ce jour, il n’y a pas masse, voire tout simplement pas d’autres états, qui puissent justifier des compétences technologiques, de l’outil industriel, préalables à la production et l’entretien d’une force de projection comme celle convoitée par la Brigade du Jaguar Paltoterran. L’internationalisation de la Brigade du Jaguar Paltoterran passera par l’acquisition de matériels que les industriels alguarenos sont pour l’heure seuls à offrir…”

Les colonies listoniennes, des laboratoires expérimentaux pour construire la réputation de la brigade mercenaire.

Néanmoins pour faire cette acquisition d’équipements, il convient d’avoir un apport financier substantiel et donc de développer ses marchés en misant sur la réputation. Pour asseoir cette réputation, la Brigade du Jaguar Paltoterran a récemment pu compter sur le théâtre listonien, où des régions limitrophes ont nécessité le recours à des opérations clandestines.
Les colonies listoniennes étant pour partie d’entre elles à portée de “main” des mercenaires du groupe basés en Alguarena, sont un théâtre d'opérations convoité que le Jaguar Paltoterran s’attache à exploiter. Occasionnant peu de frais dans l'acquisition d’une flotte ou d’une aviation de transport, la société peut facilement engager des troupes sur ces territoires, à moindre frais. “Si le Jaguar Paltoterran avait souhaité asseoir sa réputation en débutant par des opérations en Eurysie occidentale ou au Nazum, c’est un transporteur de chalands ainsi que des avions ravitailleurs qu’il lui aurait fallu, et croyez-moi c’est pas le même apport financier pour pénétrer le marché.” Fixé à 50 millions de pesetas alguarenas, le coût d’un transporteur de chalands est effectivement hors de portée pour la société militaire privée si elle n’a pas préalablement engendrer d’importants bénéfices. Dans ces conditions, il est aisé de comprendre que les opérations dans les territoires coloniaux listoniaux constituent des enjeux commerciaux, communicationnels, stratégiques en somme, prioritaires pour le groupe.

“Bien qu’elle reste faible et limitée à quelques pays comme le Grand Kah, la concurrence en matière de mercenariat existe, par la présence des brigades solaires. A la différence près que les brigades solaires sont encore peu professionnalisées. Quand la Fédération d’Alguarena a recouru à leurs services (ndlr : les Brigades solaires) au Varanya, c’était littéralement des types qu’elle a affrété dans ses avions, qu’elle a équipé et projeté en situation de combat. Peut-on seulement les comparer avec une force mercenaire qui possède ses propres moyens de projection militaire ? Posséder ses propres capacités de projection militaire c’est par conséquent s’affranchir de tout alignement politique avec les gouvernements qui peuvent, qui doivent dans le cas des brigades solaires, mettre à disposition les moyens logistiques nécessaires à son déploiement en théâtre éloigné.”

Pour l’expert, vous pouvez faire appel à la Brigade du Jaguar Paltoterran quand bien même la mission s’éloigne du baromètre moral soutenu par la Présidence fédérale d’Alguarena. Pour le cas des brigades solaires, ce même raisonnement n’est pas applicable, compte tenu de sa forte dépendance, en matière de capacité de projection. “Les Brigades solaires pour se projeter à l’international, ont besoin de recourir aux équipements gouvernementaux, kah-tanais en l'occurrence, il vous est donc impossible de recourir à leurs services si l’intérêt du gouvernement kah-tanais pour votre opération diverge fortement du vôtre, en ce sens qu’il refusera toute participation des transports aériens ou maritimes gouvernementaux…"
Avec une acquisition d’avions de transport et de chalands de débarquement, la société militaire privée du Jaguar Paltoterran peut agir librement, sans toutefois conduire des opérations clandestines agressives en territoire alguareno car son siège social s’y trouve.

Parc logistique de la Brigade du Jaguar Paltoterran a écrit :
Nouvelle acquisition d’équipements militaires (précédent budget de 22 839 pts développement)
  • 15 véhicules de combat d’infanterie lvl 1 (3 600 pts)
  • 10 chars légers (3 200 pts)
  • 2 hélicoptères de combat lvl 1 (4 000 pts)
  • 25 transports de troupe blindés lvl 3 (5 500 pts)
Nouveau budget = 22 839 - 16 300 = 6 539 pts + 5 601 pts liés à ce post = nouveau solde à 12 140 pts
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