[AFFAIRES ÉTRANGÈRES] Ambassade des Mahoganys - Page 4

De : Jean-Louis Gaudion, Ministre des affaires étrangères du Royaume de Teyla.
A : A l'attention de Son Excellence Matilde Boisderose, ministre des relations étrangères du Duché de Sylva,

Chère Homologue,

Comme convenu avec Sa Majesté Catherine III lors de l'entrevue avec Altesse Royale Alexandra Boisderose je prends contact avec vous pour parler de l'organisation internationale que ma nation souhaite de ses vœux. Nous avons rencontré nos très honorables partenaires de la République de Faravan et nous nous sommes mis d'accord sur un agenda commun qui, je le sais, va lier nos nations dans le temps et l'amitié. Dorénavant, nous pensons que le projet est assez avancé pour le proposer aux nations que nous estimons comme nos partenaires.

Les accords et échanges ont été sur le sujet de l'Organisation International. Lors de la rencontre, votre nation a émis un intérêt certain concernant un tel projet. Maintenant, que le projet se concrétise, nous pouvons vous en dire plus sur la nature exacte d'une telle organisation. Cela passe par le nom de celle-ci en premier lieu. Nous souhaitons la nommer "Organisation des Nations Démocratiques - OND." Cette organisation aura pour but comme dit lors de la rencontre entre nos états d'unir nos efforts pour promouvoir nos intérêts profonds. Celle de la démocratie, de la liberté et de la paix dans le monde en autre. Pour permettre les échanges sur les différentes visions, avec vous ainsi qu'avec les autres nations potentiellement intéressées au sujet de l'O.N.D., ma nation ainsi que la République de Faravan coorganiseront une conférence ce premier septembre deux mille onze. La conférence se tiendra à Manticore. Cette conférence aura pour but d'entendre vos attentes quant à l'O.N.D. et d'en ratifier les textes. À ce titre, vous êtes bien évidemment conviés à cette conférence pour montrer votre vision, mais aussi qu'inviter à devenir un état membre de cette organisation internationale.

Le déroulement de la conférence est le suivant. Une discussion et débat profond sur les textes de l'Organisation dans le but de les ratifier et porter des modifications sur les nations l'estiment nécessaire. Nous demandons aux nations venant de réfléchir à des potentiels groupes de travail et commission au sein de l'organisation pour enrichir les traités fondateurs de l'organisation. Avec la République de Faravan, nous pensons proposer aux nations un groupe de travail sur un tribunal international pour les acteurs ne respectant pas les droits de l'homme. Des groupes de travail sous la présidence d'un état membre seront formés à l'issue.

Seront également invités à cette conférence la République de Faravan, Zélandia, Fujiwa, la République fédérale de Tanska et la Fédération Unie des Sultanats d'Afarée et du Nazum, Caratrad et l'Empire du Nord. Nous avons le plus grand plaisir de vous savoir intéressé par l'Organisation. Ma nation vous accueillera avec toutes les honneurs qui vous sont dû à Manticore.

Je suis convaincu, comme Sa Majesté Catherine III, notre partenariat, déjà ancré par le domaine du spatial, est un partenariat qui a vocation à aller plus loin. C'est-à-dire nous entendre pour la création d'Organisation internationale qui permettra le dialogue entre les nations. Le Royaume de Teyla sait qu'il existe à travers ce monde des états voulant le bien du genre humain. Je ne me trompe pas en déclarant que votre nation recherche ce but à travers différents moyens. Nous pensons sincèrement qu'une telle organisation permettra d'atteindre ce but recherché.

Dans l'attente de votre réponse, Madame la ministre, je vous prie d'agréer mes sincères salutations.

Le ministère des affaires étrangères


Excellence,

Veillez agréer mes sincères salutations ainsi que l'expression de ma confiance.

Cordialement Hans Golben, ministre des affaires étrangères de la République de Miridian.

La République de Miridian

A l'attention de Son Excellence Matilde Boisderose, Ministre des relations étrangères du duché de Sylva.


Cher ministre,
Très estimée homologue, c'est un honneur pour moi aujourd'hui que d'officiellement prendre contact avec le duché de Sylva. Après tout, nos deux pays sont quasiment voisins, et ce serait une perte que de s'abstenir de prendre contact. Je vous remercie donc personnellement d'avoir pris l'initiative de celle-ci.



