De Monika Poliakov
Rapporteuse Générale de l'Assemblée Générale des Collectivités de la République Autonome de Priscyllia
Au nom de l'AGCRAP et du CASR,Cher-es représentants et représentantes du Jashuria,
Comme vous le savez, de terribles évènements se déroulent depuis plusieurs mois en République Populaire de Mokhaï. L'instabilité politique du pays, et les innombrables menaces qui pèsent sur sa population nous préoccupe particulièrement, et nous comprenons parfaitement votre attitude ferme face aux dirigeants illégitimes qui y ont pris le pouvoirs après une révolution inutilement sanglante.
Nous savons aussi le dégoût politique que vous avez pour le communisme. Nous souhaiterions appuyer par ce courrier notre position dans les tensions qui commencent à peser sur le Nazum.
En effet, moi et mes camarades porte-paroles sommes inquiet face à l'autorité patriarche que s'accorde le Jashuria sur le Mokhaï. Aussi violent et illégitime le gouvernement puisse t-il être, il est intolérable qu'une nation tierce menace à ce point d'intervenir dans la vie politique du pays en prétextant soutenir sa population. Vous ne soutiendrez en aucun cas la population du Mokhaï en appliquant des sanctions contre son gouvernement, ou en installant un autre gouvernement pseudo-légitime à sa tête. La situation du Mokhaï, mis en danger par sa proximité avec la Tranblêmie, demande plus de finesse diplomatique, et nous avons peur que vos menaces ne fassent qu'envenimer la situation sur tous le continent.
La paix est d'un fragilité extrême partout dans le monde, et nous ne laisserons pas les ravages de la guerre s'installer aussi simplement sur le continent. Nous pensons sincèrement poursuivre le même objectif que vous sur ce point, et vous appelons à faire preuve d'une retenue plus sage dans la gestion des affaires diplomatiques sur le territoire. Si la politique est au centre de tous conflit, il serait de votre choix de vouloir mettre du conflit au centre de votre politique.
Nous sommes pour notre part entré dans un processus de discussion avec Aoki Saburo, dans le but de mieux connaitre et comprendre les motivations de son gouvernement. Nous allons aussi faire en sorte, à notre mesure, de nous assurer que la population ne court pas plus de risque avec ce gouvernement à sa tête qu'avec les précédents.
Nous souhaiterions, si cela est possible, et si votre souhait est le même, organiser bientôt une conférence à Aërola réunissant les petites et grandes puissances du Nazum. Cela permettrait, une bonne fois pour toute, de poser les tensions sur la table et de privilégier la voie diplomatique à celle du champs de bataille.
Assurée de vos bonnes intentions et très chaleureusement,
Monika Poliakov