Cabinet Impérial des Affaires Étrangères - Page 4

Nos deux pays ont rappelé leur amitié et leur confiance au début de ce mois en se rencontrant et en abordant de nombreux sujets de collaboration.
J'ai l'honneur de vous dire que le Pacte d'Amitié a été adopté par notre Parlement après quelques débats houleux, comme il est d'usage dans nos assemblées.
Afin de poursuivre notre entente, nous accordons, si vous le souhaitez, le régime d'Entrée Jaune à vos citoyens. Il s'agit du régime le plus favorable envers des étrangers. Ainsi, ceux-ci n'ont besoin que d'un passeport pour entrer sur le territoire travien dans le cadre de séjours de courte durée. Dans le cadre de longs séjours, de permis de travail et de tout autre démarche similaire, des avantages sont accordés. Bien sûr, des contrôles sont assurés et il ne s'agit pas d'une libre circulation des personnes. Qu'en pensez-vous ? Nous sommes prêt à mettre ce régime en place. Sachez également que la Clovanie est le premier pays à qui nous offrons cette possibilité.

Comme vous le savez, les Rois de Prima (dont l'actuel n'est autre que mon frère aîné) ont passé avec nous au XIXe siècle un concordat formalisant les conventions qui nous unissaient depuis le XIIe siècle avec le vieux royaume Clovanien antérieur à l'Empire. Ces conventions que l’État médiéval avait signées avec les ordres religieux du Royaume et principalement l'OCC, permettaient de faire remplir par les ordres certaines fonctions qu'il était difficile de faire remplir convenablement par les clergés locaux.

Votre état renonça à nos services à la fin du XIXe siècle en optant pour la modernisation de vos institutions et en vous dotant de vos propres agents sociaux et médicaux. Dès lors, en Clovanie, les ordres religieux devenaient plus une gêne qu'un appui et ils périclitèrent jusqu'à disparaître totalement en ce qui concerne l'OCC.

Nous avons discuter de cela avec mon frère, le roi Charles II de Prima, et il m'a assuré que la Clovanie ne serait pas hostile à ce que mon ordre installe ses institutions chez vous à titre d'établissement privés.Il s'agirait d'écoles, de cliniques et d'hospices entièrement à nos frais. Nous aimerions beaucoup savoir si une telle chose serait possible.Il va de soit que nous nous plierions aux normes et consignes clovaniennes.

En l'attente d'une réponse de votre part, Majestés, que la Paix et l'Amour du Christ soient sur Vous et que la Force des Cieux ne vous fasse jamais défaut pour conduire votre peuple jusqu'à la Félicité et jusqu'aux Portes du Salt.

Mère Clotilde de la Croix
Abbesse Générale de l'Ordre

A l'Empereur de Clovanie, Pétroleon, le cinquième de ce nom, son ami Charles, par la Grace de Dieu Roi de Prima, le deuxième de ce nom, fraternelle salutation !

C'est une nouvelle terrible qui nous parvient de Clovanie. Permettez-nous de vous présenter nos condoléances en ce jour de deuil. SI il advenait que le misérable, le damné, coupable de ce crime odieux trouve refuge chez moi, ce qu'a Dieu ne plaise, qu'il soit permis à vos gens de le poursuivre malgré le dépassement de la frontière, afin qu'il puisse être mis à mort, et que la châtiment soit similaire à celui qu'il convient d'appliquer en de pareils cas : l’écartèlement. Si vous décidiez de recourir à cette vénérable tradition, Prima vous fournirait gratuitement et rapidement les quatre chevaux nécessaires et au besoin une équipe de bourreaux expérimentés.

Cela dit, nous ne pouvons rien vous dire de plus que ceci : Nous porterons le deuil du Prince César Jérémiévitch, et si notre assistance est requise, nous vous assisterons dans votre œuvre de justice.

Cela dit, paix sur vous, paix sur votre Empire et que Dieu vous apporte son soutien pour trouver et châtier le misérable.

Majesté, c'est avec une grande peine que nous apprenons la mort tragique de votre cousin, le bon Prince César Jérémiévitch. Pardonnez notre confusion, nous avons nous mêmes quelques causes d'inquiétude dans notre ordre, vous devez le savoir, ce qui se passe en Carnavale ... Mais nous avons encore des larmes de tristesse sincère à verser à profusion de pour le pauvre Prince César Jérémiévitch.

J'ai pour ma part donné des ordres pour que des centaines de sœurs se relaient perpétuellement en prière autour de son illustre dépouille, et je vous pris de croire que mes sœurs s'exécutent avec un zèle qui n'égale que leur tristesse. Hélas nous ne pouvons guère faire plus.

Recevez cependant toute mon soutien, et soyez assuré de mes prières et de ses mes milliers de filles, tant pour le salut de l'âme du Prince que pour le Votre, ainsi que, plus globalement, celui de l'Empire.

Mère Clotilde de la Croix
Abbesse Générale de l'Ordre

Monsieur le Ministre,

Nous apprenons ce jour même avec tristesse la mort du Prince César Jérémiévitch, cousin de Son Excellence Impériale, fielleusement assassiné dans le cadre de ses fonctions. Puisse le coupable de ce crime abjecte être arrêté afin qu'il réponde de ses actes.
La Travie se rejoint au deuil de Son Excellence et de la Clovanie toute entière.