Je vous fais donc part du souhait du gouvernement de Sa Majesté, agissant en son nom, de normaliser les relations diplomatiques entre nos deux États en fondant deux ambassades respectives. Une fois ceci fait, nous pourrons aisément procéder à une rencontre officielle, qui inclurait les chefs de nos gouvernements et de nos États respectifs. Étant donné l'importance que nos peuples accordent à des valeurs qui, ici, les rassemblent, une rencontre hautement symbolique impliquant l'établissement de relations personnelles entre nos souverains nous parait avisée.



Comme vous l'avez soulignée, le Tirroill, territoire de Sa Majesté en Paltoterra, n'est séparé de votre métropole que par une poignée de kilomètres de jungle, et les deux territoires peuvent aisément être ralliés par la route. Soyez-en assurée, nous aborderons ce sujet lors de notre rencontre à venir.



De plus, Caratrad trouve toujours du plaisir à échanger avec des pays libres, démocratiques, pacifiques et prospères comme le duché de Sylva, loin des nuages noirs qui se sont accumulés sur le continent eurysien. Nos deux pays présentent de belles ressemblances, en particulier idéologiques et politiques, qui, nous le souhaitons, permettront à l'avenir de rapprocher nos deux États et de faciliter les échanges tant commerciaux que culturels.



Ainsi, le gouvernement Sylvain peut déjà considérer qu'il est bienvenu pour fonder une représentation permanente en la ville de Bryngaerdinas Pill, capitale du Royaume-Uni d'Ynys Dyffryn et du Kentware. Nous contacterons votre ambassadeur aussitôt qu'il sera installé afin de lui soumettre la question d'éventuels consulats, en particulier à Ynys Morfa, en Tirroill.



Enfin, mon gouvernement vous propose d'organiser, quand il vous siéra, les discussions mentionnées supra . Je me permets d'ailleurs de vous transmettre ici le souhait personnel de Sa Majesté de visiter votre capitale de Bourg des Mahoganys. En tant que souveraine, Sa Majesté sera évidemment la plus à même d'échanger avec Son Altesse Royale Alexandra sur le sujet de la place constitutionnelle qu'occupe le souverain de Caratrad. Afin d'éviter tout malentendu à l'avenir, je vous précise simplement qu'il n'existe pas de constitution à proprement parler en Caratrad, mais plutôt un ensemble de lois non-codifié formant un corpus à part dans la législation du pays. Les services personnels de Sa Majesté vous transmettront évidemment l'ensemble de l'étiquette nécessaire à une rencontre en temps voulu, et nous vous remercions déjà de votre prévenance en la matière.

Ainsi, madame la Ministre, moi-même et mon gouvernement n'attendons que votre accord pour commencer à organiser cette rencontre, qui, j'en suis certain, sera fructueuse.

Dans l'attente de votre réponse, et
Vous priant, respectueusement, d'agréer l'expression de mes sentiments distingués,
Le Très Honorable Secrétaire Royal des Affaires Étrangères,

A l'attention de Son Excellence Matilde Boisderose, Ministre des relations étrangères du duché de Sylva.


Cher Ministre,

Très estimée homologue, j'ai le plaisir de vous transmettre aujourd'hui l'assentiment de Sa Majesté à votre proposition de rencontre diplomatique. Sa Majesté la Reine sera accompagnée durant cette rencontre de Son Altesse Royale le Prince Consort. Les lettres de créance de votre ambassadeur seront reçues dès qu'il se présentera à Bryngaerdinas Pil, et nous espérons qu'il en sera de même pour Sir Mark Ferguson, qui devrait arriver au Bourg des Mahoganys sous peu, et surtout avant l'arrivée de Leurs Altesses Royales. Notez toutefois que je n'accompagnerais pas Leurs Altesses Royales, et que nos échanges, Madame la Ministre, devront pour l'instant se limiter à des interactions à distance.

Dans l'attente des nouvelles de cette rencontre et,
Vous priant, respectueusement, d'agréer l'expression de mes sentiments distingués,
Le Très Honorable Secrétaire Royal des Affaires Étrangères,

21/11/2011
à Bennesbourg,
Xavier Despalmiers, ambassadeur du Duché de Sylva ,
Nous sommes honoré d’apprendre votre soutien dans cette situation difficile. Nous sommes tout à fait enclin à organiser un sommet avec tous les partis concerné afin de trouver une solution rapide à la situation. Nous serions honoré de vous savoir présent à celui-ci.

