Port-Hafen à cœur !
Le journal municipal
Mes chers concitoyens, par ces lignes je tenais à m’adresser à vous, dans ces colonnes que vous connaissez bien, qui ont maintes fois permis de vous délivrer nos sentiments, nos avancées, nos échecs également, ce qui fait la vie de notre ville et de notre province. Par ces lignes je souhaitais vous exprimer ma pensée, sincère et franche, quant à l’échéance qui se rapproche, ce 1er janvier 2007 où notre destin collectif basculera, dans un sens ou dans l’autre. Dix jours. Dix jours nous séparent de cet acte audacieux mais démocratique que nous avons appelé de nos vœux.
Certains pro-Empire me reprochent de prendre parti pour l’indépendance, d’autres pro-indépendance me reprochent de ne pas avoir cédé immédiatement à un mouvement désordonné qui nous aurait précipité dans le chaos.
Mes positions, je les assume ! Alors que dans le reste du monde certaines colonies menacent déjà de sombrer dans la violence et l’anarchie, Port-Hafen tient bon. Grâce à ses alliés, grâce à ses institutions et grâce à vous, grâce à votre confiance, votre optimisme, nous réussirons le pari de la transition démocratique !
Cet espoir, je ne le tire pas de mon chapeau. Cet espoir n’est une parole en l’air, incantatoire. Les signes sont là, je les vois chaque jour, au marché, à l’hôtel de ville, sur le vieux port ! Nous n’avons pas baissé les bras ! L’économie tient bon ! La paix règne ! Chacun a su se ranger à l’idée que seule la démocratie pourrait nous permettre une sortie de crise.
Le choix de la démocratie, je vous l’accorde, n’est jamais un choix facile. Ce n’est jamais un choix parfaitement satisfaisant. S’en remettre à la délibération collective et au débat, alors que l’on pourrait se sentir légitime à employer la force, ce n’est jamais un choix tentant. Mais c’est un choix honorable. C’est le choix d’asseoir l’avenir de Port-Hafen sur des bases solides. Sur des bases pacifiées. C’est le choix de la légitimité populaire, c’est le choix d’un futur serein, c’est le choix de ne pas fonder les années à venir sur la suspicion, la rancune et la révolte.
Ceux qui hier prétendaient prendre la ville par la force, ceux-là auraient pu se la faire voler tout aussi aisément. Quelques centaines de manifestants ne font pas une assise solide. Quelques centaines de manifestants, c’est donner aux puissances étrangères le prétexte pour nous renverser et s’imposer. La démocratie, aussi imparfaite soit-elle, est notre plus sûr bouclier.
C’est la démocratie qui nous gagné l’amitié de Saint-Marquise.
C’est la démocratie qui scellera notre alliance naturelle avec le Pharois Syndikaali.
C’est la démocratie qui nous ancre dans le monde.
C'est la démocratie qui fera de Port-Hafen soit une province impériale attachée à sa métropole, soit une République constitutionnelle.
C’est la démocratie qui nous rend sûrs de nos convictions et il n’y a pas d’avenir pour nous sans décisions fermes et assurées.
Si nous hésitons, d’autres ferons des choix pour nous.
Si nous reculons, d’autres prendrons de l’avance sur nous.
Si nous sommes divisés, d’autres nous monterons les uns contre les autres, dans le but cynique de nous voir nous effondrer.
Hafenois, Hafenoises, dans dix jours vous serez appelés aux urnes, d’ici là sachons préserver la paix nécessaire au bon déroulement de ce scrutin crucial. Dans dix jours, nous ferons la démonstration que nous sommes dignes de rejoindre le concert des nations civilisées du monde et serons reconnus, et nous imposerons comme telle.
Certains pro-Empire me reprochent de prendre parti pour l’indépendance, d’autres pro-indépendance me reprochent de ne pas avoir cédé immédiatement à un mouvement désordonné qui nous aurait précipité dans le chaos.
Mes positions, je les assume ! Alors que dans le reste du monde certaines colonies menacent déjà de sombrer dans la violence et l’anarchie, Port-Hafen tient bon. Grâce à ses alliés, grâce à ses institutions et grâce à vous, grâce à votre confiance, votre optimisme, nous réussirons le pari de la transition démocratique !
Cet espoir, je ne le tire pas de mon chapeau. Cet espoir n’est une parole en l’air, incantatoire. Les signes sont là, je les vois chaque jour, au marché, à l’hôtel de ville, sur le vieux port ! Nous n’avons pas baissé les bras ! L’économie tient bon ! La paix règne ! Chacun a su se ranger à l’idée que seule la démocratie pourrait nous permettre une sortie de crise.
Le choix de la démocratie, je vous l’accorde, n’est jamais un choix facile. Ce n’est jamais un choix parfaitement satisfaisant. S’en remettre à la délibération collective et au débat, alors que l’on pourrait se sentir légitime à employer la force, ce n’est jamais un choix tentant. Mais c’est un choix honorable. C’est le choix d’asseoir l’avenir de Port-Hafen sur des bases solides. Sur des bases pacifiées. C’est le choix de la légitimité populaire, c’est le choix d’un futur serein, c’est le choix de ne pas fonder les années à venir sur la suspicion, la rancune et la révolte.
Ceux qui hier prétendaient prendre la ville par la force, ceux-là auraient pu se la faire voler tout aussi aisément. Quelques centaines de manifestants ne font pas une assise solide. Quelques centaines de manifestants, c’est donner aux puissances étrangères le prétexte pour nous renverser et s’imposer. La démocratie, aussi imparfaite soit-elle, est notre plus sûr bouclier.
C’est la démocratie qui nous gagné l’amitié de Saint-Marquise.
C’est la démocratie qui scellera notre alliance naturelle avec le Pharois Syndikaali.
C’est la démocratie qui nous ancre dans le monde.
C'est la démocratie qui fera de Port-Hafen soit une province impériale attachée à sa métropole, soit une République constitutionnelle.
C’est la démocratie qui nous rend sûrs de nos convictions et il n’y a pas d’avenir pour nous sans décisions fermes et assurées.
Si nous hésitons, d’autres ferons des choix pour nous.
Si nous reculons, d’autres prendrons de l’avance sur nous.
Si nous sommes divisés, d’autres nous monterons les uns contre les autres, dans le but cynique de nous voir nous effondrer.
Hafenois, Hafenoises, dans dix jours vous serez appelés aux urnes, d’ici là sachons préserver la paix nécessaire au bon déroulement de ce scrutin crucial. Dans dix jours, nous ferons la démonstration que nous sommes dignes de rejoindre le concert des nations civilisées du monde et serons reconnus, et nous imposerons comme telle.
José Esteban,
Maire de Port-Hafen
Maire de Port-Hafen