Respectueusement,
Monsieur Jean Clérico
Ministre des Affaires Etrangères

Excellence,

C'est avec une grande joie que j'ai reçu votre missive, et que j'en ai fait part avec Sa Majesté le Roy mon frère. Je dois vous avouer que j'ai subi quelques remontrances

La Couronne, depuis qu'elle a été ceinte par mon frère, est très attachée à l'ouverture diplomatique, et à l'integration de l'Aquitagne à l'espace eurysien. Nous souhaitons

C'est pourquoi nous sommes ravis d'apprendre votre volonté d'effectuer un échange d'ambassadeurs: le Roy mon frère à déjà conféré l'immunité diplomatique à un

Soyez assuré, Excellence, que nos intentions de paix avec votre honorable nation sont sincères, et recevez mes salutations distingués.

Son Excellence le Chancelier à la Diplomatie Aquitagnoise,
SAR Alphonse d'York, Grand-Duc d'York et frère du Roy

Excellence,

Son Excellence le Chancelier à la Diplomatie Aquitagnoise,
SAR Alphonse d'York, Grand-Duc d'York et frère du Roy

Monsieur le Ministre,

Vos marques de sympathie après la disparition de l'ancien Président Jean-Christophe Moreau nous ont profondément touchés. Nous vous remercions pour vos beaux alexandrins.

C'est un grand honneur que vous nous faites de décerner au Président Dupuy et moi même la Médaille d'Honneur de l'Etranger. Nous vous en sommes très reconnaissants. Puisse ces actions symboliques souder encore un peu plus nos relations. C'est en réponse à cet honneur que le Président a décidé de vous décerner la Médaille de la Diplomatie au rang d'Officier. Vous aviez déjà brillés dans vos fonctions par votre volonté sincère de développer les liens entre nos deux pays. Vous avez continués dans cette voie et nous vous en félicitons par cet avancement.

Respectueusement,
Monsieur Jean Clérico
Ministre des Affaires Etrangères

Excellence,

Son Excellence le Chancelier à la Diplomatie Aquitagnoise,
SAR Alphonse d'York, Grand-Duc d'York et frère du Roy

Nous avons bien reçu votre missive. Nous sommes de plus en plus heureux de voir que des nations comme la votre s'intéresse au Milouxitania sans que nous n'ayons fait le premier pas. Nous nous ouvrons effectivement au monde et abandonnons l'isolationnisme, car les tensions qui caractérisent notre monde nouveau ne nous le permet plus. Des voisins turbulents, des dictatures enracinées, des idéologies utopiques et irréalisables qui entraînent les peuples dans le désastre, voilà pourquoi nous nous ouvrons au monde. Avant de vous répondre, nous nous sommes intéressés à votre politique et vos institutions, et quoique le terme d'Empire nous rebute toujours un peu, nous sommes convaincus que vous êtes plus démocratiques que certaines république se nommant elles-mêmes démocratie.
Nous serions enchantés de procéder à un échange d'ambassade. Quand à nous, dans le quartier d'Ilios fraichement renommé "Quartier des Ambassades", un bâtiment tout spécialement consacré à cet usage, originellement une demeure du XIX siècle récemment rénovée, attendra votre ambassadeur. Nous avons déjà sélectionné qui sera ambassadeur en Clovanie, Mme. Simone Stritov, qui parle couramment le clovanien et le français (elle ne maîtrise malheureusement pas entièrement le slavec, dîtes-nous si cela est dérangeant). En cela, nous voudrions savoir si votre ambassadeur en Milouxitania parle couramment l'occitan, ce qui sera beaucoup plus facile pour les relations.
Nous pourrions également envisager une rencontre diplomatique entre nos deux nations à l'avenir, après l'installation de nos ambassadeurs/drices dans leurs lieux respectifs. Pour l'instant, nous avons un emploi du temps très chargé, c'est pourquoi cela ne pourra pas se faire avant la mi-juillet voire le mois d'août.
Nous pourrons considérer officielles les ambassades dès que vous aurez répondu à cette missive.

C'est avec joie que nous recevons cette missive apportant des réponses positives. Nous considérons donc officielle l'ambassade clovanienne en Milouxitania et l'ambassade milouxitane en Clovanie. En espérant que cet échange sera le fruit de liens diplomatiques nourries et d'une coopération accrue.

Concernant une possible rencontre présidentielle pour sceller définitivement cet accord, qu'en pensez-vous ?

Ce serait vous mentir de vous dire que je n'ai pas été légèrement flattée. Vous avez totalement cerner l'objectif de notre politique : nous ouvrir au monde et nous entourer d'un cercle d'alliés.
Concernant une future rencontre diplomatique, là aussi se serait vous mentir que Madame la Présidente Fédérale et moi-même son quelque peu exténuée par toutes les rencontres précédentes. Nous avons encore le 28 juin une rencontre à domicile avec la Malévie et sommes en ce moment même en pleine réunion quadripartite en Aquitagne.
C'est pourquoi nous ne pensons pas pouvoir réaliser cet entretien avant la mi-juillet. Nous ne serons en mesure de vous donner une date plus précise quand nous aurons terminé toutes ces rencontres et que nous aurions pris le temps de nous occuper un peu de notre propre pays. Mais situez notre venue entre la mi-juillet et début août.