Avec toutes nos salutations les plus distinguées,
Frédéric Gustafen,
Ministre des affaires étrangères en Tcharnovie

A qui de droit,

Nous avons le plaisir de vous informer de la volonté de la Jurade de Sent-Julian d’établir avec votre pays des relations diplomatiques et consulaires. Cette démarche s'inscrit dans un souhait de renforcer les relations bilatérales et la coopération entre nos nations, conformément à la volonté unilatérale des assemblées saint-julianaises de s’ouvrir vers le monde.

Notre nation, bien que petite et d’une importance négligeable, demeure très ouverte, et souhaite développer de nombreuses relations à l’international, avec vous notamment. L’ouverture de représentations consulaires à l’étranger représente un coût conséquent pour un pays de notre gabarit, mais nous sommes certains que ces relations porteront leurs fruits aussi bien pour nous que pour vous. Notre position à l’international, absolument neutre de tout conflit, est une preuve s’il en fallait une de notre fiabilité en matière de relations bilatérales.

Nous espérons en outre que vous répondrez favorablement à notre missive, et attendons de tout cœur une ouverture bilatérale consulaire dans nos pays respectifs. Au-delà des intérêts économiques, nous avons à cœur de développer les échanges culturels avec vous, pour que nos enfants puissent découvrir le monde par-delà les frontières.

Nous attendons avec impatience votre réponse, qu’elle soit favorable ou défavorable à la présente lettre. Nous sommes prêts en outre à fournir toute l'assistance nécessaire pour faciliter ce processus.

Je vous prie d’accepter, Madame/Monsieur, l’expression de mes meilleurs sentiments.

Monsieur Pèire Durand,
Jurat délégué aux affaires internationales de la Jurade de Sent-Julian

Très chère Mme la Duchesse Matilde Boisderose,

Bonjour, je me présente je suis M Kelian Vubeau le directeur général de l'alliance miridienne. L'alliance miridienne est une institution créée dans le cadre de la loi aetos du 23 novembre 2011. Dans le cadre de cette loi, il est prévu d'ouvrir des lycées miridians à l'international, qui dispenseront des cours en suivant le programme miridian. Le role de notre institution est donc de gérer les recrutements, les finances et les prises de décision des lycées internationaux.

J'en viens donc à l'objet de ma missive, l'alliance miridienne souhaite ouvrir un lycée miridian au duché de Sylva. En acceptant cette demande vous pourrez faire former gratuitement et qualitativement vos jeunes générations. En effet les lycées sont complétements financés par l'état miridian et donc gratuit pour les étudiant et l'état sylvois. De plus l'enseignement sera rigoureux et riche, et permettra de développer les capacités linguistiques des futurs étudiants, les cours étant dispensés, tout comme dans les lycées miridians normaux en français et en allemand. Les étudiants suivront des cours dans les matières suivantes: les mathématiques, l'éducation physique, le français, l'allemand, l'histoire et la géographie du monde, les projets de groupes, les débats d'idées, la philosophie, la Physique-chimie, les science de la vie, l'économie, et enfin la géopolitique. Les étudiants pourront ensuite soit étudier dans une université miridienne soit poursuivre normalement leurs études à Sylva.

Sachez que ce projet est tout récent, après une réflexion, il a été décidé au vue de l'excellente entente entre Sylva et Miridian que le premier lycée internationale devait être construit à Sylva. Cela serait un geste symbolique, mais qui reste fort. En cas de réponse favorable, le bâtiment qui accueillera le lycée sera construit ou acheter, et se situera au bourgs des Mahoganys. Nous souhaitons que le bâtiment est une capacité de 500 élèves au total.

Dans l'attente de votre réponse.

Veuillez agréer Madame mes expressions sincères et distinguées.

Cordialement Kelian Vubeau, directeur général de l'alliance miridienne

Très chère Mme Matilde Boisderose,

Tout d'abord veillez m'excuser pour cette regrettable erreur de confusion des noms, je veillerai à ce que cela ne se reproduisent plus.

Je me réjoui de vous voir apprécier et valider le projet, qui est le fruit du travail acharné de M Golben, que vous connaissez sans doute. Je reconnais d'ailleurs dans les système éducatif de Sylva, une excellence et qualité de l'enseignement, soyez certaine que vous retrouverez ces mêmes qualités dans le futur lycée international miridian.

Pour ce qui est du programme scolaire soyez sans crainte, nous l'adapterons en fonctions des demandes et contraintes, de Sylva. Je vous propose de vous attribuez le droit de procéder à des visites surprises ou programmés, afin que vos experts puissent vérifier le niveau et la qualité de l'enseignement. Je ne vois aucun problème à ce que vous revendiquiez certaines responsabilités administratives et financières, cela est tout à fait normal. Je vous informe aussi, que Miridian n'est pas un état laïque, de par ce fait les lycées et écoles ne le sont pas non plus, et la religion chrétienne est exposée et pratiquée. Ma question est donc la suivante: cela pose t'il problème si le lycée n'est pas laïque? Si oui, des ajustement sont possibles. Je vous remercie pour vos informations et explications, qui nous sont extrêmement utiles.

Dans l'attente de votre réponse.

Veuillez agréer Madame mes expressions sincères et distinguées.

Cordialement Kelian Vubeau, directeur général de l'alliance miridienne

Très chère Mme Matilde Boisderose,

Le futur lycée miridian, sera donc laïc selon votre définition. En effet il est bien évidemment tolérés de pratiquer une autre religion que le christianisme, et nul ne sera discriminé ou isolé pour cela, c'est d'ailleurs écrit dans la constitution miridienne. Ce que je voulais dire par non laïc, c'est que des signes religieux chrétiens seront placés à certains endroits et qu'il sera possible tous les matins, pour ceux qui le souhaitent, d'aller prier à la chapelle. Il sera également célébré dans l'établissement toutes les fêtes chrétiennes. En revanche des cours de catéchisme ne seront pas dispensés, et le christianisme ne sera abordé qu'en cours d'histoire.

Je me réjoui de voir que nous sommes d'accord sur tous les points. Je vous annonce donc que l'alliance miridienne a procédé à l'achat d'un bâtiment, et qu'il sera aménagé selon les besoins. L'ouverture aura lieu pour l'année scolaire de septembre 2012 à juillet 2013. Je vous invite chaudement à venir pour l'inauguration, qui se tiendra le 2 septembre 2013. Pendant le temps qu'il reste jusqu'à cette date, je me chargerai avec mes équipes de trouver de bons enseignants pour le lycée. Madame sachez que vous ne regretterez pas de nous avoir autorisés à ouvrir ce lycée, et que nous formerons au mieux les futurs étudiants sylvois.

Veuillez agréer Madame mes expressions sincères et distinguées.

Cordialement Kelian Vubeau, directeur général de l'alliance miridienne

Présidente Xaïomara,
Présidente du Conseil de Bon Gouvernement.

Objet : Réponse à votre missive.

Madame Boisderose,

Je ne peux que sourire devant l'audace avec laquelle vous tentez de parer votre Duché des oripeaux d'une nation démocratique. Vos élucubrations sur une monarchie parlementaire ne sauraient dissimuler la réalité du pouvoir héréditaire qui coule dans les veines de votre nation. Là où vous prétendez partager des responsabilités, nous voyons une mascarade qui ne trompe que les esprits naïfs.

Soyons clairs : le Duché de Sylva, sous quelque forme que ce soit, ne correspond pas aux critères d'une nation démocratique que nous serions disposés à reconnaître. Vous pouvez insister sur votre parlement, évoquer des élections, mais nous ne sommes pas dupes. Tant que des familles continueront à perpétuer un pouvoir acquis par le simple fait de la naissance, vous ne pourrez prétendre à la légitimité démocratique.

Nous acceptons, bien malgré nous, votre proposition de rencontre diplomatique. Non pas parce que nous reconnaissons la légitimité de votre régime, mais parce que nous avons le devoir de discuter avec nos voisins, même si ces voisins persistent à vivre dans une époque révolue. Cependant, soyez consciente que nos échanges seront strictement encadrés par nos principes et que nous ne transigerons en aucun cas avec nos convictions.

Concernant votre solicitation pour une rencontre, nous n'acceptons uniquement une rencontre avec votre plus haute autorité élue. Néanmoins, comprenez que nous ne pourrons nous prêter à des simagrées monarchiques. Si tel est votre choix, nous serons présents, mais ne vous attendez pas à ce que nous plions l'échine devant une figure que nous ne considérons pas comme légitime. Cependant, nous ne saurions consentir unqiuement à une rencontre qui se déroulerait exclusivement sur notre territoire pour une première approche. Nous accueillerons votre autorité élue avec les égards dus à sa fonction.

Enfin, que notre acceptation de cette rencontre ne soit pas interprétée comme une reddition face à une autorité que nous réprouvons. C'est simplement un geste diplomatique pour marquer notre volonté de discuter, même avec ceux que nous considérons comme des vestiges de l'histoire.

Que cela soit clair : nous n'avons rien à apprendre d'une nation où l'autorité découle du sang plutôt que du choix éclairé d'un peuple véritablement souverain.

Veuillez agréer, ou non, Madame Boisderose, l'expression de nos convictions inchangées.

Que puisse advenir partout dans le Monde la libération du prolétariat et l'émancipation des femmes,

Xaiomara,
Présidente du Conseil de Bon Gouvernement,
Communaterra.

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Présidente Xaïomara,
Présidente du Conseil de Bon Gouvernement.
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Objet : Réponse à votre honteuse missive.
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Madame Boisderose,
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Votre lettre, empreinte d'une certaine suffisance, mérite une réponse franche et dépourvue de toute ambigüité.
Je perçois dans votre missive un mélange d'arrogance noble et de nostalgie médiévale qui ne peut que susciter une franche hilarité chez les prolétaires de la Communaterra. Vous semblez vous complaire dans l'illusion d'une noblesse légitime, d'un modèle démocratique digne du Moyen Âge, comme si l'histoire n'avait pas évolué depuis les âges sombres de la féodalité.
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Sylva, un État souverain ? Nous sommes généreux en vous reconnaissant une parcelle de souveraineté, mais ne nous poussez pas à l'extrême cynisme en qualifiant votre Duché de démocratique. Les mots ont un sens, en effet, et il paraît que vous soyez enclins à les détourner pour justifier votre régime anachronique. Votre constitution gravée dans le marbre ? Elle ressemble davantage à une stèle funéraire des libertés collectives et prolétaires, écrasées sous le poids de la monarchie déguisée.
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La noblesse, un modèle minutieusement établi par le temps et les évolutions sociétales ? Vous confondez délibérément l'évolution sociétale avec une régression, au pire une stagnation délibérée dans le conservatisme. La véritable essence de Sylva réside dans la préservation d'un ordre inégalitaire qui nie la volonté du peuple. Ce n'est pas l'histoire qui vous façonne, mais bien le déni obstiné du progrès.
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Vous évoquez la pertinence et la légitimité de Sylva comme si l'ancienneté et la continuité étaient gages de justice. Le monde change, et le peuple de la Communaterra refuse de se plier aux dogmes d'une noblesse décadente. Votre Duchesse et ses Comtesses peuvent bien s'abreuver des siècles passés, mais le vent de la révolution souffle sur des terres libres. La simple pérennité d'une structure ne confère ni pertinence ni légitimité automatique. Sylva peut bien se vanter de ses siècles d'existence, mais cela ne fait que souligner la longévité d'un système archaïque, non sa justesse. Les chaînes de l'histoire ne justifient pas les fers de l'injustice, et l'argument de la tradition ne saurait être une excuse pour perpétuer des inégalités héritées d'un passé révolu.
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Quant à votre prétention de refuser que nous puissions rencontrer une autorité élue de Sylva sans reconnaître l'intégralité, laissez-moi vous rappeler que la légitimité d'une autorité réside dans la volonté populaire, non dans l'hérédité. Nous proposons une rencontre avec l'autorité élue dans l'unique but d'assurer une non-conflictualisation de la région, car nous sommes conscients que vos tendances capitalistes peuvent engendrer des tensions préjudiciables à nos peuples respectifs.
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Donc, votre Duché peut se complaire dans ses délires aristocratiques, mais ne prétendez pas que nous adhérerons à une vision aussi déconnectée de la réalité. La révolution persiste, et nous restons déterminés à ériger un monde dans lequel le peuple est souverain, non pas la noblesse.
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Veuillez agréer, ou non, Madame Boisderose, l'expression de nos convictions inchangées.
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Que puisse advenir partout dans le Monde la libération du prolétariat et l'émancipation des femmes,
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Xaiomara,
Présidente du Conseil de Bon Gouvernement,
Communaterra.
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De : Jean-Louis Gaudion, Ministre des affaires étrangères du Royaume de Teyla.
A : A l'attention de Son Excellence Matilde Boisderose, ministre des relations étrangères du Duché de Sylva,

Très chère Homologue,

C'est avec plaisir qu'une fois de plus que je prends ma plume pour contacter votre nation. En effet, si nous résumons ces derniers mois, nos nations ont vécu des événements importants pour les liens nous unissant. D'abord l'Organisation des Nations Démocratiques. Une organisation importante pour le Royaume. C'est donc avec honneur que l'Organisation vous compte en tant que membre. Nous savons qu'avoir le Duché de Sylva en tant qu'état membre est un bénéfice clair pour l'organisation. L'histoire retiendra ce moment fort, dessinant les prémices d'un droit international bénéficiant à tous et toutes. Si nous parlons de réussite, je ne peux oublier les sommets sur le spatial. Cela rend fier des nations entières, dont le Royaume. Des dirigeants de nation puissante se mettent d'accord pour coopérer au sein d'un domaine économique et scientifique très important. Le Royaume est fier d'être au côté de votre nation dans cette aventure, que cela soit pour bâtir des constellations ou conquérir des astres.

Je vous contacte pour une raison particulière malgré tout. L'appel d'offres du Royaume concernant la Marine nationale pour l'acquisition de bâtiment de guerre en plus de la mise à niveau des infrastructures militaires. L'Assemblée nationale envisage de répondre favorable à votre à l'appel d'offres. Elle m'a mandaté pour émettre des questions. Sachez que le délai de livraison est une question très secondaire pour le Royaume de Teyla. D'autant plus qu'en cas d'acception de votre offre, les industriels de l'armement teylais devront respecter un calendrier serré et compliqué. Toutefois, ils nous ont certifiés qu'ils pourront respecter le contrat.

Je tiens à vous avertir que le catalogue des armes des industriels Teylais a évolué et qu'il est donc possible que le Duché de Sylva puisse mettre à jour sa réponse. Nous vous donnons un délai d'un mois pour se faire.

Dans l'attente de votre réponse, Votre Altesse royale, veuillez agréer mes sincères salutations.

Amie Sylva, entends la voix de ton Amie Canaan;

Que notre amitié se sublime. Qu'il n'existe pas que de l'amour entre nos Nations, mais que nous partagions désormais le même Sang. La Famille Théocratique offre la main de la Princesse Yehudit la Juste aux Princes des Nations de Prima, Clovanie, Sylva, Gallouèse et Aquitagne. Le premier qui prendra cette main sera alors lié à nous par le mariage.

Que l'Ange survole tes terres, Amie.

(Portrait sur icone de bois de la Princesse Yehudit)

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Présidente Xaïomara,
Présidente du Conseil de Bon Gouvernement.
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Objet : Réponse à votre missive.

Madame Boisderose,

Votre rhétorique bien ciselée ne saurait dissimuler l'inconfort palpable qui émane de votre missive. Vous évoquez la franchise, mais semblez vous égarer dans les dédales de la perplexité diplomatique. Permettez-moi de clarifier quelques points.

Si votre intention est de feindre l'indignation face à notre franc-parler, sachez que la Communaterra ne s'adonne guère à la danse des faux-semblants. Nos rapports de force ne sont que le reflet de la réalité que vous semblez vouloir esquiver. Là où vous percevez des provocations, nous discernons simplement la manifestation de vérités inconfortables que vous préférez taire.

Quant à votre prétendue volonté de rapprochement, elle suscite davantage le scepticisme que l'adhésion. Les artifices de vos discours ne sauraient masquer l'objectif sous-jacent de préserver l'ordre établi, bien loin de toute réelle démarche pacificatrice. Vos interrogations sur nos motivations révèlent une méconnaissance profonde de nos principes, car nous n'avons nulle intention de nous plier à des relations biaisées sous prétexte d'une paix de façade.

Votre questionnement sur nos "raisons" et nos "convictions" trahit une réticence à comprendre que la Communaterra, loin de subir le joug des anciens ordres, forge son destin dans l'éclat de la révolution permanente. Notre refus n'est pas une simple opposition idéologique, mais la défense farouche de valeurs que vous semblez incapables de saisir.

Malgré ces divergences, la Communaterra reste ouverte à l'accueil et à l'ouverture commune d'ambassades, ainsi qu'à une rencontre avec la plus haute autorité élue dans l'objectif de la paix dans la région. Cependant, cela ne nous empêchera pas de maintenir un regard critique sur les intentions réelles de Sylva.

Nous ne vous opposons pas une hostilité gratuite, mais le miroir de vos propres choix. Si votre nation persiste dans une vision anachronique du monde, nous ne pouvons forcer l'éveil de votre conscience politique. La suite de nos relations dépendra donc de votre capacité à transcender vos préjugés et à accepter le monde émergent.

Puissiez-vous trouver la clarté dans vos réflexions,

Xaiomara
Présidente du Conseil de Gouvernement
Communaterra
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